CNM enterré : la filière musicale en colère contre Aurélie Filippetti
Tous Pour le Cinema
Le 12 septembre 2012 à 07h11
4 min
Droit
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En colère ! La filière musicale, de la Fédération des labels indépendants aux majors, est remontée contre la décision de la ministre de la Culture. Aurélie Fillippetti a annoncé que le Centre National de la Musique, jugé inutile et couteux, ne verrait finalement pas le jour.
En janvier dernier Frédéric Mitterrand signait avec la filière un accord-cadre portant création de cet établissement public destiné à fédérer cette filière. Le 11 juillet dernier, l’association Tous Pour La Musique – qui regroupe l’ensemble des professionnels du secteur – rencontrait Aurélie Filippetti. L’objet portait justement sur la création du CNM. Ce CNM avait alors les faveurs de la nouvelle ministre, si on en croit un communiqué (.Doc) publié dans la foulée. La profession prenait en effet « acte avec satisfaction du soutien apporté par la ministre à la mise en œuvre des engagements pris par l’État.»
Deux jours après cette rencontre estivale, expliquent les représentants de CD1D, la Felin et le SMA, « nous évoquions, dans un courrier que nous vous avons adressé le 13 juillet, toute l’importance que revêtait ce projet pour les artisans de la musique que nous représentons et les raisons du soutien répété que nous apportons depuis plus d’un an au projet de CNM (participation financière directe des FAI au secteur de la musique, renforcement du montant des aides dans tous les secteurs, prise en compte des réalités et des besoins des plus petites structures, soutien à l’action collective, encouragement des logiques de partage et de mutualisation, renforcement de la diversité des réseaux et des modèles économiques, etc.). »
La mort du CNM signée au détour d’une interview dans les colonnes du Monde passe du coup très mal. « Nous ne pouvons donc que nous sentir à la fois oubliés et trahis par vos dernières déclarations tant elles contredisent les principes et les priorités que vous déclarez défendre, alors même que le Président Hollande rappelait tout récemment son attachement à respecter ses engagements de campagne – le CNM en faisant partie ». (voir par exemple.)
Pour la filière, ce CNM était ainsi l’occasion de récupérer une partie de la taxe payée par les fournisseurs d’accès. « Il faut seulement le courage et la volonté politiques de rediriger légitimement vers la musique une partie (25 ou 30 %) des quelques 300 millions € issus de la TST, (taxe déjà existante payée par les fournisseurs d’accès et qui ne bénéficie actuellement qu'à une industrie, le cinéma, déjà bénéficiaire de larges soutiens publics et qui ne traverse pas, bien au contraire, la crise qui étrangle les producteurs de musique et de spectacles). »
Consternés, atterrés, trahis par Aurélie Filippetti
Les indépendants et les salles de concert ne sont pas les seuls déçus par cette suppression. Le SNEP, qui représente les producteurs de musique fait lui part de sa consternation. « En sacrifiant le CNM, qui avait pourtant fait l’objet d’un consensus au sein de toute la filière musicale, Madame Filippetti trahit sa propre parole, alors même qu’elle avait affirmé aux professionnels en juillet dernier vouloir soutenir cette initiative. La ministre trahit également l’engagement de campagne du Président de la République, qui avait clairement affirmé son intention de poursuivre le chantier du CNM. »
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans. Et ne veulent se satisfaire du renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants... « Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
CNM enterré : la filière musicale en colère contre Aurélie Filippetti
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Consternés, atterrés, trahis par Aurélie Filippetti
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 12/09/2012 à 07h17
c’est la crise hehe un sacrifice nécessaire pour aider les comptes de la France….
ahhhh oui encore !
les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle
" /> ah bah P* best joke ever
Le 12/09/2012 à 07h19
« Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
On est déjà Trolldi, le temps passe vite dites donc " />
Le 12/09/2012 à 07h20
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans.
" />" />" /> On va peut-être les croire…
Le 12/09/2012 à 07h24
Les produsteurs de spectacles traverse une crise
Normal vu le prix délirant d’une place de concert…
C’est mini 40-50 euros, et assez rapidement 80-100 euros.
On ne va quand meme pas soutenir encore plus ces gens ?
Je rappelle au salarié du public qu’ils (et il n’y a qu’eux : pas les prof liberales, ni les commercants, ni les fonctionnaires) paient les intermittents du spectacle (un pti milliard par an de déficit)
On arrete le délire un jour dans ce pays ?
Le 12/09/2012 à 07h26
Il n’y a pas d’argent (de l’Etat) pour soutenir le CNM
mais est ce que les producteurs, labels, majors etc sont prêt à payer pour être mieux représenter?
“Naaaan, on n’aime bien que ce soit les autres qui payent et nous, on encaisse.”
Le 12/09/2012 à 07h28
toute l’importance que revêtait ce projet pour les artisans industriels de la musique
Le 12/09/2012 à 07h29
Je n’ai qu’une chose a dire.
" />
Le 12/09/2012 à 07h30
les artisans de la musique que nous représentons et les raisons du soutien répété que nous apportons depuis plus d’un an au projet de CNM (participation financière directe des FAI au secteur de la musique,
Nan, ils sont forts : je soutiens les artistes parce que je propose de taxer les FAI. Ah vrai, faudrait leur dire qu’on a changé de siècle…depuis 10 ans là!
Le 12/09/2012 à 07h32
Ils veulent des pognes, hé ben qu’ils se sortent le doigt de là ils se le sont fourrés bordel " />
Toujours les mêmes qui jouent aux pleureuses et à quémander des taxes à tous va.
Qu’ils créent du contenus sans restrictions, sans truander ceux qui les nourrissent en payant et peut être qu’on aura envie de pleurer pour eux. Éventuellement.
Je n’ai pas envie de lire un contrat de 500pages à chaque fois que j’achète le moindre contenu numérique pour savoir ce a quoi j’ai droit ou pas en “achetant en toute normalité” -> j’achète un contenu, il m’appartient point barre. rien d’autre ne compte.
Aurélie Filippetti … sacrée ministre que voila; je commencer à l’apprécier tout doucement. Continuez comme ca!
Le 12/09/2012 à 07h33
Le 12/09/2012 à 07h33
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans.
Euuh, je croyais que la fréquentation des concerts avait largement augmenté (+6% an) depuis 2000 … " />
Le 12/09/2012 à 07h35
Le 12/09/2012 à 07h37
“Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans.”
A part les agriculteurs, qui demandent des subventions pour une baisse de chiffre d’affaire ? C’est franchement révoltant.
Le 12/09/2012 à 08h37
Finalement la crise pourrait avoir du bon : supprimer ce qui n’est pas primordial !
A quand pour l’Hadopi ?
Le 12/09/2012 à 08h45
« Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
Ils ont raison !
Supprimons aussi le CNC, le CSA, Hadopi et le CNN ! " />
Le 12/09/2012 à 09h00
J’ai jamais compris pourquoi l’état continuait à soutenir et subventionner toutes ces majors et grosses boites à plusieurs milliard de CA.
Je veux bien comprendre que l’état finance une start up prometteuse mais y a une limite à la connerie. Il faudrait purement et simplement supprimer ces cadeaux fiscaux sans préavis. Basta
Mais en temps de crise on préfère augmenter les impôts…
Le 12/09/2012 à 09h03
Le 12/09/2012 à 09h08
Le 12/09/2012 à 09h12
Une petite musique qui me fait penser au nouveau gouvernement entre avant et après les élections…
Le 12/09/2012 à 09h12
Il faut seulement le courage et la volonté politiques de rediriger légitimement vers la musique une partie (25 ou 30 %) des quelques 300 millions € issus de la TST, (taxe déjà existante payée par les fournisseurs d’accès et qui ne bénéficie actuellement qu’à une industrie, le cinéma, déjà bénéficiaire de larges soutiens publics et qui ne traverse pas, bien au contraire, la crise qui étrangle les producteurs de musique et de spectacles).
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans. Et ne veulent se satisfaire du renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants… « Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
Entre ça et l’atelier hadopi contre le logiciel libre, je sais pas lequel trolle plus fort.
Le 12/09/2012 à 09h15
Le 12/09/2012 à 09h15
franchement ces majors…C’est quoi leur problème?
avant ils vendaient des CD
maintenant qu’il vendent des MP3.
Il y a déjà des taxes collectées un peut partout, baladeurs MP3, disques durs (alors que la plupart des disques vendus n’auront même pas de musique dessus)
J’achète déjà ma musique sur itunes. Pourquoi dois-je encore payer ailleurs?
Le 12/09/2012 à 09h19
Le 12/09/2012 à 09h26
Le 12/09/2012 à 09h31
Le 12/09/2012 à 09h38
Tant mieux qu’on enraye la pompe à phynance à leur profit !
Putain, ce matin, j’ai entendu sur France Inter que la France était en dessous de tout pour l’accessibilité de l’espace public aux handicapés, ça serait plutôt dans ce domaine qu’il faudrait mettre du pognon, non ?
(Au passage, à Grenoble, c’est pas trop mal de ce coté-là)
Le 12/09/2012 à 09h41
Le 12/09/2012 à 09h42
Le 12/09/2012 à 09h49
Le 12/09/2012 à 09h52
Le 12/09/2012 à 09h58
Le 12/09/2012 à 09h58
Le 12/09/2012 à 10h01
Le 12/09/2012 à 10h53
Le 12/09/2012 à 10h56
Le 12/09/2012 à 11h13
Le 12/09/2012 à 11h22
Des milliers d’emplois sont perdus en ce moment en france dans pas mal d’usines, il est normal que tous les secteurs soient touchés.
Maintenant il y a des priorités et je suis désolé ils n’en font pas parti.
Le 12/09/2012 à 11h24
No more butter to give, bad luck ! " />
Le 12/09/2012 à 11h28
Le 12/09/2012 à 11h42
Heu , faudrait pas oublier les produits dérivé , histoire de bien faire passer le prix de la place de concert
deja très loin " />
Le 12/09/2012 à 11h56
Le 12/09/2012 à 12h12
HA-HA ! :)
Non mais vraiment ils pensent qu’ils sont les rois du monde ou quoi?!
Le 12/09/2012 à 12h20
Le 12/09/2012 à 12h28
Le 12/09/2012 à 12h32
Le 12/09/2012 à 07h38
Ça s’appelle la crise ma bonne dame !
Le 12/09/2012 à 07h40
Le 12/09/2012 à 07h41
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de l’augmentation de leur chiffre d’affaires depuis dix ans. Et ne veulent se satisfaire du renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants…
C’est mieux " />.
Le 12/09/2012 à 07h41
Le 12/09/2012 à 07h51
Le 12/09/2012 à 07h51
En sacrifiant le CNM, qui avait pourtant fait l’objet d’un consensus au sein de toute la filière musicale,
Bah ouais merde, on était d’accord pour le CNM, tous hein …
les objectifs du CNM :
our la filière, ce CNM était ainsi l’occasion de récupérer une partie de la taxe payée par les fournisseurs d’accès. « Il faut seulement le courage et la volonté politiques de rediriger légitimement vers la musique une partie (25 ou 30 %) des quelques 300 millions € issus de la TST
Ouais la fatalement, ils étaient tous d’accord " />
Le 12/09/2012 à 07h53
Le 12/09/2012 à 07h54
c’est marrant dans notre beau pays, quand on parle de sauver la sécu, de monter le SMIC ou le RMI etc etc ces gens nantis nous disent : “arrêtons l’assistanat” mais quand on leur refuse une aide ou qu’on leur réduit ils hurlent à la mort…y a pas comme un petit problème là ?
" />
Le 12/09/2012 à 07h55
Le 12/09/2012 à 08h00
Et ne veulent se satisfaire du renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants… « Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
Non, elle est acceptable.
Le 12/09/2012 à 08h05
Le 12/09/2012 à 08h06
c’est merveilleux que “l’industrie de la culture” ait tant pris l’habitude de se faire entretenir par le contribuable que c’est un scandale quand on leur dit non !
Le 12/09/2012 à 08h06
c’est merveilleux que “l’industrie de la culture” ait tant pris l’habitude de se faire entretenir par le contribuable que c’est un scandale quand on leur dit non !
Le 12/09/2012 à 08h06
Le 12/09/2012 à 08h10
« Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants. »
" /> " />
Désolé mais c’est nerveux ! " />
Un de ces 4, on va prélever une somme sur nos salaires pour compenser les “pertes” des rentiers de la cultures ?
Le 12/09/2012 à 08h33
De toute façon, ENCORE mettre des taxes pour compenser “leurs pertes”, c’est ENCORE réclamer des subventions déguisées !
_
Comme je n’ai pas manqué de le souligner dans d’autres interventions, ils ont tout organisé pour s’assurer des revenus qu’ils pensaient “stables” ! Sauf que la crise passant par là, l’État se voit obligé de tailler dans le gras.
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Alors Messieurs, au lieu d’interdire l’ouverture du marché français aux offres légales de ventes commerciales sur Internet des produits artistiques, tous confondu (musiques, films, chansons, etc.), investissez et levez ces interdits que vous avez imposé !
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ACCEPTEZ DE FAIRE DU COMMERCE AU LIEU DE VOULOIR VIVRE ESSENTIELLEMENT QUE DE SUBVENTIONS DÉGUISÉES !
Le 12/09/2012 à 12h43
Faut arrêter deux minutes avec les majors. L’article conclu malheureusement par une citation plutôt trollesque du SNEP, qui ne représente qu’une 40aine de structures, dont BELIEVE Digital, EMI Music France, Gaumont Musique, SonyMusic, Universal Music, Walt Disney Company France, Warner Music France.
Il ne faut pas mélanger l’action de ces entreprises avec celles des centaines de micro-structures défendues par CD1D, la Felin et le SMA, qui sont réellement en train de déposer le bilan les unes après les autres. Et là les revendications ne sont pas en terme de masse salariale, comme pour n’importe quelle industrie, mais en terme de diversité culturelle, car ce sont ces structures qui jouent le rôle de défricheur artistique.
Les majors jouent aussi un rôle dans la diversité culturelle, mais en propulsant un artiste ayant déjà une certaine reconnaissance sur l’ensemble des média de masse. Le problème est que, rentabilité oblige, ces artistes propulsés sont de plus en plus formatés et de moins en moins nombreux, d’où une certaine animosité dans les commentaires en réponse à la citation du SNEP.
Pour en revenir aux revendication de CD1D, la Felin et le SMA, il ne s’agit pas de favoriser une industrie plutôt qu’une autre. Ce discours est parfaitement cohérent pour les personnes mettant la musique au même niveau que la sidérurgie, mais d’autre pensent que la musique, et la culture en général (artistique, politique, sociale) méritent d’avantage d’attention que d’autres activités ayant uniquement pour but la recherche du profit. C’est un choix de société, après tout le monde n’adhère pas.
Lors de la préfiguration du CNM, toutes ces microstructures étaient pour la première fois entendues et considérées. Le but n’étant pas de voler l’argent des pauvres gens pour en donner encore plus au majors (même si actuellement, le lobby des majors pousse vers cet état de fait), mais de faire pencher la balance, de faire évoluer le regard des politique sur la culture, d’une vision industrielle, vers une vision artisanale et artistique. Donc prendre des fonds à l’industrie du cinéma via le CNC (difficile vu l’entourage de notre ministre) et de l’industrie de la musique (gros indépendants et majors), pour les redistribuer aux petits acteurs locaux qui travaillent réellement pour la diversité culturelle.
Concernant le musique, jusqu’à présent, le ministère de la culture avait une vision très industrielle de la filière. Il suffit de savoir que c’est la DGMIC (direction générale des médias et des industries culturelles) qui s’occupe de la musique pour s’en convaincre. La paysage culturelle du ministère de la culture s’arrêtait aux majors et aux très gros indépendants présents au sein du SNEP.
Quand CD1D fût invité autour de la table pour préfigurer le CNM, c’était la première fois qu’une voie dissonante venait remettre les choses à plat et sortir le ministère de la culture de sa bulle industrielle, en lui faisant comprendre que des centaines de petites structures dépendaient aussi de lui.
Après des mois de négociation, la ministère (sous Sarkozy, puis sous Hollande) semblait avoir pris on considération ces revendications qui me semble légitime, mais la Troïka (UE, BCE, FMI) aura eut raison de la politique culturelle française en imposant sa politique d’austérité.
Je vous invite à réfléchir sur la place de la culture (et non pas de l’industrie culturelle) dans une société capitaliste en crise.
Le 12/09/2012 à 13h19
Le 12/09/2012 à 13h21
Les producteurs affirment avoir perdu 60% de leur chiffre d’affaires depuis dix ans.
De toute manière, le chiffre d’affaires n’est pas un indicateur fiable.
On peut très bien réduire les coûts de production et garder (voire augmenter) sa marge … Le CA devient plus petit mais on gagne autant, voire plus.
Le 12/09/2012 à 13h26
franchement ca devient du grand n’importe quoi en france. Comme d’habitude on fait tout a l’envers.
ce qui est en crise ce n’est pas la musique ni le marché du disque mais c’est la culture francaise qui se vend de moins en moins. Evidemment c’est difficile de faire fasse a la concurrence internationale et a l’empire us. Google en est l’étendard avec youtube mais il faut reconnaitre aussi que ce qu’on nous propose n’est pas terrible en réalité alors on va voir ailleurs.
On sait maintenant qui décide et qui dirige ce pays parce que tout le monde se sert au passage au final et avec la gauche on a pas fini de payer!
On a essayé d’imposer des quotas à la radio tv ca suffit pas
On paie une redevance tv qui permet lautofinancement et la diffusion de programme francais a la tv. Ca suffit pas
On a financé le cinema francais a partir de labonnement canal plus qui offrait du porno du film us et du foot a sa clientèle. Ca suffit pas
On a imposé des téléfilms, séries et des émissions débiles a la tv ca suffit pas
On a développé la télénumérique spécifiquement francaise en concurrence avec le satellite et adsl tv. Ca suffit pas
On veut sauver l’art et l’industrie du disque en france a tout prix en subventionnant directement ou indirectement la culture francaise . Ca suffit pas
On boycotte carrément des tournées des artistes internationaux. Ca suffit pas.
On ouvre en période estivale des festivals et des concerts francophones a la con dans toutes les villes de france. Ca suffit pas.
On a décidé directement detaxer les films americains, ca suffit pas
On a racheté universal qui soit disant sert a faire des bénéfices tout en produisant des artistes francais. Ca suffit pas.
On a voté des lois contre le téléchargement , ca suffit pas.
On a proposé une taxe sur les cd vierge. ca suffit pas
On a racheté dailymotion. Ca suffit pas.
Et bientot on va taxer directement les fai et google.
boom badaboum a moi la grosse cagnotte et on fait quoi de tout ce fric si les gens ne veulent plus acheter nos disques?
Le 12/09/2012 à 13h40