[Interview] Laetitia Avia : l’obligation de retrait en 24 heures, « c’est le cœur du texte »
Ou l'enclume, ou le marteau
Le 20 janvier 2020 à 07h00
8 min
Droit
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La députée Laetitia Avia revient dans nos colonnes sur sa proposition de loi contre la cyberhaine, désormais en dernière ligne droite. Le texte a été adopté en nouvelle lecture par la commission des lois, il sera en séance mardi à l’Assemblée nationale, avant un dernier round au Sénat.
La commission des lois a adopté cette semaine votre proposition de loi, avec modifications. Doit-on s’attendre à ce que d’autres lignes bougent pour la séance ?
Je ne parlerais pas de lignes qui bougent, mais de continuer toujours le travail parlementaire pour affiner un certain nombre de dispositifs, s’assurer de leur solidité et leur efficacité.
L’article 1er a été particulièrement travaillé au regard de différents éléments : des auditions organisées après le vote à l’Assemblée en première lecture, des déplacements auprès des services de conformité des plateformes, des observations de la Commission européenne et des interrogations soulevées au Sénat.
Sur le reste, j’ai essayé de rester au maximum sur la rédaction des sénateurs et aujourd’hui encore, je suis en train d’expertiser encore un certain nombre d’éléments apportés par la chambre haute pour savoir si on peut les maintenir en l’état ou les affiner.
Lesquels, concrètement ?
Il y a l’amendement sur la viralité, ceux sur l’approche « follow the money » pour tracer le financement des sites haineux. Ce sont des amendements dont je rejoins pleinement les intentions et l’objectif. On doit voir aussi la réaction pour être sûr qu’elle soit « nickel ».
Pour le retrait en 24 heures, les sénateurs voulaient une obligation de moyen, vous préférez toujours une obligation de résultat, pourquoi ?
Pour plusieurs raisons. C’était le cœur du texte à l’origine. C’est une proposition de loi. Si elle est vidée de sa substance, elle n’a plus de raison d’être. Le Conseil d’État le dit très bien dans son avis : donner juste des recommandations aux plateformes nous fait rester dans la situation actuelle.
La loi sur la confiance dans l’économie numérique nous dit aujourd’hui que les plateformes doivent retirer les contenus, mais est-ce qu’elles le font ? Non, car le régime de responsabilité est inopérant. Si on n’a pas un régime de responsabilité fort et contraignant, le travail n’est pas fait.
C’est ça l’objectif : pallier un droit aujourd’hui ineffectif par un droit contraignant. Je regrette que les sénateurs aient balayé d’un revers de main toute l’architecture construite par le Conseil d’État. Moi, j’ai soumis le texte à son approbation et celui-ci a bien distingué un volet judiciaire d’un volet administratif, d’une manière qui me semble très solide.
Dans la version des sénateurs, le volet judiciaire est supprimé, on est uniquement dans l’administratif. Je trouve cela très particulier de la part des sénateurs ! Et ce volet administratif ne donne pas d’obligation de résultat et finalement laisse la main aux plateformes, c’est à elle de décider les objectifs à atteindre, les moyens à atteindre.
Pour moi, c’est un aveu de renoncement.
Vous dites que les plateformes ne retirent pas, mais des tests effectués à la Commission européenne montraient des taux de retrait en moins de 24 heures dépassant les 80 %
Je ne sais pas exactement de quels tests exactement vous parlez, mais ce qu’il faut savoir que les premiers effectués par la Commission l’ont été par certaines entités sur des périodes de testing indiquées. Ce n’est pas comme un test effectué par un citoyen lambda. Il y a en a eu d’autres depuis.
Après, ce que je prends comme éléments d’informations quant à l’effectivité du système est que lorsque des tests plus récents ont été faits, on a eu aussi de plus bons chiffres. Ce qui veut dire que les plateformes sont en mesure de retirer les contenus dans les délais demandés !
Je lisais encore jeudi matin le rapport de transparence d’une petite plateforme qu’on a tendance à oublier, JeuxVideos.com, qui explique que 99 % des contenus haineux sont retirés en 24 heures. Voilà pourquoi j’ai fait obstacle aussi à tous les amendements visant à réduire ce délai à 6 ou 12 heures en expliquant mes doutes sur la capacité des plateformes à le respecter.
Sur le périmètre des infractions que les plateformes devront retirer, est ce que la liste va bouger dans un sens ou un autre ?
Le texte d’origine visait les infractions de la loi de 1881, avec les injures discriminatoires principalement. Le Conseil d’État dans son analyse a préconisé de se rattacher à l’article 6-I-7 de la loi sur la confiance pour l’économie numérique, et donc d’ajouter toutes les infractions potentiellement constitutives d’une atteinte à la dignité humaine.
Ce raisonnement, qui permet de déroger aussi à certaines dispositions du droit européen, est validé par la Commission européenne dans ses observations. La dérogation de la France, nous dit-elle, s’admet au titre de l’atteinte à la dignité humaine sous réserve de s’assurer que l’ensemble du dispositif soit bien ciblé et proportionné.
Sur le champ, je vais voir comment les débats vont se passer en séance parce qu’on a aussi certaines infractions difficilement constatées de façon manifeste. Devra-t-on nettoyer pour donner plus de cohérence, rester dans le champ de ce qui est déjà bien encadré ?
Les contenus violents ou pornographiques, accessibles aux mineurs... en quoi concernent-ils l’atteinte à la dignité humaine ?
Cet article 227 - 24 du Code pénal, à titre personnel, je trouve qu’il est assez mal rédigé. Heureusement, la jurisprudence est venue l’alimenter et permettre de mieux l’interpréter.
Un arrêt assez clair nous explique que des contenus violents qui seraient dans le cadre d’une exposition ouverte au public ne sont pas dans le périmètre de cet article, même si les mineurs ont accès à cette exposition. Ce n’est pas parce qu’il y a eu accès que l’émetteur serait en infraction.
Le 227 - 24 traite des contenus qui visent les mineurs. Par exemple, une école ou un réseau social dirigé vers ce public. Ce n’est pas tout contenu sur lequel un mineur peut tomber par hasard.
Et donc, comment va faire la plateforme pour traiter ces contenus ?
C’est exactement ce que je vous disais tout à l’heure. Le seul fait d’avoir un contenu doit nous permettre d’indiquer qu’il est manifestement illicite. Dès lors qu’il faut un faisceau d’indices pour déterminer si on dans l’illicéité ou pas, on n’est pas dans le champ du texte.
C’est aussi pour cela que j’ai précisé l’élément intentionnel dans la rédaction du texte tel qu’adopté par la commission des lois. Dès lors qu’une plateforme doit mener un certain nombre de diligences parce que le contenu en lui-même n’est pas manifestement illicite ou qu’elle estime qu’il ne l’est pas, et du coup qu’elle ira justifier des investigations, poser des questions légitimes… dans ce cas-là, on ne sera pas dans le champ du texte. Elle n’aura pas à se dire qu’elle est sous le couperet d’une sanction pénale parce que l’élément intentionnel ne sera pas réuni.
Enfin, que fait-on de l’obligation de retrait prolongé (stay down) ?
C’est un amendement qui n’était pas dans le texte initial auquel j’ai eu un avis favorable à l’Assemblée. J’ai reçu de nombreuses réactions dès le lendemain du vote parce qu’il posait des problèmes en terme pratique et de conventionnalité, éléments dont j’étais extrêmement consciente et que j’avais transmis aux sénateurs. Les observations de la Commission européenne ont été également dans ce sens.
On est face à une vraie difficulté. Quand on voit l’affaire de Noisiel (voir ici, ndlr), on se dit qu’on ne peut pas ne pas aborder ce sujet, ces vidéos qui se démultiplient en des milliers d’exemplaires et qu’on retrouve sur toutes les plateformes. Quand une affaire comme ça se produit, on traque ces vidéos pendant des semaines et des semaines. Il faut trouver quelque chose. Je ne dis pas qu’il existe une solution aujourd’hui.
Moi j’essaye aussi d’être dans l’encouragement des plateformes à trouver des moyens d’agir, en démultipliant d’efforts en la matière. Est-ce que ce sera dans la loi, je ne sais pas. Est-ce que ce sera dans les éléments que je suivrai de près dans l’application dans la lutte contre les contenus haineux ? Oui.
[Interview] Laetitia Avia : l’obligation de retrait en 24 heures, « c’est le cœur du texte »
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La commission des lois a adopté cette semaine votre proposition de loi, avec modifications. Doit-on s’attendre à ce que d’autres lignes bougent pour la séance ?
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Lesquels, concrètement ?
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Pour le retrait en 24 heures, les sénateurs voulaient une obligation de moyen, vous préférez toujours une obligation de résultat, pourquoi ?
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Vous dites que les plateformes ne retirent pas, mais des tests effectués à la Commission européenne montraient des taux de retrait en moins de 24 heures dépassant les 80 %
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Sur le périmètre des infractions que les plateformes devront retirer, est ce que la liste va bouger dans un sens ou un autre ?
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Les contenus violents ou pornographiques, accessibles aux mineurs... en quoi concernent-ils l’atteinte à la dignité humaine ?
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Et donc, comment va faire la plateforme pour traiter ces contenus ?
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Enfin, que fait-on de l’obligation de retrait prolongé (stay down) ?
Commentaires (57)
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Abonnez-vousLe 20/01/2020 à 08h40
Parce que d’après toi est donc normal de censuré un sujet où un mec demande des avis sur des écrans pour PC ou que d’autres en sont à comparer la nourriture français, italienne, chinoise et japonaise ? " />
J’aurais pas aimer être ton voisin ya 80ans. " />
Le 20/01/2020 à 08h49
« C’est aussi pour cela que j’ai précisé l’élément intentionnel dans la rédaction du texte tel qu’adopté par la commission des lois. Dès lors qu’une plateforme doit mener un certain nombre de diligences parce que le contenu en lui-même n’est pas manifestement illicite ou qu’elle estime qu’il ne l’est pas, et du coup qu’elle ira justifier des investigations, poser des questions légitimes… dans ce cas-là, on ne sera pas dans le champ du texte. Elle n’aura pas à se dire qu’elle est sous le couperet d’une sanction pénale parce que l’élément intentionnel ne sera pas réuni. »
En tant que modératrice d’un site collaboratif et associatif à fort trafic, j’avoue que je suis perplexe. Comment évaluer si c’est ou pas manifestement illicite (hormis les trucs vraiment évidents). En outre, on n’a pas les compétences juridiques pour déterminer si ce qui n’est pas très manifestement illicite est illicite ou pas, ni même le temps de mener des enquêtes pour déterminer si oui ou non le contenu pas franchement illicite, mais un peu quand même a été émis de façon intentionnelle. On n’est pas dans la tête des gens.
C’est vraiment n’importe quoi.
Le 20/01/2020 à 09h04
Le 20/01/2020 à 09h05
Voilà le problème dans son entièreté. Sans parler des risques de problèmes avec les fidèles du site.
Le 20/01/2020 à 09h16
tu parles de ça ?
Le 23 Juin 2019, Laetitia Avia était accusée d’avoir mordu l’épaule d’un chauffeur de taxi après
que ce dernier ait refusé qu’elle paye avec une carte bleue
Carnivore ?
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/accusee-d-avoir-mordu-un-chauffeur-de-ta…
Le 20/01/2020 à 09h18
Le 20/01/2020 à 09h53
Je trouve qu’on a un souci en France. Car on a des élus qui fond
des lois alors qu’il ne connaisse rien sur le numérique. Comme si le
monde était blanc ou noir. Le numérique est beaucoup plus complexe que
cela. Je trouve ce qu’elle fait dangereux…
Le 20/01/2020 à 10h31
Si tu crois qu’ils y connaissent quoi que ce soit en économie, éducation, sciences, etc. " />
Le 20/01/2020 à 10h38
Pour plusieurs raisons. C’était le cœur du texte à l’origine. C’est une
proposition de loi. Si elle est vidée de sa substance, elle n’a plus de
raison d’être.
Puisque je vous dis qu’on veut censurer internet !
Bon sang arrêtez de vouloir supprimer le volet censure d’une loi dont c’est l’unique but " />
Le 20/01/2020 à 11h19
+10
Pour le retrait en 24 heures, les sénateurs voulaient une obligation de moyen, vous préférez toujours une obligation de résultat, pourquoi ?
Pour plusieurs raisons. C’était le cœur du texte à l’origine.
Le 20/01/2020 à 11h26
Le 20/01/2020 à 11h27
Le 20/01/2020 à 12h16
Le 20/01/2020 à 12h17
+1
Comment voulez-vous qu’elle réponde si vous ne lui pas exactement lesquelles.
Référence nécessaire comme dirait wikipédia!!
Cela montre qu’elle veut une disparition des messages haineux avec une obligation de résultats sans aucun état d’âme sur le fait que l’on supprime le messager (via les plateformes) sans condamner l’émetteur/internaute tenant de tels propos.
Dommage que la question sur censure ne lui ai pas été posé.
Le 20/01/2020 à 12h22
Excellente interview. Merci à NextInpact.
Le 20/01/2020 à 12h24
Le 20/01/2020 à 12h28
Le 20/01/2020 à 12h47
Ce qui est évident pour quelqu’un ne l’est pas forcément pour quelqu’un d’autre. C’est une question de jugement personnel : le modérateur pourra faire une interprétation biaisée et non objective de la loi en fonction de ses propres convictions, pour peu que le commentaire concerné soit “borderline”.
Le 20/01/2020 à 12h59
Le 20/01/2020 à 13h05
Bhaa quoi? On retourne juste sous un système féodale où le seigneur google ou facebock applique la loi sur ses terres comme il l’entend. Ca a jamais cossé de probléme ce genre de système.
Le 20/01/2020 à 15h11
Ce qui ne change pas le fond du problème. Nous avons tous des curseurs plus ou moins différents sur chaque sujet : mis à part un truc qui serait tellement inacceptable sociétalement que t’es sûr que tout le monde le considérerait comme manifestement haineux (genre “allez tous crever bande de merdes de [insérer ici le mot-clé culturel/racial/social souhaité]”)…
Ce qui sera borderline pour certains pourrait être complètement lambda pour un autre, et inacceptable pour un troisième… D’autant plus sur des sujets qui touchent directement ou non les convictions profondes comme le rapport à la vie (le veganisme, la procréation indépendante, le contrôle génomique) ou la spiritualité (quelles limites pour la contradiction / parodie du religieux pour prendre l’exemple typique)…
C’est bien pour ça qu’il faut un contrôle du juge (même si ça charge la barque de gens qui sont déjà sous l’eau) ou alors renoncer à un système qui aboutit finalement à un côté aléatoire de la modération…
Après ce que je ne comprends pas c’est le point de l’interview où en gros elle dit qu’elle était pour un contrôle judiciaire et les sénateurs l’ont viré pour garder que l’administratif. Je vois des INpactiens qui soutiennent qu’elle n’a jamais été pour un contrôle judiciaire.
Quelqu’un aurait il la main sur la version d’origine du texte ?
Le 20/01/2020 à 15h37
Le 20/01/2020 à 15h58
Le 20/01/2020 à 16h50
Le 20/01/2020 à 16h54
C’est pas si simple car c’est rarement caricatural et c’est bien le problème ainsi que de déterminer si c’est intentionnel ou une maladresse rédactionnelle.
Le 20/01/2020 à 16h55
Le 20/01/2020 à 17h46
Et Carbier vint démontrer dans les grandes largeurs toutes les dérives susceptibles d’arriver avec cette loi.
Le 20/01/2020 à 18h39
J’aurais bien aimé que vous lui demandiez :
Le 20/01/2020 à 18h42
Le 20/01/2020 à 18h43
Le 20/01/2020 à 19h16
Le 20/01/2020 à 19h50
Le 20/01/2020 à 07h42
Le seul fait d’avoir un contenu doit nous permettre d’indiquer qu’il est manifestement illicite. Dès lors qu’il faut un faisceau d’indices pour déterminer si on dans l’illicéité ou pas, on n’est pas dans le champ du texte.
Easy les gars, s’il y a le moindre doute vous (les plateformes) êtes tranquille, ou pas, on ne sais pas en fait vu que tout le monde a l’air d’avoir droit à la boule de cristal ou jet de dés pour déterminer si un propos est haineux ou pas…
Donc si c’est “super obvious”, ca doit être retiré dans les 24h (ce qui semble déjà être plutôt le cas actuellement). Si c’est moins obvious, attendez vous à en prendre plein la gueule " />
Le 20/01/2020 à 07h52
La députée Laetitia Avia revient dans nos colonnes (…)
La pagination en colonne c’est dans la presse papier. Vous, vous êtes pleine page ou sur une colonne (notre colonne ?)
Le 20/01/2020 à 07h52
Je suis d’accord, cette phrase seule montre l’absurdité de cette loi…
Le 20/01/2020 à 07h53
Le 20/01/2020 à 07h54
Vouloir traiter l’effet Sreisand avec une loi à portée nationale, c’est assez osé tout de même.
Le 20/01/2020 à 08h09
On vit donc dans un pays où la justice (armée de juges dont c’est le métier) met plusieurs années pour statuer si un acte est légal, mais un site web (dont le métier initial est d’héberger du contenu) doit décider en moins de 24h si chaque morceau de phrase est acceptable ou non …
Le 20/01/2020 à 08h17
[quote=Avia]ceux sur l’approche « follow the money »[/quote] l’approche suivre l’argent/les financements c’était pas suffisamment Disruptif, pas suffisamment start-up nation
[quote=Avia]Je ne sais pas exactement de quels tests exactement vous parlez [/quote] C’est problématique de pas savoir madame Avia! Vous faite une loi sans savoir ou vous mettez les pieds
Pfiou même pas sorti cette loi qu’on est déjà dans le gratiné. Je vois toujours pas ce que ça va réellement changé dans le comportement des plateformes qu’il faille absolument en faire une lois…
Le 20/01/2020 à 08h18
Vu les changements et le pavé indigeste que cette connerie est, j’ai pas cherché plus que ça, mais quid des plus petits acteurs du fediverse (type Mastodon, PeerTube etc) ?
Car j’ai eu le cas sur mon instance PeerTube d’un activiste Allemand ayant ce type de contenu (haineux), sauf que mon Allemand est ultra rouillé (vu que j’ai plus pratiqué après les cours " /> ) donc quelqu’un à fait un report et j’ai donc modéré, mais c’était en plus de 24h.
Le 20/01/2020 à 08h23
En tant que garante de la censure, il n’y a pas à dire, elle est dans la place " />
Le 20/01/2020 à 08h26
Techniquement, il y en a deux : la principale et “En continu”. Et en l’occurrence, je la vois dans les deux ce matin.
" />
Le 20/01/2020 à 08h31
Ca va finir comme JVC où même des sujets sur la bouffe, un écran PC ou pokémon finissent censurés, parce qu’on sait jamais défois que ça puisse déborder. " />
Et comme la bas ça va être à base de mot clé. Schiappa dit une connerie et du coup fait l’actualité des réseaux sociaux ? Pour éviter de perdre trop de temps tout message qui contient schiappa disparaîtra dans la minute qui suit. " />
N’empêche cocasse qu’Avia, la croqueuse de chauffeur de taxi parce qu’elle n’a pas voulu payer sa course, en soit à donner des leçons sur la haine. Au moins elle maitrise très bien son sujet mais elle a aucune légitimité à faire la morale aux gens.
Le 20/01/2020 à 08h32
Je ne sais pas exactement de quels tests exactement vous parlez, mais ce qu’il faut savoir que les premiers effectués par la Commission l’ont été par certaines entités sur des périodes de testing indiquées. Ce n’est pas comme un test effectué par un citoyen lambda. Il y a en a eu d’autres depuis.
…
Je lisais encore jeudi matin le rapport de transparence d’une petite plateforme qu’on a tendance à oublier, JeuxVideos.com, qui explique que 99 % des contenus haineux sont retirés en 24 heures. Voilà pourquoi j’ai fait obstacle aussi à tous les amendements visant à réduire ce délai à 6 ou 12 heures en expliquant mes doutes sur la capacité des plateformes à le respecter.
Quels tests, Nextinpact ? Car là, elle vous accuse carrément de sortir un test du chapeau…
Sinon, JeuxVideos.com, c’est pas vraiment une petite plateforme non plus…
Le 20/01/2020 à 08h33
Le 20/01/2020 à 08h35
Le 20/01/2020 à 08h36
Dommage que vous ayez pas posé la question genre “Vous pensez pas qu’avec votre loi, les plateformes vont sur-censuré, plutôt que de prendre le moindre risque ?”
Le 20/01/2020 à 08h39
Le 21/01/2020 à 02h27
Autant de caractères pour ne pas dire grand chose. " />
J’m’adresse au faciste à la morale nauséabonde qui considère que c’est normal de censuré une discussion, qui sur un forum de JV, parle du matériel qu’on utilise pour jouer aux JVs mais qui n’explique pas en quoi c’est normal ce genre de chose… " />
Le 21/01/2020 à 05h16
Merci les censeurs et les liberticides . Nous allons encore voter pour Macron et pour faire barrage comme d’habitude. Nous en sommes déjà habitué )
Le 21/01/2020 à 05h20
Merci Maréchal Macron ! Nous le LR allons encore voter pour, vous pour faire BARRAGE comme d’habitude )
Le 21/01/2020 à 06h41
Et moi, je ne m’adressais pas à toi. Ta question rhétorique était seulement l’occasion de dire quelque chose. En l’occurrence, tu m’as très bien compris.
Le 21/01/2020 à 06h52
Merci, à l’avenir, de ne pas souiller la distinction militaire qu’est le Maréchalat de France. Tu peux voter pour qui tu veux, être objecteur de conscience, anarchiste… et le dire. Mais ta propagande à 2 francs six sous, tu peux passablement l’améliorer.
Le 21/01/2020 à 09h09
Le 21/01/2020 à 19h56
Et en même temps : YouTube
Le 21/01/2020 à 19h58
C’est le cas si celui / celle qui le dit est blanc.
Le 25/01/2020 à 17h39
Contrairement à toi semble-t-il tristement, je ne prétends pas détenir la vérité absolue, surtout sur de l’interprétation de propos. Certaines phrases par exemple peuvent très bien passer dans un certain contexte (ex sketche d’humoriste) et être considérées comme inacceptables si reprises telles quelles ailleurs.
Il faut bien garder à l’esprit que le plus souvent les gens écrivent des phrases bien plus lourdes que leur pensée soit pour cause de charge émotionnelle non maîtrisée (immaturité spirituelle) soit parce qu’ils ne disposent pas de la maîtrise suffisante pour exprimer la nuance qu’ils souhaiteraient vraiment (langue étrangère ou simple insuffisance ^^).
Tu ne peux pas te permettre de prendre un post au pied de la lettre en tant que modérateur (surtout que sinon si le sujet t’es précieux tu risques de biaiser la modération ou pire d’envenimer toi-même les échanges XD). Enfin, à nouveau, dans la plupart des cas.