« La 5G fait peur et suscite contre elle une mobilisation inédite »
Des anti-Linky se transforment en anti-Linky-5G
Notre dossier sur le rapport de l’ANSES sur la 5G :
Le 05 mai 2021 à 06h42
14 min
Société numérique
Société
Alors que certains promettent monts et merveilles avec la 5G et veulent la déployer au plus vite, d’autres freinent des quatre fers au nom du principe de précaution. Les réseaux sociaux et YouTube font office de « chambre d’écho » à cette controverse, déjà vue sur les antennes-relais et les compteurs communicants.
Dans son rapport très attendu sur la 5G, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) est évidemment revenue longuement sur l’exposition aux ondes et les risques sanitaires éventuels. Mais elle a également consacré une partie non négligeable – une quarantaine de pages tout de même – à la « controverse publique associée » au déploiement de cette 5G.
Alors que l’on ne l’attendait pas spécialement sur ce sujet, elle ouvre son rapport par cette problématique, après l’introduction et les présentations d’usages. L'Agence précise que cette partie de son rapport est « purement descriptive », mais elle n’en reste pas moins intéressante à analyser. Cela a néanmoins fait réagir certains opposants, comme Marc Arazi pour qui cette controverse n’a pas sa place dans ce document.
Pour l'ANSES, la principale raison à la levée de boucliers serait que « la 5G n’est pas une technologie mobile comme les autres. C’est un assemblage d’évolutions techniques et d’évolutions d’usages qui prêtent à controverse ».
- 5G et risques sanitaires : notre analyse du long rapport mi-figue mi-raisin de l’ANSES
- 5G : l’ANSES revient sur l’exposition aux ondes et les interactions avec le vivant
- « La 5G fait peur et suscite contre elle une mobilisation inédite »
Téléphonie mobile : des standards en constante évolution
Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques rappels salutaires (et techniques) pour bien comprendre le fonctionnement de cette nouvelle génération de réseau de téléphonie mobile, connue sous le nom de New Radio.
Indépendamment des fréquences, il existe la 5G Non Standalone (NSA) s’appuyant sur un cœur de réseau 4G – ce que l’on a actuellement chez tous les opérateurs en France – et la 5G Standalone (SA) qui arrivera d'ici quelques années. Il s'agit d'une suite logique dans le développement des standards de téléphonie mobile établis au niveau international par la 3GPP, chaque nouvelle version (release) étant développée sur plusieurs années, à un rythme d'une nouvelle tous les 1 à 2 ans. On parle ainsi de 5G à partir de la release 15, qui est actuellement déployée.
La release 16 a récemment été finalisée. Les travaux sont en cours pour la release 17, qui doit arriver au terme de sa conception d'ici 2022. La release 18 suivra. On ne devrait pas parler de 6G avant la release 21 attendue à l'horizon 2030, chaque grand saut se faisant tous les dix ans environ.
Fréquence et génération ne sont pas toujours liées
L'une des nouveautés de la 5G est qu'elle permet d'émettre sur la bande des 3,5 GHz. C'est ce qui a donné lieu aux enchères à la fin de l'année dernière afin de répartir les blocs entre opérateurs. D'ici quelques années, elle fera de même dans les 26 GHz, afin de proposer des débits bien plus élevés, mais sur des distances plus courtes.
Comme pour les générations de téléphonie mobile précédente, ces derniers pratiquent également le refarming, c’est-à-dire de la réutilisation des bandes de fréquences et d'antennes existantes. Free Mobile le fait sur les 700 MHz, les autres opérateurs sur le 2 100 MHz. Toujours dans l’idée de partager le spectre, citons également le DSS (Dynamic Spectrum Sharing) qui permet d’émettre 4G et 5G sur une même bande de fréquence.
Comme nous l’expliquions dans la précédente partie de notre dossier, la 5G utilise le TDD pour diffuser les signaux. Ainsi, upload et download se partagent du temps sur les mêmes fréquences. Auparavant il s'agissait de FDD : upload et download étaient sur des fréquences différentes.
Le rapport rappelle que, dès 2013, « le déploiement de la 5G a été fortement encouragé par les institutions européennes, notamment via la création et le financement […] d’un partenariat public-privé dédié à la recherche sur la thématique (5G Public Private Partnership) », avec 700 millions d’euros à la clé. Malgré cela, la France n'était pas en avance dans la course à la 5G, comme le montre cette carte faisant le point en août 2020 :
Ainsi, « à l’exception de deux sites exclusivement 5G, à la date du 1er mars 2021, tous les 21 714 sites 5G autorisés par l’ANFR […] sont des sites utilisant déjà les technologies 2G, 3G et 4G ».
Controverse « sociotechnique », critique étatique, désaccord public
L’ANSES entre ensuite dans le vif du sujet : depuis les premières annonces – en France et à l’étranger –, « la 5G est au cœur d’une controverse sociotechnique, au sens d’un désaccord public qui prend place dans plusieurs arènes, en particulier médiatiques, et qui porte autour de ses qualités, de ses impacts et de sa régulation ».
Pour la plupart, ces acteurs s’opposent au déploiement de la 5G « en raison des incertitudes scientifiques et techniques entourant les effets sanitaires ». Certains attendaient avec impatience ce rapport de l’Agence… qui arrive finalement à la conclusion qu’il manque pour le moment des études sur les bandes 3,5 GHz et 26 GHz.
Pour l’ANSES, le malaise est plus profond et prend racine dans d’anciennes problématiques : « cette controverse relance le débat sur la nocivité des ondes électromagnétiques ». Un rapport interministériel rappelait à juste titre que le sujet revient de manière récurrente sur le devant de la scène « à chaque innovation technique, comme pour les appareils à micro-ondes ménagers et, depuis les années 1990, les dispositifs de téléphonie 2G à 5G ».
Grande différence de la 5G par rapport aux précédentes générations de réseau (dont la 4G lancée il y a presque 10 ans maintenant) : les réseaux sociaux ont servi de caisse de résonance, notamment aux fausses informations, qui sont ainsi bien plus nombreuses et populaires, appuyant parfois des thèses assez délirantes.
L’ANSES s’essaye à explication qui va bien au-delà de la question des risques sanitaires : « la controverse dépasse la façon binaire de poser le débat – en matière d’existence ou d’absence de risques – et l’inscrit plutôt dans une contestation pluridimensionnelle, portant sur les différents enjeux de la nouvelle infrastructure technique et ayant comme fil rouge la critique du processus étatique de prise de décision ».
Des antennes-relais à la 5G
L'Agence est ainsi remontée jusqu’en 1998, quand les prémices de la controverse concernaient les « premières oppositions collectives contre l’installation des antennes-relais de téléphonie mobile » sont apparues. Concernant la 5G cela daterait du 13 septembre 2017 : « Ce jour-ci, 180 scientifiques et médecins de 37 pays lancent une pétition transnationale – 5G Appeal – pour alerter la Commission européenne ».
2018 est une année de « latence » et d’expérimentations en France : « La 5G n’est pas, jusque-là, objet de controverses en France, et ni les ministères concernés, ni l’Arcep, ni l’Anses ou la ANFR, ne sont aux prises avec un réel débat contradictoire et public, sur les risques ». Bref, la 5G avance seule alors que la contestation était plutôt orientée sur les compteurs communicants du type Linky.
Mais les choses changent rapidement l’année suivante selon le rapport : « La 5G devient l’objet de mobilisations à partir de janvier 2019 ». La publicisation commence quelques mois plus tard : « c’est peu avant l’été 2019 que le sujet de la controverse 5G monte en généralité, venant à être inscrit à l’agenda de quotidiens nationaux ».
Le 25 janvier 2020, est proclamée la première « Journée mondiale de protestation contre la 5G ». Ironie du calendrier, l’ANSES publie son rapport préliminaire deux jours plus tard. Les conclusions sanitaires étaient dans la veine de ce rapport final : nous manquons pour le moment d’études sur les 3,5 GHz.
Des « anti-Linky » aux « anti-Linky-5G »
Selon l’Agence, « deux associations couvrant le territoire national se distinguent nettement quant au niveau de médiatisation de leurs prises de position et actions contre le déploiement de la 5G : Robin des Toits et Priartem-Électrosensibles de France. À celles-ci s’y ajoute Alerte Phonegate, issue d’une scission avec Priartem en 2018 ».
Aujourd’hui, il y aurait une certaine « stabilité de l’environnement de la controverse 5G en matière d’acteurs », notamment concernant les collectifs informels (à l’échelle locale) : « nombre de ces collectifs ne sont pas nouveaux et prennent forme dans les territoires où existent des groupes déjà mobilisés, parfois de longue date, sur la première génération d’antennes-relais, la cause des personnes électrohypersensibles et, particulièrement, les compteurs Linky ». Ainsi, des collectifs « anti-Linky deviennent très souvent des collectifs anti-Linky-5G ».
Deux nouveaux acteurs entrent alors dans la partie : « le ministère de la Transition écologique et l’association Agir pour l’Environnement ». Le premier s’associe avec le ministère de la Santé lorsque les deux ministres (Élisabeth Borne et Olivier Véran) « adressent une lettre au Premier ministre pour lui demander "d'attendre l'évaluation de l'Anses avant le déploiement de la 5G" ». Durant cette période, Agir pour l’Environnement s’associe à Priartem.
Les pages 37 à 39 du rapport dressent une liste des « formes de mobilisation » contre la 5G, que ce soit en France ou à l’étranger. L’ANSES présente YouTube comme une « chambre d’écho » sur la question sanitaire. Elle affirme aussi que l’activité qui s’y déroule laisse « bien transparaitre le fait qu’il y a une controverse sur la 5G et ses risques sur la santé, bien plus active que ne le laisse penser une lecture rapide de la presse sur la période, ou même une consultation d’autres réseaux sociaux ».
Le rapport ajoute que les principaux acteurs de la controverse sont absents de la plateforme, comme si « l’activité discursive sur YouTube était détachée des lieux habituels de la controverse, et désencastrée des relations sociales entre acteurs institutionnels ou associatifs connus de celle-ci ». Une partie du rapport parle du lien fait par certains entre 5G et Covid-19, alors que les deux sont évidemment sans aucun rapport ; inutile de s’y attarder.
« La 5G n’est pas une technologie comme les autres. C’est un assemblage d’évolutions techniques (antennes, supports, modes de transmission des données …, bandes de fréquence) et d’évolutions d’usages qui prêtent à la controverse », affirme l’Agence en guise de conclusion. « La 5G fait peur et suscite contre elle une mobilisation inédite », ajoute-t-elle. Les promoteurs de la 5G la présente ainsi comme « autant d’avancées sur le plan technique, économique et sociétal », tandis que pour les détracteurs se sont « autant de sources de préoccupation sur le plan sanitaire, environnemental, social et politique ». Deux visions qui s'opposent, laissant peu de place au compromis.
Dans tous les cas, de nombreuses préoccupations et interrogations sont formulées par certains à l’égard des ondes utilisées par la 5G, mais les réponses ne sont pas forcément simples à trouver et surtout à comprendre. Les réponses ne sont ainsi pas simples à apporter, comme l’expliquait l’ancien président de l’Arcep (Sébastien Soriano) il y a tout juste un an : « on a fait une réunion de tous les intervenants sur ce dossier il y a quelques semaines, pour qu’on se mette effectivement à réfléchir à une stratégie de communication ».
« Si ce sont les pouvoirs publics traditionnels qui arrivent en mode "Grosse Bertha" de dire : "ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de problème avec la 5G, dormez braves gens", ça aura l’effet exactement inverse que celui recherché », ajoutait-il. Le rapport mi-figue mi-raisin de l’ANSES ne va pas aider et risque de conforter chacun dans sa position…
L’ANSES publie une liste des questions les plus courantes sur la 5G, une piste de réflexion pour les pouvoirs publics qui pourraient essayer d’y apporter des réponses simples et factuelles (l’ANSES en apporte dans son rapport) :
- Qu’impliquent les nouvelles antennes pour l’exposition des personnes ?
- La population sera-t-elle exposée à un rayonnement plus intense avec les téléphones mobiles 5G ?
- C’est quoi les ondes millimétriques ? Sont-elles risquées pour la santé ?
- Quid de la superposition/accumulation de radiofréquences ?
- Pourquoi les limites d’exposition sont-elles différentes entre pays ?
- Ne faudrait-il pas réviser les normes sur les valeurs limites ?
- Est-ce que l’exposition aux champs électromagnétiques diminue les défenses immunitaires ?
- Quels sont les effets de l’exposition des enfants et des femmes enceintes à la 5G ?
- Quid de l’exposition chronique ?
- Les études sur les risques : où sont les preuves ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas d’études sur les nouvelles ondes ? Quelles devraient être les conditions de production de ces études ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas de consensus scientifique sur le danger des ondes électromagnétiques ?
Et dans le reste du monde ?
Enfin, l’Agence liste les positions institutionnelles de plusieurs autorités internationales concernant les risques sanitaires liés à la 5G. Elle reprend tout d’abord une citation de l’OMS :
« À ce jour, et après de nombreuses recherches réalisées, aucun effet néfaste sur la santé n'a été lié de manière causale à l'exposition aux technologies sans fil. Les conclusions liées à la santé sont tirées d'études réalisées sur l'ensemble du spectre radioélectrique, mais, jusqu'à présent, seules quelques études ont été menées aux fréquences qui seront utilisées par la 5G. »
De son côté, la Commission européenne « n’a pas encore réalisé d’étude sur les risques potentiels pour la santé de la technologie 5G ». Elle ajoute que « les preuves scientifiques actuelles n'ont pas permis d’associer l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) en dessous des limites recommandées par la recommandation du Conseil n° 1999/519/EC3 avec des effets néfastes sur la santé », mais reconnait qu’il « est nécessaire d'actualiser constamment les connaissances scientifiques ».
Même son de cloche avec la FDA aux États-Unis : « il n’y a pas à ce jour de preuve scientifique solide ou crédible de problèmes de santé causés par l’exposition à l’énergie radiofréquence émise par les téléphones mobiles […] Bien que de nombreuses spécificités de la 5G restent mal définies, on sait que les téléphones mobiles 5G utiliseront des fréquences couvertes par les directives d'exposition actuelles de la FCC (300 kHz-100 GHz), et les conclusions tirées sur la base du corpus actuel de preuves scientifiques couvrent ces fréquences ».
On pourrait également citer l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne… mais toutes les conclusions vont dans le même sens : pas de risque en dessous des seuils recommandés. Certains pays appellent néanmoins à la prudence concernant les fréquences hautes dans les 26/28 GHz. Par contre, la plupart des pays « émettent des recommandations de recherche, en particulier sur les effets biologiques ».
« La 5G fait peur et suscite contre elle une mobilisation inédite »
-
Téléphonie mobile : des standards en constante évolution
-
Fréquence et génération ne sont pas toujours liées
-
Controverse « sociotechnique », critique étatique, désaccord public
-
Des antennes-relais à la 5G
-
Des « anti-Linky » aux « anti-Linky-5G »
-
Et dans le reste du monde ?
Commentaires (70)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 05/05/2021 à 07h06
C’es bizarre de relancer un sujet qui est vu et revu. On va relire les mêmes commentaires ici :) Je ne doute pas que l’article apporte des éléments, mais la 5G, tout comme le Linky, c’est du débat sans fin basé toujours sur les mêmes conclusions et rapports.
Le 05/05/2021 à 07h10
C’est simplement la dernière partie du dossier sur le rapport de l’ANSES, qui portait également sur ces questions
Le 05/05/2021 à 08h01
Et surtout on zappe l’autre débat qui à mon avis lui fait toujours sens : quid de l’intérêt réel de la 5G à moyen et long terme, quid des conséquences (notamment sur l’environnement et les libertés individuelles) du monde “hyper-connecté” qu’on nous vante et qui nécessite semble-t-il un large déploiement de la 5G comme prérequis ?
Ou de la projection du bénéfice attendu d’apporter de la “fonctionnalité connectée” à des objets qu’on a pu utiliser sans depuis des dizaines d’année ou plus, par rapport à l’accélération de la pression que ça engage sur la consommation de ressources rares et non renouvelables (métaux notamment) ?
Le 05/05/2021 à 08h46
des objets qu’on a pu utiliser sans depuis des dizaines d’année ou plus...
heu…
donc, continuons à faire ‘SANS’…. !
Le 05/05/2021 à 08h48
je pense que de tout temps il y a eu des réfractaires aux évolutions techniques, ou technologiques, chacun à son “point de rupture”, là c’est la 5G, pour d’autres avant c’était les voitures qui remplaçaient les chevaux, ou bien les machines qui remplacent les humains dans les usines, etc…
Mais bon, ça n’a jamais empêché d’avancer :), et dans 5 ans, on aura la 6G, etc… Et il y aura des gens qui diront: “ça sert a rien, on utilise déjà pas la 5G à fonds, etc…”
Le 05/05/2021 à 08h52
Les boulets qui déforment le propos de leur interlocuteur pour les décrédibiliser au lieu d’essayer d’écouter, je les ignore.
Reviens quand tu auras branché ton cerveau et retrouvé ta capacité à être respectueux (et je serai alors ravi de redevenir poli), merci.
T’es pas loin du même comportement, c’est dommage…
+100
À quoi ça sert d’avoir des sex-toys connectés, des brosses à dent connectées, des frigos connectés, et pourquoi pas du PQ connecté tant qu’on y est, si ça nous amène à galérer pour produire les vrais trucs utiles (ordinateurs, puces pour machines VRAIMENT utiles type installations militaires / médicales / génie civil) d’ici 50 ans ?
À quoi ça servira de pouvoir mater une série Netflix en 4k quand on se retrouvera à lutter pour avoir de l’eau ?
Le 05/05/2021 à 09h28
sinon, ça va à part ça ?
Le 05/05/2021 à 09h46
Ce n’est pas “dès qu’on est pas d’accord avec toi”.
C’est dès qu’on décrédibilise d’emblée = qu’on se conduit de manière irrespectueuse et non-constructive.
Puisqu’il te faut une explication de texte, semble-t-il…
J’ai parlé d’objets qu’on utilise depuis des dizaines d’années ou plus, tu m’as direct “renvoyé au Moyen Age”
“es objets qu’on a pu utiliser sans depuis des dizaines d’année ou plus…
Pour rappel…
De plus, tu as SCIEMMENT pointé des TECHNOLOGIES dont je n’ai jamais remis en cause l’intérêt, alors que mon propos porte sur les USAGES.
Bref, tu n’assumes même pas avoir trollé (ou tu t’en es même pas rendu compte ce qui est peut-être pire). C’est triste.
Le 05/05/2021 à 09h52
Deplus ce sont les usages qui permetent de construire le développement technologique… d’où le biais des pays en voie de développement (inversion causale).
Le 06/05/2021 à 08h52
Je suis totalement d’accord avec vous. C’est reposant de voir que je ne suis pas seul à penser que la 5G et son adoption ne va pas dispenser d’un débat honnête et lucide sur ses usages, pensés dynamiquement, c’est à dire en augmentation globale.
Et si on pouvait éviter les amalgames honteux et indignes du style “modèle amish” ou “Corée du Nord”, cela garantirait que ces débats honnêtes aient lieu.
Le 05/05/2021 à 09h03
A priori ce sont les Grecs qui ont découvert l’électricité statique avec l’ambre.
La seule différence c’est que depuis la fin du moyen âge, le droit nous a permis de conserver les bénéfices de la sédentarisation et notamment des premières machines massifiées à cette époque.
Voilà : le moulin à eau est un exemple parfait.
Inverser la cause et l’effet est une proprieté fondamentale de notre esprit que sait difficilement mimer le métal !
Aussi je me demande pourquoi n’a-t-on pas rendu obligatoire par voir règlementaire l’utilisation de blindages…
Le 05/05/2021 à 13h08
+1
Le 05/05/2021 à 08h01
Je vais peut être passer pour un con :
Je suis anti-Linky, pour les problèmes de vie privées. Ce compteur analyse tellement bien le réseau qu’il possible de savoir quand je me lève, quand ma machine à laver tourne. Et je ne veux pas de cette intrusion, pas de ça chez moi.
Je suis anti-5G, pour la simple raison que la course au débits pour le mobile me rends dingue, alors que tellement de français ne dispose toujours pas d’une connexion xDSL acceptable. Je pense qu’il y a d’autres priorités d’investissement à mon sens, que le toujours plus vite, toujours plus loin, et vouloir créer une demande.
De plus, la consommation énergétique de cette 5G est juste une catastrophe … Alors déployons d’abord une bonne couverture 4G avant de vouloir mettre la charrue avant les bœufs.
Voila, j’ai finis de faire ma tête de con.
Le 05/05/2021 à 08h24
Ah oui en effet.
Moi je préconise que tout le monde ait 4 chevaux et une bonne calèche avant de passer à la voiture.
Quant aux données, c’est anonymisé. Bref.
Et puis au-delà, ne pas avoir de réseau 5G en France, c’est mettre des batons dans les roues des entreprises françaises qui développent des produits et des technologies 5G. Ça veut aussi dire pas d’export. Restons donc sur de l’ancien, ou il n’y a plus de valeur ajoutée.
Le 05/05/2021 à 08h35
Tes arguments s’entendent et sont valables dans l’ensemble (je peux comprendre que l’on soit contre pour des raisons de fracture numérique).
Par contre ce point :
Là tu devrais relire les dossiers sur la 5G :)
Le 05/05/2021 à 08h50
Il n’a pourtant pas tort. Certes la technologie 5G, sauf erreur de ma part, consomme moins d’électricité à débit / couverture égal de service fourni.
Mais puisque l’on pousse la 5G pour multiplier les usages, il est à craindre que l’économie initiale de la migration soit plus que largement compensée par la multiplication des usages.
Le 05/05/2021 à 08h53
Je pense que tu inverses, c’est les usages qui augmentent tellement qu’on a besoin d’une nouvelle technologie pour que l’infrastructure suive.
Le 05/05/2021 à 09h05
Est-ce qu’il est essentiel que tu puisses jouer en streaming sur ton téléphone en 5G n’importe où ? Est-il essentiel qu’on puisse mettre de la vidéosurveillance dans les bus ? Est-il essentiel d’avoir des véhicules autonomes qui cartographient en temps réel leur environnement et remontent ces données à des serveurs centraux ? La justification de la 5G, c’est ça !
Remplacer les équipements 4G en fin de vie par des équipements 5G moins gourmands, voire les remplacer un peu plus tôt parce que l’efficacité énergétique justifie l’investissement des ressources naturelles dans le remplacement des équipements, évidemment que c’est une bonne idée ! Mais aujourd’hui on veut déployer la 5G à marche forcée pour permettre ces nouveaux usages très gourmands, pour des besoins dont on devrait débattre démocratiquement.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’atteindre nos objectifs climatique, c’est une contrainte forte. On a un quota d’émissions qu’il faut répartir entre différents secteurs. Si on en donne davantage aux usages de la 5G, ça veut dire qu’il faudra en donner moins à d’autres usages (l’alimentation, le chauffage, le transport, etc…). Ok pour en donner plus à la 5G, mais il faut me dire à quel autre secteur on supprime du quota. Il n’y a que comme ça que je pourrais me prononcer pour savoir si je serai d’accord ou non.
Le 05/05/2021 à 09h11
C’est juste l’évolution, tu te places à un instant T pour dire: est-ce que c’est essentiel d’avoir ce nouvel outil ?
Tu ne te poses pas cette question sur les technologies que tu considères comme acquises.
C’est un raisonnement autocentré sur ta personne (ce que tu considères comme falcutatif) et sur le temps (ces nouvelles technologies).
Est-ce que tu t’es posé la même question sur tout ce qui t’entoures ? est-ce que tu te dis que le Frigo n’est pas nécessaire, il suffit de faire ses courses tous les jours.
Car si tu le fait, tu peux revenir à l’âge de pierre, car rien n’est fondamentalement nécessaire, si ton besoin c’est juste survivre.
Mais dans le cadre ou tu cherches chaque jour à améliorer ton quotidien, ben toutes ces choses sont nécessaires.
Et par exemple si ma voiture peut conduire toute seule grâce en partie à la 5G, ben c’est un confort quotidien que je veux bien avoir.
Le 05/05/2021 à 09h27
Bah si justement.
Le 05/05/2021 à 09h33
Quand on a eu accès, dans les pays les plus riches, à de la technologie comme des frigos, on ne se posait pas la questions des limites planétaires (changement climatique, effondrement de la biodiversité, épuisement des ressources minérales). On était pas 7 milliards d’humains sur Terre (chiffre qui continuera à augmenter dans les années à venir, même si on limite à 1 enfant par femme partout dans le monde, parce que l’espérance de vie des gens va continuer à augmenter et qu’il y aura plus de gens en vie en même temps même si on en ajoute moins de nouveaux).
Les conditions ont changées, et il faut qu’on les prennent en compte maintenannt, même si on ne les prenait pas en compte avant. Et oui, ça veut dire qu’il faudra renoncer à des choses qu’on prend pour acquises aujourd’hui. Comme partir en vacances à New York ou en Thailande en avion chaque année. Si tout ceux qui en ont les moyens se mettent à faire ça, c’est certain qu’on n’arrivera pas à rester sous 2°C en 2100.
Le 05/05/2021 à 09h38
Cela ne nous dit pas si la courbure de l’espace-temps (terrestre) nous renverra les déchets par derrière… je propose donc d’aplatir cette courbure en habitant dans l’espace.
Le 05/05/2021 à 09h22
Nous sommes d’accord que nous humains avons tendance à augmenter naturellement notre usage. Cependant…
D’où vient cette tendance ? Est-elle fondée, et surtout est-elle “raisonnable” compte tenu de ce que l’on sait ?
Un gouvernement à la base est censée réfléchir et agir pour garantir la couverture des besoins fondamentaux de son peuple, y compris et surtout à moyen / long terme (bon, ok, c’est UNE vision, que clairement certains dictateurs ne partagent pas XD).
Est-il utile d’accentuer encore cette dynamique d’accroissement de consommation pour des bénéfices dont on a largement pu se passer pendant des dizaines d’années ?
On est 100% d’accord là dessus. Mais voilà, ça fait des années qu’on moufte pas avec les USA qui font n’imp aussi bien sur le plan économique qu’environnemental d’ailleurs (“faites ce que je dis surtout pas ce que je fais”), parce qu’ils se comportent comme l’achétype du “bully” américain. Et qu’ils ont bien compris que seule une Europe unie pourrait réellement les déstabiliser, donc ils bossent dur au quotidien depuis des décennies pour éviter ça.
Quant à la Chine… Honnêtement, qui peut leur reprocher de nous avoir fait un gros Fuck aux discussions sur le climat ?
“Oui, bon, t’es bien gentille, mais tu comprends si tu veux avoir la même qualité de vie que nous on va pas s’en sortir, alors tu arrêtes tout de suite hein ? Je m’en fous que tu produis tout pour nous et qu’on te renvoie notre merde à recycler en échange, veux pas le savoir”.
CLAIREMENT sur des bases de négociation pareille ça ne pouvait que bien se passer…
Par ailleurs soit dit en passant la Chine a nettement plus conscience des enjeux que nous et elle planifie à plus de 10 ans, elle…
Le 05/05/2021 à 10h37
Reprocher à la Chine d’être responsable de 25% des émissions de CO2, contre 1% pour la France, c’est oublier un peu vite que si on a délocalisé une grande partie de notre production là-bas, on y a par la même occasion également délocalisé notre production de CO2
Le 05/05/2021 à 08h44
Sur Linky les données sont anonymisées, et puis quel intérêt de savoir si ta machine tourne ? A part pour toi, faire des stats de conso finalement ?
Pour la 5G, elle consomme beaucoup moins que la 4G. Et c’est une techno différente du xDSL (qui n’a aucun intérêt à être déployer, vu qu’on déploie la fibre…
Et les gens avec un xDSL tout pourri pourront profiter aussi de la 5G hein, c’est déjà le cas avec la 4G où certaines personnes n’utilisent que cela car leur connexion “fixe” n’est pas top.
Le 05/05/2021 à 08h16
2018 est une année de « latence » et d’expérimentations en France..
la 5G. ne date pas d’hier !
fait depuis 3 ans ?pas(ils se sont tourner les pouces)
“le principe de précaution” je veux bien, mais ça ne doit pas durer 10 ou 20 ans !
à un moment faut se décider : ‘on la fait…ou pas’ ???
mais ce ‘stop.and.go’ permanent, c’est bon, là… !
Le 05/05/2021 à 08h27
C’est un argument valable, dans l’absolu. Même si j’imagine mal l’intérêt de savoir si ton lave-linge tourne ou pas.
Ce n’est pas un argument valable. Tu penses sincèrement que si les opérateurs ralentissent le financement du déploiement de leur réseau mobile, l’argent sera réinvesti dans le xDSL? Surtout à l’heure où tous poussent la fibre?
Le 05/05/2021 à 09h43
Je crois que vous avez oublié l’histoire de la présidente de la région autour d’Amsterdam qui voulait utiliser les compteurs pour tracer les bénéficiaires d’aides et les chomeurs.
Le 05/05/2021 à 11h04
Ce qui n’a pas grand sens: je pars de chez moi à 7h, mon lave-linge tourne plus tard dans la journée. Pour ne pas gêner les voisins par le bruit et pour que le linge de reste pas humide dedans toute la journée avant que je ne rentre pour le pendre.
Par contre, une analyse précise de ma consommation peut alimenter une base pour être revendue à des vendeurs d’électro-ménager qui ont des appareils moins gourmands à me vendre. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et j’apprécie grandement la possibilité de connaître ma consommation précise, intégrée à mon système domotique, afin d’optimiser celle-ci.
Le 05/05/2021 à 08h30
C’est bien un réel problème que ce pouvoir de plus en plus énorme que prennent les GAFAM, pouvoir qui est supérieur à celui de bien des états. Le plus inquiétant étant que cela semble se faire avec la soumission totale de la majorité des gens concernés (nous tous) qui sont “vendus” “surveillés” et “manipulés” sans que cela ne semble les déranger…
Le 05/05/2021 à 08h41
Sans théorie physique unifiée on ne peut pas faire autre chose que de définir un spectre de doutes plus ou moins intenses selon les entités… entre le spectre invisible et le visible c’est un peu la peur qui domine.
A la fin ce sont les états qui sans lever le doute scientifique sur le sujet choisissent.
Ce qui est assez facile à comprendre par contre : c’est que la taille du panel d’entités est inversement proportionnel au refus…
Au delà des dangers la compression des signaux vers chaque mobile en 5G est moins dangereuse (comme l’est la TNT quoi) que la 4G omnidirectionelle.
Le risque au départ dillué mais non nul devient binaire pour les usagers : si pas de mobile 5G pas d’ondes… reste à accepter (et ce ne sera pas facile) d’avoir des clusters d’irradiés au delà de la norme (points atypiques).
Il va falloir choisir ses amis et ses ennemis. C’est donc peut-être ici qu’un certain nombre pensent cramer des antennes quand d’autres crâment leur tirelire pour le dernier cri…
Le 05/05/2021 à 08h44
De toute manière la question se pose pas, dans 10 ans il n’y aura plus d’équipements 4G pour assurer le remplacement, ou ça coutera très cher. J’ai du mal à comprendre les gens qui voudraient tout figer à un instant T comme dans la naphtaline. Peut être cherchent il à ne pas être eux-même remis en question?
La 5g apporte de nouveaux usages, comme la possibilité d’avoir plusieurs équipements / abonnement. Très utile pour la voiture , les caméras de surveillance etc. D’ailleurs, pourra se poser la pertinence des abonnements fixes à terme. Quelle utilité d’avoir une fibre qui arrive à la maison pour faire du WLAN, souvent dans de mauvaises conditions? Tant qu’a avoir du sans fil, autant mettre les bornes dehors => 5G.
La 5G apporte aussi de nouveaux usages, comme les abonnements supportés par les matériels : distributeurs de boisson, …
Le 05/05/2021 à 08h48
Limiter l’opposition à la 5G à des questions de risques sanitaires et parler de “peur” comme dans le titre, c’est dénaturer le message d’une bonne partie des opposants. Personnellement, c’est davantage le fait que la justification principale de la 5G, c’est de permettre un déploiement massif des objets et des véhicules connectés, qui risque de provoquer des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires pour des usages dont on a pas vraiment besoin.
Pour rappel, si on veut limiter le réchauffement global à 2°C, il faut qu’on limite nos émissions de gaz à effet de serre. En France, ça se traduit par atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui n’est possible que si on divise nos émissions par 4 par rapport à aujourd’hui, et qu’on compense le reste via le stockage carbone dans le sol et les forêts. Diviser ces émissions, ça va demander un effort colossal, dont les gens n’ont pas vraiment conscience aujourd’hui. Quand on l’a expliqué à des gens tirés au sort pendant la Convention Citoyenne pour le Climat, ils ont voté pour des mesures qui ont été perçus par la majorité des citoyens (qui ne comprennent pas bien le problème) comme des mesures extrémistes.
Le débat sur la 5G, c’est un débat sur la société qu’on veut pour demain. Il faut arrêter de prendre des décisions aussi structurantes sans regarder si elles sont compatibles avec la préservation du climat et de la biodiversité. C’est en substance ce que dit la tribune dans libération qui a été publiée ce week-end : https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/boycottons-la-5g-20210501_FH4YLLHMUVCTLBT5ZY7QEW5WDU/
Le 05/05/2021 à 09h14
En France, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui
n’est possible que si on divise nos émissions par 4 par rapport à aujourd’hui
et qu’on compense le reste via le stockage carbone dans le sol et les forêts…
on voit à quels Pays il faudrait s’attaquer D’ABORD…… AV. de culpabiliser la ‘FR’, mais voilà
ces Pays ne veulent pas (pour X…raisons)
alors, faut pas nous.prendre.pour.des.Canards.sauvages, hein !!!!!
Le 05/05/2021 à 09h22
Le problème est que les problèmes engendrés par le changement climatique n’ont rien à foutre des pays et des frontières…
Le réchauffement ne sera donc pas proportionnel au taux de pollution des différents pays.
Le 05/05/2021 à 12h14
C’est faux, les limites planetaires sont évoquées depuis les années 50, le malthusianisme etc. En réalité, les quantités de matières premières pour produire la même chose sont en baisse constante, MERCI LA TECHNOLOGIE.
Si on avait conservé les moyens technologiques des années 50, on aurait effectivement un problème.
Je pense que ceux qui luttent contre les évolutions technologiques rêvent d’un monde figé ou ils ne risquent pas d’être remis en question. Ils oublient un peu vite que la croissance permet aussi à des gens de sortir de la pauvreté.
Le 05/05/2021 à 12h45
Qu’est-ce qui est faux au juste ? Le fait qu’on ait une gestion non-renouvelable des ressources, qu’on tape plus vite dans le stock de la plupart des matières dont dépendent l’économie que ces stocks se reconstituent, en effet, ce n’est pas nouveau, je n’ai pas dit le contraire. J’ai dit que jusqu’à présent on ne s’en été pas souciés, mais que ça ne constituait pas une raison suffisante pour ne pas s’en soucier aujourd’hui.
La question n’est pas de savoir si l’évolution de la technologie permet de diminuer la consommation de ressources à service rendu équivalent. C’est le cas, c’est évident. La question, c’est de savoir si la consommation cumulée de ressources par l’ensemble de la population mondiale est compatible avec ce que la planète est capable de nous fournir. Et si on continue sur la même trajectoire qu’aujourd’hui, la réponse est non. Pour comprendre pourquoi il est très peu probable que l’évolution technologique dont tu parles résolve ce problème, je conseille cette vidéo : YouTube
Quant aux limites planétaires, tu conviendras j’espère que la littérature scientifique sur le sujet est aujourd’hui un peu plus complète et un peu plus solide qu’à l’époque de Malthus. Cette page wikipedia est un bon départ pour comprendre le sujet. Les rapports du GIEC sur le climat, et de l’IPBES sur la biodiversité, sont largement accessibles à un public non scientifique. Et si vous voulez quelque chose d’un peu plus facile à ingérer, je recommande les vidéos de cette chaine Youtube.
Le 05/05/2021 à 12h54
La quantité d’énergie disponnible à utiliser dépend de la qualité des ressources et non de leur quantité.
Il faut pas croire : derrière chaque machine produite il y a de la main d’oeuvre.
C’est ce qui explique pourquoi la sortie de la pauvreté par la technologie est un leurre pour certains.
Le 05/05/2021 à 09h25
Tu parles des émissions territoriales. On importe une bonne partie des biens qu’on consomme ici (en particulier dans le secteur du numérique). Une bonne partie des émissions de la Chine est due à la production de biens pour les français. La répartition n’est pas la même si on intègre les émissions importées. sans compter qu’en France on est moins de 70 millions, les chinois sont 1 500 millions…
Si on regarde les émissions cumulées depuis le début de l’ère industrielle, les pays occidentaux, dont la France, en sont majoritairement responsables : https://ourworldindata.org/contributed-most-global-co2 On a ce niveau de vie aujourd’hui parce qu’on a brûler beaucoup d’énergies fossiles dans le passé. C’est normal qu’on soit les premiers à en sortir. Ce n’est pas nous culpabiliser, mais regarder la situation de la manière la plus neutre possible.
Et pour information, les Chinois vont s’engager à la neutralité carbone pour 2060, dix ans après l’Europe…
Le 05/05/2021 à 09h25
C’est un raisonnement un peu puéril…
“Pourquoi je ne jetterais pas mes détritus par terre dans la rue alors que ca ne représenterait que 0.000001% de pollution ?”
Il n’y a pas de petits gestes a notre niveau, et il n’y a pas de petits gestes au niveau des gouvernements. Plus il y en a qui vont dans cette direction, plus d’autres potentiellement suivront.
Si demain on montre que c’est possible de faire différemment et mieux tout en améliorant notre niveau de vie, d’autres pourront le faire et on pourra les aider à le faire.
Si on part fataliste et on attend que les gros facent, forcément, on ira dans le mur tous ensemble :)
Le 05/05/2021 à 10h02
Je ne sais pas si cette répartition territoriale est pertinente dans un économie mondialisée. Lorsqu’on achète un appareil électronique en France, les émissions de CO2 liées à sa fabrication (extraction de ressources, fabrication, transport, etc..) n’ont pas été faites sur le territoire français ou par des entreprises françaises.
Je pense que la consommation des Français pèse plus d’1% dans les émissions de CO2 mondiales.
Le 05/05/2021 à 09h01
Ha la résistance au changement…
d’ailleurs, vous savez où sont passé les anti WiFi (même de première génération) qui transformaient leur logement en cage de Faraday pour ne pas mourir du WiFi des voisins?
Si si, on avait ça, et bizarrement ces personnes ont “disparues”, comme les anti 4G
Et il y a toujours des gens dans le monde sans eau potable et électricité, devrait-on s’interdire même la 2G (pas d’Internet du tout hein…) en attendant de résoudre les problèmes plus importants partout? Faudrait demander au peuple français, mais j’ai peur que l’auteur de cette demande d’attendre les autres prenne un choc sur la volonté du peuple.
A noter que les endroits sans xDSL ou 4G acceptables sont non rentables, donc complètement orthogonal à l’évolution technologique, c’est plutôt dans les contrats de licence pour les opérateurs (et l’ARCEP met des obligations… Juste qu’elle joue entre couverture pour le maximum de gens et coût pour la société).
PS : je trouve dommage qu’on priorise la consommation du spectre radio plutôt que de déployer la fibre partout et taxer la conso radio pour inciter les gens à consommer plus “local” en données radio (WiFi), mais si c’est pour me retrouver avec des anti tout sous excuse bidon juste pour le plaisir d’être anti, j’avoue préférer laisser tel quel; dommage, ce sujet mériterait un débat objectif et des choix politiques…
.
Le 05/05/2021 à 09h10
OK, je pensais que le dossier était a clos à l’article précédent qui était déjà costaux :) Celui-ci est plus généraliste j’ai l’impression (j’ai juste survolé, le sujet me barbe un peu à force )
Certes, mais rien de nouveau la dedans. A aujourd’hui, il n’y a pas vraiment de nouveaux éléments pour modifier les opinions de chacun. D’où le sens de mon commentaire.
C’est pas parce qu’une antenne 5G consomme moins et se met en “veille” que ca ne va pas être un monstre de consommation ce déploiement.
Déjà il faut la déployer en plus de la 4G qui va rester active, donc ca sera forcément une surconsommation. Ensuite il va falloir multiplier les antennes car moins de portée. Et cela va ouvrir la porte a de gros débits donc de grosses surconsommations inutiles et non optimisées.
Mais bon, c’est du vu et revu aussi ce débat…
Ce qui aurait pu être bien, c’est que la revente des fréquences de la 5G finance justement sa neutralité carbone.
Le 05/05/2021 à 09h17
Rappel : peu importe ce que chacun pense, tout être vivant veut VIVRE.
Si on ne fait rien, les problèmes aggravés d’accès à l’eau, de pollution des sols, de catastrophes climatiques rendant une zone invivable vont encore renforcer les migrations massives de population (sans compter l’accroissement des tensions géopolitiques, et les migrations dues aux guerres).
Ce qui nous pend au nez, c’est d’avoir des millions de gens qui vont venir, même si on leur crache à la gueule, même si on les insulte, même si on les frappe, parce que les chances de survie seront toujours meilleures que dans leur pays d’origine.
D’ailleurs techniquement c’est déjà le cas, juste dans une proportion à peu près gérable en termes de politique d’immigration, n’en déplaise à certains extrêmes. On passera également sur le fait qu’on ne récolte que ce qu’on sème dans un certain nombre de cas, conséquences de notre position de 3ème marchand d’armes ou denotre (in)action politique.
Est-on prêt à tous les buter froidement ? Si oui, ça aurait au moins l’avantage qu’on assume enfin notre égoïsme. Si non, alors il est urgent d’agir pour tenter d’enrayer une dynamique.
Le problème est que tout le monde est en mode “théorie des jeux” : “même si moi je le fais, les autres le feront pas, donc au final je vais juste me faire baiser, parce que pendant que j’essaye de réduire mon empreinte (sachant que si je suis seul dans le coup ça sert à rien), les autres accumulent des moyens de pression géopolitique…
Donc au contraire faut que j’accélère ma préparation technologique / militaire / financière pour survivre aux conflits à venir”.
Résultat on fonce encore plus vite dans le mur.
Et par ailleurs, à ce jeu là, sauf encore une fois à ce que l’ensemble des pays d’Europe assume cette stratégie du “après moi le déluge” et s’unisse vraiment, on (chaque pays d’Europe) se fera juste aplatir entre la Chine et les États-Unis.
Sachant que par ailleurs les problèmes relevés, on va nous-même les vivre directement dans une certaine mesure : on part de plus “haut” en termes de conditions climatiques, mais on va tout de même subir des changements structurels (du genre “migration de cultures” à cause du changement de climat, perte de biodiversité qui va également nuire à la production agricole, problèmes de santé croissants par l’accumulation de pollution…).
D’où l’urgence de poser un vrai débat démocratique : “quel type de société voulez-vous pour demain ? Voici le prix à payer pour chaque approche (de préférence sans les gourous fumistes du ‘vous inquiétez pas l’économie et la science résoudront tout à temps’)”
La 5G n’est qu’un reflet parmi d’autres de la crispation de certains sur l’absence de traitement délibérée et continue de ce problème de fond pour suivre le mantra idéologique de la croissance à tout prix…
Qui ne peut être qu’une vaste fumisterie tant qu’on aura pas à minima la fusion nucléaire maîtrisée et un moyen de recycler/entretenir tous les produits manufacturés sans perte - ou les produire entièrement à base de matériaux renouvelables -. Autant dire qu’il y a du boulot.
Le 05/05/2021 à 09h29
Alala, le débat autour de la 5G. Ou de tout ce qui est globalement nouveau en vrai. :‘)
Au final, le Rapport de l’autorité a été critiqué par tout les opposant de la 5G qui demande une “vrai” étude. Car l’étude ne va pas dans leur sens.
Le gouvernement à bien fait de les envoyer chier. C’est juste une perte de temps comme prévu.
Au final, les anti-machin, il ne font que majoritairement que du militantisme aveugle. Ils sont contre car ils sont contre. Point.
Si l’étude ne va pas dans leur sens, alors c’est que c’est faux ou manipulé. On l’a vue récemment avec les anti-nucléaire sur un rapport récent : C’est financé par un organisme qui est proche des lobby nucléaire ? Alors c’est de la merde, on veut une vrai étude mené par un organisme indépendant. Peut importe le sérieux de l’étude et des sources de cette dernière.
On le voit encore avec les anti-5G-Linky. Peut importe les raisons scientifique / technique / écologique en leur défaveur, pour eux, la 5G, c’est le mal, point… Et les réseau sociaux sont, comme indiqué dans l’article, une merveilleuse caisse de raisonnance.
Même s’il bien sûr, la 5G n’apporte pas que des avantages et n’es pas parfait, dire qu’on attend d’une technologie d’être parfaite et de n’avoir aucun inconvénient, c’est illusoire et impossible.
Le 05/05/2021 à 09h42
L’argument de base à côté de la plaque : tous les équipements de la 5G (antennes et terminaux) sont fabriqués où, et donc les émissions de leur production sont attribuées à qui ?
Le 05/05/2021 à 10h48
Tellement. Gros +1
Le 05/05/2021 à 09h43
les avantages minimes supposent des efforts maximaux ! C’est peut-être ici que le terrain du jeu électromagnétique est flou… sans règles on ne va pas jouer loin.
Le 05/05/2021 à 09h55
Personne se demande si justement la 5G et les récents progrès dans les réseaux, IA, informatique en général ne participeront pas à améliorer le bilan carbone ? On pense toujours aux aspects négatifs à court terme. Je rajoute au débat quelques aspects positifs que j’entrevois :
Je trouve que les efforts qui sont fait aujourd’hui ne vont pas forcément dans le mauvais sens partout. Arrêtez de faire des enfants en masse par contre :)
Le 05/05/2021 à 13h33
Merci, tu as répondu à des interrogations que j’avais.
La 5G permet justement de réduire les émissions de gaz polluant structurellement et pas sa consommation. Là était mes arguments en défaveur. et on produit aussi de la 5G en Europe donc bon.
Le 05/05/2021 à 09h57
Merci pour cette contribution essentielle et éclairante au débat !
Le 05/05/2021 à 10h02
Pas vraiment, je peux suivre ma consommation heure par heure sur mon phone grâce à Linky.
J’ai effectivement activé l’option depuis le portail Enedis (qui demande une vérification via FranceConnect), mais si elle s’était activé toute seul, je n’en saurais rien.
Le 05/05/2021 à 10h07
Si tu commences à écouter les délires de tous les débiles et mégalos, tu te retrouves rapidement à vivre en ermite dans une grotte…
Le 05/05/2021 à 13h03
Vrai mais complètement hors de propos. Ce qui est important, ce n’est pas de savoir si la consommation unitaire est plus basse ou plus haute qu’avant, c’est le volume total. Or, bien que les quantités pour un produit, pour une capacité donnée, etc. soient en baisse, le total des extractions est en très forte hausse.
On va prendre un exemple sur ce que les lecteurs NXI doivent assez bien connaître : les terminaux informatiques. Dans les années 80, un PC consommait probablement plus qu’aujourd’hui et il y avait peu de foyers qui en possédaient.
Aujourd’hui, surtout en considérant le cas des smartphones et des tablettes, les terminaux consomment bcp moins mais chaque foyer en comporte plusieurs (facilement un smartphone par ado/adulte, des fois des tablettes et des PC aussi). Le résultat est que la consommation globale d’électricité de tous les terminaux informatiques a augmenté alors que la conso unitaire a baissé. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de Jevons (si je me rappelle bien son orthographe) ou l’effet rebond.
Le 05/05/2021 à 13h25
Certains doivent se tromper entre anti et réticent.
Puis aussi, es-ce idéologique ou pragmatique ?
Si je discute de 5G/linky avec un hurluberlu dingue de retour à la terre, j’ai bizarrement pas les même arguments que les gauchos-8.6 dans le bar antifa du coins, réticent lui aussi.
Personnellement, j’ai un soucis avec la télémétrie, qu’elle soit dans les cookies, windows ou sur ma ligne électrique. j’ai pas pour autant cassé mon linky, mais oui j’ai évité de l’avoir trop rapidement.
Légalement ces données personnelles sont anonymisé, pas échangeable ni vendable.
J’apprécie la télémétrie quand elle est anonymisée et encadrée.
Ça ma calmé, mais ‘faut avoir confiance.
De l’autre coté, cette télémétrie permet aux opérateurs de moins gaspiller les énergies techniquement et faciliter les relevés, ça arrange tout le monde donc c’est un bon principe.
La 5G, c’est purement une course commerciale, arrêtez moi si je me trompe (ça m’arrive souvent), le débit actuelle de la 4G en ville suffit amplement pour les usages actuels.
Ce que je comprends, c’est l’injonction qui est faites aux opérateurs de passer à la 5G MAINTENANT en attendant la 6G…
Il serait intéressant de maintenir sa 4G au lieu de compter sur la 5G.
Certes c’est réducteur, mais l’idée est là, après c’est les sous de l’opérateur avec ses intérêts économique derrière.
Et oui, la 5G fait polémique aussi dans des spécifications technique niveau liberté individuelle, dans ce genre de situation ( j’ai pas d’avis, j’ai pas consulté ), je trouve qu’il est plus intéressant de faire un moratoire et un vrai débat politique.
Si c’est pour produire du PIB à la Chine et des gaz polluant toujours en chine, la aussi il est important de faire un débat politique, mais ça s’arrêtera pas à la 5G mais à “la course à la croissance” ou autre vues de l’esprit.
Se faire traité d’amish/complotistes quand on se pose ces questions … c’est éluder, éviter le fond et ne pas répondre aux interrogations, c’est peut être même que justement que c’est gênant et que les gens manque d’informations de confiance.
Heureusement que NXi est la pour faire le travail d’information d’ailleurs, car ça manque sévèrement dans la francophonie.
Je viens de me choper mon téléphone sur BlackMarket, il est 4G et ça me suffit.
J’ai chopé mon appartement avec un Linky, ça m’embête personnellement, mais c’est pour un “bien”.
Le 05/05/2021 à 15h04
Tu te trompes.
Dans les zones très denses de certaine grande ville, l’infrastructure 4G, poutant déja optimisé au taquet de ses possibilité, devrait arriver à saturation courant 2022. Avant les confinement de 2020 on avait meme déja commencer à observer des saturation éphèmere dans certains quartier ultra-dense.
Donc oui, les opérateur ont besoin de déployer dès maintenant quelque chose de plus capacitaire que la 4G juste pour que les clients puissent continuer à profiter d’un service mobile qui fonctionne bien.
Et comme dit par d’autre, on a aussi besoin d’une solution pour faire un autre truc que la 4G ne sais pas faire : garantir des latences très faibles et de la très haute fiabilité pour certains usages pro (y compris le smart grid, soit dit en passant).
Le 05/05/2021 à 13h35
Ah oui, mater du porno dans l’ascenseur?
L’apport essentiel de la 5G ce n’est pas la hause des débits mais la baisse de la latence. Ce qui relève de la course commerciale c’est la vente de la 5G aux particuliers mais il faut bien rentabiliser les investissements, même si la vraie cible, aujourd’hui c’est l’industrie et la logistique. Dans ces secteurs d’activités, certains sites n’ont d’ailleurs pas attendu les opérateurs pour déployer des réseaux 5G privés pour piloter leurs robots.
Le 05/05/2021 à 13h40
J’avoue que c’est encore cette phrase du porno dans l’ascenseur qui tourne dans la tête ! ;)
Merci pour la précision
Le 05/05/2021 à 13h48
Et aussi l’isolation de sous réseaux il me semble comme ça celui qui matte du porno dans l’ascenseur en ultra-giga-haute-hd n’impactera pas les drones de la police. Ce sera dommage de rater un coup de railgun dans une manif de gilet jaune à cause d’une micro-coupure réseau
Le 05/05/2021 à 14h36
Il n’y a que moi qui se pose des questions en voyant le Groenland en “investissement dans la 5G” ? Ils sont si nombreux (56 000), regroupés et riches pour rentabiliser les installations ?
Le 05/05/2021 à 16h30
Pour ça, le plus efficace énergétiquement, et qui a le plus de sens, c’est la fibre, la 5G n’apporte rien de plus à ça.
Ça fait 10-15 ans qu’Internet est très répandu, et que la concentration urbaine se poursuit (notamment en Chine où la pénétration des réseaux est importante). De toute façon, la rentabilité des installations fait qu’on commence par les villes donc en les rendant plus attractives.
Ça c’est de la flûte. Éventuellement tu vas grapiller qql pourcents mais pas révolutionner le secteur. Basculer du VT au VE a un impact certain. Généraliser le véhicule autonome, pas tellement (et une fois de plus, si on vise l’autopartage, ça marchera avant tout dans les grandes agglos, là où on n’a pas un gros besoin en VP).
Pareil, c’est un faux argument. D’une part, la 5G n’est pas nécessaire pour ces applications, d’autre part, c’est encore ajouter des pertes de conversion à des systèmes qui ne sont pas très efficaces à cause de leur caractère diffus.
Ces secteurs n’ont pas attendu la 5G. Traquer et rediriger des véhicules se fait très bien sur les réseaux actuels.
Alors là, c’est carrément un contre argument : au lieu d’avoir un réseau, des clients et des datacenters (qui sont plus efficaces quand ils sont plus gros), tu éparpilles des machines partout au pied des antennes. Dans le genre inefficace au niveau énergie/émissions/production, tu peux difficilement faire pire.
Encore une fois, c’est du marketing de Huawei, personne n’a attendu la 5G pour faire ça.
Alors que tous ces locaux ont déjà un réseau où le surcroît de trafic (très peu) ne changera rien à la conso ?
Ça, c’est un bon argument en revanche (sauf que les opérateurs vont faire la tronche si on leur impose )
Le 05/05/2021 à 16h30
Y paraîtrait que Melinda a divorcé de Bill parce qu’il veut mettre des micropuces à intelligence augmentée dans les vaccins anti-5G et prépare même des nanopuces quantiques pour le vaccin anti-6Gen.
Je sors, vite >>> [ ]
Depuis la fenêtre : débat passionnant et passionné.
Le 06/05/2021 à 06h31
La 5g cristallise les problèmes d’accélération de l’évolution technique. Au même titre que d’autre pan de notre société l’évolution est devenu consommable. Les évolutions ne répondent plus à un besoin, mais à une logique mercantile que nombres d’entre nous ressente comme agressive.
La culture est plus visqueuse que le marché. Une évolution a besoin d’une 1⁄2 génération pour imprégner la société. Ici on nous en propose 10 par ans. Je pense que tout cela participe à la sensation d’insécurité. Les points de repère manquent (on a vu le résultat avec la gestion du covid et les changements de règles incessant). L’être humain a besoin de constance. (et j’ai pas dit immobilisme ou conservatisme)
Le marché des fréquence (un bien commun ) sert de levier, la fracture numérique de justification.
Tandis que nos élites légifèrent sur l’obsolescence programmées et semblent aller dans le sens d’autres qui réclament une amélioration de la qualité des réseaux, les opérateurs, font pressions et agite des milliard pour la transition technologique. Alors dans une ère ou l’argent sert de raison, ces mêmes élites acceptent et fabrique l’obsolescence de nos réseaux.
La 5g pourquoi pas, mais pas pour tous. Réservons-la à des usages précis et pas au besoins de regarder le dernier épisode de Marvel dans nos toilettes. Cessons d’imaginer connecter toute notre maisons au wifiBTintraextranet. Renonçons au tracking de nos voitures, chat chien et enfants. De belles choses ont été rendue possible par cette révolution technologie, ne gâchons pas tout.
Le 06/05/2021 à 06h58
Ce qui est rigoureusement la définition d’un produit.
Il faut pourtant faire le calcul suivant :
extraction -produit -recyclage -produit2
Sur Jevons ce n’est pas un paradoxe : c’est la définition d’un retour sur investissement.
Le côté paradoxal provient du droit de proprieté qui permet de la même façon que la mesure des exctractions de rendre le volume de consommateurs implicite.
On pourrait donc aussi voir les choses sous l’angle des producteurs directement impactés par les stress d’approvisionnement et en quoi ces stress modifient les qualités des produits à taux de retour sur investissement (méthode Jevons) constants… c’est là qu’on va se demander si il faut ou pas réduire le nombre de consommateurs par le prix ou modifier les volumes “capitaux” au profit des volumes “réparation/entretien”.
Le 06/05/2021 à 08h21
Ça ne sert à rien : même si on recycle à iso-usage à 100% (dans le réalité, on est très en deçà), le volume d’extractions peut continuer à croître (parce que le parc continue à croître plus vite que les gains en efficacité), et vis-à-vis des ressources, c’est le seul facteur important.
Vis-à-vis des émissions, il faudra inclure également le recyclage (qui nécessite de l’énergie).
Le 06/05/2021 à 09h06
Certes, mais dans ce scénario il faut impérativement définir le volume des matières initiales et supposer que la qualité d’usage des matières ne change pas dans le temps. Hors c’est contraire à ce qu’on observe !
Autrement dit les gains en efficacité se comptant in fine en assemblages complexes de matières elles mêmes faites de molécules on voit bien que cela aboutit à réduire les émissions de dioxyde de carbone à notre corps par la même occasion… on peut donc supposer qu’il serait humainement plus juste de pomper de l’oxygène plutôt que d’éviter de dégager du CO2… c’est peut-être ça le vrai débat : compenser les surémissions de carbone par la production industrielle d’oxygène et autres gaz atmosphériques afin de conserver, pour commencer, un sujet d’étude (l’atmosphère) sur lequel on aurait aucun impact !
Ou alors il faut faire le rendement qui tue (littérallement) celui de l’équilibre thermique entre nos activités et celles du milieu. Et comme on ne peut pas lutter contre l’océan, les vents et le soleil bon courage pour supposer un rendement surnuméraire à partir de conditions thermiques initiales… il faut fuir, c’est notre plus précieuse qualité…
Le 06/05/2021 à 09h20
Dossier très intéressant mais effectivement il y manque pour moi les considérations écologiques / utilité de la 5G qui sont heureusement abordées au sein des commentaires.
Généraliser l’ensemble des personnes septiques vis à vis de quelque chose en une seule catégorie est un raccourci trop largement pratiqué par les médias actuellement (au hasard avec le terme génial fourre tout conspirationniste ou anti-XXX). C’est regrettable.
Le 06/05/2021 à 11h20
Le 07/05/2021 à 09h11
Un débat, c’est ce que nous sommes en train de faire en ce moment, dans les forums aussi il y a des débats.
Un débat, c’est pas une émission de télé/radio où on se met autour de la table et la timbale va au meilleur client, c’est archifaux.
C’est l’échange d’arguments quel que soit le support, du moment qu’il est largement accessible. Convaincre, ça se fait à la marge, d’où le langage qui est dit “ad auditio”, on ne parle pas vraiment au contradicteur, mais aux témoins de la discussion.
Obérer le débat, c’est juste le rendre moins visible. Mais il aura lieu de toute façon, et le risque sera d’accoucher d’avis mal équilibrés faute d’avoir pris en compte un nombre suffisant de points de vue.
C’est un débat sur la notion de débat, mais on peut aussi parler de la 5G.
Enfin, je vous prierais à l’avenir de ne pas présumer de mes appréciations personnelles. C’est très malpoli, et je vous fais remarquer que je ne le fais pas pour vous.
Le 08/05/2021 à 10h27
Oui, vos arguments m’ont convaincus