Découverte de signes d'un gisement de dihydrogène en Lorraine

Découverte de signes d’un gisement de dihydrogène en Lorraine

Découverte de signes d'un gisement de dihydrogène en Lorraine

Des chercheurs du laboratoire GeoRessources du CNRS et de l'Université de Lorraine ont détecté des teneurs en dihydrogène importantes dans le sous-sol d'un site minier lorrain, explique le Journal du CNRS. Cela pourrait être le signe d'un gisement naturel de dihydrogène (appelé « hydrogène blanc » pour le différencier du « gris », du « noir » et du « vert » produits en transformant de l'énergie provenant respectivement du gaz naturel, du charbon, et du solaire et de l'éolien).

Les chercheurs expliquent que leur  « découverte a été faite un peu par hasard » alors qu'ils cherchaient à vérifier la teneur en méthane de ce sous-sol. Ils ont bien confirmé une présence de 370 milliards de mètres cube de méthane, l'équivalent de huit ans de consommation française de gaz.

Leurs sondages du sous-sol lorrain les ont poussés à mesurer la présence d'autres gaz, pour vérifier l'absence de gaz « pénalisant, toxique ou corrosif ». Aucun gaz de la sorte. Mais les chercheurs ont été étonnés de détecter du dihydrogène. Et, plus ils foraient, plus le taux d'hydrogène blanc dans le sous-sol était élevé, dépassant 15 % à 1 100 m de profondeur.

Ils pensent qu'un gisement important de dihydrogène pourrait se trouver plus profondément. Le gaz se produirait lors de la réaction d'oxydoréduction entre de l'eau et des carbonates de fer qui se trouveraient en quantité importante dans la région du puits de Folschviller. D'après leurs simulations, à 3 000 m de profondeur, le taux de dihydrogène pourrait atteindre 90 % et le gisement pourrait contenir 46 millions de tonnes de ce gaz.

Les chercheurs espèrent confirmer ces estimations en collaborant avec des industriels pour effectuer un forage.

Commentaires (43)


En on utilise encore des ressources naturelles au lieu d’essayer de les produire… Bis repetita


Certaines activités utiles ont besoin d’un carburant (ça ne fonctionne pas encore via l’électricité, je crois que c’est une question de température à atteindre).



Vu qu’actuellement très peu de pays ont un mix électrique décarboné il y a des chances que ce soit plus écologique d’extraire de l’hydrogène que de le fabriquer.


Chouette, voila en fin de quoi alimenter ma future voiture bien proprement.



Tchris a dit:


En on utilise encore des ressources naturelles au lieu d’essayer de les produire… Bis repetita




Celle là est plus ou moins renouvellable.
Et produire de l’hydrogène ca coute de l’energie et ca emet du CO2, même si on le fait à partir d’energies vertes



Trooppper a dit:


Celle là est plus ou moins renouvellable. Et produire de l’hydrogène ca coute de l’energie et ca emet du CO2, même si on le fait à partir d’energies vertes




Le soucis est principalement qu’on a affaire à une ressource fossile, du CO2 “captif” en quelque sorte, l’extraire et l’utiliser revient à le libérer dans l’atmosphère, alimentant ainsi le réchauffement climatique. Produire ce type de gaz à partir de l’air ambiant est certes consommateur d’énergie mais on utilise celui qui est déjà là.


En me relisant je réalise que je dis peut-être une bêtise… Pas sûr que le dihydrogène produise du CO2… mais son utilisation émet peut-être autre chose que de l’eau. A voir…


https://www.cea.fr/comprendre/Pages/energies/renouvelables/hydrogene.aspx



Mais ça réduit un peu la quantité d’oxygène dans l’air



mitsha a dit:


En me relisant je réalise que je dis peut-être une bêtise… Pas sûr que le dihydrogène produise du CO2… mais son utilisation émet peut-être autre chose que de l’eau. A voir…




Ben avec l’élément chimique H et l’élément chimique O ,il est assez difficile de créer l’élément C…



Ce genre de réaction entre dans la catégorie des réactions nucléaires, mais celle là est tout à fait impossible.



Après pendant des siècles, certains ont cherché la pierre philosophale pour transformer le plomb en or (les 2 ont une densité comparable , y’a que la couleur qui change, gris et jaune.. donc ils y ont cru… Pas de bol, s’ils avaient su qu’il faut une réaction nucléaire pour y arriver…)


Chut! N’en parlez pas trop!, toute tentative d’extraire quoique ce soit de notre sol -en France -sera bloqué par nos Ecolos avant même qu’ils sachent que ça ne pollue pas. Vont tout casser..


La ruée vers l’or, les puits de pétroles, les puits de gaz, et maintenant on va avoir l’exploitation du dihydrogène …
Le seul truc qui change, c’est le combustible recherché (même si l’or n’est pas un combustible …)



mitsha a dit:


Le soucis est principalement qu’on a affaire à une ressource fossile, du CO2 “captif” en quelque sorte, l’extraire et l’utiliser revient à le libérer dans l’atmosphère, alimentant ainsi le réchauffement climatique. Produire ce type de gaz à partir de l’air ambiant est certes consommateur d’énergie mais on utilise celui qui est déjà là.




De l’hydrogène, quand on l’utilise, ca forme de l’eau.




mitsha a dit:


En me relisant je réalise que je dis peut-être une bêtise…




Oui




Pas sûr que le dihydrogène produise du CO2…




Bah si pas de carbone dans l’equation de reaction, pas de CO2 en sortie




mais son utilisation émet peut-être autre chose que de l’eau. A voir…




L’utilisation, non. La fabrication de la pile à combustible pour l’utiliser par contre, oui clairement. Et des tas de saloperies en termes de métaux, qu’il faut une quantité folle d’energie pour miner


Les mines de Lorraine n’ont pas toutes été remplie d’eau ? Il faudra vider pour exploiter ?



janvi a dit:


Les mines de Lorraine n’ont pas toutes été remplie d’eau ? Il faudra vider pour exploiter ?




Celles là sont encore plus bas. Lis le lien du CNRS


Bon l’hydrogène, oui, c’est bien, ça fait de l’eau en brûlant, par contre, le méthane, si on pouvait le laisser là où il est et accélérer sur les EPR 2.0, ça serait beaucoup plus sain !


Et donc, afin de respecter une concurrence libre et non faussée, les gisement seront exploités par l’entreprise mieux disante dans le cadre d’un appel d’offre international ?



Tchris a dit:


En on utilise encore des ressources naturelles au lieu d’essayer de les produire… Bis repetita




Ah… la fameuse génération spontanée de ressources from nowhere.



#E2PZ



Tandhruil a dit:


Et donc, afin de respecter une concurrence libre et non faussée, les gisement seront exploités par l’entreprise mieux disante dans le cadre d’un appel d’offre international ?




Le premier pas c’est le gazoduc qu’ils sont en train de rehabiliter entre le lux, la lorraine et la teutonie pour faire tourner l’H2
N’aies pas de doutes que notre H2 ira faire tourner l’industrie teutonique qui nous concurrence deja super deloyalement


L’hydrogène blanc dans la fabrication d’acier avec une consommation directe sur site pourquoi pas, mais bon on a pas encore résolu l’équation du stockage et de la distribution pour du transport routier ou aérien.
Sous forme gazeuse, c’est très coûteux pour construire un réservoir haute pression, sous forme liquide, il faut des température proche du 0K, c’est encore plus complexe.



On est quand même loin de la facilité d’emploi du bon vieux pétrole sous forme liquide, déjà le méthane c’est plus complexe, alors l’hydrogène …


Je me demande à quel point ce serait intéressant d’utiliser cette ressource pour faire du méthane via la réaction de Sabatier.



On réduirait les soucis de transport / stockage et ce serait peut être moins sale que le gaz fossile.



misocard a dit:


Vu qu’actuellement très peu de pays ont un mix électrique décarboné il y a des chances que ce soit plus écologique moins polluant d’extraire de l’hydrogène que de le fabriquer.




Il faut bien évidemment “verdir” notre consommation mais il faut surtout la réduire.
Il semble que pour nos dirigeants, la réduction n’est pas envisageable. Elle est pourtant inéluctable.
Alors, il vaut mieux la décider et la piloter démocratiquement et équitablement parce que quand on va se prendre le mur des limites environnementales, ça ne va pas être équitable du tout.


Franchement, je crois pas trop à la réduction de la consommation autrement que par la baisse de la consommation des produits (meilleur rendement quoi) ainsi qu’au recyclage, reconditionnement…
On est à une génération qui a connu l’abondance à qui on demande de se restreindre, alors que la vie quotidienne n’est pas forcément déjà facile pour tout le monde…
Par contre, on peut favoriser la réutilisation, et l’optimisation de la consommation énergétique des produit, car c’est négligeable sur la baisse de confort quotidien.
Il n’y a pas vraiment de choc qui fasse pencher la balance, c’est plutôt une pente douce inéluctable qui nous entraine vers l’enfer (niveau températures également ^^). Même si la pente semble augmenter plus rapidement que prévu, ça ne changera pas grand chose au comportement des gens et de la classe politique ou la vision à court terme ainsi que l’économie seront toujours prioritaire AMHA.



Patatt a dit:


L’hydrogène blanc dans la fabrication d’acier avec une consommation directe sur site pourquoi pas, mais bon on a pas encore résolu l’équation du stockage et de la distribution pour du transport routier ou aérien. Sous forme gazeuse, c’est très coûteux pour construire un réservoir haute pression, sous forme liquide, il faut des température proche du 0K, c’est encore plus complexe.



On est quand même loin de la facilité d’emploi du bon vieux pétrole sous forme liquide, déjà le méthane c’est plus complexe, alors l’hydrogène …




Pourquoi pas sous forme solide ?
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/materiaux/ces-galettes-permettent-de-stocker-de-l-hydrogene-sous-forme-solide_171270



Baloo01 a dit:


Pourquoi pas sous forme solide ? https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/materiaux/ces-galettes-permettent-de-stocker-de-l-hydrogene-sous-forme-solide_171270




A voir.
De l’hydrure de magnesium, donc, MgH2



Alors, point de vue de chimiste : en libérant son hydrogène, le MgH2 va redonner de l’H2 du coup (c’est ce qu’on veut) et laisser du magnésium natif.
Le magnésium est hautement réactif à l’état natif. Pour le stabiliser, il lui faut de l’oxygène pour le passiver. Donc pour éviter les risques liés au magnésium, il faudrait envoyer de l’oxygène in situ.
Problème, l’hydrogène devient explosif pour des concentrations en H2 dans l’O2 de 4% à 75% à pression et température ambiante….



Ca me parait dangereux comme truc, il y a plein de défis à relever je pense pour sécuriser l’affaire.



Trooppper a dit:


Bah si pas de carbone dans l’equation de reaction, pas de CO2 en sortie




Certes, mais ça ne signifie pas pour autant que ça n’a aucun effet sur le climat. Si l’hydrogène se retrouve dans l’atmosphère sans combustion (en cas de fuite sur une exploitation d’un gisement naturel par exemple), il a un effet indirect sur le climat (en gros, il réagit avec des molécules de l’atmosphère qui réagissent normalement avec le CH4 et d’autres gaz à effet de serres, ce qui fait que la durée de vie de ces gaz dans l’atmosphère est prolongée, et ce qui a donc une influence indirecte sur l’effet de serre). C’est un risque qui est probablement gérable, mais il ne faut pas le négliger.



Rozgann a dit:


Certes, mais ça ne signifie pas pour autant que ça n’a aucun effet sur le climat. Si l’hydrogène se retrouve dans l’atmosphère sans combustion (en cas de fuite sur une exploitation d’un gisement naturel par exemple), il a un effet indirect sur le climat (en gros, il réagit avec des molécules de l’atmosphère qui réagissent normalement avec le CH4 et d’autres gaz à effet de serres, ce qui fait que la durée de vie de ces gaz dans l’atmosphère est prolongée, et ce qui a donc une influence indirecte sur l’effet de serre). C’est un risque qui est probablement gérable, mais il ne faut pas le négliger.




Les gaz en question ce sont, dans l’ordre, le CO, les NOx et ensuite le CH4.
Oui c’est à ne pas négliger, mais tu savais que l’eau aussi est un gaz à effet de serre puissant ? En fait c’est même le premier de tous.
Donc le souci avec l’effet de serre indirect du H2 c’est pas qu’il piège les radicaux OH, ce qui potentialisera l’effet de quelques gaz à effet de serre, mais c’est qu’il génère de l’eau, en fait.



A un moment il faut se rendre à la raison : quoi qu’on fasse, on polluera. Pas besoin d’aller chercher des scenario catastrophe et de pointer tout du doight comme une pollution, parce que c’est une évidence pour qui connait un peu la chimie. Cherchons juste ce qui au moment T ce qui a le moins d’effet (et ca peut changer en fonction du moment)



Trooppper a dit:


A un moment il faut se rendre à la raison : quoi qu’on fasse, on polluera. Pas besoin d’aller chercher des scenario catastrophe et de pointer tout du doight comme une pollution, parce que c’est une évidence pour qui connait un peu la chimie. Cherchons juste ce qui au moment T ce qui a le moins d’effet (et ca peut changer en fonction du moment)




Je suis d’accord sur le fait que toute activité humaine pollue, et qu’il faut mettre au regard la pollution générée et le bénéfice que ça apporte. Ceci dit, le concept de “limites planétaires” permet de définir des seuils de pollution à ne pas dépasser à l’échelle globale (et plusieurs limites sont déjà dépassées ou en passe de l’être). On a donc besoin de repenser nos systèmes économiques, de manière à répondre aux besoins humains fondamentaux, tout en s’assurant de ne pas dépasser la capacité des écosystèmes sur lesquels notre économie repose à absorber cette pollution (voir le concept de Donut.



Pour ce qui est de l’hydrogène, un des premiers leviers de la transition écologique, c’est de sortir de notre addiction aux énergies fossiles. Et l’hydrogène décarboné (naturel ou de synthèse) fait pour moi partie des leviers pour y parvenir, s’il est bien utilisé. Mais il y a aussi plein de mauvaises manières de déployer de l’hydrogène. L’Australie par exemple est un des gros supporters de l’économie de l’hydrogène, parce qu’ils veulent pouvoir continuer à extraire du charbon de leurs réserves, pour le transformer en hydrogène, en arguant qu’ils seront capables de stocker le CO2 que ça génère, même s’ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent. En Europe, on a pas l’air de s’orienter vers ça, et c’est tant mieux !


Le problème du régime de convention actuel c’est l’empilement décervelé de richesses, pas la production de déchets (qui n’existent pas en dehors de leur réusage par convention).
Si un sanglier trouvait de l’utilité à l’Euro il produirait individuellement autant de dégâts environnementaux que ton banquier.
Il faut alors boucler les déchets à grande échelle. Ce qu’on sait faire mais pas partout.



L’équilibre supposé n’est donc pas atteingable pour tous. Désolé pour les systémistes rêvant du biogaz ou autre cycles naturopathiques mondiaux.



Patounet10 a dit:


Chut! N’en parlez pas trop!, toute tentative d’extraire quoique ce soit de notre sol -en France -sera bloqué par nos Ecolos avant même qu’ils sachent que ça ne pollue pas. Vont tout casser..




La lorraine c’est pas loin de l’allemagne…. on a qu’a demander aux allemands de construire un mini-tunnel dessous, puis d’extraire le gaz depuis chez eux et de nous le revendre :-)


Donc, on a deux sources d’énergie sur un seul forage : du méthane d’un côté “370 milliards de mètres cube de méthane, l’équivalent de huit ans de consommation française de gaz” et potentiellement du dihydrogène (hydrogène pour les piles à combustible hydrogène). C’est pas le Pérou ça ?


Non c’est très mauvais ça. Qui va payer Mbappé pour qu’il puisse rester à Paris?



eglyn a dit:


Même si la pente semble augmenter plus rapidement que prévu, ça ne changera pas grand chose au comportement des gens et de la classe politique ou la vision à court terme ainsi que l’économie seront toujours prioritaire AMHA.




Le chômage technique par l’énergie manquante pose question. Après les usines de l’hiver dernier ce sera au tour des commerçants.
Il n’est pas certain que l’attitude reste identique, d’autant plus lorsque le report du gaz vers l’électricité est non maitrisé par des quotas et des engagements solides du secteur privé.
Il y a déjà 15 ans de retard si ce n’est plus.



mitsha a dit:


En me relisant je réalise que je dis peut-être une bêtise… Pas sûr que le dihydrogène produise du CO2… mais son utilisation émet peut-être autre chose que de l’eau. A voir…




sans déconner




Patounet10 a dit:


Chut! N’en parlez pas trop!, toute tentative d’extraire quoique ce soit de notre sol -en France -sera bloqué par nos Ecolos avant même qu’ils sachent que ça ne pollue pas. Vont tout casser..




toute solution sera évidemment écarté en faveur de l’autoflagellation




Thorgalix_21 a dit:



Il faut bien évidemment “verdir” notre consommation mais il faut surtout la réduire. Il semble que pour nos dirigeants, la réduction n’est pas envisageable. Elle est pourtant inéluctable.




source ?



psikobare a dit:


source ?




https://meteofrance.com/


Ne pas confondre météo et climat.


fred42

Ne pas confondre météo et climat.


L’un influence grandement l’autre quand même.



psikobare a dit:


source ?




La production de pétrole conventionnel décroît depuis 2008. Celle du gaz va atteindre son max en 2027-28.
Lire Le monde sans fin co-écrit par JM JANCOVICI.
De toutes manières, les limites planétaires sont soit franchies, soit en passe de l’être.
Bref, il y a tout un tas de sources qui attestent que la décroissance est déjà là pour certaines choses et qu’elle ne va pas tarder pour d’autres.


C’est quoi le pétrole conventionnel ? Celui qui coule à la pompe à essence ?
Le reste il faut toujours forer de diverses manières.
Ce n’est pas la production qui décroit depuis 2008, mais la consommation plutôt, non ?
Et c’est plutôt très bien comme ça.


brupala

C’est quoi le pétrole conventionnel ? Celui qui coule à la pompe à essence ?
Le reste il faut toujours forer de diverses manières.
Ce n’est pas la production qui décroit depuis 2008, mais la consommation plutôt, non ?
Et c’est plutôt très bien comme ça.


Pour l’instant, ce n’est pas ce qu’on observe, puisque la consommation continue à augmenter (mais à taux décroissant), ce au moins jusqu’en 2028 si je comprends correctement https://www.iea.org/reports/oil-2023/executive-summary



Et le pétrole ne coule pas directement à la pompe…. qu’il soit de source conventionnelle ou non, il doit d’abord subir un process de raffinage lui-même très couteux en énergie et pollution (je pense au craquage notamment)



Thorgalix_21 a dit:


il y a tout un tas de sources qui attestent que la décroissance est déjà là




Et pourtant la croissance continue. Qu’en conclure ?


Que l’on va dans le mur en continuant d’accélérer.



(reply:2141761:127.0.0.1) Naquada is LIFE. :yoda:




…Bon et maintenant la question à x dollars : pourra-t-on l’utiliser pour nourrir nos (futures) bagnoles à hydrogène, grâce à Toto euh… Total ?



C’est parce que bon c’est pas pour dire, mais elles ont soif.



psikobare a dit:


Et pourtant la croissance continue. Qu’en conclure ?




La croissance qui continue, c’est celle du PIB. Le problème, c’est que le PIB mesure des flux d’argent.
Si les prix de l’immobilier ou de l’art grimpent, cela fait grimper le PIB. Mais cela ne reflète pas obligatoirement les flux physiques qui se trouvent derrière ces marchés.
D’ailleurs, les m2 construits diminuent depuis 2008 en Europe …




brupala a dit:


C’est quoi le pétrole conventionnel ? Celui qui coule à la pompe à essence ?
Le reste il faut toujours forer de diverses manières.




De ce que j’ai compris, le pétrole conventionnel ne concerne pas le pétrole de schiste et les sables bitumineux.


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