La Hadopi veut maintenant licencier Éric Walter pour « vol de documents »
Hadopi vs Walter E02S04
Le 07 décembre 2015 à 14h36
6 min
Droit
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C’est un cran supplémentaire que la Hadopi a décidé de franchir pour se débarrasser au plus vite de son ancien secrétaire général. Après l’argument de « l’insuffisance professionnelle », voilà donc celui du « vol de documents. »
Jusqu’à où ira la série Hadopi vs Éric Walter ? Le 1er août 2015, le fidèle secrétaire général de la haute autorité était prié de faire ses cartons, licencié pour « insuffisance professionnelle ». Quelques semaines plus tard, l’ex-protégé de Marie-Françoise Marais contre-attaquait devant le tribunal administratif où il obtenait finalement gain de cause dans une procédure de référé-suspension. Le 16 octobre 2015, la juridiction ordonnait en effet sa réintégration dans le mois, considérant que dans sa décision, la Hadopi s’était mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude (les juristes parlent « d’erreur d’appréciation »).
On apprenait alors les dessous chics du dossier, notamment ce diagnostic de l’ensemble des services initié vers fin 2014 par Éric Walter qui a contribué à mettre les feux aux poudres. Selon l’avocat de Walter, la mesure avait été vécue comme une intrusion par Mireille Imbert-Quaretta, la présidente de la Commission de protection des droits.
Par le biais de la fenêtre juridictionnelle, Éric Walter n’était plus mis à la porte. Il allait ainsi retrouver sa place, juste avant la conférence de presse annuelle de la Hadopi du 25 novembre. Seulement, la haute autorité n’avait pas dit son dernier mot. Elle attaquait à son tour l’ordonnance de réintégration devant le Conseil d’État. Seul hic, ce pourvoi n’est pas suspensif. Pas de souci ! Le 16 novembre, elle lui adressait dans la foulée deux courriers : le premier pour lui indiquer qu’il était réintégré, le second pour l’informer qu’il était immédiatement suspendu.
Convoqué le 7 décembre pour vol de documents
Grâce à un récent échange de courriers internes, qui ont inondé les boites mails de l’ensemble des membres du collège, nous savons désormais pourquoi. « On me convoque de nouveau toutes affaires cessantes à un nouvel entretien de licenciement le 7 décembre prochain, cette fois-ci pour « vol » de documents. Rien que ça ! » écrit Walter. Dans cette missive, celui-ci dénonce désormais un « acharnement destructeur » de la part de l’actuelle présidente de la Hadopi à son encontre, qui après l’avoir « chassé comme un pestiféré », le plonge en plein « cauchemar. »
Ce « vol de documents » aurait eu lieu le 31 juillet, soit la veille de son premier licenciement. La notion de vol de documents doit être prise avec des pincettes chirurgicales puisque sans compter les faits de cambriolage digne d’un bon vieux polar, elle vaut désormais en matière informatique : la loi du 13 novembre relative à la lutte contre le terrorisme a revu l’article 323 - 3 du Code pénal.
Cette disposition de la loi Godfrain, qu’avait anticipé l’affaire Bluetouff, permet désormais de punir de piratage informatique le seul fait « d'extraire, de détenir, de reproduire, de transmettre » une donnée informatique sans autorisation. Une simple copie sur clef USB, une duplication de CD-ROM, un seul transfert de fichier, etc. permettent désormais d’engager des poursuites sur ce chef. Mieux, depuis la récente loi sur le renseignement les peines ont été portées à 7 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende… Et pour la petite histoire, cette nouvelle échelle est entrée en vigueur quatre jours avant les faits reprochés à Éric Walter…
Demande d'enquête par un tiers indépendant
Dans son courrier, il réclame à tout le moins qu’ « une enquête interne soit confiée à un tiers indépendant » et que l’entretien préalable soit reporté, histoire de laisser du temps à la raison, moins à l’empressement. « Agent contractuel de la fonction publique depuis 13 ans, je ne bénéficie ni de la protection liée au statut de fonctionnaire, ni de celle du droit privé. Dans ces deux cas, rien de tout cela n’aurait été rendu possible, écrit-il aux membres du collège. J’ai contribué à bâtir cette institution. Je l’ai toujours servie loyalement et dans le respect des valeurs de probité, de neutralité et de moralité qui président à la fonction publique. Aussi loin que je cherche je ne trouve pas la moindre explication rationnelle aux événements récents. Je m’en remets à vous pour que cesse cette exécution en règle dont je fais l’objet depuis quatre mois désormais. »
Le secrétaire général a aussi sollicité le report de cet entretien directement auprès de Marie-Françoise Marais. Il fait spécialement état d’une dégradation de son état de santé « consécutive au traitement que vous m’infligez depuis l’été dernier » et réclame là encore une solide enquête pour les faits reprochés. Le 2 décembre, la réponse de Marais, transférée par Walter à tout le collège, est limpide : c’est niet. « Comme vous l'avez découvert lors de la consultation de votre dossier, une enquête administrative sur les faits qui vous sont reprochés a déjà eu lieu et vous en avez pris dûment connaissance » écrit-elle.
« Aucune enquête administrative n’est présente au dossier contrairement à ce que vous affirmez, lui a répondu le principal mis en cause le même jour. Seul un rapport administratif de la plume d’un agent est inclus, associé de quelques attestations et complété d’un constat d’huissier auquel vous avez fait procéder 3 mois et 1/2 après. »
Marie-Françoise Marais refuse tout report de la procédure en cours
Le 4 décembre, Marie-Françoise Marais est restée insensible à ce flot d’arguments tout comme au certificat d’arrêt de travail : « Vous avez pris connaissance de votre dossier et la date du 7 décembre a été fixée, en respectant un délai largement supérieur à celui prévu par les textes, pour vous laisser pleinement la faculté d'organiser votre défense. (…) Vous connaissez donc tous les éléments du dossier et, en cas d'indisponibilité, vous avez la possibilité de vous faire assister de votre conseil et des représentants de votre choix, lesquels connaissent également votre dossier. Je ne peux, dans ces conditions, reporter votre entretien à une date ultérieure, car la continuité du fonctionnement de l'HADOPI exige, compte tenu du poste que vous occupez, qu'une décision soit prise dans l'intérêt du service. »
Alors que la Hadopi a fonctionné avec une secrétaire générale en interim pendant plusieurs mois (en l’occurrence, Pauline Blassel), c’est donc la « continuité du service » qui est secoué comme impératif pour refuser tout report de l’entretien d’aujourd’hui. Rappelons que la présidente du collège de la Hadopi terminera son mandat le 23 décembre prochain. En se débarrassant de Walter avant ce terme, elle aura les mains libres pour choisir méticuleusement celle ou celui qui prendra sa place à l’avenir.
La Hadopi veut maintenant licencier Éric Walter pour « vol de documents »
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Convoqué le 7 décembre pour vol de documents
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Demande d'enquête par un tiers indépendant
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Marie-Françoise Marais refuse tout report de la procédure en cours
Commentaires (96)
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Abonnez-vousLe 07/12/2015 à 14h38
Un vrai soap opéra." />" />" />
Le 07/12/2015 à 14h40
Ça aurait pu être pire, pour viol de document avec surprise. Demandez à Assange. " />
Le 07/12/2015 à 14h44
Tipiak ! " />
Le 07/12/2015 à 14h47
refus de viol de qui " />
Le 07/12/2015 à 14h48
quel pirate ce Eric " /> manque plus qu’a partagé lesdits documents sur piratebay " />
Le 07/12/2015 à 14h51
Le 07/12/2015 à 14h51
Et si on dégageait ces parasites qui utilisent la justice comme outil de leurs besoins ?
Le 07/12/2015 à 14h52
hey ben elle est chatouilleuse la Mireille!
Le 07/12/2015 à 17h40
Est ce que l’on sait quel(s) document(s) il aurait pu “voler” ?
Le 07/12/2015 à 18h12
Je reste admiratif devant autant de mauvaise foi de la part d’HADOPI … " />
Et dire que ce Xeme acte grandguignolesque se fait avec l’argent du contribuable, ça me laisse pantoit. " />
Le 07/12/2015 à 18h28
Le 07/12/2015 à 19h09
si il a piraté des documents, il faut lui envoyer un mail d’avertissement. Si il récidive un second. Si il ne se calme pas une lettre recommandée suivra. Et enfin on lui coupera internet.
Mais à aucun moment la loi sur le piratage n’autorise le licenciement.
Le 07/12/2015 à 19h25
C’est librement que j’ai exprimé c’est phrase. Et j’ai par expérience aussi eu a affronter les prudhommes dans le passé. Je n’ai pas inondé les média de ma peine. Non je suis désolé qu il est tord ou raison à un moment donné il faut se résoudre.
Son engagement lui a coûté sa place , il sera pas le dernier à qui ça arrive.
Désolé si je t’ai choqué par cette citation. j’ai pas envie de faire de la lutte de langage sur un commentaire d’article.
Le 07/12/2015 à 19h26
il à pas su protéger l’accès de sa clé USB? " />
il à au moins eu droit au mail, puis à la lettre pour finir avec l’AR?
Le 07/12/2015 à 21h06
Vol de documents ou copies illicites ? " /> (droits d’auteur INside)
" />
Le 07/12/2015 à 21h47
Le 07/12/2015 à 22h21
" />
" />
Tu recrutes du " /> en ce moment? Très bon post!
" />
Le 07/12/2015 à 22h54
Le 07/12/2015 à 23h27
Quand est-ce que l’on se débarrasse de la Hadopi pour vol d’argent public en bande organisée ?
Le 08/12/2015 à 00h33
Le 08/12/2015 à 00h48
Le 08/12/2015 à 04h07
Il les empêchait peut-être de gagner du pognon en refusant les magouilles…
Bon c’est pas tout ça, mais il en reste combien à virer ?
Le 08/12/2015 à 05h38
Le 08/12/2015 à 05h47
Le 07/12/2015 à 15h10
Le 07/12/2015 à 15h11
Hadopi aura donné du travaille a la justice même si elle n’a pas changé grand chose au piratage.
Le 07/12/2015 à 15h11
" /> Dallaaaaaaas
Le 07/12/2015 à 15h12
Donc faire valoir ses droits et travailler à la mission qui lui a été confiée… (qui n’est justement pas QUE la répression)
C’est foutre en l’air sa carrière ?
Pour réussir sa carrière faut être un bon toutou ?
Le 07/12/2015 à 15h13
“Contractuel du service public”, attaqué pour “vol de document” (l’utilisation d’un simple clef USB dans un cadre pro suffisant) et faire face à l’autorité représentant la mauvaise foi la plus absolue…
C’est pas gagné pour la suite de sa carrière pro…
Le 07/12/2015 à 15h14
S’il a pu voler des documents, c’est probablement parce que le routeur n’était pas sécurisé.
Le 07/12/2015 à 15h21
A la Hadopi, c’est les Feux de l’amour même si tu rates 1 an, tu n’as rien raté " />
Le 07/12/2015 à 15h21
Marie-Françoise Marais a tout l’air d’une caractérielle autoritaire, il faudrait se pencher sur son passé, elle doit avoir quelques casseroles au cul qui l’ont peut-être menée à la Hadopi… pour s’en débarrasser.
Éric Walter coupable de vol de documents, mais pourquoi aurait-il « volé » des documents ??
Pour monnayer des avantages ? Lesquels ? Pour un usage personne ? Dans quel but ?
On a du mal à y croire.
Un secrétaire général coupable de vols de documents, ça sent davantage le prétexte pour un règlement de compte interne comme il en existe tant : pour se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage.
Il est par ailleurs intéressant de constater qu’à peine mises en places les lois contre le terrorisme, celles-ci servent déjà de prétexte à des abus de pouvoir pour des niaiseries.
Le 07/12/2015 à 15h25
Le 07/12/2015 à 15h26
Faudrait peut être rendre responsable les auteurs de licenciement illégaux… Parce que bon dans beaucoup de boite au pire ça coûte de l’argent a l’entreprise mes les responsables ne sont pas inquiété …
Si jamais les auteurs risquais de lourde conséquence personnel ils ne joueraient peut-être plus avec le feu…
Le 07/12/2015 à 15h28
Le problème ne se poserais pas si “Moi président” avait tenu un de ses points de son programme pour lequel il a été élu.
Le 07/12/2015 à 15h28
Le 07/12/2015 à 15h29
La reintegration c’est aussi normalement l’assurance de recevoir une somme égal a l’ensemble des salaires non perçu le temps de la procédure. Dans son cas ça ne doit pas être négligeable.
Le 07/12/2015 à 15h31
Bon aller, fermeture d’Hadopi, on n’en parle plus ! De toute façon on voit bien que ça ne marche pas !
Le 07/12/2015 à 15h31
Le 07/12/2015 à 15h37
Le 07/12/2015 à 14h52
Fantasmer sur des photos n’est pas un crime ( sauf les cas illégaux ), une faute de goûts en fonction de qui est sur la photo à la rigueur." />
Le 07/12/2015 à 14h53
ça c’est si le vol passe pas comme accusation de licenciement
le script rapide : La hadopi a retrouvé par le plus grand des hasards dans ses archives que le petit Eric à partagé un album de xyz (choix de l’artiste) sur emule bien longtemps avant d’être admis à la hadopi mais n’a pas prévenus sont futur employé (pas de chance perdu le mail et la lettre)
Le 07/12/2015 à 14h55
Cette misère intellectuelle du monde d’en haut… " />
Le 07/12/2015 à 14h56
La France c’te republique bananiere … mais meme pas subtile. " />
" />
Le 07/12/2015 à 14h56
Le 07/12/2015 à 14h57
Rhoooo Hadopi. C’est caustique là. Même plus honte. " />
Le 07/12/2015 à 14h57
Protection active." />
Le 07/12/2015 à 14h59
Ce que je ne comprend pas c’est pourquoi il a été réintégré.
Dans l’écrasante majorité des cas, quand une personne est licenciée abusivement elle reçoit une lourde compensation financière, mais sauf cas exceptionnel, les prud’hommes ne forcent pas la réintégration du salarié car on sait que ça finit fatalement comme cela et que ça ne mène a rien.
Le 07/12/2015 à 15h01
C’est quand même un exemple criant du filtrage des haut-fonctionnaires “qui ne pensent pas comme il faut”
Quel acharnement pour quelqu’un qui a osé émettre le doute sur Piratage = Vol…
Le 07/12/2015 à 15h02
Parce que c’est la fonction publique…
Dans tous les cas, l’employeur de mr Walter meme s’il change d’organisme restera l’état…
S’il se fait vraiement ejcté, il ne pourrais plus prétendre a la fonction publique.
Sinon, c’est pour remettre un peu de piment dans cette affaire epique.
Le 07/12/2015 à 15h02
pareil, quand tu sais que ton quotidien va être un enfer pourquoi y retourner? surtout qu’a priori, ça attaque sa santé. Il doit y avoir un petit paquet de pognon en jeu.
Le 07/12/2015 à 15h04
Le 07/12/2015 à 15h05
Il aurait mieux fait de prendre son chèque et pas revenir et chercher du travail ailleurs, parce que là il pourri sa carrière dans le publique a vie.
Et puis c’est le retour de baton des Twiter qu’il a fait il a jouer il a perdu. Faut jamais essayer d’être plus malin dans ce genre de situation. Là il est cuit je pense que c’est déjà tout tracé;
Le 07/12/2015 à 15h06
He beee…
Dire que cette femme a été magistrate, je plains sérieusement les personnes qui ont eu affaire à elle. (et cela explique certaines décisions de justice contestables dont elle est à l’origine).
Quand le personnel se mélange au professionnel, le tout associé à l’avidité d’argent et de pouvoir, on obtient ce genre de réaction, bien loin de tout professionnalisme ou honneur.
C’est beau, la France." />
Le 07/12/2015 à 15h08
En fait, le but de la HADOPI n’est pas de lutter contre le piratage d’œuvres culturelles, mais de trouver toutes les astuces pour emmerder Eric Walter…il faut bien les occuper ces fonctionnaires
Le 07/12/2015 à 15h08
Mouais ca sent pas bon tout cela…
Le 08/12/2015 à 15h36
(z’êtes con je me marre sur l’open space :p).
Le 08/12/2015 à 16h24
Plutôt que de laisser ces gens gaspiller l’argent public au profit des “ayants droit” et de leur salades internes qui sentent très mauvais.
ne serait-il pas temps de supprimer cette co…rie d’hadopi tout simplement!!!!!!!
Le 09/12/2015 à 00h49
Le 09/12/2015 à 00h55
Le 09/12/2015 à 01h02
Le 09/12/2015 à 01h50
Le 09/12/2015 à 03h51
Première fois : je dois le dire.
Monsieur, votre travail à ce jour et particulièrement aujourd’ hui prend une valeur singulière pour moi.
Les Feux de l’ Amour à côté c’ est “has been”.
Comment utiliser la langue de Molière pour enc*r un confrère ?
Ben voilà.
C’ est fait…
Bone démo.
L’ hypocrisie et la méchanceté dans la bouche de gens qui se pensent sans doute bien éduqués mais n’ en ont que le vernis.
Heureusement que certains de ceux qui sont réellement nobles par le titre & par l éducation sont à leur place pour nous rappeler ce qu’ est la noblesse pas celle du titre mais celle du cœur & que la politesse ne peut être un acte de représentation sociale mais l’ expression d’une véritable noblesse de cœur.
Là, quelques soient les termes employés, les pires adjectifs populaires ne peuvent que s’ appliquer à ceux qui usent sans retenue d’ un pouvoir qui leur a été confié pour le bien commun et non pour la satisfaction de rancunes personnelles.
Ces gueux ou gueuses trop bien payés et sans éducation sont le reflet parfait de la médiocrité qu’ ils affichent par leur comportement.
Qu’ ils s’ invectivent ou non avec des mots choisis pour s’ éviter un mauvais retour de bâton par la loi ne doit en aucun cas exclure le nécessaire respect de l’ équation dignité représentativité que doit percevoir le citoyen.
Ils sont la honte de la France dans un moment où de nombreuses personnes sans ressources ne voient plus que l’ extrême droite comme recours à cette médiocrité affichée en public.
Merci Marc.
Le 09/12/2015 à 08h44
Pour moi, s’il y a eu vol de documents, il y a un défaut de sécurisation au sein de la HADOPI. Je propose une riposte graduée contre une telle négligeance, c’est à dire la coupure de leur accès à Internet après l’envoi d’un mail d’avertissement sur l’adresse email de leur contrat FAI (celle qu’ils ne vérifient jamais, comme tout le monde).
Le 07/12/2015 à 15h39
Le 07/12/2015 à 15h42
Ils n’ont pas le niveau pour configurer open office." />
Le 07/12/2015 à 15h45
Il a joué son action de justice avec les médias pour appuyer sur la rapidité de la procédure.
En d’autres terme il a ouvert la boîte à confidentialité. où tenter de faire taire le dictons qui dit : il vaut mieux laver son linge sale en famille :)
Le 07/12/2015 à 15h46
Le 07/12/2015 à 15h49
Oui mais entre temps il a fait appel et il a gagné le payement de ses salaires en retard + sa réintégration.
c’est à ce moment là qu’il aurait du dire ok je prend le chèque mais je reviens pas. il fallait proposer une négociation à la miable.
Le 07/12/2015 à 15h51
Le 07/12/2015 à 15h58
allez, on lance une petition pour sauver Walter ! on lui doit bien ça, après tout le mal qu’on a dit sur lui :)
Le 07/12/2015 à 16h02
Et dire que ce sont mes impôts qui payent tout ça…
Le 07/12/2015 à 16h07
#popcorn
Le 07/12/2015 à 16h22
En gros c’ est E. Walter qui file des boutons aux ayants-droits qui se payent sa tête si j’ ai bien compris. Cf Next INpact
Le 07/12/2015 à 16h24
et après, on ose dire que la Hadopi n’est pas efficace.
quand on voit le sérieux et la diligence de la Hadopi pour ses propres salariés, on ne peut douter de son sérieux vis-à-vis des citoyens!
Le 07/12/2015 à 16h36
Ah bah la stratégie que tu nommes est train de lui péter dans les mains et de le rendre inemployable pour les 20 prochaines années. (avec dépression à la clef).
Le 07/12/2015 à 16h39
Le 07/12/2015 à 16h39
“En octobre 2014, il fait l’objet de vives attaques de la part de Nicolas Seydoux à l’occasion du congrès annuel de la Fédération nationale des cinémas français26, qui lui reproche d’avoir dénoncé les carences de l’offre
cinématographique légale en ligne. Ces attaques lui valent le soutien d’une partie des internautes qui dénoncent les tentatives de pressions exercées par le lobby du cinéma français sur l’Hadopi27.
WikipediaEn gros, il fait son boulot et essaye de faire avancer les choses pour au final se faire virer. Vive la France :‘(
Le 07/12/2015 à 16h50
Ah mais si l’honnêteté citoyenne l’emportait sur le reste ça se saurait.
Le 07/12/2015 à 17h29
tu pourrais pas juster arreter de déclamer des clichés et poncifs ?
“il a joué il a perdu” ca se tient quand on a 16 ans, apres c’est juste debile.
surtout concernant un fonctionnaire qui s’est fait doubler par des intérêts privés.
Le 08/12/2015 à 07h37
Le 08/12/2015 à 09h08
Le 08/12/2015 à 09h09
Clap clap :)
Le 08/12/2015 à 09h11
C’est chiant de se sentir constamment menacé, harcelé, persécuté par la hadopi, hein, Eric? Et maintenant que tu ne sers plus cette stasi, que tu te retrouves de l’autre côté du miroir, elle est beaucoup moins défendable, ton ancienne institution, non? " />
Le 08/12/2015 à 10h02
Il connaissait pas Raoul. Pardon. Mireille.
“ Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir
un réveil pénible. J’ai voulu être diplomate à cause de vous tous,
éviter que le sang coule. Mais maintenant c’est fini, je vais le
travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne,
je veux le voir ! Et je vous promets qu’il demandera pardon, et au
garde-à-vous !”
Le 08/12/2015 à 10h11
… de toute façon, avec une dette de 10 millions d’€ envers les FAI sollicités pour commu-niquer l’identité des “fraudeurs” aux “ayants droit” et un budget de 8.5 millions d’€, la messe est dite …
… cette institution est en faillite pardi …! " />
Le 08/12/2015 à 11h03
Enterre pas trop vite la Hadopi, faut être sûr de bien l’avoir achevé, sinon elle va sortir de sa tombe façon kill bill.
Le 08/12/2015 à 11h46
Il serait temps que le pouvoir en place se décide à donner un gros coup de balais là dessus.
Autant il est difficile de savoir à quel point ce monsieur est légitime à son poste autant il semble (petit verbe anti-diffa!) clair que les méthodes de la vieille relèvent de l’abus.
Le 08/12/2015 à 11h54
Oh le beau “vol de documents” placé stratégiquement à la veille du premier licenciement pour emporter avec lui les décisions de justice en faveur du salarié.
C’est gros quand-même !
Le 08/12/2015 à 12h08
Il y a des questions dont je ne trouve pas de réponse :
Y a-t-il eu un plainte au pénal ou civil (d’ailleurs avec quel motif ?) ?
Je ne comprends pas le “Vol de document” ?
Si d’après un des commentaires que j’ai lu c’est le cas”bluetouf” ? A la vue de son niveau hiérarchique, hors cas de correspondance privée, n’a t-il (avait) pas authorité pour consulter et conserver tout les documents qu’il veut ? De plus l’hadopi étant une institution publique, ses même documents (ceux qui auraient été “volés”), ne dependent-ils du domaine publique et pouvant être consultable par l’ensemble des citoyen en demandant “consultation” ?
Le 08/12/2015 à 12h30
Le 08/12/2015 à 12h39
Je vois que tu connais tes classiques ;).
Le 08/12/2015 à 12h53
Hadopi a tout l’air d’être un paradis pour l’emploi " />
Le 08/12/2015 à 15h16
Le 08/12/2015 à 15h30
Tu veux dire «surtout s’il fait un vieux bruit d’horlogerie» ?
Le 08/12/2015 à 15h35
tic tac tic tac* …
BOOOOM