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Une étude de l’OCDE souligne la faible efficacité des plans d’e-éducation

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Une étude de l’OCDE souligne la faible efficacité des plans d’e-éducation

Le 15 septembre 2015 à 13h11

À l’appui d’un volumineux rapport, l’OCDE met aujourd’hui en garde les États contre un recours trop important et mal maîtrisé aux tablettes et autres joujoux high-tech dans le cadre de leurs politiques éducatives. Selon l’organisation internationale, « l’école doit encore tirer parti des possibilités offertes par les nouvelles technologies dans les salles de classe afin (...) de doter chaque élève des compétences nécessaires pour évoluer dans le monde connecté d’aujourd'hui ».

Cette étude, menée par la très sérieuse Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), risque de jeter un sérieux froid alors que la France s’apprête à fournir des tablettes et ordinateurs portables à tous ses élèves de cinquième dans le cadre du grand plan pour le numérique à l’école. L’institution affirme en effet que « même les pays qui ont considérablement investi dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation n’ont enregistré aucune amélioration notable de leurs résultats aux évaluations PISA de compréhension de l’écrit, de mathématiques et de sciences ».

Le niveau des petits Français s’avère d’ailleurs plutôt meilleur que la moyenne en matière de nouvelles technologies, alors qu’aucune initiative d’ampleur n’a pour l’heure été déployée au niveau national. « En France, les élèves de 15 ans affichent une performance supérieure à la moyenne de l’OCDE à l’évaluation PISA de la compréhension de l’écrit électronique (511 points de score). Ils sont aussi légèrement meilleurs que la moyenne pour évaluer, lorsqu’ils lisent en ligne, quels sont les liens pertinents à suivre. Quand ils cherchent une information sur le web, seuls 12 % des élèves naviguent de manière très peu ciblée ou pas du tout – contre 15 %, en moyenne, dans les pays OCDE » indique ainsi un extrait relatif à l’Hexagone. On y apprend au passage qu’en 2012, il y avait environ un ordinateur pour trois élèves de 15 ans, ce qui se rapproche de la valeur médiane des États membres de l’OCDE.

Des résultats inférieurs pour les élèves qui utilisent trop les ordinateurs

L’OCDE retient que tous pays confondus, « les élèves utilisant modérément les ordinateurs à l’école ont tendance à avoir des résultats scolaires légèrement meilleurs que ceux ne les utilisant que rarement. Mais les élèves utilisant très souvent les ordinateurs à l’école obtiennent des résultats bien inférieurs, même après contrôle de leurs caractéristiques socio-démographiques ». Son rapport souligne également que « l’écart entre les élèves favorisés et défavorisés en compréhension de l’écrit électronique était très analogue aux différences de résultats à l’évaluation PISA traditionnelle de la compréhension de l’écrit, bien qu’une grande majorité d’élèves utilisent des ordinateurs, et ce quel que soit leur milieu d’origine ».

L’organisation en tire en conclusion que pour réduire les inégalités en matière de compétences numériques, les États « doivent commencer par renforcer l’équité de leur système d’éducation ». L’OCDE enfonce le clou : « Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité ».

C’est aussi un appel à davantage de pédagogie que lance l’institution. « La technologie est le seul moyen d’élargir au maximum l’accès à la connaissance. Pour concrétiser les promesses des TIC, les pays doivent investir plus efficacement dans ce domaine et faire en sorte que les enseignants soient aux avant-postes de l’élaboration et de la mise en œuvre de ce changement », commente en ce sens Andreas Schleicher, de la Direction de l’éducation de l’OCDE. Des propos qui interviennent quelques jours après que le ministère de l’Éducation nationale a annoncé une formation de trois jours pour les personnels éducatifs, en vue du plan pour le numérique à l’école (qui devrait pleinement prendre son envol à compter de la rentrée 2016).

Commentaires (85)

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L’organisation en tire en conclusion que pour réduire les inégalités en matière de compétences numériques, les États « doivent commencer par renforcer l’équité de leur système d’éducation ». L’OCDE enfonce le clou : « Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité ».



La conclusion est assez savoureuse lorsque l’on regarde le haut du classement et que l’on sait que ce dernier n’est établi qu’à partir des résultats des élèves scolarisés.

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+1 réponse très intelligente ca fait plaisir :-)

 

 Je suis d’accord avec toi, l’école devrait en théorie former des citoyens, avoir une éducation populaire&nbspyoutube.com YouTube 

 Mais de plus en plus l’école est contaminée par le capitalisme, et on doit non plus faire des citoyens mais de futurs salariés/consommateurs … 

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Donyme a écrit :



De plus, quel accompagnement aux professeurs des écoles ?





Voyons, aucun accompagnement n’est nécessaire : le professeur moderne est aussi un programmeur avancé capable de créer une application pédagogique en deux heures. Trois pour du multiplateformes avec intégration des commentaires facebook, sauvegarde dans le nuage et animations d3.js (et budget pub pour arrondir le budget en baisse).



La preuve, tout le monde sait bien que les SSII se ruent vers les professeurs des écoles, présentés comme les nouvelles rock stars du développement qui font passer la Silicon Valley pour des blaireaux.



L’accompagnement ou l’écosystème c’est has been. Il suffit de donner des tablettes pour que la connaissance irradie vers les élèves depuis les cieux.


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Donyme a écrit :



je suis d’accord, ces “compétences” ont une durée de vie courte.

Ces enfants ont entre 6 et 12 ans, quelle sera la valeur de ces compétences dans 5-10 ans ?

 

Il me parait plus important d’acquérir des compétences atemporelles, sens critique (ne pas croire tout ce qui est écrit, comparer différentes sources, se faire sa propre opinion construite et arguementée…), savoir lire (comprendre des textes), écrire (savoir exprimer ses idées, j’ai beaucoup de progrès à faire <img data-src=" />), calcul mental (par exemple, savoir calculer par ordre de grandeur…), savoir raisonner de manière logique (utile à la programmation d’ailleurs)….

&nbsp;

De plus, quel accompagnement aux professeurs des écoles ?





Ce que l’on appelle les bases quoi et que n’ont pas certains élèves qui arrivent au collège voir même au lycée. Parce que si on a pas ces bases, on ne les rattrape jamais, surtout que plus on va haut niveau études, plus il faut savoir se débrouiller seul.


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HarmattanBlow a écrit :



Voyons, aucun accompagnement n’est nécessaire : le professeur moderne est aussi un programmeur avancé capable de créer une application pédagogique en deux heures. Trois pour du multiplateformes avec intégration des commentaires facebook, sauvegarde dans le nuage et animations d3.js (et budget pub pour arrondir le budget en baisse).



La preuve, tout le monde sait bien que les SSII se ruent vers les professeurs des écoles, présentés comme les nouvelles rock stars du développement qui font passer la Silicon Valley pour des blaireaux.



L’accompagnement ou l’écosystème c’est has been. Il suffit de donner des tablettes pour que la connaissance irradie vers les élèves depuis les cieux.





Un ami est professeur en école primaire. C’est à lui qu’on a demandé de faire le site web de l’école car les budgets prévus pour ne le permettent pas.

&nbsp;

&nbsp;Il n’a aucune formation spécifique, il touche de très loin le php. Bonne chance ^^‘.


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« Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique&nbsp; que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité&nbsp;»

&nbsp;

Sans déconner??? Et bien heureusement que l’OCDE le confirme parce que les enseignants n’arrêtent pas de le répéter mais tout le monde s’en moque…

&nbsp;

nextinpact.com Next INpact

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nextinpact.com Next INpact

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&nbsp;nextinpact.com Next INpact

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Himurai a écrit :



Un ami est professeur en école primaire. C’est à lui qu’on a demandé de faire le site web de l’école car les budgets prévus pour ne le permettent pas.

 

 Il n’a aucune formation spécifique, il touche de très loin le php. Bonne chance ^^‘.





Pfff, mais il faut arrêter de jouer les rabat-joies. Les tablettes sont un élément clé dans l’acquisition des connaissances socles.


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Donyme a écrit :



Il me parait plus important d’acquérir des compétences atemporelles, sens critique (ne pas croire tout ce qui est écrit, comparer différentes sources, se faire sa propre opinion construite et arguementée…), savoir lire (comprendre des textes), écrire (savoir exprimer ses idées, j’ai beaucoup de progrès à faire <img data-src=" />), calcul mental (par exemple, savoir calculer par ordre de grandeur…), savoir raisonner de manière logique (utile à la programmation d’ailleurs)….

&nbsp;





Surtout que… l’informatique c’est quoi ? Du code et le code c’est un langage sur la syntaxe duquel il faut être vigilant et précis avec sa “grammaire” et tout le toutim. Savoir écrire correctement et savoir pourquoi est une bonne base aussi.


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HarmattanBlow a écrit :



En général ceux-là sont plutôt bons dans tous les domaines (sauf le sport en général).







Non.



Le pur matheux est souvent très mauvais dans bien des matières.



C’est d’ailleurs logique : consacrer beaucoup d’énergie à quelque chose implique forcément de travailler moins sur le reste.



Les gens qui possèdent une culture équilibrée existent. Mais ils sont relativement rares.



Notre système scolaire favorise la spécialisation, donc produit et sélectionne des personnes dont la culture n’est pas équilibrée.





Par ailleurs surfer intensément sur les sites de jeux vidéos ne transmet pas de compétences particulières en informatique et je ne suis pas sûr que se concentrer sur la programmation soit de toute façon un bon moyen d’exceller en programmation à long terme. Au mieux le sujet y apprendra des tonnes de détails obsolètes dans cinq ans.





Les jeux vidéo apportent plus qu’on ne le croit, par exemple le sens de la stratégie et la capacité de dépasser la difficulté.



Ils ne permettent pas directement d’apprendre la programmation(sauf jeu thématique), mais ils peuvent être une grande source de motivation pour l’apprendre.



Enfin, pour éviter les problèmes d’obsolescence, il suffit de bien choisir les langages que l’on enseigne.



Préférer les langages standard qui existent depuis longtemps plutôt que la mode du moment promue par une seule entreprise.



Et la base des principes de la programmation ne se périme pas.





Je suis tout à fait disposé à croire que pour tel ou tel savoir il existe des applications efficaces sur le plan pédagogique. Mais en règle général l’éducation et le développement intellectuel sont affaires de méthodes pédagogiques et de relations entre l’enfant et les adultes qui l’environnent, professeur, parents et autres. Je ne vois pas ce que les NTIC peuvent apporter à la plupart des tâches pédagogiques, a fortiori quand on connaît leur impact sur la concentration.





C’est logique que tu puisse penser cela dans la mesure ou la bonne utilisation des NTIC dans l’enseignement est précisément ce qui fait défaut.



Le fait est que l’on met entre les mains des gamins des gadgets qui favorisent cette déconcentration et ne permettent que difficilement de bons usages.



Par exemple, les tablettes et smartphone facilitent l’usage de réseaux sociaux mais éloignent autant qu’ils le peuvent tout concept de programmation de l’utilisateur.



Sinon, je suis surpris qu’on puisse encore penser à enseigner les maths sans la programmation quand on connait la puissance de ces deux outils réunis et le côté “vivant” que la programmation peut donner aux maths.


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darkbeast a écrit :



sinon apprendre le calcul mental, lire, écrire de façon manuscrite c’est bien aussi







Gros +1, je ne compte plus le nombre de fautes d’orthographe et de grammaire sur les forums et autres… Dans des articles de presse, voir dans les documents administratifs et c’est vraiment grave à ce niveau <img data-src=" />



Qu’on fasse des fautes sur des mots compliqués, je veux bien, mais sur des trucs basiques, j’en peux plus de voir ça <img data-src=" /> Du genre mettre l’infinitif à un verbe alors qu’il doit être conjugué… Pour savoir, suffit de remplacer par un verbe du 3ème groupe, c’est pas bien compliqué quand même ! <img data-src=" />


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renaud07 a écrit :



Gros +1, je ne compte plus le nombre de fautes d’orthographe et de grammaire sur les forums et autres… Dans des articles de presse, voir dans les documents administratifs et c’est vraiment grave à ce niveau <img data-src=" />



Qu’on fasse des fautes sur des mots compliqués, je veux bien, mais sur des trucs basiques, j’en peux plus de voir ça <img data-src=" /> Du genre mettre l’infinitif à un verbe alors qu’il doit être conjugué… Pour savoir, suffit de remplacer par un verbe du 3ème groupe, c’est pas bien compliqué quand même ! <img data-src=" />





tu peux aussi demander de tracer deux droites perpendiculaires avec un compas, ça permet de voir le niveau en math.


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darkbeast a écrit :



tu peux aussi demander de tracer deux droites perpendiculaires avec un compas, ça permet de voir le niveau en math.







Deux droites parallèles avec un compas c’est plus marrant <img data-src=" />


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eliumnick a écrit :



Deux droites parallèles avec un compas c’est plus marrant <img data-src=" />





L’un comme l’autre, tu trace pleins de rosaces sur ta feuille et tu regarde qui ressemble à quoi&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

Ce qui est plus dur c’est de justifier après <img data-src=" />


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Tiens, marrant. Personne pour remarquer que l’OCDE et éducation dans la même phrase ça devrait juste vous faire flipper. Comme quoi. <img data-src=" />

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eliumnick a écrit :



Deux droites parallèles avec un compas c’est plus marrant <img data-src=" />





Tu poses ton compas fermé à plat sur la feuille et tu suis le bord des deux branches <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Tu poses ton compas fermé à plat sur la feuille et tu suis le bord des deux branches <img data-src=" />





&nbsp;Tu veux vraiment que les enfants aient des mauvaises notes ?&nbsp;<img data-src=" />


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Que les tablettes n’apportent rien, c’est évident : ce sont des outils de consommation, pas de création.



Par contre, sur la mesure de l’apport de la technologie, il faut faire attention aux critères de test utilisés.



La technologie apporte de nouvelles compétences qui ne peuvent pas être mise en lumière par un test basé sur des critères anciens.

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Je me pose tout de même la question du lien de causalité entre l’utilisation d’ordinateur à l’école et résultats. Même en ayant écarté les critères socio-démographiques, qu’est-ce qui indique que c’est l’utilisation du PC qui est la cause de résultats moindres et non l’inverse ou un facteur commun?



Il faudrait faire l’expérience deux fois avec les mêmes élèves, avec et sans utilisation de PC.



Et voir peut-être aussi quel genre d’utilisation. Jeux, programmes spécifiques, surf?

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Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité





Et si ces personnes réalisaient que l’informatique bien utilisée peut être un fabuleux outil pédagogique pour améliorer la compréhension des mathématiques et d’améliorer l’expression.



Pour moi, ce genre de commentaire est typique de gens qui n’ont pas encore compris comment se servir des ordinateurs d’un point de vue pédagogique.



Mais ils ont raison sur un point. C’est qu’il ne suffit pas de payer des ordinateurs et encore moins des tablettes et d’attendre que “ça se fasse tout seul”.


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sr17 a écrit :



Que les tablettes n’apportent rien, c’est évident : ce sont des outils de consommation, pas de création.



Par contre, sur la mesure de l’apport de la technologie, il faut faire attention aux critères de test utilisés.



La technologie apporte de nouvelles compétences qui ne peuvent pas être mise en lumière par un test basé sur des critères anciens.





Ce n’est pas un troll, quelle compétence apporte la possession d’une tablette, et l’usage que l’on peut en faire ?


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Voilà qui (n’) est (pas) surprenant.



Je suis convaincu que les NTIC n’ont d’intérêt dans l’éducation que ponctuellement, pour l’apprentissage de la recherche de connaissances ou parce que l’on a une application très efficace pour transmettre un savoir donné.



Même la soi-disante motivation accrue des élèves ne dure à mon avis que le temps de la nouveauté, après quoi le manque de contraste des tableaux blancs et les difficultés d’ordre technique l’emportent.



L’essentiel est ailleurs.

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DHKold a écrit :



Je me pose tout de même la question du lien de causalité entre l’utilisation d’ordinateur à l’école et résultats. Même en ayant écarté les critères socio-démographiques, qu’est-ce qui indique que c’est l’utilisation du PC qui est la cause de résultats moindres et non l’inverse ou un facteur commun?



Il faudrait faire l’expérience deux fois avec les mêmes élèves, avec et sans utilisation de PC.



Et voir peut-être aussi quel genre d’utilisation. Jeux, programmes spécifiques, surf?







Si on réfléchit un peu, il est logique que ceux qui font énormément d’informatique deviendront plus fort en informatique et moins bons dans d’autres domaines.



Est ce qu’on s’émeut qu’un gars qui passe tout son temps sur des maths soit rarement bon dans d’autres domaines ?


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sr17 a écrit :



Si on réfléchit un peu, il est logique que ceux qui font énormément d’informatique deviendront plus fort en informatique et moins bons dans d’autres domaines.



Est ce qu’on s’émeut qu’un gars qui passe tout son temps sur des maths soit rarement bon dans d’autres domaines ?





Rarement?

&nbsp;Aux concours des grandes écoles d’ingé, les candidats ont souvent un niveau en math/physique comparable

&nbsp;La sélection se fait sur d’autres matières.

&nbsp;

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Thoscellen a écrit :



Autant j’ai trouvé idiot l’idée de fourger des tablettes aux gamins (en faisant payer les communes ‘me semble) alors que c’est pas là le problème de l’éducation… Autant, j’me demande si ça va pas être intéressant, finalement.

&nbsp;





&nbsp;Même après avoir lu l’article ?


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sr17 a écrit :



Est ce qu’on s’émeut qu’un gars qui passe tout son temps sur des maths soit rarement bon dans d’autres domaines ?





En général ceux-là sont plutôt bons dans tous les domaines (sauf le sport en général). Par ailleurs surfer intensément sur les sites de jeux vidéos ne transmet pas de compétences particulières en informatique et je ne suis pas sûr que se concentrer sur la programmation soit de toute façon un bon moyen d’exceller en programmation à long terme. Au mieux le sujet y apprendra des tonnes de détails obsolètes dans cinq ans.





Je suis tout à fait disposé à croire que pour tel ou tel savoir il existe des applications efficaces sur le plan pédagogique. Mais en règle général l’éducation et le développement intellectuel sont affaires de méthodes pédagogiques et de relations entre l’enfant et les adultes qui l’environnent, professeur, parents et autres. Je ne vois pas ce que les NTIC peuvent apporter à la plupart des tâches pédagogiques, a fortiori quand on connaît leur impact sur la concentration.


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numerid a écrit :



&nbsp;Même après avoir lu l’article ?





Ce sont les gens qui ont des tablettes ça… Ils ne lisent plus les informations.&nbsp;


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Donyme a écrit :



Ce n’est pas un troll, quelle compétence apporte la possession d’une tablette, et l’usage que l’on peut en faire ?







La tablette peut apporter des compétences dans l’utilisation d’internet. Mais ce n’est que bien peu en comparaison de ce que permet un ordinateur : usage de vrai logiciels, création, programmation, etc, etc…



Le vrai problème, c’est que choisir des tablettes n’apporte aucun gain financier. Une tablette est un ordinateur privée de clavier et munie d’un Os limitant ses possibilités.



Dit autrement, pour le même prix, on peut avoir de vrais ordinateurs.



Distribuer des tablettes limitées n’a absolument aucun sens.


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je confirme <img data-src=" /> xD&nbsp;

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sr17 a écrit :



Si on réfléchit un peu, il est logique que ceux qui font énormément d’informatique deviendront plus fort en informatique et moins bons dans d’autres domaines.



Est ce qu’on s’émeut qu’un gars qui passe tout son temps sur des maths soit rarement bon dans d’autres domaines ?





Sauf que si tu n’est bon qu’en informatique et que tu es une merde dans le reste tu ne vas pas loin point barre.

&nbsp;



&nbsp;


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sr17 a écrit :



La tablette peut apporter des compétences dans l’utilisation d’internet.





Mais ces compétences sont triviales à acquérir.



Maintenant compare ces compétences à la lecture.


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sr17 a écrit :



La tablette peut apporter des compétences dans l’utilisation d’internet. Mais ce n’est que bien peu en comparaison de ce que permet un ordinateur : usage de vrai logiciels, création, programmation, etc, etc…



Le vrai problème, c’est que choisir des tablettes n’apporte aucun gain financier. Une tablette est un ordinateur privée de clavier et munie d’un Os limitant ses possibilités.



Dit autrement, pour le même prix, on peut avoir de vrais ordinateurs.



Distribuer des tablettes limitées n’a absolument aucun sens.





sinon apprendre le calcul mental, lire, écrire de façon manuscrite c’est bien aussi


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je suis d’accord, ces “compétences” ont une durée de vie courte.

Ces enfants ont entre 6 et 12 ans, quelle sera la valeur de ces compétences dans 5-10 ans ?

&nbsp;

Il me parait plus important d’acquérir des compétences atemporelles, sens critique (ne pas croire tout ce qui est écrit, comparer différentes sources, se faire sa propre opinion construite et arguementée…), savoir lire (comprendre des textes), écrire (savoir exprimer ses idées, j’ai beaucoup de progrès à faire <img data-src=" />), calcul mental (par exemple, savoir calculer par ordre de grandeur…), savoir raisonner de manière logique (utile à la programmation d’ailleurs)….

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De plus, quel accompagnement aux professeurs des écoles ?

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ActionFighter a écrit :



Si c’est ça, j’espère qu’Eliumnick ne sera jamais prof, parce qu’il n’est pas capable de faire un énoncé correct <img data-src=" />







T’appeler noobs t’a vexé ? <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Ah ok, donc en fait, c’est toi le noob en énoncé <img data-src=" />







Je repartais de l’énoncé précédent, donc avec les même conditions.


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eliumnick a écrit :



T’appeler noobs t’a vexé ? <img data-src=" />





Non, c’est juste que je n’aime pas que l’on remette mes compétences en doute alors que l’on ne sait pas formuler une question <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



Non, c’est juste que je n’aime pas que l’on remette mes compétences en doute alors que l’on ne sait pas formuler une question <img data-src=" />







Tss, encore cette classe de bourgeois qui aime avoir un travail facile et prémâché ^^


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eliumnick a écrit :



Tss, encore cette classe de bourgeois qui aime avoir un travail facile et prémâché ^^





Et encore cette classe de gauchiste qui nous vaut notre classement derrière les chinois <img data-src=" />


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eliumnick a écrit :



OK tu as le droit à une règle, un crayon, et un compas. Et bien sur un support sur lequel écrire ^^





J’allais sortir une feuille mais puisque tu m’en donnes une je ferai ça sur le mur !







BinaryOverride a écrit :



C’est pas tout simplement 2 fois la méthode pour la perpendiculaire au compas ?





Si c’est bien ce que je pense il y a plus simple : un cercle centré en A, deux cercles centrés en B intersectant le premier et tu as directement quatre points.


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ActionFighter a écrit :



Et encore cette classe de gauchiste qui nous vaut notre classement derrière les chinois <img data-src=" />







Pas de ma faute si les chinois et les indiens sont prioritaires <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



J’allais sortir une feuille mais puisque tu m’en donnes une je ferai ça sur le mur !







Très bien ^^


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eliumnick a écrit :



Évidemment! La distinction”matheux” et “littéraire” n’émane que de nos pseudos amis gauchistes en mal de notoriété.





C’est quand même plus politiquement correct que “puceau” et “bonasse” &nbsp;


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jethro a écrit :



C’est quand même plus politiquement correct que “puceau” et “bonasse”







On a pas du aller dans les mêmes lycées alors <img data-src=" />


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eliumnick a écrit :



On a pas du aller dans les mêmes lycées alors <img data-src=" />





T’as eu 18 au bac en math, c’est ça ? <img data-src=" />


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jethro a écrit :



T’as eu 18 au bac en math, c’est ça ? <img data-src=" />







Lol oui ^^ Mais c’est pas la que je voulais en venir : dans mon lycée, les littéraires étaient super moches.


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eliumnick a écrit :



Lol oui ^^ Mais c’est pas la que je voulais en venir : dans mon lycée, les littéraires étaient super moches.





La question n’est pas de savoir si elles étaient séduisantes. Elles étaient tout simplement de sexe féminin, ce qui était déjà plus que ce que pouvaient offrir les classes scientifiques.


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HarmattanBlow a écrit :



Dans mes souvenirs les élèves ne se distinguaient pas par des spécialisations par matières mais bien en fonction de leur niveau général, entre ceux qui réussissaient dans à peu près toutes les matières académiques et ceux qui échouaient dans à peu près toutes les matières académiques.







Comment explique tu dans ce cas l’existence de différentes filières au baccalauréat ?





La culture et la réussite scolaire sont deux choses différentes. Cela dit, même si les spécialisations sont évidentes à l’âge adulte je crois que l’on retrouve avant tout une échelle entre personnes peu cultivées et très cultivées.





Je pense au contraire qu’il existe une différenciation marquée des esprits en fonction des matières qui ont prédominé dans l’enseignement d’une personne.



L’enseignement par filières ne fait qu’accentuer cela.





Mouais. Ben pour mes gamins je préconise de d’abord leur apprendre à bien lire et à écrire à l’ancienne, sur du vieux papier. Ils découvriront bien assez tôt l’art du frag. Après tout ça a très bien fonctionné pour moi.





Ce qui fonctionnait bien par le passé n’est pas forcément ce qui fonctionnera bien demain.



En la matière, il faut vraiment se méfier des idées reçues qu’on peut avoir en tant que parent.



Observe bien les jeunes et tu verra ce que certains arrivent à retirer de ce que les anciennes générations perçoivent comme étant futiles.



Et qui dit qu’un jour les réseaux relationnels d’influence ne passeront pas par certains formes de MMORPG…





Autrement dit préférer les outils les plus dépassés et les moins productifs, où le programmeur est forcé de faire à la main ce qu’un compilateur moderne fait aussi bien de façon automatique ?





Quand on apprends, le but n’est pas d’être productif, mais de comprendre comment cela fonctionne.



Pour apprendre la physique ou les maths, on ne commence pas par apprendre les matrices ou la théorie de la relativité. On apprends les maths de base, on fait des expériences de physique.



Le compilateur qui pense tout pour toi, c’est super pour le pisseur de code pressé qui fait du RAD en batterie en SS2I, pas pour comprendre comment fonctionne un ordinateur et apprendre l’informatique.





Super. Déjà que la plupart des langages “modernes” sont en fait ridiculement conservateurs et peu innovants, et forcent les dévs à faire du monkey programming répétitif à la chaîne… Alors les bonnes vieilles technos éprouvées, au secours !





En informatique, cela fait des décennies qu’on parle d’outils modernes, de langages puissants et révolutionnaires, de compilateurs intelligents, d’IA et de paradigmes de haut niveau.



Mais quand on veut un système d’exploitation qui fonctionne ou un jeu vidéo qui dépote, on utilise toujours “de bons vieux outils éprouvés” et des techniques de base bien maîtrisées par des vieux briscards, c’est à dire du bon vieux C et même de l’assembleur.





La programmation n’existera plus dans cinquante ans. Les mathématiques existeront aussi longtemps que l’humanité.





La vieille utopie des matheux qui rêvent depuis toujours d’éliminer la programmation.



Pour l’instant, le moins qu’on puisse dire c’est que ça n’a jamais marché très fort…



Et si un jour arrive ou l’homme ne programmera plus les machines, il y a tout lieu de penser que l’utilité des mathématiques ne devienne alors le cadet de ses soucis.


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Avant d’avoir besoin d’une tablette, nos têtes blondes profiteraient davantage d’une liseuse pour simplement remplacer leurs livres, voire leur calculatrice point barre (ie, pas de connexion internet ou tout autre élément “déconcentrant”).

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Pour le reste (apprendre à utiliser un outil informatique), c’est d’un ordi, dont on a besoin, pas d’un gadget incomplet par nature… et en tout cas, qui devient totalement inutile dans la majorité des cours une fois qu’on a une liseuse pour ne pas porter 5kg de livres dans son sac.

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Pour les grands (en fac par exemple), j’en ai jamais vu sans qu’il y ait un clavier… (ok, quelques tablettes hybrides ou tablettes + clavier, mais très très très majoritairement des netbooks ou PC portables.)

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sr17 a écrit :



Comment explique tu dans ce cas l’existence de différentes filières au baccalauréat ?





Dans mes souvenirs les bons allaient en S tandis que les autres se répartissaient entre ES et L selon leurs origines sociales. C’est caricatural mais il demeure que la plupart des élèves de S auraient pu très bien réussir en ES et L tandis que la réciproque n’était pas vraie. La spécialisation académique découle de la ségrégation et non l’inverse.





Et qui dit qu’un jour les réseaux relationnels d’influence ne passeront pas par certains formes de MMORPG…



Pour se constituer efficacement un réseau social il faut fréquenter des milieux contenant une forte proportion de relations intéressantes. Ce qui n’est pas et ne sera jamais le cas des MMO, hétérogènes par principe (et populaires et avant tout fréquentés par des personnes ayant trop de temps libre). Peu importent les anecdotes.





En informatique, cela fait des décennies qu’on parle d’outils modernes, de langages puissants et révolutionnaires, de compilateurs intelligents, d’IA et de paradigmes de haut niveau.



La priorité du moment n’est pas d’enseigner aux élèves des micro-optimisations ou des techniques de compilation capables de purifier cet immonde bordel qu’est le C++, et tout autant de techniques en voie de désuétude. Mais plutôt de les former sur les réseaux neuronaux, les savoirs statistiques, la gestion de projets de millions de lignes de code et le développement dans le nuage (unikernels & co).



Même les savoirs prétendument fondamentaux et immuables ne le sont pas en réalité : Knuth a écrit son oeuvre dans un pseudo-assembleur ce qui la rend obsolète. Certes ce savoir a été modifié (pas seulement réécrit) pour un cadre plus moderne. Mais ce cadre lui-même est rendu obsolète pas une reformulation fonctionnelle, les bouleversements architecturaux (augmentation de la latence mémoire, pipeline CPU, etc) et notamment la parallélisation de masse.



Les quelques vrais savoirs fondamentaux sont avant tout mathématiques, et bien plus facilement démontrés dans un langage moderne proche de l’algorithmique que dans le C++.





Mais quand on veut un système d’exploitation qui fonctionne ou un jeu vidéo qui dépote, on utilise toujours “de bons vieux outils éprouvés” et des techniques de base bien maîtrisées par des vieux briscards, c’est à dire du bon vieux C et même de l’assembleur.



Personne aujourd’hui n’écrirait un OS en C/C++ et même pour le jeu on voit de plus en plus de projets portés sur Unity et autres, dont le succès repose sur le fait même qu’ils n’utilisent pas le C++. Et j’ajoute que gestion automatique de la mémoire n’implique pas forcément un GC traçant : un compilateur pourrait utiliser les mêmes techniques que toi.



Le C+ est en train de devenir l’équivalent du Cobol : un langage utilisé pour maintenir les projets existants. Pour le bas niveau il est en train d’être détrôné par Ada/Spark/Haskell/Rust et compagnie, et les constructeurs préfèrent aujourd’hui développer des backends LLVM plutôt qu’un compilateur C. Le C demeurera viable pour la programmation de machines à laver mais rien de plus.





Et si un jour arrive ou l’homme ne programmera plus les machines, il y a tout lieu de penser que l’utilité des mathématiques ne devienne alors le cadet de ses soucis.



C’est précisément parce que les mathématiques en sont pas apparues par souci d’utilité qu’elles persisteront.


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HarmattanBlow a écrit :



Dans mes souvenirs les bons allaient en S tandis que les autres se répartissaient entre ES et L selon leurs origines sociales. C’est caricatural mais il demeure que la plupart des élèves de S auraient pu très bien réussir en ES et L tandis que la réciproque n’était pas vraie. La spécialisation académique découle de la ségrégation et non l’inverse.





Sauf que maintenant, j’ai l’impression qu’ils font tous S parce qu’il y a “des débouchés” derrière.

L’année passée : 25,7 % des élèves ont passé un bac S, 16 % un bac ES et 8 % un bac L.





Edit : Pour ceux qui cherchent des droites parallèles, il suffit de dessiner un losange…


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Z-os a écrit :



Edit : Pour ceux qui cherchent des droites parallèles, il suffit de dessiner un losange…







Merci de souligner à quel point cela à bien mordu <img data-src=" />


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eliumnick a écrit :



Merci de souligner à quel point cela à bien mordu <img data-src=" />





D’un autre coté, tu aurais demandé la trisection d’un angle à la règle et au compas, tu aurais eu moins de succès. <img data-src=" />


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Z-os a écrit :



D’un autre coté, tu aurais demandé la trisection d’un angle à la règle et au compas, tu aurais eu moins de succès. <img data-src=" />



&nbsp;



&nbsp;A poser des problèmes pareil, je sens que tu en veux à l’humanité !!! <img data-src=" />


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DayWalker a écrit :



Avant d’avoir besoin d’une tablette, nos têtes blondes profiteraient davantage d’une liseuse pour simplement remplacer leurs livres, voire leur calculatrice point barre (ie, pas de connexion internet ou tout autre élément “déconcentrant”).

&nbsp;

Pour le reste (apprendre à utiliser un outil informatique), c’est d’un ordi, dont on a besoin, pas d’un gadget incomplet par nature… et en tout cas, qui devient totalement inutile dans la majorité des cours une fois qu’on a une liseuse pour ne pas porter 5kg de livres dans son sac.

&nbsp;

Pour les grands (en fac par exemple), j’en ai jamais vu sans qu’il y ait un clavier… (ok, quelques tablettes hybrides ou tablettes + clavier, mais très très très majoritairement des netbooks ou PC portables.)





En prime les liseuses ont une sacrée autonomie !

&nbsp;



&nbsp;

Quant aux tablettes, depuis que j’ai ressorti mon netbook et que je lui ais mis un linux dessus, je ne me sers plus de ma tablette qui avait trouvé un usage spécifique dans mes activités de loisir. Mais c’est plus facile de prendre des notes avec un vrai ordinateur…


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achernar a écrit :



A poser des problèmes pareil, je sens que tu en veux à l’humanité !!! <img data-src=" />





C’est évident : poser un problème auquel tout le monde ne peut pas répondre instantanément sans réfléchir ne peut être qu’un odieux signe d’élitisme fascisant.


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HarmattanBlow a écrit :



C’est évident : poser un problème auquel tout le monde ne peut pas répondre instantanément sans réfléchir ne peut être qu’un odieux signe d’élitisme fascisant.



&nbsp;



Oula nan, c’est pas quelque chose qui m’empêchera de dormir … C’est plus le fait que le problème soit insoluble avec les outils mis à disposition <img data-src=" />


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Himurai a écrit :



Ce sont les gens qui ont des tablettes ça… Ils ne lisent plus les informations.





Hum, oui. c’est a dire que je pense qu’on peux dégager des utilisations/méthodes nouvelles et intéressantes pour les étudiants, des interactions nouvelles et des moyens (ludiques ?) de transmettre du savoir et du savoir faire. Maintenant, je parles de potentiel, je ne sais pas comment c’est dans la réalité, vue que je ne suis pas sur place ^^


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Z-os a écrit :



D’un autre coté, tu aurais demandé la trisection d’un angle à la règle et au compas, tu aurais eu moins de succès. <img data-src=" />







Bah oui ^^ C’est tellement simple, facile, et évident, que ca ne mérite même pas que je me fatigue à écrire la solution <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



Dans mes souvenirs les bons allaient en S tandis que les autres se répartissaient entre ES et L selon leurs origines sociales. C’est caricatural mais il demeure que la plupart des élèves de S auraient pu très bien réussir en ES et L tandis que la réciproque n’était pas vraie. La spécialisation académique découle de la ségrégation et non l’inverse.







Non, quelqu’un qui réussit bien en S n’est pas forcément bon partout…



Quantité de matheux pensent à tort que les méthodes de raisonnement qu’ils appliquent en maths sont forcément adaptées pour tout. Mais c’est une idée reçue.



Avec l’age on découvre qu’il existe d’autres formes de raisonnement, d’autres types d’abstractions, d’autres outils intellectuels. Et finalement d’autres formes d’intelligence et de culture…



Cela n’enlève rien au fait que les maths sont un outil puissant. C’est juste que tout outil a ses limites et qu’il ne faut jamais faire une religion de quoi que ce soit.





Pour se constituer efficacement un réseau social il faut fréquenter des milieux contenant une forte proportion de relations intéressantes. Ce qui n’est pas et ne sera jamais le cas des MMO, hétérogènes par principe (et populaires et avant tout fréquentés par des personnes ayant trop de temps libre). Peu importent les anecdotes.





Ceux qui ont vraiment réussi ont les moyens de se payer du temps libre. Les activités de loisirs sont une bonne façon de faire du relationnel.



C’est peut être malheureux, mais faire du tennis avec le patron, c’est souvent plus utiles que les heures sup.



Bien sûr, les jeux vidéo et réseaux sociaux d’aujourd’hui sont en grande partie populaire et jeune, mais il faut réaliser que leurs paradigmes et codes sociaux iront loin…



Parce que ce sont ceux d’une génération qui se reconnaîtra dedans…



Or, ce qu’on constate dans le relationnel et les loisir, c’est que chaque génération a ses passe temps et ses codes…



Bref, il est difficile de savoir si en tant que parent, ce qu’on fait ne risque pas de couper les jeunes de leurs codes générationnels en leur imposant les nôtres qui ont des chances d’être périmés.





La priorité du moment n’est pas d’enseigner aux élèves des micro-optimisations ou des techniques de compilation capables de purifier cet immonde bordel qu’est le C++, et tout autant de techniques en voie de désuétude. Mais plutôt de les former sur les réseaux neuronaux, les savoirs statistiques, la gestion de projets de millions de lignes de code et le développement dans le nuage (unikernels & co).





En informatique, comme dans n’importe quel autre domaine, si on ne maîtrise pas la base, il est impossible de faire correctement des choses évoluées.



Tous les jours, on voit des programmeurs écrire de très mauvais programmes parce qu’ils utilisent des fonctionnalités de haut niveau sans aucune maîtrise de ce que cela engendre à bas niveau.





Même les savoirs prétendument fondamentaux et immuables ne le sont pas en réalité : Knuth a écrit son oeuvre dans un pseudo-assembleur ce qui la rend obsolète. Certes ce savoir a été modifié (pas seulement réécrit) pour un cadre plus moderne. Mais ce cadre lui-même est rendu obsolète pas une reformulation fonctionnelle, les bouleversements architecturaux (augmentation de la latence mémoire, pipeline CPU, etc) et notamment la parallélisation de masse.





Bien sûr, l’architecture des ordinateurs évolue, même si c’est relativement lent.



Et oui, cela peut logiquement rendre des logiciels obsolètes.



Mais c’est en comprenant la programmation de bas niveau qu’on sait comment il faut écrire un programme qui tirera le mieux partie du matériel.



Et contrairement aux idées reçues, l’écriture dans des langages évolués n’a jamais vraiment permis de dispenser de se préoccuper de ce qui est optimal à bas niveau. En tout cas pas pour ceux qui veulent écrire des programmes performants.





Les quelques vrais savoirs fondamentaux sont avant tout mathématiques, et bien plus facilement démontrés dans un langage moderne proche de l’algorithmique que dans le C++.





Je pense au contraire que les savoirs les plus importants en programmation n’ont pas grand chose à voir avec les mathématiques.





Personne aujourd’hui n’écrirait un OS en C/C++[quote]



Certains ont déjà essayé, ça s’appelle… emacs ;)



[quote]et même pour le jeu on voit de plus en plus de projets portés sur Unity et autres, dont le succès repose sur le fait même qu’ils n’utilisent pas le C++.





Non, Unity est écrit en C/C++ comme la plupart des moteurs 3D actuels.



Je pense que tu voulais parler du langage utilisé dans unity.



Le principe, c’est que tu as des partie rapides de la base qui sont réalisées en C/C++ et ensuite une gestion événementielle comme des macro dans un langage moins rapide mais plus adapté à cela.



On retrouve ce genre de schéma assez souvent en informatique.





Et j’ajoute que gestion automatique de la mémoire n’implique pas forcément un GC traçant : un compilateur pourrait utiliser les mêmes techniques que toi.





Il n’y a pas de gestion mémoire universellement optimale.



C’est un peu comme les algorithmes de tri. Le bon algorithme dépends fortement du contexte.



Bref, cela relève de problématiques d’architecture suffisamment complexes pour que les compilateurs ne soient pas prêts de remplacer les humains.





Le C+ est en train de devenir l’équivalent du Cobol : un langage utilisé pour maintenir les projets existants. Pour le bas niveau il est en train d’être détrôné par Ada/Spark/Haskell/Rust et compagnie, et les constructeurs préfèrent aujourd’hui développer des backends LLVM plutôt qu’un compilateur C.





Tout ces langages ont leur intérêt.



Certains ont déjà une bonne place, d’autres y arriveront peut être.



Mais C/C++ est difficile à détrôner parce que ses défauts font parfois ses qualités.



Ceux qui ont cherché à “faire mieux que C/C++” ont souvent abouti à perdre aussi certaines qualités… ce qui paradoxalement consacré l’intérêt de C/C++…



Voila pourquoi C/C++ ne sera pas évident à détrôner.





Le C demeurera viable pour la programmation de machines à laver mais rien de plus.





Tout ce qui est bas niveau ou performances, que ce soit sur une machine à laver ou dans les couches basses de ton PC ou les moteurs de jeu, de base de données, etc…



Pour le reste, je suis tout à fait convaincu que d’autres langages ont de meilleures qualités que C/C++.



Comme je l’ai dit plus haut, l’outil universel n’existe pas.





C’est précisément parce que les mathématiques en sont pas apparues par souci d’utilité qu’elles persisteront.





C’est toute la différence entre les maths et l’informatique. D’un côté une science abstraite, de l’autre une science concrète.



Les deux ne s’opposent pas mais sont complémentaires.



Le mathématicien aime les abstractions théoriques élégantes, le programmeur aime les programmes concrets qui sont ergonomiques, utiles et qui tournent bien.



Si un jour les machines deviennent assez intelligentes pour n’avoir plus besoin d’être programmées parce qu’elles sauront le faire, elles élimineront probablement l’humanité.



L’informatique survivra donc au dernier mathématicien. <img data-src=" />


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sr17 a écrit :



Quantité de matheux pensent à tort que les méthodes de raisonnement qu’ils appliquent en maths sont forcément adaptées pour tout. Mais c’est une idée reçue.



Avec l’age on découvre qu’il existe d’autres formes de raisonnement, d’autres types d’abstractions, d’autres outils intellectuels. Et finalement d’autres formes d’intelligence et de culture…



C’est peut être malheureux, mais faire du tennis avec le patron, c’est souvent plus utiles que les heures sup.



(…)



C’est toute la différence entre les maths et l’informatique. D’un côté une science abstraite, de l’autre une science concrète.



Les deux ne s’opposent pas mais sont complémentaires.



Le mathématicien aime les abstractions théoriques élégantes, le programmeur aime les programmes concrets qui sont ergonomiques, utiles et qui tournent bien.



Si un jour les machines deviennent assez intelligentes pour n’avoir plus besoin d’être programmées parce qu’elles sauront le faire, elles élimineront probablement l’humanité.



L’informatique survivra donc au dernier mathématicien. <img data-src=" />



Excellent, j’aime beaucoup ton analyse.


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J’abonde en ton sens.

&nbsp;Oui c’est oublier les neurosciences que de vouloir donner des jouets informatiques aux enfants.&nbsp;

&nbsp;Après ils vont venir dire “Internet marche pas, j’accède pas à Facebook.”

Oui les écrans quelconques atténuent notre attention et réduisent notre concentration surtout chez les plus jeunes.&nbsp;

Ce n’est pas pour rien qu’il faut éviter les écrans aux enfants de 3 ans et moins, sinon ils sont en retard de développement.&nbsp;

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sr17 a écrit :



Non, quelqu’un qui réussit bien en S n’est pas forcément bon partout…



Quantité de matheux pensent à tort que les méthodes de raisonnement qu’ils appliquent en maths sont forcément adaptées pour tout. Mais c’est une idée reçue.



Avec l’age on découvre qu’il existe d’autres formes de raisonnement, d’autres types d’abstractions, d’autres outils intellectuels. Et finalement d’autres formes d’intelligence et de culture…



Cela n’enlève rien au fait que les maths sont un outil puissant. C’est juste que tout outil a ses limites et qu’il ne faut jamais faire une religion de quoi que ce soit.







Ceux qui ont vraiment réussi ont les moyens de se payer du temps libre. Les activités de loisirs sont une bonne façon de faire du relationnel.



C’est peut être malheureux, mais faire du tennis avec le patron, c’est souvent plus utiles que les heures sup.



Bien sûr, les jeux vidéo et réseaux sociaux d’aujourd’hui sont en grande partie populaire et jeune, mais il faut réaliser que leurs paradigmes et codes sociaux iront loin…



Parce que ce sont ceux d’une génération qui se reconnaîtra dedans…



Or, ce qu’on constate dans le relationnel et les loisir, c’est que chaque génération a ses passe temps et ses codes…



Bref, il est difficile de savoir si en tant que parent, ce qu’on fait ne risque pas de couper les jeunes de leurs codes générationnels en leur imposant les nôtres qui ont des chances d’être périmés.







En informatique, comme dans n’importe quel autre domaine, si on ne maîtrise pas la base, il est impossible de faire correctement des choses évoluées.



Tous les jours, on voit des programmeurs écrire de très mauvais programmes parce qu’ils utilisent des fonctionnalités de haut niveau sans aucune maîtrise de ce que cela engendre à bas niveau.







Bien sûr, l’architecture des ordinateurs évolue, même si c’est relativement lent.



Et oui, cela peut logiquement rendre des logiciels obsolètes.



Mais c’est en comprenant la programmation de bas niveau qu’on sait comment il faut écrire un programme qui tirera le mieux partie du matériel.



Et contrairement aux idées reçues, l’écriture dans des langages évolués n’a jamais vraiment permis de dispenser de se préoccuper de ce qui est optimal à bas niveau. En tout cas pas pour ceux qui veulent écrire des programmes performants.







Je pense au contraire que les savoirs les plus importants en programmation n’ont pas grand chose à voir avec les mathématiques.







Non, Unity est écrit en C/C++ comme la plupart des moteurs 3D actuels.



Je pense que tu voulais parler du langage utilisé dans unity.



Le principe, c’est que tu as des partie rapides de la base qui sont réalisées en C/C++ et ensuite une gestion événementielle comme des macro dans un langage moins rapide mais plus adapté à cela.



On retrouve ce genre de schéma assez souvent en informatique.







Il n’y a pas de gestion mémoire universellement optimale.



C’est un peu comme les algorithmes de tri. Le bon algorithme dépends fortement du contexte.



Bref, cela relève de problématiques d’architecture suffisamment complexes pour que les compilateurs ne soient pas prêts de remplacer les humains.







Tout ces langages ont leur intérêt.



Certains ont déjà une bonne place, d’autres y arriveront peut être.



Mais C/C++ est difficile à détrôner parce que ses défauts font parfois ses qualités.



Ceux qui ont cherché à “faire mieux que C/C++” ont souvent abouti à perdre aussi certaines qualités… ce qui paradoxalement consacré l’intérêt de C/C++…



Voila pourquoi C/C++ ne sera pas évident à détrôner.







Tout ce qui est bas niveau ou performances, que ce soit sur une machine à laver ou dans les couches basses de ton PC ou les moteurs de jeu, de base de données, etc…



Pour le reste, je suis tout à fait convaincu que d’autres langages ont de meilleures qualités que C/C++.



Comme je l’ai dit plus haut, l’outil universel n’existe pas.







C’est toute la différence entre les maths et l’informatique. D’un côté une science abstraite, de l’autre une science concrète.



Les deux ne s’opposent pas mais sont complémentaires.



Le mathématicien aime les abstractions théoriques élégantes, le programmeur aime les programmes concrets qui sont ergonomiques, utiles et qui tournent bien.



Si un jour les machines deviennent assez intelligentes pour n’avoir plus besoin d’être programmées parce qu’elles sauront le faire, elles élimineront probablement l’humanité.



L’informatique survivra donc au dernier mathématicien. <img data-src=" />





Bonjour,

&nbsp;

&nbsp;Alors en fait ça remonte à loin pour moi, mais je vais quand même étaler mon inculture.

&nbsp;Tout d’abord la prédominance des mathématiques sur les lettres. Il faut bien comprendre qu’historiquement les facultés des sciences étaient des facultés de philosophie. Ce n’est absolument pas un hasard si les grands scientifiques classiques et les grands philosophes classiques étaient les mêmes.

&nbsp;

&nbsp;Pour me situer dans une vie antérieure j’ai poussé des études d’informatique à un niveau correct (comme beaucoup ici, certes). Et je peux te certifier que tout est mathématique dans nos chers ordinateurs.

&nbsp;Je me souviens de mes premiers cours en base de données. On avait été fortement échaudé car ça n’était que des formules et des théorèmes de théorie des ensembles, et le pire c’est qu’une fois qu’on a compris, c’est la réalité pratique. <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;Pour ce qui est des langages de haut niveau ils sont très utiles dans certains domaines. Voir incontournables. Maintenant pour l’instant tous les gens que j’ai rencontré qui étaient sur de l’informatique embarquée utilisaient du C . &nbsp;Les équipements n’avaient tout simplement pas les capacités d’embarquer des compilateurs ou interpréteurs de plus haut niveau.

&nbsp;De plus à chaque fois que tu laisse faire un “algorithme” pour optimiser ton code, tu obtiens un résultat inférieur au meilleur des résultats possible (mais j’en conviens meilleur que la majorité des résultats produits par un humain).&nbsp;

&nbsp;

Après ce n’est pas demain que les ordinateurs se passeront des humains pour faire des mathématiques. Et ceci pour deux raisons. Premièrement il y a des tâches qu’un ordinateur ne pourra jamais faire (et c’est démontré. Si ça t’intéresse le mot clé est “indécidable” ou “incalculable” ou “Turing indécidable” ou “Turing incalculable”). Deuxièmement il y a toute une classe de problème exponentiels (ou NP-Complet) qui explosent très vite, très très vite en temps de calcul. Tellement vite que la loi de Moore (doublement de la puissance de calcul des ordinateurs sur X années) si tant est qu’elle se vérifie à l’infini ne permet pas de suivre. La démonstration de théorèmes mathématiques entre dans cette catégorie et il se trouve que l’humain est capable de “deviner” et de suivre un axe de recherche plutôt qu’un autre sur des critères subjectifs.



&nbsp;Pour finir deux exemple d’actions posant problème à un ordinateur (et tant que les ordinateurs seront des ordinateurs cela durera):

&nbsp;- La détection d’une boucle infinie dans un code. (marche sur des cas particuliers pas dans la généralité, c’est un problème “semi-décidable”

&nbsp;- Le tirage aléatoire d’une valeur. ( nos ordinateurs triches on parle de pseudo-aléatoire)


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sr17 a écrit :



Sinon, je suis surpris qu’on puisse encore penser à enseigner les maths sans la programmation quand on connait la puissance de ces deux outils réunis et le côté “vivant” que la programmation peut donner aux maths.





C’est exact, car les pommes, les tartes, on ne les voit pas vraiment. Alors que calculer ses variables sur papier, et ensuite les faire compiler pour vérifier, c’est fun et ça donne envie.&nbsp;


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sr17 a écrit :



Non, quelqu’un qui réussit bien en S n’est pas forcément bon partout…





Mais beaucoup le sont. Tu insistes sur la dimension horizontale (spécialisation), qui peut compenser, mais tu négliges la dimension verticale (intelligence brute), beaucoup plus essentielle. Les plus intelligents sont souvent en S et beaucoup sont largement capables de maîtriser n’importe quel savoir académique et exploiter n’importe quelle forme de raisonnement.



Anecdote : une étude vient de paraître qui observe que les plus brillants scientifiques ont fréquemment des hobbies manuels ou artistiques.







Ceux qui ont vraiment réussi ont les moyens de se payer du temps libre. Les activités de loisirs sont une bonne façon de faire du relationnel.



Les milieux qui ont vraiment réussi ont en moyenne moins de temps libre que le cadre moyen, qui lui-même en a moins que le petit employé. Et ils consacrent en grande partie ce temps à des activités potentiellement utiles. Loisirs et travail se confondent souvent à un certain niveau.



Faire du tennis ou jouer à la console avec une personne utile, oui. Jouer à un mmo avec dix inconnus dont deux chômeurs, trois lycéens, deux jeunes petits cadres, un enseignant retraité et que sais-je encore, non. Un grand patron pourrait avoir ce vice mais il ne chercherait pas à y nouer de relations et resterait discret.







En informatique, comme dans n’importe quel autre domaine, si on ne maîtrise pas la base, il est impossible de faire correctement des choses évoluées.



Mais les fondamentaux ne sont pas le C/C++ et ce langage n’est pas un bon moyen d’explorer ces fondamentaux.



Et puisqu’en guise de fondamentaux tu ne fais référence ni à l’algorithmique ni aux mathématiques mais simplement à la connaissance du matériel, sache que tu n’as pas besoin de te coltiner des headers et autres saloperies obsolètes du C++ pour comprendre les allocations qu’impliquent chaque commande en python & co et le fonctionnement de son GC. Certains dévs Java connaissent bien mieux le matos que certains dévs C.







Et contrairement aux idées reçues, l’écriture dans des langages évolués n’a jamais vraiment permis de dispenser de se préoccuper de ce qui est optimal à bas niveau. En tout cas pas pour ceux qui veulent écrire des programmes performants.



C’est vrai mais plus pour longtemps.



Et ce ne le sera plus à l’avenir : de plus en plus les langages se concentreront sur l’expressivité et délégueront au compilateur le soin de déterminer l’implémentation. Et pour les informations qui manquent (longueur des fichiers à lire, nombre d’utilisateurs dans le tableau, etc) le compilateur examinera le programme en action.



Tu surestimes de très loin la complexité de ces tâches pour le compilateur. Par ailleurs les humains sont de moins en moins bons à ce jeu, la faute à des codes qui évoluent, qui sont portés vers d’autres machines qu’à l’origine, ou le fait qu’un programmeur profile souvent sur un ordinateur donné alors que leurs client ont parfois quatre à seize fois moins de cache, etc.







Il n’y a pas de gestion mémoire universellement optimale.



Et il n’est pas nécessaire qu’il y en ait une . En tant que programmeur tu choisis à chaque fois une stratégie adaptée : destruction déterministe, comptage de références, allocation sur la pile, etc. Rien n’empêche un compilateur d’en faire de même. De plus en plus ceux-ci choisissent la meilleure stratégie à chaque cas.



Dans l’idéal les systèmes traçants devraient être réservés aux modèles où il sont vraiment avantageux. Et les cas pour lesquels la seule possibilité est de tracer (présence de références circulaires pour lesquelles on ne sait pas laquelle des deux extrémités sera déréférencée avant l’autre - songe à un réseau de transport).


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urthgard a écrit :



De plus à chaque fois que tu laisse faire un “algorithme” pour optimiser ton code, tu obtiens un résultat inférieur au meilleur des résultats possible (mais j’en conviens meilleur que la majorité des résultats produits par un humain).





Comme dit plus haut, il y a tout lieu de croire que d’ici quelques années un ordinateur battra presque systématiquement un humain expérimenté à ce jeu puisqu’ils sont en 2015 pratiquement à armes égales. En moyenne le compilateur deviendrait donc plus efficace qu’un expert.





Après ce n’est pas demain que les ordinateurs se passeront des humains pour faire des mathématiques. Et ceci pour deux raisons. Premièrement il y a des tâches qu’un ordinateur ne pourra jamais faire



Les problèmes pratiques incalculables par un ordinateur le sont également par un humain et on peut toujours contourner le problème. Quant aux problèmes pour lesquels la force brute est trop lourde alors que les humains utilisent une approche heuristique pour s’en sortir, rien n’empêche un programme de reproduire l’approche heuristique.


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Autant j’ai trouvé idiot l’idée de fourger des tablettes aux gamins (en faisant payer les communes ‘me semble) alors que c’est pas là le problème de l’éducation… Autant, j’me demande si ça va pas être intéressant, finalement.

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Ah le sous-titre <img data-src=" />

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Une petit claque bien sentie à nos gouvernants qui veulent mettre des tablettes partout sans en démontrer une quelconque utilité.

&nbsp;



&nbsp;C’est hollande qui doit être content<img data-src=" />

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JD a écrit :



« Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique  que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité »

 

Sans déconner??? Et bien heureusement que l’OCDE le confirme parce que les enseignants n’arrêtent pas de le répéter mais tout le monde s’en moque…

 

nextinpact.com Next INpact

 

nextinpact.com Next INpact

 

 nextinpact.com Next INpact







Quelqu’un qui saura parfaitement lire, écrire et compter deviendra quand même un infirme s’il ne sait pas se servir de l’informatique.



Les ordinateurs sont désormais partout, l’informatique fait partie des savoir indispensables au même titre que d’autres.



Il n’est pas pertinent d’opposer l’enseignement de savoirs qui sont indispensables.



Introduire l’enseignement de l’informatique n’empêche pas d’améliorer l’enseignement des maths et du français.


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sr17 a écrit :



Le pur matheux est souvent très mauvais dans bien des matières.





Dans mes souvenirs les élèves ne se distinguaient pas par des spécialisations par matières mais bien en fonction de leur niveau général, entre ceux qui réussissaient dans à peu près toutes les matières académiques et ceux qui échouaient dans à peu près toutes les matières académiques.





Les gens qui possèdent une culture équilibrée existent. Mais ils sont relativement rares.



La culture et la réussite scolaire sont deux choses différentes. Cela dit, même si les spécialisations sont évidentes à l’âge adulte je crois que l’on retrouve avant tout une échelle entre personnes peu cultivées et très cultivées.





Les jeux vidéo apportent plus qu’on ne le croit, par exemple le sens de la stratégie et la capacité de dépasser la difficulté.



Mouais. Ben pour mes gamins je préconise de d’abord leur apprendre à bien lire et à écrire à l’ancienne, sur du vieux papier. Ils découvriront bien assez tôt l’art du frag. Après tout ça a très bien fonctionné pour moi.





Préférer les langages standard qui existent depuis longtemps plutôt que la mode du moment promue par une seule entreprise.



Autrement dit préférer les outils les plus dépassés et les moins productifs, où le programmeur est forcé de faire à la main ce qu’un compilateur moderne fait aussi bien de façon automatique ? Super. Déjà que la plupart des langages “modernes” sont en fait ridiculement conservateurs et peu innovants, et forcent les dévs à faire du monkey programming répétitif à la chaîne… Alors les bonnes vieilles technos éprouvées, au secours !





Sinon, je suis surpris qu’on puisse encore penser à enseigner les maths sans la programmation quand on connait la puissance de ces deux outils réunis et le côté “vivant” que la programmation peut donner aux maths.



La programmation n’existera plus dans cinquante ans. Les mathématiques existeront aussi longtemps que l’humanité.


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achernar a écrit :



Tu veux vraiment que les enfants aient des mauvaises notes<img data-src=" />





Ah ben forcément, si l’on suit les effets de mode aussi… <img data-src=" />


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achernar a écrit :



L’un comme l’autre, tu trace pleins de rosaces sur ta feuille et tu regarde qui ressemble à quoi <img data-src=" />

 

Ce qui est plus dur c’est de justifier après <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Tu poses ton compas fermé à plat sur la feuille et tu suis le bord des deux branches <img data-src=" />







Roo les noobs ^^



Ma question appelle une réponse vraiment hyper simple hein ^^


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sr17 a écrit :



Les jeux vidéo apportent plus qu’on ne le croit, par exemple le sens de la stratégie et la capacité de dépasser la difficulté.





&nbsp;Les JV n’apportent rien de nouveau.

&nbsp;La stratégie et le dépassement de soi on peut l’acquérir en jouant aux billes ou aux petits chevaux. Pareil pour l’addiction.

&nbsp;

&nbsp;


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HarmattanBlow a écrit :



Dans mes souvenirs les élèves ne se distinguaient pas par des spécialisations par matières mais bien en fonction de leur niveau général, entre ceux qui réussissaient dans à peu près toutes les matières académiques et ceux qui échouaient dans à peu près toutes les matières académiques.







Évidemment! La distinction”matheux” et “littéraire” n’émane que de nos pseudos amis gauchistes en mal de notoriété.


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eliumnick a écrit :



Roo les noobs ^^



Ma question appelle une réponse vraiment hyper simple hein ^^





J’aurai pu regarder sur un moteur de recherche mais je cheate pas. On a le droit à d’autres instruments ou bien ?



Parce que sinon, ça me semble assez dur de tracer une droite parfaite main levée…


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Je crois que tu voulais plutôt dire ça : “Quelqu’un qui saura parfaitement programmer deviendra quand même un infirme s’il ne sait pas lire, écrire et compter.”&nbsp; <img data-src=" />&nbsp;&nbsp;

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jethro a écrit :



Les JV n’apportent rien de nouveau.

 La stratégie et le dépassement de soi on peut l’acquérir en jouant aux billes ou aux petits chevaux. Pareil pour l’addiction.





On sous-estime l’addiction aux petits chevaux. Combien d’enfants n’ont-ils pas été surpris en plein nuit par leurs parents, lançant les dés d’un air hagard, les mains sanglantes à force de faire trotter le petit cheval… ? Voilà un sujet que même Delarue n’avait pas eu le courage d’aborder.


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eliumnick a écrit :



Roo les noobs ^^



Ma question appelle une réponse vraiment hyper simple hein ^^









C’est pas tout simplement 2 fois la méthode pour la perpendiculaire au compas ?


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BinaryOverride a écrit :



C’est pas tout simplement 2 fois la méthode pour la perpendiculaire au compas ?





Si c’est ça, j’espère qu’Eliumnick ne sera jamais prof, parce qu’il n’est pas capable de faire un énoncé correct <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



On sous-estime l’addiction aux petits chevaux. Combien d’enfants n’ont-ils pas été surpris en plein nuit par leurs parents, lançant les dés d’un air hagard, les mains sanglantes à force de faire trotter le petit cheval… ? Voilà un sujet que même Delarue n’avait pas eu le courage d’aborder.







J’ai parié et perdu tous mes carambars

<img data-src=" /> Je vais me refaire <img data-src=" />

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eliumnick a écrit :



Roo les noobs ^^



Ma question appelle une réponse vraiment hyper simple hein ^^





Sur une feuille A4 juste besoin d’un crayon, même pas de compas. Suffit de plier la feuille pour s’en servir pour tracer et la rétracter pour tracer une seconde fois&nbsp;<img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



J’aurai pu regarder sur un moteur de recherche mais je cheate pas. On a le droit à d’autres instruments ou bien ?



Parce que sinon, ça me semble assez dur de tracer une droite parfaite main levée…







OK tu as le droit à une règle, un crayon, et un compas. Et bien sur un support sur lequel écrire ^^


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BinaryOverride a écrit :



C’est pas tout simplement 2 fois la méthode pour la perpendiculaire au compas ?







Ben si, félicitations, tu es le premier à la trouver <img data-src=" /> (Pourtant c’était vraiment facile ^^)


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eliumnick a écrit :



OK tu as le droit à une règle, un crayon, et un compas. Et bien sur un support sur lequel écrire ^^





Ah ok, donc en fait, c’est toi le noob en énoncé <img data-src=" />







eliumnick a écrit :



Ben si, félicitations, tu es le premier à la trouver <img data-src=" /> (Pourtant c’était vraiment facile ^^)





C’est à dire que comme la méthode habituelle requiert une règle….


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urthgard a écrit :



Bonjour,

 

 Alors en fait ça remonte à loin pour moi, mais je vais quand même étaler mon inculture.

 Tout d’abord la prédominance des mathématiques sur les lettres. Il faut bien comprendre qu’historiquement les facultés des sciences étaient des facultés de philosophie. Ce n’est absolument pas un hasard si les grands scientifiques classiques et les grands philosophes classiques étaient les mêmes.







C’était une excellente chose d’enseigner la philosophie en même temps que les sciences.



Mais aujourd’hui, ceux qui sortent des écoles sont formatés comme des produits commerciaux.



L’industrie veut de bons petits soldats qui ne se posent pas plus de questions que ce qui est nécessaire pour faire leur travail.





Pour me situer dans une vie antérieure j’ai poussé des études d’informatique à un niveau correct (comme beaucoup ici, certes). Et je peux te certifier que tout est mathématique dans nos chers ordinateurs.





Pour un mathématicien, absolument tout dans la vie peut s’expliquer par les mathématiques, y compris se curer les ongles.



La question qui s’est toujours posé en informatique, c’est de savoir si les mathématiques avaient réellement un intérêt au delà des maths de base et de l’étude du comportement de quelques algorithmes.





Je me souviens de mes premiers cours en base de données. On avait été fortement échaudé car ça n’était que des formules et des théorèmes de théorie des ensembles, et le pire c’est qu’une fois qu’on a compris, c’est la réalité pratique. <img data-src=" />





La réalité pratique ? Même après plusieurs décennies de métier, je n’ai encore jamais vu au quotidien un informaticien faire des maths avant d’écrire un programme (sauf, bien sur, si c’est l’objet du programme).



Si tu as été échaudé, c’est simplement parce qu’en informatique, les mathématiques ont la fâcheuse tendance à compliquer ce qui est très simple à comprendre. Etudier le fonctionnement à bas niveau d’une base de données est d’ailleurs bien plus instructif…



Dans certaines écoles d’informatique les professeurs transforment toutes les problématiques informatiques en langage mathématique. C’est parce que ces enseignants sont des matheux avant d’être des informaticiens.



Dans la majorité des problèmes que l’on rencontre dans la conception et l’écriture des logiciels, les mathématiques n’apportent absolument aucune aide.



Donc en pratique, l’intérêt des mathématique dans le métier d’informaticien sont très limitées.





Pour ce qui est des langages de haut niveau ils sont très utiles dans certains domaines. Voir incontournables.





A chaque langage son utilité.



Les langages de bas niveau et de haut niveau ne s’opposent pas. Ils sont juste complémentaires.



Le tout est d’utiliser le bon outil pour la bonne tâche.





Maintenant pour l’instant tous les gens que j’ai rencontré qui étaient sur de l’informatique embarquée utilisaient du C .  Les équipements n’avaient tout simplement pas les capacités d’embarquer des compilateurs ou interpréteurs de plus haut niveau.





Ce n’est pas seulement une affaire de mémoire. Dans l’embarqué, il y a des problématiques de contrôle du matériel, de timing et de performances. C’est pourquoi on préfère généralement rester proche du matériel.



Dans ce domaine, les langages comme le C/C++ permettent un bon contrôle et une grande souplesse. Et quoi qu’en disent certains, ce langage offre largement assez de possibilités pour écrire de bons programmes.



Le C/C++ est un langage intermédiaire entre le bas niveau (L’assembleur) et les langages de haut niveau.





De plus à chaque fois que tu laisse faire un “algorithme” pour optimiser ton code, tu obtiens un résultat inférieur au meilleur des résultats possible (mais j’en conviens meilleur que la majorité des résultats produits par un humain).





L’écriture de code machine “à la main” ne se justifie généralement que pour les très courtes portions de code qui sont utilisées de manière intensives.



Mais l’optimisation d’un programme ne se limite pas à cela.



A tous les niveaux de l’élaboration d’un programme, il y a des optimisations possibles dont le résultat peut être spectaculaire. Et cela va de la conception de l’architecture au choix des algorithmes.



Mais pour être en mesure de maîtriser cela, il faut impérativement maîtriser les mécanismes de bas niveau.



Si un informaticien veut être bon et écrire de bons programmes, même avec des langages de haut niveau, il doit impérativement comprendre les conséquences à bas niveau de ce qu’il écrit.





Après ce n’est pas demain que les ordinateurs se passeront des humains pour faire des mathématiques. Et ceci pour deux raisons. Premièrement il y a des tâches qu’un ordinateur ne pourra jamais faire (et c’est démontré. Si ça t’intéresse le mot clé est “indécidable” ou “incalculable” ou “Turing indécidable” ou “Turing incalculable”). Deuxièmement il y a toute une classe de problème exponentiels (ou NP-Complet) qui explosent très vite, très très vite en temps de calcul. Tellement vite que la loi de Moore (doublement de la puissance de calcul des ordinateurs sur X années) si tant est qu’elle se vérifie à l’infini ne permet pas de suivre.





Et pourtant, à bien y regarder, le cerveau humain est une forme d’ordinateur. Un réseau de neurone qui n’est pas si différent d’un réseau de transistors.



Même si la complexité du cerveau nous dépasse encore, il n’est pas impossible qu’un jour vienne ou l’on puisse concevoir une IA capable de l’égaler, voir de le dépasser.



Ceci bien entendu avant qu’elle ne décide d’éliminer l’humanité ;)





La démonstration de théorèmes mathématiques entre dans cette catégorie et il se trouve que l’humain est capable de “deviner” et de suivre un axe de recherche plutôt qu’un autre sur des critères subjectifs.





J’ai étudié ce mécanisme du cerveau humain que l’on nomme souvent l’intuition.



En réalité, il s’agit d’un espèce de supercalculateur subconscient disposant d’une énorme puissance de calcul.



Bien plus grande que celle du raisonnement.



Son seul défaut, c’est qu’elle délivre des résultats directement sans fournir le déroulement du raisonnement qui l’engendre.



Pour cette raison, dans les matières scientifiques, on tends à désapprouver son usage avec pour conséquence des élèves qui “désaprennent” à s’en servir.



Pour un informaticien, le bon usage d’un outil comme l’intuition est bien plus utile que les maths.





Pour finir deux exemple d’actions posant problème à un ordinateur (et tant que les ordinateurs seront des ordinateurs cela durera):

 - La détection d’une boucle infinie dans un code. (marche sur des cas particuliers pas dans la généralité, c’est un problème “semi-décidable”





D’une manière générale, de nombreux problèmes en informatique demandent un niveau d’analyse globale qu’il est difficile de conceptualiser.







  • Le tirage aléatoire d’une valeur. ( nos ordinateurs triches on parle de pseudo-aléatoire)





    Excellent cas pour démontrer que suivant le contexte, l’avantage de quelque chose peut être un inconvénient dans un autre.

    Obtenir des nombres aléatoire de bonne qualité dans un ordinateur est un vrai problème. Pour avoir des nombres aléatoire de bonne qualité, la meilleure option est de faire appel à des dispositifs matériels.


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HarmattanBlow a écrit :



Dans mes souvenirs les bons allaient en S tandis que les autres se répartissaient entre ES et L selon leurs origines sociales.





Si les bons peuvent réussir quelles que soient leurs origines, c’est déjà un sujet de réjouissance qu’il est important de sauvegarder. Quant aux autres, et au delà d’un certain acharnement thérapeutique, rétablir l’égalité des chances revient à Hidalgo don Quichotte contre les moulins à vent. Car dans le pire des cas, si je ne travaille pas, faudra que je reprenne la boîte de papa. <img data-src=" />







HarmattanBlow a écrit :



Knuth a écrit son oeuvre dans un pseudo-assembleur ce qui la rend obsolète.





L’oeuvre de Knuth est écrite en anglais (The Art of Computer Programming). De nombreux padawans gagneraient à ne pas considérer comme obsolètes les apports théoriques des mathématiques discrètes, même si certaines recherches datent des années 60.



Quant au langage C, il est à l’origine d’une révolution un peu oubliée… la compatibilité niveau source d’Unix. Un compilateur C suffit (presque) pour tout porter sur une nouvelle micro-architecture. Ça laisse songeur à l’heure où s’effritent la domination du x86 et sa compatibilité binaire, et où les systèmes embarqués ont encore du mal à être performants avec les langages interprétés (d’ailleurs, leurs interpréteurs sont souvent en C).


Une étude de l’OCDE souligne la faible efficacité des plans d’e-éducation

  • Des résultats inférieurs pour les élèves qui utilisent trop les ordinateurs

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