Ce n'est pas un problème spécifique de cyclistes face aux véhicules. C'est juste un fou qui doit aller en prison en fait. Faut pas mettre cela sur le dos des conducteurs... (et on a pas tous des gros SUV hideux et matuvus, certains ont encre des berlines et des citadines qui font une tonne de moins ^^)
PS : le plus gros soucis pour en revenir aux vélos, voitures, piétons, trottinettes.... C'est la méga sur-urbanisation. Vous êtes des milliers/millions sur des surfaces minuscules. Forcement ça ne peut pas fonctionner correctement.
Dans nos campagnes, aucun soucis entre les vélos/voitures/chevaux et autres animaux de ferme :) Enfin si les pneus des vélos prennent chers avec les tailles haies....
Dans nos campagnes, aucun soucis entre les vélos/voitures/chevaux et autres animaux de ferme :) Enfin si les pneus des vélos prennent chers avec les tailles haies....
Alors ça c'est vraiment faux pour le coup ! La majorité des morts à vélo, ce sont sur des routes hors agglomération, par la faute exclusive d'un automobiliste qui a doublé sans respecter les distances de sécurité (source). Il y a quelques départements qui ont investi dans des voies cyclables dédiées le long des départementales, comme ça se fait beaucoup aux Pays-Bas ou au Danemark, mais c'est loin d'être suffisant pour enrayer l'augmentation de la mortalité des cyclistes hors agglomération.
Allez on croise les doigts pour un premier vol réussi ! Le lancement de James Webb sur Ariane 5 avait dépassé les attentes, ArianeGroup a montré qu'ils savaient faire de la belle technologie. Et ça viendrait récompenser toutes ces années de travail sur cette nouvelle version.
Plasma repose maintenant beaucoup sur QML, qui tire parti du GPU pour accélérer matériellement pas mal de choses. Donc j'aurais tendance à dire qu'il est même plus léger pour le CPU qu'un environnement comme XFCE (à fonctionnalité équivalente, donc en désactivant l'indexation sur Plasma par exemple).
Je pense qu'une bonne partie de la perception de lourdeur des applications KDE vient des personnes qui testent ces applications sous un environnement GTK type GNOME. Au premier lancement d'une appli KDE, il fallait charger en mémoire Qt + les bibliothèques KDE (qui étaient très monolithique jusqu'à KDE Frameworks 5), c'était un peu lent. Charger la même appli sous Plasma où tout ça est déjà en mémoire pour l'environnement, c'est plus rapide. Et ils ont fait pas mal d'optimisations tout au long de la vie de Plasma 5 et encore d'autres avec la version 6 visiblement.
Je t'invite à tester ça par toi même pour voir comment ça se comporte sur ta machine. Mais si elle fait tourner Windows et GNOME, Plasma tournera sans problème.
Quel intérêt ça peut avoir pour eux ? Je suppose que les messages envoyés et reçus par le satellite sont chiffrés solidement. Est-ce qu'ils peuvent déduire des informations sur les performances du missile (vitesse, accélération, position) en analysant la forme des ondes envoyées depuis le missile vers le satellite ? Ou simplement quand et quelle quantité d'information sont échangés entre les deux ? Au-delà de pouvoir savoir quand les français lancent un missile, j'ai du mal à comprendre ce que ça peut leur apporter (et ils doivent déjà avoir des radars dans tous les sens qui permettent de suivre ce genre d'activité en Europe).
Et si, dans le capitalisme c'est souvent un rapport de force et tu le dis toit même à propos des contrats "est négocié entre les deux en fonction de leur rapport de force" Donc c'est bien celui qui a la plus grosse (bourse) qui souvent donne le ton
Ce que je dis, c'est que ce rapport de force existe aussi dans de nombreuses autres formes d'organisation de la société qui ne sont pas capitalistes. Je dirais qu'il existe dès qu'il y a différents niveaux de pouvoir (et le pouvoir n'est pas nécessairement lié à la capacité financière). Mais encore une fois, je pense pas qu'ARM soit perdant dans le deal, bien au contraire !
Le
30/11/2023 à
14h
48
Apple ne serait donc pas capitaliste ? elle ne dispose pas des moyens de production de FOXCONN ...
Le capital peut être matériel (des usines de production, des bureaux, des ordinateurs, des datacenters) ou immatériel (de la propriété intellectuelle, des marques, des logiciels, des brevets, etc.). La majeure partie de l'actif d'Apple doit être du capital immatériel. Apple est une société capitaliste, dans le sens où le capital (matériel et immatériel) qu'elle possède appartient aux actionnaires (les capitalistes, qui touchent des intérêts sans avoir à travailler), et pas aux travailleurs qui ont produit la valeur ajoutée de l'entreprise (les prolétaires, qui touchent un salaire en contrepartie du travail qu'ils ont fourni).
Ceci dit, je partage l'avis que "plus t'as d'argent moins tu paies" n'est pas forcément grand chose à voir avec le capitalisme. Ce qu'Apple (société capitaliste) paie à ARM (société capitaliste) pour pouvoir utiliser son architecture de puce est négocié entre les deux en fonction de leur rapport de force, et des intérêts de chacune des entreprises. ARM a plus d'intérêt à ce qu'Apple utilise ses architectures plutôt qu'un petit constructeur qui vend moins d'unités, ils gagneront plus d'argent en vendant moins cher les licences, c'est assez naturel qu'ils consentent à un rabais. Les deux entreprises seraient détenues par leurs salariés et autonomes, ça n'aurait pas beaucoup d'influence sur ce point là.
Bravo pour la migration et pour tout le boulot accompli en un temps si court ! L'énergie qui se dégage de l'équipe de dév', des journalistes et de la communauté en général fait plaisir à voir.
Je vous remonte ici quelques points que j'ai constaté (Firefox Android sur smartphone) et qui ont pas été mentionnés à ma connaissance : - La page Déontologie a un problème de marge gauche - Je trouve pas la page Mentions légales dans A propos, ni l'identité du directeur de la publication. - En ouvrant le menu en haut à droite, il y a un gros bouton "Le Brief", je comprends pas bien ce qu'il vient faire dans ce menu.
Autrement c'est vraiment très propre, bravo pour le travail accompli, on se sent déjà à la maison ! 😁
Merci pour cet article, et content que ça commence par très bien poser le problème, en parlant des limites planétaires. L’existence de ces limites absolues à ne pas depasser est un constat très important à faire, et je pense qu’on fait pas assez de pédagogie sur ce sujet et sur ses implications.
Assez satisfait de la couverture de l’actualité ici en ce qui me concerne. Si j’ai quelque chose à suggérer, ce serait d’ajouter davantage d’analyse de fond sur les évolutions longues liées au numérique : réseaux sociaux et démocratie, implications de la généralisation de l’IA, dépendance numérique de l’Europe, green IT et IT for green, etc. Ce sont des sujets que vous traitez déjà en partie, mais j’aimerais plus d’analyse sur le temps long, indépendamment de l’actualité, en relayant des travaux de recherche universitaire, des ouvrages sur le sujet, en faisant des entretiens avec des experts, etc…
Pour les nouveaux formats, en complément des interviews, je verrais bien un “récap du mois” où chaque membre de l’équipe vient présenter le ou les articles sur lesquels il a travaillé, parle du contenu, donne des infos sur les coulisses du travail, des compléments, des mises à jour, etc…
Ca demanderait pas un travail de production d’information supplémentaire, mais ça permettrait de transmettre l’info d’une manière différente et de toucher un public différent qui a tendance à moins consommer du format écrit.
Il y a quelques années, Gamekult faisait des émissions hebdo où ils faisaient ça. Il m’est arrivé de ne pas prendre le temps de lire un reportage ou un test au moment de sa publication parce que ça ne m’attirait pas, puis voir le journaliste en parler en vidéo et avoir ensuite envie d’aller le lire pour avoir tout le détail. Donc je pense que ça a un intérêt. (Bon, Gamekult a été racheté depuis et toute la rédaction est partie vers de nouveaux horizons, mais ça veut pas dire que c’est pas une bonne idée !).
Et puis certains reparlaient des LIDD et du fun. Je pense qu’un article qui donne des liens tous les week-ends ce n’est plus trop pertinent en 2023, mais dans le cadre d’un format audio ou vidéo, demander aux “chroniqueurs” de partager un lien idiot qu’ils ont trouvé marrant dernièrement, ça me semble une bonne idée. Ca contribuerait à créer du lien avec la communauté, et ça permettrait à la personnalité de chacun de mieux s’exprimer que par le texte. Le simple fait de vous voir en vidéo lors de la conf, même si les infos ont été exactement les mêmes que celles qui sont données ici, je pense que ça a contribuer à renforcer le lien entre la rédaction et la communauté. Quoi qu’on en dise, mettre un visage et une voix sur une personne, ça l’humanise et ça rend les choses plus concrètes. Je pense que c’est un aspect à ne pas négliger pour le futur du site, même si je comprends que c’est un gros changement par rapport à un média purement écrit.
Ça fait plaisir de voir cette conf, de vous voir tous motivés, confiants et pleins d’espoir, sans faire de fausses promesses et sans cacher les challenges à relever ! Merci pour ça ! J’ai hâte de continuer à vous lire !
Concernant l’évolution de la modération, je trouve que c’est beaucoup de travail pour les journalistes de lire tous les commentaires et de modérer. Non seulement ça prend du temps, mais je suppose que c’est aussi pas mal de charge mentale. Pourquoi ne pas se reposer davantage sur les lecteurs, en mettant en place un système de vote positif ou négatif sur chaque commentaire, ou un système de réputation au niveau de l’utilisateur. Ça laisserait la communauté s’autoreguler, ça mettrait en valeur les commentaires les plus appréciés et ça permettrait de masquer ceux qui le sont moins. Ça n’enlèverait pas le besoin de modération pour supprimer le contenu le plus problématique, mais j’ai l’impression que ça pourrait faciliter ce travail. Est-ce que vous avez envisagé ça ?
Le nom du directeur de la publication n’est pas défini dans les statuts.
Il peut donc être changé sans attendre le reste.
Oui, mais comme Ferd a recruté Geoffroy Lejeune comme nouveau rédacteur en chef, et que c’est lui le directeur de la publication, ça serait spoiler que de mettre à jour le nom avant le grand reveal de ce soir !
Le propos m’étonnait justement car il allait très au delà du renflouage/reprise et parlait d’un équilibre financier (cad la certitude d’avoir recettes >> dépenses) assuré à long terme: Qui peut assurer cela d’emblée dans le contexte économique actuel cumulant avec un secteur de la presse globalement pas en forme depuis bien des années.
Personnellement je comprends ça comme un engagement de sa part de faire des investissements de manière à permettre à NXI d’évoluer, de se renforcer, sans recherche de rentabilité à court terme, pour laisser le temps à une nouvelle stratégie de se mettre en place et de porter ses fruits. Je m’attends à ce que NXI s’éloigne du modèle actuel (les abonnés payants comme cible principale et dont le nombre se renouvelle difficilement, conservatisme sur la forme avec uniquement des articles écrits), pour se diversifier, en recrutant de nouveaux journalistes, en cherchant à attirer un nouveau public (typiquement plus jeune), avec par exemple du contenu vidéo et/ou podcast. Mettre en place ce type de stratégie, c’est un effort au long cours, qui mettra du temps à produire des effets sur les résultats financiers (potentiellement plusieurs années).
Donc il investit en connaissance de cause, en sachant qu’il va falloir injecter pas mal d’argent au début, mais il croit en sa vision et il pense que ça sera rentable à terme. Ceci dit, je doute qu’il s’engage à renflouer les comptes ad vitam aeternam si le journal est déficitaire de manière chronique sur le long terme. On en saura davantage quand il y aura des annonces concrètes.
Le
26/09/2023 à
07h
09
Le sous-titre trilingue présage-t-il d’une version internationale de Next INpact ?
Le
26/09/2023 à
07h
02
Bienvenue, et merci d’apporter du sang neuf au projet ! Hâte de voir ce que vous nous préparez, mais l’enthousiasme fait déjà plaisir à voir !
Octave Klaba est out. Ça se joue donc entre Niel, JB et l’inconnu à lunettes. A moins d’un retournement de situation et qu’en fait Sébastien est le fils caché de Christine Albanel et l’a convaincue d’investir de sa fortune personnelle dans NXI !
Le
24/09/2023 à
08h
02
Est-ce que le futur repreneur porte des lunettes ?
Bien pensé le Qui est-ce ! Et ce serait marrant que le vrai repreneur soit dans le lot !
Pour le 4, j’aurais dit Steven Seagal. Et le 11, c’est Bolloré, le milliardaire philanthrope qui finance les media pour leur permettre de conserver leur indépendance éditoriale*
’* uniquement si la ligne éditoriale est catholique d’extrême droite
On a eu Half-Life 3, c’était en 2020. Il s’appelait juste “Half-Life Alyx”. Le prochain jeu vidéo dans cet univers, je tablerais pas sur une sortie avant 2035…
C’est absolument peanuts la recharge d’une montre.
On est sur moins d’1W•h de capacité à charger. Si tu la recharges entièrement tous les soirs de l’année ça ne fait même pas 3kW•h. Soit l’équivalent de moins d’un euro d’électricité par an au prix actuel de l’électricité.
Autrement dit, 1000 Apple Watch consomment autant d’électricité en une année que le chauffe-eau de 3000W d’une seule maison en une heure.
Même si c’est faible, ce n’est pas négligeable : sur l’empreinte carbone d’un smartphone en France, on est à 75% des émissions de GES sur l’étape de production (dont la production des matériaux), et 25 % pour la distribution et surtout l’usage (la consommation électrique au cours de sa vie). On peut supposer qu’on retrouve ces ordres de grandeurs pour les montres connectées.
Pour dire que leur montre est “neutre en carbone”, ils ont compensé les émissions de la montre en achetant des crédits carbone (on s’assure de replanter des arbres et qu’ils séquestrent du carbone pendant suffisamment de temps. Avec les feux de forêts actuels, j’ai un peu de mal à voir comment on s’assure que ça reste indéfiniment, mais bref, c’est pas le sujet). La question, c’est de savoir si la compensation carbone concerne uniquement les émissions de l’étape de fabrication, ou si ça couvre l’ensemble du cycle de vie. Les émissions carbone de l’électricité sont pas les mêmes dans tous les pays, donc je me demande comment c’est fait, si la phase d’usage est bien pris en compte.
Quoi que devienne Next INpact, c’est la fin d’une époque. Merci pour le travail accompli jusqu’ici, vous pouvez être fier de ce que vous avez fait, parce que des sites d’informations indépendants qui ont duré aussi longtemps, j’en connais pas beaucoup. Bonne chance Teuf et Titia dans vos futures aventures !
J’espère que le futur repreneur saura garder l’identité du site tout en faisant les changements nécessaires pour s’adapter au contexte actuel et conquérir un nouveau public, seule manière à mes yeux d’assurer l’équilibre financier. On peut être confiant dans le fait qu’il a un plan suffisamment solide pour reprendre le site, c’est déjà ça.
Oui, et il y a aussi la question des volumes de production. Fairphone ne commande pas des composants dans les mêmes volumes qu’Apple, Samsung ou Google, et ils n’ont pas le même poids dans les négociations avec les fournisseurs. Et il faut qu’ils amortissent les frais de R&D et autres frais d’environnement sur un volume de ventes beaucoup plus faible. C’est aussi ça qui fait la différence de prix, au-delà du côté équitable.
Merci de nous tenir informés, j’espère que les discussions aboutiront et que l’identité du site sera respectée, tout en le faisant évoluer pour s’adapter au public à conquérir. Dans un monde idéal, il faudrait que le(s) futur(s) actionnaire(s) accepte(nt) une organisation qui garantisse l’indépendance de la rédaction (comme c’est le cas pour Le Monde par exemple), et en même temps qu’un peu d’argent soit investi pour renforcer la rédaction et lui permettre de toucher un public plus large (je suis certain que le sujet du numérique intéresse plus de 8000 personnes dans le monde francophone). Le deux à la fois c’est certainement beaucoup demander, mais qui ne tente rien n’a rien.
Si tu as du mal à te positionner sur l’axe gauche / droite, tu peux utiliser la grille de lecture de Didier Super, il a plein d’exemples concrets et pas caricaturaux : YouTube
Stadia c’était du streaming uniquement et il fallait acheter un jeu sur la plateforme pour y jouer.
Xbox game pass c’est de l’abonnement (il y a un catalogue, tant que tu paies tu peux jouer à tous les jeux), le streaming est optionnel. Je crois que l’on peut acheter les jeux du catalogue à prix réduit (si on veut continuer à y jouer quand il sort du catalogue ou si on arrête de payer)
Ce n’était pas le même modèle (l’achat du jeu sur Stadia a certainement tué la plateforme), gforcenow existe toujours (on peut utiliser sa bibliothèque steam)
Je sais pas pourquoi j’avais en tête que Stadia avait aussi un business model par abonnement. J’ai pas trop suivi le truc. Mon argument était surtout de dire qu’au moment où Stadia a été lancé, tout le monde présentait le streaming comme l’avenir du jeu vidéo, et que ce n’est finalement pas le cas.
Autre différence entre jeu vidéo et musique/séries qui n’a pas été évoqué, c’est l’existence d’un offre gratuite : je pense qu’une grande partie de la rentabilité des abonnements musicaux et/ou de séries, c’est que ces abonnements sont payés par des utilisateurs occasionnels, qui utilisent peu le service, mais qui paient quand même, et qui dépensent davantage que ce qu’ils dépenseraient s’ils avaient acheté (ce qui vient compenser le fait que les gros utilisateur font des économies en passant par l’abonnement). Pour le jeu vidéo, il y a quand même énormément de jeux en free to play (que ce soit les jeux mobiles ou les jeux consoles/PC type Fortnite). Pas sûr qu’une offre par abonnement permette de démocratiser autant la pratique du jeu vidéo (qui l’est déjà beaucoup), et de faire payer davantage des utilisateurs qui payent actuellement peu. J’ai l’impression que l’abonnement GamePass est surtout pris par de gros joueurs (qui dépensent moins grâce à ça), sans que Microsoft réussisse pour le moment à convertir des utilisateurs occasionnels, dont les besoins sont déjà satisfaits par les jeux free to play.
Le
17/07/2023 à
19h
09
Il faut voir la stratégie de MS et le niveau d’ouverture de Sony sur sa plateforme.
De ce que je vois, MS se focalise maintenant sur le service. Selon moi, au vu de la façon dont ça avance, pour MS, la console XBox est avant tout un matériel facilitant l’accès à son service XBox GamePass. Un PC, c’est très bien aussi.
Il me semble avoir lu il y a quelque temps que MS avait déjà essayé de porter son XBox game pass sur la console de sony mais que ce dernier a tout de suite dit “Non”. Mais, toujours est-il, pour MS, si l’on considère que son but est de vendre un service, il s’en fout de la plateforme, il a tout intérêt à porter son service sur la console de son concurrent : les coûts sont assez réduits pour une part de marché très importante.
Selon moi, Sony n’aime pas cette solution car ils ont compris que ça signe la fin du business model de la console classique instauré par Nintendo depuis la NES. Ils vont avoir du mal à tirer un chiffre d’affaires avec un matos à la rentabilité faible et un MS qui cannibalise leur rente sur la vente des jeux.
MS vise l’avenir de la console, Sony vit dans le passé et Nintendo est dans un isekai.
MS vise l’avenir de la console, Sony vit dans le passé et Nintendo est dans un isekai.
Le modèle par abonnement est un avenir possible du jeu vidéo, mais c’est pas un avenir inéluctable. Google a mis fin à Stadia parce que ça ne marchait pas. Est-ce que c’était uniquement dû au fait qu’ils n’avaient pas assez d’exclusivité ? Ou est-ce que c’est que le service par abonnement ne fonctionne pas aussi bien pour le jeu vidéo que pour la musique et les séries ?
Ce sont des marchés assez différents en fait. Je pense qu’il y a un marché de l’occasion bien plus important sur le jeu vidéo, des promotions plus importantes sur le dématérialisé, etc… Je mettrais pas toutes mes économies sur la stratégie de Microsoft.
Incroyable de lire autant de truc faux. Non les batteries ne sont pas une solution à l’intermittence des ENRi. Chaque MW d’ENRi ajouté c’est bien de l’effort en plus qui est demandé au pilotable. Hâte de voir cette fameuse ile autonome en énergie (spoiler, ce sera un échec, comme tout les autres qui ont voulu faire pareil) Le solaire est un mauvais investissement (mais toujours meilleur que l’éolien on et offshore) Le taux de charge du nucléaire n’est pas “très bas”, et un EPR2 ça peut se construire en 7 ans.
C’est le pire endroit où mettre du photovoltaïque. Les panneaux seront soumis à des contraintes fortes et auront un rendement de merde du fait du salissement et de l’angle catastrophique sous nos latitude. Sans compter les dégradations du aux vols.
Rozgann a dit:
Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : https://rte-futursenergetiques2050.com Tous les scénarios prévoient de se passer de moyens thermiques à terme (certains scénarios en 100% renouvelables, d’autres où le renouvelable et le nucléaire cohabitent). Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW.
RTE fait ce qu’on lui a demandé de faire, c’est à dire mettre des ENR dans tout ses scénarios, ce n’est en aucun cas un gage de faisabilité ni une preuve que c’est une bonne idée.
La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire.
Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.
Mdr. Tout ajout d’ENRi est un stress supplémentaire sur le pilotable. Ces moyens mis en place pour assurer l’intérêt des ENRi (qui ne sont pas infini, désolé, on manque cruellement d’hydro) c’est autant de moyen en moins pour assurer la qualité du réseau face aux variation de la demande.
(reply:2141919:SebGF) Pour les contraintes mécaniques, c’est sûr que ce sera à prendre en compte, mais je pense pas que ce soit insurmontable. Pour le salissement, il y a des trains qui entretiennent régulièrement la voie, pour désherber par exemple. On peut imaginer de rajouter un wagon qui nettoierait les panneaux. Pour l’angle, c’est vrai. Je suppose que l’expérimentation suisse permettra d’avoir un vrai retour d’expérience sur la rentabilité de ce type d’installation. Ça me parait intéressant à regarder de plus prêt, ça sera probablement pas une solution miracle (il n’y en a pas).
psikobare a dit:
un EPR2 ça peut se construire en 7 ans. […] RTE fait ce qu’on lui a demandé de faire, c’est à dire mettre des ENR dans tout ses scénarios, ce n’est en aucun cas un gage de faisabilité ni une preuve que c’est une bonne idée.
La France n’est pas la Chine. Si le scénario N03 ne prévoit pas plus de 50% de nucléaire en 2050 (14 EPR2 + quelques SMR), c’est parce qu’il s’agit de “la capacité maximale communiquée, à date, par la filière nucléaire”. En clair, on est pas capable d’en déployer davantage d’ici à 2050. On a perdu beaucoup d’industries depuis les années 70, on a plus la main d’œuvre qualifiée et son savoir-faire, et ça mettra énormément de temps à se reconstituer. C’était il y a 20 ans qu’il fallait prévoir le renouvellement du parc nucléaire, maintenant c’est trop tard et il va falloir faire avec.
Sur la faisabilité des scénarios 100% ENR, les modélisations de RTE permettent de vérifier qu’on a un système avec une niveau de stabilité équivalent aux normes actuelles. Ils ont bien vérifié que le système fonctionne, même en conditions exceptionnelles, et qu’il n’y a pas de blackout. Ils estiment les coûts, qui sont affichés de manière transparente pour permettre de comparer les scénarios.
La faisabilité en matière de vitesse de déploiement de ces capacités d’ici à 2050, c’est une autre question. Là-dessus on est d’accord. La demande en métaux (notamment en cuivre) va exploser dans les années qui arrivent, on ouvre pas assez de mines pour y répondre, une ouverture de mine prend 15 ans en moyenne et le taux de concentration des métaux dans les minerais fait en baissant. Et tout ça est très mal pris en compte dans les scénarios prospectifs.
Le
08/07/2023 à
11h
35
yl a dit:
Du nucléaire ne fait ici pas le job, car moins réactif et en prime les variations trop fréquentes/pas assez lissées accélèrent l’usure des réacteurs.
Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : https://rte-futursenergetiques2050.com Tous les scénarios prévoient de se passer de moyens thermiques à terme (certains scénarios en 100% renouvelables, d’autres où le renouvelable et le nucléaire cohabitent). Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW. La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire. Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.
yl a dit:
Pendant ce temps, sur ce qui fonctionne pour déjà moins consommer, il ne reste quasiment plus rien comme aides à l’isolation ou on l’a rendu inutilisable (retour des bouquets de travaux qui avaient été un échec dans le passé)… voir les règles changent entre la signature des travaux et leur réalisation, avec peau d’zob au final: De nombreuses copros, ou les décisions soumises à vote mettent minimum 3 ans (1 année ou on discute du périmètre pour préparer un vote, une ou on vote et 1 ou on lance l’affaire) à se concrétiser, se sont in-fine assises sur les aides prévues. Parfois une partie des bâtiments en a bénéficié (première tranche de travaux), une autre non (les requis avaient changé)…
Sur ce point on est d’accord, on ne parle pas assez de rénovation énergétique des bâtiments, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de sobriété.
Le
08/07/2023 à
11h
14
Je suppose que la SNCF va aussi explorer l’installation de panneaux photovoltaïques directement sur la voie, entre les rails, comme ce qu’est en train d’expérimenter son équivalent suisse : https://www.science-et-vie.com/transports/train-rail-panneaux-photovoltaiques-suisse-100981.html Ca a beaucoup de sens : pas d’artificialisation des sols, une installation mécanisée via un train qui peut les poser et les déposer facilement, il existe déjà un réseau électrique le long des voies pour alimenter les caténaires, on peut se greffer dessus, la maintenance de la voie et des panneaux peut être mutualisée. Et contrairement à la route photovoltaïque promue à l’époque par Ségolène Royal (qui est a fait un gros flop !), les panneaux n’ont pas à supporter d’effort mécanique particulier, donc la conception est très proche d’un panneau standard. Bref, ça peut présenter beaucoup d’avantages potentiels !
Le
07/07/2023 à
19h
19
Il est prévu d’électrifier de nombreuses activités économiques qui fonctionnent aujourd’hui avec des énergies fossiles. Il faudra déployer de nouvelles capacités de production électrique dans le futur, et rapidement. On n’a pas le temps d’attendre les futurs EPR, il y a une complémentarité entre les deux. Les acteurs privés ne peuvent investir que dans le renouvelable de toute façon.
Je peux comprendre qu’on critique la stratégie allemande qui consiste à remplacer des centrales nucléaires fonctionnelles par du renouvelable et du gaz fossile, mais je vois pas bien les raisons de critiquer cette stratégie de la SNCF. Ils devraient faire quoi à la place au juste selon toi ?
A un moment il faut se rendre à la raison : quoi qu’on fasse, on polluera. Pas besoin d’aller chercher des scenario catastrophe et de pointer tout du doight comme une pollution, parce que c’est une évidence pour qui connait un peu la chimie. Cherchons juste ce qui au moment T ce qui a le moins d’effet (et ca peut changer en fonction du moment)
Je suis d’accord sur le fait que toute activité humaine pollue, et qu’il faut mettre au regard la pollution générée et le bénéfice que ça apporte. Ceci dit, le concept de “limites planétaires” permet de définir des seuils de pollution à ne pas dépasser à l’échelle globale (et plusieurs limites sont déjà dépassées ou en passe de l’être). On a donc besoin de repenser nos systèmes économiques, de manière à répondre aux besoins humains fondamentaux, tout en s’assurant de ne pas dépasser la capacité des écosystèmes sur lesquels notre économie repose à absorber cette pollution (voir le concept de Donut.
Pour ce qui est de l’hydrogène, un des premiers leviers de la transition écologique, c’est de sortir de notre addiction aux énergies fossiles. Et l’hydrogène décarboné (naturel ou de synthèse) fait pour moi partie des leviers pour y parvenir, s’il est bien utilisé. Mais il y a aussi plein de mauvaises manières de déployer de l’hydrogène. L’Australie par exemple est un des gros supporters de l’économie de l’hydrogène, parce qu’ils veulent pouvoir continuer à extraire du charbon de leurs réserves, pour le transformer en hydrogène, en arguant qu’ils seront capables de stocker le CO2 que ça génère, même s’ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent. En Europe, on a pas l’air de s’orienter vers ça, et c’est tant mieux !
Le
07/07/2023 à
12h
25
Trooppper a dit:
Bah si pas de carbone dans l’equation de reaction, pas de CO2 en sortie
Certes, mais ça ne signifie pas pour autant que ça n’a aucun effet sur le climat. Si l’hydrogène se retrouve dans l’atmosphère sans combustion (en cas de fuite sur une exploitation d’un gisement naturel par exemple), il a un effet indirect sur le climat (en gros, il réagit avec des molécules de l’atmosphère qui réagissent normalement avec le CH4 et d’autres gaz à effet de serres, ce qui fait que la durée de vie de ces gaz dans l’atmosphère est prolongée, et ce qui a donc une influence indirecte sur l’effet de serre). C’est un risque qui est probablement gérable, mais il ne faut pas le négliger.
Triste nouvelle, mais malheureusement, c’est le lot de beaucoup de médias indépendants. Les gens ne sont pas prêts à payer pour de l’information de qualité, et en même temps, ils ne veulent pas de la publicité, et ils se plaignent que les médias appartiennent à de grands groupes industriels qui orientent la ligne éditoriale voire censurent l’information qui les dérangent. Je ne sais pas s’il y a une solution possible à cet état de fait, malheureusement. Et ça m’attriste fortement, tant l’indépendance des médias est un fondement de la démocratie, et que les sujets des libertés numériques en France ne sont pas bien traités ailleurs.
Vous avez réussi à produire du contenu de qualité pendant bien plus longtemps que beaucoup ne le prédisaient. Vous avez animé un beau site qui a rassemblé une communauté active. Vous avez fait de belles choses, et si ça doit s’arrêter, c’est triste, mais ça n’efface pas tout ce que vous avez accompli par le passé. Il y aura maintenant un espace disponible pour que les critiques et les “y ka fo kon” présents dans ces commentaires se lancent et testent leurs idées dans la vraie vie. Je leur souhaite bon courage !
Merci pour tout ce que vous avez fait avec PCInpact puis NextINpact, et bon courage à vous pour la suite.
Joyeux anniversaire ! Vous pouvez être fiers de ce que vous avez accompli ici, vu l’état de la presse sur Internet ces dernières années. J’espère pouvoir vous suivre encore longtemps, et continuer à compter sur vous pour de l’information de qualité.
Je suppose que ChatGPT doit déjà savoir générer des équations au format LaTeX, et qu’ils n’ont fait qu’ajouter à l’interface de chat d’afficher une équation mise en forme lorsque ChatGPT génère du code LaTeX (de la même manière qu’ils affichent un joli tableau quand ChatGPT génère des lignes avec des éléments séparés par des tabulations).
Le choix des sujets de recherche à explorer s’appuie sur des critères techniques (qualité du travail de recherche, cohérence du sujet avec les compétences mobilisées, cohérences des moyens proposés avec les objectifs) mais c’est avant tout un choix politique et idéologique de favoriser un objectif de recherche plutôt qu’un autre.
On peut éventuellement envisager d’automatiser l’analyse de la cohérence technique, mais l’évaluation de la pertinence de la question de recherche doit rester quelque chose qui est fait par des humains, qui assument leurs préférences et leurs valeurs, forcément subjectives.
J’ai presque envie de dire que c’est rassurant sur l’IA. Les biais sexistes ou leur absence sont un choix politique et culturel. Il y a des civilisations pour lesquelles les différences homme / femme sont des fondements culturels. Pour les civilisations occidentales, on a initié un lent mouvement pour en sortir mais il reste encore énormément de traces de plusieurs siècles d’histoire, et ça prendra encore plusieurs générations, s’il n’y a pas de retour en arrière d’ici là.
Je trouve rassurant que l’IA ne soit pas en mesure à elle seule de faire des choix politiques, et qu’elle reflète les choix politiques de ses concepteurs. Il faut simplement avoir conscience de ces biais, de la même manière qu’il est important selon moi de connaître le positionnement idéologique d’un média, d’un auteur ou d’un influencer qu’on lit.
Ce serait plus flippant si toutes les IA convergeaient vers une même solution à des questions fondamentalement idéologiques pour lesquelles il n’y a pas de réponse scientifique et objective.
Personnellement, je pense que la meilleure manière de réduire sérieusement l’empreinte carbone de toute activité, c’est de fixer un budget carbone et une trajectoire de réduction. De la même manière qu’on fixe un budget en euros à la recherche publique, on devrait fixer un budget carbone. Ces budgets sont ensuite répartis entre laboratoires et entre équipes. Libre à l’équipe derrière de dépenser son budget carbone comme elle l’entend. Quand on chercheur fait un voyage en avion, ça tape dans le budget carbone. Plus de budget plus de voyage.
Avec des trajectoires de reduction de budget carbone très contraignantes, les pratiques seront obligées de se réorganiser et de se réinventer.
Bravo à Fairphone pour ce support logiciel étendu, et pour la publication de toute la documentation technique et logicielle qui permet à des tiers de continuer ce support, et de pouvoir réparer l’appareil. J’espère que ce genre de pratique sera généralisée à l’avenir, c’est un élément de base d’une démarche de numérique responsable.
L’exemple qui me revient en tête c’est l’histoire de la couche d’ozone dans les années 80 : tout le monde criait au scandale sur les gaz des sprays parce que ça flinguait la couche d’ozone aux pôles. Après études des carottes de glace du pôle sud, les scientifiques se sont aperçus que la couche d’ozone au 15ème siècle était dans un état pire que celui des années 80 … au 15ème siècle, difficile d’accuser l’activité humaine d’être à l’origine du truc.
Est-ce que tu as une source pour supporter cette affirmation ? Le Protocole de Kyoto qui a mené au bannissement des CFCs est unanimement présenté comme un succès de la diplomatie mondiale. Aucun pays n’est revenu sur leur interdiction, alors que ce sont de biens meilleurs réfrigérants que les molécules actuellement utilisées et qu’ils coûtent moins cher. Je serais donc très étonné s’il n’y avait pas de fondement scientifique à leur interdiction…
J’ai bien compris ce que tu critiques et je suis d’accord que c’est un problème. La question que je pose, c’est de savoir dans quelle mesure c’est bien la faute de l’ADEME. Tu ne m’as pas fourni de source qui atteste que c’est l’ADEME qui est responsable de définir la valeur de l’empreinte carbone du chauffage urbain à utiliser dans la RE2020.
Si j’en crois la valeur de la Base Carbone, cogérée par l’ADEME, il y a bien une valeur spécifique pour le réseau de chaleur de Grenoble, qui tient compte du taux d’énergies renouvelables et de récupération de 77,7% ( https://bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?reseau_de_chaleur.htm ). Si c’est bien vrai que cette valeur n’est pas utilisée par la RE2020, je doute fort que ce soit un choix de l’ADEME…
Le
29/12/2022 à
14h
34
v1nce a dit:
Le parti-pris antinucléaire n’est pas de l’impartialité.
Pire exemple possible de doigtmouillage.
Les scénarios prospectifs ne visent pas à décrire le futur, mais à décrire un éventail de futurs possibles, avec plusieurs scénarios cohérents qui respectent un certain nombre de contraintes. J’ai pris cet exemple justement parce qu’il utilise 4 visions possibles de l’avenir, chacune avec sa philosophie. Tu noteras que le nucléaire est toujours présents en 2050 dans tous les scénarios, et que 2 des 4 prévoient la construction de nouveaux réacteurs d’ici 2050. On a vu pire comme partis-pris antinucléaires !
Le
28/12/2022 à
09h
08
jpagin a dit:
Je trouve que l’ADEME produit d’excellents outils pour le grand public et a plutôt bonne réputation. Qu’est-ce que tu lui reproche ?
+1 pour commencer
Personnellement, je lui reproche les énormités impardonnables sur la nouvelle méthode de certification des classes de consommation d’énergie des habitations dont les critères sont devenus débiles et sur la note concernant l’émission de CO².
Exemple 1: sur la métropole Grenobloise, le réseau de chaleur est alimenté à 80% en renouvelable et sera dans une poignée d’année à 100% renouvelable. Pourtant, la note CO² est la même qu’un réseau de chaleur à 100% en charbon. Il va falloir m’expliquer en quoi c’est équivalent.
Exemple 2: là où il était possible de prendre en compte les factures réelles d’un immeuble pour donner une indication factuelle à l’échelle d’un logement, on se contente d’un calcul totalement théorique dont les biais sont notoires.
Est-ce que tu as une source sur ce point ? Si tu parles de la méthode de calcul des émissions de CO2 du bâtiment dans le cadre de la RE2020, il me semble que ce n’est pas l’ADEME qui fixe les règles, mais que les décisions sont prises au niveau du Ministère, après consultation de différents acteurs, dont l’ADEME, le CSTB, et différents acteurs.
Dans tous les cas, l’ADEME est une organisation qui compte de nombreux services différents. Discréditer l’ensemble des rapports qu’elle produit sur la base de choix ou d’erreurs qui ont été fait dans tel ou tel rapport, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain. L’ADEME a produit et a commandité de nombreux rapports et outils de grande qualité, qui repondent aux objectifs definis de maniere scientifique et impatiale. Elle a régulièrement répondu aux critiques qui lui ont été faites, voire elle a mis à jour des rapports. Je pense que c’est une organisation qui sert vraiment l’intérêt général des français et tentant d’être le plus indépendant possible des intérêts politiques et économiques. L’excellent travail réalisé par l’ADEME sur les scénarios prospectifs à 2050 en est un bon exemple : YouTube
Merci pour cet article ! J’ai déjà utilisé Jupyter quand je travaillais dans la recherche (enfin plutôt iPython Notebook à l’époque). C’est un super outil pour communiquer de la donnée, très pratique pour faire des tutoriels aussi, ou comme support de formation. Je ne savais pas qu’il y avait maintenant des fonctionnalités d’édition collaboratives, c’est bon à savoir. Je suis preneur d’articles sur les outils de ce genre utilisables pour des calculs scientifiques et/ou de l’analyse de données.
On aurait en effet des réserves de lithium à exploiter en Europe, mais il y a peu de chance qu’on couvre une grosse partie de la demande européenne avec de la production interne :
Géologiquement, ce sont de petits gisements, avec moins d’effets d’échelle possibles par rapport à ce qui est exploité au Chili par exemple. Donc notre production ne sera pas compétitive par rapport aux autres.
Il y a une très forte densité de population en Europe, ouvrir des mines sera difficile à faire accepter politiquement, et demandera des expropriations et donc des dédommagements, ce qui va renforcer l’aspect de non rentabilité économique.
Si la COP15 biodiversité aboutit, on s’engagera à protéger 30% des écosystèmes terrestres (et d’eau douce et marins). En Europe, ça veut dire arrêter d’artificialiser des sols (c’est déjà dans la loi en France, même si ce n’est pas respecté). Si on veut ouvrir des mines et tenir cet objectif, ça va vouloir dire qu’il faudra “rendre à la nature” d’autres surfaces qui sont aujourd’hui artificialisées (donc encore des coûts supplémentaires, et de la complexité).
Pour le phosphate, c’est un minerai essentiel pour la fabrication d’engrais, et il va y avoir d’énormes tensions dessus à l’avenir. Le phosphore est listé par l’Union Européenne comme “matière première critique” avec haut risque d’approvisionnement. Il n’y a que quelques pays qui en produisent (le Maroc notamment) et on a peu d’alternatives renouvelables (les récupérer dans les eaux usées principalement, ce qui n’est pas du tout rentable économiquement). Donc là aussi, ça va coûter très cher, et il va falloir faire des choix sur les secteurs à prioriser. Personnellement, je préfère utiliser du phosphate pour l’alimentation plutôt que pour faire rouler des voitures.
Le
16/12/2022 à
15h
58
Un sujet majeur pour l’avenir. J’ai quelques doutes sur la capacité de l’Europe a devenir un acteur majeur dans le secteur des batteries sachant que nous n’avons pas les ressources naturelles nécessaires à leur production. Même si on créé des industries qui produisent des batteries, elles seront totalement dépendantes d’importations de matières premières de l’étranger. Matières premières qui seront en forte tension, et sur lesquelles la Chine a déjà posé pas mal de ses pions. C’est sûrement ce constat qui les poussent à se fixer des objectifs aussi ambitieux sur le développement de filières de recyclage.
1106 commentaires
#Flock s’éparpille façon puzzle
19/10/2024
Le 21/10/2024 à 06h 31
Ariane 6 : le premier lancement est un « succès », mais…
10/07/2024
Le 09/07/2024 à 18h 11
Allez on croise les doigts pour un premier vol réussi ! Le lancement de James Webb sur Ariane 5 avait dépassé les attentes, ArianeGroup a montré qu'ils savaient faire de la belle technologie. Et ça viendrait récompenser toutes ces années de travail sur cette nouvelle version.KDE 6 disponible en version finale
29/02/2024
Le 01/03/2024 à 12h 38
Plasma repose maintenant beaucoup sur QML, qui tire parti du GPU pour accélérer matériellement pas mal de choses. Donc j'aurais tendance à dire qu'il est même plus léger pour le CPU qu'un environnement comme XFCE (à fonctionnalité équivalente, donc en désactivant l'indexation sur Plasma par exemple).Je pense qu'une bonne partie de la perception de lourdeur des applications KDE vient des personnes qui testent ces applications sous un environnement GTK type GNOME. Au premier lancement d'une appli KDE, il fallait charger en mémoire Qt + les bibliothèques KDE (qui étaient très monolithique jusqu'à KDE Frameworks 5), c'était un peu lent. Charger la même appli sous Plasma où tout ça est déjà en mémoire pour l'environnement, c'est plus rapide. Et ils ont fait pas mal d'optimisations tout au long de la vie de Plasma 5 et encore d'autres avec la version 6 visiblement.
Je t'invite à tester ça par toi même pour voir comment ça se comporte sur ta machine. Mais si elle fait tourner Windows et GNOME, Plasma tournera sans problème.
Un satellite de communication franco-italien « butiné » par un satellite espion états-unien
20/12/2023
Le 20/12/2023 à 09h 33
Quel intérêt ça peut avoir pour eux ? Je suppose que les messages envoyés et reçus par le satellite sont chiffrés solidement. Est-ce qu'ils peuvent déduire des informations sur les performances du missile (vitesse, accélération, position) en analysant la forme des ondes envoyées depuis le missile vers le satellite ? Ou simplement quand et quelle quantité d'information sont échangés entre les deux ? Au-delà de pouvoir savoir quand les français lancent un missile, j'ai du mal à comprendre ce que ça peut leur apporter (et ils doivent déjà avoir des radars dans tous les sens qui permettent de suivre ce genre d'activité en Europe).Apple ne paierait que peu de royalties à Arm pour ses puces
30/11/2023
Le 30/11/2023 à 15h 31
Mais encore une fois, je pense pas qu'ARM soit perdant dans le deal, bien au contraire !
Le 30/11/2023 à 14h 48
Ceci dit, je partage l'avis que "plus t'as d'argent moins tu paies" n'est pas forcément grand chose à voir avec le capitalisme. Ce qu'Apple (société capitaliste) paie à ARM (société capitaliste) pour pouvoir utiliser son architecture de puce est négocié entre les deux en fonction de leur rapport de force, et des intérêts de chacune des entreprises. ARM a plus d'intérêt à ce qu'Apple utilise ses architectures plutôt qu'un petit constructeur qui vend moins d'unités, ils gagneront plus d'argent en vendant moins cher les licences, c'est assez naturel qu'ils consentent à un rabais. Les deux entreprises seraient détenues par leurs salariés et autonomes, ça n'aurait pas beaucoup d'influence sur ce point là.
Usages et frugalité : quelle place pour les IA dans la société de demain ?
27/11/2023
Le 27/11/2023 à 16h 02
Merci pour l'article, je trouve ce sujet passionnant ! Et l'illustration est super, bravo Flock !Le poing Dev – Round 5
21/11/2023
Le 21/11/2023 à 10h 06
Bravo pour la migration et pour tout le boulot accompli en un temps si court ! L'énergie qui se dégage de l'équipe de dév', des journalistes et de la communauté en général fait plaisir à voir.Je vous remonte ici quelques points que j'ai constaté (Firefox Android sur smartphone) et qui ont pas été mentionnés à ma connaissance :
- La page Déontologie a un problème de marge gauche
- Je trouve pas la page Mentions légales dans A propos, ni l'identité du directeur de la publication.
- En ouvrant le menu en haut à droite, il y a un gros bouton "Le Brief", je comprends pas bien ce qu'il vient faire dans ce menu.
Autrement c'est vraiment très propre, bravo pour le travail accompli, on se sent déjà à la maison ! 😁
Réduire son empreinte environnementale numérique, « c’est comme le tri sélectif : il faut le faire, point barre »
23/10/2023
Le 23/10/2023 à 22h 04
Merci pour cet article, et content que ça commence par très bien poser le problème, en parlant des limites planétaires. L’existence de ces limites absolues à ne pas depasser est un constat très important à faire, et je pense qu’on fait pas assez de pédagogie sur ce sujet et sur ses implications.
Quoi de neuf à la rédac #4 : par où commencer…
21/10/2023
Le 22/10/2023 à 15h 23
Assez satisfait de la couverture de l’actualité ici en ce qui me concerne. Si j’ai quelque chose à suggérer, ce serait d’ajouter davantage d’analyse de fond sur les évolutions longues liées au numérique : réseaux sociaux et démocratie, implications de la généralisation de l’IA, dépendance numérique de l’Europe, green IT et IT for green, etc.
Ce sont des sujets que vous traitez déjà en partie, mais j’aimerais plus d’analyse sur le temps long, indépendamment de l’actualité, en relayant des travaux de recherche universitaire, des ouvrages sur le sujet, en faisant des entretiens avec des experts, etc…
Next, un pacte : nos changements et engagements pour la suite
18/10/2023
Le 18/10/2023 à 14h 14
Pour les nouveaux formats, en complément des interviews, je verrais bien un “récap du mois” où chaque membre de l’équipe vient présenter le ou les articles sur lesquels il a travaillé, parle du contenu, donne des infos sur les coulisses du travail, des compléments, des mises à jour, etc…
Ca demanderait pas un travail de production d’information supplémentaire, mais ça permettrait de transmettre l’info d’une manière différente et de toucher un public différent qui a tendance à moins consommer du format écrit.
Il y a quelques années, Gamekult faisait des émissions hebdo où ils faisaient ça. Il m’est arrivé de ne pas prendre le temps de lire un reportage ou un test au moment de sa publication parce que ça ne m’attirait pas, puis voir le journaliste en parler en vidéo et avoir ensuite envie d’aller le lire pour avoir tout le détail. Donc je pense que ça a un intérêt. (Bon, Gamekult a été racheté depuis et toute la rédaction est partie vers de nouveaux horizons, mais ça veut pas dire que c’est pas une bonne idée !).
Et puis certains reparlaient des LIDD et du fun. Je pense qu’un article qui donne des liens tous les week-ends ce n’est plus trop pertinent en 2023, mais dans le cadre d’un format audio ou vidéo, demander aux “chroniqueurs” de partager un lien idiot qu’ils ont trouvé marrant dernièrement, ça me semble une bonne idée. Ca contribuerait à créer du lien avec la communauté, et ça permettrait à la personnalité de chacun de mieux s’exprimer que par le texte. Le simple fait de vous voir en vidéo lors de la conf, même si les infos ont été exactement les mêmes que celles qui sont données ici, je pense que ça a contribuer à renforcer le lien entre la rédaction et la communauté. Quoi qu’on en dise, mettre un visage et une voix sur une personne, ça l’humanise et ça rend les choses plus concrètes. Je pense que c’est un aspect à ne pas négliger pour le futur du site, même si je comprends que c’est un gros changement par rapport à un média purement écrit.
Replay de la soirée de Next
17/10/2023
Le 17/10/2023 à 22h 30
Ça fait plaisir de voir cette conf, de vous voir tous motivés, confiants et pleins d’espoir, sans faire de fausses promesses et sans cacher les challenges à relever ! Merci pour ça ! J’ai hâte de continuer à vous lire !
Concernant l’évolution de la modération, je trouve que c’est beaucoup de travail pour les journalistes de lire tous les commentaires et de modérer. Non seulement ça prend du temps, mais je suppose que c’est aussi pas mal de charge mentale. Pourquoi ne pas se reposer davantage sur les lecteurs, en mettant en place un système de vote positif ou négatif sur chaque commentaire, ou un système de réputation au niveau de l’utilisateur. Ça laisserait la communauté s’autoreguler, ça mettrait en valeur les commentaires les plus appréciés et ça permettrait de masquer ceux qui le sont moins. Ça n’enlèverait pas le besoin de modération pour supprimer le contenu le plus problématique, mais j’ai l’impression que ça pourrait faciliter ce travail. Est-ce que vous avez envisagé ça ?
Suivez en direct la naissance du nouveau « Next », à partir de 19 h
16/10/2023
Le 16/10/2023 à 10h 11
Oui, mais comme Ferd a recruté Geoffroy Lejeune comme nouveau rédacteur en chef, et que c’est lui le directeur de la publication, ça serait spoiler que de mettre à jour le nom avant le grand reveal de ce soir !
Un petit mot
26/09/2023
Le 26/09/2023 à 14h 19
Personnellement je comprends ça comme un engagement de sa part de faire des investissements de manière à permettre à NXI d’évoluer, de se renforcer, sans recherche de rentabilité à court terme, pour laisser le temps à une nouvelle stratégie de se mettre en place et de porter ses fruits. Je m’attends à ce que NXI s’éloigne du modèle actuel (les abonnés payants comme cible principale et dont le nombre se renouvelle difficilement, conservatisme sur la forme avec uniquement des articles écrits), pour se diversifier, en recrutant de nouveaux journalistes, en cherchant à attirer un nouveau public (typiquement plus jeune), avec par exemple du contenu vidéo et/ou podcast. Mettre en place ce type de stratégie, c’est un effort au long cours, qui mettra du temps à produire des effets sur les résultats financiers (potentiellement plusieurs années).
Donc il investit en connaissance de cause, en sachant qu’il va falloir injecter pas mal d’argent au début, mais il croit en sa vision et il pense que ça sera rentable à terme. Ceci dit, je doute qu’il s’engage à renflouer les comptes ad vitam aeternam si le journal est déficitaire de manière chronique sur le long terme. On en saura davantage quand il y aura des annonces concrètes.
Le 26/09/2023 à 07h 09
Le sous-titre trilingue présage-t-il d’une version internationale de Next INpact ?
Le 26/09/2023 à 07h 02
Bienvenue, et merci d’apporter du sang neuf au projet ! Hâte de voir ce que vous nous préparez, mais l’enthousiasme fait déjà plaisir à voir !
Next INpact change de propriétaire : au revoir chère communauté ;-)
25/09/2023
Le 25/09/2023 à 21h 45
#Flock n’est pas une IA générative, mais une IA caustique !
23/09/2023
Le 25/09/2023 à 12h 10
Octave Klaba est out. Ça se joue donc entre Niel, JB et l’inconnu à lunettes. A moins d’un retournement de situation et qu’en fait Sébastien est le fils caché de Christine Albanel et l’a convaincue d’investir de sa fortune personnelle dans NXI !
Le 24/09/2023 à 08h 02
Est-ce que le futur repreneur porte des lunettes ?
ADEME : un simulateur pour « mesurer l’impact carbone de la livraison de colis »
22/09/2023
Le 22/09/2023 à 10h 39
Je t’invite à lire cet article qui détaille en quoi ce n’est absolument pas une excuse pour ne rien faire en France.
#Flock joue avec le feu et distille des indices
16/09/2023
Le 17/09/2023 à 06h 14
Bien pensé le Qui est-ce ! Et ce serait marrant que le vrai repreneur soit dans le lot !
Pour le 4, j’aurais dit Steven Seagal. Et le 11, c’est Bolloré, le milliardaire philanthrope qui finance les media pour leur permettre de conserver leur indépendance éditoriale*
’* uniquement si la ligne éditoriale est catholique d’extrême droite
Steam fête ses 20 ans, avec une rétrospective et des promotions
13/09/2023
Le 13/09/2023 à 16h 13
On a eu Half-Life 3, c’était en 2020. Il s’appelait juste “Half-Life Alyx”. Le prochain jeu vidéo dans cet univers, je tablerais pas sur une sortie avant 2035…
Apple : quatre iPhone 15 (USB-C), Watch Series 9 et Ultra 2 et des produits « neutres en carbone »
13/09/2023
Le 13/09/2023 à 16h 08
Même si c’est faible, ce n’est pas négligeable : sur l’empreinte carbone d’un smartphone en France, on est à 75% des émissions de GES sur l’étape de production (dont la production des matériaux), et 25 % pour la distribution et surtout l’usage (la consommation électrique au cours de sa vie). On peut supposer qu’on retrouve ces ordres de grandeurs pour les montres connectées.
Pour dire que leur montre est “neutre en carbone”, ils ont compensé les émissions de la montre en achetant des crédits carbone (on s’assure de replanter des arbres et qu’ils séquestrent du carbone pendant suffisamment de temps. Avec les feux de forêts actuels, j’ai un peu de mal à voir comment on s’assure que ça reste indéfiniment, mais bref, c’est pas le sujet). La question, c’est de savoir si la compensation carbone concerne uniquement les émissions de l’étape de fabrication, ou si ça couvre l’ensemble du cycle de vie. Les émissions carbone de l’électricité sont pas les mêmes dans tous les pays, donc je me demande comment c’est fait, si la phase d’usage est bien pris en compte.
Next INpact passera dans de nouvelles mains le 25 septembre
11/09/2023
Le 11/09/2023 à 12h 50
Quoi que devienne Next INpact, c’est la fin d’une époque. Merci pour le travail accompli jusqu’ici, vous pouvez être fier de ce que vous avez fait, parce que des sites d’informations indépendants qui ont duré aussi longtemps, j’en connais pas beaucoup. Bonne chance Teuf et Titia dans vos futures aventures !
J’espère que le futur repreneur saura garder l’identité du site tout en faisant les changements nécessaires pour s’adapter au contexte actuel et conquérir un nouveau public, seule manière à mes yeux d’assurer l’équilibre financier. On peut être confiant dans le fait qu’il a un plan suffisamment solide pour reprendre le site, c’est déjà ça.
Fairphone 5 : 8 ans de mises à jour et 9,3/10 sur l’indice de réparabilité, pour 699 euros
01/09/2023
Le 01/09/2023 à 10h 52
Oui, et il y a aussi la question des volumes de production. Fairphone ne commande pas des composants dans les mêmes volumes qu’Apple, Samsung ou Google, et ils n’ont pas le même poids dans les négociations avec les fournisseurs. Et il faut qu’ils amortissent les frais de R&D et autres frais d’environnement sur un volume de ventes beaucoup plus faible. C’est aussi ça qui fait la différence de prix, au-delà du côté équitable.
Vers de beaux jours pour Next INpact ?
14/08/2023
Le 14/08/2023 à 22h 12
Merci de nous tenir informés, j’espère que les discussions aboutiront et que l’identité du site sera respectée, tout en le faisant évoluer pour s’adapter au public à conquérir. Dans un monde idéal, il faudrait que le(s) futur(s) actionnaire(s) accepte(nt) une organisation qui garantisse l’indépendance de la rédaction (comme c’est le cas pour Le Monde par exemple), et en même temps qu’un peu d’argent soit investi pour renforcer la rédaction et lui permettre de toucher un public plus large (je suis certain que le sujet du numérique intéresse plus de 8000 personnes dans le monde francophone). Le deux à la fois c’est certainement beaucoup demander, mais qui ne tente rien n’a rien.
IA : les modèles de langage d’OpenAI pencheraient à gauche, ceux de Meta plutôt à droite
09/08/2023
Le 09/08/2023 à 15h 40
Si tu as du mal à te positionner sur l’axe gauche / droite, tu peux utiliser la grille de lecture de Didier Super, il a plein d’exemples concrets et pas caricaturaux : YouTube
Call of Duty : accord de 10 ans entre Microsoft et Sony
17/07/2023
Le 18/07/2023 à 09h 51
Je sais pas pourquoi j’avais en tête que Stadia avait aussi un business model par abonnement. J’ai pas trop suivi le truc. Mon argument était surtout de dire qu’au moment où Stadia a été lancé, tout le monde présentait le streaming comme l’avenir du jeu vidéo, et que ce n’est finalement pas le cas.
Autre différence entre jeu vidéo et musique/séries qui n’a pas été évoqué, c’est l’existence d’un offre gratuite : je pense qu’une grande partie de la rentabilité des abonnements musicaux et/ou de séries, c’est que ces abonnements sont payés par des utilisateurs occasionnels, qui utilisent peu le service, mais qui paient quand même, et qui dépensent davantage que ce qu’ils dépenseraient s’ils avaient acheté (ce qui vient compenser le fait que les gros utilisateur font des économies en passant par l’abonnement). Pour le jeu vidéo, il y a quand même énormément de jeux en free to play (que ce soit les jeux mobiles ou les jeux consoles/PC type Fortnite). Pas sûr qu’une offre par abonnement permette de démocratiser autant la pratique du jeu vidéo (qui l’est déjà beaucoup), et de faire payer davantage des utilisateurs qui payent actuellement peu. J’ai l’impression que l’abonnement GamePass est surtout pris par de gros joueurs (qui dépensent moins grâce à ça), sans que Microsoft réussisse pour le moment à convertir des utilisateurs occasionnels, dont les besoins sont déjà satisfaits par les jeux free to play.
Le 17/07/2023 à 19h 09
Le modèle par abonnement est un avenir possible du jeu vidéo, mais c’est pas un avenir inéluctable. Google a mis fin à Stadia parce que ça ne marchait pas. Est-ce que c’était uniquement dû au fait qu’ils n’avaient pas assez d’exclusivité ? Ou est-ce que c’est que le service par abonnement ne fonctionne pas aussi bien pour le jeu vidéo que pour la musique et les séries ?
Ce sont des marchés assez différents en fait. Je pense qu’il y a un marché de l’occasion bien plus important sur le jeu vidéo, des promotions plus importantes sur le dématérialisé, etc… Je mettrais pas toutes mes économies sur la stratégie de Microsoft.
La SNCF met le cap sur le solaire avec une filiale dédiée aux énergies renouvelables
07/07/2023
Le 08/07/2023 à 12h 41
La France n’est pas la Chine. Si le scénario N03 ne prévoit pas plus de 50% de nucléaire en 2050 (14 EPR2 + quelques SMR), c’est parce qu’il s’agit de “la capacité maximale communiquée, à date, par la filière nucléaire”. En clair, on est pas capable d’en déployer davantage d’ici à 2050. On a perdu beaucoup d’industries depuis les années 70, on a plus la main d’œuvre qualifiée et son savoir-faire, et ça mettra énormément de temps à se reconstituer. C’était il y a 20 ans qu’il fallait prévoir le renouvellement du parc nucléaire, maintenant c’est trop tard et il va falloir faire avec.
Sur la faisabilité des scénarios 100% ENR, les modélisations de RTE permettent de vérifier qu’on a un système avec une niveau de stabilité équivalent aux normes actuelles. Ils ont bien vérifié que le système fonctionne, même en conditions exceptionnelles, et qu’il n’y a pas de blackout. Ils estiment les coûts, qui sont affichés de manière transparente pour permettre de comparer les scénarios.
La faisabilité en matière de vitesse de déploiement de ces capacités d’ici à 2050, c’est une autre question. Là-dessus on est d’accord. La demande en métaux (notamment en cuivre) va exploser dans les années qui arrivent, on ouvre pas assez de mines pour y répondre, une ouverture de mine prend 15 ans en moyenne et le taux de concentration des métaux dans les minerais fait en baissant. Et tout ça est très mal pris en compte dans les scénarios prospectifs.
Le 08/07/2023 à 11h 35
Le gestionnaire du réseau électrique RTE a fait plusieurs scénarios de mix électrique pour 2050 : https://rte-futursenergetiques2050.com
Tous les scénarios prévoient de se passer de moyens thermiques à terme (certains scénarios en 100% renouvelables, d’autres où le renouvelable et le nucléaire cohabitent). Et même dans le scénario où on déploie le maximum de nucléaire, on a quand même une augmentation très importante de la capacité de production renouvelable (pour le PV, on passe de 9 GW en 2019 à 70 GW en 2050, pour l’éolien terrestre de 17 GW à 43 GW, et pour l’éolien en mer de 0 à 25 GW. La flexibilité est assurée par l’hydroélectrique, un peu de biomasse, et le nucléaire. Mais même dans le scénario 100% renouvelable, il y a pas de problème à gérer l’intermittence, y compris dans le cas d’hiver froid ou sans vent.
Sur ce point on est d’accord, on ne parle pas assez de rénovation énergétique des bâtiments, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de sobriété.
Le 08/07/2023 à 11h 14
Je suppose que la SNCF va aussi explorer l’installation de panneaux photovoltaïques directement sur la voie, entre les rails, comme ce qu’est en train d’expérimenter son équivalent suisse : https://www.science-et-vie.com/transports/train-rail-panneaux-photovoltaiques-suisse-100981.html
Ca a beaucoup de sens : pas d’artificialisation des sols, une installation mécanisée via un train qui peut les poser et les déposer facilement, il existe déjà un réseau électrique le long des voies pour alimenter les caténaires, on peut se greffer dessus, la maintenance de la voie et des panneaux peut être mutualisée. Et contrairement à la route photovoltaïque promue à l’époque par Ségolène Royal (qui est a fait un gros flop !), les panneaux n’ont pas à supporter d’effort mécanique particulier, donc la conception est très proche d’un panneau standard. Bref, ça peut présenter beaucoup d’avantages potentiels !
Le 07/07/2023 à 19h 19
Il est prévu d’électrifier de nombreuses activités économiques qui fonctionnent aujourd’hui avec des énergies fossiles. Il faudra déployer de nouvelles capacités de production électrique dans le futur, et rapidement. On n’a pas le temps d’attendre les futurs EPR, il y a une complémentarité entre les deux. Les acteurs privés ne peuvent investir que dans le renouvelable de toute façon.
Je peux comprendre qu’on critique la stratégie allemande qui consiste à remplacer des centrales nucléaires fonctionnelles par du renouvelable et du gaz fossile, mais je vois pas bien les raisons de critiquer cette stratégie de la SNCF. Ils devraient faire quoi à la place au juste selon toi ?
Découverte de signes d’un gisement de dihydrogène en Lorraine
07/07/2023
Le 07/07/2023 à 13h 48
Je suis d’accord sur le fait que toute activité humaine pollue, et qu’il faut mettre au regard la pollution générée et le bénéfice que ça apporte. Ceci dit, le concept de “limites planétaires” permet de définir des seuils de pollution à ne pas dépasser à l’échelle globale (et plusieurs limites sont déjà dépassées ou en passe de l’être). On a donc besoin de repenser nos systèmes économiques, de manière à répondre aux besoins humains fondamentaux, tout en s’assurant de ne pas dépasser la capacité des écosystèmes sur lesquels notre économie repose à absorber cette pollution (voir le concept de Donut.
Pour ce qui est de l’hydrogène, un des premiers leviers de la transition écologique, c’est de sortir de notre addiction aux énergies fossiles. Et l’hydrogène décarboné (naturel ou de synthèse) fait pour moi partie des leviers pour y parvenir, s’il est bien utilisé. Mais il y a aussi plein de mauvaises manières de déployer de l’hydrogène. L’Australie par exemple est un des gros supporters de l’économie de l’hydrogène, parce qu’ils veulent pouvoir continuer à extraire du charbon de leurs réserves, pour le transformer en hydrogène, en arguant qu’ils seront capables de stocker le CO2 que ça génère, même s’ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent. En Europe, on a pas l’air de s’orienter vers ça, et c’est tant mieux !
Le 07/07/2023 à 12h 25
Certes, mais ça ne signifie pas pour autant que ça n’a aucun effet sur le climat. Si l’hydrogène se retrouve dans l’atmosphère sans combustion (en cas de fuite sur une exploitation d’un gisement naturel par exemple), il a un effet indirect sur le climat (en gros, il réagit avec des molécules de l’atmosphère qui réagissent normalement avec le CH4 et d’autres gaz à effet de serres, ce qui fait que la durée de vie de ces gaz dans l’atmosphère est prolongée, et ce qui a donc une influence indirecte sur l’effet de serre). C’est un risque qui est probablement gérable, mais il ne faut pas le négliger.
Next INpact vit ses dernières semaines… sauf miracle
12/06/2023
Le 08/06/2023 à 11h 04
Triste nouvelle, mais malheureusement, c’est le lot de beaucoup de médias indépendants. Les gens ne sont pas prêts à payer pour de l’information de qualité, et en même temps, ils ne veulent pas de la publicité, et ils se plaignent que les médias appartiennent à de grands groupes industriels qui orientent la ligne éditoriale voire censurent l’information qui les dérangent. Je ne sais pas s’il y a une solution possible à cet état de fait, malheureusement. Et ça m’attriste fortement, tant l’indépendance des médias est un fondement de la démocratie, et que les sujets des libertés numériques en France ne sont pas bien traités ailleurs.
Vous avez réussi à produire du contenu de qualité pendant bien plus longtemps que beaucoup ne le prédisaient. Vous avez animé un beau site qui a rassemblé une communauté active. Vous avez fait de belles choses, et si ça doit s’arrêter, c’est triste, mais ça n’efface pas tout ce que vous avez accompli par le passé. Il y aura maintenant un espace disponible pour que les critiques et les “y ka fo kon” présents dans ces commentaires se lancent et testent leurs idées dans la vraie vie. Je leur souhaite bon courage !
Merci pour tout ce que vous avez fait avec PCInpact puis NextINpact, et bon courage à vous pour la suite.
Next INpact fête ses 20 ans !
05/05/2023
Le 08/05/2023 à 09h 55
Joyeux anniversaire ! Vous pouvez être fiers de ce que vous avez accompli ici, vu l’état de la presse sur Internet ces dernières années. J’espère pouvoir vous suivre encore longtemps, et continuer à compter sur vous pour de l’information de qualité.
Microsoft intègre le support de LaTeX dans Bing Chat
24/04/2023
Le 24/04/2023 à 09h 53
Je suppose que ChatGPT doit déjà savoir générer des équations au format LaTeX, et qu’ils n’ont fait qu’ajouter à l’interface de chat d’afficher une équation mise en forme lorsque ChatGPT génère du code LaTeX (de la même manière qu’ils affichent un joli tableau quand ChatGPT génère des lignes avec des éléments séparés par des tabulations).
L’IA pour attribuer des financements de recherche ?
21/02/2023
Le 22/02/2023 à 11h 11
Le choix des sujets de recherche à explorer s’appuie sur des critères techniques (qualité du travail de recherche, cohérence du sujet avec les compétences mobilisées, cohérences des moyens proposés avec les objectifs) mais c’est avant tout un choix politique et idéologique de favoriser un objectif de recherche plutôt qu’un autre.
On peut éventuellement envisager d’automatiser l’analyse de la cohérence technique, mais l’évaluation de la pertinence de la question de recherche doit rester quelque chose qui est fait par des humains, qui assument leurs préférences et leurs valeurs, forcément subjectives.
Des tests dévoilent les biais sexistes et racistes de ChatGPT
17/02/2023
Le 17/02/2023 à 09h 33
J’ai presque envie de dire que c’est rassurant sur l’IA. Les biais sexistes ou leur absence sont un choix politique et culturel. Il y a des civilisations pour lesquelles les différences homme / femme sont des fondements culturels. Pour les civilisations occidentales, on a initié un lent mouvement pour en sortir mais il reste encore énormément de traces de plusieurs siècles d’histoire, et ça prendra encore plusieurs générations, s’il n’y a pas de retour en arrière d’ici là.
Je trouve rassurant que l’IA ne soit pas en mesure à elle seule de faire des choix politiques, et qu’elle reflète les choix politiques de ses concepteurs. Il faut simplement avoir conscience de ces biais, de la même manière qu’il est important selon moi de connaître le positionnement idéologique d’un média, d’un auteur ou d’un influencer qu’on lit.
Ce serait plus flippant si toutes les IA convergeaient vers une même solution à des questions fondamentalement idéologiques pour lesquelles il n’y a pas de réponse scientifique et objective.
IA bien qui IA le dernier : #Flock comme vous ne l’avez jamais vu !
21/01/2023
Le 22/01/2023 à 10h 13
Excellent ! Bravo pour l’idée Flock !
D’ailleurs, je suis étonné qu’on ait pas encore de trolls assistés par l’IA dans les commentaires de NXI !
Comment faire de la recherche tout en prenant en compte les enjeux climatiques ?
06/01/2023
Le 13/01/2023 à 07h 30
Personnellement, je pense que la meilleure manière de réduire sérieusement l’empreinte carbone de toute activité, c’est de fixer un budget carbone et une trajectoire de réduction. De la même manière qu’on fixe un budget en euros à la recherche publique, on devrait fixer un budget carbone. Ces budgets sont ensuite répartis entre laboratoires et entre équipes. Libre à l’équipe derrière de dépenser son budget carbone comme elle l’entend. Quand on chercheur fait un voyage en avion, ça tape dans le budget carbone. Plus de budget plus de voyage.
Avec des trajectoires de reduction de budget carbone très contraignantes, les pratiques seront obligées de se réorganiser et de se réinventer.
Le Fairphone 2 aura sa dernière mise à jour de sécurité en mars
11/01/2023
Le 11/01/2023 à 09h 28
Bravo à Fairphone pour ce support logiciel étendu, et pour la publication de toute la documentation technique et logicielle qui permet à des tiers de continuer ce support, et de pouvoir réparer l’appareil. J’espère que ce genre de pratique sera généralisée à l’avenir, c’est un élément de base d’une démarche de numérique responsable.
Les fuites d’hydrogène participent au changement climatique
04/01/2023
Le 04/01/2023 à 14h 30
Est-ce que tu as une source pour supporter cette affirmation ? Le Protocole de Kyoto qui a mené au bannissement des CFCs est unanimement présenté comme un succès de la diplomatie mondiale. Aucun pays n’est revenu sur leur interdiction, alors que ce sont de biens meilleurs réfrigérants que les molécules actuellement utilisées et qu’ils coûtent moins cher. Je serais donc très étonné s’il n’y avait pas de fondement scientifique à leur interdiction…
Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME
27/12/2022
Le 29/12/2022 à 14h 49
J’ai bien compris ce que tu critiques et je suis d’accord que c’est un problème. La question que je pose, c’est de savoir dans quelle mesure c’est bien la faute de l’ADEME. Tu ne m’as pas fourni de source qui atteste que c’est l’ADEME qui est responsable de définir la valeur de l’empreinte carbone du chauffage urbain à utiliser dans la RE2020.
Si j’en crois la valeur de la Base Carbone, cogérée par l’ADEME, il y a bien une valeur spécifique pour le réseau de chaleur de Grenoble, qui tient compte du taux d’énergies renouvelables et de récupération de 77,7% ( https://bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?reseau_de_chaleur.htm ). Si c’est bien vrai que cette valeur n’est pas utilisée par la RE2020, je doute fort que ce soit un choix de l’ADEME…
Le 29/12/2022 à 14h 34
Les scénarios prospectifs ne visent pas à décrire le futur, mais à décrire un éventail de futurs possibles, avec plusieurs scénarios cohérents qui respectent un certain nombre de contraintes. J’ai pris cet exemple justement parce qu’il utilise 4 visions possibles de l’avenir, chacune avec sa philosophie. Tu noteras que le nucléaire est toujours présents en 2050 dans tous les scénarios, et que 2 des 4 prévoient la construction de nouveaux réacteurs d’ici 2050. On a vu pire comme partis-pris antinucléaires !
Le 28/12/2022 à 09h 08
Est-ce que tu as une source sur ce point ? Si tu parles de la méthode de calcul des émissions de CO2 du bâtiment dans le cadre de la RE2020, il me semble que ce n’est pas l’ADEME qui fixe les règles, mais que les décisions sont prises au niveau du Ministère, après consultation de différents acteurs, dont l’ADEME, le CSTB, et différents acteurs.
Dans tous les cas, l’ADEME est une organisation qui compte de nombreux services différents. Discréditer l’ensemble des rapports qu’elle produit sur la base de choix ou d’erreurs qui ont été fait dans tel ou tel rapport, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain. L’ADEME a produit et a commandité de nombreux rapports et outils de grande qualité, qui repondent aux objectifs definis de maniere scientifique et impatiale. Elle a régulièrement répondu aux critiques qui lui ont été faites, voire elle a mis à jour des rapports. Je pense que c’est une organisation qui sert vraiment l’intérêt général des français et tentant d’être le plus indépendant possible des intérêts politiques et économiques. L’excellent travail réalisé par l’ADEME sur les scénarios prospectifs à 2050 en est un bon exemple : YouTube
À la découverte de Jupyter, un logiciel scientifique libre aux millions d’utilisateurs
21/12/2022
Le 21/12/2022 à 09h 47
Merci pour cet article ! J’ai déjà utilisé Jupyter quand je travaillais dans la recherche (enfin plutôt iPython Notebook à l’époque). C’est un super outil pour communiquer de la donnée, très pratique pour faire des tutoriels aussi, ou comme support de formation. Je ne savais pas qu’il y avait maintenant des fonctionnalités d’édition collaboratives, c’est bon à savoir. Je suis preneur d’articles sur les outils de ce genre utilisables pour des calculs scientifiques et/ou de l’analyse de données.
L’Europe veut structurer la production de batteries, leur remplacement et leur récupération
16/12/2022
Le 19/12/2022 à 09h 16
On aurait en effet des réserves de lithium à exploiter en Europe, mais il y a peu de chance qu’on couvre une grosse partie de la demande européenne avec de la production interne :
Pour le phosphate, c’est un minerai essentiel pour la fabrication d’engrais, et il va y avoir d’énormes tensions dessus à l’avenir. Le phosphore est listé par l’Union Européenne comme “matière première critique” avec haut risque d’approvisionnement. Il n’y a que quelques pays qui en produisent (le Maroc notamment) et on a peu d’alternatives renouvelables (les récupérer dans les eaux usées principalement, ce qui n’est pas du tout rentable économiquement). Donc là aussi, ça va coûter très cher, et il va falloir faire des choix sur les secteurs à prioriser. Personnellement, je préfère utiliser du phosphate pour l’alimentation plutôt que pour faire rouler des voitures.
Le 16/12/2022 à 15h 58
Un sujet majeur pour l’avenir. J’ai quelques doutes sur la capacité de l’Europe a devenir un acteur majeur dans le secteur des batteries sachant que nous n’avons pas les ressources naturelles nécessaires à leur production. Même si on créé des industries qui produisent des batteries, elles seront totalement dépendantes d’importations de matières premières de l’étranger. Matières premières qui seront en forte tension, et sur lesquelles la Chine a déjà posé pas mal de ses pions. C’est sûrement ce constat qui les poussent à se fixer des objectifs aussi ambitieux sur le développement de filières de recyclage.