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Un système d’exploitation souverain ? Il y a comme un OS

Après le Far West, l'OS en gelée

Un système d’exploitation souverain ? Il y a comme un OS

Le 27 janvier 2016 à 07h50

Au Forum international sur la cybersécurité (FIC), Guillaume Poupard, numéro un de l'ANSSI, a dégommé en quelques mots l’idée même d’un OS souverain - concept qui a pourtant fait son chemin dans le projet de loi sur le Numérique.

À l’esquisse de l’amendement signé Delphine Batho, tout juste voté par les députés, des médias ont déjà anticipé l’arrivée toute imminente d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.

À y regarder de plus près, celui-ci demande non à Bernard Cazeneuve de se transformer en Bill Gates, mais au gouvernement de remettre au Parlement, dans les trois mois après la promulgation de la loi Lemaire , « un rapport sur la possibilité de créer un Commissariat à la souveraineté numérique rattaché aux services du Premier ministre ». Sa mission toute tracée ? Préciser « les conditions de mise en place, sous l'égide de ce Commissariat, d’un système d’exploitation souverain et de protocoles de chiffrement des données, ainsi que les moyens et l'organisation nécessaires au fonctionnement de cet établissement public ».

Bernard Kim Jong ?

Comment peut-on déjà évoquer cet OS souverain, respectueux de nos droits et libertés, quand l’amendement, qui doit encore survivre aux débats au Sénat, se contente de réclamer un rapport sur la possibilité de créer un commissariat qui envisagera la possibilité de créer un OS souverain ?

La pente est encore bien raide avant d’atteindre ce nirvana logiciel. Et au FIC de Lille, Guillaume Poupard s’est amusé à la savonner méticuleusement. « Si c'est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c'est un OS maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m'y opposerai. Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de droit ». Et le patron de l’ANSSI d’insister : « L’OS souverain, je n’y crois pas. »

Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l'a déjà ! »

L'OS in translation

Poupard a rappelé que l’idée caressée par l’élue s’inscrivait dans le sillage des travaux de Pierre Bellanger, notamment son livre intitulé « La souveraineté numérique ». Sur ce lien, le même Bellanger implore sans nuance l’arrivée d’un « système d’exploitation souverain » qui « sera notre Constitution dans l’immatériel. Il garantira la sécurité des données, les libertés individuelles, le droit et l’économie des entreprises, il mutualisera les ressources et engagera la nation entière dans le renouveau et la croissance. »

Et sur cette autre page, en l’occurrence son blog, il explique que ce système d'exploitation « est qualifié de souverain en ce qu'il est sur le réseau la continuation de la République, de ses valeurs, de ses droits et de ses devoirs. Ici la loi et le code informatique ne font qu'un. Le système d'exploitation du réseau est une nouvelle expression de notre Constitution. »

En 2014, ses idées irriguaient également les propos d’Arnaud Montebourg, comme le rapportait le site L’Opinion. Mais une prose a davantage été remarquée un an plus tard, c’est celle de Malek Boutih sur la « Génération Radicale », un rapport remis à François Hollande, commandé en février 2015 par Manuel Valls. Objectif ? « Analyser les dynamiques individuelles et collectives qui conduisent des individus, souvent jeunes, à se radicaliser, pour mieux les prévenir. »

Il ne faut pas tout Bellanger

En ce mois de juin 2015, donc, le député socialiste de l’Essonne dépeignait Internet comme un univers guidé par « la loi du Far West », l’expression qu'il partage avec Nicolas Sarkozy... Selon lui, rythmé par « l’utilisation subtile d’Internet par les groupes radicaux », ce Far-West ne pourrait jamais éliminer les activités djihadistes à coup de lois sécuritaires. Pourquoi ? « Cela tient bien sûr à la difficulté d’opérer un contrôle total du réseau et aux limites évidentes du respect des libertés individuelles et collectives ». Dans tous les cas, il y aura toujours des petits malins pour trouver « les moyens de contourner les barrières sur le Net. Et leur propagande [pourra] continuer à se diffuser de manière édulcorée sur des sites qui restent dans le cadre juridique légal. »

« Faut-il en conclure que les pouvoirs publics, l’État de droit, ne peut s’imposer sur la Toile ? » s’interrogeait faussement le député. Évidemment non, puisque « la réponse à cette question a été apportée par Pierre Bellanger, spécialiste incontesté des enjeux du réseau, qui a théorisé le concept de souveraineté numérique ».

Ainsi guidé par Bellanger-spécialiste-incontesté, Boutih évangélisait : « Son constat, basé sur des années d’expérience, est que derrière l’anarchie supposée de la Toile, se cache un ordre, celui des opérateurs américains qui de fait sont les vrais maîtres. Sa démonstration est implacable quand il évoque par exemple la plateforme YouTube. Premier site mondial de vidéos, il est utilisé par les djihadistes pour afficher leur propagande et en particulier les vidéos les plus violentes et les plus criminelles. Confronté aux demandes de particuliers ou d’États de censurer ces images, YouTube s’est toujours réfugié derrière le droit américain et les notions de liberté pour refuser de répondre aux injonctions. Aussi les images d’une décapitation peuvent rester accessibles plusieurs jours alors qu’une association de lutte contre le cancer du sein est censurée dans les minutes qui suivent sa mise en ligne pour cause de pornographie ! »

Batho sur l’OS

Pour palier ces difficultés, ce fichu réseau Internet qui n’arrive pas à échapper « à l’autorité américaine », l’inspiré Boutih, éclairé par notre spécialiste, proposait de passer, plutôt qu'une action juridique ou réglementaire, « par le contrôle du coeur de la Toile qu’est le système d’exploitation ». Il suggérait tout autant « la création d’un Commissariat à la souveraineté numérique », « outil indispensable permettant l’alliance des pouvoirs publics et du privé pour doter la France et l’Europe de leur propre infrastructure numérique, sans reproduire la logique autarcique du modèle chinois ».

Bref... Mêmes idées, mêmes concepts, mêmes parfums entre les recommandations de 2015 et la proposition de Delphine Batho dans le projet de loi Numérique. L’avantage incontesté de l’amendement porté par sa grande copine socialiste est qu'il s'épargnera les critiques qu’avait dû affronter notre guidé du Far West. Des critiques ? Plusieurs incontestables grincheux avaient carbonisé sa prose, rappelant que Boutih est aussi directeur des relations institutionnelles de Skyrock. Une entreprise qui a pour incontestable PDG un certain Pierre Bellanger...

Commentaires (198)

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C’est clair, ils se déchaînent en ce moment ! <img data-src=" />

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Salamandar a écrit :



Ah et pour information les amis, côté distributions Linux françaises on a :

&nbsp;Linux Mint, basé sur Ubuntu, donc avec un peu de ses défauts mais aussi l’avantage que tout le monde connaîtManjaro, une sublime distribution, facile à mettre en place, à utiliser, basée sur ArchLinux, avec tous ses avantages et sans sa difficulté d’installation.Donc je trouve qu’on est servis, ils n’ont plus qu’à se baser sur Manjaro voire même travailler avec les équipes de Mint (Cinnamon est français du coup, d’ailleurs), et le tour est joué !





C’est français Manjaro ? Source ?


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Y’a til vraiment ne serait ce qu’une personne au gouvernement qui pense vraiment que des gens installeraient cette merde d’OS français ??



Mais personne ne dit rien sur ce gachi d’argent pour trouver des projets débiles, et les mecs payés pour faire ça ? C’est révoltant

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se contente de réclamer un rapport sur la possibilité de créer un commissariat qui envisagera la possibilité de





with pincettes and à reculons <img data-src=" />









Burn2 a écrit :



Un os made in france basé sur linux, perso je ne trouverais pas déconnant.

A la rigueur se servir de ce qui existe et des entreprises françaises. (Mandriva etc).



Promouvoir ça dans le public ( administrations etc), je ne trouve pas ça déconnant.

Certes ça a un coût etc, mais au final si c’est bien fait ça peut créer de l’emploi sur ce domaine là.



Mais pour ça il faut réutiliser l’existant, rester sur du libre, ne pas rajouter de porte dérobé etc.

Bref juste favoriser l’économie française même si c’est pour faire des compromis.





Avoir un OS indépendant d’une société privée étrangère pour l’état est une bonne chose je trouve aussi.


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Je n’ai pas vraiment d’autre “source officielle” pour le coup, juste que j’ai aussi vu des pseudos français sur les chans IRC :p

http://distrowatch.com/table.php?distribution=manjaro

C’est donc franco-austro-allemand :)



Pour info, c’est basé sur ArchLinux qui est canadien (même source), ya plus américain comme système ;)

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En résumé, il chie à la gueule des géants du net et de nouvelle technologie car en France on arrive difficilement à les suivre dans la course avec tous les chargeurs que l’on s’est vidé dans les pieds.

C’est toujours amusant tout de même de les voir focaliser sur les même boîtes, de casser du sucre dessus à longueur de journée, de les accuser de tous les maux. Mais tout le monde sait que tout ça, c’est la fautes de toute façon aux jeux vidéo (niveau bouc émissaire, j’ai pas envie de sortir trop tôt le point Godwin)









L’eclaireur a écrit :



Bon maintenant que tout le monde sait que c’est une aberration et même si on adore les usines à gaz, on peut passer à autre chose? Histoire de ne pas y consacrer trop d’argent non plus…



Si vous voulez un cloud souverain, un os souverain sur du matériel souverain relancez le minitel.





C’est malheureusement ce qu’ils sont persuadés, il sont sûrs qu’internet, c’est pratiquement exclusivement google, amazon, facebook et apple. Le seul problème pour eux, c’est que ce minitel-mondiale, il n’est pas en France.


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Niveau indépendance des entreprises américaines, Linux est loin d’être tout blanc. Il y a beaucoup de développeurs qui travaillent dans des grandes compagnies américaines : http://www.extremetech.com/wp-content/uploads/2014/02/02DataFlowBills3-1390852937757.jpg



Intel, Texas Instrument, IBM, Google participent à l’écriture du noyau.



A mon sens (et c’est mon idéologie), créer son propre noyau libre de toute ingérance américaine serait le top. Idéalement baser les postes sur du hardware français (ST Microelectronics, ou ce qu’il en reste, Bull,…).

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un Marc très en forme <img data-src=" />



sinon un OS souverain punaise ça doit bien faire 15 ans qu’on en parle

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Donner des moyens sérieux à Framasoft, histoire qu’ils soient un peu plus mis en avant, ce serait probablement plus productif !

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Il y a plein de chose à faire dans le domaine de la souveraineté numérique :




  • aider à l’émergence d’un OS libre pour smartphone : il faut tordre le bras des constructeurs pour avoir des drivers libres et un multiboot

  • aider à sécuriser tout ce qui doit l’être : TLS, firefox, les serveurs web, DNS, mail, etc…

  • développer des alternatives aux solutions US : libreoffices, etc…



    Un service publique de souveraineté numérique, serait crédible et reconnu, si il fait des logiciels libres. Si c’est pour faire du fermé, personne n’aura confiance.

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Ami-Kuns a écrit :



Ils ont deux ou trois décennies de retard sur un tel projet, c’est trop tard maintenant.





C’est pas trop tard non, mais ça mériterait des moyens considérables à mettre en place.


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Article INtéressant qui décrypte les réseaux d’influences de ces Députés appelant à la création d’un OS souverain, et les enjeux sous-jacents pour ces gens-là.



Et pourquoi pas demander le retrait de la France du Commandement centralisé de l’OTAN ? Et le retrait de l’Union européenne (puisque l’ensemble des Etats de l’UE fait partie de l’OTAN) ? Soyons fous, soyons audacieux, allons au bout du raisonnement.

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Si c’est sous forme de baisse d’impôts et autres avantages etc… pour attirer les entreprises pour faire chez nous&nbsp; des os pourquoi.



&nbsp;Par contre un projet d’état, je suis totalement contre.













Ricard a écrit :



C’est pas trop tard non, mais ça mériterait des moyens considérables à mettre en place.





Donc payer plus d’impôts ou augmenter notre déficit et diminuer notre compétitivité.







&nbsp;


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STMicroElectronics <img data-src=" />

Non sérieusement, mon père y bosse, je suis dans “l’école d’STM” (Phelma), mais actuellement ils sont incapables de faire du “grand public” utilisable… Encore moins niveau logiciel.

Ya qu’à voir les Stm32 qu’ils tentent de mettre en face des Arduinos, ça a beau être génial sur le papier, c’est une horreur à mettre en place (tout le monde est d’accord sur le fait qu’ils devraient avoir honte de leur SDK).



Côté noyau Linux, il suffirait à peu près de faire un fork, non ? Je veux dire, ce n’est pas parce que des multinationales américaines y ont participé qu’il faut tout mettre à la poubelle. L’idée n’est pas d’avoir du code indépendant, l’idée est d’avoir un projet indépendant, non ?

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MacGuiPro a écrit :



Niveau indépendance des entreprises américaines, Linux est loin d’être tout blanc. Il y a beaucoup de développeurs qui travaillent dans des grandes compagnies américaines : http://www.extremetech.com/wp-content/uploads/2014/02/02DataFlowBills3-1390852937757.jpg



Intel, Texas Instrument, IBM, Google participent à l’écriture du noyau.



A mon sens (et c’est mon idéologie), créer son propre noyau libre de toute ingérance américaine serait le top. Idéalement baser les postes sur du hardware français (ST Microelectronics, ou ce qu’il en reste, Bull,…).







Oui c’est sur, mais déjà sans aller à forker linux par exemple, on peut auditer le code de solution existante comme Linux ou *BSD. Ca serait déjà un bon pas en avant plutôt que de dépendre d’une société soumise au patriot act…







cyrano2 a écrit :



Il y a plein de chose à faire dans le domaine de la souveraineté numérique :




  • aider à l’émergence d’un OS libre pour smartphone : il faut tordre le bras des constructeurs pour avoir des drivers libres et un multiboot

  • aider à sécuriser tout ce qui doit l’être : TLS, firefox, les serveurs web, DNS, mail, etc…

  • développer des alternatives aux solutions US : libreoffices, etc…



    Un service publique de souveraineté numérique, serait crédible et reconnu, si il fait des logiciels libres. Si c’est pour faire du fermé, personne n’aura confiance.





    Promouvoir des solutions alternatives ou au moins européennes devraient être un axe déjà exploité. Ne serait-ce que pour avoir des alternatives viable se développer aux centrales d’informations comme Google <img data-src=" />






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C’est vrai qu’on ne parle pas assez des OS mobiles. Ya Tizen qui arrive, qui va peut-être taper fort sur Android, et l’Europe n’est nulle part (pour ne pas dire la France).

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non non ce n’est pas de l’humour, je n’ai jamais été aussi sérieux, mais visiblement tu ne dois pas lire le journal officiel très souvent.

&nbsp;Sinon, tu trouveras toutes les illustrations de ce que j’ai résumé en une phrase dans les écrits de la cour des comptes et les rapports du conseil d’état.

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Ouais donc en fait non, oubliez notre OS souverain, hein… Tous comptes fais, on en veux pas, je veux dire Windows 10 ou Mac OS X sont de très bon OS, et Linux le graaale de la perfection Osique.



Et puis, quand l’OS serait fait, il faudra de la maintenance, il faudra des équipes pour conseiller les entreprises, faire du SAV pour les utilisateurs, aider a l’installation dans les parcs de postes de travail, j’imagine déjà la qualité de service aligné avec le reste de la fonction public.

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si le besoin existe c’est peut-être dans une partie des DSI.

au niveau métier jsuis pas certain que les utilisateurs aient un besoin de cloisonnement.



après s’ils s’agit de leur proposer une possibilité de plus, c’est très bien. jsuis content que l’ANSSI ait développé une solution maison de sécu.



de là à en faire un OS souverain… je préfère que l’Etat aide les entrepreneurs français plutôt que de faire un “cloud souverain”-like, ce qui arrivera forcément si on repart sur les mêmes bases.

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“Des milliers d’organismes publics qui ne servent à rien et coutent des milliards”. Vous savez déjà ce que ça fait un million, Larmina&nbsp;?

&nbsp;

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Il y a un gros problème avec la news, elle est pleine de sous titre. <img data-src=" />

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Quel casse OS ce Poupard.



<img data-src=" />

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d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.

Les oreilles vont siffler dans les ministères. <img data-src=" />

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&nbsp;+1 je vois pas le rapport

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MacGuiPro a écrit :



A mon avis s’il veut un OS plus sécurisé, il faut qu’il se connecte avec notre OS national, le Minitel. <img data-src=" />









j’ai presque envie de dire que tout le monde semble oublier qu’il y avait l’alternative mandriva qui était francaise.. avant qu’elle ne soit fermée.. ils auraient pu investir&nbsp;


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&nbsp;Ils ont fait quoi chez Mandriva ? Une n-ième distribution Linux ou alors tout un OS ?

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Ce gouvernement Manuel (pas Intellectuel) Valls permet tout de même un niveau d’expression du crétinisme rarement (jamais?) atteint!



Mais bon, la comparaison (c’est clair qu’un Patrioct Act va bientôt nous sembler léger) avec la Corée du Nord devient chaque jour moins farfelue… Pour un bilan qui reste mauvais, faute d’avoir compris les enjeux depuis 30 ans pas plus que (faute de commencer par les étudier) des ennemis bien actuels, ayant atteint la masse critique du fait des décennies d’errements, devant lesquels ils ne savent faire que les pompiers apeurés s’offrant le luxe de gaspiller les moyens en arrosant à côté.

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Un système d’exploitation fait en France pour le grand public, chacun sait que ça ne peut être que du Linux.&nbsp; Car vu les difficultés qu’il y a à obtenir des drivers optimisés sous cet OS , j’imagine mal les constructeurs se casser le cul pour un autre truc totalement exotique fait au pays des 1000 fromages. Déjà on avait bien rigolé avec le parefeu Open Office, mais jusqu’au sont-ils prêt à aller ?&nbsp;



Le minimum obligatoire qui a l’air d’être impossible à mettre en place serait une obligation d’un choix de système d’exploitation sur les PC neuf, actuellement c’est la pomme ou la fenêtre, le pingouin reste à la porte :(

&nbsp;

&nbsp;

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Pour moi on ne doit pas être contraints de rester sur du Linux.



Si on décide de définir notre hardware et notre software, on peut prendre des directions diverses. Mais c’est un gros projet. La Chine l’a fait pour le hardware (processeurs Longsoon https://en.wikipedia.org/wiki/Loongson). Si aujourd’hui un état autre que les Etats-Unis arrive à produire de manière indigène un ordinateur complet, on devrait pouvoir y arriver en France (en mettant les moyens).



Pour moi choisir Linux est une fausse bonne idée si on veut se désengager des ingérences étrangères, et on a suffisamment de talents en France pour réussir à pondre un OS potable pour des usages basiques.

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TexMex a écrit :



PS:

&nbsp; Je sais pas pour vous mais ca:

http://cast.skyrock.net/bellanger/SOUVERAINETE_NUMERIQUE_CONDITION_DE_LA_DEFENSE…

(en lien dans l’article) démarre sur les chapeaux de roue dès la page 3. Si vous voulez vous marrer un peu aujourd’hui, et bien une lecture s’impose.

&nbsp;





Ah ouais, non, mais c’est un stagiaire de 3ème qui a pondu ça c’est pas possible autrement…



mention spéciale à:



L’Internet n’est pas virtuel. Il est constitutif du réel. Le réel, c’est ce qui fait mal. L’Internet fait mal



&nbsp;


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MacGuiPro a écrit :



&nbsp;Ils ont fait quoi chez Mandriva ? Une n-ième distribution Linux ou alors tout un OS ?





une enième distrib linux est un OS complet, hein



le noyau linux n’est pas un os en soit, juste un noyau



pour uen fois ou un effort francais a été remarqué au niveau national.



y a t-il un autre pays, un seul, dont le systeme d’expl (hors USA) a été ne serait-ce connu au niveau national?


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&nbsp;OK, j’étais pas du tout agressif dans ma question. Je sais que je ne suis pas fan du libre, mais je me demandais sérieusement ce que Mandriva avait fait. Maintenant j’ai ma réponse. Merci.



Sinon comme pays ayant un OS réellement indépendant, en effet, hormis la Corée du Nord (et encore, c’est aussi une “nième distribution Linux”), je ne vois pas.



C’est pour ça qu’à mon sens avoir un peu d’indépendance des US (que ce soit Microsoft, Apple, Linux, BSD,…) ça serait intéressant, ne serait-ce pour apporter une autre vision de l’informatique. En ce sens je suis pour la créativité à la Française, mais poussée jusqu’au bout.



Après je suis tout à fait ouvert au débat sur la faisabilité, les coûts,… Mais d’un point de vue idéologique je suis pour la refondation d’un OS souverain.

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MacGuiPro a écrit :



Le mec a encore un skyblog ! :eek:





En même temps c’est sa radio, non ?


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Bon maintenant que tout le monde sait que c’est une aberration et même si on adore les usines à gaz, on peut passer à autre chose? Histoire de ne pas y consacrer trop d’argent non plus…



Si vous voulez un cloud souverain, un os souverain sur du matériel souverain relancez le minitel.&nbsp;

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John Shaft a écrit :



&nbsp;

Merci Marc pour ce florilège matinal <img data-src=" />





Je me suis dit la même chose. Il a du bouffer 2 kg de clémentines pendant la nuit. <img data-src=" />


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L’eclaireur a écrit :



Bon maintenant que tout le monde sait que c’est une aberration et même si on adore les usines à gaz, on peut passer à autre chose? Histoire de ne pas y consacrer trop d’argent non plus…



Ben non. Le but c’est justement de perdre du temps et de l’argent inutilement. De toute façon, c’est toi qui paye. <img data-src=" />


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Cofondateur même, selon la fiche Wikipedia de la station

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A mon avis s’il veut un OS plus sécurisé, il faut qu’il se connecte avec notre OS national, le Minitel. <img data-src=" />

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MacGuiPro a écrit :



Le mec a encore un skyblog !&nbsp;





Ça existe encore ? :o



Alors en fait, ils veulent faire un OS pour… Contrer Google et leurs services en ligne ? J’comprends pas trop, là.


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Ça démarre fort les jeux de mots !

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Ils ont deux ou trois décennies de retard sur un tel projet, c’est trop tard maintenant.

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Un os made in france basé sur linux, perso je ne trouverais pas déconnant.

A la rigueur se servir de ce qui existe et des entreprises françaises. (Mandriva etc).



Promouvoir ça dans le public ( administrations etc), je ne trouve pas ça déconnant.

Certes ça a un coût etc, mais au final si c’est bien fait ça peut créer de l’emploi sur ce domaine là.



Mais pour ça il faut réutiliser l’existant, rester sur du libre, ne pas rajouter de porte dérobé etc.

Bref juste favoriser l’économie française même si c’est pour faire des compromis.

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C’est clair qu’il fallait se lancer idéalement dans les années 80. Mais on a tenté, avec Bull, Thomson,… Sans grand succès. Le Far West qu’a été le marché de l’informatique personnelle des années 80 a été dominé par les Américains. <img data-src=" />

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Et ce que je ne comprends pas, c’est que de l’autre côté Microsoft rend l’installation d’un OS alternatif de plus en plus compliqué…

Et du côté du gouvernement, ils ne réagissent pas !



http://www.developpez.com/actu/82892/Windows-10-un-grand-pas-vers-la-fin-de-la-d…

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Salamandar a écrit :



Ça existe encore ? :o



Alors en fait, ils veulent faire un OS pour… Contrer Google et leurs services en ligne ? J’comprends pas trop, là.





C’est bien ce que je me suis dit également, avoir un OS souverain n’empechera pas d’aller sur YT & co, non ?


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On vote bientôt pour les meilleurs titres et sous-titres ?&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;

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Ah et pour information les amis, côté distributions Linux françaises on a :





  • &nbsp;Linux Mint, basé sur Ubuntu, donc avec un peu de ses défauts mais aussi l’avantage que tout le monde connaît

  • Manjaro, une sublime distribution, facile à mettre en place, à utiliser, basée sur ArchLinux, avec tous ses avantages et sans sa difficulté d’installation.



    Donc je trouve qu’on est servis, ils n’ont plus qu’à se baser sur Manjaro voire même travailler avec les équipes de Mint (Cinnamon est français du coup, d’ailleurs), et le tour est joué !

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« l’utilisation subtile d’Internet par les groupes radicaux », faut le reconnaître les AD sont très radicalisés sur ce sujet.<img data-src=" />

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Si c’est se STM :

lefigaro.fr Le FigaroCela sword dans les effectifs.<img data-src=" />

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Ami-Kuns a écrit :



C’est pas l’ANSSI en cause, ils ont les compétences pour cela , mais les politiques ne savent pas ce qu’ils veulent et changent d’avis tous les quatre matin.





Oui, l’ANSSI n’est pas en cause, mais son directeur pourrait essayer d’être plus constructif dans son discours.


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ActionFighter a écrit :



Si l’ANSSI développe une distribution sécurisée, c’est bien pour quelque chose, donc au lieu de basher l’idée en révélant les discours qui sont derrière, notamment cette utopie du verrouillage du net, il aurait mieux fait d’expliquer en quoi une distribution maîtrisée par l’état français pourrait être une bonne chose pour les administrations.



Et, au delà d’une distribution française, c’est une vraie volonté de développement d’outils communs aux administrations qu’il faudrait, qui permettrait de gagner à la fois en souveraineté et sur le long terme, en budget.







+1 <img data-src=" />



Pour les politiciens et journaleux qui ont une compréhension limitée du sujet, c’est plus facile de faire du bruit en sortant des vannes à base de « développer un Windows à la française à partir de zéro, mais ça n’est pas réaliste ! », ou encore « vous vous prenez pour Bill Gates ou quoi LOL ». En sortant des vannes comme ça ils se croient plus malins, et surtout ils veulent éviter le débat. Car s’il y a débat on risquerait de s’apercevoir qu’ils n’y connaissent rien…


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ça fait 2 ans qu’un nouvel OS doit taper sur android (et 5 ans que le véritable iPhone killer sort demain).&nbsp;



Il me semble que Tizen ne concerne que Samsung, qui n’est plus aussi influent qu’avant dans le monde des fabricants de smartphone.

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cf. ceci:

&nbsp;

“CLIP fournit des mécanismes de cloisonnement qui rendent possible le traitement simultané, sur le même poste informatique, d’informations publiques d’une part et sensibles d’autre part, au sein de deux environnements logiciels totalement isolés.



Les équipes techniques de l’ANSSI ont élaboré, pour les besoins de l’administration, un système d’exploitation sécurisé dénommé CLIP. Ce système d’exploitation basé sur Linux intègre un ensemble de mécanismes de sécurité qui lui confèrent un très haut niveau de résistance aux codes malveillants et lui permettent d’assurer la protection d’informations sensibles. Il fournit par ailleurs des mécanismes de cloisonnement qui rendent possible le traitement simultané, sur le même poste informatique, d’informations publiques d’une part et sensibles d’autre part, au sein de deux environnements logiciels totalement isolés, dans l’objectif d’éliminer les risques de fuite des informations sensibles sur le réseau public. Ce système peut être déployé aussi bien sur des passerelles de sécurité que sur des postes clients, y compris portables. Il permet notamment l’accès à des informations sensibles dans un cadre d’utilisation nomade.”



y’a même une video (mais le son est dégueu)

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« Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »





Ah bon ? <img data-src=" />

Il fait référence au Minitel ou c’set sérieux ?

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c’est une distrib spécifique à leurs besoins.

c’est pas le genre de trucs que tu vas installer chez Mme Michu.

la mère Michu, le cloisonnement elle s’en tape. ^^

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TexMex a écrit :



PS:

&nbsp; Je sais pas pour vous mais ca:

http://cast.skyrock.net/bellanger/SOUVERAINETE_NUMERIQUE_CONDITION_DE_LA_DEFENSE…

(en lien dans l’article) démarre sur les chapeaux de roue dès la page 3. Si vous voulez vous marrer un peu aujourd’hui, et bien une lecture s’impose.

&nbsp;





La page 3 <img data-src=" />. Je n’ai pas de mots pour décrire ça. C’est ça le spécialiste incontesté des enjeux du réseau de nos députés ? Mon Dieu, ayez pitié de nous.


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C’est quand même fait pour être déployé dans les administrations et les OIV (Opérateurs d’Importance Vitale). L’OS souverain à la base, c’est important pour ça. Si la recette de madeleines et les photos de vacances à La Baule de madame Michu finit sur les serveurs de la NSA, on s’en tape aussi ^^.

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Le plus drôle c’est que plus loin il tombe juste (même si c’est des poncifs flagrants) su certains trucs mais en utilisant des arguments loufoques ou contradictoires a ce qu’il avance.

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dans les administrations? là où le déplacement d’un bouton génère un mini-tsunami? <img data-src=" />

quant aux OIV ils sont indépendants dans leur choix d’OS.



je veux dire: au delà de la conception/développement qui couterait un bras et prendrait des années, il faut aussi que les gens s’en servent.

si y’a pas de besoin ça va être compliqué. ^^

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TexMex a écrit :



PS:

&nbsp; Je sais pas pour vous mais ca:

http://cast.skyrock.net/bellanger/SOUVERAINETE_NUMERIQUE_CONDITION_DE_LA_DEFENSE…

(en lien dans l’article) démarre sur les chapeaux de roue dès la page 3. Si vous voulez vous marrer un peu aujourd’hui, et bien une lecture s’impose.

&nbsp;





Merci, c’est effectivement très fort.


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ils anticipent qu’il y aura bientôt beaucoup de socialistes au chômage donc on va ajouter aux milliers d’organismes publics qui coutent des milliards et qui servent à rien d’autres organismes publics où on pourra caser les copains en délicatesse de mandat.



Toute une philosophie qui se révèle là !!!!

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Par administration je ne parle pas de la mairie de mon bled ^^. Je pensais plutôt aux ministères (industrie, défense, recherche), les centres de recherche…



Les OIV sont évidemment indépendants dans leur choix d’OS, et pour qu’ils aient envie de migrer sur un OS souverain, il faut qu’ils y voient une plus-value. La sécurité de l’information est une plus-value non négligeable pour eux.



AMHA le besoin existe.

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Allez tous virer votre Windows/OS X/Ubuntu/Debian/Gentoo/Arch/Hurd/FreeBSD et mettre Mageia bande de terroristes ! <img data-src=" />

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Es tu conscient qu’en étalant une telle stupidité en tentant de faire un trait d’humour, tu es en train de desservir ton propos?



Moi je dis ça, c’est pour aider…

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trekker92 a écrit :





ils ont surtout pas le devoir d’apprendre a installer des logiciels, ce sont des utilisateurs, ils veulent du qui-marche tout-cuit.









Ben justement, le “plug and play” sous Linux fonctionne vraiment très bien.



La seule condition c’est de choisir du matos compatible. Une petite vérif sur le web avant achat, ça change VRAIMENT tout.



C’est LE réflexe que les gens doivent apprendre pour Linux.


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Je pensais plus au SoC de l’époque ST-Erisson ;)

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Heu… tu mets pas du Blender et de l’OpenCL comme ça non plus. Le support des cartes AMD n’est pas optimum pour plusieurs raisons.&nbsp; Si tu veux exploiter ton matériel à fond; il y a encore du chemin. Pour le bureau 2D ça ira, mais bon, c’est moins ça pour AMD ces derniers temps. Nvidia supporte mieux ces cartes sur Linux en ce moment. Avant AMD tenait le haut du pavé maintenant c’est Nvidia. Demain???

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trekker92 a écrit :



les gens savent qu’ils auront de la technique a faire en cas de pépin, ce qui arrivera tot ou tard

ils preferent appeler microsoft ou un dépanneur



ils ont surtout pas le devoir d’apprendre a installer des logiciels, ce sont des utilisateurs, ils veulent du qui-marche tout-cuit.



suffit de faire un peu de dépannage info pour s’en rendre compte





Moi j’ai une stratégie : suffit de NE PAS faire de depannage sur du MS pour se rendre compte du contraire.



Avant j’aidais les potes et la famille sur du Windows, et même du mac ; et je me prenais du “ton OS de barbu c’est de la merde”.

Maintenant, je laisse tout ce beau monde se debrouiller avec leur windows, avec en plus un bon gros sourire narquois : les gens concernés se rendent ainsi bien compte que windows c’est tout sauf simple à depanner quand c’est toi et pas un un geek de tes connaissances qui doit s’y coller.



Edit : et je ne te raconte pas les rigolades que j’ai eu avec le passage à W10. Quand ma tante m’a demandé de la depanner et que je lui ai demandé 40 euros “pour le principe”, je l’ai scandalisé. Ma réponse a été simple : “bah va chez Carrefour ou appelle MS. Ou miex, va chez le petit informaticien du coin, on verra qui va t’enfler e combien ca va te couter….”.


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Drepanocytose a écrit :



Moi j’ai une stratégie : suffit de NE PAS faire de depannage sur du MS pour se rendre compte du contraire.



Avant j’aidais les potes et la famille sur du Windows, et même du mac ; et je me prenais du “ton OS de barbu c’est de la merde”.

Maintenant, je laisse tout ce beau monde se debrouiller avec leur windows, avec en plus un bon gros sourire narquois : les gens concernés se rendent ainsi bien compte que windows c’est tout sauf simple à depanner quand c’est toi et pas un un geek de tes connaissances qui doit s’y coller.



Edit : et je ne te raconte pas les rigolades que j’ai eu avec le passage à W10. Quand ma tante m’a demandé de la depanner et que je lui ai demandé 40 euros “pour le principe”, je l’ai scandalisé. Ma réponse a été simple : “bah va chez Carrefour ou appelle MS. Ou miex, va chez le petit informaticien du coin, on verra qui va t’enfler e combien ca va te couter….”.



+1







trekker92 a écrit :



ils ont surtout pas le devoir d’apprendre a installer des logiciels, ce sont des utilisateurs, ils veulent du qui-marche tout-cuit.



suffit de faire un peu de dépannage info pour s’en rendre compte





Etant moi-même réparateur de PC à mes heures perdues (auto-entrepreneur), je peux vous assurer que j’interviens beaucoup moins chez les clients chez qui j’ai installé une machine sous Ubuntu que chez mes clients Windows.



Ubuntu fonctionne très bien et est devenu beaucoup plus simple (et rapide) d’emploi que Windows. Installer les mises à jour se fait beaucoup plus rapidement, il y a des pilotes maison pour à peu près tout et installer une imprimante se fait en trois clics (sans avoir à récupérer les pilotes sur le site du constructeur) pourvu qu’elle soit compatible. Et étonnamment, j’ai plus de problème de compatibilité sous Windows (notamment avec le matériel antérieur à Windows Vista que l’on trouve de plus en plus dans les foyers) que sous Ubuntu.



Je ne comprends pas le délire avec “apprendre à installer une appli” sous Ubuntu, il suffit de double-cliquer dessus et si elle est compatible, elle s’installe toute seule. De plus le store est particulièrement fourni, ce qui permet d’utiliser l’OS avec les mêmes facilités qu’une tablette.



Par contre, on ne lâche pas un client sous Linux à la sauvage : Je lui fait comprendre, que si il continue comme cela sous Windows, je vais revenir tous les 2 mois (et lui tirer 50 à 70 balles à chaque fois) pour enlever les malwares. On lui suggère d’utiliser Ubuntu, on vérifie au préalable la compatibilité matériel et on lui fait découvrir et tester le bousin en lui laissant la possibilité de revenir sous Windows. De même il est extrêmement important de lui laisser une excellente première impression : le B-A-BA consiste à:




  • 1) Mettre le fond d’écran avec la voie lactéepour maximiser l’effet wow

  • 2) Ne pas oublier d’expliquer que les contrôles des fenêtres sous Unity (les menus, la fermeture, etc), ne sont pas comme Windows, mais est plutôt inspiré du Mac de chez Apple. (Et expliquer comment ça marche au passage).





    A partir de là : en faisant croire que l’on laisse le choix, en formant 1 heure la personne à la machine et en soignant la décoration, on part sur un bon pied et les gens s’adaptent très vite.


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kwak-kwak a écrit :



+1





Etant moi-même réparateur de PC à mes heures perdues (auto-entrepreneur), je peux vous assurer que j’interviens beaucoup moins chez les clients chez qui j’ai installé une machine sous Ubuntu que chez mes clients Windows.

(….)

A partir de là : en faisant croire que l’on laisse le choix, en formant 1 heure la personne à la machine et en soignant la décoration, on part sur un bon pied et les gens s’adaptent très vite.





Gros +1, surtout pour la dernière phrase. C’est tellement évident que c’en est stupéfiant de ne pas être systématiquement fait.



Quand on installe un windows aux gens, on les laisse avec leur background qui est souvent du windows.

Linux c’est nouveau pour pas mal de gens, forcement il faut les former un minimum.



Perso je procède en deux fois quand j’installe un linux aux gens (souvent Ubuntu, c’est le point d’entrée le plus simple, debian-based et une grosse communauté) :




  1. J’installe et je forme les gens, 1h à 1h30. Explication de tout, à toutes les étapes. Evidemment je ne rentre pas dans les détails du kernel, non plus, hein.

  2. Je conviens avec eux de revenir dans deux ou 3 semaines, temps pendant lequel la famille aura pu essayer l’engin et me faire une liste de questions basée sur l’expérience, auxquelles je répondrai. En leur disant bien evidemment que s’ils défoncent la distrib en faisant leur essai, je la réinstalle sans souci(en fait je la ghoste juste avant de leur laisser le PC).



    J’ai dû le faire une dizaine de fois, j’ai été à chaque fois très agréablement surpris de l’implication des gens et de la légitimité des questions qu’ils me posent après avoir taté en mode “confiance”.


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trekker92 a écrit :



bon courage pour installer une webcam à l’endroit (cf toshiba/hp) sous nux;.. et j’imagine meme pas pour les imprimantes usb… good luck really, les impr sous nux c’est la cata.

ya une entité publique qu’a annulé sa migration à cause de ca







J’ai une webcam Logitech, branchée en USB et ça marche.

J’ai une imprimante Brother qui marche aussi impeccable, imprimante + scanner en réseau/WiFi.



Bref les « imprimantes sous nux » comme tu dis, il n’y a aucun problème… à condition que les pilotes existent. En fait sous Windows c’est pareil : si les pilotes n’existent pas, tu vas en chier avec ton imprimante, ta webcam ou ta vieille carte son en PCI…



Apprends à distinguer les problèmes qui relèvent de l’OS, de ceux qui relèvent des pilotes <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Moi j’ai une stratégie : suffit de NE PAS faire de depannage sur du MS pour se rendre compte du contraire.



Avant j’aidais les potes et la famille sur du Windows, et même du mac ; et je me prenais du “ton OS de barbu c’est de la merde”.

Maintenant, je laisse tout ce beau monde se debrouiller avec leur windows, avec en plus un bon gros sourire narquois : les gens concernés se rendent ainsi bien compte que windows c’est tout sauf simple à depanner quand c’est toi et pas un un geek de tes connaissances qui doit s’y coller.



Edit : et je ne te raconte pas les rigolades que j’ai eu avec le passage à W10. Quand ma tante m’a demandé de la depanner et que je lui ai demandé 40 euros “pour le principe”, je l’ai scandalisé. Ma réponse a été simple : “bah va chez Carrefour ou appelle MS. Ou miex, va chez le petit informaticien du coin, on verra qui va t’enfler e combien ca va te couter….”.







Haaa qu’est-ce que c’est bon ça ! Ne plus avoir de Windows à dépanner…



Au début des années 2000 je dépannais beaucoup de gens sous Windows aussi, maintenant je ne dépanne plus personne (même pour 40 ou 100 €). Ils ont payé leur machine en magasin, qu’ils y retournent, marre de perdre mon temps à résoudre les mêmes problèmes à la con encore et encore… Et vu que je n’utilise plus Windows ni chez moi ni au boulot, je serais sûrement bien incapable de les dépanner, ou alors ça me prendrait 10 plombes.


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Ah tiens, je ne connaissais pas ! (j’imagine que c’est ça :http://www.wikiwand.com/fr/NovaThor)

C’est vrai que ça a l’air intéressant.

Après :





  • C’est du ARM derrière (pas que l’archi, mais la conception/fabrication par une boite américaine)

  • STEricsson, malheureusement, c’est fini depuis 2013 :( (d’autant plus <img data-src=" /> que mon père bossait dedans :p )



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Y a bien SailfishOS, mais Jolla va mal… Et en plus soutenu par la Russie, pas l’Europe.

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ARM est anglais ;)

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sr17 a écrit :



Bof, dans les grands groupes, c’est souvent l’endroit ou les gens réfléchissent le moins.



Ou plutôt si, ils réfléchissent, mais principalement à leur petite carrière personnelle.



Dans ce cadre, mieux vaut choisir la solution la plus connu parce qu’on risquera moins les critiques quand ça va merder.







C’est une méthode et une façon de décider tout à fait honorable et valable.

Tant que l’entreprise (son conseil d’administration) n’ont que faire des choix des techniques et ne regarde que les bénéfices, bha y a rien à dire, ils peuvent bien foutre des Envy sous Windows 10 sur tous les bureaux avec un kit 5.1 et un compte Steam dans le département de compta ou des ressources humaines, tant que le bilan est positif c’est parfait comme ça …


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Konrad a écrit :



J’ai une webcam Logitech, branchée en USB et ça marche.

J’ai une imprimante Brother qui marche aussi impeccable, imprimante + scanner en réseau/WiFi.



Bref les « imprimantes sous nux » comme tu dis, il n’y a aucun problème… à condition que les pilotes existent. En fait sous Windows c’est pareil : si les pilotes n’existent pas, tu vas en chier avec ton imprimante, ta webcam ou ta vieille carte son en PCI…



Apprends à distinguer les problèmes qui relèvent de l’OS, de ceux qui relèvent des pilotes <img data-src=" />







Sauf que quand tu achètes une imprimante les pilotes Windows viennent systématiquement avec. Linux .. bha pas vraiment …

Au final oui c’est un problème d’OS, non pas techniquement (Linux a tout ce qu’il faut pour que ça fonctionne), mais au niveau de son écosystème (si le driver n’existe pas, ça prend un gros portage ou un reverse engineering non supporté par le fabricant sous Linux), c’est un tout, du point de vue des utilisateurs ou des décideurs techniques. Choisir Linux c’est se couper de plus de la moitié des options d’achat et assumer un retard systématique au niveau technologique à cause de son écosystème qui est toujours non-prioritaire au niveau des fabricants. Alors si c’est pas un problème dans certaines entreprises, tant mieux, mais c’est rarement un avantage pour la plupart.


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TexMex a écrit :



Heu… tu mets pas du Blender et de l’OpenCL comme ça non plus. Le support des cartes AMD n’est pas optimum pour plusieurs raisons.  Si tu veux exploiter ton matériel à fond; il y a encore du chemin. Pour le bureau 2D ça ira, mais bon, c’est moins ça pour AMD ces derniers temps. Nvidia supporte mieux ces cartes sur Linux en ce moment. Avant AMD tenait le haut du pavé maintenant c’est Nvidia. Demain???







Clairement, le support des cartes AMD sous Linux est moins bon que celui de NVIDIA.



Mais il n’empêche que ça fonctionne assez correctement pour s’en servir à longueur de journée. Et ça fait quand même beaucoup plus que de la simple 2D.



En 3D, ça fonctionne aussi même si la vitesse reste en deçà des possibilités de la carte. Des softs de CAO tournent correctement, même avec les drivers libres.



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P.taing, ça pond du comm au km alors que ça se rend pas compte (à cet âge encore précoce, pas passé la 30aine?) que c’est le virus du vaccin lui même, la solution proposée.



@MacGuiPro, va soigner ce qui a tué le syndicat, et qui va tuer MS et intel; le fait d’avoir ce comportement protectionniste dès que tu crois être plus fort, c’est ce qui va te tuer à petits feux, cette attitude de dinosaure et d’y aller au pied de biche te tue à long terme à tous les coups.



Si tu n’es pas réellement innovant et attractif, tes solutions sont juste de la merde de commercial a court terme.

Il va falloir quitter le navire sous peu….

<img data-src=" />

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C’est marrant, mais les processeurs Longsoon marchent plutôt bien, s’exportent même. Alors oui, par rapport à Intel ils sont à la ramasse, mais c’est la preuve que quand un pays veut, il peut s’en donner les moyens. Un peu de protectionnisme (au hasard, on s’accapare le marché des administrations de force) est possible.



Pour moi si la France met le budget elle peut sortir quelque chose de pas mal, et qui remplisse un job, à savoir laisser les traitements informatiques de base de l’administration à du matériel et logiciel français.



Après je diverge sur l’origine du logiciel (où pour moi il est important de faire confiance aux talents français pour sortir du moule et créer quelque chose de nouveau plutôt que d’adapter une nouvelle fois un logiciel existant. On a des chercheurs capables en France), d’où une partie du débat.



Et je ne vois vraiment pas en quoi vouloir faire un OS national est similaire à ce qui va tuer Microsoft et Intel (d’ailleurs, qu’est-ce qui va les tuer et les remplacer&nbsp;? Le Open Hardware et Linux ?&nbsp; Je suis curieux de comprendre <img data-src=" />).

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catseye a écrit :



Sauf que quand tu achètes une imprimante les pilotes Windows viennent systématiquement avec. Linux .. bha pas vraiment …







Systématiquement ? Je ne serais pas aussi catégorique…



À l’époque où j’étais sous Windows, je me souviens d’en avoir chié pour installer une imprimante/scanner Canon. Il fallait d’abord la brancher en USB pour la configurer, avant de pouvoir l’utiliser en réseau… Il y a aussi plein de gens qui se sont retrouvés avec des périph qui ne marchaient plus quand ils ont changé de version de Windows : au passage de Windows XP à Vista ou 7, et là aujourd’hui au passage de Windows 8 à Windows 10. L’imprimante (ou la webcam, la carte son…) fonctionnait, mais en passant à Windows 10 il n’y a pas de pilote alors ça ne fonctionne plus, voir cette liste par exemple. Dans certains cas le constructeur ne fournira jamais de pilote pour Windows 10 : soit tu restes sous Windows 8, soit tu changes ton périphérique…



Bref je nuancerais grandement ce « systématiquement » : en fait sous Windows c’est pareil, s’il n’existe pas de pilote pour ta version précise de Windows, tu l’as dans l’os et ton périph ne fonctionne pas. Est-ce que tu vas dire que Windows supporte mal le matériel ? Non, c’est entièrement la faute du constructeur.



Un périphérique ne marche pas sous Windows : « ce périphérique c’est de la merde / ce constructeur fait chier ».



Un périphérique ne marche pas sous Linux : « Linux c’est de la merde ». <img data-src=" />



Je le connais ce discours ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de discussion…


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Mais vu l’incompétence des élus et des dirigeants, et avec toutes les lois actuels, ma confiance serait proche de zéro.

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Je m’étais arrêté aux capacités de ST de faire des µcontrôleurs et autres puces (et même à leurs tentatives avortées de cartes graphiques grand-public). C’est à ma connaissance le plus gros fondeur français.



Et faire un fork de quelque chose déjà “noyauté” par les Américains, est-ce que ça a beaucoup de sens ? Ca aurait plus de sens selon moi de réellement partir sur des bases “saines”, et de recommencer. On dispose déjà de noyaux français utilisés dans l’industrie, il nous reste à les rendre POSIX-compliant (plus facile à dire qu’à faire), ou à développer de nouveaux paradigmes (noyau time-triggered par exemple).

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C’est une possibilité en effet, de mettre les agences comme l’ANSSI (et probablement d’autres plus secrètes) sur l’audit et l’analyse de code existant (propriétaire ou non) pour en faire une base. Ou alors partir d’une base franco-française respectant les standards internationaux (POSIX entre autres).

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ST sait graver des CPU avec une gravure “correct” (entendre pas la plus fine mais suffisant pour 95% des usages)

Mais au vu des coûts ils ne feront rien. Car seul 3 gus ira acheter le hardware spécial OS souverain français

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Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que notre cher gouvernement veut jouer les apprentis sorciers de l’informatique. Ca n’y connait rien mais pas grave on fait quand même.

Et finalement ca prend du temps mais il vont finir par y arriver à nous faire une belle petite dictature à la chinoise en douce.

Je préconise qu’on instaure une idée que je viens d’avoir, qui serait un camp de redressement pour les gens qui vont sur internet et ne font pas bien ce que le gouvernement dit de faire. Ah mince l’idée a déjà été utilisée ailleurs.

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joma74fr a écrit :



Article INtéressant qui décrypte les réseaux d’influences de ces Députés appelant à la création d’un OS souverain, et les enjeux sous-jacents pour ces gens-là.



Et pourquoi pas demander le retrait de la France du Commandement centralisé de l’OTAN ? Et le retrait de l’Union européenne (puisque l’ensemble des Etats de l’UE fait partie de l’OTAN) ? Soyons fous, soyons audacieux, allons au bout du raisonnement.





Et surtout, vive l’exception culturelle&nbsp;<img data-src=" /> (spéciale dédicace à Pierre Bellanger, l’homme médiatique, plus que politique)


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Faut voir, si on fait un PC bureautique, qui correspondrait à (à la louche) 80% des besoins des administrations, il faut calculer la rentabilité du projet. Après il faut les coûts du logiciel (OS, suite bureautique, couches réseau & IHM & gestion des périphériques,…), et là ça peut monter très vite.

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Certes, de ce côté là ils se démerdent pas mal (enfin côté technique. Côté décisionnel, c’est une catastrophe).

Mais ils ne sont pas au niveau de faire des procos. Ils pourraient peut-être faire des cartes mères, encore que je ne connais pas les capacités nécessaires pour ça…



Par contre je ne vois pas en quoi le noyau pourrait être “noyauté” par les Américains. J’veux dire, c’est du code source, avec des milliers (?) de contributeurs partout dans le monde, les contributeurs genre IBM etc ne font quand même pas tout ce qu’ils veulent.

Enfin c’est une question naïve, tu as peut-être plus d’éléments de compréhension que moi ^^”

Surtout que si c’est pour faire un noyau français, je ferais plus confiance à Linux. Côté vie privée, renseignement, etc, autant que côté fonctionnement et fiabilité (pas que j’ai pas confiance en les compétences françaises, juste que ya du boulot avant qu’un noyau soit fiable).

&nbsp;

Faire un audit avant de faire un fork, ça me semblerait en tout cas tout à fait censé ;)

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« par le contrôle du coeur de la Toile qu’est le système d’exploitation »



C’est moi ou le type n’a compris ni ce qu’est Internet ni ce qu’est un OS ?

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Des CPUs ? Tu penses aux uContrôlleurs du genre STM32 ? Ce n’est pas des procos, c’est cadencé à 220MHz maxi.

En plus, ST ne connaît que l’ARM (et ils le connaissent bien).

http://www.st.com/web/en/catalog/mmc/FM141

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Ami-Kuns a écrit :



Mais vu l’incompétence des élus et des dirigeants, et avec toutes les lois actuels, ma confiance serait proche de zéro.





C’est plus que certain.


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ST avait fait des cartes graphiques (plutôt pas mauvaises, pas à la pointe, mais un bon milieu de gamme), les Kyro. Donc s’ils savent faire des GPU, je pense que le pas pour les CPU est assez mince. Après on est d’accord, c’est pas ST qui va concurrencer les&nbsp;Core i7 demain (ni même les processeurs AMD <img data-src=" />).



&nbsp;Je n’ai pas audité le noyau Linux, donc je ne peux pas dire qu’il faut faire confiance à IBM, Google & co ou non. Là-dessus, je ne peux qu’avoir de la paranoïa (qu’elle soit basée sur des faits réels ou non).



Personnellement j’aime bien le tout ou rien. Quitte à faire quelque chose de vraiment français, autant repartir sur des bases neuves plutôt que de réutiliser un code existant. Nos organismes de recherche public ont des solutions existantes de noyaux, il doit bien en exister quelques uns qu’on pourrait exploiter.

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le minitel a été réinventé par Apple et Google, ça s’appelle AppStore, Google Play, ou encore Freebox ou Bbox Miami (le monopole en moins, mais il faut changer d’OS ou de FAI pour accéder à un autre magasin numérique).

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Un OS souverain en partant de zéro est une belle utopie.

Une version de Linux modifié et sécurisé est plus réaliste.

&nbsp;

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Tu parles de ça ? :http://www.wikiwand.com/fr/Kyro

Ils font de l’embedded, donc petite microélectronique, capteurs, etc. Niveau performance, FirefoxOS ne tournerait même pas dessus. Et ce n’est pas leur but :)



Côté passage de GPU à CPU, je t’assure que le pas n’est pas aisé (mon voisin à l’instant, étudiant en électronique numérique, qui compte bosser chez ARM, me le confirme :) ).



Ah du coup on n’est pas d’accord sur un point : pour moi quand il existe des librairies etc, c’est bien de pouvoir les utiliser. L’idée étant d’utiliser la même librairie (et donc même API) que les autres, et que ce soit plus propre :)

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des médias ont déjà anticipé l’arrivée toute imminente d’un Windows Made in France, prêt à « booter » sur le PC de notre brave Mme Michu.







« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai. Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de droit ».







  1. C’est complètement irréaliste de développer un « nouveau Windows made in France », je pense que tout le monde est d’accord là-dessus. Ça demande des ressources tellement colossales de développer un OS, on n’arrivera à rien en voulant développer un OS à partir de zéro… Si l’État veut se doter de son propre OS il faut donc se baser sur de l’existant. Je pense que ce serait stupide de se débarrasser de Windows pour aller dans les bras de Google ou de Apple, ça ne changerait rien au problème… Le meilleur point de départ serait donc une distribution GNU/Linux, la meilleure solution pour ne dépendre d’aucun géant américain.



  2. Un tel OS ne sera jamais adopté par le public. Moi le premier, je n’aurais aucune envie d’installer un « OS gouvernemental », rien que le nom ça fait peur… Non, il est évident qu’un tel « OS souverain » aurait surtout vocation à être utilisé par l’administration française elle-même, là encore pour se débarrasser de la dépendance aux géants américains.





    Bref, pour moi un « OS souverain » devrait avant tout être un OS utilisé par les services de l’État pour gagner en indépendance vis-à-vis des géants américains (Microsoft, Apple, Google, Oracle…). Là, ça aurait du sens, à condition bien sûr de ne pas chercher à développer un truc à partir de zéro.







    Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »





    Qu’est-ce qu’ils attendent pour le déployer et l’utiliser réellement, alors ?

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C’est amusant de voir tant de gens sur le web trouver l’idée que l’idée qu’un Os français serait risible. Par contre, le fait d’utiliser tous les jours un Os américain ne semble pas tellement les émouvoir.



Comme si le fait de n’avoir absolument aucune ambition était la seule chose qu’ils imaginent pour l’avenir de leur pays.



D’ailleurs, personne ne semble réfléchir aux concepts importants qui pourraient être portés par ce concept d’Os français et c’est bien dommage.



J’y vois personnellement un certain nombre de points positifs :



-Basé vraisemblablement sur Linux, un Os français serait un bon moyen d’entériner le choix du logiciel libre. Se débarrasser de la dépendance aux logiciels propriétaires est un intérêt stratégique évident pour un petit pays comme la France.



-Bien plus qu’un simple coup de tampon, ce pourrait être un Os certifié par nos institutions de contrôle afin de luter contre l’espionnage industriel.



-Une seule distribution Linux à gérer aussi bien pour l’éducation nationale que pour l’administration et les grandes entreprises françaises, cela apporterait une simplification pour le support technique et la maintenance.



Seul impératif, c’est que le travail soit de qualité et qu’il soit respectueux du droit des personnes : pas d’intégration de mouchards ou de backdoors “pour votre sécurité et votre bien”…

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sr17 a écrit :



C’est amusant de voir tant de gens sur le web trouver l’idée que l’idée qu’un Os français serait risible. Par contre, le fait d’utiliser tous les jours un Os américain ne semble pas tellement les émouvoir.



Comme si le fait de n’avoir absolument aucune ambition était la seule chose qu’ils imaginent pour l’avenir de leur pays.



D’ailleurs, personne ne semble réfléchir aux concepts importants qui pourraient être portés par ce concept d’Os français et c’est bien dommage.



J’y vois personnellement un certain nombre de points positifs :



-Basé vraisemblablement sur Linux, un Os français serait un bon moyen d’entériner le choix du logiciel libre. Se débarrasser de la dépendance aux logiciels propriétaires est un intérêt stratégique évident pour un petit pays comme la France.



-Bien plus qu’un simple coup de tampon, ce pourrait être un Os certifié par nos institutions de contrôle afin de luter contre l’espionnage industriel.



-Une seule distribution Linux à gérer aussi bien pour l’éducation nationale que pour l’administration et les grandes entreprises françaises, cela apporterait une simplification pour le support technique et la maintenance.



Seul impératif, c’est que le travail soit de qualité et qu’il soit respectueux du droit des personnes : pas d’intégration de mouchards ou de backdoors “pour votre sécurité et votre bien”…







Pake Linux c’est américain maintenant ? :x



Edit : a pardon, j’ai lu la fin de ton post. C’est beau la naïveté :x En tout cas réinventer la roue chaque jour c’est cool ^^ Et puis ne pas oublier le plus important : faire que cet OS soit compatible avec les applis déja existantes…


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Pareil, sauf pour le côté Linux, ça serait encore mieux de ne pas être indépendant de cet OS en majorité développé aux USA (et pire, à un pourcentage non négligeable par les GAFAIM <img data-src=" />).

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Tu as vu qui participe au noyau ? 75% d’entreprises, et hormis Red Hat, il n’y a pas beaucoup de non américaines dans le lot. Ah ben Red Hat est américain, donc en gros plus de 70% de code américain dans Linux.

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C’est pour ça que quitte à faire un OS minoritaire et imposé à l’administration (le public le plus facile à cibler), autant tout reprendre pour s’affranchir des USA et faire un vrai OS à la française. A mon sens on a les moyens si on donne les bonnes directions et le bon budget.

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MacGuiPro a écrit :



Tu as vu qui participe au noyau ? 75% d’entreprises, et hormis Red Hat, il n’y a pas beaucoup de non américaines dans le lot. Ah ben Red Hat est américain, donc en gros plus de 70% de code américain dans Linux.







C’est bon MacGuiPro, on a compris que tu étais anti américain. Au passage, change ton pseudo pake il nuit gravement à la crédibilité de tes propos.


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Personnellement, j’ai autant confiance en Intel pour ne pas protéger ses intérêts dans Linux qu’en Apple pour iTunes. <img data-src=" />



Je suis peut-être un affreux parano, mais pour moi dépendre d’un noyau développé à 10% par un fondeur c’est prendre un risque non négligeable de se retrouver avec la force de frappe d’un Intel pour bloquer toute tentative de hardware français (pareil pour AMD/nVidia/Intel pour les cartes graphiques,…).



Si tu fais confiance à Intel dans Linux, pourquoi pas à Apple pour conserver tes données ? <img data-src=" />

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coté grand public, les parts de marchés d’Ubuntu et Fedora (les distrib Linux les plus populaires sur PC) sont déjà ridicules face à Windows et Mac Os





Les PDM de Linux dans le grand public sont déjà moins ridicules dans les pays ou l’état a fait le choix de recommander son usage. Une “distribution nationale”, même si elle n’est pas utilisée par tous est déjà un acte symbolique très fort.



Cela étant dit, je ne trouve pas pertinent de parler de parts de marché ridicules dans un domaine comme l’informatique ou les changements sont plus souvent brutaux que progressifs.



C’est un domaine ou les grands empires peuvent s’effondrer en seulement quelques mois.

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Je suis pas anti-américain, dans mon quotidien j’utilise des OS américains, et j’en suis très content. Par contre, pour développer l’indépendance électronique de la France, j’estime qu’on peut juste se baser sur des standards (POSIX & co), et tendre vers une indépendance, matérielle ET logicielle des américains.



Et je dis juste qu’il ne faut pas faire les choses à moitié.

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MacGuiPro a écrit :



Personnellement, j’ai autant confiance en Intel pour ne pas protéger ses intérêts dans Linux qu’en Apple pour iTunes. <img data-src=" />



Je suis peut-être un affreux parano, mais pour moi dépendre d’un noyau développé à 10% par un fondeur c’est prendre un risque non négligeable de se retrouver avec la force de frappe d’un Intel pour bloquer toute tentative de hardware français (pareil pour AMD/nVidia/Intel pour les cartes graphiques,…).



Si tu fais confiance à Intel dans Linux, pourquoi pas à Apple pour conserver tes données ? <img data-src=" />







Donc en fait tu n’utilises jamais le moindre bout de code qui n’a pas été écrit par toi même ? Mais que fais tu donc sur NXI alors ?


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MacGuiPro a écrit :



Je suis pas anti-américain, dans mon quotidien j’utilise des OS américains, et j’en suis très content. Par contre, pour développer l’indépendance électronique de la France, j’estime qu’on peut juste se baser sur des standards (POSIX & co), et tendre vers une indépendance, matérielle ET logicielle des américains.



Et je dis juste qu’il ne faut pas faire les choses à moitié.







Arf, mais cétait dans les années 80 qu’il fallait le faire ca !


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Peut-être que je ne suis pas agent de la fonction publique… Mais si tu veux qu’on continue d’acheter chez Intel, Microsoft, Apple, de faire du Google, autant fermer la French Tech et toutes les initiatives du genre. C’est une autre vision de l’économie. On n’est pas d’accord, ok, on peut en débattre.

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C’est ce que j’ai dit plus haut, en effet.

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MacGuiPro a écrit :



C’est pour ça que quitte à faire un OS minoritaire et imposé à l’administration (le public le plus facile à cibler), autant tout reprendre pour s’affranchir des USA et faire un vrai OS à la française. A mon sens on a les moyens si on donne les bonnes directions et le bon budget.





Pourquoi faire un OS français si c’est pour l’intégrer dans un écosystème composé de software américain et asiatique, avec des composants provenant d’Asie ?



A ce compte là, on ne fait plus rien sans le fabriquer de bout en bout.



Sinon, on parle de Linux depuis le début, mais un BSD ferait l’affaire également.


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Parce qu’on n’est pas obligé de faire intéragir l’OS français avec des softs étrangers. On peut redévelopper un minimum de logiciel pour faire en sorte de répondre aux besoins des administrations (suite bureautique,…). Et après on peut utiliser des standards ouverts pour communiquer avec les autres postes de France.

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MacGuiPro a écrit :



Peut-être que je ne suis pas agent de la fonction publique… Mais si tu veux qu’on continue d’acheter chez Intel, Microsoft, Apple, de faire du Google, autant fermer la French Tech et toutes les initiatives du genre. C’est une autre vision de l’économie. On n’est pas d’accord, ok, on peut en débattre.







A quel moment ai je donné mon avis ? Tiens puisque tu as l’air de le connaitre mieux que moi, tu peux me le redire ? ^^


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C’est en effet la base d’une économie de marché. Après, un état peut décider de soutenir un secteur jugé comme stratégique. C’est le cas pour la production de choux-fleurs chez nous (<img data-src=" />), mais des pays comme la Chine ont clairement montré leur volonté d’indépendance dans de nombreux domaines, dont le hardware informatique.



On peut en effet décider d’être dans le marché, et de faire confiance, ou on peut décider vouloir conserver une certaine indépendance et aller contre le courant. C’est à l’état de décider ce qui sera bon pour la France, mais ce qui constitue mon opinion, c’est que pour les services critiques (et in extenso pour les administrations), la dépendance aux USA est trop grande, et nécessiterait d’être réduite à sa plus simple expression (compatibilité de fichiers, compatibilité POSIX et roule poupoule).

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MacGuiPro a écrit :



C’est en effet logique. On peut le déplorer (ce qui est mon cas), mais les faits sont là.







On peut effectivement déplorer toute hégémonie d’un pays sur les autres car ce n’est jamais l’idéal pour l’équilibre mondial.



Et aujourd’hui, nous avons juste deux choix. Soit de choisir le propriétaire qui renforcera les dépendances, soit de choisir le libre qui les réduira.







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Le tout est de savoir envers quoi les dépendances vont être créées. Si c’est pour faire un Windows à la Française, bien propriétaire, les seules dépendances seront envers les entreprises (françaises, on peut l’espérer) et/ou les services de l’état en charge de cet OS.



Personnellement ça ne me dérange pas que l’administration française ait une dépendance à un OS français et à des services de l’état.

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catseye a écrit :



C’est ce que font des milliers d’entreprises rentables .. comme quoi ça doit pas être une si grosse connerie.

Ensuite si philosophiquement ou techniquement tu as des besoins non rencontrés par les outils Microsoft, Oracle, Adobe ou autre … bha tu regardes ailleurs ce qu’il se fait ou tu le fais toi même, et tu calcules ton ROI, c’est un raisonnement identique dans toutes les entreprises (y compris administrations/gouvernements) …







Bof, dans les grands groupes, c’est souvent l’endroit ou les gens réfléchissent le moins.



Ou plutôt si, ils réfléchissent, mais principalement à leur petite carrière personnelle.



Dans ce cadre, mieux vaut choisir la solution la plus connu parce qu’on risquera moins les critiques quand ça va merder.



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MacGuiPro a écrit :



Le tout est de savoir envers quoi les dépendances vont être créées. Si c’est pour faire un Windows à la Française, bien propriétaire, les seules dépendances seront envers les entreprises (françaises, on peut l’espérer) et/ou les services de l’état en charge de cet OS.



Personnellement ça ne me dérange pas que l’administration française ait une dépendance à un OS français et à des services de l’état.







Pourquoi un Os français serait t’il forcément propriétaire ? qui as parlé de faire un Os propriétaire ?



D’abord, ce serait suicidaire de faire du propriétaire quand tout le monde se met au libre.



Et de toute façon, nous n’en aurions même pas les moyens : Rien que l’équivalent de Linux ou Windows demanderait d’investir des milliards d’euros… que nous n’avons pas. Et cela sans compter le prix immense (des dizaines de milliards d’euros) qu’il faudrait investir pour créer une logithèque.



Ajoutons que ce n’est pas le tout de faire un Os, encore faut t’il trouver des ressources en compétences et une base de logiciels, ce qui n’est aujourd’hui possible qu’autour des axes Windows et Linux.



Donc un Os français, ça sera forcément… Linux


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trekker92 a écrit :



linux sur papier c’est bien. Mais répandu à grande échelle courage, déjà pour moi qui me suis imposé nux partout depuis trois ans sur quelques machines, résoudre les anomalies est un travail a plein temps, nécessitant obligatoirement des ressources externes (forums, mails) pour parvenir à parfois les régler.





Linux est un OS bien fait, qui intègre son manuel via “man”… Et quand on ne sait pas le nom de la commande/fichier de config et autre, une seule commande à retenir”man -k &lt;KeyWord&gt;”



Pour les drivers, il n’y a bien que les cartes graphiques qui en posent encore. Les imprimantes c’est du passé et je dirais même que ma Laser réseau Samsung tout ce qu’il y a de + basique a fonctionné sans rien ajouter sur ma Debian… Sous windows 7, ca tombe en marche parfois mais jamais quand j’en ai besoin. Et comme il est toujours plus difficile de comprendre ce qui se passe dans une boite noire (windows) qu’une boite blanche (Linux)…


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Jusqu’ici je n’avais pas parlé de propriétaire ou libre. Maintenant à mon sens repartir sur du Linux ça n’avance pas l’indépendance du pays (pour les raisons que j’ai évoquées plus haut).



Faire du libre pourquoi pas, mais avant tout faire du français, donc différent de ce qu’on trouve sur le marché actuellement. On&nbsp;a suffisamment d’universitaires, chercheurs et industriels dans l’embarqué pour réussir à faire mieux qu’adapter un OS américain. Un peu d’envergure que diable.



Ca va coûter cher, certes, mais le jeu en vaut probablement la chandelle.

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MacGuiPro a écrit :



Jusqu’ici je n’avais pas parlé de propriétaire ou libre. Maintenant à mon sens repartir sur du Linux ça n’avance pas l’indépendance du pays (pour les raisons que j’ai évoquées plus haut).







Je ne suis pas d’accord parce qu’objectivement, le fait d’avoir une licence libre est un gros progrès pour notre indépendance. Peu importe de savoir qui a développé un logiciel libre, on peut le forker quand on veut et pas de licence à payer…





Faire du libre pourquoi pas, mais avant tout faire du français, donc différent de ce qu’on trouve sur le marché actuellement. On a suffisamment d’universitaires, chercheurs et industriels dans l’embarqué pour réussir à faire mieux qu’adapter un OS américain. Un peu d’envergure que diable.



Ca va coûter cher, certes, mais le jeu en vaut probablement la chandelle.





Non, le jeu n’en vaudra pas la chandelle. Créer un Os n’est pas trivial : On a 99% de chance de ne pas faire mieux que réinventer la roue et dans le cas contraire, au moins 95% de chances de se vautrer. Il n’y a d’interet à créer quelque chose que si on a l’idée de mieux.



Et il faut être réaliste, ni la France, ni aucun pays du monde n’aurait aujourd’hui les moyens de développer un Os et sa logithèque.



D’ailleurs, pour quel intérêt ? La licence d’un soft est aujourd’hui bien plus importante que son origine.



De toute façon, avec le libre, le développement a vocation à devenir de plus en plus international, donc à devenir neutre. C’est le modèle qu’il faut pousser en avant : un logiciel qui est fait par tout le monde mais qui n’appartient à personne et ne donne du contrôle sur les autres à personne.



Par contre, il serait bien plus intéressant d’investir de l’argent pour créer un Microprocesseur Français.


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OK, donc on reste avec du logiciel américain. Si c’est pour faire un n-ième fork de Linux, effectivement, pas d’intérêt de dépenser nos impôts là-dedans. <img data-src=" />



Pour le processeur je suis d’accord, mais pour moi matériel + logiciel ça serait l’idéal. Pas besoin de faire beaucoup (la Chine arrive bien à sortir des ordis à moins d’1 GHz), tout comme on n’a pas besoin d’un OS qui fasse des tas de choses en 3D pour l’administration. Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour repartir sur des bases saines, mais nettes (i.e. : Pas un Linux, mais un OS POSIX from scratch).

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trekker92 a écrit :





en soit linux sur papier c’est bien. Mais répandu à grande échelle courage, déjà pour moi qui me suis imposé nux partout depuis trois ans sur quelques machines, résoudre les anomalies est un travail a plein temps, nécessitant obligatoirement des ressources externes (forums, mails) pour parvenir à parfois les régler.









Et si tu commençait par acheter des machines certifiées pour Linux…


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MacGuiPro a écrit :



Jusqu’ici je n’avais pas parlé de propriétaire ou libre. Maintenant à mon sens repartir sur du Linux ça n’avance pas l’indépendance du pays (pour les raisons que j’ai évoquées plus haut).







Ben si, ça me paraît évident.



Un OS propriétaire appartient à un unique éditeur. Si tu veux utiliser cet OS tu es entièrement dépendant du bon vouloir de cet éditeur : les fonctionnalités qu’il met dedans, le prix… Si tu veux absolument qu’une fonctionnalité soit ajoutée, tu n’as pas le choix, tu dois demander à l’éditeur, et il te facture ça au prix qu’il veut vu qu’aucun concurrent n’a le code source…



Un OS sous licence libre (comme une distribution GNU/Linux) n’appartient pas à un seul éditeur ! Tu peux le forker, créer ta propre version, ajouter les fonctionnalités que tu veux… Ou tu peux mandater l’entreprise que tu veux pour le faire. Et pour cela tu peux passer par un appel d’offre, ce qui met plusieurs entreprises en concurrence.



Il est donc évident que la France gagnerait grandement en liberté et en indépendance en choisissant d’utiliser davantage de logiciels libres dans l’administration, voire en développant sa propre distribution GNU/Linux.


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MacGuiPro a écrit :



OK, donc on reste avec du logiciel américain. Si c’est pour faire un n-ième fork de Linux, effectivement, pas d’intérêt de dépenser nos impôts là-dedans. <img data-src=" />







On ne peut pas parler de logiciel américain.



Quand bien même les américains ont une contribution importante, le libre, c’est le fruit de développeurs du monde entier.



Quand bien même ce sera une distribution Linux de plus, elle aura des intérets spécifiques pour nous français tout en officialisant le choix du libre, c’est à dire d’aller vers un modèle moins dépendant des USA et plus international.



Car justement, notre intéret de petit pays, c’est de pousser vers la voie d’un os mondialement mutualisé et non sous la coupe d’un unique pays dominateur.





Pour le processeur je suis d’accord, mais pour moi matériel + logiciel ça serait l’idéal. Pas besoin de faire beaucoup (la Chine arrive bien à sortir des ordis à moins d’1 GHz), tout comme on n’a pas besoin d’un OS qui fasse des tas de choses en 3D pour l’administration. Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour repartir sur des bases saines, mais nettes (i.e. : Pas un Linux, mais un OS POSIX from scratch).





Quel intérêt de faire un Os quand il y a d’excellents noyaux libres disponibles : Linux, Bsd, Hurd…



Cela n’aurait d’intérêt effectif que si au niveau recherche quelqu’un aurait l’idée d’un meilleur concept.



Mais il faut garder à l’idée qu’on ne fera jamais un Os complet. Parce qu’un os, ce n’est pas juste un noyau…



D’ailleurs à propos de la 3D, tous les gestionnaires de fenêtrage moderne en ont besoin…


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ActionFighter a écrit :



N’importe quoi…



Oui, Windows est inclu dans le prix de ta machine, ça s’appelle de la vente liée, une pratique commerciale déplorable, mais qui a permis le succès de Windows en supprimant ses concurrents.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;







ta réponse à la première question :

Qu’en se déterminant ainsi,&nbsp;tout en constatant que la société soulignait, sans être démentie, que le consommateur pouvait en s’orientant sur le site dédié aux professionnels trouver des ordinateurs “nus”, mais que l’installation d’un système d’exploitation libre restait une démarche délicate dont elle ne pourrait pas garantir la réussite, la cour d’appel qui s’est fondée sur des motifs desquels il ne résulte pas que la vente litigieuse présentait le caractère d’une pratique commerciale déloyale, a violé le texte susvisé&nbsp;;

https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568833_12_23886.htmlen gros t’aime pas microsoft, mais rené et gérard savent pas installer un os, donc on laisse, on touche PAS.De plus, aucune suppression de concurrence n’a lieu puisqu’un système alternatif reste toujours installable sur un ordinateur; et ya mac os aussi.&nbsp;&nbsp;



ActionFighter a écrit :



Quant à la prise en charge du matériel, elle s’est considérablement améliorée sous Linux, non pas parce que Windows prenait mieux en charge comme tu le dis, mais parce que les constructeurs ne sortaient que des pilotes pour Windows, donc rien à voir avec une prétendue supériorité de l’OS.&nbsp;&nbsp;









bon courage pour installer une webcam à l’endroit (cf toshiba/hp) sous nux;.. et j’imagine meme pas pour les imprimantes usb… good luck really, les impr sous nux c’est la cata.

ya une entité publique qu’a annulé sa migration à cause de ca





&nbsp;



ActionFighter a écrit :



Au contraire, ça va permettre à l’acheteur de voir ce qu’il paie pour un OS qui a les équivalents gratuits de tout ce qu’il utilise dans sa vie de tous les jours.





Ça, c’est de l’argument….&nbsp;







difficile de distinguer ta phrase.. cque j’en comprend, c’est que le consommateur va pouvoir se rendre compte qu’il claque quarante euros en achetant un hp a carrefour?



il peut déjà connaitre le prix en demandant le remboursement de la licence.



ensuite, qui dit qu’il va s’amuser a regarder du coté des os discount?

red hat est payant… et c’est pas le seul



&nbsp;



C’est vrai qu’avec ça, on ne va pas proposer Linux dans les administrations… un menu, vous vous rendez compte ?! <img data-src=" />





Tu confonds software et hardware. Rien ne t’empêche de prendre un noyau Linux, de faire ton propre matos et tes propres drivers.



ne proposes jamais de nux dans un magasin :

la premiere chose a retenir, c’est que c’est une question de mentalité :

les gens savent qu’ils auront de la technique a faire en cas de pépin, ce qui arrivera tot ou tard

ils preferent appeler microsoft ou un dépanneur



ils ont surtout pas le devoir d’apprendre a installer des logiciels, ce sont des utilisateurs, ils veulent du qui-marche tout-cuit.



suffit de faire un peu de dépannage info pour s’en rendre compte



linux est très très mal vu dans le grand public, parce que les gens ne souhaitent pas changer leurs habitudes.



et dans les administrations, ca peut tourner, pour une raison toute simple :

ce n’est pas leur ordi personnel, c’est un ordi qu’on leur met a disposition dont on sait qu’ils utiliseront pas avec approfondissement


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yl a écrit :



Linux est un OS bien fait, qui intègre son manuel via “man”… Et quand on ne sait pas le nom de la commande/fichier de config et autre, une seule commande à retenir”man -k “



Pour les drivers, il n’y a bien que les cartes graphiques qui en posent encore. Les imprimantes c’est du passé et je dirais même que ma Laser réseau Samsung tout ce qu’il y a de + basique a fonctionné sans rien ajouter sur ma Debian… Sous windows 7, ca tombe en marche parfois mais jamais quand j’en ai besoin. Et comme il est toujours plus difficile de comprendre ce qui se passe dans une boite noire (windows) qu’une boite blanche (Linux)…





faut il encore que le manuel soit cohérent vis a vis de la commande (cf date sous nux)


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trekker92 a écrit :





bon courage pour installer une webcam à l’endroit (cf toshiba/hp) sous nux;.. et j’imagine meme pas pour les imprimantes usb… good luck really, les impr sous nux c’est la cata.

ya une entité publique qu’a annulé sa migration à cause de ca







Chez moi, les Webcam sous Linux, je branche et ça marche. Pas même besoin d’un quelconque driver.



Et les imprimantes, à partir du moment ou tu choisit un modèle compatible, ça fonctionne aussi les doigts dans le nez, même en réseau.



D’ailleurs, que ça soit pour le dernier Windows ou pour Linux, la clé, c’est toujours de choisir du matos compatible.



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yl a écrit :





Pour les drivers, il n’y a bien que les cartes graphiques qui en posent encore. …







En pratique, même pas.



Même l’AMD qui est assez décrié sous nux, j’ai pas de gros soucis, même avec un bi écran.



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« sera notre Constitution dans l’immatériel. Il garantira la sécurité des données, les libertés individuelles, le droit et l’économie des entreprises, il mutualisera les ressources et engagera la nation entière dans le renouveau et la croissance. »





Il ferait revenir l’être aimé et m’assurerait une augmentation ? <img data-src=" />





Son constat, basé sur des années d’expérience, est que derrière l’anarchie supposée de la Toile, se cache un ordre, celui des opérateurs américains qui de fait sont les vrais maîtres





Éradiquons les zaméricains et nous éradiquerons le djihadisme <img data-src=" />



Merci Marc pour ce florilège matinal <img data-src=" />

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« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne

sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS

maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai.

Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de

droit ». Et le patron de l’ANSSI d’insister : « L’OS souverain, je n’y crois pas. »





Ce swag !



Il est à l’ANSSI, il a tout compris <img data-src=" />



Entre ces déclarations et leurs guides de sécurisation de BGP et de Linux, je trouve que cet organisme tire la France vers le haut. C’est assez rare pour être souligné !

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Le mec a encore un skyblog ! :eek:





Et sur cette autre page, en l’occurrence son blog,

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MacGuiPro a écrit :



Le mec a encore un skyblog ! :eek:





Si ça se trouve, il utilise un Mac. <img data-src=" />


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Je pense qu’il a utilisé le mot “coeur” dans le sens de “base de fonctionnement” (ce qui donne vie au réseau internet) et non dans le sens de “centre du réseau”. (mais je peux me tromper)

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Faisons simple : que l’état (l’Europe ?) propose un socle système et applicatif open source&nbsp; et sécurisé qui garanti l’interopérabilité et notre sécurité numérique.&nbsp; Distribution linux et autres outils ouverts sont à la fois disponibles et à “standardiser”.

Obligations légales pour les armées et les administrations de les utiliser….

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C’était ces cartes. De mémoire elles ont reçu un accueil tiède, par des performances en dessous de nVidia ou ATI à l’époque. Mais ça a montré que la France pouvait, dans le début des années 2000, tenir la course à l’armement.

Après, je n’ai pas suivi les évolutions de ST depuis 2008, donc s’ils ont pris un virage vers le µcontrôleur, effectivement on est loin du CPU x86.



D’ailleurs, une nouvelle archi CPU ça serait aussi pas mal, un ARM à la française, ça le ferait. Il faudrait faire un bond en arrière (en terme de performances par exemple), mais développer un petit CPU sur une archi novatrice ça pourrait être bien. Financièrement peu rentable je suppose, mais efficace.



Quant au noyau et aux librairies, je suis pour une indépendance totale (c’est à dire plus qu’un fork d’un projet existant). On saurait développer un navigateur (qui ne passe pas tout de suite les tests ACID), on saurait développer un petit traitement de texte,… A mon sens mettre les projets de recherche Français (à la Chinoise, on déclare un grand projet et on met un paquet de pognon dessus) ça a du sens, et ça donnerait une vraie indépendance, supérieure à ce qu’on aurait en faisant un nième Linux qui ne sera pas maintenu.

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Ce que je vois surtout c’est que le fameux commissariat est encore un objet “au milieu”. On n’est pas sur un modèle décentralisé, n’est ce pas ?



Comme dit déjà on a ce qu’il faut coté OS, il suffit juste d’en faire une promotion adéquat. Éventuellement avec une obligation légale des constructeurs de faire des pilotes matériel pour ces OS (en tout cas une famille d’OS). C’est quand même toujours un problème flagrant de nos jours.

&nbsp;

&nbsp;Et non il n’est pas trop tard pour une souveraineté. Maintenant de quelle souveraineté on parle est une autre histoire. Si c’est celle du peuple sur ces données personnelles et l’usage fait de celles-ci, ok. Si c’est pour un outil d’état cela ne peut que finir mal.



&nbsp;

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Qui à parlé de laisser le choix ?&nbsp;&nbsp;



Aujourd’hui certains diront que c’est impossible (je reste persuadé que la France et prête pour une politique encore bien plus directive.) , mais dans 5 à 10 ans ?&nbsp;

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<img data-src=" /><img data-src=" />

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Ah les incontestables spécialistes, informatique, sécurité, économique, écologique, on entend toujours les mêmes, et les problèmes sont toujours là.

Ces spécialistes, c’est comme l’administration française, on va en crever. &nbsp;

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Konrad a écrit :



Qu’est-ce qu’ils attendent pour le déployer et l’utiliser réellement, alors ?







Si on a un “SELinux” version ANSII plutôt que NSA ca pourrait être pas mal oui…


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Okok, je dois avouer que je n’étais pas assez vieux à l’époque pour le constater <img data-src=" />

Mais oui actuellement, ils bossent essentiellement sur le microcontrôlleur et les capteurs, donc sur l’embedded. Après, ils ont les usines qu’il faut (si ils ne ferment pas la nouvelle Crolles 300), donc si ils veulent se relancer dans la course, c’est possible.



Une nouvelle archi ? Supportée par absolument rien ? Baaaaaah je dirais pas non, mais à condition que ce soit un truc suffisamment réfléchi pour que partir de zéro soit effectivement très intéressant côté Watts/perfs. Et si son développement est fait en accord avec le noyau Linux (ou un noyau POSIX), ça peut être avantageux.



Ben justement, je me dis qu’il vaut mieux se baser sur un truc existant (Linux + Qt/GTK), qui a une bonne base de développeurs déjà, et qui continuera quoi qu’il arrive ^^’

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Ce qu’on attend ? Un véritable ambition politique venant de vrais hommes et femmes qui en ont…. et pas des larves de mega fonctionnaires soumis à tous les lobbys de la planète !

Il suffit de voir combien d’administrations publiques ont validé des achats d’IPhone …. pour quel ROI ?

Nous finançons ceux qui nous tuent….

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On rentre dans le débat effectivement des capacités industrielles de France. Pour moi l’électronique devrait être une des priorités du gouvernement. La Chine a lancé plus de 100 projets (de plusieurs millions chacun), comme ici : http://www.businessinsider.com/108-giant-chinese-infrastructure-projects-that-are-reshaping-the-world-2011-12?op=1&IR=T, on devrait faire de même avec nos moyens. Développer une architecture CPU suffisante pour un PC de bureau administratif serait un bon projet.



Développer quelque chose compatible avec des standards internationaux, c’est la base même du projet Linux. :) A mon sens on peut faire de même avec un OS français, en gardant la compatibilité avec POSIX au minimum. On ne va pas réinventer les langages de programmation (nos chercheurs le font très bien ça avec des trucs utilisés quasiment que dans les universités, coucou CAML), on peut repartir d’un standard, le C, et développer dessus ce qu’il nous faut.



Je suis pour une interopérabilité au niveau applicatif (documents,…), mais pour un développement maîtrisé à 100% des couches basses (et à mon goût abstrait des apports de Google, IBM & co).

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PS:

&nbsp; Je sais pas pour vous mais ca:

http://cast.skyrock.net/bellanger/SOUVERAINETE_NUMERIQUE_CONDITION_DE_LA_DEFENSE…

(en lien dans l’article) démarre sur les chapeaux de roue dès la page 3. Si vous voulez vous marrer un peu aujourd’hui, et bien une lecture s’impose.

&nbsp;

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Salamandar a écrit :



[…]

Une nouvelle archi ? Supportée par absolument rien ? Baaaaaah je dirais pas non, mais à condition que ce soit un truc suffisamment réfléchi pour que partir de zéro soit effectivement très intéressant côté Watts/perfs.

[…]



Ça existe

&nbsp;


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Il a par ailleurs rappelé que l’ANSSI a travaillé de longues dates sur

un OS sécurisé reposant sur une couche Linux, visant à avoir plusieurs

niveaux de confiance pour des architectures sécurisées. « Si c’est ça faire un OS souverain, on l’a déjà ! »



Va-t-on l’utiliser pour le vote électronique ? <img data-src=" />

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Je trouve que les propos ne sont absolument pas constructifs.



C’est tentant de basher l’incompétence autour de ce sujet, mais au final, je trouve la manière de faire quelque peu enfantine.



Si l’ANSSI développe une distribution sécurisée, c’est bien pour quelque chose, donc au lieu de basher l’idée en révélant les discours qui sont derrière, notamment cette utopie du verrouillage du net, il aurait mieux fait d’expliquer en quoi une distribution maîtrisée par l’état français pourrait être une bonne chose pour les administrations.



Et, au delà d’une distribution française, c’est une vraie volonté de développement d’outils communs aux administrations qu’il faudrait, qui permettrait de gagner à la fois en souveraineté et sur le long terme, en budget.

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C’est pas l’ANSSI en cause, ils ont les compétences pour cela , mais les politiques ne savent pas ce qu’ils veulent et changent d’avis tous les quatre matin.

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yl a écrit :



Ce gouvernement Manuel (pas Intellectuel) Valls permet tout de même un niveau d’expression du crétinisme rarement (jamais?) atteint!&nbsp;







faut bien qu’ils prennent des initiatives pour obtenir des bons points..&nbsp;



tfacon c’est soit un os soit une enieme loi visant le contexte d’urgence



&nbsp;



fabulous_35 a écrit :



Un système d’exploitation fait en France pour le grand public, chacun sait que ça ne peut être que du Linux.&nbsp; Car vu les difficultés qu’il y a à obtenir des drivers optimisés sous cet OS , j’imagine mal les constructeurs se casser le cul pour un autre truc totalement exotique fait au pays des 1000 fromages. Déjà on avait bien rigolé avec le parefeu Open Office, mais jusqu’au sont-ils prêt à aller ?&nbsp;



Le minimum obligatoire qui a l’air d’être impossible à mettre en place serait une obligation d’un choix de système d’exploitation sur les PC neuf, actuellement c’est la pomme ou la fenêtre, le pingouin reste à la porte :(

&nbsp;

&nbsp;



linux est ce qu’il y a de plus manipulable certes.



ca n’empeche pas que les chinois ont tenté leur propre os pour remplacer xp dans leur administration, ca tourne toujours pas.



en soit linux sur papier c’est bien. Mais répandu à grande échelle courage, déjà pour moi qui me suis imposé nux partout depuis trois ans sur quelques machines, résoudre les anomalies est un travail a plein temps, nécessitant obligatoirement des ressources externes (forums, mails) pour parvenir à parfois les régler.



mais si tu regardes bien, rien qu’au niveau des drivers, soit la prise en charge matérielle, ou le plus gros de cette catégorie est signé d’une griffe de zorro par.. les imprimantes :

window , tu peux l’inclure dans le prix de la machine sans en révéler le montant, la preuve microsoft le fait bien

windows, prend en charge bien plus facilement le matos que nux





et pour la question du choix surtout pas :

soit l’acheteur a un geek dans son entourage qui lui met linux apres achat, si il le souhaite

soit l’acheteur a l’habitude de windows depuis toujours et cette simple raison lui donne aucun interet a en changer





et pour info, un menu au démarrage, ca plait qu’aux geeks, les lambda, ils gueulent (exp vécue pas qu’une fois)

&nbsp;


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Konrad a écrit :



+1 <img data-src=" />



Pour les politiciens et journaleux qui ont une compréhension limitée du sujet, c’est plus facile de faire du bruit en sortant des vannes à base de « développer un Windows à la française à partir de zéro, mais ça n’est pas réaliste ! », ou encore « vous vous prenez pour Bill Gates ou quoi LOL ». En sortant des vannes comme ça ils se croient plus malins, et surtout ils veulent éviter le débat. Car s’il y a débat on risquerait de s’apercevoir qu’ils n’y connaissent rien…





Je n’irai quand même pas jusqu’à dire que Poupard n’y connaît rien <img data-src=" />



Et pour le coup, ce n’est pas très politique politicienne comme réponse. Il a dit ce qu’il pensait réellement, mais à mon sens, sans aucune pédagogie.







MacGuiPro a écrit :



OK, j’étais pas du tout agressif dans ma question. Je sais que je ne suis pas fan du libre, mais je me demandais sérieusement ce que Mandriva avait fait. Maintenant j’ai ma réponse. Merci.



Sinon comme pays ayant un OS réellement indépendant, en effet, hormis la Corée du Nord (et encore, c’est aussi une “nième distribution Linux”), je ne vois pas.



C’est pour ça qu’à mon sens avoir un peu d’indépendance des US (que ce soit Microsoft, Apple, Linux, BSD,…) ça serait intéressant, ne serait-ce pour apporter une autre vision de l’informatique. En ce sens je suis pour la créativité à la Française, mais poussée jusqu’au bout.



Après je suis tout à fait ouvert au débat sur la faisabilité, les coûts,… Mais d’un point de vue idéologique je suis pour la refondation d’un OS souverain.





Mais Linux n’est dépendant de personne.



La fondation Linux, elle dépend d’un certain nombre de partenaires, mais le produit en lui-même est libre, il ne dépend de rien.


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Sublime!

&nbsp;

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Le produit est libre, mais de facto si tu ne veux pas faire un fork dégueulasse, il faut quand même rentrer dans les clous de ce qui est supporté (x86, ARM,…). Du coup, soit on rentre dans le moule (merci Intel, nVidia, AMD), soit on fait un gros fork dégueulasse et on demande à la communauté de réintégrer nos modifications (à qui ? La Linux Foundation ?), soit on vit avec un noyau obsolète ou dur à maintenir.



Et c’est peut-être de la paranoïa, mais confier un OS souverain à un groupe dont 75% des contributions sont issues des entreprises (et pas loin de 6 ou 7% des GAFAIM), c’est pas de l’indépendance.



C’est mon côté plus libre que le libre, pour moi l’indépendance passe par&nbsp;la création à 100% des sources par des français&nbsp;<img data-src=" />.

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Merci!! Et dire que des deputes ecoutent ce genre d’aneries!

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trekker92 a écrit :



linux est ce qu’il y a de plus manipulable certes.



ca n’empeche pas que les chinois ont tenté leur propre os pour remplacer xp dans leur administration, ca tourne toujours pas.



en soit linux sur papier c’est bien. Mais répandu à grande échelle courage, déjà pour moi qui me suis imposé nux partout depuis trois ans sur quelques machines, résoudre les anomalies est un travail a plein temps, nécessitant obligatoirement des ressources externes (forums, mails) pour parvenir à parfois les régler.



mais si tu regardes bien, rien qu’au niveau des drivers, soit la prise en charge matérielle, ou le plus gros de cette catégorie est signé d’une griffe de zorro par.. les imprimantes :

window , tu peux l’inclure dans le prix de la machine sans en révéler le montant, la preuve microsoft le fait bien

windows, prend en charge bien plus facilement le matos que nux





N’importe quoi…



Oui, Windows est inclu dans le prix de ta machine, ça s’appelle de la vente liée, une pratique commerciale déplorable, mais qui a permis le succès de Windows en supprimant ses concurrents.

Quant à la prise en charge du matériel, elle s’est considérablement améliorée sous Linux, non pas parce que Windows prenait mieux en charge comme tu le dis, mais parce que les constructeurs ne sortaient que des pilotes pour Windows, donc rien à voir avec une prétendue supériorité de l’OS.







trekker92 a écrit :



et pour la question du choix surtout pas :

soit l’acheteur a un geek dans son entourage qui lui met linux apres achat, si il le souhaite

soit l’acheteur a l’habitude de windows depuis toujours et cette simple raison lui donne aucun interet a en changer





Au contraire, ça va permettre à l’acheteur de voir ce qu’il paie pour un OS qui a les équivalents gratuits de tout ce qu’il utilise dans sa vie de tous les jours.







trekker92 a écrit :



et pour info, un menu au démarrage, ca plait qu’aux geeks, les lambda, ils gueulent (exp vécue pas qu’une fois)





Ça, c’est de l’argument….



C’est vrai qu’avec ça, on ne va pas proposer Linux dans les administrations… un menu, vous vous rendez compte ?! <img data-src=" />







MacGuiPro a écrit :



Le produit est libre, mais de facto si tu ne veux pas faire un fork dégueulasse, il faut quand même rentrer dans les clous de ce qui est supporté (x86, ARM,…). Du coup, soit on rentre dans le moule (merci Intel, nVidia, AMD), soit on fait un gros fork dégueulasse et on demande à la communauté de réintégrer nos modifications (à qui ? La Linux Foundation ?), soit on vit avec un noyau obsolète ou dur à maintenir.



Et c’est peut-être de la paranoïa, mais confier un OS souverain à un groupe dont 75% des contributions sont issues des entreprises (et pas loin de 6 ou 7% des GAFAIM), c’est pas de l’indépendance.



C’est mon côté plus libre que le libre, pour moi l’indépendance passe par la création à 100% des sources par des français <img data-src=" />.





Tu confonds software et hardware. Rien ne t’empêche de prendre un noyau Linux, de faire ton propre matos et tes propres drivers.


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&nbsp;Si je développe mon hardware, il va falloir que je fasse des drivers, qui devront s’interfacer avec mon noyau.



Donc soit je garde mes drivers et je les fait évoluer en parallèle du noyau (le “bon gros fork dégueulasse et impossible à maintenir” que j’évoquais).

Ssoit je réintègre le code de ces drivers dans le package standard Linux (dans ce cas qui décide ? Qui vote ?).

Soit je fais rien évoluer et je me borne à utiliser une seule version du noyau Linux.

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MacGuiPro a écrit :



Si je développe mon hardware, il va falloir que je fasse des drivers, qui devront s’interfacer avec mon noyau.



Donc soit je garde mes drivers et je les fait évoluer en parallèle du noyau (le “bon gros fork dégueulasse et impossible à maintenir” que j’évoquais).

Ssoit je réintègre le code de ces drivers dans le package standard Linux (dans ce cas qui décide ? Qui vote ?).

Soit je fais rien évoluer et je me borne à utiliser une seule version du noyau Linux.





Si t’es capable de faire un fork pour y intégrer un driver, je pense que tu dois être capable de faire un diff entre ta version et la version officielle pour choper et reporter les différences <img data-src=" />


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Mais du coup tu restes dépendant des évolutions d’un noyau contrôlé par des tiers. Imaginons que je développe un processeur de malade (soyons fous, avec ST Micro <img data-src=" />). Qu’est-ce qui me dit qu’Intel ne va pas subtilement faire des propositions d’optimisations pour le noyau “canal historique” (Intel fait beaucoup de modifications sur le noyau Linux), optimisations qui pourraient pourrir mon support de mon CPU.



Bref, point d’indépendance avec Linux dans sa version actuelle. <img data-src=" />

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MacGuiPro a écrit :



Mais du coup tu restes dépendant des évolutions d’un noyau contrôlé par des tiers. Imaginons que je développe un processeur de malade (soyons fous, avec ST Micro <img data-src=" />). Qu’est-ce qui me dit qu’Intel ne va pas subtilement faire des propositions d’optimisations pour le noyau “canal historique” (Intel fait beaucoup de modifications sur le noyau Linux), optimisations qui pourraient pourrir mon support de mon CPU.



Bref, point d’indépendance avec Linux dans sa version actuelle. <img data-src=" />







Mais pourquoi Intel ferait ça ? C’est un risque énorme pour leur image de marque : introduire un code volontairement pourri dans le noyau Linux ? C’est invraisemblable ! Ils se feraient pourrir par tout le monde…



Ne pas oublier que le code source écrit par Intel, n’est pas relu que par Intel, et qu’il est public. C’est très facile pour des chercheurs en sécurité ou des gens intéressés par les perfs et les benchmarks de savoir d’où vient le code, qui l’a écrit, etc. Intel se tirerait une balle dans le pied en faisant ce genre de choses <img data-src=" />


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C’est peut-être paranoïaque, mais si j’étais Intel, et que j’aie envie de faire cesser un concurrent génant (chose qui ne leur est jamais passé par la tête <img data-src=" />), concurrent dépendant d’un noyau dont je suis responsable de près de 10% des modifications, j’apporterais des améliorations à la gestion du processeur, pouvant parfois créer des effets de bord.



Mais bon, là on est dans la spéculation. On peut faire confiance à Intel pour ne pas avoir des pratiques anti-concurrentielles (ou pas…).

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« Si c’est redévelopper un OS à partir de rien pour mettre je ne

sais pas trop quelle technologie, c’est un non-sens. Si c’est un OS

maitrisé par l’État pour y mettre plein de saletés, je m’y opposerai.

Nous ne sommes pas en Corée du Nord mais heureusement dans un État de

droit ».





<img data-src=" />



Alors les gugus de NXI, on vous entends pas critiquer le Monsieur. Elle est ou votre verve que vous aimez tant a employer pour discrediter mes interventions.

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Dans l’article, le monsieur de l’ANSSI dit qu’ils ont déjà ça dans leurs cartons, un Linux customisé par l’ANSSI avec l’accent mis sur la sécurité.

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MacGuiPro a écrit :



C’est peut-être paranoïaque, mais si j’étais Intel, et que j’aie envie de faire cesser un concurrent génant (chose qui ne leur est jamais passé par la tête <img data-src=" />), concurrent dépendant d’un noyau dont je suis responsable de près de 10% des modifications, j’apporterais des améliorations à la gestion du processeur, pouvant parfois créer des effets de bord.



Mais bon, là on est dans la spéculation. On peut faire confiance à Intel pour ne pas avoir des pratiques anti-concurrentielles (ou pas…).







On peut avoir confiance en Intel pour avoir des pratique anti-concurrentielles, c’est même la norme dans le milieu. Par exemple le couple Wintel a sûrement passé des tas d’accord sur le support des CPU et compagnie, de sorte que Windows soit bien optimisé pour les CPU Intel et que les CPU Intel offrent des instructions qui permettent d’accélérer Windows. Ça a fait les choux gras de ces deux acteurs parce que l’archi Intel était fermée, et Windows est Closed-Source : personne ne peut savoir ce qui a été optimisé ni comment. Les deux pouvaient chaudement se recommander, et dire des choses du genre « compatibilité maximale avec Intel Inside, les autres CPU peuvent offrir des performances moindres »…



Aujourd’hui ces deux partenaires historiques se sont fait retourner comme des crêpes : les appareils les plus vendus au monde sont sur architecture ARM, et utilisent autre chose que Windows. Intel n’a pas pu proposer de CPU low-cost et low-voltage à temps, et Windows ne tournait pas du tout sur ARM et s’est fait damer le pion par… Linux (à travers Android, FireOS, et tout ce que tu veux). Bref aujourd’hui des associations du genre Wintel ne sont plus payantes, je pense que tout le monde s’en est rendu compte.



Pour regagner des parts de marché Intel ne peut pas faire de coup de pute dans le noyau Linux, ça se verrait tout de suite (Open Source), et ça ne serait pas du goût des plus gros acteurs (Google en tête, mais il est loin d’être seul).


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MacGuiPro a écrit :



Sinon comme pays ayant un OS réellement indépendant, en effet, hormis la Corée du Nord (et encore, c’est aussi une “nième distribution Linux”), je ne vois pas.



C’est pour ça qu’à mon sens avoir un peu d’indépendance des US (que ce soit Microsoft, Apple, Linux, BSD,…) ça serait intéressant, ne serait-ce pour apporter une autre vision de l’informatique. En ce sens je suis pour la créativité à la Française, mais poussée jusqu’au bout.



Après je suis tout à fait ouvert au débat sur la faisabilité, les coûts,… Mais d’un point de vue idéologique je suis pour la refondation d’un OS souverain.





Il faut dire qu’en terme d’OS national on avait Mandriva … … qui a été liquidé en 2015.



Créer un distrib Linux est techniquement peu complexe (comparé a créer un nouveau noyau), et plusieurs organisations l’ont déjà fait pour leurs besoins interne : l’idée qui me vient en tête : Scientific Linux. Il y a toutefois plusieurs problèmes qui peuvent se poser quand à l’élaboration d’un OS souverain.




  • Le 1er problème est qu’il faut le maintenir : or pour cela il faut des ressources humaines, créer et former une équipe qui sera à même de gérer le bousin, dans la continuité et sur le long terme. En bref, cela devra obligatoirement passer par le fonctionnariat et surtout pas par un “partenariat” public-privé qui est par nature éphémère.

  • Le 2 ème problème est qu’il faut que l’OS soit utilisé par les différents organismes d’Etat… Et c’est loin d’être gagné. Premièrement, il faut que la distribution soit adaptée à chaque corps de métier en s’intégrant dans l’écosystème pré existant. En matière de spécificité, on peut voir par exemple les diverses variantes d’Ubuntu comme Xubuntu, Edubuntu, Kylin, Mythbuntu, etc. Actuellement, avec un parc essentiellement sous Windows et Mac cela implique de reprendre et réadapter pas mal d’application (sans compter la formation du personnel), donc risque de coûter pas mal d’argent.

    Il n’y a pour le moment aucune volonté d’Etat de s’affranchir des solutions actuelles, puisque ce dernier signe des contrats open-bar chez Microsoft et les députés viennent de refuser la simple préconisation (et non l’obligation) d’usage de solution libre. Par ailleurs, avec le développement des tablettes pour l’éducation, on a eu une grosse opportunité de se lancer sur le créneau, l’usage d’un OS souverain sur des millions de tablettes maisons (adaptées à nos bambins) n’étant après tout pas idiote. Au lieu de cela question n’ a jamais été réellement posée, et on distribue de très fragiles, très chers et très éphémères iPad.

  • Le 3 ème problème est qu’il faut que l’OS soit utilisé par les entreprises et les particuliers pour avoir un semblant d’intérêt. Du coté grand public, les parts de marchés d’Ubuntu et Fedora (les distrib Linux les plus populaires sur PC) sont déjà ridicules face à Windows et Mac Os. L’état se positionne donc sur un marché, face à Ubuntu, alors que ce dernier a déjà une part de marché ridiculement faible. De plus, le marché du PC grand public est en pleine perte, les gens préférant les tablettes. En entreprise, la problématique est la même sachant que sur le domaine de l’utra-sécuritaire, l’ANSSI a déjà un OS certifié.



    Enfin, il se pose la question du conflit d’intérêt et de la confiance accordé au produit. Alors qu’en plein délire sécuritaire le gouvernement souhaite tout contrôler, tout verrouiller, il risque d’être difficilement concevable de créer un OS qui puisse à la fois protéger les intérêts financier et stratégique des entreprises se chiffrant en milliard, mais laisser libre accès aux force de l’ordre sur le cas du criminel de rue dont le business se chiffre en milliers d’Euro. Et derrière tout cela se pose le problème de la confiance envers l’OS, le gouvernement se plaçant actuellement en ennemi de la liberté (et d’internet): alors que l’on pose des mouchards dans nos infrastructures réseau, comment faire confiance à ce même gouvernement quand il s’agit d’apporter un développement sur PC : L’OS n’est pas encore imaginé, que l’on s’émeut déjà du filtrage des vidéos sur Youtube… …qui est un site internet . C’est quoi le rapport avec l’OS souverain ?<img data-src=" /> On veut un OS souverain avec filtre gouvernemental et mouchard intégré qui filtre les vidéos sur YouTube ?


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Dans ce cas il faudrait le mettre en avant, et/ou voir niveau support pour en profiter pour avoir ce qu’il faut derrière (équipe pour développer/former etc, bref un vrais support et du monde).



En gros profiter d’un os utile pour embaucher et avoir un vrais support.

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MacGuiPro a écrit :



Parce qu’on n’est pas obligé de faire intéragir l’OS français avec des softs étrangers. On peut redévelopper un minimum de logiciel pour faire en sorte de répondre aux besoins des administrations (suite bureautique,…). Et après on peut utiliser des standards ouverts pour communiquer avec les autres postes de France.







Euh ? Donc en fait tu veux isoler la France du reste du monde numériquement parlant ? En fait tu es un grand fan du minitel ? ^^


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Non, je dis juste qu’on a suffisamment de personnes et d’entreprises en France qui peuvent développer des applications capables de communiquer avec le monde. On peut lire un HTML, écrire un parseur HTML, pareil pour des OXML, du code C,…

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MacGuiPro a écrit :



Pareil, sauf pour le côté Linux, ça serait encore mieux de ne pas être indépendant de cet OS en majorité développé aux USA (et pire, à un pourcentage non négligeable par les GAFAIM <img data-src=" />).







Au passage, sachez que les français sont assez bien représentés dans la création de logiciels libres <img data-src=" />



Mais l’avantage du logiciel libre, c’est que par sa nature intrinsèque, il limite radicalement la création de dépendance.



Donc au fond, avec le libre c’est beaucoup moins important de savoir qui développe quoi.



C’est bien pour cette raison qu’un pays comme la France (qui n’a pas les mêmes resources qu’un continent comme les USA) a tout intérêt à aller vers le logiciel libre parce que le ration indépendance/moyens est bien meilleur.









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MacGuiPro a écrit :



Non, je dis juste qu’on a suffisamment de personnes et d’entreprises en France qui peuvent développer des applications capables de communiquer avec le monde. On peut lire un HTML, écrire un parseur HTML, pareil pour des OXML, du code C,…







J’ai du mal à comprendre.



Tu ne veux pas que l’OS communique avec le reste, mais les applis tournant sur cet OS communiqueront avec le reste ? C’est bien ca que tu es en train de dire ??


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eliumnick a écrit :



C’est bon MacGuiPro, on a compris que tu étais anti américain. Au passage, change ton pseudo pake il nuit gravement à la crédibilité de tes propos.







Même si ton post ne s’adressait pas à moi, je te répondrait qu’il ne faut pas confondre antiaméricanisme et défense de nos intérêt nationaux.



Antiaméricanisme = être contre toute personne qui serait américaine.



Défendre les intérêts de notre pays = réaliser que les USA sont nos concurrents sur le plan économique et géostratégique. Cela n’empêche nullement d’être ami avec des américains.



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MacGuiPro a écrit :



Je suis peut-être un affreux parano, mais pour moi dépendre d’un noyau développé à 10% par un fondeur c’est prendre un risque non négligeable de se retrouver avec la force de frappe d’un Intel pour bloquer toute tentative de hardware français (pareil pour AMD/nVidia/Intel pour les cartes graphiques,…).







Écoute, pour l’instant on dépend majoritairement d’un OS propriétaire, Closed Source, développé à 100% par une seule entreprise américaine. Le cœur du problème il est là.



Alors maintenant tu peux imaginer des scénarios catastrophe du genre « si Intel fait ceci alors peut-être que blabla », oui oui, et si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle.



À un moment donné, si tu as des doutes sérieux, il faut regarder ce qui s’est déjà fait. Soyons pragmatiques :



(1) As-tu des preuves qu’une entreprise (Intel ou autre) a déjà introduit du code, qui aurait nui à un concurrent ou à une autre entreprise, dans le noyau Linux (ou dans une distribution GNU/Linux) ? Si oui merci d’indiquer la source.



(2) Si ça ne s’est pas fait auparavant alors que des gros sous étaient en jeu, crois-tu que Intel (ou autre) va prendre des risques et introduire des choses foireuses dans le noyau Linux juste parce que la France veut faire son OS ?


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sr17 a écrit :



Même si ton post ne s’adressait pas à moi, je te répondrait qu’il ne faut pas confondre antiaméricanisme et défense de nos intérêt nationaux.



Antiaméricanisme = être contre toute personne qui serait américaine.



Défendre les intérêts de notre pays = réaliser que les USA sont nos concurrents sur le plan économique et géostratégique. Cela n’empêche nullement d’être ami avec des américains.







Évidemment, mais vu comment il en parle, il semble dire que tout ce qui vient des USA est dangereux et néfaste (ce n’est pas forcément faux, mais ce n’est pas vrai non plus)


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MacGuiPro a écrit :



Tu as vu qui participe au noyau ? 75% d’entreprises, et hormis Red Hat, il n’y a pas beaucoup de non américaines dans le lot. Ah ben Red Hat est américain, donc en gros plus de 70% de code américain dans Linux.







Ce qui est un peu logique vu l’avance de leur industrie informatique.


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Si tu as interprété mes propos comme étant de la méfiance envers les entreprises américaines, c’est en effet le cas pour nos industries les plus sensibles. Personnellement, savoir que nos centrales nucléaires, nos sous-marins,.. tournent avec du hardware américain, des OS américains, ça me fait un peu angoisser.



Après, ça n’est peut-être que de la paranoïa, la NSA est sûrement gentille avec les français… :)

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Ce que je veux c’est que la France prenne les devants et créé un ensemble informatique logiciel et matériel, basé certes sur des formats d’échange avec l’extérieur standardisés (HTTP, POSIX, OOXML,…), mais basés sur des ressources matérielles et logicielles (OS, suite bureautique,…) conçues et développées&nbsp;à 100% en France.



Un genre de protectionnisme ou de patriotisme économique pour notre industrie.

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C’est en effet logique. On peut le déplorer (ce qui est mon cas), mais les faits sont là.

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Non, je n’ai pas de preuve qu’Intel ait introduit sciemment du code source malicieux. Il n’y a pas non plus de preuve qu’ils n’en ont pas introduit qui n’ait pas été détecté non plus. C’est pour cela que je parle de paranoïa de ma part.



Intel n’a pas aujourd’hui intérêt à faire l’idiot avec un OS dont les parts de marché desktop auraient tout intérêt à gagner pour eux (augmentation des parts de marché ==&gt; augmentation des ventes de CPU), ni pour un marché serveur dans lequel les processeurs Intel sont prépondérants. Maintenant, si un marché comme les machines de bureau de la France devait survenir, ou dans le cas des processeurs chinois, je ne sais pas si Intel n’aurait pas intérêt à “noyauter le noyau” pour limiter la concurrence. Mais là encore, je suis entièrement d’accord, c’est de la pure spéculation.

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MacGuiPro a écrit :



Si tu as interprété mes propos comme étant de la méfiance envers les entreprises américaines, c’est en effet le cas pour nos industries les plus sensibles. Personnellement, savoir que nos centrales nucléaires, nos sous-marins,.. tournent avec du hardware américain, des OS américains, ça me fait un peu angoisser.



Après, ça n’est peut-être que de la paranoïa, la NSA est sûrement gentille avec les français… :)







Je vois pas pourquoi tu angoisses, au moins elles marchent et sont quasi-rentables et re-vendables (au niveau du concept et de la technologie).

Maintenant si tu veux du franco-français, tu vas multiplier le prix par au moins 30 et non seulement ce ne sera pas rentable au niveau national, systématiquement bancales et en livrées en retard, mais en plus invendables à l’extérieur … bref ….


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Si on part par là, autant faire confiance aux analyses technico-économiques de TCO par Microsoft et continuer à acheter leurs OS.

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MacGuiPro a écrit :



Non, je n’ai pas de preuve qu’Intel ait introduit sciemment du code source malicieux. Il n’y a pas non plus de preuve qu’ils n’en ont pas introduit qui n’ait pas été détecté non plus. C’est pour cela que je parle de paranoïa de ma part.



Intel n’a pas aujourd’hui intérêt à faire l’idiot avec un OS dont les parts de marché desktop auraient tout intérêt à gagner pour eux (augmentation des parts de marché ==&gt; augmentation des ventes de CPU), ni pour un marché serveur dans lequel les processeurs Intel sont prépondérants. Maintenant, si un marché comme les machines de bureau de la France devait survenir, ou dans le cas des processeurs chinois, je ne sais pas si Intel n’aurait pas intérêt à “noyauter le noyau” pour limiter la concurrence. Mais là encore, je suis entièrement d’accord, c’est de la pure spéculation.







Non mais c’est pas ça le problème, Intel ou Microsoft, c’est pas compliqué, qui va payer pour qu’ils mettent des backdoor dans un logiciel/hardware analysé et utilisé au quotidien par des millions de personnes, ils sont pas fous, si tu veux qu’ils le fassent (genre si tu es la NSA), il va falloir raquer des millions, parce qu’ils vont pas se faire chier à le faire gratos alors que ça ne leur servira à rien de leur côté, engendrera des coups récurrents de production et de maintenance, aucune entreprise sérieuse n’accepte ce genre de requête.


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MacGuiPro a écrit :



Si on part par là, autant faire confiance aux analyses technico-économiques de TCO par Microsoft et continuer à acheter leurs OS.







C’est ce que font des milliers d’entreprises rentables .. comme quoi ça doit pas être une si grosse connerie.

Ensuite si philosophiquement ou techniquement tu as des besoins non rencontrés par les outils Microsoft, Oracle, Adobe ou autre … bha tu regardes ailleurs ce qu’il se fait ou tu le fais toi même, et tu calcules ton ROI, c’est un raisonnement identique dans toutes les entreprises (y compris administrations/gouvernements) …


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Décidément y a encore beaucoup de personnes (notamment des politiques) qui n’ont toujours rien compris à l’internet et aux ordinateurs. Plus de 20 ans qu’Internet existe et certains sont encore à réinventer la roue !&nbsp;L’OS n’a plus de valeur ajoutée. On ferait mieux de se concenter sur le déploiement de la Fibre Optique qui va prendre 50 ans. Si Internet est le Far west, le déploiement de la fibre c’est waterloo ! &nbsp;

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ca a peut être evolué mais il y a qq temps il fallait prendre une imprimante HP ou Brother car on pouvait télécharger des drivers linux constructeurs sur leur site.

Et eviter Canon, qui est moins cher mais qui ne marche pas bien.

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Tu n’as pas compris ma remarque, je m’en bas les roubignoles que longsoon ou quelque autre chose soit une prouesse technologique ou un concept intéressant.

L’attitude que je conspue c’est de vouloir tout verrouiller de force dès qu’on a l’impression d’avoir une longueur d’avance.







MacGuiPro a écrit :



…, mais c’est la preuve que quand un pays veut, il peut s’en donner les moyens. Un peu de protectionnisme (au hasard, on s’accapare le marché des administrations de force) est possible.





C’est une phrase digne d’un célèbre nord coréen, on confond le talent de quelques individus lucides avec la suprématie d’une nation <img data-src=" />



De plus, tu ne maitrises absolument pas l’envergure de la tache; parce que développer un avorton d’OS/minitel qui sera imposé aux administrations, c’est une chose; le rendre robuste aux failles voir même attractif pour une personne éclairée, c’est un peu le fossé d’intentions qui va pécher entre les 2.



Quand à comparer la grandeur de la France à des énergies d’une autre dimension telle les US ou la Chine, c’est quand même un sacré culot. En proportion la France est juste un driver, buggué ptet même.


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Drepanocytose a écrit :



Moi j’ai une stratégie : suffit de NE PAS faire de depannage sur du MS pour se rendre compte du contraire.



pareil, “je sais pas j’ai linux a la maison”&nbsp; <img data-src=" />

chez mes parents au lieu de faire des MàJ Windows/antivirus/antispyware/parefeu/flash/autres j’ai pu profiter plus d’eux, et du coup ils sont passés sous Ubuntu puis Mint


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Je ne parle pas de verrouiller, je suis pour l’utilisation de formats d’échange ouverts. Je ne parle pas de réinventer internet, il y a des standards (HTML, CSS,…) qui existent et qui doivent être utilisés. Pareil pour les documents (OOXML,…).



Et je n’en ai rien à faire que le péquin moyen n’ait pas envie d’acheter cet ordinateur hypothétique. Si le peuple le veut, tant mieux, sinon il reste avec ses machines GAFAIM. Que je sache les ordinateurs occidentaux se vendent (et même bien) en Chine, c’est juste qu’il existe une alternative indigène. Et c’est cette alternative que je veux créer. Ca demandera une bonne intervention de l’état (la Chine le fait, c’est certes communiste comme régime, mais ça n’est pas non plus la Corée du Nord).



Et la France est la 5 ou 6ème nation (selon les comptages) au monde. On a pu développer des sous-marins nucléaires, des centrales, des avions,… Pourquoi on serait infoutus de faire un peu de logiciel ? On a des centres de recherche pas si mauvais (INRIA, CEA,…), qui ont des compétences fortes en hardware et software. Alors, oui, si on concentre un peu ces forces on a une puissance de frappe, certes inférieure aux GAFAIM, mais respectable.



Je comprends bien que la tâche est ardue (écrire même un semblant de Windows 95 c’est pas facile), mais à mon sens elle est nécessaire. Après je me trompe peut-être, mais tu n’as pas non plus la vérité absolue sur ce que peut faire ou non la France.

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Oui au temps pour moi ^^’

Mon idée était que ce n’est pas du pur STM :)

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trekker92 a écrit :



faut il encore que le manuel soit cohérent vis a vis de la commande (cf date sous nux)





Cela peut être plus ou moins bien/à jour, mais cela a le mérite d’exister. Sous windows c’est vrai qu’isolé d’un réseau pour chercher des solutions à un pépin, t’es un peu plus dans la merde!


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jaguar_fr a écrit :



chez mes parents au lieu de faire des MàJ Windows/antivirus/antispyware/parefeu/flash/autres j’ai pu profiter plus d’eux, et du coup ils sont passés sous Ubuntu puis Mint





Idem… Ils ont eu leur 1er PC à 65 ans il y a 10 ans et n’ont utilisé que Linux (Ubuntu puis Debian). Pas un pb bloquant, aucun virus/saloperie. Alors le coup de l’OS réservé aux geek, on peut dire qu’il convient désormais à tous: C’est du domaine de la légende.



C’est assez reposant à l’usage!


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MacGuiPro a écrit :



C’est marrant, mais les processeurs Longsoon marchent plutôt bien, s’exportent même. Alors oui, par rapport à Intel ils sont à la ramasse, mais c’est la preuve que quand un pays veut, il peut s’en donner les moyens. Un peu de protectionnisme (au hasard, on s’accapare le marché des administrations de force) est possible.



Pour moi si la France met le budget elle peut sortir quelque chose de pas mal, et qui remplisse un job, à savoir laisser les traitements informatiques de base de l’administration à du matériel et logiciel français.





Après je diverge sur l’origine du logiciel (où pour moi il est important de faire confiance aux talents français pour sortir du moule et créer quelque chose de nouveau plutôt que d’adapter une nouvelle fois un logiciel existant. On a des chercheurs capables en France), d’où une partie du débat.







Et je ne vois vraiment pas en quoi vouloir faire un OS national est similaire à ce qui va tuer Microsoft et Intel (d’ailleurs, qu’est-ce qui va les tuer et les remplacer ? Le Open Hardware et Linux ?  Je suis curieux de comprendre <img data-src=" />).



Créer un Os français n’est pertinent que si c’est une façon de pousser vers l’utilisation de Linux.



Le problème, c’est que si nous réalisons VRAIMENT un nouvel Os français de A à Z, nous serons les seuls à y consacrer des ressources. Il sera impossible d’y mettre assez d’argent pour atteindre seulement le niveau de Linux et Bsd.



Avec la logique du libre, ce sont tous les pays du monde qui mettent en commun leurs ressources de développement. Et Il est tout simplement impossible de luter contre une telle puissance de travail. Les unix propriétaires y ont déjà succombé. Et même Windows ne pourra pas luter éternellement.



L’enjeu pour la France, c’est bien de se diriger vers Linux et son modèle de développement international, communautaire et neutre. Et pourquoi pas impulser un mouvement similaire pour le matériel afin de contrer l’hégémonie des deux grandes entreprises américaines sur le matériel des ordinateurs personnels.



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MacGuiPro a écrit :



Je ne parle pas de verrouiller, je suis pour l’utilisation de formats d’échange ouverts. Je ne parle pas de réinventer internet, il y a des standards (HTML, CSS,…) qui existent et qui doivent être utilisés. Pareil pour les documents (OOXML,…).



Et je n’en ai rien à faire que le péquin moyen n’ait pas envie d’acheter cet ordinateur hypothétique. Si le peuple le veut, tant mieux, sinon il reste avec ses machines GAFAIM. Que je sache les ordinateurs occidentaux se vendent (et même bien) en Chine, c’est juste qu’il existe une alternative indigène. Et c’est cette alternative que je veux créer. Ca demandera une bonne intervention de l’état (la Chine le fait, c’est certes communiste comme régime, mais ça n’est pas non plus la Corée du Nord).



Et la France est la 5 ou 6ème nation (selon les comptages) au monde. On a pu développer des sous-marins nucléaires, des centrales, des avions,… Pourquoi on serait infoutus de faire un peu de logiciel ? On a des centres de recherche pas si mauvais (INRIA, CEA,…), qui ont des compétences fortes en hardware et software. Alors, oui, si on concentre un peu ces forces on a une puissance de frappe, certes inférieure aux GAFAIM, mais respectable.



Je comprends bien que la tâche est ardue (écrire même un semblant de Windows 95 c’est pas facile), mais à mon sens elle est nécessaire. Après je me trompe peut-être, mais tu n’as pas non plus la vérité absolue sur ce que peut faire ou non la France.







Sauf que vous semblez ne pas réaliser qu’un Os et sa logithèque, cela coûte bien plus cher à créer qu’une flotte de sous marin nucléaires. Ce que vous appellez “un peu de logiciel”, c’est une catédrale de code qui comptes des millions de ligne et qui est le fruit d’un nombre impressionnant de personnes qui travaillent depuis un nombre considérable d’années.



Certains n’imaginent pas le nombre effarant d’années-homme qu’il y a dans un Linux et sa logithèque. Et surtout, la somme colossale qu’il faudrait aligner pour créer l’équivalent.



Nous avons d’excellents spécialistes à l’INRIA, au CNRS et au CEA, mais ce n’est pas quelques spécialistes aussi compétents soient t’ils qui suffiront à une tâche aussi colossale.


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Konrad a écrit :



Systématiquement ? Je ne serais pas aussi catégorique…



À l’époque où j’étais sous Windows, je me souviens d’en avoir chié pour installer une imprimante/scanner Canon. Il fallait d’abord la brancher en USB pour la configurer, avant de pouvoir l’utiliser en réseau… Il y a aussi plein de gens qui se sont retrouvés avec des périph qui ne marchaient plus quand ils ont changé de version de Windows : au passage de Windows XP à Vista ou 7, et là aujourd’hui au passage de Windows 8 à Windows 10. L’imprimante (ou la webcam, la carte son…) fonctionnait, mais en passant à Windows 10 il n’y a pas de pilote alors ça ne fonctionne plus, voir cette liste par exemple. Dans certains cas le constructeur ne fournira jamais de pilote pour Windows 10 : soit tu restes sous Windows 8, soit tu changes ton périphérique…



Bref je nuancerais grandement ce « systématiquement » : en fait sous Windows c’est pareil, s’il n’existe pas de pilote pour ta version précise de Windows, tu l’as dans l’os et ton périph ne fonctionne pas. Est-ce que tu vas dire que Windows supporte mal le matériel ? Non, c’est entièrement la faute du constructeur.



Un périphérique ne marche pas sous Windows : « ce périphérique c’est de la merde / ce constructeur fait chier ».



Un périphérique ne marche pas sous Linux : « Linux c’est de la merde ». <img data-src=" />



Je le connais ce discours ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de discussion…







Un peu louche c’t’histoire, il n’a aucune différence entre un driver Win7/Win8/Win10 … mon vieux laptop avec tous les hack de Sony marche encore sous Windows 10 avec les drivers Windows 7 d’il y a 3 ans …



La plupart des webcam marchent sans drivers (ou continuent d’utiliser les drivers Win7/Win8) … exemple ma vieille Logitech d’il y a 6 ans qui marche parfaitement sous Windows 10, idem pour mon module I/O de M-Audio qui marche sous Windows 10 alors qu’il a plus de 5 ans … Et que dire de mon scanner Agfa d’il y a plus de 10 ans qui marche encore sous Windows 10 alors qu’il n’y a plus de support depuis bien avant Win7, même topo pour mon imprimante … bref des problèmes y en a de temps en temps, mais d’expérience, pour avoir commencé avec Red Hat 2 à l’époque et rendu au dernier CentOs, j’ai mille fois plus de problèmes de driver et de fonctions manquantes dans les drivers/applications (comparativement à ce qu’on trouve sous Windows) que l’inverse.



Linux c’est vraiment en dernier dernier recours que je l’installe, genre un client qui n’a que la version Linux d’un module logiciel X ou Y.


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Sinon mettons l’Europe à contribution. Si la France n’arrive pas à développer un OS un tant soit peu utilisable (faut-il rappeler que nous l’avons fait dans les années 80 avec des boîtes comme Thomson ou Goupil).



On n’est vraiment pas obligé de faire un noyau aussi gros et complexe que le noyau UNIX. Déjà, si on limite le hardware exploité on limite de facto les drivers (rien n’empêche d’ouvrir le noyau à l’ajout d’autres drivers si&nbsp;une éventuelle&nbsp;communauté le désire).



Pour moi (et c’est mon opinion), rendre les armes et se lancer dans le développement de Linux c’est abandonner toute idée d’indépendance vis-à-vis des grands fournisseurs de matériel (qui l’ont bien compris en investissant dans le libre, ils ne font pas ça pour la beauté du geste, même s’ils le disent). C’est à ce sens que je trouve Linux particulièrement dangereux pour l’innovation. En acceptant un noyau unique, on se prive des options exotiques (et parfois viables) qu’on pouvait développer. Si on bride nos industries à “faire juste des apports à un système existant”, on est condamnés à moyen terme au bon vouloir de quelques grosses entreprises (dont les GAFAIM qui n’attendent que ça, mais pas que).



Vu l’origine des modifications du code de Linux (&gt;75% américain), je me permet de considérer cet OS comme étant sous l’hégémonie américaine, et donc incompatible avec la notion d’indépendance française ou européenne.

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Je ne suis pas sûr que le coût du développement d’un OS “à minima utilisable” soit plus cher que le coût d’une centrale nucléaire. Que ça soit moins rentable que d’acheter des licences et du support (Windows, Linux, et à plus forte raison OSX vu les coûts d’Apple <img data-src=" />), ça c’est acquis.



Mais nous avons des gens qui travaillent sur des noyaux industriels de dizaines de milliers de lignes de code, voire de centaines de milliers, qui ont des compatibilités avec des programmes tiers, bref, tout ce qui fait un OS, mais avec des capacités que la plupart des Linux n’ont pas (sûreté de fonctionnement poussée, cadencement par le temps strict,…). J’ai pu travailler dans des laboratoires qui développaient de tels OS, et c’est à mon sens tout à fait utilisable pour créer une base technologique en France.



Après restent les problématiques de tout ce qui fait un OS “user friendly”, l’IHM, les drivers,… Rien n’empêche de faire un wrapper pour des drivers Linux (un genre de WINE pour driver), ce qui demande un peu de travail, mais n’est pas hors de portée de notre industrie du logiciel.



Bref, oui Linux, OSX, Windows ont des années de développement derrière eux, et c’est impossible pour un pays comme la France de les rattraper de but en blanc (en gros, sortir un French OS à la FNAC qui se vende mieux que Windows -même le 10 <img data-src=" />-, c’est hors de question). Par contre, faire un projet basé sur des bases franco-françaises, fonctionnant sur une portion du hardware (pourquoi pas un µcontrôleur ARM pour commencer, avant de passer à un CPU 100% français), à mon sens c’est jouable. C’est chaud, mais c’est jouable. Et ça va demander la concertation de beaucoup de labos et d’industries (avec toutes les inefficacités que ça implique).

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MacGuiPro a écrit :



Sinon mettons l’Europe à contribution. Si la France n’arrive pas à développer un OS un tant soit peu utilisable (faut-il rappeler que nous l’avons fait dans les années 80 avec des boîtes comme Thomson ou Goupil).







Sauf que dans les années 80, un Os n’avait vraiment rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. Mais à l’époque, on aurait bien pu réussir. Nos machines nationales ont malheureusement pâti de mauvais choix.





On n’est vraiment pas obligé de faire un noyau aussi gros et complexe que le noyau UNIX. Déjà, si on limite le hardware exploité on limite de facto les drivers (rien n’empêche d’ouvrir le noyau à l’ajout d’autres drivers si une éventuelle communauté le désire).





Ce qui le rendra de facto inutilisable s’il ne supporte quasiment aucun matériel existant.





Pour moi (et c’est mon opinion), rendre les armes et se lancer dans le développement de Linux c’est abandonner toute idée d’indépendance vis-à-vis des grands fournisseurs de matériel (qui l’ont bien compris en investissant dans le libre, ils ne font pas ça pour la beauté du geste, même s’ils le disent).





Non, le vrai problème par rapport aux grands fabricants de matériel, ce n’est pas qu’ils supportent Linux, c’est que nous ne sommes pas capables de produire l’équivalent. Pour lutter contre cela, ce n’est pas dans Os qu’il faut perdre notre argent…





C’est à ce sens que je trouve Linux particulièrement dangereux pour l’innovation. En acceptant un noyau unique, on se prive des options exotiques (et parfois viables) qu’on pouvait développer. Si on bride nos industries à “faire juste des apports à un système existant”, on est condamnés à moyen terme au bon vouloir de quelques grosses entreprises (dont les GAFAIM qui n’attendent que ça, mais pas que).





En informatique, réinventer la roue est comme partout une perte de temps et d’argent.



Pour rappel, Linux est loin d’être le seul noyau existant dans le libre.





Vu l’origine des modifications du code de Linux (&gt;75% américain), je me permet de considérer cet OS comme étant sous l’hégémonie américaine, et donc incompatible avec la notion d’indépendance française ou européenne.





Sauf que le libre ne fabrique pas de l’hégémonie.



Et si d’aventure la France créait un noyau qui ait un succès mondial, on se retrouverait certainement dans la même situation pour la simple raison que les américains sont plus nombreux que les Français.


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MacGuiPro a écrit :



Je ne suis pas sûr que le coût du développement d’un OS “à minima utilisable” soit plus cher que le coût d’une centrale nucléaire.







C’est quoi un Os à minima utilisable ? Un Os sans couches réseau, sans aucun support matériel, sans gestion des protocoles, sans logithèque ?



Et oui, le cout d’un Os aux standard d’aujourd’hui c’est bien plus que celui d’une centrale nucléaire : Années après années, le code s’accumule pour former une véritable cathédrale. Du fait de sa nature immatérielle, le monde du logiciel peut facilement accumuler plus de valeur avec le temps que toutes les créations physiques jamais réalisées par l’homme. Dans le temps, cela tendra à s’accumuler toujours plus.





Que ça soit moins rentable que d’acheter des licences et du support (Windows, Linux, et à plus forte raison OSX vu les coûts d’Apple <img data-src=" />), ça c’est acquis.





Pour Linux, nous disposons en France des compétences nécessaires pour n’avoir à payer ni licences, ni support.





Mais nous avons des gens qui travaillent sur des noyaux industriels de dizaines de milliers de lignes de code, voire de centaines de milliers,





Jette un coup d’oeil au nombre de lignes de code d’un noyau comme Linux, tu comprendra que ce n’est pas du tout la même chose. Et encore, on ne parle que du noyau…



Au passage, des noyaux, il en existe des centaines sur le marché. Mais il y a une différence entre un “petit” noyau dédié pour des applications embarquées et un noyau généraliste capable d’assurer un grand nombre de tâches à haut niveau.





qui ont des compatibilités avec des programmes tiers, bref, tout ce qui fait un OS, mais avec des capacités que la plupart des Linux n’ont pas (sûreté de fonctionnement poussée, cadencement par le temps strict,…). J’ai pu travailler dans des laboratoires qui développaient de tels OS, et c’est à mon sens tout à fait utilisable pour créer une base technologique en France.





Pour avoir beaucoup étudié le fonctionnement des Os et des noyaux, je peux t’assurer que ce n’est pas aussi simple que cela. Un noyau temps réel n’est pas mieux dans l’absolu qu’un autre qui ne l’est pas. Ce n’est juste pas le même usage.

Quand à la sécurité de fonctionnement, le noyau n’est pas seul responsable du problème.

Il y a également des problèmes conceptuels. Par exemple, un micro noyau constitués de serveurs isolés les uns des autres est fondamentalement plus sûr qu’un noyau monolithique. Sauf qu’au niveau des performances, on perds beaucoup trop dans les context switch. Voir l’échec de Hurd, mais également tous les travaux autour de L4.





Après restent les problématiques de tout ce qui fait un OS “user friendly”, l’IHM, les drivers,… Rien n’empêche de faire un wrapper pour des drivers Linux (un genre de WINE pour driver), ce qui demande un peu de travail, mais n’est pas hors de portée de notre industrie du logiciel.





A bas niveau, les choses ne sont pas aussi simple qu’a haut niveau ou l’on ponds des couches d’abstraction pour résoudre les problèmes de compatibilité. Ce n’est pas fondamentalement impossible, c’est juste que tu va y laisser tellement de performances que tout le monde se moquera de ton os asthmatique.



Et si au fond, tout ces efforts c’est juste pour aboutir à un noyau “compatible linux”, on ne fera que conforter l’hégémonie de Linux.





Bref, oui Linux, OSX, Windows ont des années de développement derrière eux, et c’est impossible pour un pays comme la France de les rattraper de but en blanc (en gros, sortir un French OS à la FNAC qui se vende mieux que Windows -même le 10 <img data-src=" />-, c’est hors de question). Par contre, faire un projet basé sur des bases franco-françaises, fonctionnant sur une portion du hardware (pourquoi pas un µcontrôleur ARM pour commencer, avant de passer à un CPU 100% français), à mon sens c’est jouable. C’est chaud, mais c’est jouable. Et ça va demander la concertation de beaucoup de labos et d’industries (avec toutes les inefficacités que ça implique).





Si au final on dépense des dizaines de milliards d’euros juste pour pondre un truc moins bien que Linux et que personne ne voudra utiliser, les américains se foutront juste de notre gueule. Et ils apprécieront l’avantage que notre échec leur apportera…

Nous endetter pour financer un truc inutile serait un véritable cadeau pour la concurrence.



Qu’il y ait une part importante de contribution américaine dans le noyau Linux est t’il vraiment un si grand inconvénient pour nous ? Il faut réaliser que c’est également un avantage puisque nous récupérons gratuitement une puissance de travail énorme que nous ne pourrions jamais payer.


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MacGuiPro a écrit :



….

Vu l’origine des modifications du code de Linux (&gt;75% américain), je me permet de considérer cet OS comme étant sous l’hégémonie américaine, et donc incompatible avec la notion d’indépendance française ou européenne.







Il y a plusieurs questions à se poser vis à vis de tels chiffres.



La première, c’est de savoir si c’est réellement important dans la mesure ou les licences libres ne génèrent pas du tout les mêmes effets bloquants que les logiciels propriétaires. Un contributeur est américain ? Et alors… tant mieux… puisqu’il bosse aussi pour nous…



La seconde, c’est de se demander pourquoi nos industries européennes sont à ce point en retard sur Linux.



Si tu veux mon avis, ce n’est pas en se trompant de direction et en allant vers une voie sans issue que l’on confortera l’indépendance française. Si nous sommes dans la merde, c’est parce que pendant des années, nous avons investi l’argent du contribuable de manière peu utile.



La vraie dépendance actuelle, c’est le matériel qui n’est ni libre, ni ouvert ainsi que tout ceux qui utilisent encore des logiciels propriétaires.


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MacGuiPro a écrit :



Vu l’origine des modifications du code de Linux (&gt;75% américain), je me permet de considérer cet OS comme étant sous l’hégémonie américaine, et donc incompatible avec la notion d’indépendance française ou européenne.







Il faut arrêter de faire une fixette là-dessus…



Déjà il faut voir de quoi on part : aujourd’hui l’OS le plus utilisé dans les administrations françaises est fermé, Closed Source, et développé à 100% par une seule entreprise américaine. Passer sur un OS développé à 75% par plusieurs entreprises américaines, ce serait déjà un grand pas en avant.



Ensuite, il faut bien comprendre que le noyau Linux est Open Source. Quand une entreprise américaine contribue au noyau, il ne faut pas croire qu’elle peut y mettre le code qu’elle veut sans vérification possible !! Au contraire, les commit sont toujours vérifiés par d’autres avant d’être accepté, et ça peut aussi bien être d’autres boîtes américaines, des européennes, des asiatiques… Il ne faut pas oublier que dans les « top 10 contributors » il y a Samsung (coréen), Renasas (japonais), Linaro (anglais). En dehors du top 10 il y a Suse (allemand), Canonical, ARM (anglais), Toyota, Fujitsu, HTC… Que 75% des commits soient faits par des américains ne m’inquiète pas trop, car le code est relu par leurs concurrents partout dans le monde. Canonical et Suse doivent surveiller les commits de Red Hat (ils ne sont pas exactement « amis »), Samsung doit surveiller les commits de ARM et Intel, et ainsi de suite. Ces entreprises européennes ou asiatiques seraient furieuses si elles découvraient des backdoors ou malwares dans le noyau Linux. Personne n’a d’intérêt à introduire des malwares dans Linux. Et même si quelqu’un le fait, ce sera sans doute découvert avant d’être inclus dans le noyau, comme ça a été le cas en 2003 quand quelqu’un a tenté d’introduire une backdoor dans Linux. Bref, l’origine des commits est complètement hors de propos. « Open Source » ça veut avant tout dire que ce sont des entreprises concurrents qui se retrouvent à collaborer, et elles ne vont pas laisser les autres faire n’importe quoi…



Enfin, il faut réaliser que le noyau Linux n’est pas la seule partie d’un OS GNU/Linux !! Tu peux ajouter par-dessus tous les logiciels GNU, l’environnement de bureau… Unity est développé par Canonical (entreprise sud-africaine). KDE est développé essentiellement par les équipes de Suse (allemande)… Tu peux très bien choisir un environnement développé ailleurs qu’aux États-Unis, et là tu fais diminuer la part de contribution américaine dans ton OS de façon drastique si c’est ça que tu veux.



J’ajouterais une chose : s’il y a bien un pays paranoïaque qui n’a pas envie de se faire espionner par les USA, c’est bien la Chine. C’est pour cela que la Chine a décidé de quitter Windows, et de développer son propre « OS souverain », ChinaOS, et c’est une distribution GNU/Linux. Ils ont embauché une armée de programmeurs pour reviewer le code source de Linux et vérifier l’absence de backdoors. Je suis persuadé que s’ils découvrent du code malicieux introduit par les américains, ils en feront grand bruit. Une telle affaire ferait très mal aux USA. La Chine le sait, les USA le savent.



Bref, un malware ou une backdoor dans le noyau Linux ? Pas très vraisemblable…


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MacGuiPro a écrit :



Mais nous avons des gens qui travaillent sur des noyaux industriels de dizaines de milliers de lignes de code, voire de centaines de milliers, qui ont des compatibilités avec des programmes tiers, bref, tout ce qui fait un OS, mais avec des capacités que la plupart des Linux n’ont pas (sûreté de fonctionnement poussée, cadencement par le temps strict,…). J’ai pu travailler dans des laboratoires qui développaient de tels OS, et c’est à mon sens tout à fait utilisable pour créer une base technologique en France.







Non mais je crois que tu te rends pas compte ….

Un OS (avec tout, noyau, drivers, shell, utilitaires, API …) c’est plusieurs dizaines de millions de lignes de code ….



Pour développer un vrai OS généraliste (Windows, Linux, MacOs), il te faut non seulement dealer avec des centaines de normes industrielles dont la moitié ne sont pas respectées par les fabricants, et des milliers de formats de fichiers, dealer avec des dizaines d’architectures et de configurations dans tous les sens (voire faits n’importe comment), et fournir des API hyper complètes, rapides, fiables. C’est loin d’un simple petit OS qui roule sur un CPU ARM ou un gros DSP multi-core.



Aussi Windows avec des extensions RT ou Linux avec d’autres extensions RT sont complètement real-time hard. Donc bon pourquoi redévelopper la roue …



Linux bien que largement américain maintenant, je vois pas en quoi ce serait un problème de se baser dessus, au pire un fork si on veut intégrer d’office le RT, ou d’autres hack divers.


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