À l’occasion du projet de loi de finances pour 2017, un député propose de créer un fonds de cinq millions d’euros destiné à inciter les communes à abandonner leurs machines à voter.
« Le recours aux machines à voter représente un danger qui peut fragiliser le processus démocratique. » L’exposé des motifs de l’amendement de Jean-Luc Laurent donne d’emblée la couleur. L’élu MRC (apparenté socialiste) poursuit en affirmant qu’il est aujourd’hui « inconcevable de prendre le risque de fragiliser le processus électoral par le recours à une technologie qui favorise par nature l’opacité et le doute ».
Différents incidents survenus en 2007 – écarts entre le nombre d’émargements et de votes, temps d’attente parfois très long pour utiliser les machines à voter...– ont pour mémoire conduit les pouvoirs publics à introduire un moratoire : aucune nouvelle commune française n’est désormais autorisée à opter pour cette technique de vote. En 2012, on dénombrait ainsi une soixantaine de villes qui utilisaient toujours des machines à voter, pour environ 1,1 million d’électeurs concernés.
La majorité jusqu’ici favorable au maintien des appareils existants
Si le gouvernement et la majorité se sont opposés ces dernières années à ce qu’on interdise une bonne fois pour toutes ces appareils (autorisés en France depuis 1969), le député Laurent propose une mesure alternative : instituer un fonds de cinq millions d’euros « pour en finir avec les machines à voter ». L’idée ? Lever « le blocage économique qui empêche certaines collectivités locales d’envisager de faire demi-tour », indique l’amendement du parlementaire.
« Il y a certains maires, notamment en cas d’alternance, qui aimeraient bien sortir des machines à voter. Sauf que leurs prédécesseurs les ont souvent engagés dans des investissements lourds » explique-t-on dans l’entourage de Jean-Luc Laurent. Et pour cause, l’achat de tels appareils s’amorti souvent sur plusieurs années, sans parler des éventuels contrats de maintenance...
Cet argent servirait donc soit à racheter les machines à voter des communes désirant s’en séparer (éventuellement pour les revendre ensuite), soit à financer la rupture anticipée de contrats liés à l’utilisation de ces appareils. L’amendement du député MRC ne précise pas quelles seraient les modalités de sollicitation de ce fonds, ce qui laisse à penser qu’un texte réglementaire devra être pris pour le compléter.
Les débats sont censés avoir lieu dans la journée.
Commentaires (71)
#1
C’est si chère que cela les déchetterie des élus, j’en connais une gratuite." />
#2
Parce qu’ il y a un processus démocratique en France?
Quand on en est rendu à une présidentielle à trois tours permettez d’en douter…
#3
#4
Moi en tant que député, je veux un fond de 5 millions pour mes soirés avec les péripatéticiennes.
Ca marche ou pas ?
#5
Tu n’est pas député, donc non." />
#6
Cet argent servirait donc soit à racheter les machines à voter des communes désirant s’en séparer (éventuellement pour les revendre ensuite)
Il faudrait savoir, si un moratoire a été décidé en partie sur la fiabilité, il compte les refourguer aux potes de la Françafrique? " />
#7
On en est aussi rendu à ne pas respecter les référundums, donc on est plus à ça près " />
#8
Je ne comprends pas trop cette demande. Ok certains maires ne veulent plus des machines : ils n’ont qu’à les revendre ou s’en débarasser ! Qu’on les utilise pour 1 élection ou 50, le prix est le même, leur achat a été budgetisé, il est inclus dans les dépenses (et j’imagine que ça ne date pas d’hier). A la limite, il y a peut-être une dépense pour la fourniture des machines et leur initialisation, si elles sont confiées à un prestataire externe entre les élections ? M’enfin un contrat, ça se rompt. Surtout quand on est une mairie, on n’a pas trop de problème en général.
Ou alors ce fonds c’est pour les aider à racheter des rideaux pour les isoloirs, et des urnes transparentes ? " />
#9
De ce qu’on m’a expliqué, c’est surtout pour mettre fin aux contrats de maintenance (qui peuvent s’étendre sur 10 ou 15 ans). C’est un peu le même souci que pour l’écotaxe.
#10
Y avait pas des machines à voter à une certaine époque à Neuilly-sur-Seine ?
" />
#11
Processus démocratique : Action qui consiste à dépouiller à la main des millions de bulletin de vote.
Cette définition vous ai offert par Jean-Luc Laurent " />
#12
Mis en leasing par la Balkany Co Incorporated? :O
#13
Comment on va arranger les votes si ils arrêtent les machines à voter? " />
#14
Mouaif… On m’enlèvera pas de l’idée que la fraude via les machines reste plus compliquée à mettre en place qu’une “bonne vieille” fraude classique…
Quand on a les relais dans les collectivités locales, les préfectures et quand on a fait la politique un “métier”, qu’on est cumulard etc… .. On ne la rame pas avec les leçons sur la démocratie… Et “la fraude électorale”
C’est peut être justement ça qui les gêne les députés… La difficulté de tricher à des scrutins, locaux notamment, avec les machines.
Vu comment ils maîtrisent les NTIC, ca me m’étonnerait pas…
Quad aux erreurs de scrutins… Il n’y a qu’à participer aux dépouillements pour s’apercevoir qu’ils sont nombreux, trés nombreux… Et qu’on s’en arrange bien. Sans demander l’interdiction….
#15
Bah ouais c’est chiant ces machines, on ne peut plus tricher :( Faudrait pas qu’elle se généralisent non plus, hein.
Les problèmes de matos oude logiciel ça se corrige, et si l’argent devait servir à quelque chose ça serait plutôt à ça… C’est vrai que faire dépouiller des bulletins par des humains avec chacun leurs convictions politiques ça ne favorise pas le doute en plus des erreurs de comptage.
#16
#17
Je ne comprends pas bien : les mairies achètent des machines à voter qui comprennent un vice caché fondamental rencontré aussi dans la pratique, les rendant inexploitables, et ce n’est pas aux fabricants de les reprendre ? Quant à la maintenance, comment des contrats peuvent-ils se produire et des services facturés… en l’absence de contrepartie ? Ne s’agit-il pas d’un enrichissement sans cause que la loi interdit ?
Si je comprends bien l’intérêt de ce fonds, les mairies ont inscrit dans leurs comptes les machines comme des actifs, avec une valeur, bien qu’elles n’aient aucun intérêt, donc désormais aucune valeur. Et ce député propose un tour de passe-passe comptable pour ne pas plomber les comptes, déjà manifestement faux, afin que l’opposition ne puisse pas parler de déficit lors de la prochaine campagne ?
#18
#19
En quoi avoir un “3e” tour rend le processus moins démocratique qu’avant ?
en plus beaucoup de primaires ont 2 tours, donc il faudrait même parler de 4 tours en tout
#20
Tu peux détailler ce que tu appelle la “bonne vieille fraude classique” ? De quelles méthodes tu parle qu’on puisse comparer…
#21
C’est plus pour payer des pénalités pour rupture de contrat que pour réellement abandonner les machines à voter alors…
Mais rien ne les empêche de continuer à payer, tout en remettant le vote papier ! C’est juste un peu compliqué de se justifier auprès de l’électeur, mais dès qu’il y a changement de majorité, hop c’est la faute de ceux d’avant !
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#24
Lui c’est Levallois, mais possible.
" />
#25
moi le prix de ces machins me fait toujours halluciné, un simple ordi basique avec une commande déporté pour le vote c’est vraiment pas cher…les contrats de maintenance à plusieurs dizaines de milliers d’euros etc…
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#30
Nous sommes dans un système représentatif. Rien à voir avec la démocratie.
Démocratie représentative : suffrage, Ô désespoir ! #DATAGUEULE 57
Voir aussi le film «j’ai pas voté»
#31
#32
J’ai déjà utilisé ce genre de machine, ce qui est cher, en soit, ce n’est pas l’ordinateur, mais tout le reste. C’est des trucs fait sur mesure à la main et avec des matériaux de bonne qualité. On est pas sur un bricolage maison avec un raspberryPi, 2 planche et 10 boutons poussoirs. On est sur un truc qui est à priori pas plus gros qu’une valise une fois rangé, mais qui est vachement solide.
#33
Grillé…..
#34
Un double comptage in fine. Ça peut être pas mal.
#35
Sympas pour les contribuables de ces villes, ils paient une fois pour la mise en place et une autre fois pour les enlever.
#36
L’essentiel des «magouilles» c’est le vote par procuration. Les gros partis vont les chercher dans les maisons de retraites et arrivent aussi à faire voter les morts…
Il y a aussi des cas de bourrage d’urne ou même de manipulation des bulletins par les bureaux de vote qui l’organisent (marseille…), mais ces cas là ne passeraient pas si il y avaient suffisamment de citoyens pour vérifier le bon déroulement du vote et son dépouillement.
Les magouilles lors de la remontée je ne pense pas qu’il y en a, ça serait trop visible.
#37
Ah et pour être clair sur la «démocratie», rien ne vaut une citation de l’un de ses fondateurs :
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
#38
triple vérification.
La machine de vote donne un résultat instantanément à la fermeture des bureaux. On peut vérifier rapidement dans l’heure qui suit si les résultats des ticket sont compatibles pour confirmer. La personne lorsqu’elle a voté a pu normalement vérifier elle même la perforation. Les trous revoyant à une lettre ou un chiffre qui correspond à un candidat, un humain est capable de vérifier au moment du vote.
Et si vraiment il y a des doutes on peut recompter à la main (le ticket serait déjà ranger par le comptage automatique) en lisant le nom écrit en gros et qui là ne peut être manquer par le votant.
#39
Mais est-ce qu’on pourra toujours écrire des insultes sur les bulletins ? C’est quand même essentiel ça !!
#40
#41
Et ce ne serait pas une triple vérification, mais une double vérification comme pour l’urne transparente (comptage + possibilité de comptage après coup).
La vérification par la machine n’est pas une vérification supplémentaire valable, parce qu’elle ne peut pas être indépendante du comptage et des bureaux de vote qui organisent le comptage.
Donc ça ne sert à rien. Vouloir utiliser des machines pour utiliser des machines, c’est pas utile.
#42
#43
3 systèmes de vérifications, 3 sécurités.
Ca permet de réconcilier ceux qui sont septiques aux machines à voter et ce qui sont septique à l’urne.
Le vote par procuration, malheureusement, je ne vois pas trop d’autre solution pour pouvoir voter si tu es dans l’incapacité physique de le faire. On n’est pas forcément capable de se déplacer dans sa commune jusqu’à son bureaux de vote à chaque élection. Pouvoir voter dans n’importe quel commune nécessite une logistique de fou, et là on se retrouve dans des problèmes de la possibilité d’usurpation d’identité (ou d’un gros fichage de carte d’électeurs). Et ça ne résout tout les problèmes non plus, tu peux être à l’étranger ou à l’hosto e tu ne peux tout simplement pas te déplacer jusqu’à un bureau de vote.
#44
Le comptage de la machine est indépendant du support bulletin. Si il y a une différence entre la machine et les bulletins papier, c’est qu’il y a une erreur quelque part entre la machine et les bulletins. Cela ne résout pas le problème, on ne sait pas où est forcément l’erreur, mais permet de le relever.
#45
Le fait de pouvoir voter lorsque on est dans l’incapacité physique de se rendre à un bureau de vote me parait de moins en moins pertinent, surtout au vu de la fraude massive lié à la procuration.
Ma solution est simple, tu ne peux pas t’organiser/te déplacer pour aller voter, tu ne votes pas, point. C’est pas comme si les jours de votes étaient annoncés la veille.
Pour ta machine, pourquoi ne pas mettre 2 urnes transparentes, que l’on rempli avec la copie de ton bulletin ?
Ça revient au même et pas besoin de machine (Sauf pour gagner du temps de comptage, ce qui n’est pas une nécessité).
#46
Je ne trouve pas l’argument pertinent
Avant chaque parti désignait un seul candidat sans vote ni des sympathisants ni des militants
Donc au pire ça n’apporte rien, mais je vois mal comment ça enlève quelque chose…
A ma connaissance la seule fois où il y a eu 2 candidats pour un parti c’était Chirac et Balladur
Je ne pense pas que le nombre de candidats va diminuer, vu que quand il y a désaccord idéologique trop grands certains mouvements / personnes se séparent de leur parti d’origine (DLF, Mélenchon, certains écologistes etc)
De plus si tu souhaites bénéficier de plus de diversité, hé bien pourquoi ne pas participer à une de ces primaires et donc avoir ton mot à dire ?
#47
Je comprend bien, mais en quoi c’est PIRE qu’avant, ou les partis désignaient leurs candidats ?
#48
#49
#50
C’est une façon de voir les choses, je ne vais pas te donner raison ou tort. Cela revient à échanger un droit à certaine personne pour de la sécurité avec bien sûr la citation de Benjamin Franklin qu’on nous ressort à toutes les sauces (je préfère la versionSMBC). Pour toi, cette échange est valable, le gain tu semble plus important que la perte. Personnellement, je n’ai pas de chiffre, je n’ai pas d’avis particulier quand à la valeur de ce choix.
C’est une possibilité, cependant il est plus difficile de s’assurer que personne ne mettent un bulletin de vote différent dans chaque urne.
#51
Là où je voulais en venir avec ma 2ème urne, c’est que ça revient au même que ta machine sur le principe.
Et il y a exactement le même problème avec ta machine pour vérifier que l’électeur ne mette pas un bulletin de vote différent dans chaque urne.
Ta machine est une seconde urne où l’on peut faire un comptage indépendant de la première pour vérifier la redondance, ce qui ajoute de la sécurité. C’est bien, mais pourquoi pas 3,4 … 10 urnes/machines ?
Ta machine comporte en plus les défauts du vote électronique : problème d’anonymat, problèmes de triche et aussi le fait que les électeurs doivent comprendre réellement comment fonctionne ce système.
Bref, pour moi les machines ne sont pas pertinentes pour un vote. Elles n’apportent aucune solution, seulement des problèmes potentiels.
#52
Aucun système n’est fiable, les humains inclus.
Ce que je propose contient 3 systèmes dont 2 vérifiables par un humain : la machine de vote automatique et un bulletin qui est à la fois perforé et avec le nom du candidat.
Le système de carte perforé à l’avantage d’être lisible aussi par un humain. Ainsi, si tu as des doutes sur la machine, un humain pourrait vérifier le bulletin au niveau de la perforation et au niveau du nom écrit dessus, ça fait donc 2 vérifications.
Cependant, cela implique de faire entièrement confiance aux seuls bulletins. Un second système au travers d’un autre mécanisme permettrait alors d’avoir une redondance dans l’information indépendant du premier. Il est plus difficile de corrompre 2 système différents que 2 système identique.
La machine reste effectivement opaque, cependant via cette redondance d’information sur plusieurs mécanismes différents, on pourrait repérer la présence d’une erreur.
Une autre façon de voir les chose, c’est que la machine à voter permet de donner un hash de vérification comme on donne un hash MD5 pour un gros fichier.
#53
“Faire et défaire, avec l’argent des autres” ça aurait de la gueule comme devise pour la France " />
#54
#55
Tel que je vois l’appareil, c’est que la personne se trouve devant la machine, elle vote, elle voit sont bulletin imprimer et perforer, elle confirme, son vote est compté dans la mémoire de la machine, son bulletin est déposé (et sellé) sous ses yeux dans l’urne (tant que la machine n’est pas faite par Gérard Majax, mais là encore on peut la démonter). On a donc en parallèle production de 2 éléments qui sont en théorie identique. La personne qui a voté peut attester sans problème que son bulletin physique est bien valide et est bien rentré dans la machine. L’autre partie de la machine est là pour attester ce que devrait contenir normalement l’urne, le bourrage d’urne existe ainsi que les “erreurs” de comptage.
L’annonymat : j’ai déjà utilisé une machine à voter de ce genre là. La seul interface qu’il y a c’est les boutons pour voter et un bouton pour “ouvrir” l’urne. La seul information que la machine serait en mesure d’avoir et qui pourrait t’associer à ton vote, c’est l’heure du vote. Mais là encore, pour arriver à lever l’ananymat, il faut que quelqu’un dans le bureau de vote note scrupuleusement les heures de vote et le nom des personnes, que la machine enregistre effectivement l’heure et le vote et qu’il ait accès à ces données.
On peut tout aussi bien faire des relevés biologiques sur des bulletins, on peut très bien faire des relevés d’empreintes sur du papier, c’est pas le meilleur support, mais ça marche (tiens un papier de 2012 sur une nouvelle technique qui serait mieux que les traditionnelle qui n’offrent une empreinte viable moins de la moitié du temps).
Pour la triche : il faut tricher sur les 2 systèmes en même temps.
Facilité de compréhension : le bulletin physique est compréhensible, si la machine dit autre chose, pas besoin d’être expert en informatique pour comprendre qu’il y a une couille entre les 2 éléments. Si c’est qu’une poignée de bulletin, c’est surement un mauvais comptage, on peut recompter pour vérifier. Si c’est plus important, il y a triche avérée. On peut quand même demander à un expert de vérifier si la machine est conforme. Si rien n’est trouvé sur la machine ni sur les bulletin, cela ne prouve pas qu’ils sont tous les 2 bons (il y en a au moins un de forcément faux) il faut donc considéré que de toute façon, le vote n’est pas valide.
#56
[humour]
300 000 selon les syndicats, 50 000 selon la police. " /> " />
[/humour]
Plus sérieusement, le système actuel d’urne n’est pas 100% fiable, les fraudeurs sont très inventifs. 2 systèmes redondant est plus fiable qu’un seul.
Après, je ne dis pas pour le coût. J’ai balancé l’idée juste comme ça. Le coût du papier, pour un truc de la taille d’un carte de visite voir celui d’un ticket de métro parisien, c’est que dalle, surtout à coté de la propagande électoral.
Si il y a différence, je pense qu’il doit y avoir un protocole en cas de soupçon de fraude ?
Je ne comprends pas ton dernier point : un hash va donner un élément de vérification sur ton comptage final. ça ne change rien que l’on est sur 2 systèmes redondants. Un hash peut être tout à fait faux/faussé, mais du coup peut de chance que ça s’accorde avec le comptage des bulletins.
#57
Les failles sont très nombreuses avec ta machine, des exemples :
L’urne doit logiquement être transparente et à la vue de tous pour assurer l’intégrité des votes.
#58
« Il y a certains maires, notamment en cas d’alternance, qui aimeraient bien sortir des machines à voter. Sauf que leurs prédécesseurs les ont souvent engagés dans des investissements lourds » explique-t-on dans l’entourage de Jean-Luc Laurent.
Je me demande bien ce qui est entendu par là…
#59
C’est une idée en l’air théorique à la base.
Une machine “Gérard Majax” j’y pense, mais c’est hautement improbable, surtout si tu fournis à coté un protocole de vérification de l’intégrité de la machine. On peut aussi faire des tests pour vérifier si la chaîne fonctionne bien.
Je ne vois pas pourquoi tu ne peux pas être dans un isoloir lors du vote et l’anonymisation du bulletin ? Les actuelles machines de vote sont dans l’isoloir.
Ensuite, tu peux imaginer des mécanisme de scellage du bulletin entre l’isoloir et l’urne garantissant à la vue de tous que le bulletin que tu donnes est bien celui de fournis par la machine (entre un tapis roulant à la sortie de la machine vers l’urne ou une “cartouche transparente” scellé qui se retire à la machine et se dépose à l’urne…. c’est débile, mais ça ne fait que 5 minute que j’y réfléchis)
#60
#61
Cela me pose un problème légal s’il advenait qu’un petit candidat - une candidate de droite par exemple - remporte la primaire de son parti. Quid des 500 signatures ? Le parti va faire le nécessaire pour qu’il les obtienne alors qu’en se présentant au premier tour directement presque personne ne lui en donnerait ?
#62
Non faut pas désespérer, au train où vont les choses on sera peut être un jour en dictature !
Là plus de problème d’anonymat, on pourra directement envoyer aux électeurs par email le nom de la personne pour laquelle ils ont voté " />
#63
Bah évidemment ça dépend de comment et par qui est conçu la machine, mais si c’est fait en toute transparence où est le problème? Peut être que ce n’est pas le cas ici, ça ne veut pas dire que ça ne peut pas être le cas. Ce que je veux dire c’est que d’une manière générale l’introduction de systèmes complètement neutres dans des processus décisionnels nuit forcément à l’intérêt de certains.
Après si les “décideurs” sont à l’origine même de ces systèmes alors effectivement le doute est permis. N’empêche que je trouve que esquiver la possibilité n’est pas une solution. Si ça ne convient pas il suffit d’améliorer la chose plutôt que de l’accabler.
#64
Il n’est pas possible de concilier anonymat ET intégrité avec une machine dont le fonctionnement échapperait à sont utilisateur.
Quelque soit le système inventé (même une technologie pas encore inventée), si l’utilisateur n’est pas capable de comprendre exactement comment fonctionne la machine (de A à Z, analyser le soft, les composants, de savoir comment a été organisé sa mise en place…), ça veut dire qu’il remet sa confiance au concepteur de cette technologie. Et au final ceux qui ont le contrôle de la technologie s’empareront du pouvoir.
Pour l’instant ça ne sert à rien de parler de machines à voter, il n’a même pas été mis en évidence qu’elles étaient utiles à quelque chose ! Vouloir des machines parce que c’est moderne n’est pas une fin en soit.
Tout ce qu’on voit aujourd’hui c’est qu’elles sont inefficaces et dangereuses. C’est pas dur, suffit de regarder quel genre de pays en ont mis partout " />
#65
Je te conseille quand même de prendre tes gants mappa lorsque tu voteras. On sais jamais, il pourra y avoir un relevé d’empreinte sur les bulletins.
Sinon, je suis d’accord, l’urne est la moins pire des solutions. Son plus gros défaut reste l’absence de redondance de l’information dans un système isolé.
La seul info complémentaire que l’on ait est la feuille d’émargement pour avoir le compte de bulletin, mais celle-ci reste falsifiable : il semble que c’est un classique dans la fraude électorale de faire signer la feuille du premier tour lors du second tour pour derrière pouvoir facilement faire disparaitre des bulletins lors du décompte.
#66
oui, avec une machine à fauter
#67
Combien ça couterait d’analyser toutes les empreintes de tout le monde comparer à pirater les machines à la production ?
Les machines permettent de faire des économies d’échelle massives sur la fraude. Là encore avantage à l’urne classique.
#68
#69
#70
Voila " />.
#71
Très intéressant ce retour d’expérience " />