Surveillance du Net : déluge de contestations contre le Patriot Act français
Tous contre 13, 13 contre tous
Le 09 décembre 2013 à 09h25
10 min
Droit
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Le vote de la loi de programmation militaire, véritable Patriot Act bleu blanc rouge sur la surveillance d’internet, aura lieu demain au Sénat. Ces derniers jours, le dispositif a généré de nombreuses réactions. Même le Conseil national du numérique a finalement décidé de réagir. Tour d’horizon.
L’article 13 du projet de loi de programmation militaire va industrialiser la possibilité pour la Défense, l’Intérieur, la Sécurité intérieure et Bercy de puiser directement dans les mains des FAI et des hébergeurs une ribambelle de données (contenant, contenu). L’accès pourra se faire « en temps réel », sur « sollicitation du réseau », expression que les parlementaires ont pris un très sérieux soin à ne pas définir. Pour ouvrir cette porte, il suffira de justifier de :
- La recherche de renseignements intéressant la sécurité nationale,
- La sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France,
- La prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées et de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous.
Ceci fait, les vannes seront ouvertes pour les autorités administratives, sans intervention préalable du juge (voir notre analyse détaillée, désormais gratuite, et un résumé).
L’inquiétude a finalement surgi au sein de la société civile, alors que les votes au Parlement se sont enchaînés sans véritable débat. Seuls Laure de la Raudière et Lionel Tardy ont en effet déposé des amendements aux fins d’obtenir de plus amples explications. Tous rejetés.
Ministre déléguée à l’économie numérique, Fleur Pellerin s’était moquée des réactions de l’Asic, association des acteurs du numérique où siège Google (avec Microsoft, eBay ou encore Dailymotion et Deezer). « Ils tentent de se parer de vertu. C’est ce qu’ils ont essayé de faire en voulant forcer l’administration américaine à publier toutes les requêtes [de renseignement] et en nous enjoignant, en France, via l’Association des services Internet communautaires (ASIC), de faire un moratoire sur le projet de loi de Programmation militaire alors qu’ils sont les premiers collecteurs mondiaux de données personnelles. On voit bien qu’ils sont dans une sorte de jeu de rôle où ils essayent de se mettre du côté des défenseurs des libertés et de tourner les principes à leur avantage. Il y a quelques années, ils faisaient la même chose avec la neutralité du Net, ce qui était déjà pour eux un moyen d’échapper à la régulation. »
La ministre est cependant désavouée par les faits puisque depuis les réactions pleuvent chez tous les acteurs.
Le Syntec Numérique
Le Syntec Numérique, qui représente 1200 éditeurs de logiciels, regrette pour sa part que les représentants du secteur n’aient pas été consultés. « Outre les vices d’inconstitutionnalité possibles entachant ce dispositif, celui-ci contient potentiellement un risque économique pour l'offre numérique française en plein essor, notamment de services Cloud, en pouvant contrarier la confiance des utilisateurs et des clients de ces services. » (communiqué)
L’Association française des éditeurs de logiciels
Même son de cloche côté AFDEL, l’association française des éditeurs de logiciels : « l’article 13 de la LPM installe un dispositif permanent de surveillance en temps réel au bénéfice d’un périmètre administratif étendu et sans véritablement limiter le volume des informations collectées ». Pour ces professionnels, le texte « risque d’alimenter le mouvement de défiance citoyen envers les technologies et les solutions de Cloud computing. Les questions relatives à la protection des libertés individuelles et collectives légitimement évoquées par les organisations représentatives de ces sujets se doublent d’interrogations liées à la compétitivité de la France et de l’Europe dans un secteur clé pour l’avenir économique ».
Un comble alors que l’Europe tend aujourd’hui à défendre la protection des données personnelles contre les géants américains, aspirateurs à données personnelles européennes. Selon l’AFDEL, du coup, « l’organisation pratique d’une surveillance systématique des données passe par la mise en place de « portes dérobées » dont il sera ensuite très difficile de garantir un usage exclusif aux services de renseignement. Globalement, il convient de s’interroger pour savoir si le déploiement d’un tel dispositif n’induirait pas paradoxalement un affaiblissement de la sécurité des transactions sur l’Internet, fondée sur les principes d’une architecture distribuée et diversifiée ». (communiqué)
Renaissance Numérique
Pour le think tank Renaissance Numérique, « nous aurions aimé que l'affaire Snowden soit un réveil pour nos États. Un déclic qui nous mènerait vers plus de transparence concernant l'accès des pouvoirs publics aux données personnelles. Au lieu de cela, PRISM a ouvert la course à la concurrence des États vers plus de surveillance - même quand celle-ci se fait dans des conditions contraires à nos principes démocratiques. » L’association dénonce un système « avare en termes de garantie des droits, de recours et de transparence ». Il souligne spécialement l’absence d’intervention du juge ou l’absence de verrou imposant une date butoir à la conservation des données de contenants et de contenus conservées. (communiqué)
L’Interactive advertising bureau
L’association IAB France (interactive advertising bureau) qui représente les principaux acteurs de la communication numérique fustige tout autant ce « blanc-seing » accordé aux services de renseignement des ministères de la défense, de l'intérieur, de l'économie et du ministère en charge du budget. « Cet article dont la constitutionnalité n’est pas avérée porte atteinte non seulement aux libertés publiques (droit à la vie privée, liberté d’entreprendre), mais fait également peser une menace sur l’essor d’une industrie vitale pour l’économie française (notamment en ce qui concerne le Cloud et le Big Data) » (communiqué)
La Quadrature du Net
A la Quadrature du Net, Philippe Aigrain, l’un des cofondateurs considère que « ce projet de loi instaure un régime de surveillance généralisée et risque de définitivement rompre la confiance relative accordée par les citoyens aux services en charge de la sécurité. Une référence imprécise aux besoins de la sécurité ne justifie pas de telles atteintes aux libertés » (communiqué)
Celui-ci poursuit sur son blog que « si le Sénat adoptait mardi 10 décembre le texte conforme à celui voté le 4 décembre à l’Assemblée nationale, celle-ci n’aurait plus comme possibilité – sauf amendement du gouvernement pour supprimer lui-même l’article 13 – que de rejeter la loi dans son ensemble pour sauver les droits fondamentaux des citoyens (avec toutes les conséquences que ce rejet aurait). Alors il faut le dire tout de suite : chaque parlementaire qui participerait à l’adoption d’une loi incluant l’article 13 et donc de cette incroyable agression contre les droits fondamentaux doit en assumer personnellement le choix. Il n’y a pas de discipline de groupe ou d’affiliation politique qui dispense d’exprimer dans son vote ce que la conscience dicte à chacun. » (blog)
La Fédération internationale des droits de l’Homme
Pierre Tartakowsky, Président de la Fédération internationale des droits de l’Homme, note our sa part qu’« alors que les autorités françaises, ainsi que leurs homologues européens, crient au scandale face à la surveillance d’Internet et l’interception de données privées de millions de citoyens européens opérées par la NSA et le FBI dans le cadre du programme PRISM, voilà que le gouvernement essaie d’introduire des dispositions législatives permettant le même type de surveillance numérique généralisée, en violation des libertés individuelles les plus fondamentales » (communiqué)
La CNIL
La CNIL, elle déplore ne pas avoir été saisie en amont des dispositions de ce fameux article 13. Elle rappelle qu'elle peut exercer un contrôle a priori et a posteriori des traitements de données « et devra donc se prononcer sur les actes réglementaires créant les traitements projetés et pourra réaliser des contrôles sur place inopinés afin de s'assurer du respect des libertés individuelles. » (communiqué)
Le Conseil national du numérique version 2.0
Le Syntec Numérique comme l’IAB avaient sollicité l’intervention du Conseil national du numérique.Très silencieux jusqu’alors, le CNNUm a finalement décidé à réagir vendredi, alors que le texte a été voté par les sénateurs et les députés en première lecture.
Pour l’institution, proche de Bercy, « les récentes révélations internationales relatives aux pratiques de surveillance généralisée, facilitées par la collecte massive de données personnelles par certaines plateformes, posent problème. » Sur l'article 13 spécifiquement, les critiques sont tout aussi molles : « il n’est pas opportun d’introduire sans large débat public préalable, une modification du dispositif créé par la loi de 2006 relative à la lutte contre le terrorisme, alors qu’elle étend les modalités d’accès aux données, leur nature et leurs finalités. ». (communiqué).
Alors qu’on pouvait s’attendre à une analyse en profondeur de l’article 13 et de ses implications sur le numérique, le CNNum préfère du coup se saisir du sujet, plus ample, « de la protection des libertés et des droits fondamentaux profondément modifiés par la révolution numérique ». Il lance donc une étude dont le résultat interviendra bien après le vote de la loi de programmation militaire, qui aura peut-être mis à plat ce qu’il tente de protéger.
Des propos qui tranchent avec ceux de l’ancien président du CNNUm 1.0, Gilles Babinet. Dans les Échos, celui-ci considère que « cette loi, c’est le plus grand coup porté au fonctionnement de la démocratie depuis les lois d’exceptions pendant la guerre d’Algérie. Il n’y a plus de pouvoir du juge. Or, comme le disait Montesquieu, le père de la séparation des pouvoirs en France, « Tout pouvoir va jusqu’au bout de lui-même ». Je n’ai pas de problème à ce que l’on aille fouiller dans la vie des gangsters. Encore faut-il savoir qui est celui qui désigne le gangster, et il faut que cela soit un juge. En aucun cas, il ne faut donner un blanc seing aux militaires et à d’autres pour écouter tout et tout le monde en temps réel. Nous sommes à deux doigts de la dictature numérique ».
Surveillance du Net : déluge de contestations contre le Patriot Act français
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Le Syntec Numérique
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L’Association française des éditeurs de logiciels
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Renaissance Numérique
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L’Interactive advertising bureau
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La Quadrature du Net
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La Fédération internationale des droits de l’Homme
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La CNIL
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Le Conseil national du numérique version 2.0
Commentaires (87)
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Abonnez-vousLe 09/12/2013 à 22h16
Loi dictée par les lobbys, ni plus, ni moins.
DPI grandeur nature, votre vie privée sous surveillance!
Le référendum doit-être le seul outil pour voter ! Notre démocratie (qui fout le camp à grand coup de dollars made in USA, mais nous le savions déjà.
Faut-il encore avoir une connexion à Big Brother ?
Le 09/12/2013 à 22h23
Le 10/12/2013 à 06h22
JE LANCE UN APPEL NATIONAL AU BOYCOTT DE L’ENSEMBLE DES SERVICES NUMÉRIQUES QU’ILS SOIENT PAYANT OU GRATUITS, FRANÇAIS OU ÉTRANGERS SANS AUCUNE LIMITATION DE DURÉE.
REVENONS A DE VRAIS RAPPORTS HUMAINS : 1000 “LIKE” SUR MA PAGE “FACEBOOK” : GROSSE CONNERIE, PETITE MADAME, TRÈS GROSSE CONNERIE.
MORT AU NUMÉRIQUE ET AUX ESPIONS PAYES PAR NOS IMPÔTS.
SI LA RÉVOLUTION SE FERA, CE SERA SANS LAISSER TOUTES NOS TRACES SUR INTERNET.
EN PLUS, L’EXTENSION “FLAGFOX” de “FIREFOX” ME DIT QUE “PC INPACT” EST HÉBERGÉ AUX..U.S.A. , IP 108.162.202.77, mais pas d’accès possible en direct :
Error 1003
Direct IP access not allowed
What happened?
You’ve requested an IP address that is part of the CloudFlare network.
" />
Le 10/12/2013 à 06h49
Le 10/12/2013 à 10h02
Le 10/12/2013 à 11h11
Le 11/12/2013 à 20h30
Le 09/12/2013 à 09h50
C’est une forme de DPI en gros? Du coup même un VPN servira presque plus ?
" />" />" />" />" /> , j’étais limite " /> mais là à voir comment les politiciens démontent tout " />" />
Le 09/12/2013 à 09h57
Surveillance du Net : déluge de contestations contre le Patriot Act français
On va voir si le déluge arrive à faire barrage, perso j’y croit peu surtout que le public n’a pas l’air au courant de ce qui l’attend, pas vu de grand rassemblements pour manifester contre ce projet de la part du public, on voit bien qu’à part PCI " />
aucuns mérdias grand public n’a fait de reportage sur les enjeux cachés de cette loi.
A propos de la LPM, peut-elle encore être bloquée par le conseil constitutionnel ou pas? merci.
Le 09/12/2013 à 09h58
Est ce que cela suffira pour changer l’opinion du gouvernement là dessus? Pas sur avec les guignols actuellement au pouvoir " />
Faites passer l’info, le plus de monde possible doit être au courant de cette loi !
Le 09/12/2013 à 10h00
Nous sommes dans une dictature de fait depuis longtemps déjà. Avec cet article de loi-là, elle se révèle au grand jour et sans complexes. Il ne manquera plus rien aux “responsables” policiers ou autres, pour faire emprisonner sans contestation possible la moitié de la population. On a connu des perspectives plus gaies.
Le 09/12/2013 à 10h14
Le 09/12/2013 à 10h18
Parfois je me demande combien de doigts (mains) dans le fondement il va falloir aux Français pour se réveiller. u_u
Le 09/12/2013 à 10h20
Le 09/12/2013 à 10h21
Je crois qu’il y a un soucis avec la résolution et le poids de votre image dans cet article. Elle parait un peu grosse.
Le 09/12/2013 à 10h21
”..sans intervention préalable du juge” !
salut
“..mais, qu’est-ce-qu’ils ont TOUS* à vouloir se passer DU juge ?
(cet empêcheur de tourner en rond)
“c’est vrai, quoi” : ..plus moyen d’épier en paix …marre !
apparemment : ils ne veulent “faire les choses en TOUTES légalités” !
alors ??? " />
* Hadopi, Patriot-act Français …
Le 09/12/2013 à 10h22
Moi j’ai confiance dans nos gouvernement. Après tout si on a rien a se reprocher pourquoi devrait-on avoir peur qu’on fouille dans nos vie ?
merci à l’état de me permettre de troller ! " />
Le 09/12/2013 à 10h24
Il reste le Sénat si je ne me trompe pas, faut espérer que ça se mange un mur.
Après bon faut pas déconner, le mot dictature est exagéré dans un cas comme la France. Et personnellement je me bouge plus pour l’emploi ou la précarité que cette loi (je vais me faire incendier)
Le 09/12/2013 à 10h27
Le 09/12/2013 à 10h28
" /> ils veulent légalisé ce qui se fait déjà (et mis en place plus ou moins par les précédents gvt) et paf on leur tombe sur le dos
puis j’adore les communiqués genre “Non ils vont pas faire ça quand même” venant “d’acteur du net”, ça fait plus “Non non légalisé pas on va devoir avouer ce que l’on vous accorde depuis des années” " />
Le 09/12/2013 à 10h28
Il reste le Sénat si je ne me trompe pas, faut espérer que ça se mange un mur.
Gourvenement de gauche, parlement de gauche, sénat de gauche.
Tu espères quoi ?
Je me souviens il y a quelques temps que cette gauche criait au scandale lorsque la droite était dans ce cas de figure et maintenant elle fait 100x pire que ce que Sarko Ier aurait pu faire.
Bravo, Monsieur Hollande, vous ouvrez un boulevard à Mme LePen pour 2017
Le 09/12/2013 à 10h29
Le 09/12/2013 à 10h31
Le 09/12/2013 à 12h53
Le 09/12/2013 à 12h55
Bah mon avis n’a pas changé : ils cherchent juste à rendre légal un truc qu’ils font déjà. Doit pas y avoir que les US pour écouter tout le monde… Soit on les aide (et donc rien ne nous empêche d’en mettre de côté), soit on leur donne carte blanche mais en contrepartie, on a accès aux données/ils nous en filent.
Le jour où ça sortira, vaut mieux que ce soit légal, donc hophop une petite loi qui va bien et voilà, on se refait une virginité. Parce qu’on a beau vomir sur PRISM, en attendant c’est légal (aux US), veulent juste la même chose chez nous " />
Le 09/12/2013 à 12h57
Le 09/12/2013 à 13h04
Le 09/12/2013 à 13h04
Le 09/12/2013 à 13h06
Le 09/12/2013 à 13h12
Les Puces-Boulets vers “le meilleur des mondes” " />
Le 09/12/2013 à 13h15
Nous sommes à deux doigts de la dictature numérique
Ben voilà, tout est dit. " />
Le 09/12/2013 à 13h17
Le 09/12/2013 à 13h19
Le 09/12/2013 à 13h23
Le 09/12/2013 à 13h43
Le 09/12/2013 à 13h49
Le 09/12/2013 à 13h52
Le 09/12/2013 à 13h53
http://googleonlinesecurity.blogspot.fr/2013/12/further-improving-digital-certif… " />" />
Le 09/12/2013 à 14h08
Le 09/12/2013 à 10h32
Le 09/12/2013 à 10h33
Ce matin sur iTélé, l’ancien patron de la DCRI était invité.
Il est revenu sur l’affaire des FADET du journaliste du Monde, en justifiant que cette collecte concernait des métadonnées, non pas des données, et que donc c’était légal, en se basant sur une interprétation des textes de lois.
Pour finir, il affirme que si cela avait été illégal, il aurait pu faire la même chose par des moyens intraçables.
On peut donc en déduire que l’arsenal actuel des services de renseignement pour arriver à leur fin est déjà suffisant pour se passer de l’avis d’un juge car s’ils peuvent obtenir une FADET sans décision de justice, ils devraient avoir accès aux métadonnées d’un abo ADSL facilement.
Donc ce projet de loi en plus d’officialiser des pratiques douteuses déjà courantes, va rajouter un flou juridique afin de pouvoir collecter également les données sans décision de justice.
On va donc pouvoir récupérer des données sur les journalistes sans aucun problème pour faire pression dessus afin éviter les affaires gênantes de politiciens " />
Le 09/12/2013 à 10h33
On est sauvé tant qu’on reste en dessous du niveau de la corée du nord on est pas une dictature … Ouf je vais mieux dormir ce soir.
Le 09/12/2013 à 10h37
Le 09/12/2013 à 10h37
Le 09/12/2013 à 10h38
La gauche n’était pas sensée être plus vertueuse sur ces sujets que la droite ? On m’aurait menti ? " />
Le 09/12/2013 à 10h39
Le 09/12/2013 à 10h39
Le 09/12/2013 à 10h40
Le 09/12/2013 à 10h46
Le 09/12/2013 à 10h48
INDIGNIEZ VOUS,
Nous avons vu le résultat en Espagne, aux USA, et dans quelques autres pays,
mais ……. en France ? " />
Le pauvre Stéphane Essel n’a pas dû reconnaître ses combats de la résistance et ses actions à l’O.N.U.
pourtant il savait de quoi il parlait ! " />
Le 09/12/2013 à 10h58
et P.A.f. !!!
Le 09/12/2013 à 10h59
Le 09/12/2013 à 11h00
Le 09/12/2013 à 11h04
Le 09/12/2013 à 11h08
Gilles Babinet : « Nous sommes à deux doigts de la dictature numérique », Interview
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/interview/0203176354634-…
Le 09/12/2013 à 11h15
Le 09/12/2013 à 11h22
Pourquoi tant de contestations, c’est quand-même un gouvernement de gauche, donc de progrès, d’humanisme, de républicanisme, de droits de l’Homme,…
Alors ayez confiance !!!
(bonus : ils peuvent même inverser la courbe du chômage en moins de 20 jours)
Le 09/12/2013 à 11h26
Le 09/12/2013 à 11h31
“ Votre vie privée ne peut pas être violée si vous ignorez qu’elle a été violée”
Source: Mike Rogers (élu républicain du Michigan et membre de la commission permanente du renseignement de la Chambre des représentants et ancien agent du FBI).
Pour Madame Michou, il n’ y a donc aucune atteinte à sa vie privée CQFD.
Le 09/12/2013 à 11h32
Le 09/12/2013 à 11h34
Le 09/12/2013 à 11h37
Le 09/12/2013 à 11h49
Ne dites pas que droite et gauche c’est pareil, même agenda sous la même main directrice, car cela relève de la théorie du complot.
Quand je vois facebook qui me géolocalise et que je sais que ces données sont revendues, je peux douter “de la personnalisation ” de la donnée…. CQFD.
Le 09/12/2013 à 11h51
Le 09/12/2013 à 11h55
Le 09/12/2013 à 12h14
Le 09/12/2013 à 12h21
Le 09/12/2013 à 12h23
La société parfaite dans leurs plans ne peut pas exister…. puisque tout est basé sur :
quantité > qualité.
Même une tyrannie cannibale pédophile pour eux ne saurait être parfaite, puisque le “show must go on” et que le caché est l’excitation première. Ce sont des gamins, leur donner crédit d’une quelconque intelligence c’est se voiler la face.
Le 09/12/2013 à 12h23
Au risque de me faire lyncher : de toute façon, ils le faisait déjà, autant que ce soit encadrer par une lois. Le truc qui me dérange franchement, c’est l’absence de juge pour déterminer si les données demandées rentrent bien dans le cadre de la sécurité national.
Le 09/12/2013 à 12h26
Le 09/12/2013 à 12h32
Le 09/12/2013 à 14h09
Le 09/12/2013 à 14h22
Je penses qu’il faudrait vraiment envisager des “sanctions” envers les personnes qui proposent et vote ce genre de choses
Le 09/12/2013 à 14h22
Le 09/12/2013 à 14h34
Pour le sous-titre, j’aurais bien vu : “Article treize, faut qu’on en baise”.
Le 09/12/2013 à 14h54
Le 09/12/2013 à 15h02
Le 09/12/2013 à 15h25
Le 09/12/2013 à 15h36
Le 09/12/2013 à 15h50
Le 09/12/2013 à 16h26
Le 09/12/2013 à 16h49
Le 09/12/2013 à 18h13
Le 09/12/2013 à 18h18
Le 09/12/2013 à 18h58
Le 09/12/2013 à 19h04
Le 09/12/2013 à 21h36