Pourquoi l’association CLCV assigne Netflix en justice
La série « Boulevard du Palais » bientôt proposée ?
Le 24 novembre 2014 à 13h30
7 min
Droit
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L’association de consommateurs CLCV vient d’annoncer qu’elle assignait Netflix, le géant américain de la vidéo en streaming, devant le tribunal de grande instance de Paris. Les plaignants pointent du doigt les conditions générales d’utilisation de ce service proposé en France depuis le mois septembre, et qui sont considérées comme « abusives et illicites ». Explications sur les détails de cette procédure.
Si l’on savait que le géant Netflix suscitait beaucoup d’inquiétudes chez les ayants droit, notamment depuis son arrivée en France, on s’attendait en revanche moins à ce qu’il y ait des levées de boucliers du côté des consommateurs. L’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) a pourtant créé la surprise en affirmant ce matin qu’elle engageait une action judiciaire contre Netflix, dont le siège est situé au Luxembourg, devant le tribunal de grande instance de Paris.
Dans le collimateur de l’organisation : les conditions d’utilisation de Netflix, ces clauses que tout le monde accepte, mais que personne (ou presque) ne lit... Selon la CLCV, elles seraient « abusives et illicites ». L’association soutient que le géant américain a traduit un peu trop vite de l’anglais au français ces documents contractuels applicables à tous ses abonnés situés dans l’Hexagone (et que l’on peut consulter ici). « Nous faisons face non à de simples entorses, mais à des conditions qui paraissent fondamentalement éloignées du droit de la consommation français » affirme-t-elle, ajoutant qu’il s’agit là « d’un cas assez symptomatique d’un acteur numérique « global » qui s’encombre assez peu de considérations locales ».
Si l’association reconnaît que la présence de Netflix « présente des aspects tout à fait positifs pour le consommateur », elle dit vouloir rester « vigilante quant au respect des droits du consommateur ». Ses reproches à l’égard de l’entreprise américaine reposent sur deux axes principaux.
Les informations fournies au consommateur avant qu’il n’opte pour Netflix
L’association de consommateurs regrette « qu’une partie importante de l’information précontractuelle prévue par notre législation [ne soit] pas donnée » par Netflix, par exemple s’agissant de l’offre exacte de contenus auxquels peut accéder l’abonné. En effet, il est impossible de savoir avec précision quels sont les films ou séries proposés au visionnage avant d’avoir franchi le pas... Les plaignants opposent ici l’article L111-1 du Code de la consommation, qui impose au vendeur de communiquer à son client, « de manière lisible et compréhensible », des informations sur les « caractéristiques essentielles du bien ou du service ».
L’organisation à l’origine de cette assignation considère que Netflix devrait également donner davantage d’informations sur la qualité de service auquel doit pouvoir s’attendre le consommateur, avec éventuellement des renseignements sur la démarche à suivre au cas où la qualité ne serait pas au rendez-vous (débit trop faible, etc.). « Là où un consommateur attendrait un test d’éligibilité pour déterminer précisément le service auquel il est en droit de s’attendre, il doit se contenter d’une information très théorique » déplore à cet égard la CLCV.
Autre point de mécontentement, plus accessoire : les conditions d’utilisation contiennent des liens hypertextes qui renvoient vers des pages rédigées uniquement en anglais. Une pratique « contraire à notre législation » selon l’association, qui perçoit cela comme « un obstacle manifeste pour un consommateur qui veut lire son contrat » :
Les droits du consommateur seraient volontairement limités
Les droits du consommateur seraient également malmenés une fois le contrat signé. L’association CLCV affirme en particulier que les conditions d’utilisation de Netflix comportent « plusieurs clauses qui permettent au professionnel de modifier unilatéralement le contrat signé ». En clair, l’organisation soutient que l’entreprise pourrait ainsi décider de changer à tout moment de tarifs ou de date de facturation, sans en informer préalablement ses clients. « Ce point est tout à fait important, insiste-t-elle. Netflix pourrait arguer que l’on peut résilier sans frais à tout moment et que, en cas de changement des clauses ou du tarif que le consommateur n’apprécierait pas, il peut donc se désister. Le problème tient au fait que le consommateur ne sera probablement pas informé des modifications et que dans bien des cas il ne s’en rendra pas compte. »
Dans le même filon, l’organisation s’inquiète d’une clause exonérant l’entreprise américaine de toute obligation de résultat en matière de qualité d’images. Les conditions d’utilisation stipulent en effet que « Netflix se dégage de toute responsabilité ou garantie quant à la qualité vidéo sur votre écran ». Mais pour la CLCV, il ne s’agit que d’une combine visant à se protéger, au cas où le débit de la connexion de l’abonné serait insuffisant pour visionner des contenus dans de bonnes conditions... L’association pointe dès lors du doigt cette tactique ayant « pour effet de dissuader le consommateur de faire valoir ses droits en justice ».
Encore un exemple : une clause permet à Netflix de « résilier ou restreindre » l’utilisation de son service « sans compensation ou préavis » s’il s’avère que l’abonné fait « une utilisation illégale ou illégitime du service », voire même si l’entreprise a de simples soupçons... Ces termes étant particulièrement vagues, l’organisation plaignante affirme ainsi que « l’insécurité est au rendez-vous pour le consommateur ».
« Ce que nous voulons, c'est que le juge sanctionne »
Mais quel est l’objectif de cette assignation ? « Par principe, on ne demande pas de dommages et intérêts autres que la prise en charge des frais de justice pour ce type de procédure. Ce que nous voulons, c'est que le juge sanctionne » nous a répondu François Carlier, le délégué général de la CLCV. Si l'association réclame avant tout une modification des clauses litigieuses, l’éventualité d’une amende est également dans les esprits.
Le porte-parole de la CLCV nous a par ailleurs indiqué qu’aucune discussion n’avait été engagée avec Netflix avant le dépôt de cette assignation. « Quand on s'adresse à un professionnel pour lui proposer de changer ses clauses, c'est peu courant qu'il réponde, et c'est encore plus rare qu'il les modifie directement ! D'autre part, ça n’aurait pas été évident d’entamer des négociations comme ça, à froid, avec une direction juridique basée au Luxembourg » explique François Carlier.
L’association CLCV affirme néanmoins que la case « procès » n’est pas pour autant obligatoire... « Soit Netflix est prêt à bouger avant, ce qui arrive parfois dans ce type d'assignation, et à ce moment-là, on prendra acte. Soit ça va jusqu'au procès, et le juge pourra dès lors choisir de condamner Netflix pour non respect de ces clauses ». En clair, l’hypothèse d’un arrangement amiable est tout à fait possible, même si encore peu probable à cette étape de la procédure.
Netflix « examine attentivement » les accusations de la CLCV
Contacté par Next INpact, Netflix déclare ne pas vouloir commenter « pour l'instant » les points soulevés par l'association CLCV, que le géant américain affirme cependant être « en train d'examiner attentivement ». L’histoire de ce type de procédure, à l’image de l’assignation des principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Google+) par l’UFC-Que Choisir, montre cependant que les géants du numérique aiment camper sur leur position, qui consiste à dire qu'ils respectent le droit national. Netflix a ainsi souvent souligné qu’il respectait la réglementation française en matière de chronologie des médias par exemple.
Pourquoi l’association CLCV assigne Netflix en justice
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Les informations fournies au consommateur avant qu’il n’opte pour Netflix
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Les droits du consommateur seraient volontairement limités
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« Ce que nous voulons, c'est que le juge sanctionne »
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Netflix « examine attentivement » les accusations de la CLCV
Commentaires (132)
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Abonnez-vousLe 24/11/2014 à 14h44
Le 24/11/2014 à 14h44
Le 24/11/2014 à 14h45
Pour ma part je n’ai pas renouvelé après le mois offert, le catalogue est très décevant. En l’espace d’un mois j’ai du voir (et même revoir) les seuls films qui m’intéressait. Je ne suis pas difficile en film mais c’est la première fois que j’arrive à faire défilé tout un catalogue de VOD en moins de 10 minutes.
En revanche, pour ce qui est de la qualité du service je n’ai rien a redire c’est juste parfait. Seule petite critique : il manque le tris des films par acteurs.
Pour ce qui est des découvertes grâce à Netflix : Orange is the new black et le documentaire sur les développeurs indépendants de jeux.
Le 24/11/2014 à 14h46
Le 24/11/2014 à 14h47
Le 24/11/2014 à 14h50
Le 24/11/2014 à 14h50
Le 24/11/2014 à 14h51
Pour ceux qui veulent avoir le catalogue et les sorties à venir (suivant le pays)
 http://fra.whatsnewonnetflix.com
Il y un décalage de diffusion 2-3 jours près, mais ça reste pratique pour ajouter les nouveaux films à la liste ^^
Le 24/11/2014 à 14h55
C’est beau, on dirait du Zaz…
Le 24/11/2014 à 14h57
Le 24/11/2014 à 15h00
Le 24/11/2014 à 15h00
Le 24/11/2014 à 15h04
Le 24/11/2014 à 15h09
Probablement. C’est bien pour ça que j’ai donné un numéro de carte virtuelle généré pour l’occasion ;)
Le 24/11/2014 à 15h10
Le 24/11/2014 à 15h10
Le 24/11/2014 à 16h52
Le 24/11/2014 à 17h03
Le 24/11/2014 à 17h12
Le 24/11/2014 à 17h18
“L’association soutient que le géant américain a traduit un peu trop vite de l’anglais au français ces documents contractuels applicables à tous ses abonnés situés dans l’Hexagone”
Oh bah ils n’auront qu’à faire pression sur l’UE pour pousser la France à “se mettre à niveau”
Et encore, qu’est-ce que ce sera quand TAFTA sera signé " />
Le 24/11/2014 à 17h25
Le 24/11/2014 à 18h01
Le 24/11/2014 à 18h25
même chose. Ca fait deux mois que les fistons n’ont pas vu une pub, ils vont direct sur netflix. Pas de regret
Le 24/11/2014 à 19h45
Pas bon exemple les sites porno, ils proposent la totalité de leur catalogue + des “preview” en général pour justement donner envie de souscrire. Certains limitent à quelques échantillons de vidéo, d’autres ont la totalité du catalogue ouvert à la consultation.
Si y’a bien un secteur dans lequel la VOD s’est bien développée, c’est dans le porno. Tu payes un mois (en moyenne 15 ou 20€) et tu peux télécharger tout le catalogue en HD sans DRM. Et souvent comme ce sont des sites appartenant à un groupe, y souscrire permet d’accéder à plusieurs sites différents.
Le porno a toujours été un moteur industriel, c’est tout sauf un secret " />
Pour revenir au sujet, Netflix n’a aucun intérêt pour moi pour les mêmes raisons que celles déjà évoquées ici (catalogue caché, mois faussement gratuit car obligeant de payer avec des données personnelles…). D’ailleurs pour être sûr, ils permettent de télécharger en HD sans DRM définitivement ? Car le streaming, j’y suis allergique.
Le 24/11/2014 à 20h05
Le 24/11/2014 à 20h21
Un message informatif pour éduquer la bande de mécréants que vous êtes " />
Le 24/11/2014 à 20h34
Le 24/11/2014 à 21h31
Le 24/11/2014 à 21h38
Canal Play c’est pas la même chose?
Le 24/11/2014 à 21h52
Le 24/11/2014 à 22h34
Le 25/11/2014 à 06h46
“Pourquoi l’association CLCV assigne Netflix en justice”
parce que c’est à la mode " />
Le 26/11/2014 à 07h10
Merci pour l’éclairage, je n’en doutais pas que c’était un choix qu’ils ont fait, et je n’ai jamais dit que c’était de l’incompétence.
Ca me surprend plus qu’autre chose de voir cette excuse des moyens vu que c’est le cas de la majorité des autres sites de VoD, y compris des sites pornos.
A titre personnel, c’est un mauvais choix et ils ne m’auront pas comme client.
Franchement, ça me surprend de voir que les clients acceptent de souscrire à un service dont ils ne connaissent pas la nature et le contenu exact. Certes le mois “gratuit” est là pour ça, mais c’est limite tendancieux à mes yeux.
Je reprend l’analogie que j’ai faite : pour moi, c’est une boutique avec des rideaux noirs qui te demande une CB quand tu rentres pour savoir ce qu’elle a à vendre. Dites moi qu’un magasin qui ouvre comme ça aura des clients ?
Voilà quelque chose qui illustre ma pensée par rapport au mois faussement gratuit :http://www.commitstrip.com/fr/2014/09/19/another-great-deal/
Le 26/11/2014 à 10h52
+1. Ils collectent comme ça des infos personnelles qu’ils vont revendre, il ne faut pas rêver.
Même un curieux qui ne serait pas client chez eux in fine leur rapporte de l’argent comme ça.
Le 27/11/2014 à 15h21
ce que nous voulons est qu’un juge sanctionne ou comment engorger les tribunaux
Le 30/11/2014 à 14h20
LAISSEZ TOMBER CETTE MERDE AMÉRICAINE !
Le 30/11/2014 à 14h21
Le 30/11/2014 à 14h24
Le 24/11/2014 à 14h07
Bha du coup un tic ça se comprend, mais ça se corrige aussi.
Si le titre reste tel quel ce n’est peut-être pas un tic..
Le 24/11/2014 à 14h08
En l’occurrence peut-être n’est-il effectivement pas un client potentiel aux chaines payantes, où hormis la pub on ne connait pas tellement le programme.
Du coup comparer la télé gratuite et un service de streaming payant n’est pas adapté. On s’abonne à ce genre de site en se basant essentiellement sur son catalogue réel ou prévisionnel, là où une chaine gratuite est gratuite.
Après il existe des sites qui font du streaming légal et gratuit, mais c’est hors débat.
Ce qui gène le plus, et j’ignore si cela a été changé, c’est l’obligation de fournir ses informations de paiement à l’enregistrement, y compris pour le mois gratuit.
Le 24/11/2014 à 14h09
" />
Le 24/11/2014 à 14h11
C’est valable pour tout service proposant la même chose sauf que Netflix, c’est assez voyant pour mettre fin à l’abonnement
Le 24/11/2014 à 14h11
Le 24/11/2014 à 14h12
Je suis super content de Netflix et ce, malgré le catalogue qui reste à étoffer, ça c’est sûr. Ce sera une tuerie quand ce sera le cas. Quoiqu’il en soit à 8 euros par mois, le risque est …très limité. Je trouve l’interface bien faite, la qualité d’image parfaite (j’ai le VDSL) et j’ai pu découvrir pas ma de serie et dessins animés pour mes enfants. Bref pas de regret
Le 24/11/2014 à 14h13
C’est malgré tout la meilleur solution pour évaluer la qualité du service. C’est à mon avis bien plus efficace qu’un test artificiel effectué à un seul instant. Je suis au regret de l’avouer, mais pour moi l’argument le plus pertinent sur le refus du mois gratuit est celui de FunnyD concernant les données personnelles.
Le 24/11/2014 à 14h14
Le 24/11/2014 à 14h14
..la news sur Tim Cook….Hum, disons qu’il y a des sujets dont il est interdit de penser différemment de la pensée positivo-progressiste Mainstream. Je suis donc d’accord avec Tim Cook*
* Tim Cook c’est pas celui qui joue dans Cauchemar en CUIsine et qui crie tout le temps?
Le 24/11/2014 à 14h16
On est d’accord, ils ne sont pas légion.
Autant les titres questions peuvent “exceptionnellement” apporter un intérêt, autant là ce n’est clairement pas le cas.
Je fait juste ma bataille de loup solitaire pour rappeler aux rédacteurs de NXI de les utiliser le moins possible.
Sinon il y a toujours un relou pour pourrir les commentaires pour rappeler que les titres question caylemal! " />
Le 24/11/2014 à 14h17
Le 24/11/2014 à 14h17
Le 24/11/2014 à 14h19
Heu… Tout mois commencé est mené à son terme.
Donc il suffit de s’abonner et résilier dans la foulée (ce que j’ai fait). Ainsi tu profites du mois gratuit sans crainte d’être reconduit pour le mois suivant.
Et concernant les données perso, le mail est somme toute assez logique et pour les frileux de la CB il y a aussi Paypal.
Et enfin pour retester gratuitement je pense qu’une adresse mail et un nouveau compte netflix feront l’affaire. Le service ne semble pas associer l’IP de l’utilisateur à son compte. (Compte partagé avec ma frangine et me suis déjà connecté chez un pote sans aucun soucis)
Donc même si ce n’est pas très logique de planquer leur catalogue de la sorte, il n’y a rien de vraiment insurmontable non plus.
Le 24/11/2014 à 14h19
Exiger un numéro de carte de crédit, c’est +/- la seule manière d’être sûr qu’on ne fasse qu’un seul compte et non pas 12 mois gratuits par an, non?
Le 24/11/2014 à 14h20
Le 24/11/2014 à 14h21
je doute qu’on puisse avoir plusieurs fois UN mois gratuit…
donc si aujourd’hui tu estime que ca ne t’intéresse pas car ce qui est proposé ne te convient pas…
comment te faire une idée dans 6 mois ou dans un an ?
pour ma part je trouve que proposer des films HD mais son en stereo est du foutage de gueule ;)
et quid des series (arguments mis en avant) qui sont parfois 2 saisons en retard par rapport a ….. NT1 (soit pas la chaine qui a le plus de moyen)
ok pour voir des vieux trucs ou les toutes premieres saisons c’est peut etre cool
mais pour le reste netflix c’est bof
Le 24/11/2014 à 16h16
Mon beau-frère a oublié de se désabonner du service alors qu’il ne s’est connecté qu’une seule fois pour voir l’étendue du catalogue, donc a été facturé 1 fois.
Moi, je m’étais bien désinscrit en avance, sachant que j’ai adoré le service Netflix mais pas le catalogue.
Aussi, je trouve que la plainte est justifiée et montre bien la qualité française qui est de ne pas se faire bouffer par les ricains sans rien dire, car faut pas pousser mémé dans les orties. Les gens de Netflix ont voulu jouer les gros bras avec leurs clauses, ils vont se prendre une mandale sauf à réagir vite.
Et pourtant, je suis POUR Netflix qui va enfin dans le bon sens de proposer un service VOD de qualité (mais pour l’instant pas de quantité).
Le 24/11/2014 à 16h17
Le 24/11/2014 à 16h20
Le 24/11/2014 à 16h22
Le 24/11/2014 à 16h25
Le 24/11/2014 à 16h27
Le 24/11/2014 à 16h29
Le côté catalogue non consultable est quand même très mal joué de leur part je trouve.
Parce que tous les utilisateurs qui recherchent ces informations sans vouloir passer par la case “mois gratuit” vont se rabattre sur des sites annexes et ces derniers ne seront pas nécessairement bien représentatifs de l’état réel du catalogue.
J’imagine bien des concurrents faire monter un site avec un catalogue volontairement pas à jour.
Le 24/11/2014 à 16h30
Quand j’ai souscrit au net chez Orange, ils m’ont rajouté tout un tas d’options “gratos les 4 premiers mois”, en m’expliquant que c’était à moi de les recontacter pour mettre fin à ces options avant la fin du 4e mois, sans quoi elle me serait automatiquement facturées après ça. D’ailleurs ça concernait OCS et son panel de programme bien léger
J’ai pas souvenir que les associations de consommateurs se soient acharnées sur Orange pour leur dire que c’était une façon abusive et “à l’américaine” de faire.
Personnellement, j’ai souscrit à Netflix, mais je suis tout à fait d’accord avec ActionFighter sur le fait que demander un numéro de CB soit totalement abusif lors de la souscription au mois d’essai. Personnellement j’ai profité du fait qu’un ami ait souscrit pour éplucher le catalogue sur sa télé et voir que l’offre m’intéressait, et ensuite j’ai souscrit " />
EDIT : Reste la question des autres clauses jugées abusives, et là je suis pas mécontent que les associations réagissent, j’avoue ^^”
Le 24/11/2014 à 16h30
Source erreur 404 " />
Le 24/11/2014 à 16h33
Apple
Le 24/11/2014 à 16h33
Le 24/11/2014 à 16h33
corrigé saloperie de commentaires
Le 24/11/2014 à 16h36
Le 24/11/2014 à 16h41
Mais je ne défends pas le fait de proposer un service gratuit dans un premier temps puis payant automatiquement. C’est une pratique commerciale vile mais autorisée et légale, donc les associations de consommateurs n’ont rien à dire.
Et, oui, il faut toujours refuser les services gratuits temporairement où la désinscription peut être compliquée (je me suis renseigné sur la facilité de désinscription de Netflix avant de souscrire au 1er mois).
Et, oui, là, les associations de consommateurs pourraient rentrer dans la danse si c’était le cas (désinscription compliquée de Netflix). Pour Netflix, ça m’a pris un clic “Confirmer le désabonnement. A bientôt”.
Mon opposition FR/US était pour souligner la qualité de l’assoc CLCV qui a pris soin de monter au créneau pour défendre nos droits.
Est-ce que Orange avait mis de telles clauses abusives (à l’image de celles de Netflix : “on se réserve le droit de…”) ? Je t’en laisse juge. Je ne sais pas.
Le 24/11/2014 à 16h43
Le 24/11/2014 à 16h50
Le 24/11/2014 à 13h39
J’ai trouvé un catalogue des films et séries de Netflix sur un site tiers, non affilié à Netflix. C’est déjà ça, même si c’est clair que c’est le rôle de Netflix de publier ce catalogue.
Et je ne sais pas vous, mais je l’ai trouvé peu rempli comparé à mes attentes. Du coup j’attend encore pour souscrire.
Le 24/11/2014 à 13h41
C’est une bonne chose. Perso je n’envisagerais même pas de souscrire tant qu’il me sera impossible de consulter le catalogue. Je n’ai pas pour habitude de signer un contrat sans connaître un minimum le service …
Le 24/11/2014 à 13h43
Ils sont dans leur rôle, à voir la réaction de Netflix maintenant.
Le 24/11/2014 à 13h46
Pourquoi utiliser le terme “pourquoi”.
Pourquoi ne pas l’utiliser au début de tout les titres de news?
Et ne me dites pas pourquoi pas!
Le 24/11/2014 à 13h52
Le 24/11/2014 à 13h53
Le mois gratuit sert quand même à se faire une idée du catalogue et de la qualité atteignable, après les clauses trop favorables à Netflix ça peut en effet se discuter.
Le 24/11/2014 à 13h54
C’est clair que l’argument du premier mois gratuit et résiliable sans frais pour découvrir le catalogue est un peu limite. Je ne comprends pas trop l’intérêt de ne pas le dévoiler – tout ce qu’ils y gagnent c’est de retrouver leur catalogue sur des sites tiers.
Mais en même temps le catalogue n’est pas figé et il s’étoffe, lentement pour le moment mais on peut supposer que c’est le temps d’analyser les intérêts des spectateurs français, afin de ne pas investir à perte (il faut payer des droits même pour un vieux film ou une série déjà diffusée sur une chaîne gratuite).
Et il ne faut pas tomber dans l’extrême non plus : avec ton raisonnement tu ne pourrais jamais t’abonner à une chaîne payante.
Le 24/11/2014 à 13h55
Le 24/11/2014 à 13h57
Le 24/11/2014 à 13h58
Le problème du mois gratuit, c’est que l’argument n’est valable qu’une fois.
Donc tu prends le mois gratuit, si le catalogue te déçoit tu ne peux pas revenir l’année suivante et revérifier s’il a évolué.
D’autre part il s’agit d’un “bonus” qu’ils peuvent retirer à tout moment.
Sans compter le fait que pour profiter de ce mois gratuit il faut déjà donner des infos personnelles (mail, numéro de carte bleue, etc.).
Le 24/11/2014 à 13h58
Toi, tu bosses au Gorafi " />
Le 24/11/2014 à 14h00
Je n’ai pas été plus loin quand j’ai vu que le catalogue n’était pas disponible.
Après, j’ai vu qu’il y avait un mois gratuit, donc je me dis que je vais tester.
Je commence à créer un compte, et là, on me demande mon numéro de carte bleue, donc je n’ai pas été plus loin.
Le 24/11/2014 à 14h01
" />
Le 24/11/2014 à 14h07
Le 24/11/2014 à 14h23
Le 24/11/2014 à 14h25
C’est pas la seule mais c’est certainement, celle avec le meilleur rapport simplicité/efficacité.
Le 24/11/2014 à 14h25
Un peu oui, tu sais moi les neo-bab en cuir, les fornicateurs et autre libre penseurs ce n’est pas tout à fait ma tasse de thé.
Le 24/11/2014 à 14h25
Le 24/11/2014 à 14h26
Le 24/11/2014 à 14h29
Donner des informations de carte bleue dans le vent pour une société qui peut potentiellement se faire pirater c’est quand même vachement dangereux (pense à Domino’s ou Sony par exemple).
C’est pour ça que quitte à donner ses informations de paiement à l’enregistrement même pour le mois gratuit, le consommateur pourrait au moins avoir accès au catalogue pour lequel il paye finalement.
Encore une fois, avoir un mois gratuit pour découvrir le catalogue ne semblerait pas mauvais, mais si cela implique une utilisation unique ad vitam eternam et le don de ses informations de carte de crédit, ça me semble limite.
Le 24/11/2014 à 14h30
Le 24/11/2014 à 14h31
Le 24/11/2014 à 14h35
Le 24/11/2014 à 14h36
“Vive La France” " />
Le 24/11/2014 à 14h38
Le 24/11/2014 à 14h39
Le 24/11/2014 à 14h40
Le 24/11/2014 à 14h42
Le 24/11/2014 à 14h43
Le 24/11/2014 à 14h44
Le 24/11/2014 à 15h19
Ce que je découvre avec Netflix et surtout en lisant les commentaires qui fleurissent sur Internet c’est que je m’étais jamais rendu compte à quel point les gens ont rien à faire de leur vie et du temps à perdre pour passer tant de temps devant un écran au point de se plaindre d’avoir déjà tout vu dans le catalogue de Netflix.
J’ai déjà une paire de série en liste d’attente, ma compagne aussi, on en a commencé une mais en une semaine on a pas fini la première saison, elle a craqué exceptionnellement une fois en matant sur un samedi Penny Dreadfull parce que c’est un univers qui la passionne habituellement mais voilà on a du regardé 2 films mais il y en a plein à découvrir et à redécouvrir.
Bref au final ce sont souvent des accros au dl illégale qui sont devenu de bêtes consommateurs qui râlent. Ouain il y a que des séries et films vieux de plus de 2⁄3 ans c’est trop nul.
Netflix n’est pas responsable à 100% du manque de contenu non plus pour tous, entre la loi française mal foutu et des chaînes TV qui détiennent des droits d’exploitations pour des séries vieilles et actuelles pour un paquet de temps encore il y a du boulot.
Je suis plus curieux sur les futures séries (les films sont soumis à la chrono des médias) qu’ils faudra vendre en France. A voir qui de Netflix, Canal Play ou des chaînes télés pourra allonger les plus gros chèques. Et idem pour les séries et films en fin de droits d’exploit à la télé.
Il faut rester confiant, la révolution annoncé se fera pas en un jour mais la télé traditionnelle devra évoluer et s’adapter de toute façons. A moins que eux aussi ayent racketté de l’argent à l’état pour survivre c’est à la mode dans le milieu il parait.
Le 24/11/2014 à 15h23
simplicité/efficacité/rentabilitécar combien sont ceux, déçus, qui penseront à résilier leur abonnement au bout du premier mois ?
Le 24/11/2014 à 15h29
Le 24/11/2014 à 15h31
Le 24/11/2014 à 15h38
Le 24/11/2014 à 15h41
Rien que le fait de ne pas voir ce qu’il y a effectivement au catalogue, ça a été niet pour moi. Je ne rentre pas dans un restaurant sans voir le menu, ou dans un stade sans un régiment d’infanterie pour éviter que les gauchiasses présentes n’y foutent le bordel.
Et puis, laisser des infos perso à une société privée de plus, déjà que je trouve que j’en ai un peu trop fait de ce côté-là, merci bien…
Le 24/11/2014 à 15h46
Le 24/11/2014 à 15h47
Le 24/11/2014 à 15h54
Le 24/11/2014 à 15h57
ou que tu es un peu trop pur.
Le 24/11/2014 à 15h58
Je crois qu’il parlait des gars de la fourrière qui l’ont mis dans l’obligation de remettre une tournée suite à son retour dans l’établissement.
Le 24/11/2014 à 16h01
Le 24/11/2014 à 16h04
Le 24/11/2014 à 16h05
Non, non, je maintient, s’il est possible de faire l’amour à une femme comme on le fait à un homme, l’inverse n’est techniquement pas possible.
A la limite qu’on me dise faire l’amour à une femme comme on le fait à une chèvre, je veux bien, mais techniquement je ne peux pas le faire de la même manière avec un bouc. " />
Le 24/11/2014 à 16h08
Certains points sont intéressant à souligner mais leur démarche est pitoyable selon moi…
On n’engage pas de démarches juridique sans avoir au moins essayé une fois de régler le problème par le dialogue direct. Là ils se justifient en disant que ca aurait été inutile mais c’est bidon. Rien que cette plainte sans discussion préalable ça ruine toute leur action pour moi…
De plus certaines choses sont discutables. On sent une volonté de leur mettre sur le dos une qualité de service qu’ils ne peuvent eux même controler… Il est bien évident que netflix ne peut pas garantir que chaque client aura suffisament de BP pour que le service soit correct..
De plus le simple mois d’essai gratuit permet à lui seul de régler une partie des problèmes. Le client peut parfaitement tester si sa bande passante est suffisante.
Le seul point discutable pour moi c’est l’accès au catalogue pour savoir ce qu’ils diffusent mais à lui tout seul ce point ne justifie pas d’aller au tribunal directement…
Le 24/11/2014 à 16h10
Le 25/11/2014 à 07h00
Le 25/11/2014 à 10h13
J’ai rien dit
Le 25/11/2014 à 11h27
Le 25/11/2014 à 11h46
Le 25/11/2014 à 11h52
Le 25/11/2014 à 11h55
Toi, tu dois être un économiste libéral…
Le 25/11/2014 à 12h07
Le 25/11/2014 à 12h07
Le 25/11/2014 à 12h10
Eh oui, la bonne vieille méthode de la privatisation des profits et de la socialisation des pertes, tout en entretenant l’illusion du ruissellement vers le bas pour cacher la réalité du draînage vers le haut !
Le 25/11/2014 à 12h11
Le 25/11/2014 à 12h14
Le 25/11/2014 à 12h44
Le 25/11/2014 à 13h20
Le 25/11/2014 à 13h26
Le 25/11/2014 à 13h32
Le 26/11/2014 à 00h01
En réponse à “La méthode à avoir est simple : ils gardent la même offre tout en donnant un accès libre à leur catalogue avec des vidéos sample de différente qualité pour se donner une idée. Pourquoi cacher le catalogue du service ?”
Offrir l’accès au catalogue n’est pas sans coût pour Netflix: il faut développer la feature, puis la maintenir au cours du temps. Dans la mesure où Netflix fais très attention à où investir ses ressources (limitées, comme tout autre entreprise commerciale), elle fait attention à ne pas développer de feature s’il n’y a pas un retour sur investissement clair, tel que démontré lors d’un test A/B.
À propos de l’accès au catalogue sans abonnement, ça a été testé (bon, pas sur le marché français, ok) et le message a été clair: le jeu n’en vaut pas la chandelle: le nombre de client supplémentaires obtenus grâce à la feature ne justifient pas son coût de développement et de maintenance sur le long terme.
Pour être clair: ce n’est pas de l’incompétence de la part de Netflix, ni de rater l’évidence, mais bien une décision délibérée en réponse à une analyse claire.