Protection des mineurs : le plan de bataille de Macron contre le porno en ligne
Vérification d'âge, blocage, contrôle parental...
Le 20 novembre 2019 à 16h05
12 min
Droit
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À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, et du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, Emmanuel Macron passe à la vitesse supérieure contre la pornographie en ligne. Adrien Taquet, secrétaire d’État à la santé, en détaille les modalités.
En novembre 2017, Emmanuel Macron regrettait le manque de régulation dans l'accès aux contenus pornographiques. « Unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques un droit de cité dans nos écoles ».
Selon le chef de l’État, « aujourd'hui, la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l'alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d'un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l'autre, fermer les yeux sur l'influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre qui fait de la sexualité un théâtre d'humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes ».
Ce 20 novembre 2019 à l’UNESCO, il remet le sujet sur la table, avec des mesures plus concrètes. « Je veux que soit mis en place un contrôle parental par défaut qui permettra de garantir simplement son application. Aujourd’hui c’est une démarche volontaire. Dans la plupart des cas ce n’est pas suffisant. Ça doit être un contrôle par défaut » (La vidéo de l'allocution).
Menace d’un contrôle parental par défaut
Dans son discours, le chef de l’État annonce qu’il veut s’engager vers l’activation automatique du contrôle parental sur l’ensemble des écrans. « Je sais que cela gêne beaucoup de plateformes, beaucoup d’opérateurs numériques. Très bien. Je sais que le dogme est souvent la liberté. J’aime la liberté. Moi aussi. Mais la liberté n’existe pas s’il n’y a pas d’ordre public. On donne donc six mois aux acteurs de l’Internet pour nous proposer des solutions robustes ».
Plus exactement ainsi, les opérateurs devront donc d’ici le mois de mai, proposer un système permettant de protéger les mineurs des contenus pornographiques. À défaut, menace Emmanuel Macron, « nous passerons une loi pour le contrôle parental automatique ».
Pour mieux comprendre plus exactement cet agenda, il faut se plonger dans ce document PDF intitulé « Mesures pour lutter contre les violences faites à nos enfants. »
Mais avant cela, une charte d’engagements
Le secrétariat d’État à la Santé y annonce qu’une charte sera signée avec les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès où ceux-ci « s’engageront d’une part, à renforcer l’information des parents sur les dispositifs de contrôle parentaux et, d’autre part, à en faciliter l’utilisation en simplifiant leur utilisation ».
En outre, des campagnes de sensibilisation seront organisées sur le sujet et « une plate-forme unique regroupant l’ensemble des informations sur les différents dispositifs de contrôle parental existants sera mise à la disposition du public d’ici la fin du premier semestre 2020 ».
La charte en question n’est pas une surprise pour les fidèles lecteurs de Next INpact. Nous l’avions déjà dévoilée en juin dernier, du moins sa toute dernière version à date.
Le document était lui-même annoncé depuis le 2 mars 2018 et devait être finalisé voilà un an. Dans le corps, il est prévu que « l'ensemble des professionnels du numérique s'engage à proposer des outils gratuits destinés à protéger les mineurs contre toute exposition à des contenus pornographiques, fonctionnant sur l'ensemble des ordinateurs, tablettes et smartphones) et activables par les parents ».
Les différentes parties, dont les opérateurs mobiles, devront s’engager aussi à informer les utilisateurs sur l’existence de fonctionnalités permettant « de limiter l’accès à certains contenus pornographiques ». Les moteurs interdiront les liens sponsorisés pour les mêmes sites.
Un comité de suivi était lui aussi annoncé. On le retrouve sous la plume d’Adrien Taquet. Ce « comité des usages sera mis en place d’ici la fin de l’année afin de mesurer avec précision l’état précis de la menace, le niveau de diffusion des mécanismes de contrôle parental et les progrès réalisés dans un délai d’un an ».
Dans 6 mois… ou à la rentrée 2020 ?
C’est cette instance qui permettra de jauger l’efficacité des engagements pris par les acteurs. Selon le secrétaire d’État, si les mesures ci se révèlent insuffisantes, il est envisagé « à la rentrée 2020, l’instauration d’une obligation légale de contrôle parental par défaut sur l’ensemble des téléphones et tablettes vendus en France ». Cette rentrée 2020 dépasse curieusement le terme des 6 mois laissé aux FAI et opérateurs par Emmanuel Macron. Mais soit.
Si le sujet du contrôle parental est la mesure la plus bruyante, médiatisée, il n’est toutefois pas récent. Sans remonter au cri primal du premier baud, mentionnons déjà cet accord signé avec les fournisseurs d'accès internet le 16 novembre 2005, ainsi qu'une charte d'engagement avec les opérateurs de mobiles le 10 janvier 2006.
En juin 2008, nous révélions la charte sur la Confiance en ligne où le gouvernement prévoyait déjà un volet « contrôle parental ».
En 2011, deux députés avaient déjà imaginé l’activation par défaut voulue aujourd’hui par Macron, en vain.
En mars 2017, Laurence Rossignol, ministre de la Famille, avait explicitement envisagé cette solution. « Ce serait aux utilisateurs qui n’en ont pas besoin de le désactiver, et pas l’inverse », imaginait-elle.
Rappelons que l’article 6 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique fait déjà obligation aux FAI et aux opérateurs d’informer « leurs abonnés de l'existence de moyens techniques permettant de restreindre l'accès à certains services ou de les sélectionner et leur proposent au moins un de ces moyens ». L’AFNOR elle-même avait publié une norme expérimentale sur la performance des logiciels de contrôle parental en 2010.
Une vérification d’âge à l’entrée des sites pornos
Emmanuel Macron a annoncé d’autres mesures, cette fois beaucoup plus problématiques. Afin d‘accentuer la responsabilité des sites pour adultes, « on va préciser dans le Code pénal que le simple fait de déclarer son âge en ligne ne constitue pas une protection suffisante contre l’accès à la pornographie des mineurs de moins de 15 ans ».
Le Président de la République veut ainsi « généraliser des dispositifs de vérificateurs d’âge efficaces ». Page 18 du document mis en ligne par le secrétariat d’État, on retrouve cette proposition : le gouvernement veut faire « préciser dans l’article du Code pénal que le simple fait de déclarer volontairement son âge en ligne (via un mécanisme dit de « disclaimer ») ne constitue pas une protection suffisante contre l’accès à la pornographie pour les mineurs de 15 ans (ce que consacre déjà la jurisprudence sur le sujet) ».
Selon le Président de la République, « le choix des moyens sera laissé à l’appréciation des sites pourvu qu’ils soient efficaces et réels ». Belle affaire : il reviendra aux sites de trouver le Graal sur lequel d’aventureuses législations se sont cassé les dents.
Des propositions délirantes, des tentatives abandonnées
En mars 2017, lors d’une réunion au ministère de la Famille réunissant des acteurs associatifs, institutionnels et économiques, des propositions parfois délirantes furent faites.
Sous l’égide de l'Observatoire de la Parentalité et de l'Éducation Numérique (OPEN), les participants avaient envisagé l’instauration d’un système de scan de carte d’identité, un croisement de ces informations avec une base de données telle TES, le fichier des titres sécurisés ou encore un système de liste blanche….Pour la petite histoire, un sondage avait été effectué à l’occasion par l’IFOP pour Open. Et ses résultats se retrouvent comme par magie dans le document mis en ligne par Adrien Taquet.
Plus près de nous, le 10 juillet dernier, Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avait marqué son intérêt pour l’instauration d’un lecteur de carte afin de valider sa majorité à l’entrée des sites pornographiques. « Vous pouvez avoir des protocoles qui permettent, par exemple si vous passez votre carte sur un lecteur, juste de savoir si vous êtes majeur ou pas, sans dire votre identité. C’est extrêmement intéressant sur Internet » indiquait-il, sans préciser s'il visait particulièrement ALICEM ou une solution équivalente.
Il voyait en tout cas là « un outil essentiel pour lutter contre l’accès des enfants et des adolescents à la pornographie, parce que si vous [l’]imposez (…), cela permet de faire en sorte, sans vous identifier, de savoir si vous êtes majeur ou pas ».
Seul hic, outre-Manche, le système de vérification d’âge, qui devait être implanté à l’entrée de chaque site pour adulte sous peine d’être bloqué, a été récemment enterré. Nicky Morgan, ministre de la Culture, a reconnu que les difficultés techniques étaient trop nombreuses pour mettre en musique cette disposition issue du Digital Economy Act de 2017 initialement prévue pour avril 2018, mais maintes fois reportées.
Un contrôle de l’âge en ligne, une vraie fausse bonne idée
On comprend pourquoi. Mettre en place un dispositif autre que simplement déclaratif, c’est s’assurer aller au-devant de lourds problèmes. Exiger par exemple le numéro de la carte bancaire ou une pièce d’identité permettra d’imaginer un véritable piège pour les internautes – le porno n’étant pas illicite en lui-même.
Imaginons qu’un site crée un pot de miel gorgé de photos et vidéos pornographiques. Il pourra alors aisément aspirer quantité de ces pièces sensibles, tout en ayant une connaissance très aiguisée des orientations sexuelles de chaque visiteur. Un véritable drame sur l’autel du règlement général pour la protection des données personnelles !
À cette nouvelle obligation de vérification d’âge, le chef de l’État veut une nouvelle sanction : c’est le blocage des sites qui ne respecterait pas ce contrôle au portique d’entrée. Le CSA va disposer de compétence sur la protection des mineurs à la pornographie, comme le prévoit le projet de loi sur l’audiovisuel dévoilé dans sa dernière version dans nos colonnes.
Le porno en ligne, dans les compétences du CSA
Comme nous l’avons expliqué à Toulouse ce week-end, à l’occasion de l’édition 2019 de Capitole du Libre, l’Arcom, fusion de la Hadopi et du CSA, pourra prendre « les mesures appropriées afin que les émissions, vidéos produites par les utilisateurs et communications commerciales audiovisuelles qu’ils fournissent respectent les dispositions de l’article 15 de la loi de 1986 sur la communication audiovisuelle ».
Cette disposition obligera les hébergeurs de contenus à s’assurer de la protection de l’enfance et de l’adolescence et du respect de la dignité de la personne dans les programmes mis à disposition du public. Les programmes susceptibles de nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs ne devront pas être mis à disposition du public sauf apposition d’un système de contrôle parental. Des avertissements publics devront être injectés en ce sens. Mieux, des dispositifs de classification et de vérification d’âge sont aussi prévus.
Selon Adrien Taquet, le CSA pourra ainsi infliger des sanctions financières à l’encontre « des plateformes de partage de vidéos qui ne mettent pas en place de mesures de protection des mineurs appropriées ».
Pour la petite histoire, en février 2008, Christine Albanel avait déjà confié au Doc de Fun Radio, Christian Spitz, une mission sur le filtrage. La ministre de la Culture souhaitait alors que soit menée une réflexion « quant à une éventuelle extension des compétences du CSA dans le domaine d’Internet et notamment d'un pouvoir de recommandation sur les errements les plus manifestes ». Albanel en a rêvé, Macron la fait.
Les sites sans vérification d’âge seront bloqués
Plus fort encore, les pouvoirs du juge vont être revus à la hausse pour asseoir les « fondements juridiques nécessaires pour procéder au blocage des sites contrevenants ».
Ce futur blocage judiciaire fait réagir. « Ne pas oublier que le blocage, qu’il soit par défaut (contrôle parental désactivable par FAI sur justificatif) ou judiciaire concernera tout le monde, y compris les services enquêteurs qui ne se caractérisent déjà pas par un bon niveau de maitrise des fondamentaux Internet » réagit Me Alexandre Archambault sur Twitter. « On voudrait également infliger une double peine aux victimes de revenge porn, dont les sextapes se baladent sur des plateformes bloquées en France et monétisant à outrance ces contenus dans des pays moins regardants, qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Bravo les lois de circonstance ».
Le retrait en 24 heures des contenus porno dans la future loi Avia
En attendant, ce train de mesures s’articulera à merveille avec la future loi Avia, si du moins celle-ci passe le cap européen, outre le vote au Sénat et le contrôle du Conseil constitutionnel.
Le texte a été évidemment voté à l’Assemblée nationale, là où le groupe est majoritaire. La députée LREM veut obliger les plateformes à retirer en 24 heures les contenus dits « haineux ». Sont rangés dans cette catégorie, non seulement les injures raciales ou l’apologie du terrorisme, mais également les contenus pornographiques dès lors qu’ils sont simplement accessibles aux mineurs.
Les plateformes auront alors l’impérieuse obligation de les retirer en 24 heures sous peine d’une sanction allant jusqu’à 1,25 million d’euros. Témoignage éclatant du cap gouvernemental : la proposition de loi n’a pas prévu de disposition identique en cas de surcensure.
Protection des mineurs : le plan de bataille de Macron contre le porno en ligne
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Menace d’un contrôle parental par défaut
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Mais avant cela, une charte d’engagements
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Dans 6 mois… ou à la rentrée 2020 ?
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Une vérification d’âge à l’entrée des sites pornos
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Des propositions délirantes, des tentatives abandonnées
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Un contrôle de l’âge en ligne, une vraie fausse bonne idée
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Le porno en ligne, dans les compétences du CSA
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Les sites sans vérification d’âge seront bloqués
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Le retrait en 24 heures des contenus porno dans la future loi Avia
Commentaires (93)
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Abonnez-vousLe 21/11/2019 à 10h47
Ca gars a 40 ans mais a autant de connaissance du numérique que Chirac… Dommage que les Guignols n’existent plus, on avait là le mulot 2.0.
Le 21/11/2019 à 12h08
Quand tu vois que les stars de musiques ou autres mettent des vêtements semblable aux actrices porno et qu’ensuite les ados qui adulent ces stars s’habillent pareil dans la rue alors on peut saisir en quoi le porno alimente le harcèlement de rue. Vu que ce que le mec voit dans ses vidéos existe dans la réalité, le transfert est vite fait.
Le 21/11/2019 à 12h42
Vivement France Connect sur PornHub !
Le 21/11/2019 à 12h51
On connaissait l’islamophobie, nous découvrons maintenant la pornophobie. Quant à la politicophobie, elle remportera les prochaines élections.
Le 21/11/2019 à 13h19
Le 21/11/2019 à 13h35
Il me semble que les cookies “techniques” (un cookie disant que tu ne veux pas des cookies entrant dans cette catégorie) est justement autorisé sans besoin d’avoir le consentement de l’internaute, non ?
Le 21/11/2019 à 13h57
« aujourd’hui, la pornographie a franchi la porte des établissements
scolaires comme naguère l’alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d’un
côté déplorer les violences faites aux femmes et de l’autre, fermer les
yeux sur l’influence que peut exercer sur de jeunes esprits, un genre
qui fait de la sexualité un théâtre d’humiliation et de violences faites
à des femmes qui passent pour consentantes ».
Pardon je LOL… J’ai 47 ans et bah la pornographie je l’ai vue aussi quand j’étais au collège, oui pas forcement en 4K 3D, mais avec les magazines qu’on s’échangeaient ou encore… le minitel…
Donc encore des fausses bonnes idées de censure institutionnelles qui vas coûter un pognon de dingue alors qu’on pourrais l’utiliser pour aider à ÉDUQUER nos enfants…
Et de toute façon ça sera comme toutes les lois de censure c’est la course entre la paperasserie administrative et les boite qui font du porn pour faire du “pof pof” contre la censure. Par exemple TBP existe toujours… #popcorn
Le 21/11/2019 à 14h46
Oui, mais le problème c’est que l’affichage du bandeau pour les cookies dépend d’un cookie pour ne plus être affiché et je refuse l’ensemble des cookies par défaut.
Je pense pas qu’il existe d’autre moyen, mais je trouve quand même débile de stocker le choix des cookies ou non justement DANS un cookies.
Le 21/11/2019 à 14h52
Le 21/11/2019 à 15h58
aller hop un gros squid guard en haut de la france :)
Le 21/11/2019 à 16h21
Le technocrate qui a pondu ce principe s’est inspiré des poupées russes. Le RGPD c’est globalement la même idée d’une exhaustivité des choix mais toujours à l’intérieur de la technique.
En gros ça pond des “hors sujet” quand il faut lire “hors technique”. " />
Le 20/11/2019 à 16h19
Avec un système de signature crypto, c’est très simple de faire une vérification d’âge qui respecte la confidentialité des usagers.
La question est plutôt: est-ce que ça aura le moindre effet sur la consultation de porno par les mineurs ? je suis assez circonspect sur la question. Les ados s’échangeaient du porno bien avant d’avoir largement accès à internet.
Ensuite si le problème du porno est l’image de la femme qu’il renvoie, mon intuition est qu’on ferait mieux de rechercher un moyen d’imposer du porno respectueux aux grandes plateformes que les ados vont ‘naturellement’ consulter plutôt que leur en limiter l’accès, ce qui va sans doute les déporter vers des trucs de seconde zone probablement encore moins bien contrôlés que les grandes plateformes actuelles.
Le 20/11/2019 à 16h22
Le 20/11/2019 à 16h23
l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, et du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macro passe à la vitesse supérieure contre la pornographie en ligne. Adrien Taquet, secrétaire d’État à la santé, en détaille les modalités.
Si en plus il faut lire l’introduction en phonétique…
edit : je laisse car j’ai ri. " />
Le 20/11/2019 à 16h25
moitié-moitié
Le 20/11/2019 à 16h27
C’est un politique, le but c’est de brasser assez de vent pour faire illusion. Je pense qu’il sait parfaitement bien que c’est inapplicable et que ça servirait a rien. Mais ça fait président qui s’engage auprès de l’éducation de nos jeunes enfants .. protection … blabla bla .. c’était mieux avant => + 5 points chez la ménagère de plus de 40 ans et chez les conservateurs/extrême droite (La cible politique du moment pour LREM) pour un cout économique quasi nulle .Une mission d’information, une loi, un comité Théodule pour les mecs à recaser, un peu de boulot pour le comité des vieux au CSA ça impacte pas les finances de l’état
Faire un effort d’éducation au respect de la femme, dans le porno ou ailleurs ça nécessite des moyenstrès conséquent (Prof/éducateur) et un temps long (> 10⁄15 ans pour avoir des effets mesurables).
Et pis l’interdiction (L’ordre et le respect ) ça marche beaucoup mieux que l’éducation (Truc de gauchiasse) chez les conservateurs/extrême droite.
Le 20/11/2019 à 16h30
Le mec se prétends libéral (donc pas de droite). A un moment ça va finir pas se voir qu’il est profondément anti-libéral. Après, vu la cote qu’a le libéralisme en France, ça lui en touche probablement une sans bouger l’autre.
Le 20/11/2019 à 16h30
Je constate que l’âge du premier film pornographique (13 ans) n’a pas évolué depuis l’avènement de la VHS. Du coup, quel est l’intérêt d’aller plus loin ? Je veux dire : c’est vraiment le porno qui engendre la culture du viol, comme le suggère le Ministère ? Quelles études le confirment-elles ? C’est si difficile, pour un adolescent, de comprendre que ce qu’il voit dans un film, pornographique ou autre, n’est pas le reflet direct de la réalité, mais qu’il s’agit de fiction, ou tout du moins, d’une réalité sensiblement altérée ?
Ceci dit, il y a un vrai souci de la part des politiques qui nous expliquent que des choix de société sont désormais accessibles de par la technologie, et qu’une restriction des libertés n’en serait pas une, grâce à la sacro-sainte technologie. La vie privée est une liberté fondamentale, et non, la censure n’est pas un progrès.
Le 20/11/2019 à 16h32
Soit tu as un système fiable de vérifiaction de l’age, et donc des internautes identifiés fortement -> plus aucune vie privée (déjà que c’est pas fou)
Soit tu as un système qui respecte la vie privée des utilisateurs -> vérifier l’âge de manière fiable est impossible.
Bref c’est du bullshit de gros reac de droite, complètement inapplicable.
Je pense que comme tu l’as fais remarquer, il faut plutôt encourager les sites porno à produire du contenu respectueux. Pour ce qui est des enfants, ils n’ont rien à faire seuls sur internet, c’est la responsabilité des parents.
Et en passant, les vidéos de décapitation en libre accès sur facebook, je trouve ça plus grave de montrer ça à un gamin qu’une bête à deux dos.
Le 20/11/2019 à 16h38
Brasser du vent est une spécialité à part :
Le président éolienne répond à une extrême droite nauséabonde. Il augmente ainsi le capital énergétique du vide permettant une injection d’attention au moins inverse à l’attente suscitée. " />
Le 20/11/2019 à 20h26
Le 20/11/2019 à 20h33
Techniquement c’est une horreur oui.
D’où peut-être l’apparition coordonnée de la pornographie amateur et du smartphone qui sont le réel problème de ce gouvernement comme en 2008.
Le 20/11/2019 à 21h02
Vous comprenez que Macron est juste en train de vouloir être réélu quitte à implémenter des mesures paternalistes et droitières ?
Un essai de blocage par défaut des sites pornos par contrôle parental me parait acceptable, le FAI fournirait un code pour débloquer.
Je sais que ce n’est pas la solution ultime mais ca limiterait l ‘accès.
Les petits malins trouveront toujours une parade.
Le 20/11/2019 à 21h15
Et entre les échanges par support physique et le porno gratuit en streaming, il y a eu les échanges par P2P. Tout ce que ferait ce genre de système, c’est de déporter le porno gratuit sur un autre support hors de portée de cette usine à gaz. Marchrapa
Le 20/11/2019 à 21h44
J’ai rien compris à cette histoire…ils veulent bloquer des sites en France, et donc généraliser l’utilisation du VPN, c’est ça?
(Macron voudrait-il se reconvertir dans le business du VPN à la fin de sa (courte, apparemment) carrière politique?)
Le 20/11/2019 à 21h55
Ou plus simplement des sites étrangers qui resteront eux toujours accessibles…
Le 20/11/2019 à 22h05
Sarkozy s’est reconverti en conférencier… alors Macron peut bien se convertir en vendeur de VPN ou pro gamer. Il est très très fort pour rester debout dans un univers fictionnel manifestement. " />
Le 21/11/2019 à 00h30
Le 21/11/2019 à 01h19
Selon le chef de l’État, « aujourd’hui, la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l’alcool ou la drogue.
Et que compte tu faire contre la drogue ou l’alcool ? RIEN. CONNARD DE MACRON DE MERDE !
Le 21/11/2019 à 07h45
Ça ne se fera pas. Effet d’annonce et pis splouf
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Le 20/11/2019 à 16h40
+1 On doit responsabiliser les parents… c’est juste du bon sens.
Le 20/11/2019 à 16h44
Il se dit libéral mais reste très frileux sur les questions sociétales et libertaires. Plus le temps passe plus il se droitise ( Ça été le cas avec presque tous nos présidents) sur les questions éco et sociétales.
Aujourd’hui, je pense qu’il se trouve la ou était le RPR pré Sarkozy, dans la droite ligne d’un chirac.
Le 20/11/2019 à 16h51
Il était moins à droite avant ? Ou il semblait moins à droite avant ?
Rien que ces propos sur la légalisation du cannabis avant qu’il soit élu a bien montré son état d’esprit de vieux réac.
Le 20/11/2019 à 16h51
Pour Manu, il faut mettre le droit dans la charte.
Le 20/11/2019 à 16h56
Oui mais il n’avait pas le choix dans la date. " />
Le 20/11/2019 à 17h02
Le 20/11/2019 à 17h05
Le 20/11/2019 à 17h08
On ne parle pas des jeunes ados, mais des enfants. Ils n’ont rien à contourner, vu qu’ils ne devraient pas être seuls sur internet. Sinon je suis d’accord.
Le 20/11/2019 à 17h11
Et ça embêtera tout le monde pour une minorité. Comme pour les cookies, on se tape des dizaines de popups alors qu’il aurait suffi de faire respecter un réglage dans le browser fait une fois pour toutes…
Le 20/11/2019 à 17h14
Les jeunes n’ont pas attendu le numérique pour le porn à l’école." />
Faut juste revoir l’éducation.
Le 20/11/2019 à 17h31
genre une clé public generé a partir d’une clé privée propriétaire de l’etat sur presentation d’une pièce d’identité, dans un bureau de poste, pour les occuper :), je sens qu’il va y avoir du monde du coup " />
et cette clé permet d’accéder aux sites en toute liberté, grace au controle mis en place chez les operateur \o/ avec un proxy filtrant ou un dns menteur, c’est assez simple en fait. valable 1h avant de desactiver la cession.
on ajoute des amendes de 15k€ et tous le monde va respecter le systeme.
ouais mais si un adulte vend sa clé, ou la donne a qqun -> case amende, on en tope 1 ou 2 pour l’exemple et hop tous le monde en file indienne au bureau de poste
Le 20/11/2019 à 17h42
Ce qui est demandé est de valider une prétention assez floue sur l’age (>18 ans).
Ça n’implique ni de dire au site porno qui on est, ni de dire à l’autorité pourquoi on lui demande de valider cette prétention. En 5 minutes j’arrive même à bricoler un protocole qui permet de ne pas dire à l’autorité ce qu’on lui demande de valider, sous réserve d’avoir une CNI à puce (la carte valide la prétention, l’autorité valide la carte).
Il est probablement impossible d’avoir une confidentialité absolue (par exemple de garantir que même en croisant les logs de l’autorité et ceux du site porno, il serait impossible de retrouver qui a fait quoi), mais ce n’est pas pire que ce qu’on peut faire aujourd’hui avec les IP.
Edit: il y aurait d’ailleurs probablement plein d’usages autres que le porno, à commencer par l’authentification forte sur les sites étatiques, ce qui aurait le bon goût de noyer les demandes de validation pour du porno dans les autres…
Le 20/11/2019 à 17h46
Le 20/11/2019 à 17h47
Oui, un boîtier de cryptologie pour un certain de nombre de trucs n’est pas totalement idiot. Mais pas sur ce sujet là.
Le 20/11/2019 à 17h57
Bien sûr.
Ce que je prétends c’est que c’est idiot non pas parce que la crypto ne permet pas d’atteindre l’objectif, mais parce que l’objectif lui-même est idiot. Utiliser des techniques crypto pour cet objectif serait d’autant plus idiot que ça marcherait probablement assez bien.
Heureusement, déployer ce genre de solution coûte de l’argent que l’état n’est pas disposé à dépenser pour améliorer la sécurité des démarches administratives, dont tout ce ramdam finira par une charte disant que les sites pornos qui laissent les mineurs accéder à leur contenu sont vraiment trop méchants.
Le 20/11/2019 à 18h07
« Vous pouvez avoir des protocoles qui permettent, par exemple si vous passez votre carte sur un lecteur, juste de savoir si vous êtes majeur ou pas, sans dire votre identité. C’est extrêmement intéressant sur Internet. »
C’est sûr que c’est tellement compliqué de récupérer la carte d’un parent majeur… " />
Le 21/11/2019 à 16h44
Cool la modération nazie. Je savais pas que les règles de respect concernaient le roi soleil.
Pour info la définition de tocard :
Personne de peu de valeur et sans principes, sans attrait physique ou intellectuel / Personne incapable. Je pensais pas que dénoncer la vérité était un manque de respect.
Le 21/11/2019 à 16h58
En plus vous avez supprimé un fil intéressant…
Le 22/11/2019 à 01h12
On ne doit pas fréquenter les mêmes sites. Ou alors on n’a pas la même définition “de violence, d’excès.”
Le 22/11/2019 à 01h13
J’avoue ne pas savoir ce que les actrices de porno mettent sur elles : elles sont nues, ou presque, lorsque je les découvre sur les sites dédiés.
Le 22/11/2019 à 06h22
Bah mis à part sur les sites fétichistes où les tenues sont adaptées au cliché, généralement une travailleuse du sexe s’habille comme n’importe quelle autre personne.
Et au moment de travailler, elle porte son uniforme d’origine tout comme son/sa/ses partenaires.
La peur du porno est liée à une profonde inculture vis à vis de ce métier et au tabou constant autour du sexe. Et comme on a peur, on préfère fermer les yeux.
Le jour où l’on aura compris qu’un incendie ne s’éteint pas en fermant les yeux, on aura gagné un niveau dans l’évolution.
Perso je préfère voir des nichons et des ztouquettes gigoter que des politiques déblatérer des mensonges, peurs et haines constamment…
Le 22/11/2019 à 07h30
Je n’ai pas vu dans l’article, ou j’ai mal lu, une proposition qui avait été faite il y a quelques années et qui avait été retoqué sous pression de l’industrie du porn.
Elle est pourtant tout ce qu’il y a de plus sain :
obliger tous les sites à caractère pornographique de passer sur des extensions dédiées en .xxx .sex . etc …
De cette manière il n’y a rien de plus simple pour filtrer les sites au niveau du modem.
Ou par exemple un abonnement téléphonique 3G, 4G…
Sauf que cette mesure serait tellement efficace que l’industrie déplorait déjà à cette époque une perte potentielle d1 Milliard de dollars annuels.
Donc la vraie question c’est : les gouvernements veulent-ils vraiment régler ce problème ou font-il juste semblant ?
Le 22/11/2019 à 08h20
Le 22/11/2019 à 08h36
Le 22/11/2019 à 14h23
Le 22/11/2019 à 14h41
En somme, si l’on veut éviter de se faire harceler dans la rue, il faut éviter de s’habiller comme les célébrités, car elles suscitent des fantasmes sur le porno que l’on ne consomme pas ? Ça m’a l’air compliqué, cette histoire.
Le 22/11/2019 à 14h42
un simple exemple, les pratiques buccales. On est loin de la tendresse, ils sont plus dans le film d’action que dans le film romantique…
Le 22/11/2019 à 14h51
Les “pratiques buccales”, comme tu dis, sont devenues courantes. Quant à la tendresse, c’est toi qui vois. Encore une fois, nous n’avons pas la même définition de “violence” ou d’“excès.” Seuls 39 % des Français affirment ne jamais avoir pratiqué de sexe oral, selon ce sondage de 2009 (p. 19).
Le 22/11/2019 à 15h00
Le problème ici, c’est que tu penses de ce que je lis que le porno pourrait, à la différence des politiques, dire une certaine vérité ou ne pas asséner de mensonges. Mais le porno aujourd’hui est un mensonge dans le sens qu’il véhicule des discours faussés sur les ébats sexuels et les femmes et même les hommes.
On peut parler des mecs qui durent indéfiniment et des femmes qui aiment se faire cracher dessus ou claquer la tronche. Le mineur qui tombe sur ce genre de “discours” aura-t-il la hauteur pour comprendre ce qu’il voit ? Je ne pense pas.
Ps : Tu préfères peut être voir des nichons et des zigounettes mais les enfants dans tout ça ?
Le 22/11/2019 à 15h05
On (les femmes) peut vraiment pas décider de par nos moyens d’arrêter de se faire harceler c’est un sophisme mon cher que tu fais là. Étant donné que le comportement harceleur ne dépend pas du harcelé.
La seule façon d’arrêter le harcèlement de rue c’est en apprenant le respect des femmes aux harceleurs. Après on peut pas tout mettre sur leur dos, hein. Des filles qui mettent des jeans/culottes où même on voit un peu des fesses j’en vois assez souvent alors même que je suis casanier. Dans ces cas là, faudrait que les deux parties mettent de l’eau dans leur vin.
Le 22/11/2019 à 15h06
Et le .gouv t’en fais quoi ?
Peut être qu’on pourrait imaginer une charte au niveau des instances décidant des noms de domaines.
Le 22/11/2019 à 15h09
Je me demande si tu fais exprès…
Dans le doute, ce sera ma dernière tentative:
Je ne parle pas de la pratique, je parle de la façon dont ils vendent cela. Quelle que soit la pratique, c’est du marteau piqueur (et encore une fois je ne dis pas que toutes les vidéos sont pareilles, mais c’est la tendance).
Là ou les films érotiques font dans la beauté, sans rien montrer, on dirait que du côté du porno ils font tout pour éviter de jouer des émotions comme… la tendresse.
Le 20/11/2019 à 18h10
Le 20/11/2019 à 18h21
De mon temps, on s’échangeait des disquettes et des magasines dans le collège.
Ils feraient mieux de labelliser le porn de qualité (ni violent, ni dégradant) plutôt que de tout bloquer.
Et pour la vérification d’age à demander au FAI, ça me fait bien rire, celui qui paie la facture est bien majeur et ils le savent déjà.
Le 20/11/2019 à 18h29
Jouer le jeu ne signifie pas perdre de l’argent pour autant si c’est pour faire la même chose qu’avec les maisons-closes en Allemagne et ce avec bénédiction de l’état.
Trois fois rien. " />
Le 20/11/2019 à 18h37
Tu ne manques pas d’air… " />
Le 20/11/2019 à 18h46
Le 20/11/2019 à 19h21
Que la pornographie influe sur la vie sexuelle semble confirmé. Mais c’est une chose que d’altérer les pratiques sexuelles. Une autre que de basculer délinquant ou criminel. Je n’ai pas vu beaucoup de vidéos pour adultes ces dernières décennies qui pourraient inciter au harcèlement de rue, par exemple.
Le 20/11/2019 à 19h38
La clé publique est contenue dans le certificate signing request (CSR) pour pouvoir être signée, donc rien n’empêche l’État de garder les clé publiques signées (et d’ailleurs ils le feront pour pouvoir les révoquer).
Pour pouvoir vérifier la légitimité de la clé, le site doit contacter un service de l’État, donc l’État doit en donner l’accès : entendre, ils peuvent choisir qui y a accès.
Le site aurait donc un identifiant pérenne pour chaque visiteur.
Le 20/11/2019 à 19h43
Bah, la solution est pourtant simple. Il suffit de supprimer internet.
Le 20/11/2019 à 19h58
Je vois qu’il y a deux sujets non discutés dans les commentaires précédents : le filtre parental et la définition d’un site à caractère pornographique.
Pour le premier sujet, une liste de filtre peut être soit blanche, soit noire, c’est-à-dire, soit limiter à un certain nombre de sites/services autorisés, soit exclure des sites/services en en bloquant l’accès.
Avec une liste blanche, on perdrait totalement les libertés, donc ce ne sera pas encore mis en œuvre. Avec une liste noire, il faut s’attendre à une liste non complète (voir à propos de la définition plus loin).
Ensuite, il y a deux modes de fonctionnement : soit on envoie à un serveur tout site/service accédé et on récupère une autorisation, soit on récupère la liste complète des sites bloqués en local. Pour le premier mode, la technique la plus simple semble de bloquer des sites web via du DNS menteur, sauf que cette technique est vouée à ne plus fonctionner (coucou le cloud, eSNI et DoH/DoT) et est en plus limitée : un autre service que le web et pourquoi pas sans DNS, ne serait pas blocable (via du P2P par exemple). Pour le second mode, cette liste serait forcément consultable par n’importe qui, au pire ayant des connaissances techniques s’il s’agit de forcer l’utilisation d’un logiciel intrusif et propriétaire (coucou la compatibilité).
Pour le second sujet, j’aimerais bien savoir quels sont les sites/services impactés par la mesure. Je ne m’inquiète pas du tout de l’avenir des sites/services ayant comme vocation première de diffuser du contenu pornographique, mais plutôt des autres, qu’on peut appeler pour résumer, réseaux sociaux. Des utilisateurs publient du contenu pornographique et ils en ont bien le droit (pour l’instant ?), modulo le droit d’auteur. Pour les gros, on part sur de la reconnaissance automatique des contenus, dont on connait ses aspects négatifs. Pour les petits (exemple : une instance Mastodon), on part sur de la modération impossible à mettre en œuvre. Cela aura forcément un impact sur l’ensemble des services, à chaque loi forçant un peu plus la censure de l’Internet.
Le 21/11/2019 à 07h51
Même si c’est hors sujet, c’est le truc le plus débile les cookies.
Si tu choisis de refuser les cookies, ça dépose un cookie disant que tu refuses les cookies. Donc si tu bloques les cookies, il ne peut pas déposer le cookie pour dire que tu ne veux pas les cookies, donc tu te tapes le bandeau jusqu’à que tu le bloque (uBlock ou BehindTheOverlay).
Après pour le sujet, il est bien mignon, mais le porno c’est impossible à bloquer. En attaquant les sites, tu vas vite te trouver avec des jeunes qui vont découvrir le P2P (et je pense pas qu’il y ai de film porno dans la liste d’hadopi, mais je peux me tromper), sans parler du nombre de site de pr0n qui se créer chaque jour,.
Mais bon, c’est plus simple en tant que parent de se décharger que de faire son boulot.
Le 21/11/2019 à 08h45
Complètement + 1
Et oui j’ai fait un hors sujet mais au final j’y vois quand même une certaine analogie.
Le 21/11/2019 à 09h18
Le 21/11/2019 à 09h41
Il y a toujours des solutions, et si la loi rend les solutions actuelles inutilisables, on retournera aux précédentes (mais modernisées, comme une clef usb), ou aux suivantes en initiant les adolescents à Tor…
Le 21/11/2019 à 09h42
www.siteétranger.gratuit.com
Le 21/11/2019 à 09h49
+1000.
Mais j’ai adoré les photos " />
Le 21/11/2019 à 09h51
Protéger les mineurs contre la pauvreté et la précarité? Non
Protéger les mineurs enfants de migrants contre les enfermements illégaux en centre fermé? Non
Protéger les mineurs contre la violence policière? Non
Protéger les mineurs contre le profilage racial et social? Non
Protéger les mineurs contre les intrusions abusives dans la vie privée? Non
Protéger les mineurs contre la pornographie? Mais oui bien sûr monsieur le maréchal.
Macron, c’est comme si la France avait embauché un vieux conservateur anglais comme président… A ce rythme, au terme de son second mandat, vous allez vous chopper un référendum sur le frexit.
Le 21/11/2019 à 09h54
Le 21/11/2019 à 10h07
J’aime relire l’actu de 2008… la dernière phrase vous surprendra!
Le 21/11/2019 à 10h09
Moi je fais simple:
le gouvernement Vals était de droite, Macron a toujours été de droite, il reste constant.
Ceux qui l’ont cru d’une autre idéologie se sont mis des œillères.
Le 21/11/2019 à 10h13
Le problème n’est pas tant la présence du porno, que la tendance que le porno a de surfer sur des “modes”, comme toute industrie en fait, et ces tendances sont à une forme de violence, d’excès.
Il n’y a pas qu’UN porno, mais les versions “sages” sont un arbre dans une forêt.
Le 21/11/2019 à 10h15
Moi je me suis converti le 20 (hier) au VPN payant… avant cette actu hein!
Le 21/11/2019 à 10h27
Perso j’ai rien contre, je suis même très pour que les parents sachent qu’il y a un contrôle parental possible…
Et ça fera des économies de bande passante.
Et des sous à canal qui pourra faire plusieurs chaînes dédiées.
Mais je ne vois pas en quoi ça va changer la culture.
Prochaine étape: interdire tout film ou série où des crimes sont impunis, les protagonistes pas parfaitement dans la case bon ou méchant…
Le 21/11/2019 à 10h36
J’ajoute qu’il faudrait un application “consentement mutuel” qui permet aux personnes qui passent à l’acte ensemble de déclarer leur consentement mutuel. L’application tourne bien sûr jusqu’à ce que les deux déclarent l’acte terminé. pendant ce temps, l’application réagit à la voix, il suffit de dire non pour annuler le consentement mutuel et un appel au SWAT est déclenché au bout de 3 nons.
à la fin, les personnes peuvent aussi donner une note à leur partenaire.
Deuxième appli: ttu prends en photo un gars, et automatiquement tu as les avis de ses dernières compagnes.
Le romantisme 2.0, juridique proof.
Triste monde tragique
Le 21/11/2019 à 10h46
Oui,
Moi alors je trouve logique de bloquer les publilicités commerciales de tous bords, les sites marchands, tous les sites culturels avec de la nudité, site ou l’on trouve de la violence,…
Pas d’internet pour les gosses…
Le 22/11/2019 à 15h17
Le 22/11/2019 à 16h19
Bah c’est ça que je veux dire : le choix de refuser les cookies sur un site devrait t’empêcher d’avoir tous les cookies, SAUF ceux qui sont réellement nécessaires au fonctionnement du site (cookies de session, cookies de consentement…)
Les cookies sont une fonctionnalité basique du web au même titre que le CSS ou JS, si on les refuse entièrement, c’est un peu logique que certains sites ne marchent plus trop.
Le 22/11/2019 à 17h44
Le porno c’est de la mise en scène, un script, des choix de direction, de la lumière, des positions, des accessoires, des prises de vues, de la simulation, et de l’exagération de l’acte sexuel. Le tout saupoudré d’une forte dose de fantasme à but masturbatoire.
C’est de la fiction, et la fiction on apprend à l’appréhender comme quoi il ne s’agit pas de la réalité (ça s’appelle Galaxy Quest sinon). Pourquoi le porno serait différent ?
A part les bruyants marginaux des faits divers, au même titre que ceux qui iront tuer plein de gens après avoir joué à Call of Trucmuche, n’importe quel humain éduqué sait faire la différence entre le faux et le vrai.
Arrêtez d’avoir peur, discutez en toute ouverture et sans tabou. Il n’y a pas de honte à cela.
Le 22/11/2019 à 19h07
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant…
Sinon un(e) prof qui baise avec son élève mineur, c’est 2ans de prison, on attend toujours le procès de Brigitte… " />
Le 23/11/2019 à 08h36
Non, les cookies devraient être par défaut désactivés et avec une bouton d’activation qui ne gêne pas la navigation.
En fait mon problème c’est surtout l’immense bandeau dégueulasse qui ruine la navigation. Avant c’était les pubs qui prenaient 1⁄3 du champ de vision du site, maintenant il y a ce bandeau.
Et je ne suis pas d’accord, les sites fonctionnent très bien sans cookie si tu les utilisent en “lecture” (sans te connecter) avec juste CSS et JS (et encore, certains sites fonctionnent très bien même sans JS).
Le 23/11/2019 à 23h03
Je crains ne pas avoir été compris.
Je me permettais de tourner les arguments de Switch en dérision. Celui-ci semble penser que le porno pousse les femmes à s’habiller comme des actrices de porno, ce qui engendrerait le harcèlement de rue. Et que par conséquent, il suffirait d’interdire le porno pour résoudre le problème du harcèlement de rue.
(Il se peut que mon résolu soit teinté de mauvaise foi, je t’invite à lire les interventions de l’intéressé pour une vision plus juste.)
Le 23/11/2019 à 23h05
Ce n’est pas de sa faute : elle avait regardé trop de porno sur Internet, à l’époque des faits.