Jungle dans la fibre : les armoires connectées ne prennent pas, Orange change de stratégie
Coke en STOC
Alors que le déploiement de la fibre avance à marche forcée, il y a toujours des problèmes de vandalisme et de qualité de travail dans les armoires. Des fabricants ont dans leurs cartons des serrures connectées, mais aucun opérateur n’en veut pour le moment. Orange prend même le contre-pied total et ne ferme plus à clé les armoires.
Le 17 octobre à 09h12
7 min
Internet
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Il y a trois ans, lors de l'université d’été du THD, plusieurs fabricants exposaient fièrement des serrures connectées pour essayer de protéger les armoires de rue des actes de vandalisme et des dégradations, mais également pour assurer un suivi des interventions.
Sans refaire toute l’histoire, le fonctionnement actuel passe par le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial). Dans ce mode de fonctionnement, l’opérateur d’infrastructure (celui qui déploie le réseau) sous-traite le raccordement du client final à l’opérateur commercial.
Problème, les techniciens en bout de chaine sont parfois payés au lance-pierre et uniquement si le raccordement fonctionne, il faut donc activer le client, quitte parfois à en débrancher un autre (et à revenir pour un SAV…). Les dérives sont connues depuis longtemps et nous y avons déjà consacré des dossiers.
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De l’enthousiasme il y a trois ans...
Il y a trois ans, l’entreprise Grolleau présentait sa serrure connectée G’Access. L’installation se voulait simple : « On remplace la poignée et on vient mettre un bloc tout prêt […] Il n’y a pas besoin de perçage supplémentaire », nous expliquait Benoit Tiercelin (chef de projet). La société nous indiquait même en être à la troisième génération de serrure.
Nexans aussi était présent, avec sa serrure Infrabird, qui peut s’installer sur toutes les portes des points de mutualisation en quelques minutes et sans perçage ; c’est « une solution universelle », nous affirmait Patrick Le Deun (chargé de clientèle). La serrure connectée est désormais dans le giron d’Aginode, une nouvelle marque de Nexans.
Les deux concurrents assuraient mener des expérimentations avec les opérateurs d’infrastructure, avec de bons résultats. Et, qu’en est-il aujourd’hui ? Rien… aucun déploiement d’ampleur alors que les technologies sont prêtes à être commercialisées depuis longtemps maintenant. C‘est en tout cas ce que nous expliquent les deux fabricants, croisés cette semaine lors de l’édition 2024 l'université d’été du THD de l'Université de la Transition Numérique des Territoires (UTNT). Le salon a en effet changé de nom cette année.
... à la résignation cette année
Nous avons également discuté avec d’autres sociétés proposant des systèmes pour renforcer la sécurité des armoires. Certaines commercialisent des serrures connectées de partenaires en option (sans vraiment les mettre en avant, faute de demande), d’autres sont prêtes avec également des solutions maison. Il y a une constante sur le salon : les opérateurs ne sont visiblement pas intéressés, nous rétorquent en chœur ceux qui deviendraient de potentiels concurrents si ce marché devait se déployer.
Quand on en discute avec opérateurs d’infrastructure, la question du coût revient souvent sur le tapis. Selon Grolleau et Aginode, la facture se situerait entre 500 et 1 000 euros pour installer une serrure connectée sur une armoire de rue… à multiplier par le nombre d’armoires dont dispose chaque opérateur.
Mais selon Orange – nous parlons de la branche OI (Opérateur d’Infrastructure) de la société, comme Altitude, XpFibre… – l‘explication de ce désintéressement pourrait être encore plus simple.
Orange passe en mode open bar sur les armoires
Un représentant de l’opérateur nous explique qu’il prend pour le moment le contre-pied total. Plutôt que renforcer la sécurité des armoires, il ne les ferme plus à clé. Plus besoin de les forcer pour les ouvrir (mais n’importe qui peut y accéder), et donc moins de vandalisme. Dans l’ensemble, cette solution semble pour le moment donner satisfaction à tous les niveaux.
Nous posons alors la question du suivi des interventions et des responsabilités en cas de problème (avec un débranchement sauvage par exemple). Une traçabilité des opérations est en train d'être mise en place avec l’ensemble des opérateurs (aussi bien d’infrastructures que commerciaux), avec un suivi des interventions et des incidents déclenchés suite au passage d’un technicien.
Lorsqu’un technicien se rend dans une armoire et procède à un branchement (ou une modification quelle qu’elle soit), l’opérateur qui a mandaté le sous-traitant fait remonter l’information de l’intervention à un service centralisé entre les opérateurs. Ces opérateurs peuvent alors vérifier si un de leurs clients a été débranché au niveau de cette armoire pendant l‘intervention du technicien. Si c’est le cas, il fait suivre le signalement pour que le fautif corrige le tir.
La mise en place de cette fonctionnalité se fait par lot. Pour le moment, le premier est en place : la remontée de l’information suite à une intervention dans une armoire. La seconde étape sera de la traiter par l’ensemble des opérateurs et d’agir si besoin. Cela devrait être mis en place en 2025 selon Orange.
Le mode STOC a « beaucoup progressé en deux ans »
Dans l’ensemble, la situation semble s’améliorer sur la question des armoires de rue. Plusieurs opérateurs nous le confirment, à l’instar de David Elfassy (président d’Altitude Infra) : « le taux d’anomalie a tendance à décroître », mais tout n’est pas parfait, loin de là. Il ajoute qu’il y a encore 10 % des branchements qui ne se font pas via la route optique donnée par l’opérateur d’infrastructure (alors que les techniciens sont censés la respecter).
Depuis maintenant plusieurs mois, les techniciens doivent prendre des photos avant, pendant et après l’intervention et les remonter aux opérateurs d’infrastructure, qui utilisent une intelligence artificielle pour vérifier la conformité. Chacun développe sa propre IA, mais la fait valider par les autres pour travailler en confiance les uns avec les autres, explique David Elfassy. Chez Altitude, cela représente environ 13 000 photos par jour. Les opérateurs commerciaux limitent aussi le nombre de sous-traitants à deux niveaux maximum, alors que cela pouvait monter jusqu’à six ou sept…
Bref, toutes ces actions font que le mode STOC a « beaucoup progressé en deux ans », reconnait David Elfassy. S’il pointe du doigt ce mode de fonctionnement comme le plus gros problème, il ajoute que ce serait une « une hérésie de vouloir faire machine arrière » maintenant. Il milite pour un entre deux : les branchements des nouveaux clients restent en mode STOC, mais le churn (changement d’opérateur sur une ligne fibre déjà installée) serait de la responsabilité de l’opérateur d’infrastructure (et donc hors mode STOC).
Sur la question de la qualité des réseaux fibre, nous laissons le mot de la fin à Marie-Christine Servant, membre du collège de l’Arcep : « on est encore au milieu du gué, on n’a pas fini le travail ».
Jungle dans la fibre : les armoires connectées ne prennent pas, Orange change de stratégie
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De l’enthousiasme il y a trois ans...
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... à la résignation cette année
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Orange passe en mode open bar sur les armoires
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Le mode STOC a « beaucoup progressé en deux ans »
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 17/10/2024 à 09h40
ou à son voisin à débrancherCe message n’est pas inspiré de faits réels.Dans le village chez mes parents j’ai pu ouvrir l’armoire sans clé par curiosité, la serrure et la poignée étaient en bon état, la serrure n’était pas fermée à clé, et rien n’était défoncé (pour le moment). J’ai refermé délicatement.
La fibre c’est bien mais ces armoires là sont un super gros spof (single point of failure). Si tout est fait dans les règles, ça marche super bien. Si il y a des sac de nouilles, une armoire défoncée, plus de place, du vendalisme… alors c’est la fin.
Pourtant c’est dommage, sur plusieurs abonnements, quand ça marche bien d’expérience avec orange, j’ai facilement des uptime de quelques mois (puis reboot de temps en temps) et zéro souci depuis quelques années. C’est fiable et ça marche. Rien a voir avec l’adsl.
Le 17/10/2024 à 11h32
Lock picking lawyer va venir te mettre une fessée !
Le 17/10/2024 à 12h34
C'est qu'a la fermeture, il n'y ait pas de fibre, en bas, qui vienne se coincer dans la porte.
C'est particulièrement vrai sur certaines armoires où les jarretières jaunes (cad elles qui viennent du NRO & sont distribuée sur les tiroirs des opérateurs) trainent en bas de l'armoire sans attention particulière sur leur parcours dans l'armoire. J'en ai vu plain comme ça, et ça impacte le bilan de liaison pour tout le monde sur cette fibre (donc jusqu'à 64 abonnés)
Faut juste être précautionneux...
Le 17/10/2024 à 10h00
Quelqu'un ici sait à quelle entreprise ou quel service je dois signaler cela ?
Le 17/10/2024 à 10h13
Voici celle d'Orange : Orange
Le 17/10/2024 à 11h49
Le 17/10/2024 à 10h04
Concernant le débranchement d'abonné, ça m'est déjà arrivé, pas de chance pour le technicien, j'étais présent chez moi, je lui ai dit de me rebrancher tout de suite, il disait que c'était pas son problème, j'ai sorti le smartphone, j'ai pris en photo la plaque de sa voiture et bizarrement, il a été plus conciliant et a rebranché ma connexion.
Ces armoires sont un vrai problème, rien de plus facile pour foutre le bordel dans un quartier, hallucinant que ça soit pas mieux protégé.
Le 17/10/2024 à 10h46
Le 17/10/2024 à 12h21
Dans son excuse, il me disait que ma connexion était pas sur la bonne couleur par rapport à mon opérateur.
Le 17/10/2024 à 13h25
Ben quoi ? On parle bien de couleur là ?
Désolé...
Le 17/10/2024 à 16h19
Le 17/10/2024 à 16h41
Le 17/10/2024 à 18h05
Modifié le 18/10/2024 à 00h30
De toute façon, s'il était branché sur une prise du mauvais opérateur, il n'y aurait eu aucune chance que sa connexion fonctionne…
Le 18/10/2024 à 10h54
Le 18/10/2024 à 15h58
Tu te retrouves donc avec un PM plein de jarretières inutiles (et emmêlées...)
Le 18/10/2024 à 16h36
Modifié le 17/10/2024 à 10h13
Le 17/10/2024 à 10h39
je ne vois pas pourquoi l'OI ne sous traiterait pas aussi de son côté.
Dans mon coin, tous les déploiements de l'infra étaient faits par des gens ne parlant pas bien français.
Le 17/10/2024 à 11h07
Modifié le 17/10/2024 à 11h55
Par contre je suis un peu surpris qu'un changement d'opérateur (donc juste brassage au PM) soit fait par l'OI, il faut quand même synchroniser avec le changement de box.
La dernière fois que j'ai changé d'OC fibre, c'est le même type qui a fait le brassage et est venu brancher la box qu'il connaissait très peu d'ailleurs, j'ai tout de suite compris qu'il ne fallait pas compter sur lui pour des explications, il n'a même pas installé la box TV, c'est donc possible qu'il ne bossait pas pour Free directement.
Le 17/10/2024 à 11h41
Depuis plus aucun soucis : la méthode violente
Le 17/10/2024 à 12h36
Ca s'est vu souvent, dans certaines zones les armoires tiennent 6/9 mois avant que ça reparte en zbeul.
Le 17/10/2024 à 13h34
Par contre, vous avez certainement vécu une coupure de plusieurs semaines, pour remettre une armoire, tout la matériel des opérateurs et les branchements.
Le 17/10/2024 à 16h31
Le 17/10/2024 à 14h13
Dans mon secteur géographique, on est passé de 11 personnes à seulement 2 pour gérer toute la zone, ça recrute difficilement et quand ça recrute, les personnes restent peu de temps. Le technicien qui est intervenu chez moi serre les dents pour atteindre son départ en retraite au printemps prochain donc bientôt plus qu'une personne pour la zone concernée.
Quant au patron de la boite, il est conscient de la situation et marche sur un fil pour éviter de perdre le marché.
Le quota d'heures hebdomadaire est atteint soit fin de journée mercredi ou courant journée de jeudi, le reste devenant du bénévolat. Pas de pause-déjeuner en bonne et due forme, ça mange vite dans le camion et souvent mal. Trop peu d'informations en amont pour aborder les chantiers d'installation de fibre avec sérénité, c'est au bon vouloir des propriétaires d'accompagner au mieux l'installation quand ils peuvent.
Le 17/10/2024 à 17h08
Même si ce n'est pas le boulot de 11 dans la pratique, on se doute bien de l'endroit où va l'argent...
Le 17/10/2024 à 16h44
Avec les nouvelles règles je pensais voir l'effet (plus de déco en 9 mois). J'espère ne pas repartir dans une guerre de déco/reco entre client pendant plusieurs semaines/mois
Le 17/10/2024 à 18h42
Le PMO n'étant qu'à 200m de la maison, j'ai fait quelques run pour obligé le technicien à me reconnecter, un peu comme @lololasticot indiquait plus haut.
Et oui, en effet, pour me rebrancher, il débranchait quelqu'un d'autre. Tout ça, parce qu'il y avait plus d'abonné Bouygues que de place de fonctionnelle (théoriquement 48 places, en pratique la moitié était HS, et Bouygues continuait à accueillir des nouveaux abonnés...).
Modifié le 17/10/2024 à 17h00
Le 17/10/2024 à 18h43
Le 17/10/2024 à 20h11
Personne 1 - Je propose des serrures connectées pour empêcher tout vandalisme !
Personne 2 - On n'a qu'à laisser les armoires ouvertes et demander aux sous-traitants des photos comme garantie !
TKOC - Et si on payait décemment les sous-traitants pour qu'ils fassent du bon boulot ?
Manager - ...............
TKOC - Oui, la fenêtre, je sais, comme dans le meme. Bye...
Le 17/10/2024 à 20h54
Et dire qu'avec un service public du réseau de fibre, le problème serait réglé à la source...
Le 17/10/2024 à 22h26
- prendre le temps de contacter la mairie
- ... déjà y arriver, toutes les mairies ne sont pas ouvertes tous les jours, toute la journée, etc.
- ... et avoir qqu'un au bout du fil
- faire le déplacement à la mairie pour récupérer la clé,
- ... éventuellement devoir poireauter une disponibilité (que l'agent ou le conseiller ou le maire arrive la clé, si tant est même que le bon interlocuteur sache où est cette clé
et après l'intervention faire le cheminement inverse.
Impact direct : moins d'interventions dans la journée, donc des risques d'être moins rémunéré, en plus de se faire râler/railler dessus par les managers (ben alors, ton quota n'est pas atteint ? tu t'es tripatouillé la nouille ?)
Y'a toutes les raisons de rapidement ne plus avoir la patience de se coltiner tout ça et d'utiliser la clé universelle (le pied de biche).
Le 18/10/2024 à 09h45
Ca évite que le quidam moyen puisse ouvrir, tout en permettant le personnel habilité de l'ouvrir.
C'est un peu mieux que de l'open bar proposé par Orange, et pas trop contraignant non plus pour les opérateurs et intervenants.
Le 18/10/2024 à 11h52
Le 18/10/2024 à 11h56
Le 18/10/2024 à 13h04
Donc, une boite à lettres n'est pas sécurisée.
@fry pour info.
Le 18/10/2024 à 14h45
Le 18/10/2024 à 14h45
je n'ai pas de solution, c'était juste pour rappeler un défaut qui, à mon sens, ne peut pas être corrigé grâce à un simple "patch", mais qu'il faudrait revoir une très grosse partie du système pour avoir quelque chose de fiable
Le 17/10/2024 à 23h30
Le 18/10/2024 à 00h16
Comment tu veux faire pour rediriger les fibres optiques des clients vers le bon opérateur sans faire intervenir un technicien ?
Le 18/10/2024 à 10h13
Modifié le 18/10/2024 à 11h40
Edit : après une petite recherche, j'ai trouvé ça : Switch administrable 8 ports 10GE SFP+ à 260 €…
Il en faudrait plusieurs comme ça par opérateur et par PM. Ça risque de couter très très cher. Mais est-ce que ça vaudrait le coût par rapport à des interventions de techniciens ? 🤔
Le 19/10/2024 à 12h20
Utiliser un switch manageable, ça implique de figer la technologie optique :
Par exemple, là on est en train de passer de GPON (2.5Gbps) à XGS-PON (10G symétrique).
Pour autant Free dès le départ utilisé du 10G-EPON. Et des techno PON il en existe plein.
.... mais c'est pas fini, on peux très bien aussi utiliser d'autres techno , pour les pro entre autre. Par exemple du Base-BX , mais aussi des optiques "colorisées" (cad que chaque client dispose d'une paire de longueur d'onde rien qu'à lui, et indépendante des autres, sur le même brin. Techrea , par exemple, utilise cette techno sur le réseau FTTH).
Bref, un switch à 260€ (sans les optiques...) te permet pas d'être aussi flexible dans le temps.
Ca a été essayé d'ailleurs, c'est ce qu'on a appelé le AON (Active Optical Network) , dans l'ain par exemple. Pendant longtemps, les ports "clients" étaient limités à 100Mbps... et il y a donc un opérateur de plus dans la boucle (celui qui gère le switch) , ce qui fait qu'en cas de problème ça complexifie encore un peu la résolution.
Ca ressemble aussi à ce qu'on avait avec l'ADSL , en option 3 et 5 , où c'était France Télécom qui récupérait le trafic IP et le routait vers le bon opérateur. Avec les problèmes de concurrence qui s'en suivait.
..... Heureusement, ce que tu dis ça existe :
https://www.newport.com/f/fiber-optic-switches
https://www.diconfiberoptics.com/products/Components-1xN-Switches.php
C'est hyper cher & hyper délicat , et dans une logique de déploiement massif il en faudrait un par client (un par fibre, même).
Et maintenir en permanence un "opérateur" qui maintienne le "méga-fichier" (bon, ok, on sais que les autorités françaises adorent les fichiers...) de quelle ligne est alignée vers quel opérateur. A mon avis compliqué quand on voit que même en Suisse, l'opérateur dominant a, comme Orange, œuvré des années pour bloquer & freiner la concurrence. Donc confier ce type de base de donnée à des gens ... (à une IA , ptet ? )
Dans le cadre d'un DC, pour éviter les meet-me-room , là pour le coup ça peux avoir plus de sens.
Modifié le 19/10/2024 à 14h09
Bon pour le cuivre, par la suite, il a fallu rajouter des NRA-MD pour le DSL sur les lignes trop longues, mais la fibre n'en a pas besoin, on va allégrement à 20 km.
On pourrait imaginer, non pas des switchs mais des brasseurs optiques, ça existe, mais c'est très cher et ça demande aussi de l'énergie dans l'armoire, on est donc resté dans la logique efficace des sous répartiteurs de nos chers PTT.
Le 18/10/2024 à 14h48
Pour les changements d'opérateur, les risques sont bien moindres et là, il veulent bien faire le taf.
Ces opérateurs sont vraiment des creuvard.
Le 18/10/2024 à 18h44
Le 18/10/2024 à 19h11
Modifié le 19/10/2024 à 18h57
Le 18/10/2024 à 19h37