Après une version bêta lancée en décembre, la version finale de l’application est disponible pour Windows et Mac. Une mouture Linux devrait bientôt arriver.
Pour se simplifier la vie, Proton a choisi Electron, ce qui ne fera pas plaisir à tout le monde. Il s’agit, dans les grandes lignes, de la version web encapsulée. Elle propose cependant quelques fonctions en plus, notamment Easy Switch, qui permet le rapatriement des courriers depuis Outlook et Gmail. Signalons également la bascule rapide entre boite de réception et calendrier.
Pour le reste, toutes les capacités connues sont présentes, y compris celle arrivée récemment pour générer des alias.
L’application peut être utilisée pendant deux semaines gratuitement. Après quoi, il faudra obligatoirement disposer d’une formule payante : Mail Plus à partir de 3,99 euros par mois, ou Proton Unlimited à partir de 9,99 euros. Les prestations dépendent de la formule.
Commentaires (20)
#1
#1.1
vade retro satanas !
#1.2
J'ai mal formulé je crois. Je pensais à "Comme au fonctionnement de l'appli Outlook", càd de pouvoir connecter plusieurs boites mails provenant de divers fournisseurs dans l'appli Proton Mail.
Aujourd'hui j'utilise Outlook pour ce qu'il est, une boite aux lettres pour gérer mes 4 adresses e-mail (infomaniak et autres).
#1.3
#1.4
#1.7
À part le fait qu'il n'y ait pas d'inbox groupées de mémoire (comme sur outlook de mémoire encore) j'ai personnellement toujours préférer l'interface de TB.
#1.9
#1.5
1 domaine personnalisé avec Mail Plus, 3 avec Unlimited, et 10 avec Business.
#1.6
#1.8
Aujourd'hui, je suis fatigué d'utiliser 25 applications différentes pour les mêmes choses entre pro et perso.
Pis bon, comme j'ai l'abonnement MS 365 famille avec Onedrive et la totale de la suite Office, j'ai choisi la solution de facilité et ça me convient très bien comme ça.
D'autant que quoi qu'on puisse penser de Microsoft, leurs produits Office, je les trouve vraiment bons et pour moi, les produits actuels de la concurrence, c'est no match. Office est systématiquement un cran au dessus.
Je me posais la question vu que je viens de migrer l'intégralité de mon KeePass sur ProtonPass, me suis dit que peut-être, dans un élan de changement... mais non. pas pour l'instant.
#2
Comme vous le dite, c'est surtout que Electron c'est une encapsulation du client web.
Je trouve cela abusif d'appeler cela une application desktop.
C'est comme proposer une appli linux-only sous forme d'image vmware et dire que c'est une application windows.
#3
Ils auraient du appeler leur client: Hydrogen
#3.1
Historique des modifications :
Posté le 15/03/2024 à 22h12
#4
#4.1
C'est vrai qu'avec une appli ils pourraient stocker les mails en clair et en local, mais ça ruinerait un peu l'intérêt d'utiliser une solution chiffrée.
#4.2
D'abord le bridge (https://proton.me/fr/mail/bridge) : à l'utilisateur de faire un choix entre une protection complète, ou un client local avec les emails déchiffré et donc une recherche efficace sur le contenu.
Et surtout Proton propose une option pour pouvoir créer un index local avec Web Storage (https://proton.me/support/search-message-content). Il faut activer l'option et créer l'index pour chaque navigateur (donc j'imagine que ça marche dans leur app électron, à vérifier).
Historique des modifications :
Posté le 15/03/2024 à 18h57
Je pense qu'il y a 2 solutions à cette problématique.
D'abord le bridge (https://proton.me/fr/mail/bridge) : à l'utilisateur de faire un choix entre une protection complète, ou un client local avec les emails déchiffré et donc une recherche efficace sur le contenu.
Et surtout Proton propose une option pour pouvoir créer un index local avec Web Storage (https://proton.me/support/search-message-content). Il faut activer l'option et créer l'index pour chaque navigateur (donc j'imagine que ça marche dans leur app électron, à vérifier).
#5
Surtout que, avec les moyens qui vont bien et bientôt 11 ans après, le constat de fin de Groklaw demeure:
http://www.groklaw.net/
"The owner of Lavabit tells us that he's stopped using email and if we knew what he knew, we'd stop too.
There is no way to do Groklaw without email. Therein lies the conundrum."
Lavabit était sur le même business du mail sécurisé...
#5.1
#5.3
#5.2
En GPG tu as toujours en clair l’émetteur et le destinataire. Donc même si on n'a pas le contenu, on sait avec qui tu discutes.
Proton, c'est un tier de confiance, qui a prouvé qu'il pouvait l'être (de confiance). Il te garantisse qu'une fois le mail arrivé sur leurs serveurs, il est chiffré avec ta clé de chiffrement avant d'être stocké. Et seul toi, sur ton terminal local, tu déchiffres. Et ils apportent la réponse à mon premier argument, la simplicité. PC, Mac, Linux, Android, iOS, il y a un client sans prise de tête.
L'autre argument de Proton, que GPG n'apporte pas, c'est qu'ils ne fournissent pas l'identité (IP) du propriétaire au tiers. Autrement dit, si tu reçois un mail en GPG sur ton addresse gmail ou même ton domaine perso, on sait que c'est toi. Alors que si t'ouvres une adresse proton, c'est comme le secret bancaire, on ne sait pas à qui la boite appartient.
GPG, c'est parfait sur le papier pour répondre à un besoin précis de confidentialité du contenu d'un échange et de son stockage, sous réserve de protéger correctement sa clé privée.
L'idéal finalement, c'est de faire du GPG sur une adresse proton.