#Le brief du 08 octobre 2025

La norme UFS 5.0 permet de dépasser 10 Go/s sur le stockage mobile

Le 08 octobre 2025 à 15h00

UFS, pour Universal Flash Storage, est une norme de l’industrie créée par le JEDEC. Elle est utilisée par la plupart des terminaux mobiles et détermine notamment la vitesse maximale à laquelle les données seront échangées. Comme avec le PCI Express par exemple, les versions plus récentes permettent donc des débits plus élevés.

Lors de la révision 4.0, la bande passante théorique avait ainsi été doublé par rapport à UFS 3.0, passant de 1,45 à 2,9 Go/s (ou 23,2 Gb/s) par ligne, avec la possibilité d’en mettre deux (et donc doubler la bande passante théorique). Le JEDEC parlait d’un débit de « 4,2 Go/s en lecture et en écriture », correspondant davantage à un débit réel.

UFS 5.0 propose d’aller plus loin avec 46,6 Gb/s, soit le double de la bande passante maximale de l’UFS 4.x. Dans la pratique, le JEDEC espère atteindre « jusqu'à 10,8 Go/s lors d'opérations de lecture/écriture pour du stockage UFS 5.0 sur 2 voies », soit plus du double par rapport à UFS 4.0. La rétrocompatibilité est cette fois encore de mise.

Le JEDEC continue de travailler avec la MIPI Alliance pour développer la couche d’interconnexion. Cela se traduit par le passage de la couche M-PHY 5.0 à la 6.0 (avec High-Speed Gear 6 ou HS-G6) et d’UniPro 2.0 à 3.0. HS-G6 apporte le passage à PAM-4 (modulation d'amplitude d'impulsion sur quatre niveaux), comme le rapporte Cadence, permettant certainement d’augmenter les performances, comme c’était le cas pour le PCIe. Peut-être une explication sur le fait que les débits théoriques sont plus que doublés quand la bande passante fait « simplement » x2.

Dans son communiqué, le JEDEC justifie ce bond par la nécessité de répondre « aux exigences de l’IA », une excuse/justification qui revient toujours lors des annonces des hausses de bande passante, que ce soit sur l’Ethernet, le PCIe… Parmi les autres bénéfices de la version 5.0, le consortium évoque aussi une meilleure intégrité du signal, un rail d’alimentation distinct pour réduire le bruit numérique entre les systèmes et une sécurité accrue par le hachage intégré.

Le Pixel 10 de Google utilise UFS 4.1

« UFS offre un stockage embarqué hautes performances à faible consommation d’énergie, ce qui le rend idéal pour une utilisation dans des applications où l’efficacité énergétique est essentielle. Cela inclut les systèmes informatiques et mobiles tels que les smartphones et les appareils portables, ainsi qu’un rôle croissant dans les applications automobiles, l’informatique de pointe et les consoles de jeux », déclare le JEDEC.

Le JEDEC ne donne aucune date concernant la disponibilité des premiers produits en UFS 5.0, mais les fabricants de puces et devraient rapidement sortir du bois pour multiplier les annonces. Il faudra également voir comment se placera l’UFS 5.0 sur deux lignes face à l’UFS 4.1 sur quatre lignes que vient juste d’annoncer MediaTek pour son SoC Dimensity 9500.

Le 08 octobre 2025 à 15h00

La norme UFS 5.0 permet de dépasser 10 Go/s sur le stockage mobile

Le Conseil d’État rejette le recours de Yahoo contre l’amende prononcée par la CNIL

Le 08 octobre 2025 à 14h35

Le Conseil d’État a rejeté, dans une décision publiée mardi 7 octobre, le recours formulé par Yahoo EMEA contre la sanction à une amende de 10 millions d'euros prononcée à son égard par la CNIL fin 2023.

Lors de contrôles réalisés entre 2019 et 2021 suite à des plaintes d'internautes, la CNIL avait constaté plusieurs manquements dans la façon dont Yahoo gérait les cookies et le consentement associé.

Sa décision dénonçait notamment des cookies déposés sans accord de l'internaute, mais aussi une incitation à ne pas retirer son consentement, au travers d'un message informant qu'un tel retrait compromettrait sa capacité à accéder aux services de Yahoo, dont la messagerie.

Dans son recours, la branche européenne de Yahoo, basée en Irlande, a tenté de faire valoir que la CNIL n'était pas compétente au regard du mécanisme de « guichet unique » prévu par le RGPD. L'entreprise a également tenté de récuser les manquements sanctionnés, ainsi que le montant de l'amende, jugé disproportionné.

Sur tous ces points, le Conseil d’État a donné raison à la CNIL. Comme il l'avait déjà fait dans un précédent recours porté par Google, il a estimé que la gestion des cookies relevait de la seule compétence des autorités nationales, soit la CNIL en France et non d'un traitement transfrontalier qui aurait pu entacher la procédure d'irrégularité.

main prise la main dans le sac de cookies par la cnil
Yahoo a été sanctionné en décembre 2023 par la CNIL - crédit Flock

Au sujet des cookies déposés sans consentement, le Conseil d’État remarque que ces derniers émanaient aussi bien de Yahoo que d'acteurs tiers, et retient qu'il appartient à Yahoo, en tant que responsable de traitement, « de s'assurer auprès de ses partenaires qu'ils n'émettent pas, par l'intermédiaire de son site, des cookies qui ne respectent pas la règlementation applicable en France et celle d'effectuer toute démarche utile auprès d'eux pour mettre fin à des manquements ».

Sa décision rappelle également que si le « cookie wall », pratique qui consiste à conditionner l'accès à un service à l'acceptation des cookies, n'est pas en soi illégale, « c'est à la condition que le consentement soit libre, ce qui implique la possibilité de le retirer librement ». La juridiction administrative retient donc que la CNIL n'a pas commis de manquement en la sanctionnant.

Elle note au passage que « la circonstance, alléguée par la société requérante, que l'affichage des messages liant le consentement à l'accès aux services résultait d'une erreur technique et que l'accès demeurait possible indépendamment du retrait du consentement n'est pas de nature à atténuer l'effet fortement dissuasif de ces messages ».

Elle relève enfin que l'amende de 10 millions d'euros « ne revêt pas un caractère disproportionné » eu égard à la nature et à la gravité des manquements regardés comme établis et ce même si Yahoo a répondu aux sollicitations de la CNIL et procédé à une mise en conformité partielle après la première période de manquement constatée.

Le 08 octobre 2025 à 14h35

Le Conseil d’État rejette le recours de Yahoo contre l’amende prononcée par la CNIL

Sans les centres de données, la croissance des États-Unis aurait stagné début 2025

Le 08 octobre 2025 à 12h00

Le 08 octobre 2025 à 12h00

Sans les centres de données, la croissance des États-Unis aurait stagné début 2025

Unity corrige une importante faille de sécurité dans son moteur de jeux

Le 08 octobre 2025 à 11h33

Le 08 octobre 2025 à 11h33

Unity corrige une importante faille de sécurité dans son moteur de jeux

Contre Epic, Google doit appliquer les changements réclamés par la justice aux États-Unis

Le 08 octobre 2025 à 10h29

Dans la guerre qui l’oppose à Epic, Google a perdu cet été une manche importante. Le jugement a confirmé le verdict en première instance : Google abuse de position dominante pour restreindre les installations hors de son Play Store et faire passer les paiements par ses propres services.

Particulièrement mécontente de son échec, Google a indiqué qu’elle allait se tourner vers la Cour Suprême. L’appel à la plus haute juridiction des États-Unis doit se faire officiellement le 27 octobre. Pour bloquer le jugement en appel, Google avait cependant demandé à la Cour Suprême de suspendre l’injonction ordonnée par la cour, afin de retarder autant que possible les travaux réclamés.

Cour suprême

Peine perdue, si l’on en croit Reuters et The Verge. La Cour Suprême a rejeté la requête de Google, permettant à l’injonction de suivre son cours. En d’autres termes, Google doit avoir fait les changements demandés d’ici la fin du mois. Principale mesure : autoriser très officiellement les développeurs à utiliser d’autres systèmes de paiement que le sien pour les applications, qu’elles soient distribuées sur le Play Store ou ailleurs.

Sans surprise, Google se dit déçue : « Android offre plus de choix aux utilisateurs et aux développeurs que n’importe quel système d’exploitation mobile, et les changements ordonnés par le tribunal de district américain compromettront la capacité des utilisateurs à télécharger des applications en toute sécurité. Bien que nous soyons déçus que l’ordonnance ne soit pas suspendue, nous poursuivrons notre appel ». L’argument de la sécurité est souvent cité, comme chez Apple.

Rappelons que dans le cas d’Apple, la Cour Suprême avait refusé d’intervenir sur un dossier équivalent.

Le 08 octobre 2025 à 10h29

Contre Epic, Google doit appliquer les changements réclamés par la justice aux États-Unis

Microsoft verrouille les méthodes permettant de créer un compte local dans Windows 11

Le 08 octobre 2025 à 08h53

L’installation de Windows 11 est entourée par diverses méthodes permettant de contourner des situations considérées comme des limitations par une partie des utilisateurs. On peut ainsi forcer son installation sur une machine incompatible, davantage en repartant de zéro que depuis un Windows 10 existant. On peut également recourir à certaines astuces pour forcer la création d’un compte local, alors que tout pointe vers l’utilisation d’un compte Microsoft.

Dans un billet fraichement publié, Microsoft indique cependant que la dernière préversion du système ne permet plus de contourner l’utilisation du compte maison.

« Nous supprimons les mécanismes connus de création d’un compte local dans l’expérience d’installation de Windows (OOBE). Bien que ces mécanismes aient souvent été utilisés pour contourner la configuration du compte Microsoft, ils sautent aussi par inadvertance les écrans de configuration critiques, ce qui peut amener les utilisateurs à quitter OOBE avec un appareil qui n’est pas entièrement configuré pour l’utilisation », explique l’entreprise.

Plus spécifiquement, il s’agit d’empêcher la méthode recourant à la commande « start ms-cxh :localonly », découverte peu de temps après la désactivation de « bypassnro », que nous évoquions dans un article de 2022. Traduction : le compte Microsoft et la connexion Internet vont devenir obligatoires. Officiellement, il s’agit donc d’empêcher les méthodes jusque-là utilisées d’engendrer des problèmes.

Comme le signale The Verge, la création de compte local pouvait être utilisée pour personnaliser le nom du dossier utilisateur, qui prend par défaut le nom rattaché au compte Microsoft. Mais l’éditeur a ajouté dans les écrans OOBE un moyen de nommer différemment ce dossier.

Le 08 octobre 2025 à 08h53

Microsoft verrouille les méthodes permettant de créer un compte local dans Windows 11

Meta va encore construire un câble sous-marin en Asie : Candle, avec une capacité de 570 Tb/s

Le 08 octobre 2025 à 07h45

Au début de l’année, Meta voyait les choses en grand avec son câble sous-marin Waterworth. Il relie les deux côtes Est et Ouest des États-Unis par le chemin le plus long. Il fait le tour de la Terre en passant par l’Afrique du Sud, l’Asie et l’Australie. 50 000 km de câble sont prévus, avec 24 paires de fibres optiques.

Le réseau social dévoile un autre projet : Candle. Il sera, selon Meta, « le câble de plus grande capacité de la région APAC [Asie-Pacifique, ndlr], apportant une connectivité accrue au Japon, à Taïwan, aux Philippines, à l’Indonésie, à la Malaisie et à Singapour en 2028. S’étendant sur 8 000 kilomètres, Candle connectera plus de 580 millions de personnes avec une capacité de 570 Tb/s ».

Comme Waterworth, le câble dispose de 24 paires de fibres optiques. Il sera fourni par NEC, qui avait vendu la mèche quelques jours avant l’annonce officielle de Meta. Ce type de câble à 24 paires de fibres (contre les 8 à 16 paires que l’on retrouvait précédemment, selon Meta) a été mis sur le marché par NEC dès 2021.

Meta en profite pour donner des nouvelles de trois autres câbles sous-marins de la région. Bifrost pour commencer, qui relie désormais « Singapour, l’Indonésie, les Philippines et les États-Unis ; le Mexique est attendu en 2026 », avec une capacité de 260 Tb/s.

Echo ensuite, qui fournit lui aussi une capacité de 260 Tb/s, mais entre Guam et la Californie, « avec des options de connectivité ultérieure vers l’Asie à l’avenir ».

Enfin, Apricot « est maintenant disponible entre le Japon, Taïwan et Guam. Avec des extensions futures aux Philippines, en Indonésie et à Singapour, ce système de 12 000 kilomètres complétera les systèmes Bifrost et Echo d’une capacité de 290 Tb/s ».

Le 08 octobre 2025 à 07h45

Meta va encore construire un câble sous-marin en Asie : Candle, avec une capacité de 570 Tb/s

Fermer