Droit à l’oubli : Google refuse le déréférencement mondial exigé par la CNIL
Un grain dans le moteur
Le 31 juillet 2015 à 07h30
4 min
Droit
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Mi-juin, la CNIL a mis en demeure Google d’amplifier le « droit à l’oubli » à l’échelle mondiale, seule solution selon elle pour le rendre effectif chez les internautes. Seulement, le moteur américain ne partage pas cette analyse et veut circonscrire ce coup de gomme aux seules extensions européennes.
Ce « droit à l’effacement » ou « droit au déréférencement », termes plus appropriés, a été reconnu en mai 2014 par la Cour de justice de l’Union européenne. Les magistrats ont en effet qualifié les exploitants de moteur de recherche de gestionnaires de données personnelles. Conséquences douloureuses ? Les Google, Bing, Yahoo et autres Orange ou Qwant doivent appliquer les dispositions de la directive 95/46 sur la protection des données personnelles. Ainsi, les données à caractère personnel doivent être traitées « loyalement » et « licitement », ou encore être « adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées ». Le texte européen oblige aussi à ce que ces mêmes données soient « exactes et, si nécessaire, mises à jour » etc., sous peine de devoir être retirées à la demande des principaux concernés.
En d’autres termes, quiconque peut donc désormais exiger d’un moteur l’effacement des traces personnelles qu’il trouverait dans les résultats d’une requête, du moins si ces traces sont effectivement inadéquates, non pertinentes ou excessives. Au-delà de la subjectivité de ces leviers, un point oppose la CNIL et Google : c’est celui de la portée géographique du « droit à l’oubli ». Les positions sont simples : la CNIL exige un déréférencement mondial, et pas seulement européen, dès lors qu’un Français exposerait un motif légitime : .fr, .de, .es, .co.uk, mais également .org, .com, .jp, etc. En face, Google a toujours refusé une telle extension. Et mi-juin, ce bras de fer est monté d’un cran.
L'extension, un simple chemin d'accès pour un traitement unique
La Commission a ainsi adressé une mise en demeure au moteur pour casser sa résistance, expliquant que les différentes extensions de nom de domaine utilisées par Google ne sont finalement que « des chemins d’accès techniques » à un « traitement unique » (voir également cette actualité). Une demande doublée d’une menace d’amende pénale pouvant grimper jusqu’à 1,5 million d’euros pour ces infractions avec, en sus, 7 500 euros encourus pour chaque dossier refusé.
Hier, sur l’un de ses blogs, Google a révélé avoir ausculté 250 000 demandes de déréférencement concernant un million de pages européennes. Pour l’occasion, il a réitéré sa nette opposition à toute idée de nettoyage mondial, le moteur craignant de graves effets de bord. « Il y a d’innombrables exemples où des contenus déclarés illicites par un pays sont légaux dans d’autres. La Thaïlande criminalise par exemple les propos qui critiquent son roi, la Turquie sanctionne ceux qui s’en prennent à Atatürk, la Russie réprime les discours qualifiés de propagande gay. »
Le déréférencement mondial : inutile et dangereux selon Google
L’entreprise américaine anticipe ainsi une « course vers le bas » : « Nous pensons qu’aucun pays ne devrait avoir l’autorité de contrôler les contenus auxquels une personne peut accéder depuis un autre pays. Cette mise en demeure est disproportionnée et inutile, l’écrasante majorité des internautes français – environ 97 % – accèdent aux versions européennes du moteur, comme Google.fr, plutôt que par Google.com ou toutes autres versions. »
Peter Fleischer, responsable de la politique de confidentialité du moteur, a ainsi demandé à la CNIL de retirer sa mise en demeure. En face, la Commission pourra toujours rappeler à Google que le déréférencement actuel est déjà mis en œuvre à l’échelle européenne. De plus, il est relativement simple de savoir qui a demandé le déréférencement en Europe en comparant les résultats avec ceux d'une page Google.com : les traces invisibles dans le premier camp apparaissant dans le second. Ce différend devrait maintenant déboucher sur un nouveau contentieux, l’arrêt de la CJUE n’ayant pas clairement pris position sur la portée géographique du droit à l’effacement.
Droit à l’oubli : Google refuse le déréférencement mondial exigé par la CNIL
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L'extension, un simple chemin d'accès pour un traitement unique
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Le déréférencement mondial : inutile et dangereux selon Google
Commentaires (124)
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Abonnez-vousLe 31/07/2015 à 09h46
Le 31/07/2015 à 09h52
“Nous pensons qu’aucun pays ne devrait avoir l’autorité de contrôler les contenus auxquels une personne peut accéder depuis un autre pays”
sauf si c’est une décision de la justice américaine… " />
Le 31/07/2015 à 09h57
En même temps, pour que ta calomnie (donné en tant qu’exemple) te fasse réellement du tord, il faut que tu sois quelqu’un de mondialement connu.
Seulement, si tu étais dans ce cas là, je ne pense pas qu’une quelconque calomnie te soit préjudiciable.
Crois tu que l’autre flamby en ai quelque chose à carrer de sa réputation mondiale ?
Alors du coup, de ce point de vue, l’argument de la calomnie, peut être à la rigueur valable nationalement, mais après, ça s’arrête.
Ne penses tu pas ?
Le 31/07/2015 à 10h14
Hum, je ne suis pas trop d’accord. Par exemple dans ma région, pas mal de gens bossent de l’autre côté de la frontière (au Luxembourg). Il va de soi que le futur employeur va taper ton nom dans google.lu et pas dans google.fr. Pas besoin d’être “mondialement connu” pour être confronté au problème.
Le 31/07/2015 à 10h23
Le 31/07/2015 à 10h28
En effet c’était un mauvais exemple " />
Mais on peut tout aussi bien chercher un job hors UE, ou exercer son activité en ligne, ou sans doute plein d’autre cas…
Le 31/07/2015 à 10h32
Non, je ne vois pas. En fait je ne suis pas d’accord.
Google, quand il fournit un service en France, doit respecter la loi française. Que son service s’appelle google.fr ou google.com n’y change rien. La question est le lieu de consommation du service.
Ils font déjà des aménagements locaux pour ménager les susceptibilités des uns et des autres, finalement ce que la CNIL leur demande c’est exactement ça :http://www.rts.ch/info/sciences-tech/reperages-web/6429756-du-cachemire-a-la-cri…
Le 31/07/2015 à 10h38
Le 31/07/2015 à 10h42
Au pénal, il y a eu un abandon des charges.
Au civil, ils ont transigé.
Tu confonds faute pénale et civile.
Conclusion, M. STRAUSS-KHAN est innocent.
Le 31/07/2015 à 10h50
La CJEU c’est l’Europe. Google l’applique en Europe CQFD. Pas besoin de savoir qui à tort qui à raison la dessus.
Le 31/07/2015 à 10h57
je suis d’accord vis à vis de ton exemple.
Cependant, est ce qu’une calomnie, ne peut elle pas également avoir lieu ailleurs que sur le net ?
Et si oui, comment peut elle être déréférencée du cerveau physique des personnes qui la répandraient ?
Peut être un neuralizer ?
Plus sérieusement, une calomnie ne prend pas le jour sans qu’il y ai une étincelle initiale. Du coup peut être que les personnes atteintes de calomnie peuvent se responsabiliser, agir de façon à ne pas être calomnié ?
Bref, je pense que, se soit sur le net ou en irl, dans la vie, il est sage d’être responsable de ses actes et surtout de les assumer, au lieu de mettre en place des « santions » afin d’éviter toutes responsabilités et faire n’importe quoi puisqu’il y aurait une protection via ces « sanctions » qui protégerait des dites calomnies.
Surtout qu’il y a déjà la loi qui peut sanctionner lorsqu’un préjudice est avéré à l’encontre de quelqu’un. Pas besoin de mettre en place des « sanctions » supplémentaires.
De ce point de vue, google a raison d’envoyer se faire mettre les apprentis dictateurs en france.
Le 31/07/2015 à 10h58
Le 31/07/2015 à 11h02
Le 31/07/2015 à 11h06
Bin par définition une calomnie est une accusation mensongère, donc a priori si tu es victime de calomnie, c’est que tu n’a rien à te reprocher à la base. Sinon c’est une accusation, et c’est assez différent.
Ceci dit je te rejoins à 100% sur le fait d’appliquer d’abord les lois existantes.
Le 31/07/2015 à 11h12
Le 31/07/2015 à 11h17
Et pendant ce temps là, les requêtes DMCA des major déférence n’importe qu’elle page qui comporte les mots clés “download” ou de leur film/Blague " />
Le 31/07/2015 à 08h13
“l’écrasante majorité des internautes français – environ 97 % – accèdent aux versions européennes du moteur, comme Google.fr, plutôt que par Google.com ou toutes autres versions.”
En même temps on nous force la main.
Essayez de taper .com, on nous ramène à .fr
Le 31/07/2015 à 08h15
mais dans google.fr, tu peux cliquer en bas a droite pour passer par google.com
Le 31/07/2015 à 08h19
Un certain Mr Cahuzac a fait des requêtes on dirait. " />
Le 31/07/2015 à 08h20
Le point de vue de Google est logique ici.
Le 31/07/2015 à 08h24
Pour une fois que je suis d’accord avec Google. C’est dangereux de permettre ce genre de trucs, surtout dans les pays ou la censure est présente.
Le 31/07/2015 à 08h31
Comme si google ne pouvait pas appliquer le déréférencement selon l’origine des internautes…. c’est vraiment du foutage de gueule !
Le 31/07/2015 à 08h33
Les contre-exemples de Google ne me paraissent pas forcément pertinents. Ils parlent de politiques nationales, alors que la CNIL parle d’individus qui voudraient arrêter d’être caractérisés par un truc indexé il y a dix ans…
Le 31/07/2015 à 08h36
Le 31/07/2015 à 08h37
Le 31/07/2015 à 08h42
Ca met juste en evidence l’absurdité de situer le droit a l’oubli au niveau d’UN moteur de recherche, plutot que chez LES hebergeurs de l’information en question.
Par ailleurs, il me semble qu’il y a quand meme une différence entre censure et droit a l’oubli, non ?
Le 31/07/2015 à 08h49
Le 31/07/2015 à 08h51
Bien au contraire.
Si Google commence à appliquer les lois de tel pays (ou groupement foireux de pays) à la terre entière, ne serait-ce que pour déréférencer la page facebook de tata jeannine, c’est la porte ouverte à ce que demain Google se retrouve obligé de déréférencer telle ou telle page qui ne plait pas à tellle ou telle dictature en place.
Genre ça quand nabozy sera réélu.
Et vu comment ils procèdent, ça sera nxi en entier qui sera déréférencé.
Tu vois mieux les conséquences du battement d’aile de papillon ?
Le 31/07/2015 à 08h52
Le 31/07/2015 à 08h53
Il faudrait une législation d’internet au niveau mondial, un peu comme la déclaration des droits de l’homme.
Sinon les abus finiront par être trop pesant, par exemple la France pourrait demandée que la lois pour les cookies soient appliquée à l’échelle mondiale.
On a eu un exemple récemment avec Microsoft, qui a été obligé d’appliqué la loi américaine dans un autre pays (ça concernait des mails échangés et stockés dans un autre pays si je me souviens bien).
Le 31/07/2015 à 08h53
Le 31/07/2015 à 08h54
Qqpart, c’est plutot vers la CJUE qu’il faut se tourner. Elle impose une obligation à Google, en disant faites comme vous voulez, et en venant se plaindre après que c’est mal fait.
Mais à la base, la CJUE n’aurait JAMAIS du donner un tel pouvoir à Google. " />
Le 31/07/2015 à 09h25
Je vois 3 explications :
1) C’est une société française.
Le 31/07/2015 à 09h25
Google est bien mignon, mais pourquoi dans ce cas les plaintes DMCA sont appliquées aux résultats du monde entier, y compris google.fr ? Il faut être cohérent…
Le 31/07/2015 à 09h28
Le 31/07/2015 à 09h29
C’est vrais……
D’un autre coté, la boite est américaine, donc soumis à encore plus de loi sur ce point là ! Je doute qu’une boite européenne (genre QWANT ) soit soumis au même traitement concernant la DCMA…là ou l’Europe aurait tout les droit sur son activé extra-européen !
(ou comme le dit flagos…la loi a été ratifié ailleurs qu’aux USA)
Le 31/07/2015 à 09h30
Le 31/07/2015 à 09h32
Exacte….ça ne présume pas de la culpabilité non plus.
D’un autre coté, quand tu es sur de gagner (sur ce genre de fait) et que tu as les moyens , tu fais rarement un accord ;)….Disons que coté images, cet accord équivaut à une condamnation !
Le 31/07/2015 à 09h33
Le 31/07/2015 à 09h35
Le 31/07/2015 à 09h36
Le 31/07/2015 à 09h39
Le 31/07/2015 à 09h40
Le 31/07/2015 à 09h41
Ah mais je ne nie pas qu’actuellement on ne sait rien de sa culpabilité ! Mais même si ça peut être vu sous cet angle (régler l’affaire rapidement pour éviter des années de procès - et l’image qui peut en prendre un coup ), je doute que ça soit la meilleure solution quand tu te sais innocent !
il y aura toujours un doute lorsque l’affaire en reste là ! Je ne suis pas expert en image publique alors je peux difficilement te dire si c’était la meilleure solution, mais je rapporte juste l’impression générale des collègues qui m’entourent… ( et l’image publique, ça se maîtrise difficilement…)
P.S : je me demande comment on a fait pour dévier de cette news vers l’affaire DSK ^^
Le 31/07/2015 à 09h43
Le 31/07/2015 à 09h44
Le 31/07/2015 à 09h44
Le 31/07/2015 à 09h45
Le 31/07/2015 à 11h29
Des tas de sites (Netflix pour ne citer que lui) utilisent la géolocalisation IP pour bloquer tel ou type de contenu : Pourquoi Google ne pourrait pas le faire ?
Quand à l’idée de déléguer la tâche au site qui a publié l’information, on repart donc sur l’idée de déréférencer au niveau mondial
Après, concernant le droit à l’oubli je n’y vois qu’un progrès par rapport à ce qui existait précédemment : Tout un tas de contenus deviennent obsolètes au bout d’un moment et causent du tort aux personnes citées : Perso je ne suis pas favorable à leur suppression d’internet, la dés-indexation partielle me semble mesurée…
Après il y a surement beaucoup de choses à revoir : Il faudrait centraliser le mécanisme pour ne pas avoir à re-faire x fois la démarches pour chaque moteur par exemple…
Le 31/07/2015 à 11h31
Pas nécessairement.
Tu peux te désister de ta constitution de partie civile après avoir conclu une transaction (je pense que c’est un cas d’école) ou être appelant d’une décision de relaxe devenue définitive faute d’appel du parquet et transiger avant d’aller devant la Cour.
Le 31/07/2015 à 12h18
Toi t’as pas tout compris à la niouze.
Le 31/07/2015 à 12h19
Le 31/07/2015 à 12h53
De toute façon, si tu entends une calomnie, soit une accusation, tu n’es pas assez con pour la gober sans vérifier s’il elle est avérée ou non avant de la prendre pour acquise.
Du coup, après avoir vérifié, soit tu te rends compte qu’elle est fondée, et donc la calomnie se transforme en fait avéré, et par conséquent un juge n’a pas à faire déréférencer la « calomnie » pour protéger un coupable;
Soit, tu te rends compte qu’il s’agit bien d’une calomnie, et donc un truc mensongé, et par conséquent, tu n’accorderas aucunes importances à la calomnie.
En fait, ceux qui sont calomniés, n’ont que faire des calomnies puisqu’ils savent que les personnes d’esprits sauront qu’ils s’agit d’un mensonge et n’a pas lieu d’être de s’y attarder.
Par contre, la calomnie prend de l’importance uniquement pour les attardés décérébrés, ceux qui sont trop con a tout gober et qui n’ont pas les capacités de réflexions et de bons sens. Finalement, cette histoire de déréférencement, n’a lieu d’être que pour les abrutis !
D’où, pour les personnes sensées, la non importance de cette obligation de déréférencement. Il semblerai que google ai bien compris la chose et n’a que faire des exigences de l’autre abruti de cazevieille and co !
Le 31/07/2015 à 13h03
T’as beau jeu de dire ça, toi t’es déjà mondialement célèbre grâce à NXI. On sait très bien que pour toi Google c’est juste pour la frime " />
Le 31/07/2015 à 13h11
Le 31/07/2015 à 13h12
Le 31/07/2015 à 13h17
Le 31/07/2015 à 13h19
oui, je suis entièrement d’accord.
Cependant, cela ne change pas le fait que ceux qui souhaitent que la calomnie soit déréférencée, soient des abrutis ! Seul les abrutis accordent de l’importance à la calomnie.
cf. le raisonnement que j’expose.
Le 31/07/2015 à 13h20
Hummm tu vas me botter les fesses à coup de nerf de boeuf.. Si c’est bien toi… On te voit plus aux soirées " />
Le 31/07/2015 à 13h22
Non, tu as été trop vilain, tu ne le mérites pas " />
Le 31/07/2015 à 13h23
Le 31/07/2015 à 13h26
Le 31/07/2015 à 13h28
" />
Le 31/07/2015 à 13h30
Spécialisés tout en étant extrêmement diversifiés " />
Le 31/07/2015 à 22h45
Le 01/08/2015 à 05h04
Google est une société étatsunienne, elle se plie aux lois étatsuniennes ainsi que celles des pays qui ont des lois la concernant.
En dehors de l’Europe, les lois européennes n’ont pas de valeur juridique. Et c’est bien normal.
Le 01/08/2015 à 12h06
Le 02/08/2015 à 13h14
l’Europe fait une loi, ET voudrait qu’elle s’applique à …………la Planète entière = heu !!!
(demain) le Japon va faire une loi, ET voudrait qu’elle s’applique…….en Europe !
“alors Bruxelles, tjrs d’accord” ?
Le 02/08/2015 à 21h22
Un truc qui n’a pas vraiment de portée juridique, mais qui dirige un peu les lois que peuvent faire chaque gouvernement qui l’a signé. Bin il faudrait un truc dans le genre pour internet. Ca serait déjà un bon début.
Le 03/08/2015 à 08h53
Le 03/08/2015 à 09h35
Pourriez-vous développer ? Histoire de m’éclairer de vos lumières ?
Le 03/08/2015 à 10h09
L’article est suffisamment clair, pas d’intérêt à développer quoi que ce soit.
Le 03/08/2015 à 12h02
Le 03/08/2015 à 14h06
Le 04/08/2015 à 08h14
Justement non, il n’est pas clair. Nulle part n’est définie cette fameuse « échelle mondiale ».
On sait que les résultats de Google ne dépendent pas que du TLD demandé, mais aussi du lieu de connexion. Que couvre cette échelle mondiale ? Le TLD, a priori, puisque c’est là-dessus que répond Google. Mais aussi le lieu de connexion ? Aucune réponse dans l’article.
Or, à mon avis, c’est ce deuxième qui est important quant à déterminer la portée législative attendue. Je suis d’accord avec la CNIL quand elle dit que, dans l’esprit de la loi, le TLD ne devrait pas être facteur limitant. Mais il est pourtant évident que la loi européenne n’a pas à s’appliquer à un non-européen en dehors du sol européen.
Alors avant de dire que je n’ai pas compris l’article, que c’est évident et se passe de commentaires, merci de réfléchir et de ne pas faire de procès d’intention en flemmardise intellectuelle. Qui pourrait se retourner contre vous.
Le 04/08/2015 à 12h36
On dirait bien que t’as quelques difficultés de compréhension de ce que tu lis.
Je reprends ton post original:
Le 04/08/2015 à 13h34
Non ce n’est pas dit dans l’article. Différence lieu de connexion / TLD demandé… C’est ce que je dis depuis le début.
Toutes mes excuses pour avoir soulevé des nuances qui vous échappent.
Le 04/08/2015 à 15h27
c’est pour ça, “que je suis partagé” sur cette question “de Droit à l’oubli” (pas facile) ???
Le 31/07/2015 à 08h55
Le 31/07/2015 à 08h55
Au minimum le déréférencement devrait être effectif tant que l’utilisateur est localisé dans l’UE : Actuellement si on change de nom de domaine mais que notre IP est européenne on peut voir le résultat…
Le 31/07/2015 à 08h56
Source ?
Le 31/07/2015 à 09h00
Le 31/07/2015 à 09h01
C’est curieux cette manie de “La France” de vouloir donner des leçons à la planète entière, alors que nous ne sommes même pas foutu de faire appliquer nos propres lois. Ca fait 3 mois que je demande à CDiscount de fermer mon compte client (inactif depuis 5 ans) et supprimer mes données perso; que j’ai saisi la Cnil depuis deux mois, et toujours rien malgré des courriers papier, 20 courriels et des coups de fil.
Faudrait peut-être agir avec cohérence ici, avant de se donner des airs de donneurs de leçons.
Le 31/07/2015 à 09h03
Le 31/07/2015 à 09h03
Ca ne concerne pas les déclarations mensongères
Ca concerne les cas où une information (Qui peut être juste) a une portée disproportionnée par rapport à son contenu : Info parlant de toi vieille de plus de 10 ans par ex : Le but est pas de la faire disparaître du net ni même d référencement en général : Le but est de la faire disparaître uniquement dans les résultats de recherches sur ton nom : en gros si on fait une recherche sur un autre terme de l’article, sur le nom de l’évenement ou autre, le résultat apparaîtra toujours
Le 31/07/2015 à 09h10
@haseo : Et pourquoi pas les deux ?
Le 31/07/2015 à 09h15
Le 31/07/2015 à 09h17
Le 31/07/2015 à 09h19
Le 31/07/2015 à 09h21
ça se fait déjà : tu es directement redirigé vers le moteur national si tu vas sur Google.com.
Après, empêcher purement les utilisateurs français d’aller voir à l’étranger, c’est possible, il suffit de filtrer internet en sortie de la France…comme les chinois !
De toute façon, cette loi a toujours été une aberration sur patte : ça n’a jamais été un droit à l’oublie, mais un droit au déréférencement ! Et je suis désolé, mais si demain une entreprise est fautive, demander à laPoste d’arrêter de publier son numéro de téléphone, ça sera pas l’idée du siècle !
Surtout que l’angle de l’UE sur cette grotesque décision, ça a toujours été de dire “vous mettez un résultat sur votre moteur de recherche, c’est que vous avez un contenu éditorial, et que vous êtes fautif”….Assortie avec “Vous êtes obligé de déréférencer même si le contenu est légalement possédé par le site”.
 http://www.legavox.fr/blog/e-reputation-et-droit/affaire-google-spain-affirmatio…
Désolé mais non! C’est schizophrène et contre-productif (car les sites “fautifs” pourrait tout aussi bien mettre leur page en “non-référencé” pour que ça s’applique à tout les moteurs, d’un seul coup - ce qui éviterait que les pages ressortent sur d’autre terme ).
Le 31/07/2015 à 09h21
Le 31/07/2015 à 09h23
Le 31/07/2015 à 09h24
Non, ça n’est acceptable que du point de vue de la France ! D’ailleurs, tu l’a toi même dit, La Russie et la chine bloque simplement le traffic ! Il n’ont pas demandé à Google de modifier son index américain juste pour leur plaisir !
Tu es gonflé toi ! Google.com, ça n’est pas sur le territoire français ! La CNIL a les moyens de faire en sorte que les utilisateurs français n’y accèdent plus ! Mais je vois pas au nom de quel droit elle doit demande à Google de faire en sorte que son site “à l’étranger” fonctionne comme il le veulent !
Le 31/07/2015 à 09h24
Le 31/07/2015 à 07h36
Google " />
Le 31/07/2015 à 07h42
Pour une fois que je suis d’accord avec la politique de Google.
Le 31/07/2015 à 07h42
Je suis mitigé sur cette affaire, je comprend la position du CNIL, mais Google à complètement raison ça peut mener à de sérieux effet de bord surtout vu la tournure des événements actuels.
Le 31/07/2015 à 07h47
On voit le succès du voyage de l’autre blaireau aux usa chez google and co, qui rêvait de les mettre aux pas !
Résultat : « vous êtes gentil vous les petits français, mais soyez aimable, laissez jouer les grands et retournez dans vos bacs à sable faire des pâtés ! »
Le 31/07/2015 à 07h48
Quand on sait que les demandes de déréférencements concernent d’abord des anciens banquiers, politiques, financiers et oligarques on peut douter de l’utilité de son application.
Le 31/07/2015 à 07h51
Le sujet est délicat, d’un côté si je suis victime de calomnie sur le net, il me semble incroyable qu’après avoir demandé le déréférencement des pages incriminées, celles-ci soient toujours facilement accessibles simplement en passant de google.fr à google.com
D’un autre côté, si un gouvernement utilise le déréférencement pour cacher un contenu illicite selon ses propres lois, il ne semble pas aberrant que ce contenu soit accessible dans un pays qui le considère acceptable.
Maintenant, il me semble que tous ses problèmes se posent avant tout parce qu’on donne aux moteurs de recherche un rôle qui n’est pas le leur. Si je suis victime de déclarations mensongères, je dirais que le rôle de la justice est de condamner l’auteur des propos et de les retirer du web, pas de rendre leur accès plus “difficile” en les déréférençant.
Du coup, et je suis pourtant très loin de porter Google dans mon coeur, je suis assez d’accord avec leur position. Mais en même temps à vouloir devenir le Web à eux tout seul, ils cherchent bien à ce qu’on leur colle des responsabilités qui ne devraient pas être les leurs.
Le 31/07/2015 à 07h52
Comme mon nouveau " /> @Thats_My_People (cherchez pas, vous ne pourriez pas comprendre " />), je suis assez mitigé.
Certes le droit à l’oubli est une bonne chose, même s’il semble d’ores et déjà souffrir de quelques abus, mais de là à vouloir empiéter sur toute la planète et de fait, sur toutes les juridictions autres, imposer la vision européenne à l’ensemble du monde alors qu’on ferait mine de refuser l’inverse sur d’autres problèmes n’est pas tenable et exigible. Et les exemples fournis par Google sont totalement pertinents.
Le 31/07/2015 à 07h55
Et les trackers de torrent (genre T411 ou TPB) c’est des moteurs de recherche aussi non ? Ils devraient pas appliquer le droit à l’effacement ? " />
Le 31/07/2015 à 07h58
Si un particulier dispose d’un “droit d’oubli” auprès de Google pourquoi est ce que Google de disposerait pas lui aussi d’un “droit d’oubli” auprès de la CNIL ? " />
Le 31/07/2015 à 08h02
Copyright : Jean Pierre Claris de Florian qui ne connaissait pas Google ni la CNIL
" />
Le grillon
Un pauvre petit grillon
Caché dans l’herbe fleurie
Regardait un papillon
Voltigeant dans la prairie.
L’insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
L’azur, la pourpre et l’or éclataient sur ses ailes ;
Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs,
Prenant et quittant les plus belles.
Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents ! Dame nature
Pour lui fit tout, et pour moi rien.
je n’ai point de talent, encor moins de figure.
Nul ne prend garde à moi, l’on m’ignore ici-bas :
Autant vaudrait n’exister pas.
Comme il parlait, dans la prairie
Arrive une troupe d’enfants :
Aussitôt les voilà courants
Après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l’attraper ;
L’insecte vainement cherche à leur échapper,
Il devient bientôt leur conquête.
L’un le saisit par l’aile, un autre par le corps ;
Un troisième survient, et le prend par la tête :
Il ne fallait pas tant d’efforts
Pour déchirer la pauvre bête.
Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons cachés.
Le 31/07/2015 à 08h02
@Nerdebeu - " />.
Par contre, niveau amende j’ai pu lire sur plusieurs sites (Le monde, etc.. ) que Google risqué jusqu’à 150.000 euro d’amende (bien moins que ce qui est indiqué dans l’article ). Dans tout les cas, rien de très menaçant pour Google " />.
Edit : A se demander même si la mise en fonctionnement de la requête du CNIL reviendrai pas plus cher que l’amende " />
Le 31/07/2015 à 08h09
Je pense que ce qui dérange surtout google, c’est les 7500 € par demande non réalisé :220 000 personnes x 7500= 1.6 milliard
c’est nettement moins rigolo, sachant que ca ne fera que gonfler " />
Le 31/07/2015 à 08h09
Pis d’façon, si on n’a rien à se reprocher, j’vois pas c’qu’il y aurait de gênant à être rendu mondialement célèbre via Google… " />
Le 31/07/2015 à 08h12
Tout pareil " />
Le 31/07/2015 à 13h31
Je ne réclame pas, je veux et j’exige!!!! " />
Le 31/07/2015 à 13h33
Le 31/07/2015 à 13h33
Le 31/07/2015 à 13h34
J’aime quand ça résiste " />
Le 31/07/2015 à 13h46
Ah le fameux “droit à l’oubli” des orgies nazi de bourgeois, m’étonne pas que ça vienne de l’union européenne cette histoire " />
Le 31/07/2015 à 13h47
C’est que c’est pas facile de faire cohabiter le droit à l’oubli et le devoir de mémoire " />
Le 31/07/2015 à 14h19
Le 31/07/2015 à 14h26
Le 31/07/2015 à 15h22
Le 31/07/2015 à 15h51
Internet n’oublie jamais " />
Le 31/07/2015 à 16h15
Le 31/07/2015 à 17h15
Le 31/07/2015 à 17h42
Fantasmer, fantasmer… Je sais bien que tous les goûts sont dans la nature mais quand même, hein ?! " />
Le 31/07/2015 à 18h41
Le 31/07/2015 à 18h53
Le 31/07/2015 à 19h07