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Facture électronique : Bercy revoit les ambitions du Portail Public de Facturation

Le devis annonçait un portail

Facture électronique : Bercy revoit les ambitions du Portail Public de Facturation

Les entreprises françaises devront bien basculer à la facturation électronique à compter du 1ᵉʳ septembre 2026, mais elles ne pourront finalement pas compter sur la plateforme de dématérialisation gratuite initialement envisagée par l’État. Entre contraintes de délais et de budgets, Bercy vient en effet de revoir à la baisse les ambitions de son futur Portail Public de Facturation.

Le 24 octobre à 09h00

Développé par l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) sous la houlette de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), le Portail Public de Facturation (PPF) doit devenir le pont entre l’administration fiscale et les échanges commerciaux inter-entreprises. Il représente à ce titre l'une des pierres angulaires de la bascule des entreprises vers la facturation électronique.

Ses ambitions viennent toutefois d’être revues à la baisse. Alors que le portail devait initialement intégrer un outil public et gratuit de facturation, il se contentera finalement de recenser la liste des plateformes tierces agréées.

« Le projet sera poursuivi en privilégiant la construction d’un annuaire des destinataires, indispensable aux échanges entre les plateformes, et d’un concentrateur des données permettant leur transmission à l’administration fiscale. Cette réorientation doit notamment permettre d’assurer la tenue du calendrier prévu par la loi de finances pour 2024 et le respect des moyens définis », indique ainsi Bercy dans un communiqué.

Le modèle en Y de la facture électronique

Les Finances publiques rappellent à cette occasion le calendrier associé à la facturation électronique. L’émission de factures électroniques deviendra une obligation à compter du 1ᵉʳ septembre 2026 pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés. Elle s’étendra aux PME et aux microentreprises un an plus tard, le 1ᵉʳ septembre 2027.

Instaurée au nom de la compétitivité des entreprises, mais aussi et surtout de la lutte contre la fraude, notamment à la TVA, la facturation électronique ne se limite pas à supprimer le papier. Elle suppose que l’émission et la réception de factures se fassent par l’intermédiaire d’une plateforme centrale, le PPF, à laquelle se connectent l’émetteur de la facture, son destinataire, mais aussi l’administration, dans un modèle dit « en Y ».

Dans sa version initiale, le PPF devait donc intégrer une plateforme publique de dématérialisation, inspirée de Chorus Pro et offrant un service minimum garanti, et gratuit. C’est cette option qui disparait du projet, ne laissant plus la possibilité aux entreprises que de passer par des acteurs tiers privés. En l’occurrence, des plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) immatriculées auprès des services de Bercy, dont les services sont payants, et qui devaient se distinguer de la brique publique gratuite en offrant des fonctionnalités additionnelles.

Environ 70 entreprises sont aujourd’hui « immatriculées sous réserve de leur raccordement ultérieur au portail public de facturation », d’après la liste disponible sur le site des impôts.

Coup dur pour les opérateurs de dématérialisation

« C'est un rôle central qui est confié aux plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) puisque toutes les transactions inter-entreprises ou avec l’État pourront et devront être réalisées via ces dernières. Dans ce contexte, le portail public de facturation se recentrera sur les services indispensables aux entreprises et aux PDP, ainsi qu’à l’administration fiscale en vue notamment de sa mission de lutte contre la fraude à la TVA, soit les fonctions d’annuaire et de concentrateur de données », résume de son côté la DGFiP. 

Le projet informatique porté par l’AIFE se voit ainsi réduit à la portion congrue. Il existe bien toujours un PPF, mais ce dernier se limitera à offrir l’accès à un annuaire, et à recevoir les extractions de données de facturation et de transaction.

Si les plateformes de dématérialisation partenaires ont toutes les raisons de se réjouir de cette récente évolution, la décision de Bercy risque en revanche de susciter quelques déceptions chez tous les éditeurs, souvent plus petits ou plus spécialisés, qui, plutôt que de devenir une PDP ou d’en intégrer une en marque blanche, prévoyaient de se connecter à la brique publique.

Commentaires (55)

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donc la seule possibilité pour utiliser un outil de facturation open source comme dolibarr (ou même maison pour les entreprises) c'est de payer un prestataire qui va juste faire le passe plat ?
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Le travail des lobbies a payé, comme toujours :frown:
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Pour Dolibarr il faudra compter sur un module externe, certains prefered partners sont sur le coup pour faire un module commun.
Il se peut même que cela devienne un module core.
Pour le moment 70 entreprises sont sur le coup pour être « tiers de confiance » de la dématerialisation.
Je suis super outré de cette situation, absolument scandaleux ce qu’on nous demande.
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Oui,il y a factur-x qui evolue pour supporter tout ca, et devrait donner le moyen technique de se connecter à un PDP, puisque la connexion au PPF n'existera plus. La grande inconnue est le prix. C'est vraiment bien pourri comme situation, encore une belle action visant à introduire des intermédiaires, merci les lobbies, merci le gouvernement.
On rejoue le mécanisme SPRD / Copie France en ajoutant des tiers qui vont collecter et redistribuer pour l'Etat... comme si on avait besoin de ces modèles.
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et oui j'étudiais la possibilité de faire un module... bah... c'est réglé
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Nan mais c'est du n'importe quoi. Déjà que cette obligation c'est un coup dur pour les petites entreprises (je côtois beaucoup de solopreneur, beaucoup en B2B, tout statut juridique confondu) et c'est une charge supplémentaire (en temps et maintenant en argent) qui nous tombe sur le dos.

Au moins, avant, on ne se posait pas de question : on allait utiliser la version "officielle". Là, il va falloir choisir, tester, et payer.

Sans compter les risques d'arnaques :
- avec des plateformes qui se prétendront PDP mais qui ne le seront pas
- les classiques escroqueries dès qu'une obligation légale pointe son nez avec des mises en conformité obligatoire et payante (l'entrée en application du RGPD avait été une aubaine inestimable pour ça),
- le risque (qui a toujours été présent lui) qu'un opérateur PDP perde son agrément dans les années à venir (chose qui aurait été inenvisageable pour la plateforme officielle).

J'espère sincèrement qu'ils reviendront sur cette décision et fourniront une version officielle, qu'elle soit gratuite ou payante (mais de préférence gratuite).
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L'aspect positif que je vois dans la dématérialisation de la facturation, c'est le suivi, et surtout la détection, des retards de paiement par les entreprises. Cela pourrait ne plus être le pot de terre contre le pot de fer, mais directement l'administration qui vient toquer à la porte des entreprises aux délais non raisonnables (et certaines catégories d'entreprises sont plus ou moins coutumière du fait, comme la grande distribution).
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Légalement, quand tu émet un bon de commande et reçoit une marchandise, tu est tenu de réclamer la facture si tu ne l'as pas reçu. L'argument "Ah ben j'ai pas reçu la facture : le mail ne m'est pas parvenu" ne tiens pas.

Même si c'est parfois le cas ... Dur dur de faire comprendre au fournisseur dans cette situation. Ils croient que mail envoyé = mail parvenu a destination (Alors que c'est pas garanti, je suis bien placé pour le constater, travaillant a la comptabilité fournisseur).
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Il y en a qui le font ? 😅
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Oui mais non, l'administration fiscal reclamera toujours la TVA de la facture qu'elle a été réellement perçue ou non...
Ce truc c'est plus pour les boîtes qui émettaient des factures de complaissance, sans forecement les rentrer dans leur comptabilité.
Genre A emet facture à B pour la speudo vente d'un bien. A n'a bien entendu rien vendu et rien fourni. Mais B rentre cette facture dans sa compta et donc elle déduit la TVA virtuellement payé à A.
Donc A ne paye pas de TVA (officiellement dans compta. il n'a a eu aucune activité ; Mais B elle a eu des "frais" à déduire. Donc perte sêche pour le FISC. )
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Je ne parlais pas de la fraude à la TVA et des fausses factures (c'est autre chose). Je parle des factures légitimes, mais qui sont payées 3 ou 6 mois après.
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De ce que j'ai compris, pour ces cas là ça ne changera rien.
Comme dit pour le Fisc, la seul chose qui importe c'est la ligne taxe du moment qu'elle existe, qu'elle a été preçu ou non, la TVA elle sera toujours reclamée par le fisc.
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J'avais justement compris qu'ils voulaient aussi lutter contre ce genre de démarche avec cette "initiative", pour lutter contre les abus, notamment dans certains secteurs (et la grande distribution était particulièrement visée, sans être nommée). Mais j'ai peut être mal compris (ou ça a pu changer, puisque c'était au début et que là, ils nous annonce un gros changement...).
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Oui mais non, l'administration fiscal reclamera toujours la TVA de la facture qu'elle a été réellement perçue ou non
Si t'es sur le régime "paiement de la TVA d’après les encaissements", tant que c'est pas sur ton compte tu reverse rien. Sauf si t'as choisi le régime "paiement de la TVA d’après les débits", là tu reverse dés émission.
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Je ne suis pas sûr, si j'ai bien lu et compris, la remontée des dates de réglement sera obligatoire pour les factures avec tva sur encaissements, si ils ne demandent pas la remontée pour la tva sur les débits c'est qu'ils ne controleront pas cela (à vérifier)
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De ce que j'ai compris, le statut payé/pas payé des factures devraient être présent.

Cela fait sens car si effectivement, le paiement de la TVA est indépendamment du règlement de la facture, la TVA d'une facture non acquittée peut être récupérée ultérieurement dans certaines conditions.

J'avais lu aussi que la dématérialisation des factures devait permettre de détecter plus tôt les entreprises en cessation de paiement.
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Pour les réglements, ce n'est pas ce que j'ai compris ici (dans le 3) ce que je trouve idiot.
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J'ai peut être mal compris à l'époque, ou c'est ma mémoire qui me fait défaut. Je retrouve bien des déclarations des transactions, mais cela concerne les acteurs les assujetis ou les transactions internationales (via le site des impôts).

Après, j'étais persuadé avoir lu que la dématérialisation des factures seraient un moyen de réduire les délais de paiements (notamment pour les entreprises qui abusent de ce système) ainsi que les défauts de paiements. Mais si ce n'est pas le cas, c'est vraiment faire le travail à moitié...
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Mon chef pense comme toi 😅 et ça veut dire qu'il faut faire un tri pour savoir si il faut remonter tel ou tel réglement
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C'est faux. Une entreprise qui vends des services ne doit la TVA qu'au moment de l'encaissement du paiement (TVA sur les encaissements). Ceux qui vendent des marchandises la doivent au moment de la livraison de celle ci (TVA sur les débits)
La même chose est valable dans l'autre sens pour le remboursement
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Gros +1.
Pour les TPE qui comptaient sur Chorus Pro c'est une belle charge supplémentaire en vue.
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Et j'ajoute que dans quelques années, une fois les acteurs incontournables bien installés, les prix augmenteront...
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Sans compter qu'avec le PPF, pas de problématique de conservation des factures, le PPF s'en chargeait.
Avec les PDP, quid de la conservation, et si on doit changer de PDP, API spécifique à chaque PDP .....
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Donc ils revoient leurs plans à la baisse, les coûts pour les entreprises à la hausse, mais par contre pour le timing, bah on change rien... Bref, rien de bien neuf sous le soleil.
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Cet abandon est vraiment une mauvaise nouvelle :(
Que va devenir mon petit logiciel de facturation qui me coûte une cinquantaine d'Euros par an ?
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Ça va être pratique si chaque client d'un fournisseur (et vice versa) utilise une plateforme différente.
Sans compter les grands comptes qui imposent leur propre solution (genre Sanofi...)
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Je suis contributeur/intégrateur/développeur d'ERP Opensource (Dolibarr et ERPNext), je trouve cette décision catastrophique !

Le lobbying a payé : un service privé en lieu et place d'une solution publique pourtant promise...

Cà va donc être la foire aux différentes app/module/extension qui discutent avec chacune leur PDP favoris.

Avec l'association Dolibarr France nous avions commencé le travail d'étude des spécifications du PPF pour proposer une solution (https://github.com/Dolibarr/dolibarr-fr-efacturation/issues), travail financé par "un pot commun" des acteurs volontaires (budget ~10K).
Maintenant,..., tristement on se demande quel PDP choisir.
Ou mieux, mais bien plus compliqué, voir si on motiverais pas les acteurs de l’écosystème "ERP Open Source" autour de la création une structure (asso, GIE, coopérative,...) qui ferait les démarches pour être PDP (un vrai commun collaboratif)

Imaginez que les PDP, en tant que société privées, vont pouvoir fixer leurs tarifs, à leurs bon vouloir, et décider unilatéralement de changer leurs API comme çà, sur un coup de tête.
Effectivement la concurrence devrait limiter les actions ineptes des PDP, sinon l’intégrateur/développeur du module pour son ERP favori, va en choisi un autre, mais changer de PDP veux dire recoder l’app connecteur avec toute les incompatibilités potentielles.

Qui sera perdant : les clients qui sont accompagnés sur l’intégration d’ERP Open Source, car si on souhaite leur assurer une continuité de service, se sera un forfait ++ pour se couvrir en cas changement des API du PDP ou carrément changement complet de PDP…

Et donc, au passage, toute les entreprises, même les TPE à faible moyen, devront avoir une charge obligatoire en plus d’abonnement à ce service.
De quoi faire que les gros éditeurs de logiciels ERP/Comptabilité non libres vont se frotter les mains.

Je sens bien les cabinets comptables débarquer et dire :“Laissez tomber votre ERP Open Source, nous on vous vends une licence XXX ou XXX, nous on a déjà tout”. Forcement, les éditeurs de XXX ont une force de frappe et un potentiel de développement qui n’est pas le même que pour des structures d’intégrateur d’ERP Open Source
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C'est possible, mais personnellement (pour ma TPE), je pense que je vais m'orienter vers ma banque, qui déjà sa PDP immatriculée sous réserve. J'hésitais parce que Chorus Pro aurait été moins cher, mais là ce sera probablement le meilleur choix.
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C’est bien dommage que l’état lache l’affaire… on se rapatriera sur notre banque (Qonto)
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Par curiosité, à ton avis, combien ça coûterait de devenir PDP et de dev les connecteurs qui vont bien sur les solutions libres les plus courantes du marché (Dolibarr/ERPNext/Odoo) ?
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Pour un truc comme ça, ce n'est pas forcément le connecteur qui coute le plus cher, mais le processus d'homologation qui va derrière.

Tu trouveras l'ensemble de la démarche ici : https://www.impots.gouv.fr/sites/default/files/media/1_metier/2_professionnel/EV/2_gestion/290_facturation_electronique/guide-utilisateur---demarches-simplifiees---immatriculation-pdp---2023-06.pdf

Du coup, c'est assez difficile à chiffrer. En regardant les specs, on peut se faire une idée pour le dev, mais après, pour le reste... c'est bien plus compliqué.
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Merci du lien !
A le parcourir rapidement à part la certif Iso 27001 je ne vois pas de contrainte majeure sur le process de certification.
Me trompe-je ?
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On a la même idée ?
une association / entreprise bienfaitrice / un groupement pourrait lancer un produit avec bénéfice faible à nul pour les petits entrepreneurs / indépendants (dont je fais parti).
Une sorte de Gandi / Next....
Je suis client direct.
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C’est un peu l’idée, je voyais même un truc développé par la communauté Next - on dirait qu’il y a pas mal de spécialistes qui rodent - et hosté dans moji (qui n’est pas experte elle sur ce métier), avec un prix fair défini à l’avance ensemble juste de quoi couvrir les frais et les accidents.
On a l’infra, la boite, et on aura l’ISO et le plus drôle c’est qu’on n’aura pas d’hébergement externe du coup, donc même pas besoin de secnumcloud si j’ai bien lu la formulation de ce point sur le doc.
Bref je rêve un peu tout haut mais si ça parle à celles et ceux qui sont concernés par le problème et que vous sentez que ça se joue et que vous voulez vous impliquer, n’hésitez pas à me pousser un petit mail sur ferdinand @ le domaine de votre journal en ligne tech préféré.
Nous on aura le problème sur notre Odoo interne.
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Pour l'a voir vécu chez mon employeur, il y a deux sources de coûts pour obtenir l'ISO 27001.
La première c'est la mise en place de la norme dans la structure à auditer. Et là c'est un coût qui dépends de l'ampleur des adaptations à faire pour transformer la structure (mesures de organisationnelles et techniques). Dans le cas d'une nouvelle structure dédiée, ce coût est censé être limité, en organisant la structure directement dans le but de respecter la norme (mesures organisationnelles et sécurité physique des installations).
Ensuite il y a le processus d'audit lui-même. Il faut choisir un prestataire d'audit qui le réalisera. Ca peux aller jusqu'à 1000 euros la journée. Le point positif, c'est que s'agissant d'une nouvelle structure, petite, et créée dans l'objectif d'obtenir de la certification, l'audit devrait être rapide.
En général l'auditeur produit une liste de non-conformités à l'audité. S'il n'y a pas de non conformités majeure, un plan d'actions sera demandé. Par contre en cas de défaut majeur, c'est l'échec.
La certification est valable 3 ans et fait l'objet de plusieurs contrôles intermédiaires.
Pour le cas d'une nouvelle structure dédiée, même si le travail est plus simple que transformer une grosse structure existante, ça ne signifie pas que c'est facile. Le volet organisationnel est assez lourd a mettre en place car faut rédiger toutes les politiques et procédures. Il y aura donc ce coût RH. Pour les coûts de structure, ca dépendra du local choisi (système de contrôle des accès, surveillance, journaux, etc.).
Là il va falloir trouver dans les lecteurs Next un auditeur 27001 ou un consultant formé à la 27001.
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La 27001 on va devoir y passer de toutes façons sur le groupe, ce n'est pas un surcoût ici.
Cela dit, si on a des lecteurs qui peuvent aider on regardera avec attention !
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Moi je suis auditeur 19011 🫡
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Alors, je ne pensais pas forcément à ça spécifiquement, mais à tout le processus en entier. Mais peut être que je transpose un peu trop les déboires que je rencontre dans le domaine de la santé pour des sujets similaires :pleure:

Par exemple, si on ne rentre pas tout à fait dans les cases. Pour avoir les autorisations nécessaires pour utiliser un service qui est une obligation nationale dans mon domaine (je le précise), il faut "cocher des cases". Par exemple, est-ce que vous êtes éditeur de logiciel, ou simplement utilisateur ? La structure pour laquelle je travaille développe sa propre solution. Crois le ou non, ça fait 8 mois que le processus est bloqué à cause de ça, car développant notre solution, nous ne pouvons pas préciser le logiciel "homologué" que nous utilisons, et étant éditeur, nous ne pouvons pas avoir les autorisations pour se connecter au service directement (je simplifie un peu, mais grosso modo, c'est ça).

Pour avoir fais de l'homologation DMP (un sujet qui me semble similaire sur le plan technique au DPD), le processus en lui-même, entre les tests à faire, la paperasse, les réunions, les aller-retours, etc. ça m'a bien pris un mois entier hors dev (je parle en "mois/homme", pas en mois calendaire).

Aujourd'hui, je suis "simple utilisateur" de la MSS (Messagerie Sécurisé de Santé). La MSS, c'est grosso modo, un mail (on reste sur les protocoles standard SMTP/IMAP) mais en vase clos (il y a une liste des domaines autorisés et l'envoi (réception) de mails vers (depuis) un domaine de hors de cette liste est interdit). Mais un gros utilisateur quand même (plusieurs milliers de mail par mois).

Pourtant, en tant que simple utilisateur, il ne se passe pas un mois sans qu'il y ait un soucis avec le système. Alors ça peut être la défaillance d'un opérateur, un connecteur d'un DPI qui se met à foirer suite à une mise à jour / changement de configuration, un service pas redémarré suite à un redémarrage de maintenance d'un serveur, etc. il y a pléthore de raisons.

Que les choses soient claires. Je ne dis pas ça pour te décourager. Nullement même. C'est juste que j'ai bien compris l'idée que tu as en tête ;) C'est pour dire que cela ne sera pas forcément simplement du hosting avec un peu de monitoring derrière. Peut être que je me trompe, car je n'ai pas regardé en détail le fonctionnement du truc, mais en première lecture, c'est l'impression que cela me fait, surtout si je mets en parallèle mon expérience avec le domaine de la santé.
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Hmmm, autant sur l'homologation ça peut se tenter, c'est du temps, un investissement et un risque fini, et il reste tout de même deux ans.

Mais en ce qui concerne la maintenance de la solution, il faudra être certains de l'implication de tout le monde dans la durée, et je ne vois pas le truc bien fonctionner sans rétribuer les personnes qui maintiennent, tant sur le plan pratique qu'éthique.

C'est pas évident, mais ça ne me parait pas non plus injouable d'emblée, et le problème sera national. Il y a peut-être un coup à jouer.
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Hmmm, autant sur l'homologation ça peut se tenter, c'est du temps, un investissement et un risque fini, et il reste tout de même deux ans.
On est d'accord. Il faut juste en avoir conscience quand même ;)
Mais en ce qui concerne la maintenance de la solution, il faudra être certains de l'implication de tout le monde dans la durée, et je ne vois pas le truc bien fonctionner sans rétribuer les personnes qui maintiennent, tant sur le plan pratique qu'éthique.
C'est effectivement une difficulté, d'autant plus s'il y a un aspect communautaire.
C'est pas évident, mais ça ne me parait pas non plus injouable d'emblée, et le problème sera national. Il y a peut-être un coup à jouer.
Si le problème est national, la solution ne le sera pas forcément, et la concurrence sera rude.

Qui plus est, de "l'autre côté", tu vas avoir des éditeurs de logiciel de compta, des cabinets comptables qui vont proposer leur solution, voire des banques. A 2 ans de la mise en place, on a déjà 70 acteurs validés ou en cours de validation. Cela me semble être une énorme concurrence et il sera très difficile de se faire une place face à des sociétés dont c'est le coeur de métier, qui ont déjà commencées, et qui vont mettre en place des campagnes de marketing plus ou moins importantes.

Il faudrait vraiment avoir quelque chose d'unique, qui démarque totalement de la concurrence, pour espérer y arriver.

Derrière ce discours assez "négatif" (j'en ai bien conscience) ne se cache pas l'envie de vous mettre des bâtons dans les roues, mais simplement l'observation des faits et de la situation telle qu'elle est.

L'idée que j'ai, là, maintenant tout de suite, et comme c'est plus ou moins lié à un journal, ce serait de jouer sur la transparence : consultation de toutes les factures des entités qui utiliseraient le "connecteur Next" (faut bien lui donner un petit nom :p). Association, partis politiques, entreprises qui veulent être transparentes, les COOP, etc. Mais il faudrait voir ce qui est légalement possible (mettre à disposition directement les PDF me parait très dangereux, tant il peut y avoir des informations confidentielles et/ou qui permettraient des attaques genre phishing / arnaque au président)
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S'il y a une vraie et saine concurrence, pas besoin d'y aller, il y aura forcément un acteur pour faire une offre cohérente.

Si cette offre n'existe pas dans deux ans, il sera toujours temps de se retrousser les manches.
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https://www.youtube.com/watch?v=nQaR0fDALdQ
Ma maman m'a dit de ne jamais mettre ses œufs dans le même panier :D
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Lâchez l'affaire sur votre business model. Soit les banques proposent leur DPD, soit les éditeurs avec un qui monte fort comme pennylane qui équipe les experts comptables, soit il reste l'Open Source avec Odoo qui a l'air d'être mature sur beaucoup de d'aspect. Dans tous les cas faudra casquer.
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Sauf que les banques (j'ai notamment regardé sur la mienne, Shine) impliquent de passer par LEUR outil de facturation pour créer les factures en Factur-X ...
Moi j'utilise Dolibarr dans une VM depuis des années pour générer mes factures , j'ai pas du tout envie de tout transférer à la banque et me rendre dépendant d'eux... (ce qui est bien le but recherché par cet outil "offert" , complexifier le départ de chez eux.
Pourtant il me semble que Dolibarr peux générer en Factur-X moyennant un plugin payant (mais au moins c'est du one-shot). Là, ça va pas encore suffire...
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Il existe bien un module pour créer générer les factures au format Factur-X (Fichier PDF, lisible avec un lecteur PDF, avec des meta-données en XML qui structures les éléments de la facture). Il y en a aussi pour PEPPOL (là c'est l'inverse c'est un XML avec le PDF en base 64 dedans, non lisible pas un lecteur de PDF), mais aucun des deux n'est pour le moment dans le cœur du projet, ce sont des modules externes (non maintenue par la communauté sur le dépôt officiel du projet).

Donc on prends les fichiers créer par l'ERP et on les dépose un à un sur le portail Web du PDP ?
Ca fonctionne mais c'est pas très pratique, et surtout, la loi impose la récupération (intégration en comptabilité) des factures transmises par vos fournisseurs (qu'elles soient légitimes ou indues), là il n'y a pas de solution pour le moment de plus on doit signalé quand on est payé en tant que fournisseurs, donc là encore double travail sur le portail du PDP et dans l'ERP (sans connecteur direct).
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Bah moi ça me bote bien ton idée :)
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Il y a des tractations pour que la France rejoingne le réseau PEPPOL.
Et franchement ce serait pas plus mal qu'elle se base sur une norme plus internationale.
Je comprends en partie la crainte de l'Etat d'ouvrir à quiconque des flux réseau. Au moins le site des impôts est utilisé manuellement et on a une certaine obligation de bien se tenir (identification, IP depuis la maison, etc). Les entreprises c'est plus la foire d'empoigne. Exemple, pour les déclarations de douanes il faut aussi passer par des partenaires certifiés. L'avantage du contrat commercial est qu'il est associé à un contrat de service… et un service client.

Pour les Impôts la France est répartie en 3 deadlines. Et au max chaque foyer à se déclaration.
Pour les Factures chaque entreprise va se ruer chaque fin de mois… et pour plus d'une facture par entreprise.
Ouaips l'était va préférer gérer 10-50 utilisateurs.
Et les DPD vont avoir les mêmes soucis que les plateformes d'envoi de SMS.

Ha, @Homedread c'est toute l'Union Européenne qui doit appliquer cette facturation électronique pour fin 2026, tu risques d'avoir un peu plus d'une extension à prévoir ;)
Donc vaut p'tre mieux 1 DPD pour les 27 cas particulier.
Normalement il y devrait y avoir une certaine concurrence entre les DPD, et les entreprises (surtout internationales) devraient s'y retrouver un peu.
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Ca n'est pas comparable et de toute façon c'est un schéma en Y. L'état doit de toute façon récupérer l'information de la facture pour tracer et contrôler, au niveau des flux, il aura le même nombre de factures à gérer. C'est juste que ça va lui couter moins cher car pas d'entreprise en face, juste des PDP, moins de support et moins de problème car il y a une certification.
L'idéal est une solution européenne gratuite, je suis d'accord la dessus et je suis très déçu de la décision.
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Pour Frappe, je pense que Dokos est sur le sujet non ?
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Et la facturation des associations ?
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Association soumise à TVA = soumise à obligation de la démat, sinon non soumise
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Mon association loi 1901 émet une facture par an, sans TVA, à un organisme du conseil régional qui impose de passer la facture par Chorus Pro. Serons nous impactés par la nouvelle loi?
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D'aprés ce que j'en sais, non (pour l'instant), le but pour Bercy c'est de récupérer la TVA
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Je constate de jour en jour qu'en rajoutant des services intermédiaires, en fait reposer sur les clients les problèmes survenant à ces nouveaux endroits.

J'aimerais être certain que la qualification "en Y" fasse reposer la base du Y sur le fournisseur, émetteur de facture, plutôt que sur le client, comme c'est généralement le cas.
Malheureusement, la confusion amène généralement à la pire des solutions pour les clients/utilisateurs, car la plus simple pour les entreprises. La loi du plus fort, en somme.

Dans la seconde configuration, en cas de problème, cela sous-entend que ce sera à l'utilisateur de se tourner vers ce nouvel interlocuteur et non plus à l'émetteur lui-même de résoudre avec cet interlocuteur le problème d'accès aux factures qu'il a émises pour ses clients.

Je préfèrerais bien que l'on comprenne "en Y" comme la première option, dans laquelle ce n'est jamais au client du service émetteur (et utilisateur de la plateforme d'entreposage de facture) de gérer les soucis d'accès aux factures qui lui sont émises : il a simplement le droit de disposer de ses factures en tous temps, service rendu dans le cadre d'un accord marchand qui ne lui impose que le paiement.

C'est bien à l'entreprise fournisseuse du produit ou service de s'assurer de la mise à disposition de la facture.
Si on rajoute un intermédiaire, j'aimerais que l'on s'assure qu'en cas de souci d'accès, le client n'ait toujours qu'à échanger avec le même SAV et que ce soit à l'entreprise source de trouver une solution, soit en demandant des compte à la plateforme d'entreposage, soit en fournissant une alternative immédiate d'accès aux factures.

Facture électronique : Bercy revoit les ambitions du Portail Public de Facturation

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