La cyber-violence est en augmentation dans les collèges français
Peace and love les enfants
Le 27 novembre 2014 à 13h32
5 min
Droit
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« Si neuf élèves sur dix se sentent bien au collège en 2013, près de deux collégiens sur dix se déclarent victimes d’insultes, humiliations ou menaces diffusées sur les réseaux sociaux, par courriel ou SMS. » Telle est la conclusion d’une enquête très sérieuse dévoilée aujourd’hui par l’Éducation nationale, qui relève surtout que ce phénomène est en augmentation par rapport à 2011 et qu’il « retentit fortement sur le bien-être des élèves ».
Plus précisément, ce sont 18,2 % des collégiens sondés qui ont déclaré avoir été insultés, humiliés ou victimes d’actions dévalorisantes (diffusion de photos ou de vidéos « méchantes » ou d’actes de violence filmés) au moins une fois dans l’année scolaire, via Internet ou par SMS. À l’aide des smartphones et des réseaux sociaux, il est en effet de plus en plus facile de se moquer d’un camarade à distance, et surtout en dehors des heures de classe.
Ce chiffre global laisse cependant place à d’assez fortes disparités. Les filles sont par exemple plus nombreuses à se dire victimes de cyber-violence : 21,1 %, contre 15,5 % pour les garçons. Les statistiques varient également en fonction du type de brimade ou d’humiliation : 7,4 % des collégiens ont affirmé avoir été l’objet d’un surnom méchant, tandis que 2,4 % ont été victimes d’happy slapping, c’est-à-dire qu’ils ont été filmés pendant des actes de violence physique.
Une cyber-violence qui accompagne bien souvent les violences traditionnelles
Sans grande surprise, les jeunes victimes de cyber-violence sont également l’objet d’autres formes de violence, physique ou psychologique. L’Éducation nationale note ainsi qu’ « un élève sur trois ayant connu une cyber-violence a aussi connu des coups, contre un sur sept pour les élèves n’ayant pas déclaré de cyber-violence ».
Ce ne sont qu’une fois cumulés que ces actes de cyber-violence se transforment en cyber-harcèlement. L’étude retient à cet égard qu’une très grande partie des élèves n’est pas dans ce cas de figure, « seuls » 4,5 % des collégiens sondés ayant reconnu au moins trois types de violence au cours de la même année via les nouvelles technologies.
Cette étude s’inquiète surtout du fait que « ces violences sont en progression par rapport à l’enquête de 2011 », où 9 % des élèves déclaraient avoir été insultés ou humiliés par SMS ou Internet, contre 14 % deux ans plus tard.
Face à ce phénomène, l’Éducation nationale mise sur la prévention
Mais que fait l’Éducation nationale face à ce phénomène qui semble appelé à s’amplifier avec le développement d’Internet et des nouvelles technologies ? Fin 2013, le ministère a diffusé une circulaire et publié un « guide de prévention de la cyber-violence entre élèves » (PDF), afin d’aider les personnels et les parents à mieux prévenir, identifier et gérer ces actes de violence. Il était tout d’abord question d’encourager la sensibilisation des collégiens et lycées et de faciliter l’expression des victimes. Les chefs d’établissements étaient d’autre part invités à prendre les mesures de discipline interne s'imposant, voire à conseiller aux parents de porter plainte (voir le détail de la procédure dans cet article).
Un nouveau délit de cyber-harcèlement en vigueur depuis août
Rappelons enfin que le législateur a introduit il y a peu un nouveau délit de cyber-harcèlement. Depuis le mois d’août, « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale » est pénalement répréhensible d’une peine maximale de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende, dès lors que cette infraction est commise par le biais « d’un service de communication au public en ligne », tel qu’Internet. La sanction encourue passe même à trois ans de prison et à 45 000 euros d’amende si la victime est un mineur de moins de 15 ans.
La création de cette arme supplémentaire n’a pourtant pas suscité l’unanimité. Catherine Blaya, spécialiste de la cyber-violence, nous avait ainsi expliqué lors d’une interview que « pénaliser un peu plus et criminaliser des jeunes qui bien souvent ne mesurent pas la portée de ce qu’ils font (...) je ne pense pas que ça aide beaucoup... On sait bien que la criminalisation ne fait pas beaucoup avancer les choses en termes de prévention. »
La cyber-violence est en augmentation dans les collèges français
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Une cyber-violence qui accompagne bien souvent les violences traditionnelles
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Face à ce phénomène, l’Éducation nationale mise sur la prévention
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Un nouveau délit de cyber-harcèlement en vigueur depuis août
Commentaires (118)
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Abonnez-vousLe 27/11/2014 à 13h54
Le 27/11/2014 à 13h55
ptdr les premiers commentaires :)
Le 27/11/2014 à 13h55
Même si les politiciens prenaient conscience du problème, les recherches montrent que les programmes utilisés pour réduire le harcèlement sont très peu efficaces (les meilleurs réduisent de 15-20%). Peu importe le budget ou l’intervention utilisés.
Bref, il faudrait tout d’abord trouver un bon programme au lieu d’essayer un peu n’importe quoi pour répondre à l’opinion du public.
Le 27/11/2014 à 13h56
Non, il y en a un sur 10 qui aime se faire insulter, humilier ou menacer sur les réseaux sociaux, par courriel ou SMS " />
edit: grillé
Le 27/11/2014 à 13h59
anéfé " />
Le 27/11/2014 à 13h59
euh… dans le tableau, c’est quoi Eclair ? :??:
Le 27/11/2014 à 14h00
J’adore ces études sociologiques bidon où le nombre d’individus interrogés n’est pas donné, où la dispersion des résultats est inconnue rendant impossible le calcul de la significativité des évolution, où il n’y a évidemment pas de groupe contrôle, et où, fin du fin, on n’a procédé à aucune tentative de décorrélation des facteurs confondants potentiels. Consternant.
Le 27/11/2014 à 14h01
Tu devrais cliquer sur le lien à la fin de l’article, ça pourrait grandement aider à ta compréhension de l’article et de l’extrait présent ci-dessus
Le 27/11/2014 à 14h02
On peut dire une chose, la tenue vestimentaire c’est vital, surtout chez les jeunes filles elles aiment se chiper le chignon
Le 27/11/2014 à 14h04
Le 27/11/2014 à 14h04
Le 27/11/2014 à 14h11
Le 27/11/2014 à 14h14
Le 27/11/2014 à 14h15
De rien, un peu de gentillesse dans ce monde d’insultes " />
Parce qu’il n’y a pas que des insultes sur le net (enfin souvent quand même ^^)!
Le 27/11/2014 à 14h22
Bon j’ai pas lu les coms, mais certains ont du le dire.
Que les cyberviolences augmentent à mon avis, n’est pas dû au côté “cyber”. AMHA toutes les violences de type psychologique ou de type “atteinte aux personnes” augmentent. Ca ne m’etonne pas que cette forme particulière de violence psy augmente dans le même temps…
En terme de harcèlement, les enfants, attendez de bosser… Vous regretterez la grosse crapule qui vous tyrannisait gentiment au collège, quand vous rencontrerez la grosse crapule de manager qui vous tyrannisera carrement, au boulot…
Sinon la photo, on dirait jessica 15 ans qui vient de se faire plaquer par Kevin 16 ans, et qui est toute triste…
Le 27/11/2014 à 14h24
« Si neuf élèves sur dix se sentent bien au collège en 2013, près de deux collégiens sur dix se déclarent victimes d’insultes, humiliations ou menaces diffusées sur les réseaux sociaux, par courriel ou SMS. »
Arrêtez moi si je me trompe, mais j’en déduis qu’un élève sur dix aime se faire insulter/humilier.
Le 27/11/2014 à 13h34
derrières un clavier, les gens se sentent tout de suite plus fort et intouchable …
Le 27/11/2014 à 13h40
Va te faire shampouiner ! " />
Le 27/11/2014 à 13h41
Fermes la, face de moineau !! " />
" />
Edit: grilled " />
Le 27/11/2014 à 13h45
Saloupiaud va ! " />
(harcèlement vous dites ? " /> )
Le 27/11/2014 à 13h46
une bonne baffe à tous de temps en temps, ça leur remettrait les idées en place " />
Le 27/11/2014 à 13h46
« ces violences sont en progression par rapport à l’enquête de 2011 »
heu… en même temps comment ça pourrait diminuer, puisque le numérique et les nouvelles technos sont de plus en plus adoptées en milieu scolaire ?
Le 27/11/2014 à 13h47
Sinon, confier des smartphones et autres accès a facebook, twitter et tout a des gamins qui ont entre 11 et 15 ans… Quand on voit que les adultes ont du mal à utiliser et comprendre ces applications, comment s’étonner de le voir chez les enfants ???
Un brin d’éducation ça pourrait grandement aider. Les moqueries ont toujours existé dans les cours de récréation, c’est juste plus flagrant maintenant avec internet (comme beaucoup de choses d’ailleurs). Cependant, le fait que cela est toujours existé ne doit pas dériver vers une acceptation, ce n’est pas ce que j’ai dit.
Le 27/11/2014 à 13h47
« Si neuf élèves sur dix se sentent bien au collège en 2013, près de
deux collégiens sur dix se déclarent victimes d’insultes, humiliations
ou menaces diffusées sur les réseaux sociaux, par courriel ou SMS. »
11 collégiens sur 10 approuvent ce message.
Le 27/11/2014 à 13h48
C’est assez épineux comme problème. L’extension à la sphère numérique des violences dans les établissements était prévisible.
Les problèmes de harcèlement ou de violence dans les écoles sont un vieux problème, et la solution n’a jamais été trouvée.
La prévention est une bonne idée, mais encore faut-il que ce soit de la bonne prévention. La prévention de masse telle qu’elle est pratiquée depuis des décennies ne fonctionne vraisemblablement pas.
La prévention personnalisée (identifier les auteurs des comportements violents, trouver les causes, aider au cas par cas les agressés et les agresseurs) demanderait des moyens considérables que l’état n’est pas prêt à fournir.
Je me souviens avoir été la cible de ces harcèlements au collège par un autre élève jusqu’au jour où je me suis décidé à lui en coller une pour régler le problème. Je le regrette maintenant parce que j’ai appris par après qu’il avait une vie de merde chez lui, pas d’amis, et qu’il avait agi ainsi par réflexe de défense.
C’est réellement un problème de société, et ce n’est pas la société actuelle, qui glorifie l’individualisme (mode des selfies, télé réalité …) qui va améliorer les choses. Mais encore une fois, les politiques ne prennent pas conscience de l’ampleur du phénomène, il n’y a pas de pognon en jeu.
Le 27/11/2014 à 13h48
Le problème des recherches françaises (sauf exception) c’est qu’ils n’utilisent pas le concept retrouvé dans l’immense majorité du monde occidental, le bullying. Il se définit ainsi:
On parle de harcèlement quand ces situations surviennent fréquemment et qu’il est difficile pour l’élève qui subit cela de se défendre lui-même. On parle également de harcèlement quand un élève est régulièrement taquiné de manière méchante et blessante. Cependant, on ne parle pas de harcèlement quand les taquineries/moqueries sont amicales ou “pour rire”. De la même façon, on ne parle pas de harcèlement quand deux élèves de même “force” / “pouvoir” se disputent ou se battent. »
Bref il ne distingue pas l’élève qui est souvent violent et qui reçoit la réplique de ses amis des vraies victimes qui ne peuvent se défendre. C’est important de distinguer les deux car l’INpact n’est pas le même pour ces deux types de personnes.
Le 27/11/2014 à 13h50
Le 27/11/2014 à 13h52
Le 27/11/2014 à 13h53
Le 27/11/2014 à 13h54
Non, ça veut juste dire que sur dix collégiens, il y en a un qui est adepte de la soumission SM. " />
Le 27/11/2014 à 13h54
+1 au moins avant ca s’arrêtait quand tu quittais l’école / le collège … je parle en connaissance de cause .. et franchement j’aimerais vraiment pas être au lycée aujourd’hui avec les portables, facebook et compagnie …..
Le 27/11/2014 à 15h10
Le 27/11/2014 à 15h10
Le 27/11/2014 à 15h13
Oui mais il n’y a pas que cela.
A l’heure actuelle, l’autorité des professeurs et responsables d’établissement n’est plus aussi reconnue qu’avant, et cela est valable pour tous le personnel d’un établissement scolaire. Cela influence quand même pas mal les comportements.
Beaucoup de directeurs/professeurs ont peurs de retombées (comme l’a dit jamesdu75) du coup rien ne se passe. Cette autorité perdue est, à mon avis, une des causes de l’augmentation des harcèlements.
Le 27/11/2014 à 15h14
Le 27/11/2014 à 15h14
Les critères sont, avoir été harcelé au moins une fois dans l’année.
Est ce que parce qu’une fois quelqu’un t’a dit une insulte tu vas te mettre automatiquement à détester l’école ?
Le 27/11/2014 à 15h17
Dans un sens t’as vu ton avatar " />
Le 27/11/2014 à 15h19
Dans un sens, si je l’ai choisi c’est qu’il me ressemble " />
Le 27/11/2014 à 15h23
t’es une femme qui bouffe des roses ? " />
Le 27/11/2014 à 15h25
J’avais entendu parler d’une application conter le cyberharcèlementqui fonctionne dans pas mal de cas. Le principe est assez simple : au moment de l’envoie d’un message jugé haineux par le système, une demande de confirmation est demandée à l’utilisateur (“votre message semble comporter des propos pouvant blesser”).
Évidement, contre les “vrais” méchants, ça ne fonctionne pas, mais pour les “suiveurs”, ça les fait réfléchir et souvent, ils ne postent du coup pas leurs insultes…
Le 27/11/2014 à 15h28
Le 27/11/2014 à 15h29
Le 27/11/2014 à 15h31
Ah, encore un sujet sur la cyber-violence.
Répétons-nous : le problème n’est pas le cyber, le problème c’est la violence. Le cyber n’apporte rien de plus que les PTT, la TV ou les Telecom. Inutile de le mentionner.
Merci.
Le 27/11/2014 à 15h35
Le 27/11/2014 à 15h38
Le 27/11/2014 à 15h41
Le 27/11/2014 à 15h43
Le 27/11/2014 à 16h20
D’un autre côté, si les parents ne foutaient pas des smartphones dans les poches de gamins de 10⁄15 ans, ces derniers ne pourraient pas déblatérer sur leurs petits camarades en mode accessible à la terre entière. Ca resterait dans un cercle restreint.
En prime, pour les intéressés eux-mêmes, bonjour l’espion dans la popoche…
Le 27/11/2014 à 16h20
clairement pour shooter la tete de quelqu’un faut avoir soi meme un probleme dans la sienne
Le 27/11/2014 à 16h20
D’un autre côté, si les parents ne foutaient pas des smartphones dans les poches de gamins de 10⁄15 ans, ces derniers ne pourraient pas déblatérer sur leurs petits camarades en mode accessible à la terre entière. Ca resterait dans un cercle restreint.
En prime, pour les intéressés eux-mêmes, bonjour l’espion dans la popoche…
Le 27/11/2014 à 16h20
Le 27/11/2014 à 16h22
Le 27/11/2014 à 16h26
Le 27/11/2014 à 16h26
Le 27/11/2014 à 16h28
Heu, les “têtes de turc” n’ont pas attendu internet et les smartphones pour exister hein…
Moi ça me semble correspondre à peu près la structuration leader/suiveurs/bouc émissaire d’un groupe humain qui ne réfléchit jamais à sa structuration. Soit rien de bien particulier aux ados si ce n’est le fait que ce sont des ados donc ils ne risquent pas de réfléchir à quelque chose qu’ils découvrent à peine vu leur âge.
La question c’est est ce que l’augmentation est liée à la plus grande présence en ligne des collégiens (entre les tels chinois à 50euros et les craintes de santé publique sur les ondes qui se dissipent avec le temps…) ou liée à de mauvaise habitudes qui se développent?
Le 27/11/2014 à 16h29
Rousseau le catcheur ?
Le 27/11/2014 à 16h29
Le 27/11/2014 à 16h29
ah la fameuse riposte graduée. Même quand tu es la victime à 1 contre 10 tu n’as pas le droit de te défendre convenablement :)
Vive notre héritage du christianisme et son orientation masochiste ^^
Depuis quand le harcèlement morale est moins dommageable que de se faire bastonner ou racketter tous les jours ?
J’ai aussi un ami qui a essayé la manière légale, bref il a vu le proviseur et a dénoncer ses (oui ils étaient plusieurs comme d’habitude) assaillants. Résultat des courses : rien pour les assaillants et lui a du changer de lycée car les gentils méchant l’attendaient à la sortie ;) Quand le système t’abandonne (et c’était en pleine campagne contre la loi du silence etc, avec numéro vert et tout le bataclan à la TV) tu veux faire quoi ?
Le 27/11/2014 à 16h32
Le 27/11/2014 à 16h34
Le 27/11/2014 à 16h50
Le 27/11/2014 à 16h56
Le 27/11/2014 à 17h00
Peut-être que je commence à comprendre. Tu était peut-être trop faible pour dominer tes adversaires sans complètement ravager l’un d’entre eux. Surtout que ces gens sont souvent des grosses gueules qui n’assurent pas derrière. Donc en fait ils étaient faibles. Quelques coups bien placés auraient suffit. Mais pour réussir ça, il faut être fort. Il faut savoir se battre.
Le 28/11/2014 à 09h15
Y a pas besoin d’Internet pour ce genre de choses. Quand les gamins baignent dans des milieux familiaux (bourgeois) différents des autres, ils se sentent tout de suite plus fort et sont intolérant par rapport aux autres. aussi, ils se sentent fort à plusieurs à insulter un camarade car il a des vêtements différents, car il est en surcharge pondérale …
Il faudrait surtout apprendre aux parents la tolérance afin que les enfants face de même. La compréhension de l’autre est ce qui fera avancer notre société. C’est l’indifférence et l’ignorance volontaire qui font la bêtise de la population. Au lieu de se dire mais pourquoi il est gros? pourquoi il est différent? Souvent cela vient de problèmes familiaux.
Je hais ces gamins et adultes avec cette sale mentalité. Ça engendre juste de la haine auprès des victimes et un mal être qui reste très longtemps ancrée en eux.
J’ai connu ça et je ne le souhaite à personne. C’était gentillet mais au moins, ça m’a ouvert les yeux sur les gens quand j’étais jeune.
Le 28/11/2014 à 09h30
si l’indifférence et l’ignorance font que tu ne t’interesses pas a la personne mais que tu ne lui fais rien d’autre que ne pas lui parler (pas de brimade donc), y a pas de problème ?
C’est pas l’indifférence/ignorance qui fait ca, tu peux ne pas aimer les gens sans pour autant les embeter, c’est juste etre con, mais ce ne sont pas les cause de la betise
Le 28/11/2014 à 09h47
T’es pas plus planqué derrière un clavier que derrière un téléphone ou en écrivant une lettre.
Arretons la confusion volontaire entre “numérique” et “diabolique”.
Le 28/11/2014 à 11h41
Le 28/11/2014 à 12h27
Le 28/11/2014 à 14h08
Le 28/11/2014 à 14h41
Donc l’ignorance et l’indifférence seraient responsable de tous ces maux ? Eh bien honnêtement, je ne sais pas.
Et d’ailleurs, je m’en fous.
Le 27/11/2014 à 14h24
c’est le capitalisme dans toute sa splendeur qui crrée ce harcelement. " />
Le 27/11/2014 à 14h28
Rappelons enfin que le législateur a introduit il y a peu un nouveau délit de cyber-harcèlement. Depuis le mois d’août, « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale » est pénalement répréhensible d’une peine maximale de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende, dès lors que cette infraction est commise par le biais « d’un service de communication au public en ligne », tel qu’Internet. La sanction encourue passe même à trois ans de prison et à 45 000 euros d’amende si la victime est un mineur de moins de 15 ans.
C’est pour un adulte ça non? Je doute que si le harceleur soit mineur lui aussi, il se passe quelque chose….
Comme ça déjà été dit, le numérique a à mon avis amplifié ces violences et il y a un gros boulot qui n’a pas été fait par les parents.
Le 27/11/2014 à 14h32
Le jour où les réseaux sociaux ont commencé à croître dans la sphère Internet, la cyber-violence est naît. Marginale au début, car les réseaux sociaux n’étaient pas populaires, elle est aujourd’hui répandu.
Les jeunes, en particulier, usent de la cyber-violence envers d’autres jeunes. Il est tellement plus facile de railler quelqu’un via un réseau social, que d’aller se moquer de lui en tête à tête. En plus, le railleur sait que ses propos seront lu par ses contacts. Il jouit devant son écran en sachant que ses commentaires seront une caisse de résonance, qui pourront déstabiliser la personne qu’il vise.
Les jeunes pensent aussi qu’ils ne risque rien sur Internet. Il suffit de voir les commentaires de certains membres sur les forums, que l’on devine être des adolescent à la manière dont ils les écrivent, pour s’en rendre compte. Ces jeunes ne pensent pas une seule seconde que leurs propos tombent sous le coup de la loi et qu’ils peuvent être éventuellement inquiété par la justice.
Mais qui n’a pas été adolescent ? il existe la méchanceté enfantine, il existe aussi la méchanceté adolescente. Lorsqu’un adolescent sait qu’il sera soutenu par ses connaissances, quand il sait qu’il a un certain charisme, un certain aura, il peut, parfois, ne pas s’empêcher de faire l’arrogant.
Dans ma jeunesse, j’en ai côtoyé des petits cons, qui prenaient un malin plaisir de rabaisser des plus faibles qu’eux. Que voulez-vous faire ? Leur mettre systématiquement des mandales pour qu’ils comprennent que ce qu’ils font est mal ? Certains me font rire…. Autant prendre un flingue, et tuer à bout portant tous les petits cons de Français qui emmerdent les autres…
Ces adolescents ne sont que le reflet d’une société moderne, ou plutôt d’une société de merde. Une société de merde dans laquelle je suis obligé de vivre. L’humanité n’a pas encore atteint un niveau de sagesse assez suffisant pour que cesse toutes ça. Ces adolescents ne sont que le reflet d’une société égoïste, fière d’elle, égocentrique, mercantile, ect… Les choses bougent, mais doucement. Cela fera très longtemps que nos corps auront été bouffé par les asticots quand la société sera altruiste.
Le 27/11/2014 à 14h32
Le 27/11/2014 à 14h36
Le 27/11/2014 à 14h40
Et comme un nigga a dit:
http://i.imgur.com/qJFr0qe.jpg
Le 27/11/2014 à 14h43
Le 27/11/2014 à 14h43
Comme dit plus haut, une bonne tarte dans la gueule à ceux qui foutent le bordel et ca pourrait résoudre pas mal de problème.
Peu importe les conditions du môme, faut voir les conséquence. J’étais dans ce cas au collége, constamment bousculer, insulter avec des menaces physique.
Mes parents ont alerté le directeur, mais rien n’a été fait parce qu’il était un enfant difficile. Sa mère alcoolique et pas de père déclaré.
Resultat j’ai redoublé une année, quand la prof a expliqué à mes parents que j’allait redoubler, elle a qualifier de petit problème ce qui s’était au long de l’année. Etonnament j’ai passé mes autres années sans problème et sans redoubler.
Avec le recul et si j’avais été mes parents, une bonne baffe dans la gueule du gamin, ca aurait résolu le problème des le début.
Les gens de mal gagnent grâce à l’inaction des gens de bien.
La clairement le personnel encadrant et inactif, donc le mal gagne.
Le 27/11/2014 à 14h46
Le 27/11/2014 à 14h48
Tout ça illustré avec une fille qui s’est fait goatsed (ou autre lien foireux), je sais pas si c’est à propos " />
Le 27/11/2014 à 14h50
toujours mieux que si ils étaient revenus avec les grands-frères, cousins et autres connaissance
Le 27/11/2014 à 14h55
Le 27/11/2014 à 15h01
Le 27/11/2014 à 15h03
un bon connard le directeur en somme " />
Ou alors il a peur que la famille l’attende a la sortie pour lui casser la gueule
Le 27/11/2014 à 15h04
Bon bah en clair la jeunesse d’aujourd’hui est la même que celle d’hier seulement aujourd’hui ils utilisent plus de technologie… Merci l’enquête très sérieuse dévoilée aujourd’hui par l’éducation nationale!
Le 27/11/2014 à 15h09
Vivement le jour ou l’on pourra distribuer des cybers-mandales. " />
Le 27/11/2014 à 15h46
Le 27/11/2014 à 15h47
de toute facon je vois pas ce que foutent des gamins avec des iphones et autres smartphones … un telephone avec abonnement limité a un ou deux numeros (parents etc) et c’est tout , non mais ho
question d’education laxiste comme d’hab , les enfants pourris gaté .. heureusement je connais des parents qui savent dire non , et bizzarrement c’est pas leur gamin qui feraient ca … tant qu’ils comprennent pourquoi on leur dis non …
Le 27/11/2014 à 15h49
et internet pareil , on limite voir faut les fliquer les gamins sur le net … sinon va savoir sur quoi il va raconter sa vie …
Le 27/11/2014 à 15h49
Ce type de conneries a toujours été l’apanage des potaches plus ou moins tarés, je ne vois pas ce que l’outil technologique apporte de nouveau…
Un con est un con, avec ou sans réseau.
Le 27/11/2014 à 15h52
Je pense que l’outil informatique apporte de la visibilité…. à ce genre de pratiques. Ça me fait penser à ces cas où, sur Facebook, certains avaient “pousser” une jeune fille au suicide…
Le 27/11/2014 à 15h52
Le 27/11/2014 à 15h56
Le 27/11/2014 à 15h58
pour les gamins internet c’est comme les films … interdit au moins de … suivant les sites … et si on peut pas controler on joue son role de parent point…. tu le laisses pas faire de connerie , tu veux qu’il se tienne bien , sur le net c’est exactement pareil , si tu fais la différence t’a rien compris , un gamin n’a pas forcement conscience des conséquences, “outil technologique” comme n’importe quel autre outil (scie , marteau , etc)
Le 27/11/2014 à 16h03
Quitte à avoir une réaction disproportionnée, pourquoi ne pas avoir tué tout le groupe à la manière d’un film d’horreur?
Le 27/11/2014 à 16h07
Le 27/11/2014 à 16h08
Le 27/11/2014 à 16h09
Le 27/11/2014 à 16h11
Le 27/11/2014 à 16h12
Le 27/11/2014 à 16h15
Le 27/11/2014 à 16h18
Le 27/11/2014 à 17h01
Le 27/11/2014 à 17h07
Sauf qu’une personne ou un groupe, le concept est le même. Si tu avais étalé le chef sans le blesser, non seulement il aurait vite capitulé, mais les autres auraient tout autant arrêté. Et tu n’aurais pas eu la réputation d’être un taré.
Le 27/11/2014 à 17h13
Ça a du lui éviter qu’ils reviennent justement…
Le 27/11/2014 à 17h29
Le 27/11/2014 à 17h33
Le 27/11/2014 à 17h45
" /> le principe du concept est justement de faire abstraction des nombres et de l’environnement.
Le 27/11/2014 à 18h10
Être une brute épaisse n’empêche pas l’insulte, mais évite la récidive.
Petit indice
Le 27/11/2014 à 18h18
Le 27/11/2014 à 18h22
C’est un usage de plus en plus rare, donc tu peux oublier la règle si les auteurs anciens ne t’intéressent pas.
Le 27/11/2014 à 18h56
Le 27/11/2014 à 19h55
Perso c’était en primaire que j’ai eu affaire à ce genre d’histoire, au cp j’étais le chialeur qui se faisait abandonner par sa maman tout les matins, forcément j’ai eu des petites frappes qui sont venues me faire chier.Et à partir du moment où je les ai calmés(c’était moins violent, peut être impressionnant dans le fait que je les avais foutu à terre), j’étais pénard, aujourd’hui je les revois on boit des bières ensemble et même après cette mise au point musclée, on était devenu pote.
Au collège ça m’est arrivé une fois, sauf que je bouffais mon goûter pénard, j’ai foutu le gars à terre en disant que c’était pas le moment de me faire chier, genre le goûter c’est sacré et c’était aussi réglé, c’était un “pote”, mais il me tournait autour pour me faire chier, et je lui avais remis les idées en place en le calmant, parce qu’avant je m’en battais les steaks, genre je pelotais ma copine tranquilos mais ça lui plaisait pas que je l’ignore alors il était passé à l’étape suivante.Mal lui en a pris.
Quand on est jeune on est con, et c’est pas en parlementant qu’on règle les soucis dès fois faut aller au contact malheureusement.
Le 27/11/2014 à 20h00
Le 27/11/2014 à 20h32
Tu vois, Drepanocytose, là où sutka jette les gens (gamins, en fait) au sol, toi, tu les exploses en sang. C’est là, la différence. Pourtant sutka a aussi réglé son problème par la violence.
Le 27/11/2014 à 20h43
Le 27/11/2014 à 21h14
Non, c’est inutile. Je ne comprend pas le point de vue que tu défends et tu ne comprends pas ce que je défend.
Le 28/11/2014 à 07h44
Dans un sens, je serais capable de dire merci aux réseaux d’asociaux de mettre enfin le nez dans le caca en montrant la violence des écoles.
Les établissements scolaires ont toujours été une jungle où la moindre différence est condamnée par l’humiliation permanente. J’ai vécu une scolarité de merde grâce à cette zone de non droit et remonter ce genre de problème c’est limite se confronter à un tabou…