En crise depuis l'an passé, l'éditeur de jeux sociaux Zynga a annoncé officiellement hier après-midi le licenciement de 18 % de tout son effectif, soit environ 520 personnes. L'Américain compte ainsi fermer des studios dans certaines villes. Des nouvelles qui ont eu pour conséquence de faire chuter son action en bourse.
L'objectif : faire des économies
Rien ne va plus pour Zynga. Après avoir connu plusieurs années de gloire, surfant sur la croissance phénoménale de Facebook, l'éditeur souffre depuis l'an passé. En octobre dernier, nous apprenions déjà que Zynga comptait licencier 5 % de son effectif, fermer des studios et arrêter plusieurs jeux. Suite à la publication de cette information, l'action de Zynga avait dévissé de 20 % après clôture. Une chute qui fit reculer l'action de 85 % en sept mois. Quelques mois plus tard, en décembre et en janvier, nous apprenions la fermeture du studio au Japon et l'abandon de 11 jeux, soit tout de même près d'un quart de son catalogue.
Cette fois, Zynga annonce le départ d'ici août prochain de 18 % de ses employés (520 personnes), ce qui lui permettra d'économiser entre 70 millions et 80 millions de dollars par an. Les studios de New York, Los Angeles et Dallas seront fermés d'après All Things Digital. Cette nouvelle annonce d'un licenciement massif n'est cependant pas une surprise. Outre son année 2012 déjà médiocre, il faut rappeler que Zynga avait déjà averti en avril dernier que son deuxième trimestre 2013 serait catastrophique, avec de lourdes pertes à la clé.
Rajoutons que la période des jeux vidéo sociaux et mobiles n'est pas joyeuse pour tout le monde. Si par exemple le Finlandais Rovio Entertainment se porte à merveille avec sa licence Angry Birds, des grands noms autres que Zynga ont eux aussi accusé le coup ces derniers mois. Electronic Arts a ainsi arrêté trois titres majeurs sur Facebook il y a moins de deux mois.
Une action qui s'écroule
Bien entendu, à l'instar de la précédente annonce de licenciement, l'action en bourse de Zynga a souffert à nouveau hier. D'un coup d'un seul peu après 21h (15h sur la côte est des États-Unis), l'action a chuté de plus de 10 %, allant même sous les 3 dollars. Soit un recul supérieur à 12 %, valorisant la société à moins de 2,4 milliards de dollars. Ce n'est pas la valeur la plus faible de l'action de Zynga, puisqu'elle était tombée à 2,10 dollars le 12 novembre 2012. Néanmoins, il faut surtout rappeler que le 2 mars 2012, l'action avait atteint 14,69 dollars, valorisant Zynga à plus de 11,6 milliards de dollars.
Commentaires (61)
PCINpact fait dans les chiens écrasés à présent ?
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Ça étonne qui franchement?
Les freemium et les invitations envahissantes sur Tete de livre, ca ne marche qu’un temps…
Désolé pour les employés mais vivement que ce truc fasse faillite
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Dommage pour les personnes licenciées, par contre un vrai soulagement pour le paysage vidéo-ludique. La médiocrité de leur jeu n’avait d’égal que le nombre d’invitations qu’on pouvait recevoir sur Facebook…
Bref : Au panier le caniche!
Combien de couple sont tombés à l’eau parce que monsieur ou madame passait toute sa soirée à planter des navets et des carottes virtuelles ?
Le business model de ce truc n’est pas viable de toute façon, trop peu de personnes paient, c’est même pas 1% je crois.
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Comme ça a été dit, qu’ils disparaissent ça ne sera pas un mal
C’est moche pour ceux qui perdent ou vont perdre leur boulot.
Mais vraiment pas surprenant.
La connerie du Freemium, c’est que les éditeurs n’ont pas compris que les cons gens ne jouent pas qu’à un seul jeux, ni qu’aux jeux d’un seul éditeur ! Donc le porte-monnaie étant roi, bien que stupide, les cons, gens finissent par enfin voir la carrote qu’on leur met à coup de 1,5 euros par-ci, 3 euros par-là…
Le Freemium ça marche pour des services spécifiques, pas pour des jeux qui ce consomment en masse.
520 personnes = 70 000 000 de $, soit 134 000/an par personne, pas mal la paie moyenne chez Zynga ^^
En même temps ils voient toujours grand. Il n’ont cas rester à leur place au lieu de vouloir faire plus de chiffre toujours plus de chiffres
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C’est le problème du F2P, le client passe de l’un à l’autre rapidement et sans état d’âme.
Dommage pour les employés (sauf s’ils arrivent du coup à se faire recruter dans des entreprises qui font des logiciels méritant de s’appeler jeu vidéo).
Malheureux, mais logique …
Le début de la fin de la bulle dite “sociale” ou de la nouveauté des smartphones / tablettes ?
En vieux sage que je suis (ce n’est pas ce que dit ma femme et mes enfants), la nature est bien faite et le cycle naturel reprend toujours le dessus même dans “le Bisiness” comme diraient les rappeurs.
Une boite qui a monté trop vite, bâtie tel un chateau de sable virtuel avec des fondations en plastique (Jeux - - même pour les casu, monétisation pas évidente, croissance trop rapide). Certes à l’époque (une éternité, quelques années), tous les experts JV et économistes (qui disaient hier du bien de la boite et demain quand la boite sera morte, diront qu’ils savaient et avaient prédit le truc) disaient que c’etait de la balle atomique car c’était le net 3.0 (” si vous comprenez pas, c’est que vous êtes nuls” Dixit ces même experts). Cela me fait pensé à 1997-2001, avec l’explosion de la bulle “Mais ça va marché c’est du net 1.0, t’es nul tu comprend pas”
[nelson] Ha Ha [/nelson]
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Personne ne connais la surface des studios visés par la fermeture ? Connaissant le prix du mètre carré sur ces localités…
Non mais puisqu’on vous dit que les jeux casual sur réseaux sociaux c’est l’avenir !
Le chômage réel aux Etats Unis est d’environ 25% de la pop active. Les chiffres sont trafiqués ; WS n’est haut que parce que Bernanke fait tourner la planche à billet ; à voir Olivier Berruyer et Olivier Delamarche sur YT…
En même temps fallait vraiment avoir un probleme pour mettre de l’argent pour acheter des octets.
Ouais pis dites donc… le coût salarial… environ 12000 $ par salarié et par mois !!!
En Californie un salaire de \(80k ou \)90k pour un developpeur c’est commun. Et c’est en general au dessus dans pas mal de boites.
Par contre, salaires en hausse
Je n’ai jamais reçu d’invitation pour ces jeux sur Facebook. Toute ma vie j’aurai raté FarmVille.
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Thèmes de discertation de philo pour le rattrapage du Bac :
* “Peut-on sortir grandi d’un usage intensif de Facebook ?”
* “À choisir pour associaliser vos enfants, choisiriez-vous WoW, les Sims ou Farmville ?”
Ben quoi, c’est pas complètement indispensable à votre survie les jeux FB?
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Temps de cerveaux disponible toutca…