500 auteurs dénoncent la surveillance de masse et en appellent à l’ONU
Happy hour : toujours plus de pression
Le 10 décembre 2013 à 10h44
6 min
Logiciel
Logiciel
Cinq cent personnalités du monde des arts - en grande majorité des auteurs - ont signé une pétition et une lettre ouverte réclamant des Nations unies qu’elles mettent en place une déclaration internationale des droits numériques de chacun. Un coup d’éclat qui prend place alors même que Microsoft, Apple, Google et d’autres géants du Net demandent au gouvernement américain des limites claires au pouvoir des agences de renseignement.
Crédits : julesxt, licence Creative Commons
Une accumulation de pression
Depuis la révélation initiale du programme de surveillance Prism, les activités de la NSA sont passées au microscope de plusieurs journaux. Les articles sont alimentés par les documents dérobés par le lanceur d’alertes Edward Snowden, depuis en asile politique en Russie. Le scandale s’est élargi et englobe désormais l’ensemble des méthodes de surveillance de nombeux pays, en particulier le Royaume-Uni, partenaire privilégié des États-Unis dans la traque des terroristes. Carnets d’adresses, positions géographiques, données personnelles, méthodes d’interception sur les câbles sous-marins, contournements des protections : de nombreux aspects ont été abordés sur les derniers mois.
Hier, l’affaire a pris un nouveau tournant avec l’association d’AOL, Apple, Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Twitter et Yahoo. Huit entreprises importantes dans le monde de la high tech et des technologies internet qui n’hésitent plus à réclamer du gouvernement américain des mesures claires pour limiter les pouvoirs des agences de surveillance et mettre en place une véritable structure de communication et de transparence. Elles réclament notamment la possibilité de communiquer plus en détail sur les requêtes qui leurs sont envoyées pour fournir des données sur des cibles potentielles.
Cinq cent auteurs demandent une déclaration internationale des droits numériques
Cette fois, ce sont plus de 500 personnalités du monde artistique, en grande majorité des auteurs, qui se réunissent autour d’une lettre ouverte et d’une pétition. Une lettre qui prend l’apparence d’un constat général sur la surveillance des données ainsi que sur les dangers inhérents à cette activité pour le respect du droit à la vie privée. Provenant de 81 pays et incluant notamment cinq prix Nobel (Orhan Pamuk, J.M. Coetzee, Elfriede Jelinek, Günter Grass et Tomas Tranströmer), ces auteurs s’inquiètent des dérives d’un régime dirigé par la peur.
Prenant appui sur les révélations diffusées depuis plusieurs mois par des journaux tels que le Guardian, le Washington Post ou encore Der Spiegel, l’union des auteurs a à cœur de réaffirmer certains principes clairs : « Le pilier de base de la démocratie est l’intégrité inviolable de l’individu. L’intégrité humaine s’étend au-delà de son corps physique. Dans leurs pensées, dans leur environnement et dans leurs communications personnelles, tous les humains ont le droit de passer inaperçu et de ne pas être maltraités. Ce droit humain fondamental a été rendu nul et non avenu par l’abus de développements technologiques par des États et des entreprises à des fins de surveillance de masse ».
« Une société sous surveillance n’est plus une démocratie »
La lettre rappelle qu’une « personne sous surveillance n’est plus libre », qu’une « société sous surveillance n’est plus une démocratie » et que « nos droits démocratiques doivent s’appliquer tant dans l’espace virtuel que dans l’espace réel ». Les auteurs dressent en outre une série de constats simples :
- « La surveillance viole la sphère privée et compromet la liberté de pensée et d’opinion.
- La surveillance de masse traite les citoyens comme autant de suspects. Elle rejette l’un de nos triomphes historiques, la présomption d’innocence.
- La surveillance rend l’individu transparent, alors que l’État et les entreprises opèrent en secret. Comme nous l’avons vu, ce pouvoir fait souvent l’objet d’abus.
- La surveillance, c’est le vol. Ces données ne sont pas la propriété publique : elles nous appartiennent. Quand elles sont utilisées pour prédire notre comportement, on nous dérobe autre chose : le principe de libre arbitre crucial à la liberté démocratique. »
Les auteurs demandent donc une transparence complète sur les opérations effectuées sur leurs données : leur enregistrement, leur analyse, et plus globalement qui accède à quoi. Ils réclament également le droit pour chaque citoyen de pouvoir savoir où ses données sont stockées et d’en obtenir la suppression si la collecte est illégale. La lettre présente une autre demande importante : les Nations unies devraient créer une déclaration internationale des droits numériques, tout en appelant les États et les entreprises à respecter ces droits.
Un mouvement né en Allemagne
Comme l’indique The Guardian, l’initiative n’est pas nouvelle et a démarré en Allemagne, à la lumière des premières révélations d’Edward Snowden. Il y a plusieurs mois donc, un groupe d’auteurs avait contacté la chancelière Angela Merkel pour l’interpeler sur les dangers de cette surveillance de masse. Depuis, le mouvement a gagné un nom, « Writers Against Mass Surveillance », et s’est largement internationalisé.
La liste complète des signataires comprend plus de 500 noms dans lesquels on retrouve 24 Français. Il est d’ailleurs amusant d’y retrouver Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy et qui a tant défendu le fonctionnement de la Hadopi. Une institution dont le principe même repose sur la surveillance des échanges sur réseau peer-to-peer, et qui n’a pas hésiter à flirter avec le filtrage par DPI dans le passé.
Quoi qu’il en soit, cette initiative prend place après des mois de scandales à répétition au sujet du monde du renseignement. On notera d’ailleurs que la demande des auteurs concerne les Nations unies, qui ont annoncé récemment qu’une enquête s’ouvrait pour vérifier si les infrastructures de supervision des agences de sécurité répondaient bien aux critères fixés par l’organisation.
500 auteurs dénoncent la surveillance de masse et en appellent à l’ONU
-
Une accumulation de pression
-
Cinq cent auteurs demandent une déclaration internationale des droits numériques
-
« Une société sous surveillance n’est plus une démocratie »
-
Un mouvement né en Allemagne
Commentaires (164)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 10/12/2013 à 12h27
Le 10/12/2013 à 12h28
Le 10/12/2013 à 12h33
Le 10/12/2013 à 12h35
Le 10/12/2013 à 12h42
Le 10/12/2013 à 12h46
Le 10/12/2013 à 12h48
Tu expliques juste qu’ils ont une vision ultra superficielle, court-termiste et egocentrée du problème.
Donc justement, voir un ou 2 bons films ou docu sur les implications plus profondes les aiderait.
Perso, je relaie l’ info comme je peux et pour le reste, j’ ai l’ espoir simplement de donner à mes enfants aujourd’ hui la curiosité nécessaire et les armes de réflexion minimale pour pouvoir trier (ou pas) plus tard les infos utiles pour comprendre le merveilleux monde dans lesquel ils vivront.
Pour tous les autres … ma vocation de sauver le monde m’ est passée depuis déjà bien longtemps " />
Le 10/12/2013 à 12h48
Le 10/12/2013 à 12h50
Le “c’était mieux avant” a encore de beaux jours.
Les fractions de se sentir libre à tout moment est présent. même pendant le travail, il suffit de quelques secondes tout comme un tremblement de terre, ça ne dure jamais longtemps, pourtant ± 35 secondes de tremblements de terre semble une éternité. La liberté limitée en seconde est le moment où on y pense, mais plus de temps est mieux encore
Le 10/12/2013 à 12h53
Le 10/12/2013 à 12h57
Le 10/12/2013 à 13h09
Le 10/12/2013 à 13h14
Le 10/12/2013 à 13h24
Le 10/12/2013 à 14h20
Le 10/12/2013 à 14h34
Le 10/12/2013 à 16h10
Le 10/12/2013 à 16h17
Le 10/12/2013 à 16h20
Le 10/12/2013 à 16h47
Le 10/12/2013 à 16h48
Le 10/12/2013 à 16h55
Le 10/12/2013 à 17h03
parce que tu pense qu’il avait besoin d’investir des milliards d’argents publique et espionné 1⁄3 de la planète pour entendre parlé de SilkRoad.
Il ne faut pas oublié que ces programmes dans leurs ensembles coûtes une fortunes entre la surveillance d’internet, des mail, appel, sms… et vue la quantités de donnée.
c’est un peut comme ce qu’ils appel la “vidéo protection” désolé mais ce n’est pas la caméra qui va venir te défendre en cas d’agression, ils ferais mieux d’investir cette argent pour embaucher des fliques ou même des profs ou stimulé les emplois et ils auront plus de résultat.
Je suis désolé mais l’argent dépensé et surtout la violation des droits fondamentaux des citoyens et de la démocratie ne vals pas les 3 petits attentas qu’il aurai empêché sur 5 ans.
Le 10/12/2013 à 17h05
Le 10/12/2013 à 17h12
Le 10/12/2013 à 17h19
Le 10/12/2013 à 17h21
Le 10/12/2013 à 17h29
Le 10/12/2013 à 17h33
Le 10/12/2013 à 17h47
« Une société sous surveillance n’est plus une démocratie »
Ca tombe bien, nous ne sommes PAS en démocratie, et nous ne l’avons jamais été.
Le 10/12/2013 à 17h51
Le 10/12/2013 à 18h00
quote:4845534:Skylyz /quote]
On y est déja:
* mise en demeure d’un centre commercial E. LECLERC pour surveillance excessive des salariés :
Le centre commercial E leclerc était équipé d’un système de vidéosurveillance disproportionné. Celui-ci comporte 240 caméras dont 180 sont destinées à la surveillance du centre commercial. Les 60 autres sont installées aux caisses de l’hypermarché et filment les caddies et les articles scannés.
La Présidente de la CNIL a jugé que ce dispositif était disproportionné au regard des principes Informatique et Libertés du fait de son ampleur et dans la mesure où il filme les accès aux toilettes, aux vestiaires, au cabinet médical et aux salles de pause des salariés
* Quand les TV connectées espionnent leurs utilisateurs
Le 11/12/2013 à 12h10
Le 11/12/2013 à 12h18
Le 11/12/2013 à 12h26
Le 11/12/2013 à 12h31
Le 11/12/2013 à 12h53
Je ne suis pas d’accord avec toi, la surveillance généralisée est condamnable même sans prendre en compte les dérives a auquel elle sert et servira. Elle est condamnable car financée par l’argent publique, elle est condamnable car inefficace, elle est condamnable car inutile, elle est condamnable car contraire aux droits de l’Homme, elle est condamnable car contraire a la constitution, et surtout elle est condamnable car les citoyens n’en veulent pas!
Le 11/12/2013 à 12h59
Le 11/12/2013 à 13h16
Le 11/12/2013 à 13h24
Le 11/12/2013 à 13h44
Le 11/12/2013 à 14h15
Le 11/12/2013 à 14h29
Le 11/12/2013 à 14h37
Le 11/12/2013 à 14h43
Le 11/12/2013 à 14h54
Le 11/12/2013 à 14h59
Le 11/12/2013 à 15h09
Le 10/12/2013 à 10h58
Le 10/12/2013 à 11h00
Le 10/12/2013 à 11h01
Peuple pas content ? Pas grave. " />
Le 10/12/2013 à 11h02
Happy hour : toujours plus de pression
Feu rouge ou feu vert " />
Le 10/12/2013 à 11h03
Frederic Mitterand !! " />
Le 10/12/2013 à 11h04
Le 10/12/2013 à 11h07
Le 10/12/2013 à 11h08
On aura beau gueuler au bout du compte sa changera rien, a plus ou moins long terme on va retrouver avec des puces comme le bétail sous la peau.
Le 10/12/2013 à 11h09
après en avoir entendu parlé ce matin sur france inter, en disant qu’aucun média francais n’en avait parlé, je trouvait bizzard de ne rien avoir lu sur PCI. Ce, malgrè le fait que, ce soit une honte qu’aucun “grand” média n’en ait parlé.
PCI, avec la mort de SVM, reste le défenseur de nos libertés sur le net. Merci les gars.
Le 10/12/2013 à 11h09
500 auteurs dénoncent la surveillance de masse et en appellent à l’ONU
La NSA tremble … " />
On notera d’ailleurs que la demande des auteurs concerne les Nations unies, qui ont annoncé récemment qu’une enquête s’ouvrait pour vérifier si les infrastructures de supervision des agences de sécurité répondaient bien aux critères fixés par l’organisation.
" />
Le 10/12/2013 à 11h12
Le 10/12/2013 à 11h16
Le 10/12/2013 à 11h16
Le 10/12/2013 à 11h17
réponse des usa, de l’eu :
“ouais ouais ouais on va le faire pas de soucis, regardez, on a fait une loi, on va l’appliquer”
Le 10/12/2013 à 11h18
“Complotistes” qu’ils disaient
Ah bon ! A quoi a servi un demi-siècle d’Anticipation (si pas plus) pour se faire enculer, hein ?
Le 10/12/2013 à 11h21
Et les gars, et si au lieu de dire ça sert à rien, on se bougeait, je propose que chacun d’entre nous envoie les liens à tous ses contacts vers les articles de PCI explicitant la raison cachée de la LPM par exemple, avec un peu de chance, ça commencera à se faire savoir dans le grand public, on verra bien ce que ça donne, non?
Qu’en pensez vous?
Le 10/12/2013 à 18h03
Le 10/12/2013 à 18h04
Le 10/12/2013 à 18h41
Le 10/12/2013 à 18h42
Le 10/12/2013 à 18h45
Le 10/12/2013 à 18h48
Le 10/12/2013 à 18h54
Le 10/12/2013 à 18h54
Le 10/12/2013 à 18h59
Le 10/12/2013 à 19h05
Les mensonges d’état, malheureusement, c’est plus la génération actuelle que les précédentes qui y croit beaucoup j’ai l’impression. Le fait que soi-disant tout est permis, qu’on peut tout déballer. Il n’y a qu’à voir la mauvaise utilisation des réseaux sociaux, qui ne sont pas en tant que tels une mauvaise chose, mais purée, ça a décomplexé les gens d’un point de vue exhibitionnisme et naïveté. Ou plutôt, ça leur a donné le moyen de les matérialiser. Mais ne nous voilons pas la face, ça n’est que la conséquence d’un mal plus profond qui me révulse chaque jour un peu plus : l’abêtissement des masses. Le pire c’est qu’il y a régulièrement des alertes, pas plus tard que ces jours-ci le classement PISA. C’est d’ailleurs un sujet de plus en plus traité par des sociologues : jamais l’accès à l’information (qu’elle soit pertinente ou juste intéressante voire amusante) n’a été aussi facile, jamais les moyens de communiquer n’ont été aussi nombreux et accessibles, et pourtant le niveau d’éducation et de culture général moyen est en chute libre, et la manière de communiquer pauvre et creuse. Pour le moment, ils se l’expliquent difficilement voire pas du tout, la théorie qu’on pourrait résumer par “quand on en bave pas assez pour obtenir les choses ça leur retire leur valeur” ne pouvant clairement pas s’appliquer à tout.
Le 10/12/2013 à 19h06
Le 10/12/2013 à 19h08
Le 10/12/2013 à 19h14
Le 10/12/2013 à 19h18
En fait, ça n’a pas vraiment été passé sous silence, ces infos sont régulièrement diffusées sur des médias grand public (mais vraiment : genre la 6 ou la 1) mais le souci c’est que, ça rejoint ce que tu dis sur le tri à faire, entre les complotistes ultra cinglés d’un côté et le politiquement correct de l’autre, ça passe un peu à l’as noyé sous un flot de conneries.
Le 10/12/2013 à 19h18
bref et vous qui êtes tellement plus intelligents que “les masses” vous faites quoi concrètement contre la surveillance généralisé? Ce n’est pas un jugement; c’est juste pour savoir si vous n’êtes pas atteins du symptôme “c’est de la faute des autres et je ne fait pas partie “des gents” “
Le 10/12/2013 à 19h26
Le 10/12/2013 à 19h36
Le 10/12/2013 à 19h42
Il y a un épisode de Southpark sur le sujet, dont la conclusion est en gros que la réalité est souvent bien plus simple et sordide que la théorie la plus folle.
Le 10/12/2013 à 19h46
Le 10/12/2013 à 20h03
Le 10/12/2013 à 20h05
Mouais, les mêmes artistes qui étaient pour la surveillance lorsqu’il leur promettait des royalties…
:facepalm:…
Quand elles sont utilisées pour prédire notre comportement, on nous dérobe autre chose : le principe de libre arbitre crucial à la liberté démocratique. »
Et voilà qu’on confond encore une fois libre arbitre et libertés politiques…
Déterminisme et liberté politiques sont parfaitement compatibles.
Le 10/12/2013 à 20h15
Le 10/12/2013 à 20h21
Le 10/12/2013 à 20h26
Le 10/12/2013 à 20h35
Le 10/12/2013 à 20h47
Le 10/12/2013 à 21h05
Le 10/12/2013 à 21h25
Le 10/12/2013 à 21h38
Le 10/12/2013 à 21h41
Le 10/12/2013 à 21h41
Le 10/12/2013 à 21h46
Le 10/12/2013 à 11h28
Le 10/12/2013 à 11h30
Le 10/12/2013 à 11h32
Le 10/12/2013 à 11h33
Le 10/12/2013 à 11h35
Et les gars, et si au lieu de dire ça sert à rien, on se bougeait, je propose que chacun d’entre nous envoie les liens vers les articles de PCI explicitant la raison cachée de la LPM par exemple, avec un peu de chance, ça commencera à se faire savoir dans le grand public, on verra bien ce que ça donne, non?
Qu’en pensez vous?
Dans mon entourage proche:
C’ est triste à dire mais la majeure partie des gens que je connais, soit s’ en fout, soit trouve cela normal ou alors, ignore totalement de quoi je parle.
Et puis bon, expliquer à la génération Facebook, twitter and Co le principe de vie privée …" />
Le 10/12/2013 à 11h35
Le 10/12/2013 à 11h35
Le 10/12/2013 à 11h38
Le 10/12/2013 à 11h38
Le 10/12/2013 à 11h39
Le 10/12/2013 à 11h40
Le 10/12/2013 à 11h41
Bon, faites comme vous voulez… " />" />" />
Le 10/12/2013 à 11h42
Le 10/12/2013 à 11h43
Le 10/12/2013 à 11h53
Le 10/12/2013 à 11h54
Le 10/12/2013 à 14h48
Le 10/12/2013 à 14h51
Le 10/12/2013 à 14h53
Le 10/12/2013 à 14h59
oups à effacer.
Le 10/12/2013 à 15h20
Le 10/12/2013 à 15h22
Le 10/12/2013 à 15h23
Le 10/12/2013 à 15h30
Le 10/12/2013 à 15h34
Le 10/12/2013 à 15h38
Le 10/12/2013 à 15h39
Le 10/12/2013 à 15h39
Le 10/12/2013 à 15h45
Le 10/12/2013 à 15h52
skylyz, y’a une donnée essentielle qui manque a ton raisonnement. et qui fait qu’il est totalement bancale (pour rester sympa).
la société moderne dans son ensemble a une justice qui a intégré le principe de proportionnalité.
c’est a dire que l’etat doit employer des moyens uniquement necessaire au maintien de l’ordre public. et que la justice doit employer des moyens uniquement proportionnels selon l’atteinte faite au droit.
pour te la faire courte, non on n’envoie pas une bombe nucleaire sur les bretons pour un portique ecotaxe.
et non on ne prend pas l’adn de 5000 personnes pour un sac a main volé.
sauf que avec la manie de tout cacher au bon peuple pour son bien, ce principe de proportionnalité a volé en éclat.
car on surveille des populations sans etre explicite sur la surveillance, les menaces relles ou les résultats obtenus.
en gros on surveille potentiellement tout le monde, sur du vent.
mais meme avec les meilleures justifications du monde, dans un etat de droit ceci est totalement inacceptable.
Le 10/12/2013 à 15h55
Le 10/12/2013 à 15h57
Le 11/12/2013 à 15h30
Le 11/12/2013 à 15h38
Oh, un double post ! Ca faisait longtemps ;)
Le 10/12/2013 à 10h52
La surveillance, c’est le vol. Ces données ne sont pas la propriété publique : elles nous appartiennent. Quand elles sont utilisées pour prédire notre comportement, on nous dérobe autre chose : le principe de libre arbitre crucial à la liberté démocratique. »
" />
Le 10/12/2013 à 10h52
" />" />
Le 10/12/2013 à 12h02
Si tu es pas capable de leur expliquer en quoi ça les concerne directement, des films et documentaires existent sur ce sujet.
Le problème n’ est pas dans l’ explication du problème et de ses retombées, le plus souvent je mail un lien vers un article qui résume très bien le sujet (comme ici sur PCI), le problème vient surtout que les gens que je connais:
Le 10/12/2013 à 12h05
Le 10/12/2013 à 12h09
Le 10/12/2013 à 12h10
C’est mignon de voir que vous êtes encore bien nombreux à croire à la démocratie !
" />
Le 10/12/2013 à 12h10
Le 10/12/2013 à 12h10
Le 10/12/2013 à 12h11
Le 10/12/2013 à 12h15
Le 10/12/2013 à 12h16
Le 10/12/2013 à 12h17
Le 10/12/2013 à 12h17
Le 10/12/2013 à 12h18
Le 10/12/2013 à 12h19
Le 10/12/2013 à 12h19
bien sur que si nous somme en démocratie, mais comme ça a été dit, les gents s’en foutent… " />
Le 10/12/2013 à 12h23
juste envoyer un mail, on verra c’est tout, où est le problème, s’ils ne comprennent pas tant pis, mais avec un peu de chance certains comprendront, mais si on ne fait rien de rien, ben rien ne bougera d’office et avec certitude. Non?
Le suivi et la veille faite ici sur PCI est important et nécessaire.
Les commentaires me prouvent aussi que certains sont conscient des dérives et de la société que certains s’ appretent à mettre en place mais vouloir ou croire que ce que nous considérons comme un danger ou une priorité en est une aussi pour la majorité des gens est illusoire
Le 10/12/2013 à 12h26
Le 10/12/2013 à 21h56
Le 10/12/2013 à 21h59
Le 10/12/2013 à 22h02
Le 10/12/2013 à 22h04
Le 10/12/2013 à 22h23
Le 10/12/2013 à 22h34
Le 10/12/2013 à 23h12
Le 10/12/2013 à 23h22
Le 10/12/2013 à 23h38
Le 10/12/2013 à 23h38
" />
Le 11/12/2013 à 00h41
Le 11/12/2013 à 03h53
Le 11/12/2013 à 07h07
Le 11/12/2013 à 08h32
Le 11/12/2013 à 10h03
Le 11/12/2013 à 10h27