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Fleur Pellerin veut faire de la France une pionnière du crowdfunding

En s'attaquant au monopole bancaire

Fleur Pellerin veut faire de la France une pionnière du crowdfunding

Le 14 février 2014 à 16h20

Fleur Pellerin ministre déléguée aux PME, à l'innovation et à l'économie numérique a tenu cette après-midi une conférence au ministère, afin de présenter le nouveau cadre législatif du financement participatif. Comme prévu, les modifications concernent exclusivement les prêts entre particuliers ou aux entreprises, ainsi que la prise de participation au sein de startups. 

Fleur Pellerin Financement Participatif Bercy

« La France doit devenir un pays pionnier dans l'économie participative »

Cet après-midi, se tenait une conférence importante pour les acteurs du financement participatif, pendant laquelle Fleur Pellerin a annoncé un allègement du cadre légal autour de cette activité. Dans les grandes lignes, ce nouveau cadre doit permettre d'assouplir les conditions d'accès au financement participatif pour les entreprises « à forte croissance ».

 

Après maintes consultations démarrées dès le début de l'année, Fleur Pellerin affirme que le gouvernement est parvenu à trouver un cadre « parmi les plus souples au monde », tout en assurant une sécurité suffisante pour les investisseurs professionnels comme particulier. L'objectif est simple : « la France doit devenir un pays pionnier dans l'économie participative ».

Les plateformes, première cible de la nouvelle réglementation

En première ligne sur le front du financement participatif, on retrouve les plateformes, qui vont bénéficier d'un cadre plus favorable. En effet, les barrières concernant la quantité de fonds propres nécessaires pour l'exercice de leur activité vont être modulées.

 

Aujourd'hui les plateformes centrées sur le modèle du don contre contrepartie doivent disposer d'une quantité de fonds propres minimale de 40 000 euros. À compter de l'adoption de la loi, elles ne devront disposer que de l'équivalent de 4 % des sommes transitant par leur biais, si les projets financés par leur biais totalisent moins de 5 millions d'euros de dons, le taux étant ensuite dégressif jusqu'à 0,25 % pour les sommes dépassant 250 millions d'euros. Ainsi les 40 000 euros précédemment requis seront suffisants pour assurer le financement de projets à hauteur d'un million d'euros.

 

Les plateformes devront toutefois détenir un agrément correspondant à leur activité délivré par l'ACPR : l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de la Banque de France, certifiant que toutes les conditions requises à la pratique de leur activité sont remplies. Cela vaut notamment pour les questions de solvabilité des plateformes.

Les prêts participatifs vont « remettre en cause le monopole bancaire »

Fleur Pellerin l'a clairement énoncé, elle souhaite « remettre en cause le monopole bancaire » s'agissant des prêts aux particuliers et aux entreprises. Pour ce faire, le gouvernement va autoriser les plateformes de financement participatif à proposer des prêts rémunérés, dont les fonds prêtés seraient avancés par toute personne le souhaitant. 

 

En pratique quelques limitations seront de la partie, notamment sur les montants prêtés. Ainsi chaque projet pourra débloquer au maximum 1 million d'euros. Les prêteurs n'auront par contre aucune limite concernant la quantité d'argent prêtée au total, mais leur participation ne pourra excéder 1 000 euros par projet, afin de diluer au maximum les risques. 

 

Les plateformes exerçant cette activité devront obtenir un Agrément d'intermédiaire en financement participatif, délivré par l'ACPR. Celui-ci leur permettra d'accéder au FIBEN, le Fichier bancaire des entreprises, permettant notamment d'analyser les risques de crédits et de détecter les financements les plus risqués. Les plateformes seront également mises à contribution pour renseigner ce fichier.

 

Enfin, les plateformes devront proposer un système d'aide à la décision pour les prêteurs, afin de leur permettre de connaître les montants qu'ils peuvent engager en fonction de leurs revenus, de leurs charges et éventuellement de leur patrimoine. Ce afin d'éviter que des particuliers tombent en faillite personnelle faute d'avoir correctement compris les risques de cette activité.

Des levées de fonds facilitées pour les startups, notamment les SAS

Le nouveau cadre législatif du financement participatif doit également profiter aux startups souhaitant céder leurs parts en l'échange d'investissements. Pour ce faire, un nouveau statut de « Conseiller en investissement participatif » sera créé et permettra la commercialisation d'actions de Sociétés Anonymes (SA) et de Sociétés par Actions Simplifiées (SAS). Ces dernières ont été intégrées au dispositif en raison de l'utilisation assez large de ce statut par les jeunes pousses. 

 

Pour exercer l'activité  de conseiller en investissement participatif, les prérequis seront peu nombreux puisqu'il n'y a aucune obligation concernant les fonds propres nécessaires à son exercice. Par contre, les plateformes devront faire preuve de la transparence la plus absolue quant à leur fonctionnement, aux informations qu'elles transmettent aux investisseurs, ainsi qu'aux risques pris par ces derniers. Les frais éventuels à la charge des investisseurs devront eux aussi être clairement indiqués. De même, un travail important sera demandé aux plateformes quant à la détection des fraudes et des tentatives de blanchiment d'argent. 

 

Autre prérequis, toute personne physique ou morale doit être capable d'investir dans les projets ainsi soumis. Plus question de seuil minimal de patrimoine ou de plafonds d'investissement. Chacun doit pouvoir investir les sommes qu'il souhaite sans rencontrer d'obstacles. 

 

Pour les entreprises financées, les avantages sont multiples. Le point le plus notable étant qu'elles n'ont plus besoin de diffuser des « prospectus de 200 pages » coûteux à produire si la levée de fonds n'excède pas un million d'euros. En outre, les SAS trouveront dans cette solution une alternative à l'offre au public de titres financiers à laquelle elles ne peuvent prétendre, de par leur statut.

 

Le plafond fixé à un million d'euros pour cette procédure simplifiée n'a pas été choisi au hasard puisque Fleur Pellerin explique que sous ce seuil, les entreprises font face à un « mur du financement ». Concrètement, elle considère qu'au-dessous d'un million d'euros, les fonds d'investissement traditionnels n'approchent pas les entreprises, et que les sommes les plus faibles sont de toute façon trouvées dans l'entourage immédiat des entrepreneurs. Ces levées de fonds facilitées vont donc également se poser en alternative aux prêts auprès des établissements bancaires. 

 

Enfin, il convient de rappeler que toutes ces mesures ne changent absolument rien au fonctionnement du modèle de financement via dons contre contreparties, ou don contre don, tel que celui utilisé par Kickstarter, Kiss Kiss Bank Bank ou Ulule. Vous retrouverez d'ailleurs des explications plus précises sur leur fonctionnement dans notre dossier sur le financement participatif dans le domaine du jeu vidéo.

Commentaires (66)

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.





Pour la première partie je suis d’accord, pour la seconde non.



Je trouve ça très bien que des agréments soient délivrés par l’ACP, ce qui permettra de limiter l’arrivée sur le marché d’escrocs (ils sont nombreux et n’attendent que notre argent).



Un peu comme ce qui se passe avec les agréments pour les établissements de paiement <img data-src=" />


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Même si je suis d’accord sur le fait qu’il devrait obligatoirement exister des garanties pour les contributeurs, l’état n’a rien à foutre là-dedans ; c’est un système qui fonctionne (du moins jusqu’à présent) et permet de s’affranchir de beaucoup de limites artificielles à l’innovation, notamment des banques qui ne sont pas prêteuses…



Et dire que la France veut devenir pionnière, c’est trop tard : les américains ont déjà établi leur renommée avec KS, quelques autres plateformes européennes existent déjà mais ne représentent pas grand chose en termes d’audience (Indiegogo, Ulule, Metaboli pour les plus connus).



Du coup ça me fait bien marrer quand un ministre espère qu’une entreprise française va réussir à se faire un nom, dans un univers déjà dominé par les US…

Un peu comme Paylib, la grosse blague à la française…

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Et puis, la limite artificielle et totalement infantilisante de 1000€ par contributeur : si la personne veut investir plus, je vois pas sous quel prétexte on pourrait l’en empêcher.

La faillite personnelle ? La grosse blague ; elle prend vraiment les gens pour des imbéciles incapables de gérer leur pognon ?

Si j’ai un budget loisir de 5000€ par mois, elle prétend m’empêcher de le foutre dans un projet, en toute connaissance de cause ?

C’est vraiment prendre les gens pour des débiles irresponsables… et ça m’exaspère.

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Si elle veut que la France devienne “pionnière”, c’est assez simple : il suffit qu’elle s’arrange pour que l’État garde ses gros doigts boudinés très, très loin de cette activité, et que en conséquence l’encadrement réglementaire soit réduit au minimum vital (d’ailleurs, les lois existantes sur l’escroquerie ont-elles besoin d’être revues pour éviter les soucis…? Ne sont-elles pas suffisantes ?).

Si elle y fourre le nez, c’est mort, la France va partir en quenouille aussi sur ce sujet…

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Fenris a écrit :



Même si je suis d’accord sur le fait qu’il devrait obligatoirement exister des garanties pour les contributeurs, l’état n’a rien à foutre là-dedans ; c’est un système qui fonctionne (du moins jusqu’à présent) et permet de s’affranchir de beaucoup de limites artificielles à l’innovation, notamment des banques qui ne sont pas prêteuses…



Et dire que la France veut devenir pionnière, c’est trop tard : les américains ont déjà établi leur renommée avec KS, quelques autres plateformes européennes existent déjà mais ne représentent pas grand chose en termes d’audience (Indiegogo, Ulule, Metaboli pour les plus connus).



Du coup ça me fait bien marrer quand un ministre espère qu’une entreprise française va réussir à se faire un nom, dans un univers déjà dominé par les US…

Un peu comme Paylib, la grosse blague à la française…

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Metaboli ? <img data-src=" />


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tAran a écrit :



Pour la première partie je suis d’accord, pour la seconde non.



Je trouve ça très bien que des agréments soient délivrés par l’ACP, ce qui permettra de limiter l’arrivée sur le marché d’escrocs (ils sont nombreux et n’attendent que notre argent).



Un peu comme ce qui se passe avec les agréments pour les établissements de paiement <img data-src=" />







Je pense que le domaine du financement participatif devrait être complètement libre, aux financeurs eux-même de détecter l’embrouille ou non, et d’engager leur responsabilité. Si l’Etat commence à valider les projets qui rentrent dans ses critères, en distribuant les bons et les mauvais points selon son bon vouloir, ça va tout simplement tuer la vraie innovation; et on va revenir au bon modèle bien restrictif déjà en place qui consiste juste à rentrer dans des cases administratives pour être validé. Et je sais hélas de quoi je parle, n’ayant jamais pu rentrer dans les cases des subvention innovation/incubateurs innovations de l’Etat.


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tAran a écrit :



Metaboli ? <img data-src=" />





Pardon : Metaboli c’est l’entreprise qui possède le site de Crowdfunding GamesPlanet Lab.


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Et moi je vois poindre des taxes….

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Fleur Pellerin veut faire de la France une pionnière du crowdfunding







Bah, pourquoi pas…. si ca remplace les impôts/taxes qui servent justement à financer les entreprises, et qui finissent dilapidées dans les frais des structures technocratiques.



Mais bon, ca m’étonnerait. C’est plutôt une manière détournée de nous dire qu’il faudrait un nouvel impôt “participatif”. <img data-src=" />

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.





Tu sais que pionnier peut être mis au pluriel et que ca concerne pas que le premier mec mais aussi ceux qu’ont suivit au départ ?



Si les francais arrivent ( grâce ou non au gouvernement ) à faire avancer le monde du crowfunding alors que ca en est toujours au début, on pourra considérer la france comme pionnière.



Pour la seconde parti tAran la déjà dit



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“chaque projet pourra débloquer au maximum 1 million d’euros.”

Aucun des plus gros succès de Kickstarter ne serait réalisable en France avec des restrictions pareilles. Comme d’habitude, on entrave l’innovation et on s’étonne du résultat…

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divide a écrit :



Je pense que le domaine du financement participatif devrait être complètement libre, aux financeurs eux-même de détecter l’embrouille ou non, et d’engager leur responsabilité. Si l’Etat commence à valider les projets qui rentrent dans ses critères, en distribuant les bons et les mauvais points selon son bon vouloir, ça va tout simplement tuer la vraie innovation; et on va revenir au bon modèle bien restrictif déjà en place. Et je sais hélas de quoi je parle, n’ayant jamais pu rentrer dans les cases des subvention innovation/incubateurs innovations de l’Etat.





C’est pas les projets qui sont validées mais les plateformes.


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Trop tard, trop peu et à côté de la plaque, comme toujours. D’un gouvernement d’incapables à un autre.

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Inny a écrit :



“chaque projet pourra débloquer au maximum 1 million d’euros.”

Aucun des plus gros succès de Kickstarter ne serait réalisable en France avec des restrictions pareilles. Comme d’habitude, on entrave l’innovation et on s’étonne du résultat…







Devinez qui n’a pas lu toute l’actu ?





Enfin, il convient de rappeler que toutes ces mesures ne changent absolument rien au fonctionnement du modèle de financement via dons contre contreparties, ou don contre don, tel que celui utilisé par Kickstarter, Kiss Kiss Bank Bank ou Ulule.


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Fenris a écrit :



Pardon : Metaboli c’est l’entreprise qui possède le site de Crowdfunding GamesPlanet Lab.





Ah tiens, je ne savais pas qu’ils s’étaient lancé dans le crowdfunding, par contre lorsqu’on clique sur un projet, on est redirigé vers Ulule <img data-src=" />







divide a écrit :



Je pense que le domaine du financement participatif devrait être complètement libre, aux financeurs eux-même de détecter l’embrouille ou non, et d’engager leur responsabilité. Si l’Etat commence à valider les projets qui rentrent dans ses critères, en distribuant les bons et les mauvais points selon son bon vouloir, ça va tout simplement tuer la vraie innovation; et on va revenir au bon modèle bien restrictif déjà en place qui consiste juste à rentrer dans des cases administratives pour être validé. Et je sais hélas de quoi je parle, n’ayant jamais pu rentrer dans les cases des subvention innovation/incubateurs innovations de l’Etat.





Je vois tout à fait ce tu veux dire <img data-src=" />



Perso, j’attends surtout des contrôles très stricts de la part de ces plateformes sur le choix des projets, justement pour que les financeurs n’aient pas à détecter l’embrouille (ça m’aurait évité de perdre de la thune en investissant dans une startup de merde, qui partait bien pourtant….)


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Je n’ai même pas lu l’article…



Mais quand je vois des déclarations comme celle ci, j’ai envie de balancer mon écran.



Mme Pellerin ne sert pas à grand chose et ne fait que des déclarations tonitruantes. Lorsqu’elle aura compris qu’il faut de l’action et moins de blabla, l’économie numérique ne s’en portera que mieux…


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Ellierys a écrit :



Devinez qui n’a pas lu toute l’actu ?





J’avais compris ça par le fait que ce sont des boîtes américaines. <img data-src=" />


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« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.





+1000

En vérité, ce ne sont que des paroles en l’air. Derrière c’est du vide.


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Ça va être sous quelle forme ? Le code de commerce limite à 100 le nombre d’investisseurs pour une SAS, donc en toute logique cela implique une modification de nature législative, or, j’ai vu passer que la mesure serait sous la forme d’une ordonnance en mars ?



Sinon ça semble plutôt aller dans le bon sens mais entre une annonce et un texte final…

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divide a écrit :



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.





+1000. Quand une boite fait des bénéfs, et qu’elle licencie, l’état pleure en disant qu’ils ne peuvent rien faire, c’est des affaires privées.

Là, ils veulent juste contrôler (pour mieux taxer ensuite) quelque chose qui leur échappe.


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Donc in fine pas de “star citizen” en France.





Star-citizen s’auto finance (avec ses “pré-ventes” je veux dire), non ?

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SebGF a écrit :



Et quand y’aura des problèmes d’arnaques ou autres anomalies exploitant l’économie participative, on dira que c’est la faute à l’Etat qui n’a rien fait pour encadrer et protéger le citoyen.



La routine habituelle quoi. <img data-src=" />







Que je sache l’Etat Français n’a jamais été tenu pour responsable d’arnaques montés par des entités privés sans lien avec l’Etat. Les sites de financement participatif sont très clairs à ce sujet, c’est ta propre responsabilité que tu engage quand tu finance un projet, le risque est toujours rappelé. Et heureusement qu’il en est ainsi.


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divide a écrit :



Que je sache l’Etat Français n’a jamais été tenu pour responsable d’arnaques montés par des entités privés sans lien avec l’Etat. Les sites de financement participatif sont très clairs à ce sujet, c’est ta propre responsabilité que tu engage quand tu finance un projet, le risque est toujours rappelé. Et heureusement qu’il en est ainsi.







C’est pourtant pas faute de voir souvent des “mais que fait le gouvernement ?” lorsqu’il commence à y avoir des scandales qui montent en mayonnaise alors que c’est du pur privé.



D’où le fait que je m’en amuse. <img data-src=" />


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Les entreprises de crowdfunding sont des plateformes de média et d’intermédiaire financier. Pourquoi pas. Il faut souligner que le risque financier appartient au particulier, au quidam internaute qui fait chauffer sa carte bancaire. Ni la banque qui gère les paiements sur le site, ni la banque qui garantie le fonctionnement du système de crowdfunding, ni l’entreprise de crowdfunding elle-même ne prenne de risque dans les projets financés (ceux-ci se font payer par facturation de prestations et de commissions).



Si un particulier souhaite financer ou aider une PME ou une association, il est plus facile (contrairement aux apparences) de se renseigner sur le projet et d’en parler avec les personnes responsables du projet en cherchant autour de soi dans sa ville ou sa région. Ce n’est pas plus risqué dès lors que la confiance est là. Faire confiance à une banque qui vend des SICAV ou à une plateforme web pour financer ou aider des projets précis (sauf rares exceptions) c’est comme faire un don à une ONG (ça permet d’avoir la conscience tranquille et de ne pas chercher) mais est-ce vraiment utile si on veut financer des projets précis ? Dans la majorité des cas, je pense que non.



D’ailleurs le rôle des banques n’est-il pas de prendre des risques (calculés) pour financer l’économie ? Actuellement, ce sont des bancassurances (ou banque & assurances) <img data-src=" /> elles tentent déjà de s’autofinancer et ce n’est pas gagné.

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Ça existe depuis un sacré bout de temps en france…









Ça s’appelle la française des jeux et c’est déjà taxé ^^





Plus sérieusement. c’est dommage de se rétamer à cause d’un mot.

Sans “pionnière” elle s’en serait bien mieux sortie.

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.













  • 1 million <img data-src=" />



    Ou comment s’attribuer l’œuvre d’autres…



    Et pourquoi inventer des limites?


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joma74fr a écrit :



Les entreprises de crowdfunding sont des plateformes de média et d’intermédiaire financier. Pourquoi pas. Il faut souligner que le risque financier appartient au particulier, au quidam internaute qui fait chauffer sa carte bancaire. Ni la banque qui gère les paiements sur le site, ni la banque qui garantie le fonctionnement du système de crowdfunding, ni l’entreprise de crowdfunding elle-même ne prenne de risque dans les projets financés (ceux-ci se font payer par facturation de prestations et de commissions).







Et alors???







joma74fr a écrit :



Si un particulier souhaite financer ou aider une PME ou une association, il est plus facile (contrairement aux apparences) de se renseigner sur le projet et d’en parler avec les personnes responsables du projet en cherchant autour de soi dans sa ville ou sa région. Ce n’est pas plus risqué dès lors que la confiance est là. Faire confiance à une banque qui vend des SICAV ou à une plateforme web pour financer ou aider des projets précis (sauf rares exceptions) c’est comme faire un don à une ONG (ça permet d’avoir la conscience tranquille et de ne pas chercher) mais est-ce vraiment utile si on veut financer des projets précis ? Dans la majorité des cas, je pense que non.







Et pourquoi? En quoi ça te gêne? C’est quand même beaucoup plus facile de trouver un projet qui t’inspire et auquel tu crois en en voyant des centaines qu’en cherchant dans le vide dans ton coin… Comment tu les trouves les projets de création dans ta région? Comment tu sais qu’ils ont besoin de financement? Qui te dit qu’ils ont envie d’un investisseur extérieur dans la future entreprise?









joma74fr a écrit :



D’ailleurs le rôle des banques n’est-il pas de prendre des risques (calculés) pour financer l’économie ? Actuellement, ce sont des bancassurances (ou banque & assurances) <img data-src=" /> elles tentent déjà de s’autofinancer et ce n’est pas gagné.









Non, ce sont des entreprises commerciales. Elles sont là pour gagner de l’argent; elles ne sont ni organes publics, ni à but humanitaire ou charitable.





Les investissements via crowdfunding sont à rapprocher de ce que les américains appellent la “love money” qui est normalement constitué par les amis et la famille (ce qui n’est pas toujours possible); en opposition à la “smart money” qui elle se fonde sur des études précises et une prise de risque réfléchie; là où interviennent le capital risque et les banques.



La “love money”, c’est pour les “fonds d’amorçage”, pour créer la société et lui donner les moyens de se lancer avant d’aller frapper à la porte des banques et/ou du capital risque. Elle montre à ces derniers que les associés sont prêts à mettre des billes dans le projet, et ça c’est quasi-indispensable pour trouver du financement.


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sioowan a écrit :



Donc in fine pas de “star citizen” en France.

pas de films indépendants sauf à budget minimaliste et du coup m’intéressant pas la masse.



bref du voyons grand en restant petit.







Hey, psst !





Enfin, il convient de rappeler que toutes ces mesures ne changent absolument rien au fonctionnement du modèle de financement via dons contre contreparties, ou don contre don, tel que celui utilisé par Kickstarter, Kiss Kiss Bank Bank ou Ulule. Vous retrouverez d’ailleurs des explications plus précises sur leur fonctionnement dans notre dossier sur le financement participatif dans le domaine du jeu vidéo.





apparemment vu le nombre de commentaires qui disent la même chose, je vais insister lourdement sur ce point :





  • Le modèle du don contre don, c’est à dire le principe de Kickstarter n’est pas limité. Si tu veux lever 50 millions sur Ulule pour faire un Star Citizen Reloaded tu peux, et les gens peuvent te donner 3 millions d’euros s’ils le veulent.



    Là toutes ces réglementations c’est pour :



    1/ Les prêts d’argent AVEC INTÉRÊTS*

    2/ Les prises de participation dans des entreprises contre parts sociales.



    Et c’est écrit clairement dans l’article.


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coket a écrit :



Et pourquoi? En quoi ça te gêne? C’est quand même beaucoup plus facile de trouver un projet qui t’inspire et auquel tu crois en en voyant des centaines qu’en cherchant dans le vide dans ton coin… Comment tu les trouves les projets de création dans ta région? Comment tu sais qu’ils ont besoin de financement? Qui te dit qu’ils ont envie d’un investisseur extérieur dans la future entreprise?





Dans mon commentaire précédent, je souhaitais simplement à apporter une précision à la vue de la communication commerciale de ces entreprises et du Ministre aux PME, à l’innovation…



D’après moi, le site web de crowdfunding n’est pas foncièrement différent d’une banque (c’est un peu comme la différence entre une carte bancaire et une carte de fidélité de grand magasin). Effectivement, le site de crowdfunding peut révéler des projets audacieux ou révéler un intérêt du public pour des projets dont les professionnels du secteur d’activité et les banques ne peuvent pas imaginer le potentiel ou des projets qui ne peuvent pas être financés faute de rentabilité. Ca peut révéler un engouement du public et établir un sentiment de confiance (une téléconfiance ou une webconfiance) ou un sentiment d’appartenance de l’internaute, du quidam face à un projet.



Mais comment croire à un projet devant un écran d’ordinateur ? Les sites de crowdfunding sont comme les sites web de rencontre amoureuse ou les sites de vente d’occasion : le site web permet de prendre connaissance du projet, de prendre contact, de payer une participation financière. Le Crowdfunding accroît formidablement les opportunités de contact et de financement tout en étant ludique et facile d’accès pour le quidam. En revanche, la confiance (à différencier du sentiment de confiance ou de l’engouement de la foule pour un projet) dans le projet et le suivi ne se trouvent pas sur un site web.



« Comment tu les trouves les projets de création dans ta région? Comment tu sais qu’ils ont besoin de financement? Qui te dit qu’ils ont envie d’un investisseur extérieur dans la future entreprise? »

Ces questions me font penser aux années 2000 avec Meetic qui était censé être quasi indispensable à la rencontre amoureuse (comment faire des rencontres sans Meetic?). Et justement ces entreprises de crowdfunding ont besoin de la foule (l’inverse n’est pas forcément vrai). Les comportements « love money » existaient avant le crowdfunding. Le site de crowdfunding n’est qu’une vitrine ou un menu qui rend plus facile la participation financière à un projet. Le crowdfunding va-t-il devenir quasi indispensable au financement à projet? Pour ma part, j’attends de voir.


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coket a écrit :



Non, ce sont des entreprises commerciales. Elles sont là pour gagner de l’argent; elles ne sont ni organes publics, ni à but humanitaire ou charitable.





Je suis bien conscient que les banques sont des entreprises commerciales. Le but lucratif des banques n’empêche pas de fournir un service adéquat et de qualité. Les banques ont un rôle de service public dans l’économie. Elles offrent des liquidités pour financer des projets commerciaux, industriels, de consommation, etc (contre rémunération). Comme tout créancier, une banque prend le risque de ne pas se faire rembourser, ce qui justifie en partie sa rémunération (intérêts, commissions, etc). Quand les banques ne remplissent plus ce rôle, le système économique est grippé et finit par tomber en panne. C’est le métier de banquier.



Le crowdfunding est une nouvelle forme de collecte dans le but de financer des projets. Quand la Ministre affirme : Les prêts participatifs vont « remettre en cause le monopole bancaire »





  • elle a tort dans le sens où l’intermédiaire financier, le site web de crowdfunding obéit à la réglementation monétaire et financière. Son activité de crowdfunding (de finance participative) est garantie par une banque, son système de paiement est géré par une banque.



  • elle a raison dans le sens où la finance participative de prêts permet de basculer le risque de non-remboursement de l’intermédiaire financier vers l’épargnant. Cependant, l’intermédiaire financier prend tout de même en charge la mise en relation de l’épargne et du besoin de financement, l’information prudentielle et joue le rôle de « tiers de confiance » entre l’internaute-créancier-épargnant et l’internaute-emprunteur. Nous voilà tous banquiers, advienne que pourra.


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La NSA va se régaler en espionnant tout ça….<img data-src=" />

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.







C’est ce que j’allais dire.

L’idée est bien, elle a juste quelques années de retard.


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« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »





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Ellierys a écrit :



Hey, psst !







apparemment vu le nombre de commentaires qui disent la même chose, je vais insister lourdement sur ce point :





  • Le modèle du don contre don, c’est à dire le principe de Kickstarter n’est pas limité. Si tu veux lever 50 millions sur Ulule pour faire un Star Citizen Reloaded tu peux, et les gens peuvent te donner 3 millions d’euros s’ils le veulent.



    Là toutes ces réglementations c’est pour :



    1/ Les prêts d’argent AVEC INTÉRÊTS*

    2/ Les prises de participation dans des entreprises contre parts sociales.



    Et c’est écrit clairement dans l’article.









    Tant mieux alors.


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127.0.0.1 a écrit :



Mais bon, ca m’étonnerait. C’est plutôt une manière détournée de nous dire qu’il faudrait un nouvel impôt “participatif”. <img data-src=" />







<img data-src=" />



Quand je lis “la France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative” je comprends “Si des français ont encore des sous pour participer à des projets de financement participatif, alors la France doit devenir le premier pays au monde à les taxer !”



Faut que je consulte ou c’est normal ?


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Le crowdfunding fonctionne ?



Alors on va le réglementer, l’encadrer et surtout agir pour qu’il fonctionne d’une manière différente à celle qui arrange les acteurs de ce modèle et donc évincer tout ceux qui font que ça fonctionne jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus…



La France… Pionnière dans la destruction d’entreprises depuis 40 ans…



Les politiciens ont été élu en promettant des emplois et de la croissance. Ils ne vont sûrement pas laisser des initiatives privées — en gros, des concurrents de l’État — démontrer aux Français qu’ils peuvent se débrouiller sans ces politiciens, démontrant ainsi leur inutilité, ce qui aboutirait à voir leurs postes et leurs salaires diminuer…

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divide a écrit :



« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



Quand on est pionnier, c’est quand on essaye avant les autres, non ?

Comment peut-on revendiquer le statut de pionnier dans le financement participatif alors que Kickstarter existe aux US depuis 2009 et cartonne depuis presque autant d’années ?



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.







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C’est bien,mais vous arrivez trop tard pour ça,comme d’hab’ et vu les limitations actuelles vous aurez l’amabilité d’aller vous faire voir chez les Grecs



Cordialement, un Français bien de chez vous qui en a jusqu’à dessus de la casquette depuis un bon moment. <img data-src=" />



Bisous

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« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



<img data-src=" /> pour pouvoir créer une nouvelle une taxe

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DarKCallistO a écrit :



C’est bien,mais vous arrivez trop tard pour ça,comme d’hab’ et vu les limitations actuelles vous aurez l’amabilité d’aller vous faire voir chez les Grecs



Cordialement, un Français bien de chez vous qui en a jusqu’à dessus de la casquette depuis un bon moment. <img data-src=" />



Bisous





Un jour tu découvrira que lire les news ca apporte un peu plus que de lire le titre


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« remettre en cause le monopole bancaire »





Rien que ca .. prouve que c’est dredi !! <img data-src=" />

le gouvernement fera comme avec le reste

1 pas en avant

3 pas en arriere





  • Et apres la leve de bouclier (en platine massif) des etablissements financiers, le gouvernement nomera un conciliateur qui suspendra pendant deux mois les flux financiers vers les plateformes exterieures.

  • Il faut comprendre “ le crowdfunding doit etre exclusivement gere par des etablissements financiers ”

    “ et on en profitera pour essayer de taxer les entreprises etrangeres qui auront recu des fonds provenant d’investisseur francais “.



    <img data-src=" /><img data-src=" />

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Ricard a écrit :



+1000. Quand une boite fait des bénéfs, et qu’elle licencie, l’état pleure en disant qu’ils ne peuvent rien faire, c’est des affaires privées.

Là, ils veulent juste contrôler (pour mieux taxer ensuite) quelque chose qui leur échappe.





Et il y a plein d’autres freins qui devraient être prioritaires, comme par exemple :




  • l’Euro qui n’est pas compétitif par rapport aux autres monnaies…

  • rien qu’en Europe Communautaire la différence des salaires minimum…

  • rien qu’en Europe Communautaire l’autorisation de paradis fiscaux…

  • en France la droite et la gauche qui se sont alliées pour enterrer sur 25 ans le rapport Perruchot

  • les impôts et taxes en tous genres qui dissuadent en dehors des masochistes ou des multinationales qui se jouent des lois…







  • J’espère que ce gouvernement va se prendre une bonne raclée dans 37 jours, pour s’amuser sur des sujets anecdotiques et de passer à la trappe tous les sujets prioritaires !


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Voila un aperçu de ce qui nous attend avec les critères de selection innovation de madame Pellerin:

lefigaro.fr Le Figaro



Cette ministre est décidément de plus en plus désespérante.

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divide a écrit :



Voila un aperçu de ce qui nous attend avec les critères de selection innovation de madame Pellerin:

lefigaro.fr Le Figaro







Franchement je ne vois pas le problème. Je préfère ça plutôt qu’on la file a 22 mecs qui font leur caca nerveux dans un bus.


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Fuinril a écrit :



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Quand je lis “la France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative” je comprends “Si des français ont encore des sous pour participer à des projets de financement participatif, alors la France doit devenir le premier pays au monde à les taxer !”



Faut que je consulte ou c’est normal ?





Nan. Je me suis dit la même chose.<img data-src=" />


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le crowfunding version gauche



hollande à son gouvernement

bon alors les gars, je propose un nouvel impôt qui va nous rapporter 1 milliard”

faudrait que vous participiez chacun à hauteur de 10c pour valider le projet



vous en pensez quoi ?



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Fleur Pellerin a appris un nouveau mot <img data-src=" />

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Ellierys a écrit :



Franchement je ne vois pas le problème. Je préfère ça plutôt qu’on la file a 22 mecs qui font leur caca nerveux dans un bus.







Ca sent la relexion de grand sportif <img data-src=" />



Il l’a donne à n’importe qui il est vrai <img data-src=" />


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L’organisation des financements participatifs devrait être limité à des structures sans but lucratif.



Je trouve ça complètement contradictoire que des boîtes se fasse des couilles en or en mettant en place ce genre de plateformes.

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dam1605 a écrit :



L’organisation des financements participatifs devrait être limité à des structures sans but lucratif.



Je trouve ça complètement contradictoire que des boîtes se fasse des couilles en or en mettant en place ce genre de plateformes.







Pardon ? L’oculus Rift est parti de rien avec un financement purement participatif et en développant un projet dont les retomber commercial sont totalement inconnu aussi bien en terme de demande que de développement sur le marché du jeux vidéo.



Donc se faire des “couilles en or” en prenant des risques relativement important (voir peut être même un cuisant échec commercial),permet moi de doucement rigoler.



C’est a peine différent de monter sa propre boite en espérant rester sur le marché le plus longtemps possible…


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DarKCallistO a écrit :



Pardon ? L’oculus Rift est parti de rien avec un financement purement participatif et en développant un projet dont les retomber commercial sont totalement inconnu aussi bien en terme de demande que de développement sur le marché du jeux vidéo.



Donc se faire des “couilles en or” en prenant des risques relativement important (voir peut être même un cuisant échec commercial),permet moi de doucement rigoler.



C’est a peine différent de monter sa propre boite en espérant rester sur le marché le plus longtemps possible…







J’ai pas du être clair.

Je dis juste que la plateforme qui sert d’intermédiaire ne devrait pas, à mon sens, se faire d’argent. Car c’est complètement contradictoire, à mon sens, avec la philosophie de ce système.





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dam1605 a écrit :



J’ai pas du être clair.

Je dis juste que la plateforme qui sert d’intermédiaire ne devrait pas, à mon sens, se faire d’argent. Car c’est complètement contradictoire, à mon sens, avec la philosophie de ce système.



en même temps ils vont pas faire des investissements qui peuvent être coûteux pour ne rien à voir en retour…


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« La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative »



J’aurais pensé que certains cherchaient à ce que les entreprises se barrent et délocalisent, je dois me tromper alors !



Ou pas !



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dam1605 a écrit :



J’ai pas du être clair.

Je dis juste que la plateforme qui sert d’intermédiaire ne devrait pas, à mon sens, se faire d’argent. Car c’est complètement contradictoire, à mon sens, avec la philosophie de ce système.







Cette plateforme est un service en ligne et comme tout service sur internet,il a besoin de financement pour exister,tu crois que l’on va te donner gratuitement un serveur et de la bande passante parce que t’a une tête sympa ? Comment tu veux financer leurs équipement et leurs site,au bon cœur de monsieur/madame ?


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Y a ka fo kon

Sacré Fleur, peut être la moins incompétente dans un gouvernement de branleurs, corrompus fan de mineurs et d’actrices de series B

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Ellierys a écrit :



Franchement je ne vois pas le problème. Je préfère ça plutôt qu’on la file a 22 mecs qui font leur caca nerveux dans un bus.







…ah oui non mais forcément, si tu compare au bas de l’échelle de la légion d’honneur ça parait moins scandaleux <img data-src=" />

Ce qui me dérange dans ce cas précis c’est qu’il y a clairement copinage, cf les visites de Fleur Pellerin à Quantic Dream, l’utilisation à fond des subventions du CNC (tout en étant en partie dans le comité de selection) alors que Quantic Dream tire le gameplay par le bas production après production tout en revendiquant faire de “l’innovation” de manière très arrogante (cf.. toutes les déclarations de Grutolla), etc… De Grutolla sait très bien se mettre en avant en se faisant passer pour la pointe de la technologie francaise et le gouvernement se fait embobiner au point de lui décerner la légion d’honneur…

C’est un peu flippant concernant le discernement du gouvernement à choisir les vrais innovations à subventionner et mettre en avant. Avec ce genre de critère les vrais #FrenchTech vont continuer à se développer aux USA, n’en déplaise à madame Pellerin.


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divide a écrit :



Voila un aperçu de ce qui nous attend avec les critères de selection innovation de madame Pellerin:

lefigaro.fr Le Figaro



Cette ministre est décidément de plus en plus désespérante.







Sur l’échelle de NANAR qui compte la capacité à mentir tout le temps et va jusque 9, je lui mets un bon 5.

Va falloir qu’elle bosse encore un peu pour dépasser notre Belkacin qui a fait l’exploit de 10 dès la 1ere année (Hommage à Nadia K.youtube.com YouTube Elle va pouvoir avoir un partenariat PUB à vie avec KINDER


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DarKCallistO a écrit :



Cette plateforme est un service en ligne et comme tout service sur internet,il a besoin de financement pour exister,tu crois que l’on va te donner gratuitement un serveur et de la bande passante parce que t’a une tête sympa ? Comment tu veux financer leurs équipement et leurs site,au bon cœur de monsieur/madame ?







But non lucratif, ça ne veut pas dire bénévolat.



Il n’y a aucun risque à être une telle plateforme: tu empoches les sous-sous des contributeurs, les fait fructifier, et tu les donnes au destinataire s’il atteint le fameux seuil. Le cas échéant, sur certaines plateformes on ne peut même pas récupérer son argent, on a simplement “investi” dans la plateforme.


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dam1605 a écrit :



But non lucratif, ça ne veut pas dire bénévolat.



Il n’y a aucun risque à être une telle plateforme: tu empoches les sous-sous des contributeurs, les fait fructifier, et tu les donnes au destinataire s’il atteint le fameux seuil. Le cas échéant, sur certaines plateformes on ne peut même pas récupérer son argent, on a simplement “investi” dans la plateforme.







Ça n’empêche qu’au bout du compte,des tas de projet ont réussi a émerger de cette façon,avec de chaleureux succès,là où aucun éditeurs ou banquier se risquerais (parfois a tord) comme des catastrophe sans nom,ou plutôt si : Ouya par exemple.



Moi j’vois surtout un résultat qui dépasse largement le cadre ennuyeux et pompeux des gens qui refusent de prendre de vrai risque,ces p’tite froussard en costard cravate qui savent mieux que n’importe qui comment marche l’offre et la demande,ça c’est respectable, d’avoir au moins ce genre d’initiative aujourd’hui.


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Donc, ils veulent de l’innovation avec un maximum de 1 million par projet…



c’est vraiment à se taper la tête contre les murs.



donc sous couvert d’innovation, ils remettent les pendules dans le sens qui allait bien pour certaines entreprises de voir de nouveaux concurrents.

Un dessin animé c’est entre 6 et 8 millions d’euros pour une série.



Un jeu vidéo c’est plus d’une dizaine demmillions.



Donc restons petits et les grands seront plus heureux.



Sauf si j’ai rien compris.

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sioowan a écrit :



Donc, ils veulent de l’innovation avec un maximum de 1 million par projet…



c’est vraiment à se taper la tête contre les murs.



donc sous couvert d’innovation, ils remettent les pendules dans le sens qui allait bien pour certaines entreprises de voir de nouveaux concurrents.

Un dessin animé c’est entre 6 et 8 millions d’euros pour une série.



Un jeu vidéo c’est plus d’une dizaine demmillions.



Donc restons petits et les grands seront plus heureux.



Sauf si j’ai rien compris.





oui ça fait un peu double langage (étonnant venant du corps politique français d’ailleurs…)

D’un côté c’est plus ou moins “pouvoir au peuple pour mettre à bas l’hégémonie des banques ! ça va envoyer du lourd”, tandis que de l’autre c’est plus à bas de “on limite à 1M par projet et 1000 € par pékin et par projet pour limiter les risques”.



Je comprends bien que l’essentiel du tissu industriel en France (80 à 90% il me semble) est constitué de PME/TPE mais ça n’implique absolument pas qu’il faille absolument voir petit (les motifs avancés pour “justifier” le plafond du million sont nécessaires - et encore - mais non suffisants)



(J’attends avec impatience un rebelotte de l’histoire des taxi/VTC quand les banques de prêt mettront en avant la concurrence déloyale qu’opèrent les organismes de CF envers elles <img data-src=" />)


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La France doit devenir un pays pionnier dans l’économie participative





elle a vu ça chez les allemands

par exemple Paul veut s’acheter un ordinateur et Pierre a de l’argent à placer



www.auxmoney.com

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Donc in fine pas de “star citizen” en France.

pas de films indépendants sauf à budget minimaliste et du coup m’intéressant pas la masse.



bref du voyons grand en restant petit.

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divide a écrit :



Sinon ce genre de proposition ne devrait même pas avoir lieu, dans la mesure ou l’Etat ne devrais tout simplement pas avoir son mot à dire sur les conditions d’accès au financement participatif.







Et quand y’aura des problèmes d’arnaques ou autres anomalies exploitant l’économie participative, on dira que c’est la faute à l’Etat qui n’a rien fait pour encadrer et protéger le citoyen.



La routine habituelle quoi. <img data-src=" />


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popolski a écrit :



par exemple Paul veut s’acheter un ordinateur et Pierre a de l’argent à placer



www.auxmoney.com





arrrrgh ! le début d’un énoncé de problème de maths… ma Némésis <img data-src=" />



Sinon, autant investir dans un truc “productif” je comprends bien, autant mettre en place un système d’aumône publique, j’ai plus de mal (je ne me sens pas plus que ça de parcourir un site en allemand un samedi matin, les avantages y sont peut-être indiqués… :flemme:)



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SebGF a écrit :



Et quand y’aura des problèmes d’arnaques ou autres anomalies exploitant l’économie participative, on dira que c’est la faute à l’Etat qui n’a rien fait pour encadrer et protéger le citoyen.



La routine habituelle quoi. <img data-src=" />





Oui on manque d’info.

Il y a peu, dans une actu PCI à propos de crowdfunding, un mec disait avoir été approché par un gros studio afin que ce dernier profitasse de la générosité populaire alors qu’il était (c’est une assertion personnelle) l’éditeur voire la boite la plus détestée du Net… quid de ce cas ?


Fleur Pellerin veut faire de la France une pionnière du crowdfunding

  • « La France doit devenir un pays pionnier dans l'économie participative »

  • Les plateformes, première cible de la nouvelle réglementation

  • Les prêts participatifs vont « remettre en cause le monopole bancaire »

  • Des levées de fonds facilitées pour les startups, notamment les SAS

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