Législatives 2024 : le décret est en ligne, avec les modalités et détails de l’élection
Dimanche, allez voter !
Hier, la soirée était chargée avec le résultat des élections européennes – dominées par le Rassemblement national (RN) avec 31,37 % des voix (les résultats au niveau européen se trouvent par ici) – et l’annonce dans la foulée de la dissolution de l’Assemblée nationale. Un pouvoir dont dispose le président de la République.
Le 10 juin à 21h17
4 min
Droit
Droit
Il n’avait pas été utilisé depuis 1997, lorsque Jacques Chirac avait dissous l’Assemblée nationale. Cela avait abouti à une cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre. C’est maintenant l’enjeu de ces élections législatives : élire les députés, puis par ricochet désigner le Premier ministre. Il est nommé par le président, mais doit appartenir au groupe majoritaire.
Tout d’abord, un rappel sur les délais. L’article 12 de la Constitution stipule que, après une dissolution, « les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution ». On est donc dans la fourchette basse, mais dans la fourchette quand même.
Code électoral vs Constitution
Sur X, Jean-Jacques Urvoas (ex-garde des Sceaux et professeur de droit public) expliquait dimanche soir que les dates choisies étaient « curieuses ». Il citait le Code électoral qui explique que les déclarations de candidatures doivent être déposées « à la préfecture au plus tard à 18 heures le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin ».
Un délai qui repousserait le premier tour au 7 juillet, alors qu’il est programmé pour le 30 juin. Très tôt lundi matin, il ajoutait que, « après recherche l’art. 12 de la Constitution écrase l’art L157 comme l’a jugé le Conseil Constitutionnel décision no 88 - 5 ELEC du 4 juin 1988 ».
« C’est donc le décret de convocation des électeurs qui règlera la question du délai de dépôt des candidatures pour les prochaines législatives », décret qui est désormais en ligne (n° 2024 - 527 du 9 juin) et apporte quelques précisions sur le déroulement des faits.
Le décret fixe les détails
On commence par un rappel du calendrier : « Les électeurs sont convoqués le dimanche 30 juin 2024 » et, « par dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent, les électeurs sont convoqués le samedi 29 juin 2024 à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, en Polynésie française et dans les bureaux de vote ouverts par les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain ». Le second tour se déroulera le 7 juillet, ou le 6 juillet pour les dérogations.
Il est précisé que « les déclarations de candidatures seront reçues par le représentant de l'État à partir du mercredi 12 et jusqu'au dimanche 16 juin 2024 à 18 heures (heure légale locale) ». Pour le second tour, les déclarations seront à déposer à partir de la publication des résultats et jusqu'au mardi 2 juillet 2024 à 18 h. La campagne électorale débutera dans la foulée, soit à partir du « lundi 17 juin 2024 à zéro heure ».
Pas d’inscription sur les listes, vote électronique
Le décret ne permet par contre pas de s’inscrire sur les listes électorales : « L'élection aura lieu à partir des listes électorales et des listes électorales consulaires extraites du répertoire électoral unique et à jour des tableaux prévus aux articles R. 13 et R.14 du Code électoral telles qu'arrêtées à la date du présent décret ». Une exception : « Toutefois, en Nouvelle-Calédonie, l'élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées le 29 février 2024 ».
Vous pouvez vérifier votre situation électorale sur cette page. Pour une procuration, c’est par là que ça se passe.
L’Article 10 précise que « le vote par voie électronique pour l'élection des députés des Français établis hors de France est ouvert le mardi précédant la date du scrutin, à 12 heures, et clos le jeudi précédant le scrutin, à 12 heures ».
L’Arcom commence son décompte demain matin
De son côté, l’Arcom explique que, « compte tenu de la brièveté de cette campagne, [l’autorité] appelle les éditeurs à une particulière vigilance quant au respect des règles en vigueur ». Elle leur demande de commencer les décomptes liés à l’élection à compter de ce mardi 11 juin 2024, dès 6 h.
« Le principe de l’équité s’applique pendant toute la période précédant le scrutin. Afin de corriger d’éventuels déséquilibres des temps de parole dans les délais impartis, les médias audiovisuels devront transmettre les relevés à l’Arcom deux fois par semaine à compter du 17 juin 2024 pour ce qui concerne le premier tour », précise enfin l’Autorité.
Législatives 2024 : le décret est en ligne, avec les modalités et détails de l’élection
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Code électoral vs Constitution
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Le décret fixe les détails
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Pas d’inscription sur les listes, vote électronique
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L’Arcom commence son décompte demain matin
Commentaires (87)
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Abonnez-vousLe 10/06/2024 à 21h30
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Le 10/06/2024 à 22h24
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Le 11/06/2024 à 07h40
Modifié le 11/06/2024 à 08h15
J'avoue ne pas trop comprendre à quel jeu il joue. Ne pas sous-estimer non plus, si le front républicain devait se reformer une fois de plus (avec toujours aucune écoute citoyenne derrière au sommet de l'état, ce ne serait que reculer une nouvelle fois pour mieux sauter plus tard), le courroux des élus (ou ré-élus, car pas le temps d'une campagne) obligé d'organiser le caprice du prince à l'arrache à la veille des vacances et des JO.
Bref, je pense que dans tous les cas de figure la situation va être encore plus sport qu'avant à l'assemblée car il me semble vraiment exclu qu'il regagne une majorité après les réformes engagées et surtout la façon dont elles ont été menées (à casser gratuitement du manifestant et gouverner au 49-3, ce qui les faisait bien marrer en prime, cf épisode du maillot de foot le jour de l'an à Matignon).
En résume: Il (s')est grillé...
Modifié le 11/06/2024 à 08h50
S'il ne perd pas la majorité relative, c'est tout bénef pour lui.
S'il la perd, le RN arrivera en tête avec un parlement ingouvernable: le but masqué n'est pas loin de cet état de fait.
Sachant que le RN n'était pas préparé: la demande de dissolution de l'AN était une demande purement politicienne afin de garder le beau role , de mettre Macron en difficulté et d'arriver en force pour les présidentielles de 2027. Si le RN arrive au pouvoir maintenant ils ont tout à perdre car ils devront gouverner à coup de 49.3.
Sur les 3 cohabitations: 2 ont entrainé une défaite du parti du 1er ministre et pour la 3e (Balladur) cela a été gagné de justesse.
Il est toujours plus simple d'être dans l'opposition: gouverner c'est le retour à la réalité et les électeurs RN risquent d'être "déçus" de voir que la grande majorité des propositions populistes de leur parti préféré sont irréalisables.
Le 11/06/2024 à 09h23
Le 11/06/2024 à 09h43
Alors préjuger de ce qu'il fera alors que n'est pas les antériorités, certes plus mineures, qui manquent ou Macron ait déjà pu faire penser à un véritable cas psychiatrique? Ceci dit, j'ai déjà eu l'occasion de dire que chez ceux que j'ai pu côtoyer qui aient épousé une femme qui aurait pu être leur mère, je n'avais aucun contre-exemple (mais l'échantillon est certes limité au nb de doigts d'une main).
La situation dans laquelle il nous mène n'est donc pas véritablement une surprise pour moi...
Le 11/06/2024 à 10h56
Cumulé à un ego surdimensionné (il est toujours persuadé que le peuple est derrière lui, et qu'il va gagner haut la main les législatives), on voit le résultat...
Le 11/06/2024 à 12h05
Le 11/06/2024 à 09h53
Ça lui fera 5 ans à attendre.
Modifié le 11/06/2024 à 15h26
Le 11/06/2024 à 15h58
Si tu as des sources qui te permettent de sourcer ton affirmation, et en particulier le "évidement", alors que c'est loin de faire l'unanimité, ça m'intéresserait
Le 11/06/2024 à 16h13
https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur
Le 18/06/2024 à 12h16
Modifié le 18/06/2024 à 13h50
D'ailleurs les délais sont anticonstitutionnels, les 20 jours de délai ne sont pas respectés : il annonce ça le 9, publication au journal officiel le 10 et donc rentre en vigueur le 11 ... dixit certains constitutionnalistes.
On le laisse faire sur ça, pourquoi pas pour le reste ? (j'affirme rien, que des hypothèses, suis pas psychiatre )
Le 19/06/2024 à 09h46
Le 19/06/2024 à 13h44
Présidentielle 1995 : quand le Conseil constitutionnel a manœuvré pour "sauver" le Président Chirac
Le 11/06/2024 à 09h25
Nupes qui avait explosé en vol passé les élections qui lui avaient donné naissance avec ici un PS ragaillardi qui va déplacer l'équilibre LFI(la carte des résultats est édifiante: Ce parti n'est majoritaire que dans les quartiers, faut vraiment renommer cela "La France Islamiste")/PS des poids lourds de l'attelage, ce que Mélenchon va très mal vivre et en pareil cas, il mérite vraiment son surnom datant de 1969!
Mais comme avec le jeu des alliances de second tour voter PS revient à voter écolo et qu'à force de la jouer punitive ici avec ceux qui comptent dans le monde (Chine/USA/Inde) qui s'en tamponnent, là encore le bilan des européennes marque un tournant qui ne jouera pas en leur faveur à ce moment.
En gros, Macron ne peut guère que draguer encore un poil chez le parti de Bellamy, qui a à peine sauvé le mobilier Louis XV et donc va voir encore plus son aile extrême droitière se tirer là ou l'herbe est plus verte. Qu'en restera-t'il???
Personnellement, même si je ne pense pas qu'on en soit là, je n'imagine pas Macron cohabiter avec Barde(pas)là (qui pour le coup devra être plus assidu qu'au parlement européen, malgré ses dires).
En tout cas, que les présidentielles soient ou non anticipées, ce type est hélas bien parti pour être celui qui aura réussi à installer l’extrême droite à l'Elysée. Et il ne pourra pas dire que ce fut la faute à pas d'bol: Sa méthode pour gouverner de manière totalement antidémocratique, le RN ne risque clairement pas de la renier.
Le 12/06/2024 à 11h30
Et c'est pas comme si on avait déjà de multiples illustration de l'incompétence des élus RN, que ce soit dans les communes qu'ils ont obtenues, ou dans leur attitude au parlement européen. Ou même, si on veut regarder plus globalement, dans les votes qu'ils font à l'AN (ils ne votent jamais en faveur de ceux qu'ils prétendent défendre).
Le 10/06/2024 à 22h34
Le 10/06/2024 à 22h45
C'était marqué sur le site du gouvernement :
"Pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet 2024, les demandes doivent être faites en ligne au plus tard le 10 juin 2024".
Cette notion a disparue du site (mais je l'ai encore dans mes photos).
Maintenant, c'est marqué :
"À savoir
En raison d'une forte affluence, le téléservice peut connaître des ralentissements." Tiens donc.
J'ai communiqué l'information à deux autres connaissances dans le même cas que moi et qui ont fait les démarches aussi. C'est vraiment chaud patate comme délai : Un seul jour après l'annonce.
Peut-être que c'est plus rapide en mairie et c'est encore possible dans les prochains jours en présentiel mais en ligne, dans 1h30, c'est finito
Le 11/06/2024 à 16h42
Le 10/06/2024 à 23h14
Pas possible pour moi de faire une procuration, j'hésite à décaler mon départ en vacances...
Le 10/06/2024 à 23h28
Donc, à par ne pas dissoudre, c'est le plus tôt possible puisqu'on vote le dimanche.
Le 11/06/2024 à 09h16
Modifié le 11/06/2024 à 10h43
Je n'ai personne de confiance disponible ce jour
Modifié le 10/06/2024 à 23h42
Il faut tout de même faire un déplacement initial pour obtenir l'identité numérique certifiée en mairie équipée et après tout se fait en ligne. A savoir tout de même que l'identité certifiée est perdue si le code personnel est réinitialisé.
Le 11/06/2024 à 09h17
Le 11/06/2024 à 11h54
Le 11/06/2024 à 00h46
Le 11/06/2024 à 09h24
Je ne suis pas féministe, mais malheureusement, l'homme (avec un petit h) est avide de conquête, c'est dans les gênes: territoire, argent, femme, ... chacun à son niveau veut un peu plus que son voisin. Et l’intérêt personnel n'est pas compatible avec l’intérêt commun.
Le 11/06/2024 à 10h45
Le 11/06/2024 à 13h51
Le 11/06/2024 à 11h18
Puis à un moment, à force d'en rajouter dans un bourrage de crâne (météo et climat sont des domaines largement disjoints parait-il, pourquoi renommer la météo "journal météo-climat" alors?) continuel, on se heurte à une "Loi de la rouspétance universelle" qui vaut aussi pour les sciences sociales... Surtout que c'est pas à 65 millions (ou même 750 millions en Europe) qu'on change un monde approchant les 8 milliards d'individus. A être trop seul, on ne fait que se flinguer économiquement.
Puis c'est pas comme si le GIEC n'avait annoncé en 2014 des températures d'été en France pour 2050 atteintes... dès 2019! Incompréhensible que personne ne les interroge sur la validité de modèles entraînant des politiques contraignantes... en pure perte face à un phénomène visiblement encore largement incompris (et certainement pas vraiment CO2 centré, marotte des modèles sous-estimant manifestement totalement l'affaire, malgré les discours culpabilisants)?
On en arrive même désormais à devoir entendre... que c'est moins de (véritable) pollution (contrairement au CO2) qui contribue aussi au réchauffement!
Faudrait savoir... Tout ceci ressemble vraiment à une véritable folie collective "régulée" en mode réactif-pur.
Le 11/06/2024 à 13h54
Quand je disais "partis écologistes", je voulais dire que la priorité de chacun, que ce soit de l'extrême gauche à l'extrême droite, devrait être l'écologie.
Le 11/06/2024 à 21h24
Le Giec sert toutefois de base de travail, et si on met autant de mauvaise volonté pour répondre à l'urgence climatique version "optimiste", nous sommes peut-être juste complètement irrécupérables face à la réalité du problème.
Le problème ce n'est pas les verts, c'est l'inaction soutenue par une population pour laquelle il est plus urgent d'être raciste que d'essayer de sauver les générations qui nous suivent.
Le 12/06/2024 à 08h33
Non, franchement, quand on prétends prédire à 36 ans et que les faits vous plantent 5 ans après je trouve que ne pas se remettre en cause c'est juste incroyable. Il y a forcément autre chose que l'origine anthropique avec laquelle on tente de plus en plus de nous laver le cerveau avec une communication de plus en plus lourdingue, qui permet de monter une économie totalement artificielle qui est en train de complètement nous plomber au niveau adaptation à un changement indéniable.
Le 12/06/2024 à 09h54
Tazieff a juste illustré le principe vérifié et revérifié maintes et maintes fois que quelque soit le niveau intellectuel d'une personne, il suffit de laisser le temps faire ses ravages et on finira par l'entendre dire des conneries complotistes, surtout s'il se sent vénéré par des gens sans questionnement.
Pour le reste, effectivement les modèles sont incomplets et perfectibles, mais s'ils évaluent de manière trop optimiste le temps qu'il nous reste, ils soulignent notre influence massive sur le climat.
Balayer l'origine anthropique du réchauffement climatique en dénonçant un complot me semble plus en ligne avec un lavage de cerveau que l'adhésion à ce modèle.
Maintenant, il y a une critique à faire effectivement sur les intérêts économiques de la lutte contre le réchauffement climatique, car depuis Kyoto, nos pays en phase terminale de capitalisme ont préféré privatiser les efforts plutôt que de les mener: on a littéralement engloutis des centaines de milliards destinés à la lutte contre le réchauffement climatique dans des organisations privées souvent montées pour l'occasion. On a subsidié de nombreux projets sans le moindre mérite, souvent chez des acteurs malhonnêtes, comme le secteur de l'énergie fossile, qui se sont ingéniés à drainer cet argent public. Et on a financiarisé les émissions de CO2 en créant un marché pour revendre celles-ci afin de permettre aux pollueurs de continuer à polluer tout en brassant en plus des capitaux sur des quotas fictifs.
Et nous voilà presque 30 ans après, avec des résultats absolument insuffisants, un réchauffement qui nous promet une famine à court terme sur une bonne partie du globe (sans compter les régions qui à cause de la température deviennent juste inhabitables en surface pour à peu près toute forme de vie)
Le problème n'est pas la science, c'est la façon dont nous refusons ses observations.
Le 12/06/2024 à 18h54
Modifié le 12/06/2024 à 19h08
La fin de la vie sur terre est certes un bon moyen d’arrêter en partie les émissions de gaz à effet de serre, mais ce n'est pas mon hypothèse de travail préférée.
Le 12/06/2024 à 21h38
Le 12/06/2024 à 22h43
Le 13/06/2024 à 07h14
Pendant ce temps, les chinois se marrent de notre suicide économique (tout en nous vendant les VE qu'ils font rouler largement au charbon à domicile, sorte de gazogène moderne à considérer la vue d'ensemble du foutage de gueule). Et comme la nécessaire adaptation qui vient nécessitera de gros financements, qui s'en sortira au final le mieux à ton avis?
Le 13/06/2024 à 09h27
Tu parles de suicide économique, mais le problème est que c'est l'économique qui nous suicide.
Le 13/06/2024 à 10h07
A mon sens, les "chercheurs qui cherchent" ont aussi bien glané pépètes (tandis que les voies discordantes voyaient leurs financements sabrés, sans doute pour le bien de la science et du contradictoire) pendant des décennies sans se transformer en "chercheurs qui trouvent": Ne pas sous-estimer la convergence possible d'intérêts entre des politiques opportunistes prenant de manière croissante la peur en mode de gouvernance (et le QR code en autorisation de circuler!) et d'une communauté scientifique leur donnant matière pour vivre et palpant en retour.
Le 13/06/2024 à 11h33
Aussi, dans cette problématique, le recherche sur le réchauffement n'est pas ce qui coûte le plus cher et de loin, les aides sans contreparties aux fondations et entreprises privées sont loin devant question coût financier et devraient certainement être beaucoup plus contrôlées.
Le 12/06/2024 à 09h49
Beaucoup de votants à droite expliquent qu'ils ne vivent pas en sécurité, qu'ils sont inquiets pour leur travail, qu'ils n'ont pas assez pour manger correctement tous les jours, et surtout qu'ils n'ont que peu d'espoir d'amélioration.
Mais la gauche, du camp du bien et de la vérité absolue, va venir leur dire que c'est pas vrai, que c'est pas un problème, et qu'en fait ils sont juste racistes et qu'on ne doit surtout pas accepter d'entendre leurs voix, au nom de la démocratie!
Le 12/06/2024 à 10h09
Maintenant, celui qui n'a pas assez pour manger correctement tous les jours et qui vote pour une idéologie qui va vers moins de redistribution des richesses, moins de services publics, moins de sécurité sociale, et plus de pression sur les ouvriers/employés/agriculteurs ... je ne comprend pas de quoi il se plaint.
Je me rappelle il y a quelques années avoir vu sur fox news un reportage avec un type un peu âgé, pauvre, atteint d'un cancer, mais qui militait contre "l'Obamacare"... le gars était mis en avant par la fox pour la force de ses convictions.
Le camp de la gauche est loin d'être le camp de la vérité absolue, et c'est un devoir de le critiquer, mais le camp de l'extrème droite a toujours été le camp des fausses-solutions qui font appel à nos instincts les plus bas.
Le 12/06/2024 à 10h35
Celui qui ne mange pas correctement, il voit qu'en face de lui :
- l'extrême gauche fondée sur les confits, qui insulte et casse tout à la moindre contrariété
- la gauche colonialiste continue d'importer en masse de l'immigration (légale ou non) pour
pouvoir se faire livrer son ubereatsse donner une bonne conscience et ignorer volontairement l'impact sur les travailleurs- la gauche molle qui ne parle pas de lui et de ses problèmes, va crier au scandale dès qu'une racaille a une égratignure et s'achète une paix sociale et morale en dépensant sans compter dans les "quartiers de reconquête républicaine"
- l'extrême centre qui détruit le contrat social en France (sauf pour les retraites, ofc)
- la droite molle qui a trahit ses promesses de nombreuses fois
Bah ça c'est un peu le problème avec toi, il y a beaucoup de choses que tu ne comprends pas. Mais c'est bien de le reconnaître, c'est le premier pas sur le chemin !
Voit l'avantage, toi qui estime que le seul problème qui existe c'est l'écologie, et que ça fait 30 ans que ça ne bouge pas. On est plus à 2 ou 3 ans d'inaction.
Par contre, un petit passage de la droite au pouvoir, pour régler le plus gros des problèmes au quotidien que la gauche nous a imposé, et après on pourra s'occuper des problèmes supra-nationaux et vous permettre de jouer au sauveur du monde dans votre salon si ça vous plaît.
Toujours la petite phrase moralisatrice/insultante (et fausse surtout) pour essayer de se rassurer. Merci, ce succès, c'est aussi grâce à vous !
Modifié le 12/06/2024 à 11h00
Mon grand-père a eu droit un stage de plusieurs mois payé par cette droite pas molle où il a pu s'ouvrir sur le monde et apprendre différentes langues comme le Polonais, le Russe, le Tchèque, ... bon, il faisait froid, les infrastructures étaient pas top, les repas rares, et en plus on a essayé de le tuer...
D’ailleurs beaucoup d'autres membres de ma famille ont participé à ce type de stage un peu mieux organisés et du coup avec une conclusion moins heureuse.
Donc pardonne-moi de ne pas être enthousiaste face à l'idéologie que tu défends et de la voir comme un problème.
Reste qu'il n'y a pas de "petit passage" au pouvoir de cette idéologie, elle fini toujours par s'incruster et nécessite souvent des outils spéciaux et des méthodes qui tachent pour la retirer.
Le 12/06/2024 à 11h19
Si tu penses sincèrement que "voter Bardella = OULALALA LE NAZISME 2 BIENTÔT NEW DACHAU", il faut revoir la posologie de tes prescriptions, ça ne fait pas effet.
Le 12/06/2024 à 11h42
Le 12/06/2024 à 14h35
Le 12/06/2024 à 18h56
Le 12/06/2024 à 19h11
Le 12/06/2024 à 10h33
Les votants de gauche aussi.
Mais on se rend bien compte que c'est à cause du gouvernement de droite qui coupe les aides sociales, aide les grosses entreprises, ne fait rien contre l'inflation sans limite des produits de première nécessité, réduit les droits des travailleurs, et que ça va pas en s'améliorant.
Le 12/06/2024 à 10h37
Crépol, doublement du vote de l'extrème droite ces élections.
Le 12/06/2024 à 11h03
Le 12/06/2024 à 11h20
Des nouvelles du vélo de Manon ? Twitter
Le 12/06/2024 à 11h27
Le 12/06/2024 à 11h32
Le 12/06/2024 à 13h08
Le 12/06/2024 à 14h35
Le 12/06/2024 à 14h55
Pour le reste, je n'ai pas voulu faire pleurer dans les chaumières, j'ai juste dit que le passage de mon grand-père dans les camps est pour moi un bon indicateur de ce que vaut la droite que tu préconises.
Le 12/06/2024 à 15h45
Maintenant, en parlant d'outrance, ton message initial explique que les gens qui ne votent pas comme toi sont des racistes. Encore une fois, la paille, la poutre ...
Le 12/06/2024 à 16h09
Pour le reste, le RN est un parti fondé par des collabos et des SS, ça dit bien ce que c'est et ce que ce sera toujours.
Pour le reste, le seul argument de vente de RN, c'est bien le racisme et la xénophobie, personne n'oserait les affubler de qualités comme la compétence, la maîtrise des dossiers, l'efficacité ou encore moins les valeurs humanistes, la bienveillance, la conscience sociale.
Donc soit les électeurs ont trouvé leur compte dans le RN question racisme, soit ils sont vraiment très, très, très, très cons... et même si l'un n'empêche pas l'autre, j'ai décidé de respecter, peut-être à tort, tu me diras, l'intelligence des électeurs.
Le 12/06/2024 à 16h21
Tu n'es pas plus intelligent que quelqu'un qui vote à droite, tu n'as pas plus raison, tu n'es tout simplement pas meilleur, même si tu te répètes ça le matin devant le miroir.
Ton discours est creux, tellement creux qu'on peut l'appliquer à ton camp :
Pour le reste, le seul argument de vente de LFI, c'est bien le communautarisme et la haine, personne n'oserait les affubler de qualités comme la compétence, la maîtrise des dossiers, l'efficacité ou encore moins les valeurs morales, le redressement du pays, la capacité à affronter le futur.
Le 12/06/2024 à 16h56
Le 12/06/2024 à 11h25
Le 12/06/2024 à 11h34
En effet, je ne crois pas que ça irait dans ton sens.
Le 12/06/2024 à 11h49
Le 12/06/2024 à 14h37
Le 12/06/2024 à 14h48
Ceux qui sortent le soir en bande pour "taper de l'arabe, du noir et du pédé".
Le 12/06/2024 à 13h29
Il y a une nuance quand même...
Le 12/06/2024 à 14h04
Si l'augmentation est moins élevée que l'inflation, c'est une baisse.
Si c'est sous le seuil de pauvreté, ça ne permet pas de vivre dignement.
Les conditions d'obtention du RSA se durcissent en pratique et les refus non justifiés augmentent aussi.
Il y a aussi une différence à faire entre personnes qui peuvent en bénéficier, et personnes qui en bénéficient effectivement.
Enfin c'est pas en pointant l'exception que tout de suite la droite devient une grande défenseuse des droits sociaux. Si on arrive à garder certains de ces droits c'est parce que des personnes (de gauche) se battent derrière, pas grâce aux petits droitos au pouvoir qui acceptent mollement, à contre cœur.
Le 12/06/2024 à 14h55
(et c'est juste le RSA)
Pour le seuil de pauvreté :
- Il est relatif au pays et ne modifient pas les critères d'affectation des aides (propriétaire = pas d'aide par exemple)
- "ne pas vivre dignement" c'est peut-être une description fidèle mais ça ne déresponsabilise pas les individus qui sont dans cette situation, le RSA n'étant pas conditionné a un effort préalable décrire une situation de précarité concernant ses bénéficiaires pour obtenir rétribution revient a un échange inéquitable auprès d’autrui, qui peut-être assimilé a de l’esclavage.
Pour la droite qui deviendrait soudainement défenseuse des droits sociaux je n'ai pas d'avis ni d’illusion car il faut le reconnaître, nos représentants de gauche ou de droite ne sont ni aux champs ni a l'usine.
Par contre je suis désolé pour la mauvaise nouvelle a ceux qui ne le savait pas: a chaque foi que de l'argent est injecté en masse il y a inflation et que aucun travailleur ne se lève le matin pour toucher autant que celui qui ne fait rien, le but réel est bien l'inégalité de résultat (que ce soit hormonaux, sociaux ou financier) et cela dans tout les pays du monde.
Donc a chaque foi qu’on attend de l’état de l’argent gratuit les prix des choses produites localement augmente mécaniquement.
Le 12/06/2024 à 15h44
Quand c'est le citoyen qui cotise à un pot commun pour l'assurance chômage, la sécu, les pensions, ce n'est pas la même chose que quand l'état balance des aides à un secteur question inflation.
Les choix récents de l'état ont été de pomper de plus en plus dans les pots communs pour alimenter d'autres dépenses comme les aides aux entreprises qui se font généralement sans la moindre contrepartie
Un bel exemple de la déliquescence du système, c'est quand Michelin a utilisé ses 65 milliards d'aide "Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi" pour délocaliser ses activités en Pologne, Roumanie et Espagne ... on marche sur la tête et ça vire carrément au foutage de gueule quand ensuite on s'attaque à l'assurance chômage pour économiser moins de 6 milliards.
Maintenant, cela peut être un choix de société de virer effectivement les filets de sécurité, mais en général ça précipite tout le monde vers le bas, pas juste les "improductifs", ça fait monter les économies parallèles, la précarité, la criminalité, et ça abaisse l'espérance de vie globale d'une population.
Modifié le 12/06/2024 à 22h36
D'accord pourquoi pas.
Donc dans le cas de Michelin qu’est ce qui pose problème ? Le fait qu’il se soit barré ? Le fait qu’il ait été aidé ?
Si c’est parce qu’il s’est barré dans un autre pays c’est donc que la considération pour le bienfait de l’emploi n’est pas mondialisé.
Donc peut-être qu’il y a considération et préférence pour le pays dans lequel on vit, comment on appel ça déjà ?
Pour le fait qu’il ait été aidé ça s’appelle de l’interventionnisme étatique et je ne suis pas forcement pour (surtout en l’état actuel des choses).
Par contre quand tu fait le bilans sur l’opération globale on a transformé une bande d’ouvrier/technicien/ingénieur en consommateur simple tout en perdant savoir faire et indépendance productive avec pour résultat a terme un peu plus d’inaptitude local et le financement qui va avec.
Pour l’assurance chômage il est vrai que c’est discutable mais ça n’invalide pas ma remarque initial : la couverture chômage se précarise, le RSA et autre augmente.
Quand tu connais des bénéficiaires de l’AH qui veulent bosser, se sentir utile et intégré mais que tout le système leur fait comprendre gentiment "prends tes sous et reste chez toi" ou que d’autre s’auto-sabotent pour continuer a toucher les aides, l’assistanat prétendument bienveillant envers "les plus précaires" est perçu d’une autre manière.
Et en ce qui concerne la précarité, la criminalité et l’espérance de vie c’est vrai qu’a se contenter de rester comme ça on s’améliore d'années en années...
Le 11/06/2024 à 07h39
Le 11/06/2024 à 07h43
Le 11/06/2024 à 21h20