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L’informatique parmi les métiers porteurs d’emplois pour 2022

On s'était dit rendez-vous dans sept ans

L’informatique parmi les métiers porteurs d'emplois pour 2022

Le 04 mai 2015 à 15h30

France Stratégie, cet organisme de réflexion placé auprès du Premier ministre, a remis la semaine dernière au gouvernement un rapport consacré aux « métiers de 2022 ». Ceux de l’informatique sont bien entendu de la partie, même s’ils demeurent derrière les emplois liés à l’aide à la personne ou au commerce notamment.

Selon les calculs de l’institution, ce sont entre 735 000 à 832 000 postes qui seront à pourvoir par an en moyenne jusqu’en 2022. Environ 80 % d’entre eux feront suite à des départs en retraite – en particulier ceux des enfants du « baby boom ». Alors que le chômage ne cesse d’augmenter, l’exécutif avait de ce fait demandé à France Stratégie de dresser des perspectives d’emploi pour les années à venir, branche par branche.

191 000 postes à pouvoir dans le domaine de l’informatique sur la période 2012 - 2022

« Considérées comme stratégiques, voire vitales, pour les économies de demain, à l’échelle européenne comme à celle de l’OCDE, les technologies numériques devraient continuer de se développer. Dans ce contexte, les perspectives d’emploi dans le domaine de l’informatique devraient rester bien orientées sur la période 2012 - 2022 » analyse France Stratégie. Au total, ce sont 191 000 postes qui devraient ainsi être à pourvoir dans les métiers de l’informatique sur la période 2012 - 2022.

« Le nombre d’emplois dans le domaine de l’informatique devrait encore progresser au cours des dix prochaines années, à un rythme bien supérieur à celui de l’ensemble des métiers (+ 1,8 %), mais avec des évolutions contrastées selon les familles professionnelles » poursuit le rapport de l’organisme de réflexion. En fait, les augmentations pourraient essentiellement se situer du côté des ingénieurs en informatique et en télécommunications ; et dans une moindre mesure pour les techniciens. S’agissant des employés (opérateurs, assistants d’exploitation...), la tendance risque cependant d’être à la stagnation.

france stratégie
Crédits : France Stratégie

Le rapport remis au gouvernement souligne d’autre part que « dans un scénario favorable à l’innovation et aux avancées technologiques, les technologies de l’information et de la communication, déjà largement utilisées dans l’industrie et les services, pourraient trouver de nouvelles applications dans d’autres secteurs de l’économie (santé, éducation notamment). Les postes les plus qualifiés du domaine de l’informatique seraient les premiers à bénéficier de ce potentiel des TIC encore inexploité et de conditions plus propices à l’emploi ». Les signaux envoyés par l’exécutif sont cependant assez diffus dans ce domaine, entre par exemple l’introduction de la programmation informatique dès l’école primaire et le projet de loi sur le renseignement, qui a provoqué une fronde extrêmement importante de la part des acteurs du secteur.

L'informatique loin d'être le secteur le plus porteur pour 2022

En dépit de ces projections plutôt encourageantes pour le secteur, aucun métier en lien direct avec l’informatique ne fait partie du « top 5 » des métiers les plus pourvoyeurs d’emplois d’ici 2022 : agent d’entretien, aide à domicile, enseignant, cadre des services administratifs, comptables et financiers, puis aide-soignant. France Stratégie explique à cet égard que ses projections doivent « être mises en perspective : un grand nombre de postes à pourvoir n’implique pas mécaniquement des difficultés de recrutement ; et à l’inverse, un faible nombre de postes à pourvoir peut être associé à des difficultés de recrutements (en raison d’une faible attractivité de certains métiers par exemple) ». 

Commentaires (83)

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Oui ce que tu dis est vrai , mais il faut simplement aller voir la RH leur expliquer qu’on n’a pas les même critères

Surtout qu’ils connaissent très bien le “fake” CV pour qu’ils prennent le mec qu’on voulait

Il ne faut quand même pas croire qu’ils sont complètement idiots , ils savent et surtout ils savent qu’on sait

qu’ils savent

Donc je suis d’accord que c’est pas toujours comme ça et que j’ai eu pas mal de chance sur le fait que cette boite ( Le DI surtout) a mis des gens qui savent dans les postes à responsabilité.

Le PDG es au courant … et donc c’est assez simple on file le CV à La RH qui prend son air malheureux.

ça ne change pas le fait que ces personnes ( les space cowboys comme tu dis <img data-src=" /> ) sont solicités régulièrement pour se faire débaucher par les autres.

Alors oui j’ai des réactions un peu épidermiques quand on m’explique que les vieux ( dont je fais partie bien sûr ) ont des capacités intellectuelles diminuées depuis l’age de 40 ans , et qu’ils sont foutus depuis plein d’années alors qu’on essaie de nous embaucher ( à très bon prix <img data-src=" />_ ) alors qu’on veut pas <img data-src=" />

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JoePike a écrit :



J’ai l’impression d’entendre des vieux aigris parler !

A 40 ans t’es vieux et on te jette



Et puis quoi encore ?

A 40 ans on jette peut-être les mauvais , mais les bons on se les arrache



Et je ne parle même pas de certains qu’on essaie de faire revenir de leur retraite







Dans la vie, c’est bien de rêver avec des légendes, mais attention a l’atterrissage…



Ce genre de chose existe mais ne concerne qu’une petite minorité de personne dans des niches bien spécifiques, pas du tout le pisseur de code lambda.



Donc attention à ne pas faire du cas particuliers une généralité.



Quand à dire que les bons conservent leur place, c’est juste une légende urbaine et le genre de propagande typiquement propagée par les RH.



Et conserver sa place après 40 ans tient plus au fait de trouver la bonne place au bon endroit qu’a être bon.



Paradoxalement, c’est plutôt les mauvais, ceux qui s’éloignent du codage rapidement et prennent les places de management avant les autres qui s’en sortent le mieux.



Enfin, il faut garder à l’esprit que pour un employeur, “être bon” c’est avant tout être rentable.



Le simple fait de se marier et d’avoir des enfants (fini les week ends passés à bosser) ou de vieillir (perte de rapidité quoi qu’on en dise) fera de vous quelqu’un de moins rentable pour le travail le plus courant.



Etre un codeur expérimenté est un atout dans certaines niches. Mais cela ne concerne qu’une petite partie de l’activité informatique. Et encore faut t’il savoir s’y diriger et s’y vendre.



Je ne compte pas les codeurs que j’ai connu qui se sont rassuré pendant des années avec leur égo “je suis bon, je suis indispensable, il ne peut rien m’arriver”.



Un beau matin ils ont eu la preuve que si…


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JoePike a écrit :



Ouais ben j’ai embauché une nana de 49ans et un mec de 61 ans

Et la RH nous a dit ( au DI et à moi) : d’abord vous faites ça à l’envers ce devrait être à nous de vous proposer des candidats , mais comme vous nous avez bypassé on peut rien faire …

pour la première :

“Si c’était nous on l’embaucherait pas” elle a pas le profile

et pour le 2ème

“vous savez ce que vous faites ? après les 2 fois 3 mois , on pourra pas le virer si ça tourne mal et faudra pas nous en vouloir ”

On a embauché les 2 et celui de 61 ans vient de partir en retraite à 64 et celle de 49 qui en a donc 52 est toujours la et la boite est pas prète de s’en séparer



Alors avant de parler de space cowboys du cinéma , moi je parle de mon expérience à moi dont j’ai surement en plus grande quantité que toi.







Justement, dans ton cas personnel, tu est certainement dans un cas de figure ou il est préférable d’avoir du personnel expérimentés.



Mais tu n’est pas sur ce qui fait le gros du marché informatique.



Le gros du marché, c’est faire de la merde, pas chère, vite fait et avec des gens payés au minimum qui bossent un maximum. Voir même des stagiaires quand c’est possible.



L’informatique est fait de métiers très différents…


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Il y a tant à dire

Un pisseur de code lambda

Désolé s’il est pisseur de code Lambda c’est pas un bon !

conserver sa place après 40 ans

Ben j’ai pas eu de problème ni à 40 ans ni à 49ans ni à 57ans ( je pisse pas de code)

Le simple fait de se marier

Ben ça c’est fait deuis longtemps

enfant aussi ça c’est fait depuis longtemps aussi

Et j’ai fait ça à l’étranger parce que je n’ai jamais été bloqué dans mon domicile franco-français

ça m’a fait fabriquer du môme trilingue qui a trouvé du boulot en informatique ( en France) sans aucun problème et qui gagne très très bien sa vie.

des codeurs qui disent je suis bon et indispensable

ça c’est typique des mauvais ! Un bon n’est jamais self satisfait



Certaines personnes ont surtout besoin de se remettre en cause et de se demander pourquoi c’est si dur de trouver du boulot .. ( géneralement c’est mais je connais pas cet envt, ou je connais pas ce langage , je peux pas quitter ma région , ma femme travaille , je veux pas repartir à zéro etc …etc … )



Oui je sais ça plait peut-être pas mais au bout d’un moment il y en a ras le bol d’entendre les gens se plaindre


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ike a écrit :



Pas vraiment, sur un bon nombre de projet, les clients (français) auront une préférence pour le “made in france”. C’est d’autant plus vrais lorsque l’écart de prix est pas énorme. Travaillé en off-shore avec le maroc ou l’inde est compliqué. Il faut des traductions des spécification, des équipes dédié aux échanges.



Ce que l’on voit de plus en plus c’est de l’ultra-near-shore. Des contrats signé à Paris et effectué en Région.





 Ce qui est véridique, c’est que l’on voit pas énormément d’ingénieur - développeur “vieux”. Je pense que c’est en partie lié au turn over plus important de notre profession qu’une caractéristique “anti-vieux”. En 5 ans de boite, j’ai déjà 3 collègue de 25 - 30 qui ont décider de changer de métier complétement. Il était bon, mais n’avait juste plus l’envie de continuer car l’impression de faire la même chose ou s’attendait au final à autre chose.







Énormément d’informaticiens quittent le métier. Et ce n’est pas nouveau.



Pensez vous sincèrement que les gens jettent aux orties des années d’étude pour repartir de rien sans avoir une très bonne raison ?



La vérité, c’est que dans ce métier, il est difficile d’avoir une vie normale.



Il y a des métiers que l’on peut continuer de pratiquer une fois la passion éteinte.



Mais tel que l’informatique se pratique aujourd’hui, ce n’est pas possible.


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JoePike a écrit :



Il y a tant à dire

Un pisseur de code lambda

Désolé s’il est pisseur de code Lambda c’est pas un bon !







En même temps, le pisseur de code lambda, c’est le gros de ce que le marché recherche et ce que la majorité de ceux qui font une école d’informatique deviendront.



Tout le monde ne peut pas devenir un codeur de génie qui fait des choses exceptionnelles.



Si l’informaticien normal n’a pas d’avenir, c’est qu’il y a un gros problème.





conserver sa place après 40 ans

Ben j’ai pas eu de problème ni à 40 ans ni à 49ans ni à 57ans ( je pisse pas de code)

Le simple fait de se marier

Ben ça c’est fait deuis longtemps

enfant aussi ça c’est fait depuis longtemps aussi

Et j’ai fait ça à l’étranger parce que je n’ai jamais été bloqué dans mon domicile franco-français

ça m’a fait fabriquer du môme trilingue qui a trouvé du boulot en informatique ( en France) sans aucun problème et qui gagne très très bien sa vie.

des codeurs qui disent je suis bon et indispensable

ça c’est typique des mauvais ! Un bon n’est jamais self satisfait



Certaines personnes ont surtout besoin de se remettre en cause et de se demander pourquoi c’est si dur de trouver du boulot .. ( géneralement c’est mais je connais pas cet envt, ou je connais pas ce langage , je peux pas quitter ma région , ma femme travaille , je veux pas repartir à zéro etc …etc … )



Oui je sais ça plait peut-être pas mais au bout d’un moment il y en a ras le bol d’entendre les gens se plaindre





Je t’invite à te demander jusqu’ou il est vraiment sain d’accepter des sacrifices pour espérer travailler.



Sacrifier sa famille, ses relations sociales, ses week end pour apprendre toutes les technologies qui sortent en permanence.



Et accepter de ne pas voir tes gosses grandir parce que t’est détaché à longueur d’année à l’autre bout de la France pour des missions précaires.



Un beau jour, tu va rentrer et apprendre que ta femme sors avec le voisin.



Et pour une paye qui n’a rien d’exceptionnel.



Tout cela est t’il normal et acceptable ?



Les employeurs savent très bien que passé un certain age, la majorité des travailleurs réaliseront que ce qu’on leur impose est incompatible avec une espérance de vie normale, une famille et une vie sociale.


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Tu vis ta vie



Perso j’étais à l’étranger pendant 15 ans avec ma femme et elle travaillait la bas , et mon gosse est né la bas et on est revenu ensemble

Et j’ai toujours été bien payé et jai continué d’apprendre des nouvelles techno et ça a continué de me passionner

J’ai changé d’employeur en France à l’age ou selon toi mes soi-disant capacités intellectuelles avaient baissées



Bon je ne posterai plus sur le sujet .



Mais petit PS : Si tu bosses à FT , STP ne sautes pas par la fenêtre tout de suite



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sr17 a écrit :



La vérité, c’est que dans ce métier, il est difficile d’avoir une vie normale.







Définir : vie normale.



Je suis célibataire et heureux de l’être, j’ai 31 ans, j’aime mon métier, je suis toujours prêt à découvrir de nouvelles choses et à forger de nouvelles compétences et je m’investis chez les clients où je bosse pour que ma boîte y gagne de la visibilité et réputation.

J’ai des amis que je vois régulièrement que ce soit en ligne ou IRL.



Suis-je normal ?



Parce que si être normal c’est le “marié deux enfants” avec un petit travail tranquille 9h-17h piles, moi ça me donne surtout envie de me tirer une balle.



Et je suis passé par des missions où le client exigeait des astreintes en se contrefoutant de la loi (genre plusieurs semaines d’affilé seul ou une semaine sur deux), ça ne m’a pas empêché de vivre à côté… (ok pour le ciné ou un resto c’est clair, c’est mort)

Tout comme j’ai déjà eu à faire des interventions un week end ou de nuit à cause de contraintes de prod… Tout comme j’ai fait de la supervision et donc ait bossé en horaires décalées et de nuit.



Et l’informatique est loin d’être l’unique secteur avec des potentielles horaires de merde, du comptage d’heure à en perdre la boule et nécessitant de se remettre en cause régulièrement.

Genre restauration (horaires décalées), grande distrib (ben voui les magasins ouverts jusqu’à 22h voire plus), call center (horaires décalées, traité comme une merde par le management et la clientèle)…



En y repensant avec le recul, c’est peut-être parce que j’ai bossé avec des proches de la retraite blasés qui en avaient plus rien à foutre de rien que je suis comme ça.

J’ai juste pas envie de finir comme eux.


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Pochi a écrit :



Non, la différence c’est la rigueur et le respect des bonnes pratiques de codage.





Si ce n’était qu’une question de rigueur et que 1000 codes diffèrent, alors il y a au moins 999 personnes qui manquent de rigueur.



S’il y des styles de codage, c’est bien une question de créativité. S’il y a des architectures ou des nommages astucieux, c’est bien une question de créativité. Si l’élégance d’une solution est jugée importante (comparée aux douze solutions rivales qui dominaient le marché jusque là), c’est bien une question de créativité.



Pourquoi tel code a t-il opté pour des structures immuables sans besoin de parallélisme ?

Pourquoi le second a t-il utilisé une interface fluent ? Pourquoi au niveau du parser ou pourquoi au niveau du token ?

Pourquoi le troisième repose sur un parser generator ? Et pourquoi antlr plutôt qu’ometa ?

Pourquoi le quatrième a choisi d’avoir recours aux exceptions pour les parses invalides ?

Pourquoi le cinquième a choisi de développer une grosse couche d’abstraction séparée ?

Pourquoi le sixième a choisi d’utiliser un tokenizer en amont ?

Pourquoi le huitième a t-il créé un ParseInteger(), le neuvième un ReadInteger(), le dixième un Integer(), le onzième un TryParseInteger(), le douzième un ReadInteger() ET un ParseInteger() ?

Etc.



Tu peux invoquer des raisons techniques derrières ces dizaines de décisions, qui peuvent toutes être valides et rigoureuses, et qui correspondent toutes à des patterns rencontrés ailleurs, et qui peuvent toutes satisfaire le même cahier des charges. Mais il y a autre chose derrière tout ça, une affaire de personnalité et de créativité.


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y a 7 ans on nous disait la même chose a l’école “ informatique métier d’avenir” au final 2 ans de recherche d’emploi pour des postes merdique et payé a lance pierre, on doit être la bonne a tout faire ..” tu es admin sys et tu sais pas dev et créer un site web avec un joli design ?? dégage.“. juste 2 taf différents dans un seul payé SMIC

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c’est du dell ils ont juste photoshope la marque, donc je confirme que l’ecran est bien derriere son doigt ! :p

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Vous savez, si vous voulez voir l’informatique d’un meilleur oeil, où les vieux ne sont pas mis à l’écart, où les pisseurs de code ne sont pas la norme, arrêter de bosser pour des SSII…&nbsp;



Des bonnes PME, startup, ou boite de 30-100 personnes devraient vous épanouir : pas de problème d’âge, salaire honnête, compétences reconnues et recherchées, pas de manager, mais plus des chefs de produits.

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+1



Et d’ailleurs, faut pas se focaliser sur les boîtes qui font de l’informatique. Les autres domaines aussi ont besoin d’informaticien, pour développer leurs outils internes, et non, toutes n’out-source pas, toutes ne font pas tourner les prestataires, et beaucoup apprécient d’avoir des informaticiens qui connaissent leur domaine d’activité et ne les considèrent pas comme corvéable.



Et on peut prendre du grade toute en gardant une part de travail technique.



Bon, je vous promets pas que vous trouverez la bonne du premier coup, mais non, y a pas de fatalité à pisser du code jusqu’au burn-out de la 40aine.

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Sauf que là tu parles uniquement d’algorithme et selon les besoins un algo peut être meilleur qu’un autre. Moi je te parle de l’écriture de code, et là le but final c’est la maintenabilité. Pour être maintenable le code (quelque soit l’algo) doit être lisible et pour être lisible, il doit être prévisible -&gt; créativité 0.



T’as beau avoir trouvé le meilleur algo du monde, si tu ne sais pas faire du code lisible, t’as fait de la merde. Alors si c’est pour ton petit projet perso à toi que personne d’autre ne lit, tout le monde s’en fout, mais si tu taffes en équipe, désolé t’es un boulet, à la rigueur tu passes côté métier à faire des pseudo algo et laisser le code à ceux qui ont la volonté de faire un code propre et maintenable.



&nbsp;Comme un architecte qui ferai des supers plans pour une maison mais qui ne saurait pas faire un mur correctement.

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Quand tu codes, la créativité n’est pas de donner des noms rigolos aux variables ou de coder en alexandrins (ce qui serait rigolo, cela-dit).



Mais quand tu es face à un problème métier neuf et non-trivial, tu te retrouves forcément à créer. A la fin, tu ne mérites pas un prix littéraire, mais tu peux te sentir fier si as trouvé une solution élégante.



Après, on a clairement plus d’opportunité d’être créatif quand on conçoit que quand on pisse du code.

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le podoclaste a écrit :



Mais quand tu es face à un problème métier neuf et non-trivial, tu te retrouves forcément à créer. A la fin, tu ne mérites pas un prix littéraire, mais tu peux te sentir fier si as trouvé une solution élégante.&nbsp;







  1. J’ai tendance à penser que les problèmes métiers neuf et non-triviaux sont relativement réduits à moins de bosser dans un domaine de pointe, ce qui donc ne correspond pas à la grande majorité des informaticiens

  2. Les problèmes métiers, c’est du “métier” pas de l’informatique. Même si j’avoue qu’avoir la double compétence “métier” + informatique rend les choses bien plus passionantes pour l’informaticien, vu qu’il peut intervenir en phase de conception et donc essayer de cadrer les choses en amont plutôt que de subir en aval.


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DownThemAll a écrit :



Pendant ma recherche d’emploi j’en ai épluché des annonces, et c’était le festival : je voyais pas mal d’offres où il fallait être bardé de diplômes, déplacements multi-sites et payé une misère…

Le pire c’était pour les devs : il faut connaître 45 langages dont certains assez peu communs, beaucoup d’expérience et toujours une paye au râs des pâquerettes.





&nbsp;&nbsp; Les dev ingénieurs peuvent être trés trés bien payé (en France), ca dépend énormément du niveau de compétence (que ce soit en info ou sur la partie métier), de leur capacité à trouver le bon employeur, et de leur expérience. Dans mon entreprise ils ont un mal fou à trouver de bons développeurs.



&nbsp;



ike a écrit :



Les salaires, j’invite à utiliser ce petit site, qui permet de savoir où l’on se situe approximativement par rapport au reste de la population. Il n’est pas parfait, il manque plein de chose. Mais généralement, les gens s’appercoivent que oui l’informatique paye pas mal. (http://www.inegalites.fr/spip.php?page=salaire ). Alors après, on peut être les moins bien payé de notre domaine :).





&nbsp;débutant 90%


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ike a écrit :



Mais généralement, les gens s’appercoivent que oui l’informatique paye pas mal. (http://www.inegalites.fr/spip.php?page=salaire ). Alors après, on peut être les moins bien payé de notre domaine :).









Certains informaticiens ont l’impression de gagner correctement leur vie. Mais c’est une illusion : les études sont longues, les carrières courtes et l’implication personnelle très importante.



Relativement peu de gens sont au cœur des profils qui gagnent le mieux.



Et ceux qui gagnent bien vivent dans l’illusion que ça durera.



Ils oublient juste que l’age fait partie des critères des recruteurs.



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Pochi a écrit :



Je parle à l’intérieur d’une classe.





Je comprend alors, ça peut aider; mais ça doit dépendre du langage aussi.



En C++ on va vouloir minimiser le nombre de méthode dans une classe, et on va plutôt faire des fonctions soit qui vont utiliser l’ADL soit qui seront dans des namespace suffisamment spécifique pour ne pas devoir les préfixer.



Du coup on va se retrouver avec des méthodes aux noms super générique dans nos classes, genre des getter (préfixé par get ou is) des setter (préfixé par set), swap, clear, clone…

Si la classe est une machine à état qui fait un petit truc intelligent pour faire des calculs il y aura computeToto (préfixé par compute)

Mais les préfixes dont je parle ne peuvent pas être enlevés, ils font partis de la signification du but de la méthode, pas de sa classification ou de son contenu.


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DHKold a écrit :



Mwai enfin les langages, t’en apprend quelques-uns, tu maîtrise les paradigmes, ensuite en apprendre un nouveau ça te prend une grosse journée. A la limite si on te demande de maîtriser certaines librairies c’est plus longs mais clairement c’est pas l’apprentissage de nouveau langages qui pose une difficulté.







Ce n’est pas les langages qui demandent du temps, c’est la maîtrise des environnements.



Avec les modes, ça change en permanence…



A 25 ans, au top de ta forme intellectuelle et sans famille, ça te demandera “juste” une grosse implication pendant quelques semaines ou quelques mois.



Mais à 40 ans, la mémoire devient nettement plus rétive. Et avec femme et enfants, il est difficile de passer tous ses week ends derrière un clavier.



Tout cela explique d’ailleurs pourquoi les employeurs ne voudront plus de vous passé un certain age…


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Je pense que les métiers de l’informatique sont parmi les plus délocalisables qui soient: Partout ou un réseau fonctionne, c’est possible.



Il ne reste qu’une partie (de plus en plus insignifiante) des fonctions support (de proximité, le reste c’est selon les fuseaux horaires déjà en indonésie/europe de l’est etc… via de la sous traitance à de grands groupes genre HP et les indisponibilités qui vont avec la distance croissante, sans même parler de la confidentialité en ouvrant ainsi son réseau à un support mondial) pour les techniciens.



Pour les ingés, reste l’embarqué pour peu que le hardware exotique soit fait maison (télécom/automobile, mais de moins en moins de postes ; avionique, mais faut aimer le code machine à laver et l’armoire de doc à mettre à jour pour changer une ligne).



Au delà, vraiment pas grand chose. Faites plombier, vous aurez une plus belle maison à 30 ans que le voisin ingé informaticien à 40.

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J’ai l’impression d’entendre des vieux aigris parler !

A 40 ans t’es vieux et on te jette



Et puis quoi encore ?

A 40 ans on jette peut-être les mauvais , mais les bons on se les arrache



Et je ne parle même pas de certains qu’on essaie de faire revenir de leur retraite


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sr17 a écrit :



Mais à 40 ans, la mémoire devient nettement plus rétive. Et avec femme et enfants, il est difficile de passer tous ses week ends derrière un clavier.





Puis tu vas aussi chercher les enfants à l’école, et donc tu part “trop tôt” le soir (même si t’es la depuis 7h du matin) pour certain manager. Mine de rien, je l’ai observé plus d’une fois en action. :/


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sr17 a écrit :



Mais à 40 ans, la mémoire devient nettement plus rétive. Et avec femme et enfants, il est difficile de passer tous ses week ends derrière un clavier.



Tout cela explique d’ailleurs pourquoi les employeurs ne voudront plus de vous passé un certain age…





Reste l’expérience des merdes résolues, irremplaçable et sans doute plus valorisable vers de l’architecture ou de l’encadrement. Le problème étant qu’il y a plus de postes, avec l’éclatement des développements, vers du projet et que là quand c’est éclaté sur la planète de la l’est de la Chine à l’ouest des USA, ceux qui veulent bien faire leur job (rares) deviennent corvéables 24h/24 et peu tiennent durablement le coup.



On touche aux limites de l’humain dans ces métiers quand l’age avance….


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Khamaï a écrit :



Puis tu vas aussi chercher les enfants à l’école, et donc tu part “trop tôt” le soir (même si t’es la depuis 7h du matin) pour certain manager. Mine de rien, je l’ai observé plus d’une fois en action. :/





Forcément, ce genre de manager sera arrivé au mieux sur le coup de 10h00 alors il ne peut constater que l’heure de départ!



&nbsp;Ceci dit, une bonne douche genre “j’ai pas fait grasse mat’” quand il te demande rigolard “t’as pris ton après-midi?”, ça calme.


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JoePike a écrit :



A 40 ans on jette peut-être les mauvais , mais les bons on se les arrache



Et je ne parle même pas de certains qu’on essaie de faire revenir de leur retraite





Pour les premiers, les souhaits des managers réalistes se heurtent au filtre de la RH et c’est eux qui sont preum’s.

Les seconds, ce sont surtout ceux qui on passé leur vie a verrouiller leur boulot dans leur coin et qui n’ont volontairement transmis aucun relais. Les space-cowboys, c’est au cinéma!


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On parle bien du même. <img data-src=" />



Heureusement, je n’ai pas croisé que ce format là.

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Ouais ben j’ai embauché une nana de 49ans et un mec de 61 ans

Et la RH nous a dit ( au DI et à moi) : d’abord vous faites ça à l’envers ce devrait être à nous de vous proposer des candidats , mais comme vous nous avez bypassé on peut rien faire …

pour la première :

“Si c’était nous on l’embaucherait pas” elle a pas le profile

et pour le 2ème

“vous savez ce que vous faites ? après les 2 fois 3 mois , on pourra pas le virer si ça tourne mal et faudra pas nous en vouloir ”

On a embauché les 2 et celui de 61 ans vient de partir en retraite à 64 et celle de 49 qui en a donc 52 est toujours la et la boite est pas prète de s’en séparer



Alors avant de parler de space cowboys du cinéma , moi je parle de mon expérience à moi dont j’ai surement en plus grande quantité que toi.










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JoePike a écrit :



“Si c’était nous on l’embaucherait pas” elle a pas le profile



“vous savez ce que vous faites ? après les 2 fois 3 mois , on pourra pas le virer si ça tourne mal et faudra pas nous en vouloir ”





C’est triste de voir des gens filtrés comme ça.


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JoePike a écrit :



Et la RH nous a dit (…) comme vous nous avez bypassé on peut rien faire …

(…)

Alors avant de parler de space cowboys du cinéma , moi je parle de mon expérience à moi dont j’ai surement en plus grande quantité que toi.





Les RH qui se laissent bypasser, ce n’est plus très courant. Tu as de la chance en fait car au mieux la seule responsabilité réaliste qui reste a un manager (et même la direction au dessus n’y pourra rien), c’est de se faire envoyer le CV de celui qu’il veut embaucher avant qu’il ait été transmis en candidature “spontanée” et de lui tailler l’offre sur mesure et, oh miracle, une RH ayant gardé un peu de liberté va alors transmettre le “match” parfait. C’est beau les coups de bol!



Mais comme dans les grands groupes tu remplis ton CV en ligne, sauf a tricher sur la case âge, normalement c’est direct l’envoi automatique de la lettre “désolé etc…” si le critère age ne passe pas pour le poste. C’est pas comme si des gens ne s’essayaient pas, à CV refusé, a retransmettre le même en se retirant 10 ans. Le profil qui ne passe pas à 45 ans passe généralement à 35.


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Tout à fait

Le problème des RH c’est qu’elles recherchent des ptits gars tout beaux tout neufs qui sont des “potentiels”

le pb c’est qu’à l’informatique on ne cherche pas des potentiels mais un mec qui peut écrire du cobol intelligent ou nous faire une migration AD rapide et sans accrocs ou refaire la sécurité des 4500 postes de travail

Nous n’avons simplement pas les même valeurs

et il ne faut pas hésiter à leur expliquer.

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yl a écrit :



Je pense que les métiers de l’informatique sont parmi les plus délocalisables qui soient: Partout ou un réseau fonctionne, c’est possible.



Pour les ingés, reste l’embarqué pour peu que le hardware exotique soit fait maison (télécom/automobile, mais de moins en moins de postes ; avionique, mais faut aimer le code machine à laver et l’armoire de doc à mettre à jour pour changer une ligne).



Au delà, vraiment pas grand chose. Faites plombier, vous aurez une plus belle maison à 30 ans que le voisin ingé informaticien à 40.





Pas vraiment, sur un bon nombre de projet, les clients (français) auront une préférence pour le “made in france”. C’est d’autant plus vrais lorsque l’écart de prix est pas énorme. Travaillé en off-shore avec le maroc ou l’inde est compliqué. Il faut des traductions des spécification, des équipes dédié aux échanges.



Ce que l’on voit de plus en plus c’est de l’ultra-near-shore. Des contrats signé à Paris et effectué en Région.





&nbsp;Ce qui est véridique, c’est que l’on voit pas énormément d’ingénieur - développeur “vieux”. Je pense que c’est en partie lié au turn over plus important de notre profession qu’une caractéristique “anti-vieux”. En 5 ans de boite, j’ai déjà 3 collègue de 25 - 30 qui ont décider de changer de métier complétement. Il était bon, mais n’avait juste plus l’envie de continuer car l’impression de faire la même chose ou s’attendait au final à autre chose.

&nbsp;


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je sais pas ce qu’il fait avec son doigt sur la photo… parceque j’ai le meme metier que lui et jamais je met mon doigt sur l’ecran lcd non tactile d’une blade !

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Peut-être un mannequin photo qui connait rien à l’informatique.

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J’avais en effet entendu dire que l’informatique se déclassait <img data-src=" />

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Environ 80 % d’entre eux feront suite à des départs en retraite



Grande banque recherche programmeurs Cobol juniors, trente-cinq ans d’expérience minimum.



Passionné par la bureaucratie, vous aimez systématiquement documenter chaque parcelle de votre code avec minutie même lorsque cette documentation est complètement redondante avec le nommage des variables (80% des cas). Vous considérez la programmation structurée avec circonspection et vous estimez qu’un bon IDE ne dispense pas de la notation hongroise, voire que les IDE sont les outils de Satan. Par ailleurs vous maîtrisez les diverses techniques vaudou relatives aux pilotes pour imprimantes matricielles Epson sous OS/2.



Plutôt statique, vous avez le goût des bonnes vieilles solutions éprouvées et vous manifestez une aversion profonde pour toute remise en cause de nos pratiques, ainsi que pour toute tentative de migration vers des technologies plus récentes. Préférablement ingénieur en métallurgie ou en techniques du bois, vous intégrerez notre équipe dirigée par les meilleurs éléments des écoles des mines.



En matière de sécurité vous recommandez avant tout Windows XP, ou toute solution vendue par IBM avant 1936.









ianaridim a écrit :



je sais pas ce qu’il fait avec son doigt sur la photo… parceque j’ai le meme metier que lui et jamais je met mon doigt sur l’ecran lcd non tactile d’une blade !





Cherche pas, il est allemand, c’est la master race, tu peux pas tess.


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j’ai ri ! ;)



&nbsp;… puis en fait après réflexion … ça a beau être exagéré c’est un peu la mentalité des recruteurs d’aujourd’hui :-/

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Il active la fonction Info de l’écran, ce n’est pas un blade mais une ‘pizza box’ Dell de type 4x0 ou 6x0 (ou x=1 ou 2) donc c’est logique qu’il mette son doigt vu que ce n’est pas l’écran ;)

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ça dépend de quel type de service et de quelles banques on parle <img data-src=" />



Regarde d’abord les compétences requises pour ces postes …. Et encore c’est loin d’être les meilleures postes dans le domaine ( faut contacter les chasseurs de tête pour ça)



Aujourd’hui il y a de vrais génies en informatique qui font les algos de trading chez Goldman Sachs et dans les plus performants Hedge Fund, mais pour y entrer il faut d’abord avoir fait son doctorat en maths, machine learning, intelligence artificielle etc…chez Harvard, MIT, Carnegie Mellon etc…

&nbsp;

Pour le reste je suis d’accord, trop de solutions archaiques et des recruteurs qui cherchent à niveler la créativité vers le bas.



Mais je reste persuadé que l’informatique (surtout orienté données) est le domaine d’avenir…mais cela demande une compétence pluridisciplinaire, de la créativité et l’engagement. C’est pas pour rien que de plus en plus de polytechniciens et normaliens se tournent aujourd’hui vers le data scientist.

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Il a l’air d’avoir plus travaillé les abdos que la doc constructeur :)

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HarmattanBlow a écrit :



Grande banque recherche programmeurs Cobol juniors, trente-cinq ans d’expérience minimum.



Passionné par la bureaucratie, vous aimez systématiquement documenter chaque parcelle de votre code avec minutie même lorsque cette documentation est complètement redondante avec le nommage des variables (80% des cas). Vous considérez la programmation structurée avec circonspection et vous estimez qu’un bon IDE ne dispense pas de la notation hongroise, voire que les IDE sont les outils de Satan. Par ailleurs vous maîtrisez les diverses techniques vaudou relatives aux pilotes pour imprimantes matricielles Epson sous OS/2.



Plutôt statique, vous avez le goût des bonnes vieilles solutions éprouvées et vous manifestez une aversion profonde pour toute remise en cause de nos pratiques, ainsi que pour toute tentative de migration vers des technologies plus récentes. Préférablement ingénieur en métallurgie ou en techniques du bois, vous intégrerez notre équipe dirigée par les meilleurs éléments des écoles des mines.



En matière de sécurité vous recommandez avant tout Windows XP, ou toute solution vendue par IBM avant 1936.





Cherche pas, il est allemand, c’est la master race, tu peux pas tess.





<img data-src=" />





the true mask a écrit :



ça dépend de quel type de service et de quelles banques on parle <img data-src=" />



Regarde d’abord les compétences requises pour ces postes …. Et encore c’est loin d’être les meilleures postes dans le domaine ( faut contacter les chasseurs de tête pour ça)



Aujourd’hui il y a de vrais génies en informatique qui font les algos de trading chez Goldman Sachs et dans les plus performants Hedge Fund, mais pour y entrer il faut d’abord avoir fait son doctorat en maths, machine learning, intelligence artificielle etc…chez Harvard, MIT, Carnegie Mellon etc…

&nbsp;

Pour le reste je suis d’accord, trop de solutions archaiques et des recruteurs qui cherchent à niveler la créativité vers le bas.



Mais je reste persuadé que l’informatique (surtout orienté données) est le domaine d’avenir…mais cela demande une compétence pluridisciplinaire, de la créativité et l’engagement. C’est pas pour rien que de plus en plus de polytechniciens et normaliens se tournent aujourd’hui vers le data scientist.





Ou l’UPMC ;)


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Par exemple, t





SebGF a écrit :



Définir : vie normale.



Je suis célibataire et heureux de l’être, j’ai 31 ans, j’aime mon métier, je suis toujours prêt à découvrir de nouvelles choses et à forger de nouvelles compétences et je m’investis chez les clients où je bosse pour que ma boîte y gagne de la visibilité et réputation.

J’ai des amis que je vois régulièrement que ce soit en ligne ou IRL.



Suis-je normal ?



Parce que si être normal c’est le “marié deux enfants” avec un petit travail tranquille 9h-17h piles, moi ça me donne surtout envie de me tirer une balle.



Et je suis passé par des missions où le client exigeait des astreintes en se contrefoutant de la loi (genre plusieurs semaines d’affilé seul ou une semaine sur deux), ça ne m’a pas empêché de vivre à côté… (ok pour le ciné ou un resto c’est clair, c’est mort)

Tout comme j’ai déjà eu à faire des interventions un week end ou de nuit à cause de contraintes de prod… Tout comme j’ai fait de la supervision et donc ait bossé en horaires décalées et de nuit.



Et l’informatique est loin d’être l’unique secteur avec des potentielles horaires de merde, du comptage d’heure à en perdre la boule et nécessitant de se remettre en cause régulièrement.

Genre restauration (horaires décalées), grande distrib (ben voui les magasins ouverts jusqu’à 22h voire plus), call center (horaires décalées, traité comme une merde par le management et la clientèle)…



En y repensant avec le recul, c’est peut-être parce que j’ai bossé avec des proches de la retraite blasés qui en avaient plus rien à foutre de rien que je suis comme ça.

J’ai juste pas envie de finir comme eux.







Je comprends ce que tu dit, mais avec l’expérience, on sait que la vie ne se déroule jamais vraiment comme on pouvait le penser.



Pour ceux qui ne souhaitent pas se marier ou avoir des enfants, il est très courant de voir des revirements.



Il suffit pour cela de rencontrer LA personne de sa vie. Et a partir de la, tes considérations peuvent changer radicalement en peu de temps. Ce que tu considère aujourd’hui comme un asservissement, tu peux le désirer demain.



Et ce jour la, tu réalisera que ton métier entre en conflit avec tes projets personnels…



Ensuite, sur le travail, tu est encore jeune et quasiment au début de ta carrière. La encore, avec les années, les choses évoluent de manière inéluctable. La lassitude va s’installer, ton dynamisme diminuer. Tes capacités intellectuelles (particulièrement la mémoire) vont diminuer et rendre la mise à niveau de plus en plus pénible.



Le désir d’un travail plus tranquille viens avec l’age. Et tu aura envie de consacrer du temps à d’autre choses pour t’évader de ta routine professionnelle.



Ce que tu vois comme stimulant(travailler en mode rush) aujourd’hui peut t’apparaître insupportable demain.



La encore, c’est avec le temps que tu t’apercevra des problèmes. Et plus tu travaillera, plus cela viendra rapidement. Les employeurs savent tout cela. Ils veulent juste profiter de ces premières années de ta carrière ou tu sera le plus productif, le plus dynamique et le plus passionné. Mais ils ne veulent pas de la suite…


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Pochi a écrit :





  1. J’ai tendance à penser que les problèmes métiers neuf et non-triviaux sont relativement réduits à moins de bosser dans un domaine de pointe, ce qui donc ne correspond pas à la grande majorité des informaticiens





    Pas forcément, le problème neuf et non-trivial n’a pas à être à l’échelle du monde, il peut être à l’échelle de ta boîte ou de ta seule expérience (et s’inspirer de ce qui a été fait ailleurs peut alimenter la créativité).



    Des fois, ça se niche dans des riens, comme chercher à être “user-friendly” dans une équipe où personne ne s’en soucie. Des fois, ça n’en a même pas l’air, comme adopter un nouveau modèle de développement.

    &nbsp;





    Pochi a écrit :



  2. Les problèmes métiers, c’est du “métier” pas de l’informatique. Même si j’avoue qu’avoir la double compétence “métier” + informatique rend les choses bien plus passionantes pour l’informaticien, vu qu’il peut intervenir en phase de conception et donc essayer de cadrer les choses en amont plutôt que de subir en aval.





    &nbsp;Un&nbsp;problème métier peut mener à un challenge informatique. Mais c’est clair qu’on peut mieux exprimer sa créativité si on a de l’influence en amont.


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JoePike a écrit :



Tu vis ta vie



Perso j’étais à l’étranger pendant 15 ans avec ma femme et elle travaillait la bas , et mon gosse est né la bas et on est revenu ensemble

Et j’ai toujours été bien payé et jai continué d’apprendre des nouvelles techno et ça a continué de me passionner

J’ai changé d’employeur en France à l’age ou selon toi mes soi-disant capacités intellectuelles avaient baissées



Bon je ne posterai plus sur le sujet .



Mais petit PS : Si tu bosses à FT , STP ne sautes pas par la fenêtre tout de suite



<img data-src=" />







Sauf que ce n’est pas du tout la même chose de partir à l’étranger quelques années par choix et pour un bon salaire que d’être baladé a travers le pays pendant toute sa vie pour un salaire médiocre et de manière imposée.



Et pour avoir bossé à l’étranger, j’en connait les avantages et les travers.



Cela dit, je partage l’idée que s’expatrier peut être une expérience extrêmement intéressante, mais a condition de pouvoir y mettre fin quand vos intérêts l’imposent.



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Pochi a écrit :



Sauf que là tu parles uniquement d’algorithme et selon les besoins un algo peut être meilleur qu’un autre. Moi je te parle de l’écriture de code, et là le but final c’est la maintenabilité. Pour être maintenable le code (quelque soit l’algo) doit être lisible et pour être lisible, il doit être prévisible -&gt; créativité 0.



T’as beau avoir trouvé le meilleur algo du monde, si tu ne sais pas faire du code lisible, t’as fait de la merde. Alors si c’est pour ton petit projet perso à toi que personne d’autre ne lit, tout le monde s’en fout, mais si tu taffes en équipe, désolé t’es un boulet, à la rigueur tu passes côté métier à faire des pseudo algo et laisser le code à ceux qui ont la volonté de faire un code propre et maintenable.



 Comme un architecte qui ferai des supers plans pour une maison mais qui ne saurait pas faire un mur correctement.







C’est très important d’écrire du code lisible. Etant donné que les informaticiens sont devenu une forme de consommable, ton successeur doit pouvoir reprendre ton programme quand on t’aura lourdé <img data-src=" />







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+10

Et on peut trouver dans beaucoup plus gros que 30-100

Mon avant-dernière boite 2200 personnes et on était 180 à l’informatique ( boite dépendant beaucoup de l’informatique) avec promotions, projets interessants, etc …

Des managers généralement architectes techniques . Des vieux des jeunes et des au milieu <img data-src=" />

En plus les boites sont aussi souvent ce qu’on en fait.








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Pochi a écrit :



Sauf que là tu parles uniquement d’algorithme et selon les besoins un algo peut être meilleur qu’un autre. Moi je te parle de l’écriture de code, et là le but final c’est la maintenabilité. Pour être maintenable le code (quelque soit l’algo) doit être lisible et pour être lisible, il doit être prévisible -&gt; créativité 0.





C’est de toute façon la même personne qui écrit simultanément le code et l’algo ; on ne peut pas différencier les deux et la frontière exacte est floue (le nommage des variables, code ou algo ? l’utilisation de structures spécifiques au langage, code ou algo ?). J’ai l’impression que tu sépares artificiellement les deux en affirmant que le code c’est la stricte traduction d’un algo prédéfini à l’instruction près et aux structures de données déjà figées, et ce afin de remporter une argumentation.





T’as beau avoir trouvé le meilleur algo du monde, si tu ne sais pas faire du code lisible, t’as fait de la merde.



Et c’est quoi un code illisible ? De mauvais noms ?. Et le choix des noms c’est de la créativité ou de la rigueur ?



La rigueur est importante pour diviser les méthodes en petits fragments (sauf lorsqu’il est préférable d’avoir de grandes méthodes), pour écrire des commentaires (mais seulement lorsque c’est pertinent), etc. Mais seule elle ne produit que de la daube parce qu’elle est incapable de trouver de bonnes solutions.





Mais bon, au moins tu sembles désormais reconnaître que la créativité est présente et indispensable.


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Pochi a écrit :





  1. J’ai tendance à penser que les problèmes métiers neuf et non-triviaux sont relativement réduits à moins de bosser dans un domaine de pointe, ce qui donc ne correspond pas à la grande majorité des informaticiens



    Un problème peut avoir été abordé par dix autres sociétés avant la tienne, ça ne veut pas dire qu’ils ont communiqué leurs solutions ou que celles-ci sont satisfaisantes.



    Par définition toute société qui édite un logiciel à son compte (autre que sur un marché neuf) cherche à satisfaire un besoin nouveau ou mal assouvi. Et ça concerne beaucoup de gens.


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HarmattanBlow a écrit :



Par définition toute société qui édite un logiciel à son compte (autre que sur un marché neuf) cherche à satisfaire un besoin nouveau ou mal assouvi. Et ça concerne beaucoup de gens.





Je ne dirai pas un besoin “nouveau” (ou rarement) mais plutôt un besoin à la mode. J’ai tendance à penser que la grosse majorité des techniques/concepts informatiques (à un niveau algo/mathématique) a déjà été créée il y a bien longtemps et que le reste n’est qu’un phénomène de mode. Par exemple, la mode varie entre les appli client lourd, les appli web client-serveur, les apps… mais derrière tout ça, y a rien de bien nouveau, ça varie juste selon la mode, une boîte trouve un nom sympa “apps” et tout le monde se rue dessus (je conchie les apps, limitées à leurs OS respectifs, je suis partisan des applications web utilisables partout). Pareil en ce moment je surkiffe GWT, techno “récente” mais bon dans le concept c’est rien qu’un compilateur Java -&gt; Javascript.





HarmattanBlow a écrit :



Et c’est quoi un code illisible ? De mauvais noms ?.&nbsp;





Mauvais nom. Non respect des normes de codage. Mauvais découpage du code, méthodes trop longues. Code copié collé comme un bourrin alors que ça peut-être mutualisé. Bref tout ce que peut faire perdre du temps de maintenance. Ne pas utiliser d’analyseur de code etc… Bref tout ce qui ne bloque pas forcément le fonctionnement ni même les performances mais qui va donner des envie de meurtre au mec qui passe derrière toi (ou de suicide quand tu repasses sur ton propre code après 4 semaines de vacances).

&nbsp;



HarmattanBlow a écrit :



Et le choix des noms c’est de la créativité ou de la rigueur ?&nbsp;





Ca ne devrait jamais être de la créativité ! Ca doit respecter un certain nombre de normes (dont la casse) et le peu qui reste doit avoir un sens sémantique strict. On n’est pas des artistes ou des poètes, le code n’a pas à être créatif, il doit être lisible et prévisible pour faciliter la maintenance.

&nbsp;





HarmattanBlow a écrit :



Mais bon, au moins tu sembles désormais reconnaître que la créativité est présente et indispensable.





Je ne dis pas qu’on n’a pas besoin de créativité, mais c’est plus sur la partie métier. La créativité c’est au début, pour lancer le projet mais la rigueur ça devrait être &nbsp;continu jusqu’à la mort du projet.





HarmattanBlow a écrit :



C’est de toute façon la même personne qui écrit simultanément le code et l’algo ; on ne peut pas différencier les deux et la frontière exacte est floue





Euh, je sais pas dans quelle branche tu bosses ni dans quelle boîte mais une spéc’ avec un algo plus ou moins détaillé écrit par une personne du métier et un informaticien qui code derrière (avec plus ou moins de lattitude) c’est un peu le fonctionnement de base de l’informatique… Un même algo peut être écrit dans deux langages différents. Le code sera différent mais l’algo reste le même.&nbsp;


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OK je vais me pendre tout de suite. <img data-src=" />



J’ai aussi la grande qualité de ne pas écouter ce genre de discours. Techniquement mes capacités intellectuelles sont déjà considérées comme limitées d’après les critères académiques.

En effet j’ai eu mon bac de justesse (10.5) et il n’a tout simplement aucun rapport avec mon métier actuel <img data-src=" />

J’ai eu droit durant ma fin de scolarité à du “tu vas de planter” à qui mieux mieux et autres discours encourageants du même acabit.

Je n’ai pas fait d’études supérieures selon les critères académiques, je possède un diplôme AFPA niveau BTS obtenu dans le cadre de la formation professionnelle.

J’ai démarré ma carrière sur un boulot “bas niveau” et aujourd’hui je fais ce qui me plait en seulement quelques années.



Pour contrebalancer les super encouragements que j’ai eu tout le long de ma scolarité, j’ai eu quand même une chance formidable. Celle d’avoir eu un grand père qui m’a donné le meilleur conseil de vie : “ya pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre”. Résultat, j’ai appris à ne pas écouter les pessimistes qui voient tout en noir et nivellent par le bas constamment.



Tu vois, le discours du “tu vas te lasser de ce que tu fais” c’est typiquement celui que j’ai eu chez mon ancien employeur quand on me vendait une orientation qui ne m’intéressait absolument pas. Quitte à refuser une offre alléchante financièrement, quel intérêt de gagner une grosse paie si on aime pas ce qu’on fait ?

J’aime la technique et foutre les pattes dans les projets sur lesquels je travaille. J’aime savoir comment ça marche de A à Z et je suis même un putain de casse burnes à ce sujet. Je hais les boîtes noires, s’pas ma faute <img data-src=" />

On m’a dit que je me lasserai d’être comme ça … A contrario j’ai eu l’occasion de travailler avec des vieux de la vieille qui sont restés dans la technique jusqu’à la retraite et partageaient avec plaisir leur expérience.

Et ça, ça n’a pas de prix.



Un dernier point : je ne suis pas naïf et bêtement enthousiaste de tout, je suis au contraire extrêmement pragmatique et factuel en fait.

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sr17 a écrit :



En même temps, le pisseur de code lambda, c’est le gros de ce que le marché recherche et ce que la majorité de ceux qui font une école d’informatique deviendront.



Tout le monde ne peut pas devenir un codeur de génie qui fait des choses exceptionnelles.



Si l’informaticien normal n’a pas d’avenir, c’est qu’il y a un gros problème.







Je t’invite à te demander jusqu’ou il est vraiment sain d’accepter des sacrifices pour espérer travailler.



Sacrifier sa famille, ses relations sociales, ses week end pour apprendre toutes les technologies qui sortent en permanence.



Et accepter de ne pas voir tes gosses grandir parce que t’est détaché à longueur d’année à l’autre bout de la France pour des missions précaires.



Un beau jour, tu va rentrer et apprendre que ta femme sors avec le voisin.



Et pour une paye qui n’a rien d’exceptionnel.



Tout cela est t’il normal et acceptable ?



Les employeurs savent très bien que passé un certain age, la majorité des travailleurs réaliseront que ce qu’on leur impose est incompatible avec une espérance de vie normale, une famille et une vie sociale.





pas forcement ça l’informatique tu peux très bien avoir une vie de famille et être informaticien que cela soit dans le développement ou l’administration system/réseau


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the true mask a écrit :



ça dépend de quel type de service et de quelles banques on parle <img data-src=" />



Regarde d’abord les compétences requises pour ces postes …. Et encore c’est loin d’être les meilleures postes dans le domaine ( faut contacter les chasseurs de tête pour ça)



Aujourd’hui il y a de vrais génies en informatique qui font les algos de trading chez Goldman Sachs et dans les plus performants Hedge Fund, mais pour y entrer il faut d’abord avoir fait son doctorat en maths, machine learning, intelligence artificielle etc…chez Harvard, MIT, Carnegie Mellon etc…

 

Pour le reste je suis d’accord, trop de solutions archaiques et des recruteurs qui cherchent à niveler la créativité vers le bas.



Mais je reste persuadé que l’informatique (surtout orienté données) est le domaine d’avenir…mais cela demande une compétence pluridisciplinaire, de la créativité et l’engagement. C’est pas pour rien que de plus en plus de polytechniciens et normaliens se tournent aujourd’hui vers le data scientist.







Ouaille note, mais quand tu vois les petites annonces diverses actuellement, nous sommes loin de ses profils et… des salaires. Mieux vaut être plombier ou boucher, même en backstage.


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the true mask a écrit :



Aujourd’hui il y a de vrais génies en informatique qui font les algos de trading chez Goldman Sachs et dans les plus performants Hedge Fund, mais pour y entrer il faut d’abord avoir fait son doctorat en maths, machine learning, intelligence artificielle etc…chez Harvard, MIT, Carnegie Mellon etc…





Je connais un peu le domaine du HFT, ses mythes et ses réalités. Oui il y a des types doués mais il y a surtout des personnes avec de bons CV. Deux choses différentes.



Quant à Harvard & co… Il faut savoir que les facs américaines sont sclérosées par leurs systèmes d’admissions à la con…. 40% des inscrits ont bénéficié d’un énorme bonus parce que leurs parents étaient eux-mêmes à cette fac (le système est complètement transparent, ce que je dis peut être vérifié). Une forme de corruption institutionnalisée, légale et transparente. Et là-dessus tu rajoutes en plus les bonus accordés aux noirs et aux latinos (jusqu’à 20% de la note dans un univers où on se départage à un poil de cheveu), et ces conneries avec les sportifs (le mec le mieux payé d’Harvard est l’entraîneur de foot - comme partout ailleurs).



Bref, à Harvard & co tu as 50% de mecs talentueux mais aussi 50% de fils à papas et autres pistonnés, au corrects mais bofs - les Bush, Clinton & co. Et ne pas oublier que pour deux mecs très talentueux dans les études il n’y en aura qu’un qui sera très talentueux dans le travail.



Au final le HFT réussi à recruter quelques perles, pour le reste il recrute surtout sur titres, des types dotés de tel ou tel diplôme mais plus souvent bien moulés (reproduction sociale) qu’excellents. Pas besoin d’être une lumière pour décrocher un phd. Le résultat est efficace mais somme toute assez convenu et pas transcendant.


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ianaridim a écrit :



je sais pas ce qu’il fait avec son doigt sur la photo… parceque j’ai le meme metier que lui et jamais je met mon doigt sur l’ecran lcd non tactile d’une blade !





de son pouvoir secret il convoque par le crâne ancestral.



faut être ingénieur Informaticien pour ça.



&nbsp;


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Phrase exacte : Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la force toute puissante !

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T’es bien certain qu’il n’y a qu’un seul type de Blades et qu’il y a un écran à cet endroit ?

<img data-src=" />

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Sérieusement la photo est très drole quand je travail dans une salle serveur je tiens pas mon portable en équilibre devant le serveur :) je reste plutot dans mon bureau et je me connecte en TSE et si jamais faut aller dans salle serveur j’envoie la femme de ménage c’est plus correcte&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;Ah aussi pour les perspective je pense plutôt que l’on va se faire cloudifier la tronche par Amazone et ces locations de serveurs et BdD qui diminue les coûts d’acquisition Hard et puis tant qu’on y est sur le fonctionnel ça ne saurait traîner même si on aura toujours besoin d’intermédiaire. on aura inventé les Key users pour ça..; ah oui ça existe déja zut…

&nbsp;

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J’espère que pour le rapport, ils ne se sont pas basés sur le nombre d’annonces publiées dans la presse, parce qu’avec le système des SSII, quand un employeur réclame quelqu’un pour un poste, il y a au moins 5 annonces diffusées. T’as l’impression que c’est le Pérou, alors que c’est juste le Biafra, en fait.

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ça c’est claire, j’ai même eu le cas ou 3 sociétés m’ont appelé pour le même poste mais sur le coup tu dis rien… C’est au moment ou la définition de poste tombe avec les même versions de logiciels, le même secteur indus etc…

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C’est pas du tout représentatif de la galère que j’ai vécu à chercher un emploi dans ce secteur… En fait si tu es ingénieur ça va, si tu es développeur ça va, mais si tu es entre les deux tu as beau avoir la meilleure motivation du monde, c’est très difficile de trouver un job dans l’informatique, ou alors on ne te propose que de la hotline.

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Est ce que c’est à peu près la même courbe pour la Belgique ?



A l’heure actuelle, j’ai l’impression que les postes demandés ne sont le mêmes que ceux demandés il y a déjà quelques année. Comme si le réservoir était plein, jusqu’au pension par exemple.


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ianaridim a écrit :



je sais pas ce qu’il fait avec son doigt sur la photo… parceque j’ai le meme metier que lui et jamais je met mon doigt sur l’ecran lcd non tactile d’une blade !



lol,

et si son doigt ne servait qu’à titre indicatif ?







DahoodG4 a écrit :



Il a l’air d’avoir plus travaillé les abdos que la doc constructeur :)



C’est peut être parce que c’est pas un vrai geek, juste un mannequin pour la photo, parce que les autres n’ont pas de temps a perdre à se faire tirer la face ?!


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Quitte à utiliser un mannequin, ils auraient pu mettre une jolie femme.

&nbsp;De toutes façons, c’était pas crédible depuis le départ.<img data-src=" />

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Obidoub a écrit :



C’est pas du tout représentatif de la galère que j’ai vécu à chercher un emploi dans ce secteur… En fait si tu es ingénieur ça va, si tu es développeur ça va, mais si tu es entre les deux tu as beau avoir la meilleure motivation du monde, c’est très difficile de trouver un job dans l’informatique, ou alors on ne te propose que de la hotline.







Quel domaine ?

Perso je ne suis ni développeur, ni ingénieur (bac +2) et je n’ai eu aucun mal à changer d’employeur.



Après je travaille en SSII, ça peut expliquer aussi… Tous les clients que j’ai traversé externalisent à qui mieux mieux et la compétence interne n’existe quasi plus chez certains. Ce qui est plus que regrettable et même risqué pour la boite…

Trouver un poste informatique dans une entreprise devient difficile maintenant à cause de cette tendance.



Perso la tendance que j’observe chez les clients où je suis passé :




  • Le “bas niveau” style supervision, niveau 1, helpdesk, etc, c’est délocalisé (Maroc, Pologne, Inde…) pour le meilleur et pour le pire (bref ils en ont pour leur argent quoi, et encore…)

  • Le niveau 2 (exploitants/admin de production, etc) tend à être dégagé soit en centre de service, soit carrément délocalisé aussi.

  • En général tout ce qui est étude technique (projets, intégration, testing…) est en partie presté mais reste en interne. Perso c’est là où je me situe.

  • Le dev par contre c’est souvent du centre de service aussi, ou quelques fois des équipes sur place dédiées (tout dépend de l’ampleur du besoin)

  • Tout ce qui est pur métier reste encore en interne avec de la prestation pour compléter/accompagner



    Pour revenir à l’actu, ça ne me surprend pas quand on voit le turn over des sociétés de service et l’externalisation des grands comptes. Au final on revoit toujours les mêmes têtes mais avec une étiquette différente <img data-src=" />

    En général ceux qui sortent de missions longues (régie de X années en client, etc) en profite pour changer d’employeur, vu que c’est aussi le seul moyen pour réellement progresser dans le domaine des SSII <img data-src=" />


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Obidoub a écrit :



C’est pas du tout représentatif de la galère que j’ai vécu à chercher un emploi dans ce secteur… En fait si tu es ingénieur ça va, si tu es développeur ça va, mais si tu es entre les deux tu as beau avoir la meilleure motivation du monde, c’est très difficile de trouver un job dans l’informatique, ou alors on ne te propose que de la hotline.





Perso c’est totalement l’inverse de mon expérience et de celle de ma promo, on croule sous le nombre d’offre d’emploi, certes se sont souvent des SSII qui me contacte mais aussi des chasser de tête.

edit: et on est mème trés nombreux à avoir eviter les SSII


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Très ressemblant à ce que je connais

Et moi j’ai surtout été du côté employeur.

On peut même demander aux SSII : “tu vois ce CV ? Tu m’amènes cette personne en interview et si ça me plait tu l’embauches et je le prend”

<img data-src=" />

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L’embauche sur placement en clientèle est effectivement très fréquente aussi.

C’est d’ailleurs comme ça que j’ai commencé <img data-src=" />

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“trouver de nouvelles applications dans d’autres secteurs de l’économie (santé, éducation notamment).”



Vu que c’est financé par l’état, cela sera forcément au détriment d’autres types d’emplois.

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Je suis plutot septique. En france, dans le domaine informatique, le jeunisme est de mise.

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En france, bien que ça change doucement, j’ai toujours eu le sentiment que la technique est méprisée au plus haut point. Parce qu’elle est bien souvent totalement incomprise par des branquignols qui se donnent des grands airs et qui sont souvent et malheureusement a des postes clef dont ils sont incapables d’en assumer le tenant des aboutissants. Mais c’est un autre débat.



&nbsp;J’avoisine les 35 ans, je suis ingénieur dev avec une exp de CPT. Je souhaiterais justement basculer dans le management parce que la mentalité ambiante : ne paye pas les techos et veux du jeune pour qu’il soit bien maléable et pas rebelle face a leur connerie crasse et abyssale. Ce genre d’annonce donc, me laisse dubitatif….

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Sallustius a écrit :



ne paye pas les techos et veux du jeune pour qu’il soit bien malléable

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HarmattanBlow a écrit :



vous estimez qu’un bon IDE ne dispense pas de la notation hongroise





Autant je ne préfixe pas mes variables avec leur type, autant un peu de “prefixage” de méthodes/variables pour les grouper par utilisation (fonctionnelle ou technique) avec un vieux “sort member” des familles, je trouve que ça aide à rendre le code encore plus compréhensible.


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the true mask a écrit :



Pour le reste je suis d’accord, trop de solutions archaiques et des recruteurs qui cherchent à niveler la créativité vers le bas.





Mouais, je pense que l’informatique n’est pas vraiment un métier de créatif. 95% du temps faut juste savoir réutiliser à bon escient des technos/pattern/… déjà existant. Je préfère largement un collègue qui fait du code propre et maintenable qu’un “artiste” qui va faire n’importe quoi parce qu’il est créatif.


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Sallustius a écrit :



Je suis plutot septique.





Je ne te le souhaite pas !

Je pense que tu voulais sceptique… ;)







Pochi a écrit :



ouais, je pense que l’informatique n’est pas vraiment un métier de créatif. 95% du temps faut juste savoir réutiliser à bon escient des technos/pattern/… déjà existant. Je préfère largement un collègue qui fait du code propre et maintenable qu’un “artiste” qui va faire n’importe quoi parce qu’il est créatif.





Ça dépend de ce que tu fais ! Si tes journées sont passées à faire du gros CRUD + formulaire en RAD, ce n’est effectivement pas créatif.



Si en revanche tu dois mettre au point des solutions nouvelles à des problèmes nouveaux, ou simplement imaginer une façon simple et lisible de traiter un problème complexe, alors tu as plutôt intérêt à être très créatif.


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HarmattanBlow a écrit :



Ça dépend de ce que tu fais ! Si tes journées sont passées à faire du gros CRUD + formulaire en RAD, ce n’est effectivement pas créatif.





Bah, l’informatique (software) fini toujours par se réduire à lire quelques données et faire 23 calculs dessus. La vrai créativité, n’est pas au niveau applicatif (conteneur) mais au niveau du métier (contenu).





HarmattanBlow a écrit :



Si en revanche tu dois mettre au point des solutions nouvelles à des problèmes nouveaux, ou simplement imaginer une façon simple et lisible de traiter un problème complexe, alors tu as plutôt intérêt à être très créatif.





Ca nécessite un peu de créativité/google-fu au début pour trouver la solution et beaucoup de rigueur pour coder la solution.


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Pochi a écrit :



Autant je ne préfixe pas mes variables avec leur type, autant un peu de “prefixage” de méthodes/variables pour les grouper par utilisation (fonctionnelle ou technique) avec un vieux “sort member” des familles, je trouve que ça aide à rendre le code encore plus compréhensible.





Les namespace et et eventuellement les classes sont fait pour ca non ?


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Pochi a écrit :



Bah, l’informatique (software) fini toujours par se réduire à lire quelques données et faire 23 calculs dessus.





23 oui… Trois fois rien…

Je crois que je n’ai pas écrit une seule ligne s’interfaçant avec une DB (même indirectement) depuis deux ans.





Ca nécessite un peu de créativité/google-fu au début pour trouver la solution et beaucoup de rigueur pour coder la solution.



Pour coder un bête parser tu peux imaginer mille variantes. 900 seront immondes et pourries de petits problèmes sur les détails. 90 seront bonnes. 10 seront fabuleuses à lire et à maintenir. La différence c’est la créativité.


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Tkop a écrit :



Les namespace et et eventuellement les classes sont fait pour ca non ?





Je parle à l’intérieur d’une classe.


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HarmattanBlow a écrit :



Pour coder un bête parser tu peux imaginer mille variantes. 900 seront immondes et pourries de petits problèmes sur les détails. 90 seront bonnes. 10 seront fabuleuses à lire et à maintenir. La différence c’est la créativité.&nbsp;





Non, la différence c’est la rigueur et le respect des bonnes pratiques de codage. Pas besoin de créativité pour nommer les variables/méthodes proprement, faire des méthodes pas trop longues pour faciliter la compréhension, faire la bonne séparation en classe, mutualiser le code etc…



Eventuellement tu peux faire preuve de créativité sur ton algorithme (du point de vu mathématique) mais pour coder proprement ton algo c’est rigueur et bonnes pratiques.&nbsp;


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Allez je vais ajoute ma pierrre à l’édifice :



Après mon BTS IG (informatique de gestion, option réseau),&nbsp; j’ai cherché du boulot.

J’ai trouvé un job en hotline, sans l’aide de pôle emploi qui ne me transmettait aucune offre correspondant à mon profil. J’ai été pris car je me débrouillais un peu en allemand.

J’ai changé de taff car les conditions de travail étaient une horreur, et maintenant je suis technicien info et tél dans une association. Mais ce que je vois c’est que l’informatique n’est pas une priorité, que les décideurs n’ont pas de compétences dans le domaine et se reposent du coup sur des SSII ou des grands groupes.



Pendant ma recherche d’emploi j’en ai épluché des annonces, et c’était le festival : je voyais pas mal d’offres où il fallait être bardé de diplômes, déplacements multi-sites et payé une misère…

Le pire c’était pour les devs : il faut connaître 45 langages dont certains assez peu communs, beaucoup d’expérience et toujours une paye au râs des pâquerettes.

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DownThemAll a écrit :



Mais ce que je vois c’est que l’informatique n’est pas une priorité, que les décideurs n’ont pas de compétences dans le domaine et se reposent du coup sur des SSII ou des grands groupes.





L’autre problème très Français, c’est la culture du “chef”. Il faut être chef. Si t’es pas chef, ta foiré ta carrière. T’as beau être bon dans ton domaine, aimer ce que tu fais, faire les choses vite et bien, comprendre le client du premier coup… tu restes un technicien de bas niveau. &nbsp;Le phénomène est amplifé par tout les bac +5 de filières bouchées qui se sont rabattues sur l’informatique parce que y a du boulot et que ça paye mais qui n’aiment pas ça (et le font mal) et qui du coup préfèrent encore être chef. En comparaison, aux US, c’est chacun son taff, certains sont chefs, d’autres sont techniciens, t’es payé selon tes compétences par rapport à ton métier pas par rapport à ton rang dans la hiérarchie. Et il n’est pas rare de voir des dev mieux payés que les managers.

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DownThemAll a écrit :



Le pire c’était pour les devs : il faut connaître 45 langages dont certains assez peu communs, beaucoup d’expérience et toujours une paye au râs des pâquerettes.&nbsp;





Autant sur les annonces folkloriques, je suis d’accord. Autant sur le salaire, beaucoup moins. Les développeurs quand ils sont un peu confirmés et pas que pisseur de code font quand même parti des 15% plus hauts salaires. Ce qui ne m’empêche pas de chercher une nouvelle SSII pour me faire une bonne augmentation… ^^


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DownThemAll a écrit :



Pendant ma recherche d’emploi j’en ai épluché des annonces, et c’était le festival : je voyais pas mal d’offres où il fallait être bardé de diplômes, déplacements multi-sites et payé une misère…

Le pire c’était pour les devs : il faut connaître 45 langages dont certains assez peu communs, beaucoup d’expérience et toujours une paye au râs des pâquerettes.





Les salaires, j’invite à utiliser ce petit site, qui permet de savoir où l’on se situe approximativement par rapport au reste de la population. Il n’est pas parfait, il manque plein de chose. Mais généralement, les gens s’appercoivent que oui l’informatique paye pas mal. (http://www.inegalites.fr/spip.php?page=salaire ). Alors après, on peut être les moins bien payé de notre domaine :).



Par ailleurs, on est surement l’un des rare métier à pouvoir avoir entre 15% à 30% d’augmentation de salaire lors des premiers changement de boites.

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Sur les offres d’emploi, il a un grand folkore et je l’avoue. Cependant, les recruteurs ne sont pas bloqué sur l’ensemble des points demandé. Généralement, si tu remplit les 23 des demandes, tu as généralement de bonne chance de passer l’étape du CV.


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L’informatique porteur d’emploi ?



Si vous pensez que dans l’informatique il y a des emplois non pourvus(comme on l’entends souvent), je vous suggère d’aller voir sur le site du syndicat Munci. Ils ont de vrais chiffres pour comprendre pourquoi ça n’est pas vrai.



Si vous cherchez un métier ou l’on vous jettera à partir de 40 ans, ou les employeurs veulent des moutons à 5 pattes, ou l’on est moins payé à compétences égales que dans d’autres professions et ou votre temps personnel sera insidieusement réquisitionné, alors l’informatique est fait pour vous.


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DownThemAll a écrit :



Le pire c’était pour les devs : il faut connaître 45 langages dont certains assez peu communs, beaucoup d’expérience et toujours une paye au râs des pâquerettes.





Mwai enfin les langages, t’en apprend quelques-uns, tu maîtrise les paradigmes, ensuite en apprendre un nouveau ça te prend une grosse journée. A la limite si on te demande de maîtriser certaines librairies c’est plus longs mais clairement c’est pas l’apprentissage de nouveau langages qui pose une difficulté.


L’informatique parmi les métiers porteurs d’emplois pour 2022

  • 191 000 postes à pouvoir dans le domaine de l’informatique sur la période 2012 - 2022

  • L'informatique loin d'être le secteur le plus porteur pour 2022

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