Les conspirationnistes font (aussi) partie de complots
Des dealers de parano intoxiquent les accros au complots
Le 07 mai 2021 à 13h01
13 min
Internet
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Les cellules conspirationnistes sont de plus en plus surveillées par des « fact-checkers », chercheurs et ONG, mais également par les services de renseignement. Un rapport souligne qu'elles sont également instrumentalisées par des puissances étrangères, afin de semer le chaos, et d'« attaquer nos démocraties ».
La semaine passée, Compléments d'enquête diffusait un reportage « Ultradroite, la nouvelle menace ». Dans l'interview qu'il avait accordé dans la foulée, Laurent Nunez, coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, détaillait notamment le profil de cette « nouvelle menace », qui se surajoute aux mouvances d'extrême droite traditionnelle (à partir de 37') :
« On voit se développer une nouvelle forme d'ultra droite qui va plutôt recruter des individus qui sont peut-être plus âgés, des personnes qui ont 50 - 60 ans, qui sont parfois plus intégrées dans la société, plus expérimentées, et qui vont s'inscrire dans une logique de clandestinité, pour constituer des cellules clandestines, s'armer, essayer de confectionner des explosifs en vue de passer à l'action de type terroriste ou appeler à l'insurrection pour renverser un gouvernement ou des institutions qu'ils estiment illégitimes, et donc évidemment c'est très inquiétant. »
Cinq équipes « qui s'étaient organisées en groupes terroristes et qui avaient l'intention de passer à l'action » auraient ainsi été démantelées depuis 2010.
Laurent Nunez précisait en outre que « toutes les cellules complotistes qui s'organisent en clandestinité pour passer à l'action sont heureusement détectées par les services de renseignement, elles sont connues, suivies, et sont judiciairisées dès que nous le pouvons ».
Il confirmait par ailleurs que certains sites web complotistes seraient manipulés par des puissances étrangères : « des puissances étrangères peuvent évidemment être tentées – et nous savons que c'est le cas – de souffler sur les braises afin de porter atteinte à notre démocratie, et d'essayer de faire de sorte que ces mouvements prospèrent puisque tout ce qui nous divise vient nuire à nos intérêts fondamentaux, et c'est pour cela que les services de renseignement suivent ces structures ».
20 % soutiennent QAnon, 35 % croient au complot pédophile
Ali Soufan, un Libano-Américain né en 1971, était l'un des huit agents du FBI à parler arabe, en 2001. Spécialiste de l'antiterrorisme islamiste, il s'opposa à la torture, et démissionna du FBI en 2005 après avoir accusé la CIA de ne pas avoir partagé avec lui des renseignements qui auraient pu prévenir les attentats du 11 septembre.
Il a depuis créé le Soufan Center, un centre de recherche indépendant consacré à l'extrémisme violent, et la désinformation, notamment, qui vient en l'espèce de documenter comment la mouvance complotiste QAnon, aux États-Unis, a effectivement été « amplifiée par des acteurs basés à l'étranger » :
« Notre collecte de données et notre analyse ont démontré que QAnon a été utilisé comme une arme [weaponisé, en VO] par les adversaires de l'Amérique. Des acteurs de la Russie, la Chine, l'Iran et de l'Arabie saoudite sont entrés dans la danse en amplifiant les messages de QAnon, très probablement dans le but de semer davantage la discorde et la division au sein de la population américaine. »
Son rapport de 45 pages revient largement sur les spécificités américaines de la mouvance QAnon et des problèmes de sécurité nationale qu'elle peut y poser, à mesure que plus de 20 % de l'échantillon représentatif de 9 308 Américains interrogés (entre décembre et février), soit 1 sur 5, se déclaraient eux-mêmes membres, supporters ou « croyants » ès-QAnon.
Pour mémoire, QAnon est une mouvance conspirationniste d'extrême droite pro-Trump venue des États-Unis, persuadée que l'État profond (ou Deep State), les milieux financiers et les médias commettraient des crimes pédophiles, cannibales et sataniques.
Par-delà le caractère délirant de leurs croyances, leur influence va bien au-delà de ceux qui se reconnaissent une affiliation à QAnon : 35 % du panel croyait en effet que des élites, personnalités politiques et/ou célébrités étaient impliquées dans des trafics pédophiles internationaux. Et 42 % des sondés (mais 69 % de ceux ayant déclaré avoir voté pour Trump) pensaient que la fraude électorale a joué « un rôle significatif » dans l'élection de Joe Biden.
Le Soufan Center relève en outre l'importance prise par Internet en termes d'accélération de la radicalisation : il y a 15 ans, il fallait environ 18 mois à quelqu'un pour se radicaliser. Le process ne prend plus désormais que 7 mois en moyenne...
66,7 % des 66 QAnons Américains impliqués dans des crimes et délits motivés par leur « idéologie » sont ainsi passés à l'acte moins d'un an après avoir été confrontés, pour la première fois, à la mouvance complotiste.
Alors qu'il fallait auparavant connaître quelqu'un pour être introduit dans ses cercles conspirationnistes – ce qui prenait forcément du temps – le complot est désormais à portée de clics, amplifié sur les réseaux sociaux, où les « fake news » se propagent bien plus rapidement, et de façon bien plus massive, que les « fact-checks ».
La recherche montre au surplus que la croyance en une théorie du complot est un « excellent prédicteur » de la croyance en d'autres théories du complot, même sans rapport. Or, et quand bien même une infime minorité des complotistes pourraient vraiment passer à l'acte, le Soufan Center rappelle ces propos tenus par l'IRA, après une tentative ratée d'attentat ciblant Margaret Thatcher : « Vous avez besoin d'être chanceux à chaque fois. Nous n'avons besoin d'avoir de la chance qu'une seule fois ».
19 % des messages QAnon relèvent de l'« influence étrangère »
19 % des 166 820 messages Facebook classés dans la catégorie QAnon analysés par le Soufan Center entre le 1er janvier 2020 et le 28 février 2021 relevaient d'une forme d'« influence étrangère », que ses chercheurs définissent comme « provenant de comptes étrangers connus ou de comptes dont le score (probabilité) d'influence étrangère est supérieur à 50,1 % », et dont l'objectif est d'« attaquer nos valeurs démocratiques ».
Le rapport précise, en annexe méthodologique, que ladite « influence étrangère » est déterminée à l'aide d'une technique de regroupement par apprentissage automatique en deux étapes, développée pour découvrir le pays d'origine le plus probable. En utilisant la compréhension du langage naturel et la détection des anomalies linguistiques, l'objectif est de quantifier la similarité du message avec un contenu étranger connu. Le pays ayant la probabilité la plus élevée est considéré comme le pays d'origine ; la confiance est basée sur la force de la similarité et reflétée par un score d'influence étrangère.
Au sein de ces messages relevant d'une forme d'« influence étrangère », en 2020, « 44 % des publications provenaient d'administrateurs russes, 42 % de Chine, 13 % d'Iran et 1 % d'Arabie saoudite – des efforts qui se sont intensifiés en 2021 par rapport à 2020 ».
Si la Russie est « souvent considérée comme le moteur externe de désinformation le plus capable et le plus sophistiqué », le rapport souligne qu'« il est toutefois intéressant de noter que notre analyse montre que la Chine est actuellement l'acteur étatique le plus impliqué dans l'amplification des récits de QAnon sur Facebook » :
« Alors que les administrateurs russes ont dominé l'espace d'influence étrangère au sein des récits en ligne de QAnon au cours de la première moitié de 2020, la Chine a commencé à étendre rapidement sa campagne de désinformation à partir de mars de l'année dernière.
Ce moment coïncide avec des tensions politiques croissantes entre les États-Unis et la Chine en raison d'un certain nombre de problèmes, notamment la propagation du COVID-19, les violations des droits de l'homme et d'autres sujets de discorde.
Les messages sur le thème de QAnon provenant de l'Arabie saoudite et de l'Iran représentaient ainsi 14 % des messages classés par influence étrangère en 2020, chiffre qui est passé à 20 % entre le 1er janvier 2021 et le 28 février 2021. »
En septembre 2020, la Chine avait même dépassé la Russie en tant que principale origine de l'influence étrangère en ligne dans les récits de QAnon. Et du 1er janvier au 28 février 2021, 58 % des messages d'« influence étrangère » provenaient d'administrateurs chinois, soit plus du double des messages provenant d'administrateurs russes.
Et ce, quand bien même Facebook avait fermé plus de 3 000 pages et groupes QAnon en août 2020, avant d'annoncer vouloir bannir la mouvance de sa plateforme en octobre dernier. Ce qui n'avait donc pas empêché ses théories de continuer à y circuler.
Le rapport note dès lors que, et « comme cela s'est produit avec la propagande d'Al-Qaïda et de l'État islamique, les algorithmes employés par les réseaux sociaux pour générer un engagement continu sur les plateformes sont en partie responsables de la radicalisation des individus qui soutiennent QAnon ».
Un processus de radicalisation similaire à celui du terrorisme
Le Soufan Center relève en outre que ce que les autorités américaines qualifient de « théories du complot qui encouragent la violence » a été désigné comme l'un des aspects les plus graves en termes de menace intérieure extrémiste violente, dans un rapport non classifié récemment publié par le bureau du directeur du renseignement national (ODNI). Le FBI l'avait également qualifié de « nouvelle menace terroriste intérieure » en 2019.
Depuis, plusieurs dizaines de personnes ont commis des délits violents – homicides, agressions, menaces criminelles – aux États-Unis au nom de QAnon, et trois ont perdu la vie. Ce qui amène le Soufan Center a formuler trois constats.
Premièrement, la théorie du complot QAnon génère « un processus de radicalisation et de violence similaire à celui qui alimente d'autres mouvements extrémistes violents, notamment le soi-disant État islamique ». Ses adeptes cherchent en effet à tirer parti des griefs sociaux existants pour recruter des adeptes dans des chambres d'écho en ligne, où ils sont radicalisés par de faux récits et inspirés par d'autres attaques, potentiellement au point que certains se mobilisent à des fins violentes « dans un avenir prévisible ».
Deuxièmement, une part importante des personnes interrogées s'identifie d'ores et déjà comme des « adeptes du mouvement QAnon, et une part encore plus importante adhère à un ou plusieurs récits de QAnon », processus d'« ouverture cognitive » susceptible d'être manipulée par des groupes extrémistes violents, des recruteurs en faveur du mouvement QAnon, ainsi que des puissances étrangères.
Troisièmement, des acteurs étatiques malveillants utilisent de facto les récits de QAnon pour colporter de la désinformation sur les médias sociaux. En 2020 et pendant les deux premiers mois de 2021, « près d'un cinquième de toutes les publications de QAnon sur Facebook provenaient d'administrateurs à l'étranger : une telle activité brouille la ligne de démarcation entre la désinformation nationale et étrangère, ce qui représente un défi important pour le gouvernement américain et l'action internationale. »
Une agence mondiale contre la désinformation ?
Le Soufan Center n'en estime pas moins que « le gouvernement américain, le secteur privé et les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer pour contrer la propagation des théories du complot liées à QAnon », et formule cinq recommandations.
« D'abord et avant tout, le gouvernement américain doit supprimer l'élément clé qui permet à toute théorie du complot de prospérer : la crise », et donc l'atténuation des retombées continues de la pandémie de COVID-19. Un avantage secondaire de cette approche serait que la fin de la pandémie atténuera la propagation continue de la théorie du complot de QAnon sans, pour autant, signifier la fin des théories du complot.
Deuxièmement, les réseaux sociaux doivent réexaminer leurs approches de « dé-plateformisations » (à savoir le fait de bannir ces théories conspirationnistes de leurs plateformes), en particulier lorsque les données indiquent de multiples campagnes d'influence étrangères.
Troisièmement, les médias sociaux devraient « affiner leurs algorithmes » (le Soufan Center ne précise pas comment), puisqu'ils continuent de recommander des contenus toxiques liés à QAnon, dont certains sont donc créés à l'étranger.
Quatrièmement, « des solutions hors ligne et axées sur la communauté sont également nécessaires ». Plus précisément, la société civile et les organisations universitaires doivent continuer à développer des programmes d'éducation critique aux médias et au numérique dans les écoles primaires et secondaires... voire au-delà, un besoin qualifié d'« aigu » eu égard à la crédibilité des théories complotistes de QAnon (entre autres).
Enfin, « l'administration Biden devrait envisager de travailler avec le Congrès et les organisations de la société civile pour déterminer si la lutte contre la désinformation justifie la création d'une nouvelle organisation interagences comprenant du personnel ayant des mandats à la fois nationaux et internationaux ». Une réflexion justifiée par le fait que le rapport a « clairement montré que la frontière entre les activités de désinformation nationales et étrangères reste floue ».
La grippe espagnole de 1918 - 1919, qui fit, selon les sources, entre 30 et 100 millions de morts (plus que la Première Guerre mondiale), avait alors poussé la toute nouvelle Société des Nations (SDN) à créer en 1923 son « comité d'hygiène », considéré comme l'ancêtre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Nous ne combattons pas seulement une épidémie, nous combattons aussi une "infodémie" », avait déclaré le 2 février 2020 Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS. Un groupe de travail sur les infodémies, issu du forum international sur l'information et démocratie, avait ensuite produit un rapport en novembre 2020, formulant 250 recommandations, en vue d'« endiguer un phénomène qui met en péril les démocraties et les droits humains, y compris le droit à la santé ».
Se basant notamment sur les travaux du professeur Sinan Aral du MIT, qui avait constaté que « les fausses nouvelles sur Twitter se propagent six fois plus vite que les vraies, et qu'elles touchent en moyenne 100 000 personnes, contre 1 000 » pour les « fact-checks », le groupe de travail avait conclu qu'« une nouvelle structure de gouvernance mondiale pour les technologies numériques est nécessaire pour assurer un contrôle démocratique efficace et coordonné des plateformes » :
« Cela a été fait pour les révolutions technologiques précédentes, comme la radio, les avions, les produits pharmaceutiques ou l'énergie nucléaire. »
Les conspirationnistes font (aussi) partie de complots
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20 % soutiennent QAnon, 35 % croient au complot pédophile
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19 % des messages QAnon relèvent de l'« influence étrangère »
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Un processus de radicalisation similaire à celui du terrorisme
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Une agence mondiale contre la désinformation ?
Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 07/05/2021 à 13h11
Ce qui se joue en filigrane, c’est que la fabrication des nouvelles qu’elles soient fausse ou vraie peu importe, ce qui importe c’est qu’elle reste sous le contrôle d’une poignée d’individus et de groupe d’influence.
Le 07/05/2021 à 13h30
Vu que la rédaction de NXi est au main des reptiliens sino-américains, je ne crois pas un mot de cet article.
Le 07/05/2021 à 13h40
Je suis désolé, je viens de lire l’article, mais je n’ai toujours pas compris ce qu’était QAnon… Un genre de secte complotiste ?
Le 07/05/2021 à 13h49
Voilà. Wikipedia est ton ami, ils ont un article dessus. Et ça fait peur, ils sont vraiment complètement barrés…
Le 07/05/2021 à 13h51
Les joies de l’ère post-vérité … Et ce n’est hélas qu’un début…
Le 07/05/2021 à 13h59
Finalement, cet article nous explique qu’en matière de complotisme, c’est celui qui le dit qui y est.
Le 07/05/2021 à 14h01
Le 07/05/2021 à 14h41
Malheureusement, c’est devenu plus étendu qu’à l’Amérique. Il y en a en France !
Le 07/05/2021 à 14h53
La connerie se répand plus facilement que les idées censé.
Le 07/05/2021 à 14h16
Tous ça c’est du au complot reptiluminazy jeux vidéo massonique
Le 07/05/2021 à 14h23
Le complot du cannabis est le meilleur !
Le 07/05/2021 à 14h52
Encore un coup des platistes!
Le 07/05/2021 à 15h23
Tu veux dire, comme ça ? :p YouTube
Le 07/05/2021 à 15h08
le problème, c’est qu’on ne sait QUOI/QUI croire
tellement les ‘Fake-News’ sont bien faites !
Le 07/05/2021 à 16h27
nan mais il faut lire leur messages, c’est excellent, genre si trump regarde en haut à gauche c’est qu’il est toujours en première, si il regarde en bas à gauche, c’est qu’il a passé la seconde et va faire des trucs. Ou alors que washingtown est une ville etat independante des usa, donc, biden n’est pas preseident des usa, ou alors que l’armée us a abattue des millions de soldats chinois dans des tunnels sous washingtown. En fait je pense que la mouvance vient des scenaristes d’hollywwod au chomage car pas de films à cause du covid.
Le 07/05/2021 à 16h51
C’est une bonne chose que la société se réveille et agisse enfin en marginalisant ces mouvements, mais les dégâts des fake-news et manipulations massives sont là et sont irréparables. La démocratie américaine pourrait ne jamais s’en remettre.
Brexit, élection de Trump, à l’époque tous les observateurs pouvaient constater la domination des mensonges et fakes sur les réseaux sociaux et YouTube, c’était monstrueux et du jamais vu dans l’Histoire (par l’ampleur du truc), mais tellement énorme que les gens avec le recul pour le voir se disaient qu’il valait mieux l’ignorer et que ça allait passer, alors que c’était une vague de fond, bien financée et organisée, qui utilisait et manipulait à fond les failles des algorithmes des réseaux sociaux et de YouTube.
Bref, oui des acteurs mal-intentionnés, domestiques et étrangers, ont exploité des failles, mais la responsabilité de Facebook, Twitter et YouTube dans ce qui s’est passé ces dernières années est énorme, parce qu’ils ont laissé faire pendant bien trop longtemps sans vraiment réagir.
Le 07/05/2021 à 16h54
Ce qui me sidère avec les complotistes, c’est leur capacité à croire tout et n’importe quoi sans réfléchir ne serait-ce qu’une seconde et sans avoir besoin d’aucune preuve. Plus c’est gros, plus ça passe en plus.
Le plus marrant étant de discuter avec un complotiste et l’entendre te répondre que c’est toi qui est naïf et crois tout ce que te raconte le “système”.
J’ai un collègue complotiste niveau noob (il est pas encore au niveau Qanon) qui est persuadé que le confinement, le port du masque etc est inutile en réalité et est mis en place par les gouvernement pour nous habituer à obéir à n’importe quel ordre en instillant la peur et faire baisser ainsi notre barrière psychologique.
Et les vaccins sont tous dangereux (même ceux qui sont administrés depuis 50 ans sans qu’aucune catastrophe sanitaire ne se soit produite) et servent juste à engraisser à Big pharma.
Il a pas le début d’une preuve, mais c’est normal vu que c’est un complot. Le fait que la science lui donne tort c’est parce que Big pharma achète tous les scientifiques qui font des études qui vont à l’encontre de ses croyances.
Le mec ne jure que par l’homéopathie d’un autre côté, donc l’absence de preuve n’est pas vraiment un problème pour lui
Ce qui fait le plus peur, c’est que j’en croise de plus en plus de gens comme lui, pas complotiste au point de croire que la Terre est plate mais suffisamment pour croire plein de théorie à la con et les propager.
Le 07/05/2021 à 17h06
La chasse à la sorcière 2.0. Les grandes entreprises de la tech ont longtemps chercher un moyen de mettre sous silence des voix qui tendend plutôt vers la droite conservatrice (shadow banning, etc…). Associez le max de gens plus au moins au Q-Anon est un bon moyen pour eux de diabolisé et de ban ces gens. On a bien vu la quantité de gens qui ont été banni de Youtube après la victoire de Biden. La censure coordonnée par Apple, AWS, Twitter. Maintenant les plateformes se sentent tout permis. Maintenant Trump est définitivement banni de Facebook, bravo c’est bien, une entreprise privé qui prend unilatéralement la décision de supprimer une voix, eux qui disent défendre la liberté d’expression… Le retour de baton sera une (re)décentralisation du net. Et à côté la gauche violente et les contenus terroristes vivent leur vie tranquillement sur les plateformes… mouais
Le 07/05/2021 à 17h40
Trump peut toujours s’exprimer - et il le fait - mais pas sur Facebook. Par ailleurs, les appels à la violence sont interdits par la Loi, même aux US, et au delà de ça une plateforme est libre de choisir sa politique de modération.
Facebook n’interdit en rien la droite conservatrice de s’exprimer, et Zukerberg a toujours été très ferme là dessus (parfois jusqu’à une naiveté coupable face à des campagnes de fake organisées exploitant les algos de Facebook).
Les banissements n’ont pas lieu en fonction d’assotiation avec un groupe mais en fonction de ce qui est publié sur Facebook.
Le 07/05/2021 à 17h45
“Pour mémoire, QAnon est une mouvance conspirationniste d’extrême droite pro-Trump venue des États-Unis, persuadée que l’État profond (ou Deep State), les milieux financiers et les médias commettraient des crimes pédophiles, cannibales et sataniques.”
Vous pouvez retirer la mention “extrême droite” car ça c’est un mensonge.
Concernant les réseaux pédophiles élitistes : il faut vraiment se voiler la face pour ne pas le reconnaître (ou être mentalement formaté par les médias de masse et autres propagandes de la pensée unique)
C’est sûr que c’est plus confortable de fermer les yeux, faire l’autruche, que de creuser dans l’horreur des réseaux pédophile. Mais le monde n’est pas tout propre, et tant que les gens ne verront pas les choses en face, ceux qui sont dans l’ombre pourront continuer d’agir en toute impunité…
Creusez sur l’affaire Dutroux… sur l’affaire plus récente de Jeffrey Epstein… les réseaux pédophile élitiste sont bien une réalité !!!
D’ailleurs voici une petite vidéo sur ce sujet qui a été traduite hier justement :
YouTube
Le Black Book de Jeffrey Epstein où vous y trouverez peut-être des noms que vous connaissez :
https://epsteinsblackbook.com/
Le 07/05/2021 à 18h20
Tu penses à Trump, “ami” d’Epstein et amateur notoire de prostituées, qui était au pouvoir quand Epstein est mort en prison ?
https://www.vanityfair.com/news/2019/07/video-trump-partying-with-epstein-touching-women-at-1992-party
Le 07/05/2021 à 18h40
Non je ne pensais pas à lui en particulier, mais quoi qu’il en soit que Trump soit un pédophile ou non c’est pas la question car cela ne remet pas en cause que les réseaux pédophiles élitistes sont une réalité, et serais un grand pas pour l’humanité que cela cesse.
Le 08/05/2021 à 15h32
Alors oui, ceux qui croient à QAnon ne sont pas tous d’extrême-droite, mais force est de constater que les théories conspirationnistes qu’ils véhiculent le sont, en bonne partie.
& j’ai regardé la vidéo qui, outre le fait d’émaner d’Infowars, se borne à du cherry-picking de cas qui n’ont rien à voir entre eux, MAIS tout en martelant que leur point commun est que les pédophiles en question auraient été protégés par des “élites”, sans pour autant avancer le début d’une once de preuve matérielle.
Oui, il y a des (réseaux) pédophiles, dont certains ont impliqués des personnalités publiques, de là à conclure que “les élites” seraient impliqués… Wait : l’absence de preuves serait donc la preuve de l’absence, et donc du complot ?…
Ça me fait furieusement penser à fdesouche, qui se borne à ne collectionner que les seuls faits divers impliquant des (enfants d’)immigrés, non caucasiens, réfugiés, et conclue donc qu’on serait victime de l’immigration…
Ça me fait aussi penser à la loi du marteau : « si tout ce que vous avez est un marteau, tout ressemble à un clou »…
Le 09/05/2021 à 08h36
Comme je le disait c’est plus confortable de faire l’autruche plutôt que de chercher l’information et de se confronter à une bien triste réalité…
Les meilleurs preuves je pense que c’est les témoignages de victimes… tu peu en trouver sur la chaîne youtube d’Alexandre le Breton par exemple et sur le site pedopolis.com, ou sinon tu peu aussi continuer de te réconforter en te disant que ce ne sont que des complots imaginaires. Libre à toi :-)
Le 07/05/2021 à 18h00
Il faut aussi faire une claire distinction entre la droite conservatrice américaine, et le culte de la personnalité fasciste et conspirationniste, qui est en train justement d’empêcher les premiers de s’exprimer ou d’être représentés démocratiquement.
Le 07/05/2021 à 18h48
Bon, j’ai rien lu…
Mais un “conspiration buste”, comme “l’horthographie” mon (je sais pas quoi…) qui complote…
c’est pas juste un intégriste de la pensée réfléchie ?????
Le 07/05/2021 à 19h33
Ouai …. Bon c’est bien dis mais serait plus belle !!???? “L’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse”
Le 07/05/2021 à 23h43
Les américains font ce qu’ils veulent chez eux - c’est leurs oignons. Par contre ce qui me dérange c’est de voir bill gates acheter le journal Le Monde à coup de millions d’€ de subventions, puis noyauter l’OMS avec sa fondation, et commencer à jouer au médecin spécialiste des virus, pour un mec qui n’a jamais été capable de sécuriser son propre système d’exploitation ! Ce cher Jacques Brel aurait rajouté - “plus ça devient vieux, plus ça devient …” !
Quant à wikipedia que certains osent encore prendre en référence dans les commentaires, je rappelle que les modérateurs ont bloqué la page Asselineau en 2016 en essayant de faire passer l’UPR pour un parti d’extrême droite qu’il n’est pas, puisque que notre Ministère de l’Intérieur l’a classé en “Divers”, comprenez au dessus des vieux clivages qui n’existent plus, puisque les européistes sont tous des frères. Et que ces mêmes modérateurs ont ensuite créé une page dédiée au parti UPR après l’élection (soit environ 12 ans après la naissance du parti lui-même - ce qui démontre le niveau de censure !), qu’ils ont là encore eux-même rédigé et soigneusement bloqué, avec la même hostilité !
Bref, wikipedia est un outil fasciste. Il suffit de voir qui finance son infrastructure pour bien comprendre qu’elle n’est et ne sera jamais neutre. C’est juste un piège à cons qui utilise des jeunes esclaves non payés et bien naïfs. Et il n’y a pas que l’UPR qui est victime de wikipedia : tout opposant au nouveau Reich européiste et à ses banques s’y fait au mieux censurer à mort, au pire éjecter manu militari, comme Pierre Jovanovic par exemple. On pourrait citer bien d’autres noms encore, mais ce qu’il faut surtout en retenir, c’est que dès que le sujet devient politique et sensible, wikipedia réécrit l’histoire ou la rejette. La cancel culture n’est toujours qu’un négationnisme historique - propre à toute dictature qui se respecte.
Les plus grands manipulateurs restent de toute façon les USA. Si vous avez déjà oublié la fiole d’Anthrax de ce cher Powell, brandie devant les caméras du monde entier à l’ONU, et ses fameuses “armes de destruction massive” que personne n’a jamais trouvé, une piqûre de rappel ne fera pas de mal - et celle là au moins ne vous tuera pas !
Nos hommes politiques sont devenus des délinquants, du haut de la pyramide jusqu’à la base. Rappelez-vous les masques inutiles puis obligatoires, et toutes les pitreries lamentables auxquelles on a déjà eu droit - et merci encore aux merdias pour leur participation active dans la désinformation généralisée !
Bref, c’est bien beau de critiquer les Qanon et les pays “ennemis” (des USA, pas des français) jouant de leur influence. Mais il serait peut-être temps de se pencher un peu plus sur l’état de notre propre pays, avec une UE qui nous mène au mieux à la faillite et la pauvreté généralisée (sauf pour les 1% qui finiront par tout ramasser), au pire à la guerre civile mêlée de grand remplacement. Le Frexit ou la mort de la France, il va falloir choisir.
Le 08/05/2021 à 04h55
Il vaut souvent mieux (je le fais systématiquement, sauf si la page n’y existe pas) consulter la version en anglais. La qualité est presque toujours supérieure.
Le 08/05/2021 à 05h17
Ce sont les plateformes web qui politisent à dessein les débats publics afin de laisser à penser à l’internaute que le cyberespace serait la même chose que le cyber (définition originale) en général (état, institutions…).
Ce faisant le poids politique du web sémantique devient une norme comme une autre et peut admettre de contenir des complotistes comme il absorbe déjà des enseignes de vente, leurs publicitaires et tout ce qui dépassant le seuil critique de l’effet de réseau peut générer le ROI de la plateforme.
Quant au contenu c’est faire là aussi beaucoup de largesses à des pseudo-informations : ce qui explique que cette nouvelle surface d’attaque est a priori bien plus determinée par le vecteur d’information que l’information prise isolément.
La rumeur dit d’ailleurs que le MIT se penche dessus… j’ajoute qu’entre potes la solidarité c’est essentiel.
Le 08/05/2021 à 07h28
C’est fascinant de voir à quel point les commentaires sont partis en cacahouète.
Non: il suffit de voir quelles sont les cibles de Qanon.
Il est toujours difficile pour un complotiste d’admettre la vérité.
Le 08/05/2021 à 09h26
Attention quand même à ne pas confondre les “réseaux pédophiles” façon complotistes (enlèvement d’enfants (“pré-pubères”), enfermés dans des caves servant de lieux de passage etc.) avec ce que tu mentionnes comme Epstein, qui payait des femmes/ado pour coucher et s’en servait comme rabatteuses (tourne plus sur la prostitution et le proxénétisme).
Il y a quand même un “monde” de différence en terme de violence et de mode opératoire (pour Epstein, l’incitation des filles étant qu’elles étaient “bien” payées et venaient de “leur plein gré” via leurs amies, avec de GROS guillemets, car ça reste de la manipulation).
Et je te conforme que ça existe partout chez les élites (célébrité connu, DJ, youtubeur, chanteur, jet-set, parties sur des Yachts) et que ce n’est pas nouveau (tu peux trouver des articles chaque semaines), les roi/nobles d’antan se mariait avec des ado de 15ans il y a quelques siècles. C’est un énorme problème sociétal qui touche à la libération et la place de la femme dans la société mais on est pas dans la torture d’enfant comme Qanon.
Le 08/05/2021 à 09h27
Certains commentaires…
Preuve en est que l’adhésion à ces théories, même partiellement, est maintenant largement étendue… Et la gestion calamiteuse de la crise actuelle ne fait que renforcer cela
Le 08/05/2021 à 10h22
C’est habituel dès que l’article parle de complot, alors la avec QAnon…
Tout ce qu’il y a à faire c’est sortir le :popcorn:
Le 08/05/2021 à 12h02
Plus que quinze ans que je l’avais vu venir celle-là…
La notion d’imbécile utile, je l’ai recopiée sur Lénine, je n’ai rien inventé. Même pas le fait que les complotistes en sont…
Le 08/05/2021 à 13h16
Bah c’est comme 1984 qui est basé sur l’URSS de Staline et l’expérience d’Orwell de combattant parmi la faction républicaine durant la guerre civile espagnole.
Nos sociétés actuelles n’ont rien inventé de nouveau, elles ont juste modernisé le procédé.
Le 08/05/2021 à 16h14
Quand NXi débloque…
Le 08/05/2021 à 16h47
Exact. Merci à toi de nous le rappeler.
C’est du en grande partie par le fait que la théorie de la conspiration moderne a été inventée par l’extrême-droite.
C’est récurrent ce genre de théorie du complot mais, bizarrement, les mêmes n’ont jamais attaqué un “réseau pédophile” pourtant bien visible par ses pratique qu’est l’église catholique romaine (et d’autres aussi).
Et, curieusement, sans parler de réseau (il n’y avait pas d’organisation formelle dans ce sens), le fait que le gouvernement Thatcher a, pendant les années 1980, couvert les activités de certains pédophiles haut placés n’a pas fait l’objet de théorie du complot. Plus c’est vrai, moins on en parle du côté des complotistes ?
Excellent résumé du sophisme élémentaire du complotiste, merci à toi pour cette explication.
Rien à redire, bon résumé pédagogique de la logique de ces gens-là.
Le 08/05/2021 à 17h42
Quand on a que Facebook tous les problèmes ont une tête de con.
Zuck’s Law Bitchies.
Le 09/05/2021 à 12h00
ET en plus, il a des sources sérieuses, le Mr. S : https://www.conspiracywatch.info/comment-les-complotistes-capitalisent-sur-le-theme-de-la-protection-de-lenfance.html
Le 09/05/2021 à 14h01
Je n’ai jamais compris pourquoi l’extrême-droite (même quand elle n’est pas très conspi) est obsédée par la pédophilie et la voit partout. En plus il y a de la pédophilie dans tous les milieux et sûrement pas moins parmi l’extrême-droite.
Je me disais qu’un tel article allait amener des commentaires de conspirationnistes, effectivement on n’est jamais déçu.
Merci aux autres pour leurs commentaires sensés et qui tentent de ramener un peu de raison. Moi ça m’effraie tous ces gens crédules qui “donnent” dans des théories plus ou moins farfelues et qui perdent tout esprit raisonné et capacité d’analyse, ils sont dans une mentalité qui confine à la secte au bout d’un moment.
Et avec l’épidémie s’est renforcé un autre problème, le rejet de la science par une partie des gens, la non-compréhension de son fonctionnement (et le fait qu’on n’a pas toujours des certitudes, surtout face à quelque chose de nouveau) et l’attachement absurde à certains mandarins vus comme ayant raison par principe (argument d’autorité, totalement pas scientifique), comme le druide et quelques sales types (parfois des femmes comme la députée Wonner).
Le 09/05/2021 à 16h23
Ce serait en partie dû au contre-coup du mouvement de “libération” des femmes et des homosexuels d’une part, de la mondialisation d’autre part, dixit cet article de Mother Jones :
Et ce, nonobstant le fait que nombre des soutiers et promoteurs actifs de la pédophilie étaient d’extrême-droite voire néo-nazis, comme la rappelle cet autre article de StreetPress, citant ironiquement Gabriel Matzneff :
Le 09/05/2021 à 18h17
Merci Jean-Marc pour cet éclairage (déjà rien que les extraits ) et les liens.
Le 09/05/2021 à 14h45
Hypothèse perso : parce que c’est quelque chose à la fois de facile à employer pour capter l’attention des gens du fait de sa charge émotionnelle, qui existe vraiment, et que c’est indéfendable. Le piège à neuneus idéal…
Tu peux rajouter une possibilité de projection psychologique pour certains d’entre eux…
Je confirme. Et encore, tu ne zone pas sur Youtube, il ya des théoriciens de la Terre plate qui valent leur pesant de cacahuètes.
Voir mon post ci-dessus, sans commentaires…
Merci de le rappeler
Comble dans le genre, que j’ai vu chez une amie et ex-collègue, pas fine du tout, au sujet d’un énième débite-conneries à propos de la fabrication d’une interprétation soucoupiste du miracle fabriqué de Fatima.
Je lui avais simplement posé la question de savoir à quel titre le type se prononçait sur la question, s’il était historien, théologien, sociologue, psychologue ou autre (en fait, c’est Jean-Pïerre Petit qui vend sa camelote soucoupiste sur ce sujet).
Sa réponse, à peu de choses près : “mais comment est-ce que tu oses le critiquer ? Il a fait un joli papier avec de belles infographies, il connaît son sujet !”
Le 09/05/2021 à 15h26
Oh bordel ca c’est un sacré niveau
Le 10/05/2021 à 07h13
Il y a en revanche des raisons claires à cette situation. A défaut d’avoir un consensus sur le contenu on peut supposer que le contenant démocratique qui permet à la fois de développer un raisonnement consistant (recherche) permet aussi de développer une production de valeurs (sciences) avec parfois des sous-produits de ces valeurs comme la téléphonie ou l’automobile pour de ne citer qu’eux.
Au milieu de processus il n’y aucun contenant, le contenu peut donc facilement dévier de sa trajectoire supposée dans un relativisme absolu ou une spéculation absolue.
C’est ce qui m’ennuie avec l’idée même de faire état des “complots” : d’une part les vrais complots existent, mais en plus, il n’y a aucune obligation éthique de contenir ces spéculations… c’est systématiquement contre-productif dans une démocratie très liquide. On ne peut pas raisonnablement en tirer un savoir. Alors parler de théories avant de faire le tri dans les hypothèses….
D’un autre côté c’est pas comme si la propagande d’avant guerre avait prémâché le travail formel pour les décennies d’après. En prolongeant cette idée : dans 50 ans c’est le point godwin qui sera structurellement mainstream…
Le 09/05/2021 à 15h41
A titre perso, quand je vois un “argumentaire” uniquement basé sur des arguments d’autorité, preuves sociales, et attaques personnelles, je considère que ça sert à rien d’aller plus loin.
Je considère que ces trois types d’argument sont ceux de l’échec.
Le 11/05/2021 à 06h31
L’actualité concernant les réseaux sociaux (sur lesquels je n’ai pas de compte) me fait penser à ce qu’on peut voir dans des films sur la résistance pendant la seconde guerre.
Les cons parlent aux cons …
pom pom pom pom
Les cons parlent aux cons…
pom pom pom pom
La terre est plate.
Je répète : la terre est plate.
pom pom pom pom
Tous les gauchistes sont des pédophiles.
Je répète : tous les gauchistes sont des pédophiles.
pom pom pom pom
Le covid n’est rien qu’un complot de big pharma
Je répète : le covid n’est rien qu’un complot de big pharma.
pom pom pom pom
Quand les cons disent n’importe quoi sur les RS, les encore plus cons les croient.
Je répète : quand les cons disent n’importe quoi sur les RS, les encore plus cons les croient.
pom pom pom pom…
Bref, je ne sais pas comment tout ça va finir mais je suis de plus en plus inquiet sur l’avenir de cette civilisation qui semble vraiment partir en vrille.
Cette civilisation où la moindre réflexion semble être devenue un luxe inaccessible pour plein de monde.
Le pire étant que même en étant conscient de ça, on est pas sûr d’échapper totalement à cette absence de réflexion…
Hansi soit-il…
Le 11/05/2021 à 17h12
J’adore, surtout la fin…
Le 11/05/2021 à 08h03
Bref, je ne sais pas comment tout ça va finir mais je suis de plus en plus inquiet
sur l’avenir de cette civilisation qui semble vraiment partir en vrille.…
ce qui m’inquiète c’est : ‘ce.mouvement.de.foule’* qui risque de se produire
(et contre lequel tu NE peux rien y faire) !
1 mn. AV., tout était calme, et puis ….tout.à.coup “sauve.qui.peut’
un peu comme quand des gens sont écrasés, voir piétinés, par une foule AFFOLÉE