1,6 milliard d’euros : l’impôt que le fisc français réclame à Google
Bercy pour la visite
Le 24 février 2016 à 17h37
4 min
Droit
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Alors que le numéro un de Google a eu rendez-vous avec Emmanuel Macron en cette fin de journée, l’entreprise américaine se voit réclamer pas moins d’1,6 milliard d’euros d’impôts par Bercy.
Une baffe d’ampleur. Voilà le message de bienvenue asséné par la France à Sundar Pichai, le PDG de Google qui a entamé aujourd’hui à Paris sa tournée européenne. Selon une source ministérielle de l’Opinon, l’administration fiscale réclame en effet au géant américain pas moins de 1,6 milliard d’euros.
En 2014, après le Canard Enchaîné, le Point tablait déjà sur 1 milliard d’euros, soit 600 millions en retrait. Fleur Pellerin, alors ministre délégué à l’économie numérique avait qualifié ce dossier d’ancien, contestant même la somme en question… Les 1,6 milliard actuels peuvent en tout cas s’expliquer par des pénalités supplémentaires, outres des compléments d’enquêtes fiscales.
Les charmes du sandwich néerlandais
Jusqu’à présent, les gros acteurs américains utilisent le levier de l’Irlande, du Luxembourg et des Pays-Bas pour échapper aux enfers fiscaux des autres États membres. Les profits passent ensuite par des États où la fiscalité est aussi douce que le climat ambiant. L’Opinion souligne à ce titre que Google Netherlands Holdings BV « a fait transiter 10,7 milliards d’euros en 2014 vers les Bermudes, où les bénéfices ne sont pas taxés. La holding, qui ne compte aucun employé, n’a ainsi acquitté que 2,8 millions d’euros d’impôts ».
Ces techniques sont bien connues, ce sont celles double irlandais et du sandwich hollandais (voir notre actualité) qui par un jeu de facturations entre filiales permettent d’échapper aux douloureux appétits locaux. L’optimisation fiscale est par définition licite, jusqu’au moment où Bercy considère que la ligne rouge a été franchie.
Bercy s'oppose à une transaction
Ces opérations ont le vent en poupe dans le monde des nouvelles technologiques. D'après BFM Business, Google disposerait ainsi de 49 milliards d’euros hors États-Unis, soit 59 % de sa trésorerie totale, bien loin toutefois d’Apple qui plafonne 200 milliards (93 % de sa trésorerie).
Quelle sera la suite ? Contrairement au fisc britannique, le ministère des Finances a indiqué début févier qu’il refuserait toute possibilité de négociation avec Google. « Nous ne sommes pas dans une logique de négociation. Nous sommes dans une logique de mise en œuvre des règles applicables » avait tambouriné Michel Sapin. Outre-Manche, le géant américain a pu sauver sa mise en ne se délestant que de 172 millions d'euros d’arriérés sur les 10 années précédentes.
Un redressement anticipé dans une provision déclarée aux Etats-Unis
En 2014, Google avait versé 5 millions d'impôts sur le bénéfice en France, contre 7,7 millions en 2013, 6,5 en 2012 et 5 en 2011... Dans un document remis en 2014 aux autorités de contrôles américaines, la même entreprise avait cependant anticipé cette procédure en cours, en taisant cependant le niveau de sa provision. Aujourd'hui à Paris, questionné sur ces questions fiscales, le numéro un de Google s'est contenté de réclamer une simplification des législations...
Rappelons que selon une jurisprudence du Conseil d’État, « les opérations commerciales réalisées matériellement à l'étranger, mais décidées, traitées et contrôlées directement en France ne [peuvent] être détachées de celles qui sont effectuées dans ce pays ni, par conséquent, être considérées comme constituant un cycle commercial distinct échappant à l'impôt français ».
Dès lors que les opérations commerciales d'une entreprise donnée forme un tout cohérent, Bercy s'offre la possibilité de refiscaliser en France les sommes qui y ont été engrangées (voir cette note). Google a longtemps tenté d'échapper à cet étau, affirmant ne s'appuyer que sur une simple assistance marketing en France.
Le 24 février 2016 à 17h37
1,6 milliard d’euros : l’impôt que le fisc français réclame à Google
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Les charmes du sandwich néerlandais
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Bercy s'oppose à une transaction
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Un redressement anticipé dans une provision déclarée aux Etats-Unis
Commentaires (141)
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Abonnez-vousLe 24/02/2016 à 17h45
#1
Sur ce coup le fisc français a quand même plus de gonades que le fisc anglais " />
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Le 24/02/2016 à 17h50
#2
C’est normal. Ils font du fric en France ils doivent participé au système.
Le 24/02/2016 à 17h55
#3
Le 24/02/2016 à 18h01
#4
Bien fait !
Le 24/02/2016 à 18h03
#5
Le 24/02/2016 à 18h03
#6
Reste plus qu’a taper sur les Bermudes, paradis fiscal sous le contrôle des anglais de la City ! " />
Le 24/02/2016 à 18h07
#7
Ne tique pas : c’est la taxe sur le “er” qui n’a pas été acquittée… " />
Le 24/02/2016 à 18h07
#8
Il n’y a pas que les entreprises du CAC40.
L’évasion fiscale c’est simple comme un coup de fil aux Big Four. Des grosses PME de 100 salariés la pratique bien tranquillement !
En plus c’est simple à comprendre, un peu moins à faire car c’est un truc de gratte papier, mais avec du temps et quelques milliers d’euros chez KPMG, ça se fait rapidement.
Le 24/02/2016 à 18h08
#9
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Le 24/02/2016 à 18h11
#10
Le 24/02/2016 à 18h14
#11
Je ne suis pas sûr que google s’avoue vaincu. J’attends la suite du feuilleton.
Le 24/02/2016 à 18h14
#12
J’attends la facture.
Le 24/02/2016 à 18h15
#13
Elles ne sont certainement pas mieux oui.
Le 24/02/2016 à 18h17
#14
Le 24/02/2016 à 18h20
#15
Le 24/02/2016 à 18h22
#16
Il y a hors de France plein d’entreprises qui ne paient pas leurs impôts en France. C’est un mankaganier considérable. :)
Apparemment, en France, on n’apprend plus que c’est pas bien de regarder dans l’assiette du voisin.
Ou de ne pas regarder la femme d’un autre…
Le 24/02/2016 à 18h23
#17
Le 24/02/2016 à 18h26
#18
Le 24/02/2016 à 18h30
#19
Le 24/02/2016 à 18h32
#20
Autant que la BNP est l’État français " />
Le 24/02/2016 à 18h34
#21
A coté de la plaque. Google fait du business en France, avec des entreprises françaises, et ciblent des utilisateurs français.
Il paye en France.
Pas d’aménagement, de mijaurée ou d’excuses. Tu payes ou tu dégages.
Google n’a pas aimé les règles chinoises ? Ils est parti. Qu’il fasse pareil en France si besoin !
Le 24/02/2016 à 18h34
#22
Bnp c’est pour avoir faut du business avec des pays plus que limite (Soudan et Iran), c’est pas vraiment du même niveau que de l’optimisation fiscale
Le 24/02/2016 à 18h35
#23
Mine de rien, toutes ces affaires font du tintouin, et ça commence à ouvrir les yeux des européens… " />
Bon ! C’est pas encore gagné que ça aboutisse ! " />
Le 24/02/2016 à 18h38
#24
Je ne vois pas au nom de quoi les US choisirais qui a le droit de commercer avec qui (surtout que eux ne doivent pas s’en priver)
Le 24/02/2016 à 18h38
#25
Le 24/02/2016 à 18h38
#26
C’est aussi pour ça que la somme est différente. Mais on parle nettement moins du montant de l’amende des banques US pris à faire la même chose…. oh wait !
Le 24/02/2016 à 18h40
#27
J’attends qu’ils menacent de fermer tous les services google en france :popcorn:
Le 24/02/2016 à 18h41
#28
Nous ne sommes pas dans une logique de négociation. Nous sommes dans une logique de mise en œuvre des règles applicables » avait tambouriné Michel Sapin
Encore heureux ! Mais qu’aurait apporté Google en échange d’une réduction ? Pas de chantage à l’emploi possible, ils ont environ 600 salariés, pas de quoi peser dans une négociation.
Le 24/02/2016 à 18h42
#29
Ils ont plus à perdre que nous.
Et ça serait une magnifique promotion pour la dégooglisation " />
Le 24/02/2016 à 18h45
#30
Le 24/02/2016 à 18h47
#31
Oui, et alors ? Une personne vivant dans un pays est responsable des conneries de l’administration de ce pays ?
L’État espagnol tue 100 Français innocents, il faut tuer 100 Espagnols au hasard ?
Le 24/02/2016 à 18h47
#32
Le 24/02/2016 à 18h51
#33
Non, ils vont payer et fermer leur gueule et avec un peu de chance ils investiront un peu plus en France pour amadouer les autorités Française.
Le 24/02/2016 à 18h51
#34
Le 24/02/2016 à 18h51
#35
Le 24/02/2016 à 18h52
#36
Le 24/02/2016 à 18h52
#37
Le 24/02/2016 à 18h58
#38
Le 24/02/2016 à 18h59
#39
Le 24/02/2016 à 19h03
#40
Le 24/02/2016 à 19h03
#41
Ah les grandes multinationales, la presse française passe son temps à parler d’eux, à relayer la moindre anecdote. Leurs produits font les gros titres sans qu’ils n’aient à débourser le moindre centime.
Mais qui paye les charges pour votre santé ? votre retraite ? l’éducation de vos enfants ?
Qui ne délocalise pas le travail et ne pratique pas l’optimisation fiscale ?
Et oui, ce sont toutes ces PME françaises dont la presse ne parle jamais….
Je trouve cela injuste, pas vous ?
Le 24/02/2016 à 19h06
#42
Tu parles des mêmes PME d’informatique françaises qui ont cru voir l’Eldorado en Inde au début des années 2000 ?
Le 24/02/2016 à 19h07
#43
Le 24/02/2016 à 19h11
#44
De jouer avec la limite de la loi surtout. Et sûrement d’avoir dépassé la ligne rouge.
Le 24/02/2016 à 19h11
#45
Le 24/02/2016 à 19h12
#46
Tu éludes le point de débat qu’il y avait entre nous. Relis et tu verras.
Personnellement, je n’ai pas envie de perdre tuer mon temps à débattre avec des personnes qui ne cherchent par à débattre.
Le 24/02/2016 à 19h13
#47
Le 24/02/2016 à 19h15
#48
Le 24/02/2016 à 19h15
#49
Le 24/02/2016 à 19h15
#50
Des gens sont payés cher pour ça…
D’ailleurs, notre Bettencour nationale paye parfois plus cher d’optimisation que d’impôts. Classe non ?
Le 24/02/2016 à 19h18
#51
du business en dollars. C’est la raison officielle pour laquelle les US se permettent de mettre des amendes, qu’on peut qualifier d’arbitraires, à des entreprises étrangères qu’ils tiennent par les couilles (c’est ça ou interdiction d’exercer aux USA).
Ce qui n’a quand même rien à voir avec de la fraude fiscale.
Le 24/02/2016 à 19h18
#52
Le 24/02/2016 à 19h20
#53
A partir d’une certaine taille, oui, les entreprises constituent les intérêts économiques d’un état.
Le 24/02/2016 à 19h23
#54
Le 24/02/2016 à 19h23
#55
Le 24/02/2016 à 19h23
#56
Le 24/02/2016 à 19h24
#57
Si c’était juste de l’optimisation le fisc ne pourrait rien réclamer. Si Google fait appel c’est qu’ils estiment être dans leur droit, s’ils payent ou essaient de négocier c’est un aveu implicite de culpabilité.
Le 24/02/2016 à 19h25
#58
Plutôt 115 en jouant avec l’incertitude radars. Et griller quand même.
Le 24/02/2016 à 19h25
#59
Le 24/02/2016 à 19h27
#60
Le 24/02/2016 à 19h28
#61
tu voudrais pas argumenter un peu?
Le 24/02/2016 à 19h29
#62
Le 24/02/2016 à 19h30
#63
Le 24/02/2016 à 19h31
#64
Le problème n’était pas que la BNP commerce avec l’Iran et Cuba (je ne pense pas que la France était aussi en embargo avec ces pays) mais que les opérations étaient libellées en dollar. Qui dit dollar, dit compensations bancaires aux Etats-Unis donc les opérations tombaient sous le coup de la loi américaine.
De toutes manières, ils avaient décidé de faire payer une banque française pour quelque chose, restait à trouver quoi. Quand on cherche quelque chose à reprocher en matière légale on finit toujours par trouver. C’est juste tombé sur la BNP.
Le 24/02/2016 à 19h32
#65
Le 24/02/2016 à 19h35
#66
Yep, exactement comme la France avait décidé de faire payer une multinationale américaine pour optimisation fiscale, peu importe laquelle " />
Le 24/02/2016 à 19h37
#67
Le 24/02/2016 à 19h42
#68
Non et non, le fisc ne réclame JAMAIS sans raison.
Après ils peuvent réclamer pour des broutilles, un minuscule écart de compta ou des mouvements de fonds pour lesquels ils n’ont pas d’explication (“exonéra quoi ?”), mais ce n’est jamais sans raison.
Et le FISC est certes un pouvoir administratif mais un pouvoir administratif assermenté, donc quand le FISC dit “tu fraudes !” c’est comme quand un flic dit “Tu m’as insulté” : t’as intérêt à avoir un dossier solide pour gagner…
Le 24/02/2016 à 19h43
#69
Le 24/02/2016 à 19h46
#70
Le 24/02/2016 à 19h49
#71
Le 24/02/2016 à 19h53
#72
Le 24/02/2016 à 19h56
#73
Le 24/02/2016 à 20h00
#74
Le 24/02/2016 à 20h00
#75
Crache la monnaie Google
Le 24/02/2016 à 20h04
#76
Le 24/02/2016 à 20h06
#77
Sauf que les processeurs, une fois vendus, changent de propriétaire. Les Etats-Unis restent ‘propriétaires’ de leur devise (j’ai le mot sur le bout de la langue, mais il ne vient pas).
Le 24/02/2016 à 20h07
#78
Le 24/02/2016 à 20h11
#79
Le 24/02/2016 à 20h24
#80
Le 24/02/2016 à 20h26
#81
Le 24/02/2016 à 20h30
#82
Le 24/02/2016 à 20h31
#83
Le 24/02/2016 à 20h33
#84
Il y a une difference entre se tromper et être de mauvaise foi.
Le 24/02/2016 à 20h37
#85
-Les US sont en guerre en permanence depuis leur création
-Ils ont la plus grosse. (que celle du voisin)
-Ils ont la plus grosse dette.
Autre chose ?
Le 24/02/2016 à 20h37
#86
Par rapport à quoi ?
Le 24/02/2016 à 20h39
#87
Si Google se trompait autant que le fisc, il ferait faillite très vite…" />
Le 24/02/2016 à 20h45
#88
Le 24/02/2016 à 21h01
#89
Le 24/02/2016 à 21h01
#90
Le 24/02/2016 à 21h06
#91
Le 24/02/2016 à 21h07
#92
Le 24/02/2016 à 21h14
#93
Les impôts ont toujours été politique depuis la nuits des temps, et Bercy n’est que lieu du haut de la hiérarchie du fisc, leur boulot est d’appliquer les lois fiscales voté par les élus, c’est des employés plus ou moins comme dans toute entreprise. Un fonctionnaire va pas inventé des impôts, c’est hors de ces attributions.
Le 24/02/2016 à 21h22
#94
Le 24/02/2016 à 21h30
#95
Le 24/02/2016 à 21h38
#96
Le 24/02/2016 à 21h42
#97
Le 24/02/2016 à 23h52
#98
Le 25/02/2016 à 00h01
#99
Le 25/02/2016 à 00h12
#100
Le 25/02/2016 à 00h19
#101
Le 25/02/2016 à 00h33
#102
Le 25/02/2016 à 01h20
#103
C’est cool, après est-ce qu’ils vont vraiment payer…?
Le 25/02/2016 à 02h21
#104
Surtout si ce son des négociations “à l’Anglaise” où ils finissent par payer une somme ridicule (17 millions/an) alors que le montant réellemment du pour toutes ces années est bien plus élevé et qu’il devraient en plus avoir des pénalités. Bref les Anglais se sont fait arnaquer avec cette “négociation” et Google s’en sort très bien 10 ans de triche et seulement 1⁄10 de ce qui est du à payer.
Le 25/02/2016 à 06h11
#105
Le 25/02/2016 à 06h12
#106
Le 25/02/2016 à 06h40
#107
1 milliard 600 millions de différence " />
Le 25/02/2016 à 08h12
#108
Le Monsieur des sous-titres c’est un génie
Le 25/02/2016 à 08h42
#109
Le 25/02/2016 à 08h46
#110
" /> Ph11 qui parle de débattre !!!! " />
Le 25/02/2016 à 08h47
#111
Avec des bons avocats ils vont ramener ça à moins d’1 milliard,avec une facilité de paiement sur 20 ans.
Le 25/02/2016 à 08h55
#112
Le 25/02/2016 à 09h02
#113
Je suis bien d’accord.
A chaque fois que je vois ici (ou ailleurs) “les patrons sont tous des enfoirés” , “le but c’est de licencier” etc, etc. Tout le monde oubli qu’il n’y a pas que de grandes entreprises en France.
Et beaucoup devrait tenter, de monter leur boite, ou du moins se renseigner sur ce que c’est d’avoir une boite, les taxes et impôts qui vont avec, le cout réel d’un employé, les paliers dans le nombre d’employés qui font augmenter les taxes sur la totalité des employés (!) etc.
Et là je pense que certains comprendraient, que l’optimisation fiscale devient franchement tentant en voyant combien “coute” l’état, et comment le service des impôts peut traiter les entreprises ou commerce comme des merdes. Et ce n’est pas juste la France qui est comme çà… Et que 10€ de bénef au final, ne fait absolument pas 10€ dans la poche du patron…
Mais bon, c’est plus simple de raler sur le société que de se demander pourquoi il y a optimisation fiscale et délocalisation (non ca ne se limite pas uniquement à la main d’œuvre)
Le 25/02/2016 à 09h09
#114
Oui, qu’un pays cherche des noises à EDF ou AREVA. L’état français s’en mêlera immédiatement. Pas pour une raison d’actions, mais bien pour les intérêts stratégiques qu’elles représentent.
Les USA défendent Apple, Google, Microsoft, Exxon et autres. (Et tente de récupérer l’ensemble du fruit des activités mondiales de ces sociétés)
Le 25/02/2016 à 09h11
#115
C’est le meilleurs des scénarios possibles et probablement celui espéré par bercy.
Le 25/02/2016 à 09h20
#116
Le 25/02/2016 à 09h24
#117
Après Microsoft et Apple, le FISC français tombe sur le râble de Google (et pas qu’un peu). Normal quand on voit que ces multinationales sont les championnes de l’évasion fiscale.
Ah pardon, on me dit que dans les milieux autorisés on préfère parler d’« optimisation fiscale »…
Le 25/02/2016 à 09h57
#118
mais arrêtez ce débat BNP vs Google ^^
en dehors de vos arguments, Google n’est pas une banque aux dernière nouvelles, donc les liens avec un pays seront forcément différents!
Le 25/02/2016 à 10h11
#119
Le 25/02/2016 à 10h16
#120
Le 25/02/2016 à 10h31
#121
Le 25/02/2016 à 10h38
#122
Le 25/02/2016 à 10h41
#123
Le 25/02/2016 à 10h47
#124
Eh bien nous y sommes bande de c…. (" />): une multinationale qui négocie avec un état !
… et bientôt le TAFTA ….
C’est tellement gros … que ça passe !
Le 25/02/2016 à 10h49
#125
si tu veux “t’auto-enculer” à ce point : tu as le droit, laisses nous en dehors de cela stp." />
Mais pourquoi les Français se suicident-ils à ce point ?" />
Ils renient tout , même leur propre passé … les colonies etc… hallucinant ce coté sado, total.
Le 25/02/2016 à 11h05
#126
D’ailleurs il est très intéressant de s’intéresser aux status exact de “la city” … c’est un sorte d’état dans l’état : un Vatican si vous voulez … énorme !
un paradis fiscal au cœur de Londres : pratique non ?
Le 25/02/2016 à 11h06
#127
Génial : c’est super , il faut contourner et tricher en trahissant l’esprit des lois.
Le 25/02/2016 à 11h07
#128
… oui (patriot act) et aussi au-dessus !
Le 25/02/2016 à 11h09
#129
… et tant mieux : ovh , mes potes d’O2SWITCH etc seront les premiers contents !!! si si.
Le 25/02/2016 à 11h10
#130
un clairvoyant !
" />
Le 25/02/2016 à 11h19
#131
ben écoutes le billet allez pour New York doit pas être cher en ce moment … tu sais ce qu’il te reste à faire !
go go go.
Le 25/02/2016 à 12h09
#132
Un contrat open bar sur leurs ..hum… il font quoi en fait de payant ?
Le 25/02/2016 à 16h32
#133
Rien à voir.
Le 25/02/2016 à 16h35
#134
Le 25/02/2016 à 17h05
#135
Le 25/02/2016 à 19h00
#136
(mode fou la merde :on) En tout cas le “Google” chinois s’est lancé dans la banque en ligne lui (mode fou la merde :off :))
Le 26/02/2016 à 09h22
#137
Pass tout à fait non.
En l’occurence l’Etat US se réserve le droit de décider de qui/quoi à le droit de commercer en Dollars et considère (unilatéralement, mais on le laisse faire) qu’il a autorité pour réguler TOUTE transaction en dollars.
C’est d’ailleurs la raison de l’amende de la BNP, avoir fait des transactions en dollars avec des pays officiellement sous embargo US.
aka : bien que “propriétaires” des devises en question la BNP ne décide pas ce qu’elle peut en faire ou pas, les USA s’arrogent ce droit.
Le 26/02/2016 à 09h31
#138
C’est là que tu te trompes par contre, rien je justifie effectivement une telle politique mais on parle des Etats-Unis et un organe a même été créé pour enquêter sur l’utilisation des dollars US dans les transactions hors sol. Dès qu’une transaction a lieux en dollar dans le monde, elle tombe sous le coup de la legislation US et est passible de sanction si ça va à l’encontre des réglementations en vigueur.
Tiré d’un article du Décodeur sur le site Le Monde:
Washington a mis en place pendant les années de guerre froide un arsenal législatif de sanctions économiques à l’encontre de pays et de personnes spécifiquement désignés comme « ennemis des Etats-Unis », ou « soutenant le terrorisme ». L’arsenal de sanctions a été ensuite renforcé par deux lois (Helms-Burton et D’Amato-Kennedy) visant Cuba, l’Iran et la Libye.Un organisme placé sous la responsabilité du sous-secrétaire d’Etat américain au terrorisme, l’OFAC (Office of Foreign Assets Control, « Bureau de contrôle des avoirs étrangers »), est chargé de vérifier la bonne application de ces sanctions, qu’elles soient imposées par l’ONU ou les Etats-Unis seuls.Depuis le milieu des années 2000, et particulièrement depuis la crise des subprimes, l’administration américaine a haussé le ton en lançant une chasse internationale aux banques contrevenant à ces embargos. Elle estime que toute opération faite en dollars doit être conforme à la réglementation américaine, même si elle est menée par une structure qui n’est pas américaine.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/30/bnp-pour-tout-comprendre-a-l-amende-record-brandie-par-les-etats-unis_4429206_4355770.html#zEKXyBQohrCXmi0V.99