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Un rapport parlementaire encourage au développement des logiciels libres

Il est libre un max

Un rapport parlementaire encourage au développement des logiciels libres

Le 15 juillet 2014 à 09h06

Un récent rapport sénatorial vient d’apporter un soutien de poids au développement des logiciels libres en France. Il y est en effet préconisé d’encourager le déploiement de ces programmes dont l'étude, la reproduction et la modification est autorisée, et ce à la fois « par leur intégration dans les marchés publics et par l’imposition de standards ouverts ». Ce coup d’accélérateur pourrait avoir lieu à condition toutefois « de développer les compétences pour l’utilisation de ces logiciels et standards ».

rapport libre

 

La semaine dernière, la sénatrice Catherine Morin-Desailly a présenté un volumineux rapport parlementaire relatif à la gouvernance mondiale de l'internet. S’il y est sans surprise question de gestion des noms de domaine (notamment au travers de l’ICANN), de neutralité des réseaux ou bien encore de protection des données personnelles, on y découvre également une partie consacrée aux logiciels libres - qui, à la différence des logiciels propriétaires tels que OSX ou Microsoft Office, peuvent être modifiés ou reproduit légalement. Aux yeux de l’auteur de ce document, qui se présente comme le fruit de dizaines d’auditions organisées depuis l’année dernière au Palais du Luxembourg, il s’agit en effet d’un des pans de la stratégie industrielle que devrait soutenir l’Europe afin de mieux maîtriser les données de ses citoyens.

Le « succès » du logiciel libre en France

La centriste fait d’ailleurs un bilan relativement positif de la situation du « libre » au sein de l’économie française. Catherine Morin-Desailly observe en effet que « d’un niveau de qualité et de fiabilité en progression constante, les logiciels libres ont intégré, ces dernières années, les systèmes d’information de nombreuses entreprises » mais également d’administrations -à l'image de la gendarmerie nationale. La France figure même « parmi les pays les plus en pointe dans le domaine du logiciel libre » selon l’élue. Cette dernière énumère ainsi les clés d'un tel « succès » :

  • « il est source d’économies et de compétitivité », même si logiciel libre ne signifie pas logiciel gratuit, rappelons-le,
  • « il permet de réduire la dépendance, stratégique et économique, de la France vis-à-vis de fournisseurs étrangers »,
  • « il est plus protecteur en termes de sécurité ».

Dans la droite lignée de Jérémie Zimmermann, l’ancien porte-parole de La Quadrature du Net (qui a été auditionné dans le cadre des travaux préparatifs à ce rapport), Catherine Morin-Desailly conclut qu’il faut « promouvoir l’open source et les logiciels libres ». D'après le rapport de la sénatrice, notre pays dispose « d’importantes ressources et compétences dans le domaine du logiciel libre, qu’il lui faut aujourd’hui pousser davantage pour maintenir et conforter cet atout économique autant que stratégique ».

L'élue plaide pour davantage de logiciels libres au sein de l'administration

Comment ? En assurant « la promotion de leur recours et de leur usage dans les entreprises et les administrations nationales et communautaires ». Plus concrètement, la sénatrice estime qu’au niveau de l’État, il serait possible d’imposer « une préférence pour les logiciels libres dans les procédures d’appel d’offre des achats publics ». Une telle priorité a d’ailleurs déjà été accordée l’année dernière pour tout ce qui concerne l’enseignement supérieur. Le gouvernement a cependant refusé d’en faire de même s’agissant de l’Éducation nationale (écoles, collèges, lycées).

 

D’une manière plus générale, Catherine Morin-Desailly estime qu’il faut aujourd’hui « favoriser une migration progressive d’une partie croissante [du parc informatique de l’administration] vers les logiciels libres ».

 

La parlementaire affirme également qu’il serait « de bonne politique d’encourager l’usage des logiciels libres dans les enseignements informatiques ». Une préconisation qui arrive alors que la question de l’apprentissage du code informatique est revenue de manière insistante dans le débat public ces dernières semaines. « Basé sur l’ouverture et la collaboration, valeurs en phase avec la démarche scientifique, le logiciel libre peut être étudié librement de droits. Et la formation supérieure aux méthodes de création de logiciels libres peut conduire à d’importants débouchés professionnels » relève Catherine Morin-Desailly.

Un appel à la prudence

Pour autant, la centriste considère qu’il faut malgré tout rester prudent. Catherine Morin-Desailly estime en effet qu’il ne faut pas non plus voir dans le logiciel libre une « solution miraculeuse ». « En ce sens, la publication du code source, qui caractérise le logiciel libre, le rend davantage susceptible de modifications pouvant le corrompre, en même temps qu’elle permet également de les repérer et corriger plus facilement » explique-t-elle. L’élue note également que tout n’est pas forcément cloisonné, dans la mesure où certains « grands groupes participent fréquemment à la mise au point de logiciels libres : IBM a largement contribué à la création du système d’exploitation GNU/Linux, tandis que le système Androïd est la propriété de Google ». 

Commentaires (77)

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je ne peux que lui souhaiter bonne chance.

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Le dernier paragraphe est symptomatique d’un analyste néophyte, car la promotion du “libre” se fait au détriment du “propriétaire” or, là, l’utilisateur final ne dispose d’aucun moyen de contrôle sur l’intégrité du code fourni; autant dire que si un excès de confiance dans le cas du libre serait à proscrire où se trouve la zone d’appréciation et de censure dans le cas du logiciel propriétaire?

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ActionFighter a écrit :



Les logiciels métiers sont le gros soucis pour l’adoption d’un OS libre, en cause les années d’hégémonie de MS.



Mais maintenant que des alternatives sérieuses sont en place, les valoriser me semblent une bonne idée. Si les administrations et les SI d’entreprises s’y mettent, les éditeurs vont vouloir suivre.



Pour les users, ils ne leur reste plus qu’à se conformer au choix de la DSI, comme ils le feraient pour une migration Windows.









Encourager les entreprises à proposer des solutions sous Linux: je suis à 2000% d’accord.

Mais dire au jour d’aujourd’hui que Linux est une solution miraculeuse que tout le monde doit désormais utiliser, là pour moi ça coince. Non, pour moi, au jour d’aujourd’hui Windows reste l’OS de choix pour beaucoup de personnes.



Tout est question de besoins. Tant que le client ne retrouve pas les outils dont il à besoin sur Linux, les messages de ce style ça lui passe à 10km au dessus des oreilles.



C’est un peu l’histoire de l’oeuf et de la poule. L’entreprise qui développe des logiciels attends plus de clients, et le client attend les logiciels…





Et puis franchement, c’est pas en culpabilisant le client d’utiliser du proprio qui résoudra le moindre problème… Moi les messages du style Windaube et compagnie, ça m’herisse plus contre le libre qu’autre chose…


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methos1435 a écrit :



C’est peut être le cas pour des clients pro mais certainement pas pour le grand public.



Monsieur tout le monde ne sait pas ce qu’il veut, il attend qu’on lui propose.

Apple l’a très bien compris (même si je porte pas apple dans mon coeur, du moins pas plus que les autres).



Ils vendent ce que j’appelerai du bling bling en en mettant plein la vue au client en créant eux même la demande, et à la vue du chiffre d’affaire d’apple je pense qu’ils ont tout compris.





Tu disais que le logiciel libre n’est pas adapté aux domaines techniques où il y a des besoins forts en R&D, je te réponds sur ce point. En effet, ce modèle n’est pas forcément adapté à des logiciels destinés au grand public, mais ce n’est pas le seul modèle économique qui repose sur du logiciel libre.



Je te prends l’exemple de Jolla, une startup finlandaise fondée par des anciens de Nokia qui fait un OS pour smartphone basé sur du logiciel libre (Sailfish OS). Leur OS est une distribution Linux, ils profitent de tout le travail qui est fait dans la communauté, ils y investissent aussi. Ils ont créé leur propre framework pour la création d’application (Silica, basé sur Qt), qui est libre. Par contre, une grande partie de leur interface graphique (ce que l’utilisateur voie) est propriétaire. Ils tirent leurs revenus de la vente d’un téléphone complet (hardware + OS). Une startup de leur taille (moins de 100 développeurs) n’aurait jamais été capable de créer un OS de toute pièce. Là, ils se concentrent sur ce qui fait leur force (une interface utilisateur innovante, qui anticipe les besoins justement), en profitant du travail de la communauté. Parce qu’ils savent ce qu’ils doivent à la communauté, ils se comportent en membres respectueux, et ils contribuent directement aux projets qu’ils utilisent plutôt que de maintenir des forks. Tout le monde y gagne.


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methos1435 a écrit :



Encourager les entreprises à proposer des solutions sous Linux: je suis à 2000% d’accord.

Mais dire au jour d’aujourd’hui que Linux est une solution miraculeuse que tout le monde doit désormais utiliser, là pour moi ça coince. Non, pour moi, au jour d’aujourd’hui Windows reste l’OS de choix pour beaucoup de personnes.



Je ne dirai pas non plus que c’est une solution miraculeuse, et les entreprises qui vont devoir changer de logiciels métiers pour migrer ne le prennent pas comme ça non plus, je pense <img data-src=" />



Pour les particuliers, c’est une solution viable et économique. Une Debian bien configurée ou une distrib dérivée serait suffisant pour bon nombre de Michus qui se contentent de quelques sites internet.



Mais quand tu dois refondre les 34 de ton SI parce que tout fonctionne sous Windows, plus former les administrateurs système ou en recruter, tu y réfléchi à deux fois…


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Rozgann a écrit :



Tu disais que le logiciel libre n’est pas adapté aux domaines techniques où il y a des besoins forts en R&D, je te réponds sur ce point. En effet, ce modèle n’est pas forcément adapté à des logiciels destinés au grand public, mais ce n’est pas le seul modèle économique qui repose sur du logiciel libre.



Je te prends l’exemple de Jolla, une startup finlandaise fondée par des anciens de Nokia qui fait un OS pour smartphone basé sur du logiciel libre (Sailfish OS). Leur OS est une distribution Linux, ils profitent de tout le travail qui est fait dans la communauté, ils y investissent aussi. Ils ont créé leur propre framework pour la création d’application (Silica, basé sur Qt), qui est libre. Par contre, une grande partie de leur interface graphique (ce que l’utilisateur voie) est propriétaire. Ils tirent leurs revenus de la vente d’un téléphone complet (hardware + OS). Une startup de leur taille (moins de 100 développeurs) n’aurait jamais été capable de créer un OS de toute pièce. Là, ils se concentrent sur ce qui fait leur force (une interface utilisateur innovante, qui anticipe les besoins justement), en profitant du travail de la communauté. Parce qu’ils savent ce qu’ils doivent à la communauté, ils se comportent en membres respectueux, et ils contribuent directement aux projets qu’ils utilisent plutôt que de maintenir des forks. Tout le monde y gagne.









Sans vouloir critiquer le projet que je ne connais que de nom et dont je ne doute pas sur la qualité en elle même: c’est quoi les pdm de Jolla aujourd’hui sur le secteur des smartphones ?…



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Pour tous ceux qui se posent des questions sur le modèle économique d’une entreprise qui fait du logiciel libre, j’ai leur recommande d’aller voir les services que propose sensiolabs.



Pour info, c’est une entreprise française qui a crée le framework PHP symfony, très largement utilisé dans le domaine du web. Et ils vivent très bien.

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ActionFighter a écrit :



Je ne dirai pas non plus que c’est une solution miraculeuse, et les entreprises qui vont devoir changer de logiciels métiers pour migrer ne le prennent

pas comme ça non plus, je pense <img data-src=" />







A la base j’ai justement commencé à poster des commentaires en réponse à une personne qui affirme le contraire…



Je ne critique ni Linux, ni le libre. J’adore Linux et ça serait mon OS principal sans problème si je retrouvais les outils dont j’ai besoin, ou au moins des outils libres proposant au minimum la même qualité.

J’adore le libre, et je passe énormement de temps par exemple sur github pour trouver du code intéressant à utiliser directement ou comme inspiration.



Je veux juste dire que non, le libre n’est pas miraculeux, le libre c’est juste une autre façon de voir les choses qu’avec le proprio. Et pour moi descendre le proprio auprès des utilisateurs pour mettre le libre sur un pied d’estale ça n’a absolument aucun sens.

Chaque cas d’utilisation est différent. Alors conseiller et faire tester du libre à une personne pour qui l’offre est suffisante oui, très bien. Mais la faire culpabiliser en lui balançant des Windaube tous les 3 mots et en voulant la faire migrer presque de force s’il le faut, à part l’ennerver et l’effrayer, je ne vois pas vraiment le but…


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Rozgann a écrit :



Là, ils se concentrent sur ce qui fait leur force (une interface utilisateur innovante, qui anticipe les besoins justement), en profitant du travail de la communauté.





C’est pas ce que fait Apple aussi?


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methos1435 a écrit :



Sans vouloir critiquer le projet que je ne connais que de nom et dont je ne doute pas sur la qualité en elle même: c’est quoi les pdm de Jolla aujourd’hui sur le secteur des smartphones ?…





On discute du fait que le logiciel libre est adapté ou pas au développement de logiciels à destination du grand public. Je te présente un modèle économique qui y est adapté. Pour moi, ta question est hors sujet. Ce n’est pas parce que tu fais du logiciel libre que tu vas forcément t’imposer sur un marché. La question, c’est plutôt de savoir si Jolla s’en sortirait mieux en développant uniquement du logiciel propriétaire, ou moins bien si elle publiait son interface sous licence libre.


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methos1435 a écrit :



A la base j’ai justement commencé à poster des commentaires en réponse à une personne qui affirme le contraire…



Je ne critique ni Linux, ni le libre. J’adore Linux et ça serait mon OS principal sans problème si je retrouvais les outils dont j’ai besoin, ou au moins des outils libres proposant au minimum la même qualité.

J’adore le libre, et je passe énormement de temps par exemple sur github pour trouver du code intéressant à utiliser directement ou comme inspiration.



Je veux juste dire que non, le libre n’est pas miraculeux, le libre c’est juste une autre façon de voir les choses qu’avec le proprio. Et pour moi descendre le proprio auprès des utilisateurs pour mettre le libre sur un pied d’estale ça n’a absolument aucun sens.

Chaque cas d’utilisation est différent. Alors conseiller et faire tester du libre à une personne pour qui l’offre est suffisante oui, très bien. Mais la faire culpabiliser en lui balançant des Windaube tous les 3 mots et en voulant la faire migrer presque de force s’il le faut, à part l’ennerver et l’effrayer, je ne vois pas vraiment le but…





Les guerres de clans n’ont jamais amenées au dialogue, en effet. D’un côté comme de l’autre.



Un débat calme et serein est bien plus propice à la réflexion et à l’échange <img data-src=" />


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Khalev a écrit :



C’est pas ce que fait Apple aussi?





Dans une moindre mesure, mais oui. Darwin, le noyau de Mac OS X et iOS, est un dérivé de BSD, publié sous licence libre. C’est aussi eux qui ont repris le moteur KHTML de KDE pour en faire Webkit, dont les contributions de beaucoup de gens ont profité à Safari. Mais la majeure partie de leur travail est propriétaire (on peut en consulter le code source, mais pas le modifier ou le redistribuer).


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ledufakademy a écrit :



pour les gens qui veulent rester honnêtes si.



tu achètes TOUT tes logiciels ?







Quel est le rapport entre Libre et argent ?


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Rozgann a écrit :



Si les licences libres autorisent à copier et à redistribuer, la plupart d’entre elles imposent aussi que si des modifications sont faites, le code modifié doit être publié sous la même licence. Donc en mettant ton code sous licence libre, tu peux aussi profiter des améliorations que les autres font à ton code. Mettre son code sous licence libre, ce n’est pas équivalent à le mettre à disposition de tous sans contreparties.





Aussi, pour compléter, tu peux tout à fait faire des modifications pour un besoin particulier que tu as auquel le logiciel de base ne répond pas exactement, et ne jamais diffuser cette modification hors de tes murs. Je ne connais pas de licence qui force au partage de toute modification quelle qu’elle soit en l’absence de distribution de celle-ci à un tiers.


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NiCr a écrit :



Quel est le rapport entre Libre et argent ?





eh bien faire de la retouche d’image chez soit !

tu vois mieux là ?



gimp / photoshop ?


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NiCr a écrit :



Quel est le rapport entre Libre et argent ?





libre=gratuit épicétou


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ActionFighter a écrit :



Les guerres de clans n’ont jamais amenées au dialogue, en effet. D’un côté comme de l’autre.



Un débat calme et serein est bien plus propice à la réflexion et à l’échange <img data-src=" />





ben écoutes , moi Microsoft c’est non !

Apple c’est devenu pareil.



Ils ont essayé de me débaucher, avec des gros billets , tu sais ce que je leur ai dit ?

<img data-src=" />


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gokudomatic a écrit :



libre=gratuit épicétou





c surement plus complexe , je le concédè : mais je ne suis pas juriste, donc pour moi le libre est de la matière première de très haute qualité qui ne me coute pas d’argent lors de mes projets, et qui le moment venu peut être améliorée moyennant des financements.


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loulnux a écrit :



Le dernier paragraphe est symptomatique d’un analyste néophyte, car la promotion du “libre” se fait au détriment du “propriétaire” or, là l’utilisateur final ne dispose d’aucun moyen de contrôle sur l’intégrité du code fourni; autant dire que si un excès de confiance dans le cas du libre serait à proscrire où se trouve la zone d’appréciation et de censure dans le cas du logiciel propriétaire?





C’est pas comme ça que je l’ai compris.



Pour moi elle a plutôt une vision réaliste : ce n’est pas parce que ça a plein d’avantages que ça n’a pas de défauts, et donc elle liste quelques défauts. Ce qui ne veut pas dire que ces défauts n’existent pas dans le monde propriétaire.



Après justement à la lumière de ces défauts et des besoins spécifiques des gouvernements, il y a certains cas où le propriétaire est plus “adequat” que le libre. (Je pense notamment à ce qui sort des ZRR :https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_%C3%A0_r%C3%A9gime_restrictif )


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J’apprécie cette analyse modérée qui précise que le libre n’est pas une solution miraculeuse.

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bichon_1er a écrit :



J’apprécie cette analyse modérée qui précise que le libre n’est pas une solution miraculeuse.





bien sure qu’elle l’est … miraculeuse !



Installes une debian en poste principale et tu verras …



Elle est même la clef , pour booster l’emploi en France !

Un logiciel libre manque d’une fonctionnalité ?

un logiciel libre n’est pas ergonomique ?

… eh bien il faudra des dev. pour l’améliorer et vendre ce service !

Il est où le problème ?



Seulement voila les lobbies ultra puissant de MS , Google, Apple , IBM, oracle etc etc (en fait que des boites us comme par hazard) font tout pour freiner leur adoption massive par notre gouvernement et le peuple.

Ils vont même , et souvent, jusqu’au pot de vin, la fraude à tricher … c’est openBar quoi !!!



Mais steam va commencer à changer les mentalités des kids …


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Ne pas oublier que l’un des grands pontes de ‘l’ UDI est André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux. Le fait de rester en apparence prudent n’est pas étranger à la présence de Microsoft dans cette ville. <img data-src=" />

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Quand bien même la migration de solution propriétaires vers du libre ne permet pas de gagner un centime, et meme si ces migration coute plus cher, le bilan sera toujours positif.



Ces millions de licences vont directement à des grandes multi-nationales principalement américaine qui emploient peu en france et n’y paient pas d’impôt.



Le cas de la ville de Munich qui a économisé 30% de son budget IT en passant au libre le démontre. non seulement les économies sont énormes mais le budget est redistribué auprès d’entreprises locales.

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Beaucoup de bruit pour le libre mais dans le fond :





ces programmes dont l’étude, la reproduction et la modification est autorisée





Il y a tant de sociétés en accord avec ce fait??



Par les temps qui courent j’en ai pas l’impression. Dans le domaine de la recherche et des études c’est très certainement adapté pour le monde universitaire, mais dès que l’on arrive sur le plan privé, je vois pas comment par exemple lors d’un appel d’offre les concurrents aimeraient voir leur code repris par d’autres en compétitions avec eux…



je ne saisis peut être pas bien le truc. <img data-src=" />

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after_burner a écrit :



Il y a tant de sociétés en accord avec ce fait??





Il y en a, genre Red Hat, Sun, Xerox, IBM,… pour citer les plus grandes. Tu peux trouver plus d’infos sur ce qu’il se passe en France sur le site de la Fédération Nationale de l’Industrie du Logiciel Libre







after_burner a écrit :



Par les temps qui courent j’en ai pas l’impression. Dans le domaine de la recherche et des études c’est très certainement adapté pour le monde universitaire, mais dès que l’on arrive sur le plan privé, je vois pas comment par exemple lors d’un appel d’offre les concurrents aimeraient voir leur code repris par d’autres en compétitions avec eux…



je ne saisis peut être pas bien le truc. <img data-src=" />







Pour citer wikipedia :



Parce que tu vends un savoir-faire et une expertise plutôt qu’un droit d’usage sur un logiciel.





Imaginez un appareil de science fiction qui permettrait de répliquer indéfiniment n’importe quel objet. Si quelqu’un essayait de vous vendre un pneu pour votre voiture, pourquoi l’achèteriez-vous ? Vous pourriez simplement utiliser la machine à répliquer avec le pneu d’un ami ! Cependant, vous voudriez payer quelqu’un pour mettre au point un nouveau pneu pour vous, ou peut-être pour installer le pneu sur votre voiture. Ou pour vous aider au cas où n’importe quelle pièce de votre voiture tombe en panne, vous voudriez sans doute une garantie de prise en charge future. Ou peut-être voudriez-vous simplement louer les services d’un mécanicien personnel



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Je crains l’énième avancée en faveur du libre… avant une rétractation et la signature d’un contrat avec Micro$oft…



Le rapport incite à “encourager l’usage des logiciels libres dans l’enseignement informatique” mais le chemin est long : j’enseigne en lycée professionnel et, bien que Open/LibreOffice est supposé être installé sur tous les postes, je fais face au refus total de la part de mes collègues qui enseignent l’informatique en tertiaire (secrétariat, compta, etc.), et même à la réticence des administrateurs, à installer et utiliser la suite libre…

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ledufakademy a écrit :



bien sure qu’elle l’est … miraculeuse !



Installes une debian en poste principale et tu verras …









Dancs cas, perso je peux bel et bien affirmer que le libre n’est pas une solution miraculeuse…


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Delqvs a écrit :



Il y en a, genre Red Hat, Sun, Xerox, IBM,… pour citer les plus grandes. Tu peux trouver plus d’infos sur ce qu’il se passe en France sur le site de la Fédération Nationale de l’Industrie du Logiciel Libre







Pour citer wikipedia :



Parce que tu vends un savoir-faire et une expertise plutôt qu’un droit d’usage sur un logiciel.







Je n’ai pas vu les choses sous cet angle, en effet, mais dans le domaine pro ça peut devenir plus compliqué que ça, avec les contraintes de temps et d’économie, celui qui se fait copier est souvent désavantagé.


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methos1435 a écrit :



Dancs cas, perso je peux bel et bien affirmer que le libre n’est pas une solution miraculeuse…





pour les gens qui veulent rester honnêtes si.



tu achètes TOUT tes logiciels ?


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ledufakademy a écrit :



pour les gens qui veulent rester honnêtes si.



tu achètes TOUT tes logiciels ?









Oui <img data-src=" /> Parce que j’estime qu’un logiciel qui fournit ce qu’on attend mérite d’être acheté pour les services qu’il rend.



Un OS sans les logiciels qui vont bien derrière, c’est comme une voiture sans moteur: c’est inutile.



Ton commentaire est étrange d’ailleurs pour moi car il ne sert pas le logiciel libre… En gros c’est mieux parce qu’il y a des logiciels pas chers ou gratos derrière donc c’est pas la qualité qui prime pour toi mais le prix….



Moi c’est simple, la licence en elle même je m’en tape, à partir du moment où j’estime que le logiciel fait ce que j’attend de lui.


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after_burner a écrit :



Je n’ai pas vu les choses sous cet angle, en effet, mais dans le domaine pro ça peut devenir plus compliqué que ça, avec les contraintes de temps et d’économie, celui qui se fait copier est souvent désavantagé.







Dans le Libre, se faire copier, c’est prouvé que l’on est compétent. Et tu as l’avantage de prestige sur tes concurrents, vu que tu es l’auteur que l’on copie. Mais ce que je connais d’expérience, lors des appels d’offre, tu as déjà choisi le logiciel que tu vas implémenter, tu ne mets en concurrence que les prestataires pour l’installation, le suivi ou l’amélioration, puisque tous se basent sur le même code.


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Une distribution linux n’est pas plus compliquée à utiliser qu’une Windows SI ELLE EST INCLUSE LORS DE L’ACHAT DU PC.

Je pense que la situation de monopole de Microsoft pousse les boîtes à réaliser du matos compatible Win sans se poser de question sur les autres OS. Tient parlons de l’UEFI et de la clé logicielle intégrée…



C’est le libre qui a inventé tout un tas de choses qui sont aujourd’hui utilisées en masse, et la plupart des algorythmes sont conçus dans le milieu universitaire.



Les logiciels propriétaires ne se privent pas pour repomper du libre, sans le libre je ne pense pas que nous aurions connus la révolution de ces dernières années.


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after_burner a écrit :



Je n’ai pas vu les choses sous cet angle, en effet, mais dans le domaine pro ça peut devenir plus compliqué que ça, avec les contraintes de temps et d’économie, celui qui se fait copier est souvent désavantagé.





Si les licences libres autorisent à copier et à redistribuer, la plupart d’entre elles imposent aussi que si des modifications sont faites, le code modifié doit être publié sous la même licence. Donc en mettant ton code sous licence libre, tu peux aussi profiter des améliorations que les autres font à ton code. Mettre son code sous licence libre, ce n’est pas équivalent à le mettre à disposition de tous sans contreparties.


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Delqvs a écrit :



Dans le Libre, se faire copier, c’est prouvé que l’on est compétent. Et tu as l’avantage de prestige sur tes concurrents, vu que tu es l’auteur que l’on copie. Mais ce que je connais d’expérience, lors des appels d’offre, tu as déjà choisi le logiciel que tu vas implémenter, tu ne mets en concurrence que les prestataires pour l’installation, le suivi ou l’amélioration, puisque tous se basent sur le même code.









Honnêtement je suis pas sûre que la société qui vend des services autours d’un logiciel libre qu’elle développe soit contente de ne récupérer que du prestige si c’est pour voir les clients se barrer chez le concurrent …



Les choses ne sont pas si simples. Pour certains logiciels ne nécessitant pas de techniques pointues, ça peut passer, mais ya des domaines (au pif comme àa le traitement et l’analyse d’image) où une entreprise peut investir énormement dans la recherche de techniques très pointues. Perso j’aurai les boule de claquer du fric à payer des têtes, pour voir au final mon travail repris par d’autres qui n’auront rien déboursé…


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flamwolf a écrit :



Une distribution linux n’est pas plus compliquée à utiliser qu’une Windows SI ELLE EST INCLUSE LORS DE L’ACHAT DU PC.







La question n’est pas de savoir si c’est simple ou pas: ça l’est tout à fait pour une personne qui est habituée à utiliser autre chose que Windows.

Le problème c’est qu’un OS seul ne suffit pas.



La majorité des logiciels libres sont disponibles sous Windows. Donc le client peut faire son choix en piochant dans le proprio et dans le libre. L’inverse n’est pas vrai.



Le jour où le client tombe sur un logiciel proprio qui lui plait et s’aperçoit qu’il peut pas l’installer sur son super OS libre…


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« une préférence pour les logiciels libres dans les procédures d’appel d’offre des achats publics ». Une telle priorité a d’ailleurs déjà été accordée l’année dernière pour tout ce qui concerne l’enseignement supérieur. Le gouvernement a cependant refusé d’en faire de même s’agissant de l’Éducation nationale (écoles, collèges, lycées).





… eh c’est normale !

Une fois que l’on est dans l’enseignement supérieur le lavage des cerveaux a déjà porté ses fruits (on sait faire du word de l’excel …. alors pourquoi apprendre un traitement de texte , un tableur ??? )…. alors qu’imposé le libre à l’éducation national … eh bien exit Winaube …



enfin je vais pas vous faire un dessin.



ces gens sont des pures vicelards … des dealer en sommes.

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methos1435 a écrit :



Honnêtement je suis pas sûre que la société qui vend des services autours d’un logiciel libre qu’elle développe soit contente de ne récupérer que du prestige si c’est pour voir les clients se barrer chez le concurrent …



Les choses ne sont pas si simples. Pour certains logiciels ne nécessitant pas de techniques pointues, ça peut passer, mais ya des domaines (au pif comme àa le traitement et l’analyse d’image) où une entreprise peut investir énormement dans la recherche de techniques très pointues. Perso j’aurai les boule de claquer du fric à payer des têtes, pour voir au final mon travail repris par d’autres qui n’auront rien déboursé…





Avec du logiciel libre, l’entreprise ne va pas investir directement en recherche et développement, mais elle va se faire financer par ses clients pour développer des fonctionnalités qui répondent à leurs besoins. Donc tu ne claques pas ton argent en espérant rentabiliser ton investissement en capital avec la vente de licences, tu vends d’abord ta prestation, et tu rémunères le travail de tes salariés avec. C’est une approche différente.


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flamwolf a écrit :



Une distribution linux n’est pas plus compliquée à utiliser qu’une Windows SI ELLE EST INCLUSE LORS DE L’ACHAT DU PC.

Je pense que la situation de monopole de Microsoft pousse les boîtes à réaliser du matos compatible Win sans se poser de question sur les autres OS. Tient parlons de l’UEFI et de la clé logicielle intégrée…



C’est le libre qui a inventé tout un tas de choses qui sont aujourd’hui utilisées en masse, et la plupart des algorythmes sont conçus dans le milieu universitaire.



Les logiciels propriétaires ne se privent pas pour repomper du libre, sans le libre je ne pense pas que nous aurions connus la révolution de ces dernières années.





Enfin merde !!!!! <img data-src=" />



Arrêtez de me parler de matos compatible ou pas !!!

Même une debian détectes quasi tous vos matériel sans que vous ayez besoin de mettre le moindre pilotes supplémentaires !!!



Ne parlons pas d’une Ubtuntu , Linuxmint ou centos(redhat) voir opensuse : tout est reconnu dés l’installation avec le DVD officiel !!

Vous pouvez en dire de même avec Windows 8 ou 7 ?



C’est plus simple que sous windows !!!!



(bon allez je me calme là <img data-src=" />)


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Rozgann a écrit :



Avec du logiciel libre, l’entreprise ne va pas investir directement en recherche et développement, mais elle va se faire financer par ses clients pour développer des fonctionnalités qui répondent à leurs besoins. Donc tu ne claques pas ton argent en espérant rentabiliser ton investissement en capital avec la vente de licences, tu vends d’abord ta prestation, et tu rémunères le travail de tes salariés avec. C’est une approche différente.









C’est peut être le cas pour des clients pro mais certainement pas pour le grand public.



Monsieur tout le monde ne sait pas ce qu’il veut, il attend qu’on lui propose.

Apple l’a très bien compris (même si je porte pas apple dans mon coeur, du moins pas plus que les autres).



Ils vendent ce que j’appelerai du bling bling en en mettant plein la vue au client en créant eux même la demande, et à la vue du chiffre d’affaire d’apple je pense qu’ils ont tout compris.


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Eored a écrit :



Ne pas oublier que l’un des grands pontes de ‘l’ UDI est André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux. Le fait de rester en apparence prudent n’est pas étranger à la présence de Microsoft dans cette ville. <img data-src=" />





ah bah tiens ….



Puis baisser noter froc aussi ?



sans dec. on est où là ?



Qu’ils se cassent ailleurs , leurs soft me gonflent depuis 20 ans.

On va s’appliquer à les virer, je fais de l’architecture système et je vais pas me priver.


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HarryP a écrit :



Je crains l’énième avancée en faveur du libre… avant une rétractation et la signature d’un contrat avec Micro$oft…



Le rapport incite à “encourager l’usage des logiciels libres dans l’enseignement informatique” mais le chemin est long : j’enseigne en lycée professionnel et, bien que Open/LibreOffice est supposé être installé sur tous les postes, je fais face au refus total de la part de mes collègues qui enseignent l’informatique en tertiaire (secrétariat, compta, etc.), et même à la réticence des administrateurs, à installer et utiliser la suite libre…





salut collègues.



Parles leur Poste de travail, master etc , socle applicatifs, suivi, maintenance, support …

T’embêtes pas : utilises çà, chez nous le DSI s’y est plié …



http://eoleng.ac-dijon.fr/mimo/



La gendarmerie a déjà fait le plus gros du boulot


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methos1435 a écrit :



La question n’est pas de savoir si c’est simple ou pas: ça l’est tout à fait pour une personne qui est habituée à utiliser autre chose que Windows.

Le problème c’est qu’un OS seul ne suffit pas.



La majorité des logiciels libres sont disponibles sous Windows. Donc le client peut faire son choix en piochant dans le proprio et dans le libre. L’inverse n’est pas vrai.



Le jour où le client tombe sur un logiciel proprio qui lui plait et s’aperçoit qu’il peut pas l’installer sur son super OS libre…





il utilise wine ou qemu , en mode fenêtré <img data-src=" />

D’autres questions ?


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Conclusion très simple : le libre n’ est pas adapté à certains marchés, et le propriétaire même chose.

Et les utopistes s’ imaginent que le libre est la solution à toute cette jalousie maladive de l’ argent qui va chez l’ un ou l’ autre des monopolistes logiciels.

Après le monopole des logiciels le monopole des services.


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ledufakademy a écrit :



La gendarmerie a déjà fait le plus gros du boulot







En payant les pots cassés, je sais de quoi je parle. L’arrivée de postes Linux en Brigade à été une catastrophe, du moins chez nous… Et je peut l’affirmer j’utilise régulièrement du libre sans problème mais alors leurs postes…


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methos1435 a écrit :



C’est peut être le cas pour des clients pro mais certainement pas pour le grand public.



Monsieur tout le monde ne sait pas ce qu’il veut, il attend qu’on lui propose.

Apple l’a très bien compris (même si je porte pas apple dans mon coeur, du moins pas plus que les autres).



Ils vendent ce que j’appelerai du bling bling en en mettant plein la vue au client en créant eux même la demande, et à la vue du chiffre d’affaire d’apple je pense qu’ils ont tout compris.





de toi à moi : penses tu que les masses vont pouvoir continuer , dans les années que nous allons vivre, à pouvoir se payer des smartphone à 800 €?

hum … j’ai des gros doutes moi …


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ledufakademy a écrit :



il utilise wine ou qemu , en mode fenêtré <img data-src=" />

D’autres questions ?









Pourquoi irait il s’emmerder avec des solutions bancales là où l’OS original peut faire cohabiter les deux mondes ? …



Attention, je ne met pas Windows au dessus de Linux, je dis juste qu’en l’état actuel des choses, et tant que les gros éditeurs ne proposeront pas pour Linux, Windows reste et restera le meilleur compromis. Même à 100 euros une licence dont l’achat est vite oublié.


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ledufakademy a écrit :



de toi à moi : penses tu que les masses vont pouvoir continuer , dans les années que nous allons vivre, à pouvoir se payer des smartphone à 800 €?

hum … j’ai des gros doutes moi …











Tu recentres une une fois de plus le sujet sur le prix… Sérieusement tu ne sers absolument pas le libre là.

Tu fait un choix économique plutôt que qualitatif…



Une personne qui affirme avoir tout ce dont elle à besoin avec uniquement du libre: très bien, aucun soucis.

Mais toi en gros le messages c’est plutôt: je me tourne vers du libre parce que j’ai pas d’argent et que c’est plus économique. Je vois vraiment pas en quoi ce genre de commentaire viens défendre le libre…



Le but d’une entreprise c’est de vendre. Et à ce jeu, quand je vois (malheureusement) autant de monde s’acheter des smartphones à 800 boules alors qu’elles n’en ont pas forcément les moyens, je me dit que des sociétés comme Apple s’en sortent très bien.


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methos1435 a écrit :



En payant les pots cassés, je sais de quoi je parle. L’arrivée de postes Linux en Brigade à été une catastrophe, du moins chez nous… Et je peut l’affirmer j’utilise régulièrement du libre sans problème mais alors leurs postes…





eh bien ecoutes , soit précis ?

(on vient surement du même corps) !

Moi j’ai eu Stéphane Dumxxxx, et tout semble très bien ficelé, sans accros majeur : parle t-on de la même gendarmerie nationale ?<img data-src=" />


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methos1435 a écrit :



Pourquoi irait il s’emmerder avec des solutions bancales là où l’OS original peut faire cohabiter les deux mondes ? …



Attention, je ne met pas Windows au dessus de Linux, je dis juste qu’en l’état actuel des choses, et tant que les gros éditeurs ne proposeront pas pour Linux, Windows reste et restera le meilleur compromis. Même à 100 euros une licence dont l’achat est vite oublié.





Les logiciels métiers sont le gros soucis pour l’adoption d’un OS libre, en cause les années d’hégémonie de MS.



Mais maintenant que des alternatives sérieuses sont en place, les valoriser me semblent une bonne idée. Si les administrations et les SI d’entreprises s’y mettent, les éditeurs vont vouloir suivre.



Pour les users, ils ne leur reste plus qu’à se conformer au choix de la DSI, comme ils le feraient pour une migration Windows.


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ActionFighter a écrit :



Les logiciels métiers sont le gros soucis pour l’adoption d’un OS libre, en cause les années d’hégémonie de MS.



Mais maintenant que des alternatives sérieuses sont en place, les valoriser me semblent une bonne idée. Si les administrations et les SI d’entreprises s’y mettent, les éditeurs vont vouloir suivre.



Pour les users, ils ne leur reste plus qu’à se conformer au choix de la DSI, comme ils le feraient pour une migration Windows.





pas mieux.


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ledufakademy a écrit :



eh bien faire de la retouche d’image chez soit !

tu vois mieux là ?



gimp / photoshop ?







Plutôt que de dire n’importe quoi, tu peux dire que tu t’es trompé.


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NiCr a écrit :



Plutôt que de dire n’importe quoi, tu peux dire que tu t’es trompé.





?


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ledufakademy a écrit :



?







<img data-src=" />


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ledufakademy a écrit :



ben écoutes , moi Microsoft c’est non !

Apple c’est devenu pareil.



Ils ont essayé de me débaucher, avec des gros billets , tu sais ce que je leur ai dit ?

<img data-src=" />





Que tu fasses ce que tu veux de ton avenir professionnel pour t’accorder avec ton éthique personnelle, c’est très bien et je n’y ai rien à redire.



Mais prendre une position extrême sur le libre ne fait que faire perdurer l’image que les libristes sont des élitistes qui prennent les windowsiens pour des crétins, ce qui n’est pas la meilleure manière de les amener à réfléchir sur les vrais enjeux du logiciel libre.


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gokudomatic a écrit :



libre=gratuit épicétou







<img data-src=" />



en.wikipedia.org WikipediaBien sûr, dans la plupart des cas, les logiciels libres sont gratuits et le resteront. Mais la distinction est importante dans la mesure ou ils ont besoin de se financer et qu’il est important que les gens le comprennent.







methos1435 a écrit :



C’est peut être le cas pour des clients pro mais certainement pas pour le grand public.



Monsieur tout le monde ne sait pas ce qu’il veut, il attend qu’on lui propose.

Apple l’a très bien compris (même si je porte pas apple dans mon coeur, du moins pas plus que les autres).



Ils vendent ce que j’appelerai du bling bling en en mettant plein la vue au client en créant eux même la demande, et à la vue du chiffre d’affaire d’apple je pense qu’ils ont tout compris.







C’est bien la preuve qu’il faudrait mettre l’accent sur l’apprentissage de l’informatique à l’école. Et notamment sur l’apprentissage de la programmation.



Parce qu’en être encore la plus de 30 ans après la démocratisation du micro ordinateur, c’est ce qu’on peut appeler un grave échec.







methos1435 a écrit :



Encourager les entreprises à proposer des solutions sous Linux: je suis à 2000% d’accord.

Mais dire au jour d’aujourd’hui que Linux est une solution miraculeuse que tout le monde doit désormais utiliser, là pour moi ça coince. Non, pour moi, au jour d’aujourd’hui Windows reste l’OS de choix pour beaucoup de personnes.







Par rapport à ce que tu dit plus haut, ne devrait t’on pas plutôt dire l’os de non choix ? <img data-src=" />



Et quand ils achètent leur téléphone et leur tablette, c’est exactement pareil. Ils ne choisissent pas l’Os, ils prennent juste le carton que le vendeur leur fourgue. Le choix n’a rien à voir la dedans.



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ActionFighter a écrit :



Mais prendre une position extrême sur le libre ne fait que faire perdurer l’image que les libristes sont des élitistes qui prennent les windowsiens pour des crétins, ce qui n’est pas la meilleure manière de les amener à réfléchir sur les vrais enjeux du logiciel libre.







Pas mieux. +1.


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Eored a écrit :



Ne pas oublier que l’un des grands pontes de ‘l’ UDI est André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux. Le fait de rester en apparence prudent n’est pas étranger à la présence de Microsoft dans cette ville. <img data-src=" />





Et aussi longtemps qu’il le faudra, cette ville continuera de tourner sous des serveurs Windows virtualisés avec VMWare.

Elle ne migrera jamais sous Linux, car son prestataire informatique est incapable de le faire.


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sr17 a écrit :



:non

Par rapport à ce que tu dit plus haut, ne devrait t’on pas plutôt dire l’os de non choix ? <img data-src=" />







Pas faux sur les mots <img data-src=" /> Mais tu vois très bien où je voulais en venir.

Windows aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, c’est l’OS avec lequel on a pas trop à se préoccuper de savoir si tel ou tel logiciel va fonctionner, à part quelques contre exemples de logiciels propres à OS X…



Partant de là, si il faut commencer à blamer du monde, il faut commencer par les éditeurs, pas par le client qui au final choisit ce qui est plus pratique pour lui.



Et puis au final va falloir arreter avec cette idée comme quoi les gens utilisent Windows parce qu’ils y sont forcés. Il y en à, certainement, mais beaucoup sont contents avec et ne changeraient pas même si ils avaient une meilleure connaissance du secteur !



Ce qui est dingue c’est qu’on parle de libre à tout bout de champs mais les plus grands défenseurs du libre sont également ceux qui voudraient laisser le moins de liberté à l’utilisateur final: la liberté de choisir lui même son OS en fonction de ses besoins !







sr17 a écrit :



Et quand ils achètent leur téléphone et leur tablette, c’est exactement pareil. Ils ne choisissent pas l’Os, ils prennent juste le carton que le vendeur leur fourgue. Le choix n’a rien à voir la dedans.









Pas totalement d’accord. Du moins pour le michu il se fait baiser une fois mais pas deux. Quand il va comprendre que son super téléphone offert dans une boitre de PQ ne lui permet pas de lancer le dernier jeu à la mode dont on vois la pub à la TV … (c’est une image).



Un smartphone, c’est avant tout l’offre en application qu’il ya derrière. Quelqu’un parlait de Jolla tout à l’heure, l’OS en lui même à peut être de bonnes bases, mais, POUR MOI, à partir du moment où le client n’achète pas, ou que les éditeurs ne portent pas leurs softs dessus, c’est un échec, malgré toute la bonne volonté qu”il peut y avoir derrière.


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ActionFighter a écrit :



Mais prendre une position extrême sur le libre ne fait que faire perdurer l’image que les libristes sont des élitistes qui prennent les windowsiens pour des crétins, ce qui n’est pas la meilleure manière de les amener à réfléchir sur les vrais enjeux du logiciel libre.







<img data-src=" />


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gokudomatic a écrit :



libre=gratuit épicétou







Donc toi aussi tu ne défends pas le libre. Le libre pour toi est un choix économique, pas qualitatif.



Après chacun sa façon de voir le choses hein… Je respecte ça.



Mais il est facile de comprendre que certains préfèrent la qualité au prix. Et dans ce cas, le critère du prix n’est pas le premier pris en compte, et le type de licence encore moins. Seul le résultat compte.



Certains dépensent des fortunes pour se ruiner la santé tous les mois en achetant des clopes, moi, si nécessaire et si je ne trouve pas meilleur en libre, je fait le choix de raquer une fois pour acheter des logiciels que j’utilise presque tous les jours…


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ledufakademy a écrit :



Enfin merde !!!!! <img data-src=" />



Arrêtez de me parler de matos compatible ou pas !!!

Même une debian détectes quasi tous vos matériel sans que vous ayez besoin de mettre le moindre pilotes supplémentaires !!!



Ne parlons pas d’une Ubtuntu , Linuxmint ou centos(redhat) voir opensuse : tout est reconnu dés l’installation avec le DVD officiel !!

Vous pouvez en dire de même avec Windows 8 ou 7 ?



C’est plus simple que sous windows !!!!



(bon allez je me calme là <img data-src=" />)







Il faut quand même dire la vérité : a part dans le domaine pro, les constructeurs de matériel du monde grand public visent avant tout la compatibilité Windows.



Donc l’ensemble du matériel neuf et récent est compatible Windows, seul une partie est compatible Linux. Et même si cela s’améliore beaucoup quelques mois après la sortie du matériel, une partie du matériel restera toujours incompatible Linux.



Il est donc impératif de choisir son matériel si on veut faire tourner Linux.



Mais tout n’est pas si rose du côté Windows. Parce que les constructeurs de matériel ne visent la compatibilité QUE du Windows du moment. Il ne sera pas forcément compatible avec les suivants.



A l’inverse, la compatibilité Linux est généralement définitive : un matériel compatible le restera avec les distributions futures.



Et ça c’est un gros plus pour qui veut avoir toujours son OS à jour.


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methos1435 a écrit :



Donc toi aussi tu ne défends pas le libre. Le libre pour toi est un choix économique, pas qualitatif.



Après chacun sa façon de voir le choses hein… Je respecte ça.



Mais il est facile de comprendre que certains préfèrent la qualité au prix. Et dans ce cas, le critère du prix n’est pas le premier pris en compte, et le type de licence encore moins. Seul le résultat compte.



Certains dépensent des fortunes pour se ruiner la santé tous les mois en achetant des clopes, moi, si nécessaire et si je ne trouve pas meilleur en libre, je fait le choix de raquer une fois pour acheter des logiciels que j’utilise presque tous les jours…





Tu ne vois pas l’ironie de mon message dans son contexte.


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methos1435 a écrit :



[…]



Un smartphone, c’est avant tout l’offre en application qu’il ya derrière. Quelqu’un parlait de Jolla tout à l’heure, l’OS en lui même à peut être de bonnes bases, mais, POUR MOI, à partir du moment où le client n’achète pas, ou que les éditeurs ne portent pas leurs softs dessus, c’est un échec, malgré toute la bonne volonté qu”il peut y avoir derrière.







Sauf que l’un des avantages de Jolla c’est d’être compatible avec les applis android (cf “Alien Dalvik”)


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methos1435 a écrit :



Donc toi aussi tu ne défends pas le libre. Le libre pour toi est un choix économique, pas qualitatif.



Après chacun sa façon de voir le choses hein… Je respecte ça.



Mais il est facile de comprendre que certains préfèrent la qualité au prix. Et dans ce cas, le critère du prix n’est pas le premier pris en compte, et le type de licence encore moins. Seul le résultat compte.



Certains dépensent des fortunes pour se ruiner la santé tous les mois en achetant des clopes, moi, si nécessaire et si je ne trouve pas meilleur en libre, je fait le choix de raquer une fois pour acheter des logiciels que j’utilise presque tous les jours…







C’est quoi cette idée reçue que les logiciels propriétaires seraient forcément de meilleure qualité ?



Le libre, c’est juste des milliers de programmeurs et d’entreprises qui mettent leur travail en commun. C’est facile de comprendre qu’une entreprise isolée ne pourra jamais lutter contre cette puissance de travail.



Le libre, c’est juste la manière la plus efficace de faire des logiciels.



Dans le domaine pro, les unix propriétaires ont été balayés par Linux. Pour le reste, c’est juste une question de temps.



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sr17 a écrit :



C’est quoi cette idée reçue que les logiciels propriétaires seraient forcément de meilleure qualité ?







Je ne crois que pas Methos défend cette idée là même si ces interventions “ peu maladroites” ici peuvent laisser penser cela.

Lui nous dis “proprio/libre, gratuit/cher… peu importe… le seul critère est la réponse à vos/nos besoins”.

C’est pas faux mais je ne crois pas que ce soit aussi simple.


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malock a écrit :



Lui nous dis “proprio/libre, gratuit/cher… peu importe… le seul critère est la réponse à vos/nos besoins”.

C’est pas faux mais je ne crois pas que ce soit aussi simple.





Bah donc, c’est faux.



Evidemment que c’est faux, d’ailleurs. Déjà quels besoins ?

Besoins immédiats ? A long terme ? etc.

Besoin de la société (“nos” besoins) ? Besoins particuliers (“vos” besoins) ?

Tout ca a besoin d’un cadre.







ActionFighter a écrit :



Mais prendre une position extrême sur le libre ne fait que faire perdurer l’image que les libristes sont des élitistes qui prennent les windowsiens pour des crétins, ce qui n’est pas la meilleure manière de les amener à réfléchir sur les vrais enjeux du logiciel libre.





Encore une fois je suis obligé de plussoyer…

Si tu dis à qqun “ce que t’utilises c’est de la merde (même si objectivement c’en est <img data-src=" />)”, la personne va se braquer et ce que tu cherches à faire, ie promouvoir le libre, passe au second plan et souvent tu obtiens l’exact inverse…

Ils se braquent, cessent de réfléchir, et fin de la discussion.


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Je pense que le gros frein actuel pour passer sur du Linux chez les grosses entreprise, c’est qu’un jours, elles ont fait le choix de Windows. A partir de là, elles ont (fait) développé les logiciels ultras spécifiques dont elles avaient besoins pour windows.



Si demain elles veulent passer sur du libre, elles doivent refaire développer tous ces logiciels. Ça a un coup en argent et en temps conséquent. C’est un des problème qu’il y a eu avait l’arrêt du support de XP.









sr17 a écrit :



Donc l’ensemble du matériel neuf et récent est compatible Windows, seul une partie est compatible Linux. Et même si cela s’améliore beaucoup quelques mois après la sortie du matériel, une partie du matériel restera toujours incompatible Linux.







Je pense que ce que voulais dire ledufakademy c’est que, si tu as déjà voulu réinstaller un windows sur une machine (ou installer une nouvelle version), tu as du t’apercevoir que la plupart du temps, tu dois fouiller sur tous les site des constructeurs pour réinstaller les drivers un à un. A l’inverse sur une Ubuntu ou une Debian, si c’est compatible, il fait tout pour toi.


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Nhacsam a écrit :



Je pense que le gros frein actuel pour passer sur du Linux chez les grosses entreprise, c’est qu’un jours, elles ont fait le choix de Windows. A partir de là, elles ont (fait) développé les logiciels ultras spécifiques dont elles avaient besoins pour windows.



Si demain elles veulent passer sur du libre, elles doivent refaire développer tous ces logiciels. Ça a un coup en argent et en temps conséquent. C’est un des problème qu’il y a eu avait l’arrêt du support de XP.







D’où l’intérêt, même si ce n’est pas du logiciel libre, d’opter pour des technologies libres et interopérables. Si tu fais développer ton application par un sous-traitant et qu’il ne te file pas le code source en même temps que le produit finit, il faudra effectivement tout redévelopper de zéro, plutôt que de faire un simple portage.



De même, si tu te lies à des technologies propres à Windows, par exemple, son toolkit pour la conception d’interfaces graphiques, plutôt que Qt, tu finis prisonnier d’une plateforme donnée, alors que ton soft aurait pu être facilement multiplateforme, te permettant de migrer à tout moment vers Linux, OSX, des tablettes Android ou whatever.



La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de développeurs utilisent Qt ou conçoivent des applis en HTML 5, qui seront utilisables avec n’importe quel navigateur respectueux du standard, peu importe le système d’exploitation utilisé.


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Drepanocytose a écrit :



Bah donc, c’est faux.



Evidemment que c’est faux, d’ailleurs. Déjà quels besoins ?

Besoins immédiats ? A long terme ? etc.

Besoin de la société (“nos” besoins) ? Besoins particuliers (“vos” besoins) ?

Tout ca a besoin d’un cadre.







C’est bien ça : on se demande “quels besoins ?” avant “quel coût ?” ou “libre ou proprio ?” et je crois que ça a été le discours de Methos1435 non ? J’ai peut être rien pigé..

Cependant, je pense que ce n’est pas si trivial : il y a tout un contexte souvent particulier à prendre en compte autour des besoins.


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IBM a largement contribué à la création du système d’exploitation GNU/Linux



Personne n’a relevé?



Sans doute pour les locaux et le matos de l’université, sinon, c’est la nuit, parfois en passant par le plafond, en créant des mots de passe ou en les volant qu’rms a réussi à coder GNU. La “contribution” d’IBM a plus été des bâtons dans les roues qu’autre chose.

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Bonjour,









methos1435 a écrit :



Partant de là, si il faut commencer à blamer du monde, il faut commencer par les éditeurs…







J’ai eu la chance et le privilège d’être un des rares éditeurs de logiciels français à réussir aux USA (émigration obligatoire simplement pour gagner en crédibilité même pour mes clients français).



J’ai développé et fait développer par ma petite équipe technique des logiciels innovants sous DOS, OS/2 et Windows qui se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires (entre autre grâce à des tarifs plus que compétitifs).



J’ai suivi l’évolution du libre pour les OSes (j’utilise actuellement pour mes développements propres aussi bien Windows que ArchLinux, CentOS, Debian, Fedora, LMDE, Manjaro, Mint et différentes versions d’Ubuntu).



Mais pour autant, je n’ai jamais partagé mes sources et je ne le ferai jamais.



Pourquoi ?



Simplement parce que je n’ai pas les moyens de rémunérer mes équipes de développement et de support si je donne mes codes qui vont être immédiatement utilisés par mes concurrents, ou mieux encore, par des libristes qui vont faire un fork gratuit, ce qui coulera ma boite et mettra tous mes collaborateurs au chômage.



Alors le libre, laissez moi vous dire que c’est la plus belle arnaque et fraude fiscale qui ait été inventée ces 10-15 dernières années.



Exemple précis : lorsque IBM dépense en 2014 un milliard de dollars dans l’open-source, comment cette dépense est-elle imputée comptablement dans ses comptes ?



Et bien simplement en CHARGE, déductible du RESULTAT.



Et donc, moins d’impôts à payer.



Et qui paye in fine (car rien n’est jamais gratuit sur notre belle planète) ?



Le contribuable !



Car oui, c’est bien le péquin de base qui paye car si IBM et tous les autres qui financent les fondations du libre déduisent effectivement leurs participations financières de leurs résultats, les impositions sur les résultats étant moins élevées, ce qui manque alors pour faire le juste compte des besoins de recettes fiscales sont alors bien évidemment (et comme toujours) prélevés ailleurs =&gt; sur le dos des moutons.



CQFD.



Donc, avant de blâmer les éditeurs, commencez à vous poser la question de comment vous feriez vous même si vous aviez à nourrir une petite centaines de collaborateurs en produisant du libre qui est sous entendu par les geeks comme devant aussi être gratuit, et revenez me donner la recette, je suis preneur.



Et sur le même sujet, commencez aussi à vous poser la vraie question de l’intérêt des personnes qui financent ces fondations (genre Mozilla) à part réduire leur charge fiscale.



Développer des logiciels coûte extrêmement cher (développement, tests, mise au point, documentation, support, évolution, etc.).



Qui paye quoi, sachant que les développeurs ne vivent pas que d’amour (du code) et d’eau fraiche ?



Cordialement. <img data-src=" />


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Fnux a écrit :



Et sur le même sujet, commencez aussi à vous poser la vraie question de l’intérêt des personnes qui financent ces fondations (genre Mozilla) à part réduire leur charge fiscale.



Développer des logiciels coûte extrêmement cher (développement, tests, mise au point, documentation, support, évolution, etc.).



Qui paye quoi, sachant que les développeurs ne vivent pas que d’amour (du code) et d’eau fraiche ?







Red Hat, qui est l’un des leaders du logiciel libre, emploie 6500 personnes, tout en faisant 1.53 milliards USD de chiffre d’affaires, pour 178 millions de bénéfices en 2014.



Quant à Mozilla, t’as deux entités, la Mozilla Foundation, organisme à but non lucratif qui s’occupe de gérer le développement, promouvoir les logiciels libres, ainsi qu’un web ouvert. Puis Mozilla Corporation, dont les seuls revenus proviennent pour le moment quasi exclusivement de Google pour que leur moteur de recherche soit celui par défaut, et qui, avec cet argent, emploie plus de 1000 personnes pour le développement de Firefox, Bugzilla et autres technologies libres.


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Okki a écrit :



Red Hat, qui est l’un des leaders du logiciel libre, emploie 6500 personnes, tout en faisant 1.53 milliards USD de chiffre d’affaires, pour 178 millions de bénéfices en 2014.





Red Hat est devenu une entreprise commerciale il y a bien longtemps, qui plus est subventionnée par le DOD (et donc la NSA) tout comme le sont MSFT, IBM et bien d’autres.







Okki a écrit :



Quant à Mozilla, t’as deux entités, la Mozilla Foundation, organisme à but non lucratif qui s’occupe de gérer le développement, promouvoir les logiciels libres, ainsi qu’un web ouvert. Puis Mozilla Corporation, dont les seuls revenus proviennent pour le moment quasi exclusivement de Google pour que leur moteur de recherche soit celui par défaut, et qui, avec cet argent, emploie plus de 1000 personnes pour le développement de Firefox, Bugzilla et autres technologies libres.





Pose toi donc la question de “qui” et “pourquoi”certains financent la “Foundation” et tu auras la réponse à ce que les geeks ne veulent pas voir.



Au fait, la RHEL n’est plus gratuite depuis bien longtemps (une petite dizaine d’années si je ne me trompe pas).



Alors entre MSFT et RH, je ne vois strictement aucune différence d’approche, si ce n’est leur taille.



Quant aux “investissements” connus de tous de Google dans Mozilla Corp. encore une fois c’est en charges déductibles des résultats.



Autre chose ?



Ha oui, en attendant, j’attends toujours une réponse à ma question : comment rémunérer mes développeurs qui ont tous une famille, un crédit pour leur maison et/ou leur(s) bagnole(s), des gosses à élever et à qui proposer des études décentes, un plan sécu et une retraite convenanble, etc…, tout ça avec du logiciel libre et qui plus est gratuit ?



Si le plan est de devenir une SSII marchande de viande (pardon, de développeurs) alors excuse moi mais l’édition de logiciels au sens libéral et littéral du terme (comme l’édition de livres avec royalties revenant aux auteurs) est bien plus adéquate pour survivre dans ce monde que de passer par une fondation qui offre des postes bien bidons à des politiques de tous poils n’ayant rien à faire dans notre business mais qui savent apporter des “sponsors” (si tu vois ce que je veux dire).



Been there, done that.



Cordialement. <img data-src=" />


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Fnux a écrit :



Red Hat est devenu une entreprise commerciale il y a bien longtemps…







Elle l’a toujours été. Ce qui n’empêche pas de pouvoir la télécharger gratuitement, ou de récupérer CentOS (un clone communautaire de Red Hat). Tout comme toutes les technologies développées par Red Hat (leurs contributions au kernel, GNOME, systemd, PulseAudio, NetworkManager…) sont libres et réutilisables par tous leurs concurrents.



Et comme indiqué précédemment, même si on retrouve toutes les technologies Red Hat chez les concurrents, ça n’empêche pas pour autant Red Hat d’employer énormément de monde et de faire de gros bénéfices.



Ils ont juste un business model différent du tiens. Plutôt que de vendre des licences, ils vendent du service. À toi de savoir t’adapter dans un monde en perpétuel changement.



Quant à Mozilla, s’ils ont de l’argent, c’est que ça profite à Google, qui préfère que son moteur de recherche soit celui par défaut dans un navigateur encore utilisé par 25% des gens, plutôt que d’y voir celui de Bing. Pas besoin de chercher un complot derrière tout ça.


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d4rkf4b a écrit :



Sauf que l’un des avantages de Jolla c’est d’être compatible avec les applis android (cf “Alien Dalvik”)









C’est surtout un aveu de faiblesse pour moi. Ils se reposent sur les appli de l’OS concurrent car ils savent qu’ils n’attireront personne….


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Fnux a écrit :



Bonjour,







J’ai eu la chance et le privilège d’être un des rares éditeurs de logiciels français à réussir aux USA (émigration obligatoire simplement pour gagner en crédibilité même pour mes clients français).



J’ai développé et fait développer par ma petite équipe technique des logiciels innovants sous DOS, OS/2 et Windows qui se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires (entre autre grâce à des tarifs plus que compétitifs).



J’ai suivi l’évolution du libre pour les OSes (j’utilise actuellement pour mes développements propres aussi bien Windows que ArchLinux, CentOS, Debian, Fedora, LMDE, Manjaro, Mint et différentes versions d’Ubuntu).



Mais pour autant, je n’ai jamais partagé mes sources et je ne le ferai jamais.



Pourquoi ?



Simplement parce que je n’ai pas les moyens de rémunérer mes équipes de développement et de support si je donne mes codes qui vont être immédiatement utilisés par mes concurrents, ou mieux encore, par des libristes qui vont faire un fork gratuit, ce qui coulera ma boite et mettra tous mes collaborateurs au chômage.



Alors le libre, laissez moi vous dire que c’est la plus belle arnaque et fraude fiscale qui ait été inventée ces 10-15 dernières années.



Exemple précis : lorsque IBM dépense en 2014 un milliard de dollars dans l’open-source, comment cette dépense est-elle imputée comptablement dans ses comptes ?



Et bien simplement en CHARGE, déductible du RESULTAT.



Et donc, moins d’impôts à payer.



Et qui paye in fine (car rien n’est jamais gratuit sur notre belle planète) ?



Le contribuable !



Car oui, c’est bien le péquin de base qui paye car si IBM et tous les autres qui financent les fondations du libre déduisent effectivement leurs participations financières de leurs résultats, les impositions sur les résultats étant moins élevées, ce qui manque alors pour faire le juste compte des besoins de recettes fiscales sont alors bien évidemment (et comme toujours) prélevés ailleurs =&gt; sur le dos des moutons.



CQFD.



Donc, avant de blâmer les éditeurs, commencez à vous poser la question de comment vous feriez vous même si vous aviez à nourrir une petite centaines de collaborateurs en produisant du libre qui est sous entendu par les geeks comme devant aussi être gratuit, et revenez me donner la recette, je suis preneur.



Et sur le même sujet, commencez aussi à vous poser la vraie question de l’intérêt des personnes qui financent ces fondations (genre Mozilla) à part réduire leur charge fiscale.



Développer des logiciels coûte extrêmement cher (développement, tests, mise au point, documentation, support, évolution, etc.).



Qui paye quoi, sachant que les développeurs ne vivent pas que d’amour (du code) et d’eau fraiche ?



Cordialement. <img data-src=" />









Long commentaire mais en réponse à un de mes messages pas tout à fait compris…



Un éditeur peut parfaitement sortir du proprio sous Linux. Je ne suis pas fondamentalement contre le code proprio ou pour le libre à tout prix.

Maintenant, et pour reprendre mon commentaire que vous avez cité: encourager l’utilisation de linux pourquoi pas, mais pour ceux qui sont sous windows ce n’est à eux d’être blamés. Beaucoup (dont moi) utilisent Windows parce qu’ils ne retrouvent pas les logiciels dont ils ont besoin sous Linux. Et là, oui j’assume ce que je dit, ce n’est pas l’utilisateur Windows qu’ont devrait blamer mais les éditeurs. C’est eux qu’il faut pousser. Même avec du code proprio rien n’empêche une sortie de leurs logiciels sous Linux.


votre avatar







sr17 a écrit :



C’est quoi cette idée reçue que les logiciels propriétaires seraient forcément de meilleure qualité ?









Je n’ai jamais dit ça… Faut apprendre à réfléchir en lisant des commentaires…



Répondre à une personne, qui au final te dit qu’elle choisit le libre parce que c’est gratos la pluspart du temps, qu’elle ne défend pas le libre mais fait seulement un choix économique plus que qualitatif: ce n’est pas affirmer que le proprio est meilleur.



Moi je n’affirme rien sur la qualité. Par contre la personne qui fait ce choix, elle elle se fout de la qualité, proprio ou libre, tout ce qui lui importe c’est le prix. Ce n’est donc pas moi qui fait des a priori…


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