FTTH : pour Orange, « ce fameux 100 % fibre […] Je pense que c'est un rêve »

FTTH : pour Orange, « ce fameux 100 % fibre […] Je pense que c’est un rêve »

FTTH : pour Orange, « ce fameux 100 % fibre […] Je pense que c'est un rêve »

La semaine dernière, le monde des télécoms s’était donné rendez-vous à Bourges. Jean-François Fallacher, directeur général d'Orange France, s’est fendu d‘une déclaration qui fait couler beaucoup d’encre : « Quand j'ai pris mes fonctions, ce fameux 100 % fibre, cela m'a surpris, a-t-il lancé. Je pense que c'est un rêve », comme le rapporte La Tribune.

Ce jalon de 100 % de locaux éligibles à la fibre optique en 2025 a été ajouté au plan France THD. Même si du 100 % à l’état pur « on ne l’atteindra jamais », expliquait il y a quelques temps le sénateur Patrick Chaize, car on ne l’atteint de toute façon avec aucun réseau.

L’Avicca était récemment montée au créneau pour expliquer que les rythmes tournant au ralenti depuis plusieurs mois, en particulier sur les zones très denses, « confirment l'échec annoncé du 100% FTTH en 2025 ».

Plus récemment, Jean-Noel Barrot soufflait le chaud et le froid avec Orange (enfin le bâton et la carotte pour être précis).

Le ministre tentait d’amadouer l’opérateur historique au sujet des zones AMII, expliquant que le gouvernement « fait face à deux options. La première est sans doute la plus simple et la plus confortable : mettre Orange en demeure […]. Que se passerait-il ? L’opérateur serait vraisemblablement sanctionné et obligé de déployer. Mais nous n’obtiendrons collectivement rien de plus […] La deuxième option est celle d’une discussion avec l’opérateur pour obtenir le déploiement dans la zone AMII mais aussi dans la zone très dense […] ». La prise de parole de Jean-François Fallacher douche un peu les espoirs.

Comme le rapportent nos confrères, les réactions ont été vives, aussi bien à l’Arcep, à l’Avicca et chez InfraNum. Pour cette dernière, Philippe Le Grand, président de l’association (dont Orange est membre) a exprimé son avis : « Nous avons tous la même ambition : le 100 % fibre est l'objectif qu'on poursuit tous ».

Commentaires (64)


Ok, il ne va pas y arriver.
Maintenant, faut expliquer pourquoi.


Faudrait surtout expliquer où et pourquoi.
Dans les zones denses, le nombre de ‘vieux’ (désolé, je ne veux pas faire de vieuillisme), qui ‘ne souhaite pas la fibre car il faut des goulottes pour la faire arriver’, doit expliquer une partie importante de l’état de plateau où on arrive.



Tant qu’on ne ‘coupera’ pas les réseaux cuivre dans ces zones , ça ne bougera plus vraiment.



Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place.
Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?


Oxygen

Faudrait surtout expliquer où et pourquoi.
Dans les zones denses, le nombre de ‘vieux’ (désolé, je ne veux pas faire de vieuillisme), qui ‘ne souhaite pas la fibre car il faut des goulottes pour la faire arriver’, doit expliquer une partie importante de l’état de plateau où on arrive.



Tant qu’on ne ‘coupera’ pas les réseaux cuivre dans ces zones , ça ne bougera plus vraiment.



Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place.
Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?


On parle d’éligibilité, pas d’abonnement à une offre fibre. Si tu as l’opportunité de refuser la fibre, c’est bien que tu y es éligible.


jbfaure

On parle d’éligibilité, pas d’abonnement à une offre fibre. Si tu as l’opportunité de refuser la fibre, c’est bien que tu y es éligible.


Pas forcément: dans le cas de l’habitat individuel, oui, dans le cas du collectif, si c’est le syndic qui refuse au nom de la majorité des propriétaires, les locataires et les propriétaires minoritaires sont coincés et c’est pas la faute des opérateurs, il faudrait faire comme pour les passoires thermiques.


brupala

Pas forcément: dans le cas de l’habitat individuel, oui, dans le cas du collectif, si c’est le syndic qui refuse au nom de la majorité des propriétaires, les locataires et les propriétaires minoritaires sont coincés et c’est pas la faute des opérateurs, il faudrait faire comme pour les passoires thermiques.


voir commentaire #8 :




« UN « DROIT À LA FIBRE » POUR LES OCCUPANTS D’UN LOGEMENT
[…]
Le propriétaire, le locataire ou un occupant de bonne foi d’un logement d’un immeuble peut demander le raccordement à un réseau en fibre optique au syndicat des copropriétaires. L’assemblée générale ou le syndicat des copropriétaires ne peuvent s’opposer à l’installation de la fibre optique dans l’immeuble que pour un motif sérieux et légitime, tel que la préexistence de lignes en fibre optique dans l’immeuble ou l’existence d’une décision en préparation en vue d’installer de telles lignes. »



Oxygen

Faudrait surtout expliquer où et pourquoi.
Dans les zones denses, le nombre de ‘vieux’ (désolé, je ne veux pas faire de vieuillisme), qui ‘ne souhaite pas la fibre car il faut des goulottes pour la faire arriver’, doit expliquer une partie importante de l’état de plateau où on arrive.



Tant qu’on ne ‘coupera’ pas les réseaux cuivre dans ces zones , ça ne bougera plus vraiment.



Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place.
Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?



  • 2G, 3G, cuivre (xDSL) : comment Orange va tirer un trait sur le passé - 03/03/2022 :
    « Orange a annoncé fin 2019 sa volonté que la fermeture technique de son réseau historique cuivre intervienne progressivement à partir de 2023, pour être achevée en 2030. Dans le même temps, le Gouvernement a annoncé à l’été 2020 sa volonté de généraliser la fibre optique sur tout le territoire, d’ici 2025. La perspective est donc désormais celle d’une substitution, d’ici 2030, du réseau historique en cuivre par la fibre », rappelle l’Arcep.



Personne n’est obligé de se raccorder et d’installer la fibre chez soi (dans son appartement, dans sa propriété privée), mais personne ne ralenti le déploiement de la fibre et l’extinction inéluctable du réseau cuivre.


Oxygen

Faudrait surtout expliquer où et pourquoi.
Dans les zones denses, le nombre de ‘vieux’ (désolé, je ne veux pas faire de vieuillisme), qui ‘ne souhaite pas la fibre car il faut des goulottes pour la faire arriver’, doit expliquer une partie importante de l’état de plateau où on arrive.



Tant qu’on ne ‘coupera’ pas les réseaux cuivre dans ces zones , ça ne bougera plus vraiment.



Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place.
Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?


Dans les parties denses c’est bien pour cela que le ministre a mis en place un plan de fermeture progressive du réseau cuivre pour les obliger à mettre la fibre même ou cela est moins rentable.
Quand au “vieuillisme” sachez qu’à plus de soixante ans il a fallu que ce soit moi qui rampe dans le vide sanitaire pour tirer la fibre car tout les installeurs sous traitants mandatés par un fournisseur d’accès dont je ne citerais pas nom (inutile puisqu’ils sont tous concernés) atteints de “jeunisme et fleimardisme” avait décrétés ma maison non installable puisqu’il était “impossible physiquement” de faire entrer la fibre dans la maison (on se demande comment le fils de cuivre y arrivait lui d’ailleurs un miracle sans doute).
En fait il suffisait de faire passer la fibre par le trou de 3 cm de diamètre qui permettait le passage du dit fils de cuivre puis d’utiliser un tire-fil pour le faire passer dans la gaine menant à l’intérieur (20 mn de mon temps dont 5 de reptation).
Alors c’est un peu facile d’accuser les vieux.


max6

Dans les parties denses c’est bien pour cela que le ministre a mis en place un plan de fermeture progressive du réseau cuivre pour les obliger à mettre la fibre même ou cela est moins rentable.
Quand au “vieuillisme” sachez qu’à plus de soixante ans il a fallu que ce soit moi qui rampe dans le vide sanitaire pour tirer la fibre car tout les installeurs sous traitants mandatés par un fournisseur d’accès dont je ne citerais pas nom (inutile puisqu’ils sont tous concernés) atteints de “jeunisme et fleimardisme” avait décrétés ma maison non installable puisqu’il était “impossible physiquement” de faire entrer la fibre dans la maison (on se demande comment le fils de cuivre y arrivait lui d’ailleurs un miracle sans doute).
En fait il suffisait de faire passer la fibre par le trou de 3 cm de diamètre qui permettait le passage du dit fils de cuivre puis d’utiliser un tire-fil pour le faire passer dans la gaine menant à l’intérieur (20 mn de mon temps dont 5 de reptation).
Alors c’est un peu facile d’accuser les vieux.


Pour avoir échangé avec le gars qui a raccordé la fibre, ils n’ont pas le droit de déposer le cuivre et de s’en servir comme aiguille.



Mais le gars a percé le mur et rebouché avec du plâtre, d’ailleurs il était seul pour faire un raccordement aérien ce qui est interdit par le code du travail il me semble.


Tandhruil

Pour avoir échangé avec le gars qui a raccordé la fibre, ils n’ont pas le droit de déposer le cuivre et de s’en servir comme aiguille.



Mais le gars a percé le mur et rebouché avec du plâtre, d’ailleurs il était seul pour faire un raccordement aérien ce qui est interdit par le code du travail il me semble.


Le technicien qui était seul pour faire le branchement en aérien a mis l’échelle sur le toit de son utilitaire, stationné dans de la terre meuble, pour faire le branchement… Niveau sécurité c’était….


Lorka.Tinou

Le technicien qui était seul pour faire le branchement en aérien a mis l’échelle sur le toit de son utilitaire, stationné dans de la terre meuble, pour faire le branchement… Niveau sécurité c’était….


Il me semble qu’il est tout simplement interdit de faire des travaux en hauteur (les pieds décollés du sol) seul.


Tandhruil

Il me semble qu’il est tout simplement interdit de faire des travaux en hauteur (les pieds décollés du sol) seul.


C’est effectivement interdit pour des raisons de malaise, chute, électrocution etc. Les travailleurs pense que cest parce qu’on leur fait plus confiance (ce qui dans certaines boîtes est vrai) mais c’est plus pour leur sécurité.



Je pense qu’ils seraient ravi le jour où ça leur arrive que le collège à côté appel le 112 et fasse un début de massage cardiaque etc pour sauver la vie


Lorka.Tinou

Le technicien qui était seul pour faire le branchement en aérien a mis l’échelle sur le toit de son utilitaire, stationné dans de la terre meuble, pour faire le branchement… Niveau sécurité c’était….


La vache … mais bon des comme ça il y en aura toujours, comme il y en a qui abandonnent au premier blocage dans la gaine.
Au mois de juin dernier j’ai vu un installateur de je ne sais pas quelle marque, pas d’importance, comme ça ne passait pas en souterrain, gaine bouchée sous la cloture, poser en aérien, il y avait un poteau en face dans la rue avec une échelle en haut du pignon, le travail sur échelle est normalement interdit, la nacelle est obligatoire en 2023, mais pas sur le toit de la camionette quand même.


Tandhruil

Pour avoir échangé avec le gars qui a raccordé la fibre, ils n’ont pas le droit de déposer le cuivre et de s’en servir comme aiguille.



Mais le gars a percé le mur et rebouché avec du plâtre, d’ailleurs il était seul pour faire un raccordement aérien ce qui est interdit par le code du travail il me semble.


pas besoin avec un tube de 30 mm j’ai pu passer une aiguille sans soucis et mettre les deux fils dans le tuyau sans qu’ils se battent, le cuivre est toujours en place.
Pour le travail en hauteur si votre passage de fils est au-dessus de 4 m ils auraient du être deux avec une qualification “travail en hauteur” qui se repasse tous les ans et un matériel agréé en dessous ce n’est pas obligatoire.


max6

Dans les parties denses c’est bien pour cela que le ministre a mis en place un plan de fermeture progressive du réseau cuivre pour les obliger à mettre la fibre même ou cela est moins rentable.
Quand au “vieuillisme” sachez qu’à plus de soixante ans il a fallu que ce soit moi qui rampe dans le vide sanitaire pour tirer la fibre car tout les installeurs sous traitants mandatés par un fournisseur d’accès dont je ne citerais pas nom (inutile puisqu’ils sont tous concernés) atteints de “jeunisme et fleimardisme” avait décrétés ma maison non installable puisqu’il était “impossible physiquement” de faire entrer la fibre dans la maison (on se demande comment le fils de cuivre y arrivait lui d’ailleurs un miracle sans doute).
En fait il suffisait de faire passer la fibre par le trou de 3 cm de diamètre qui permettait le passage du dit fils de cuivre puis d’utiliser un tire-fil pour le faire passer dans la gaine menant à l’intérieur (20 mn de mon temps dont 5 de reptation).
Alors c’est un peu facile d’accuser les vieux.


Tout pareil, sauf qu’uniquement Orange et Bouygues ont refusé, les 2 tech de chez Red ont cherché, viré le cuivre et passé la fibre.
Faut juste tomber sur des gens motivés compétents et sympa :)


max6

Dans les parties denses c’est bien pour cela que le ministre a mis en place un plan de fermeture progressive du réseau cuivre pour les obliger à mettre la fibre même ou cela est moins rentable.
Quand au “vieuillisme” sachez qu’à plus de soixante ans il a fallu que ce soit moi qui rampe dans le vide sanitaire pour tirer la fibre car tout les installeurs sous traitants mandatés par un fournisseur d’accès dont je ne citerais pas nom (inutile puisqu’ils sont tous concernés) atteints de “jeunisme et fleimardisme” avait décrétés ma maison non installable puisqu’il était “impossible physiquement” de faire entrer la fibre dans la maison (on se demande comment le fils de cuivre y arrivait lui d’ailleurs un miracle sans doute).
En fait il suffisait de faire passer la fibre par le trou de 3 cm de diamètre qui permettait le passage du dit fils de cuivre puis d’utiliser un tire-fil pour le faire passer dans la gaine menant à l’intérieur (20 mn de mon temps dont 5 de reptation).
Alors c’est un peu facile d’accuser les vieux.


En même temps, les installateurs ne sont pas équipés pour ramper dans les vides sanitaires, si il y a besoin de le faire, c’est que l’installation est mal faite et que les entrées de gaine sont mal positionnées.


brupala

En même temps, les installateurs ne sont pas équipés pour ramper dans les vides sanitaires, si il y a besoin de le faire, c’est que l’installation est mal faite et que les entrées de gaine sont mal positionnées.


Ils n’ont pas de bras et de jambes ces gens là et on le parle pas de ramper, juste de passer l’avant du corps dans un ventail de 50 sur 50 pour passer la fibre dans “un tuyau”commençant à 10 cm du mur.
Mais pour cela il aurait peut-être fallu au moins ouvrir la porte et regarder à l’intérieur au lieu de simplement déclarer la maison non installable.
Se mettre à genou ouvrir un ventail et se pencher à l’intérieur pour regarder.
Vous avez besoin d’un équipement spécialisé pour vous mettre à genoux vous ?



  1. avoir une décision politique sans concertation avec le terrain

  2. mettre le terrain en branle

  3. le terrain se met en branle

  4. n’ayant pas suffisamment de technicien, les opérateurs utilisent massivement de la sous-traitance pour pouvoir tenir les délais

  5. les sous-traitants n’ayant pas suffisamment de technicien, les sous-traitants emploient à leur tour des sous-traitant
    5bis, 5ter, …) potentiellement, on répète l’étape 5

  6. c’est le bordel dans les armoires, merci de faire le ménage

  7. on ne peut pas bien bosser et tenir les délais imposés

  8. on annonce l’échec du plan avant son échéance

  9. on sort le popcorn et on regarde les différents acteurs se rejeter la balle.



C’est un peu caricatural, mais en gros, ça donne ça :craint:



[edit] on pourrait rajouter aussi l’entretien du réseau existant. Quand il est petit, il y a peu d’entretien. Il est donc “facile” de se focaliser sur le déploiement. Quand il commence à grandir, les interventions de maintenance se multiplient (fibre arrachée par exemple). Une intervention de de maintenance, c’est autant de temps en moins pour les déploiements…


Et juste pour clarifier, en France “c’est un rêve” ne veut pas dire “on va tous travailler dur pour arriver un jour à ce résultat idéal !” mais bien “oulà, trop dur, laisse tomber… mais hey on a une nouvelle box !”.



Oxygen a dit:


Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place. Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?




Téléphone alimenté par l’autocommutateur, utile en cas de panne électricité surtout si les maisons sont en zone blanche.



  • FTTH : des déploiements toujours au ralenti, qui « confirment l’échec annoncé du 100% FTTH en 2025 » :
    Un dernier mot enfin sur le 100 % FTTH : « Ne soyons pas plus bêtes que la moyenne : évidemment qu’on sait que le 100 % on ne l’atteindra jamais, mais on ne l’atteint avec aucun réseau. Déjà aujourd’hui, il y a des gens qui n’ont pas de filaire cuivre, ça existe. On ne va pas être plus malin avec la fibre, mais on ne doit pas être moins malin  […] il y aura toujours des exceptions ou on utilisera des technologies alternatives. […] Pour quelques exceptions, on en fait quelque chose de plus important qu’il ne pourrait y paraitre », expliquait Patrick Chaize, président de l’Avicca. Problème, les « exceptions » sont actuellement bien trop nombreuses…


Je ne crois pas à ton explication. La plupart des gens ne connaît pas cette subtilité. Les seuls (ou presque) qui sont encore sur le RTC sont ceux qui n’ont pas d’abonnement Internet) ainsi que les services d’urgence (on nous le rappelle à chaque problème d’interconnexion entre le réseau téléphonique IP et le RTC qui fait que les numéros d’urgence deviennent injoignables) ou les fax (qui marchent mal en voix sur IP).
Pour les urgences, c’est probablement parce que l’on ne veut pas investir pour changer, on serait capable de tout mettre sur onduleur pour assurer le trafic.



Et de toute façon, le RTC est en train de fermer depuis cette année, par plaque téléphonique. La technologie est de toute façon trop ancienne pour qu’on puisse la maintenir longtemps.


fred42

Je ne crois pas à ton explication. La plupart des gens ne connaît pas cette subtilité. Les seuls (ou presque) qui sont encore sur le RTC sont ceux qui n’ont pas d’abonnement Internet) ainsi que les services d’urgence (on nous le rappelle à chaque problème d’interconnexion entre le réseau téléphonique IP et le RTC qui fait que les numéros d’urgence deviennent injoignables) ou les fax (qui marchent mal en voix sur IP).
Pour les urgences, c’est probablement parce que l’on ne veut pas investir pour changer, on serait capable de tout mettre sur onduleur pour assurer le trafic.



Et de toute façon, le RTC est en train de fermer depuis cette année, par plaque téléphonique. La technologie est de toute façon trop ancienne pour qu’on puisse la maintenir longtemps.


Je préfère parler d’alimentation secourue que d’onduleur, parce que l’onduleur n’est que l’arbre qui cache la foret. Un onduleur ça sert à fabriquer du courant alternatif à partir de courant continu, et c’est tout. Ca ne fabrique pas le courant, qui vient d’une batterie. Il ne faut pas l’oublier parce que qui dit batterie dit:




  • besoin d’autonomie qui va au moins de plusieurs heures à plusieurs jours suivant le cas d’usage (ça peut faire de grosses batteries…)

  • des millions de batteries pour couvrir tous les besoins actuellement servis par le RTC

  • stockage de la batterie + protection de la batterie contre les vols et le vandalisme. On met ça où et on le protège comment? Vu les galères sur les armoires de raccordement DSL et fibre, le prix et l’utilité grandissante des batteries au quotidien c’est une vraie question.

  • entretien/réparation/remplacement périodique de ces batteries.



Alors c’est bien beau de dire “yakamètrunonduleur”, mais en réalité c’est tout sauf simple à mon avis.


DetunizedGravity

Je préfère parler d’alimentation secourue que d’onduleur, parce que l’onduleur n’est que l’arbre qui cache la foret. Un onduleur ça sert à fabriquer du courant alternatif à partir de courant continu, et c’est tout. Ca ne fabrique pas le courant, qui vient d’une batterie. Il ne faut pas l’oublier parce que qui dit batterie dit:




  • besoin d’autonomie qui va au moins de plusieurs heures à plusieurs jours suivant le cas d’usage (ça peut faire de grosses batteries…)

  • des millions de batteries pour couvrir tous les besoins actuellement servis par le RTC

  • stockage de la batterie + protection de la batterie contre les vols et le vandalisme. On met ça où et on le protège comment? Vu les galères sur les armoires de raccordement DSL et fibre, le prix et l’utilité grandissante des batteries au quotidien c’est une vraie question.

  • entretien/réparation/remplacement périodique de ces batteries.



Alors c’est bien beau de dire “yakamètrunonduleur”, mais en réalité c’est tout sauf simple à mon avis.


Tu as raison sur les termes.
Par contre, je ne parle que des numéros d’urgence, pas de tous les usages du RTC restants.



Et même avec les difficultés que tu cites, il faudra bien les résoudre : c’est maintenant que l’on commence à arrêter le RTC. On les donc probablement déjà résolues ces difficultés.


fred42

Tu as raison sur les termes.
Par contre, je ne parle que des numéros d’urgence, pas de tous les usages du RTC restants.



Et même avec les difficultés que tu cites, il faudra bien les résoudre : c’est maintenant que l’on commence à arrêter le RTC. On les donc probablement déjà résolues ces difficultés.


Je crois que globalement ça a été renvoyé à une question purement commerciale (“messieurs du privé, demmerdez-vous…”). Avec la FFT qui disait en 2019 “les US connaissent bien le problème, avec leur réseau électrique pourri toujours en panne, allez voir ce qu’ils font”.


DetunizedGravity

Je préfère parler d’alimentation secourue que d’onduleur, parce que l’onduleur n’est que l’arbre qui cache la foret. Un onduleur ça sert à fabriquer du courant alternatif à partir de courant continu, et c’est tout. Ca ne fabrique pas le courant, qui vient d’une batterie. Il ne faut pas l’oublier parce que qui dit batterie dit:




  • besoin d’autonomie qui va au moins de plusieurs heures à plusieurs jours suivant le cas d’usage (ça peut faire de grosses batteries…)

  • des millions de batteries pour couvrir tous les besoins actuellement servis par le RTC

  • stockage de la batterie + protection de la batterie contre les vols et le vandalisme. On met ça où et on le protège comment? Vu les galères sur les armoires de raccordement DSL et fibre, le prix et l’utilité grandissante des batteries au quotidien c’est une vraie question.

  • entretien/réparation/remplacement périodique de ces batteries.



Alors c’est bien beau de dire “yakamètrunonduleur”, mais en réalité c’est tout sauf simple à mon avis.


Les autocoms RTC ont aussi des batteries et même des ateliers d’énergie assez conséquent (de mémoire c’est 8h d’autonomie).


Tandhruil

Les autocoms RTC ont aussi des batteries et même des ateliers d’énergie assez conséquent (de mémoire c’est 8h d’autonomie).


Pas que les autocom: tous les matériels télécom sont alimentés directement en 48V continu.
Je ne sais pas pour les OLT dans les NRO, mais il y a de grandes chances que oui.


Tandhruil

Les autocoms RTC ont aussi des batteries et même des ateliers d’énergie assez conséquent (de mémoire c’est 8h d’autonomie).


Mais pas les ascenseurs à l’autre bout de la ligne. Là d’où on veut pouvoir appeler à l’aide. Quand ils ne sont plus alimentés façon RTC, il faut mettre une batterie là où il n’y en avait pas avant.



Tandhruil a dit:


Téléphone alimenté par l’autocommutateur, utile en cas de panne électricité surtout si les maisons sont en zone blanche.




Mes parents habitent dans un village de 3000 habitants dans l’Ouest de la France et si en 40 ans, il y a eu 4-5 coupures de courant, c’est bien le max. Aussi ça n’a pas mis des jours à être rétabli. Alors pour un événement qui arrive grosso modo 0.001% du temps (4h / 40ans), ouais… Et j’ajouterai, il y a 5 ans la municipalité a enterré tous les câbles électriques dans le village, plus un seul poteau aérien… Ça limite encore plus les risques de défaillance.
.
.



“Mais si Grand Papa nous fait une crise cardiaque juste à ce moment là et y’a pas de réseau mobile ?”
Ouais, ouais….
ben c’est pas bol et c’était peut-être que l’heure avait sonnée…


oui et non.
Les gens n’ont plu de tel qui est lui-même alimenté par le réseau.



  • Qu’est que le statut de “Zone fibrée”

  • Guides et fiches pratiques sur la fibre pour les particuliers, copropriétaires et promoteurs
    Extrait du guide Fibre optique dans les immeubles des zones très denses : droits et devoirs des occupants, propriétaires, syndicats de copropriété et opérateurs (mars 2019) - page 2 du document pdf :
    « UN « DROIT À LA FIBRE » POUR LES OCCUPANTS D’UN LOGEMENT
    […]
    Le propriétaire, le locataire ou un occupant de bonne foi d’un logement d’un immeuble peut demander le raccordement à un réseau en fibre optique au syndicat des copropriétaires. L’assemblée générale ou le syndicat des copropriétaires ne peuvent s’opposer à l’installation de la fibre optique dans l’immeuble que pour un motif sérieux et légitime, tel que la préexistence de lignes en fibre optique dans l’immeuble ou l’existence d’une décision en préparation en vue d’installer de telles lignes. »
    Extrait du guide L’équipement du parc social en fibre optique “ : guide pratique à destination des bailleurs sociaux (2014) page 23 du document pdf :
    « Le « droit à la fibre » a été instauré sur des principes similaires à ceux du « droit à l’antenne ». Le droit à l’antenne permet à tout occupant d’un immeuble de faire raccorder une antenne extérieure au réseau interne de l’immeuble et d’installer une antenne individuelle pour certaines stations. Le propriétaire de l’immeuble ne peut s’y opposer sans motif sérieux et légitime, tel que la possibilité de se raccorder à une antenne collective ou à un réseau interne diffusant certaines chaînes (art. 1 de la loi n°66-457). »



Tandhruil a dit:


Téléphone alimenté par l’autocommutateur, utile en cas de panne électricité surtout si les maisons sont en zone blanche.




L’autocom est déjà en cours de démontage.



fred42 a dit:


Je ne crois pas à ton explication. La plupart des gens ne connaît pas cette subtilité. Les seuls (ou presque) qui sont encore sur le RTC sont ceux qui n’ont pas d’abonnement Internet) (…)




Les zones rurales sont souvent non dégroupées ou en dégroupage partiel.
Mais ne crois pas non plus que c’est ce qui freine les opérateurs. Je regrette toutefois que ce paramètre ne soit pas pris en compte dans la numérisation des communications.



(reply:2158704:consommateurnumérique)




Oui, c’est bien joli d’écrire le “droit”, mais c’est mieux de dire qui est contraint de financer, sans se lancer dans des années de procès.
Financer pour de l’individuel, ça va, mais financer des PBO pour 15 appartements, c’est une autre histoire, un opérateur ne le fera que si il a le monopole, et peut facilement louer à ses concurrents.


Je ne comprends pas ton argumentation.



Tu disais que tu pouvais ne pas être éligible à cause d’une copropriété et pas des opérateurs.
On te montre que tu as tort parce qu’une copropriété ne peut s’opposer à l’accès à la fibre et là, tu laisses entendre que les opérateurs ne voudront pas l’installer pour des raisons financières que tu n’expliques pas alors qu’ils le font pour la majorité des copropriétés.


fred42

Je ne comprends pas ton argumentation.



Tu disais que tu pouvais ne pas être éligible à cause d’une copropriété et pas des opérateurs.
On te montre que tu as tort parce qu’une copropriété ne peut s’opposer à l’accès à la fibre et là, tu laisses entendre que les opérateurs ne voudront pas l’installer pour des raisons financières que tu n’expliques pas alors qu’ils le font pour la majorité des copropriétés.


Je voulais dire que les opérateurs peuvent prendre en charge à la place des propriétaires dans une certaine mesure, mais ils ne financeront pas tout, pas les travaux de déco en tout cas, ni le génie civil sur la partie privée.
Et bien entendu, il faut qu’ils soient sûrs que eux ou leurs concurrents auront assez de clients sur le lieu pour amortir les frais, ce qui n’est pas évident tant que le cuivre reste en place.


Tu parlais d’un refus de la part du syndic ou du syndic de copropriété. Maintenant tu parles d’un refus de l’opérateur d’infrastructure ?!?



L’installation de la fibre se fait aux frais de l’opérateur dans la plus grande partie des cas. C’est le droit à la fibre (page 2 du pdf que j’ai cité précédemment). Je veux bien que tu me parles des exceptions, mais donne des détails et soit un peu précis avec des exemples.



En tout cas, ce n’est pas à cause des habitants ou des syndics que le 100% fibre n’est pas atteint en France, mais bien à cause des 4 opérateurs (Orange et Altice étant les 2 les plus gros opérateurs d’infrastructures en France).



Oxygen a dit:



Tant qu’on ne ‘coupera’ pas les réseaux cuivre dans ces zones , ça ne bougera plus vraiment.




Tout à fait, il restera toujours 5 à 10% qui ne changeront que sous l’obligation




Et dans les campagnes, au delà de la fibre, il faudrait expliquer aussi les cas qui font que du cuivre reste encore en place. Absence d’intérêt ? Distance ? Volume de raccordés sur une zone ?




Là c’est un peu l’inverse: La fibre peut couvrir des zones qui ne pouvaient pas techniquement l’être en cuivre, après reste l’aspect rentabilité, mais l’objectif 100% c’est justement pour éliminer l’argument rentabilité, sinon on ne sert que les 50% de citadins des zones très denses.



fred42 a dit:


Pour les urgences, c’est probablement parce que l’on ne veut pas investir pour changer, on serait capable de tout mettre sur onduleur pour assurer le trafic.




Je ne vois pas la difficulté à remplacer un MIC par du SIP sur un PABX.



En revanche, Je pense que les infrastructures ne sont pas simple à faire évoluer, sans oublier les obligations légales (enregistrement des communications par exemple) et le couplage Radio/Téléphonie.
Je ne suis pas sûr que les réseaux radio d’urgence soient tous compatibles IP.



Après, je n’ai plus fait de téléphonie depuis 20 ans donc je ne suis pas au fait des dernières évolutions.


Je n’ai pas parlé de difficulté mais de coût. Et je n’ai pas parlé non plus des réseaux radios qui n’ont rien à voir avec l’accès aux numéros d’urgence.



L’enregistrement ne pose pas de problème en voix sur IP, mais tu le sais.



brupala a dit:


Pas forcément: dans le cas de l’habitat individuel, oui, dans le cas du collectif, si c’est le syndic qui refuse au nom de la majorité des propriétaires, les locataires et les propriétaires minoritaires sont coincés et c’est pas la faute des opérateurs, il faudrait faire comme pour les passoires thermiques.




Si le syndic refuse, c’est parce qu’il y a eu vote de l’AG en ce sens. Ce sont donc bien les propriétaires qui refusent, en majorité.


Oui, bien sûr, si je parle du syndic, c’est parce que c’est lui l’interlocuteur des opérateurs.


Pour commencer il ne faut pas confondre conseil syndical et syndic.



Que je sache le syndic ne peut pas empêcher le conseil syndical de mettre la question à l’OdJ d’une AG. Le conseil syndical peut ne pas mettre la question à l’OdJ, mais il ne faut pas oublier que les copros réélisent un nouveau conseil syndical à chaque AG. Le CS ne doit pas pouvoir l’empêcher et la loi est rédigée en ce sens.



Donc, in fine, si les copros veulent recevoir la fibre et que le CS les en empêche, le copros n’ont qu’à virer le CS pour en élire un qui les représente vraiment, et mettre la question à l’AG suivante. Voire convoquer une AG exceptionnel s’ils sont vraiment pressés (et riches; ça coûte une AG). Si le CS a un pouvoir de coercition par ailleurs qui empêche les copros de le remplacer, alors cette copro a un autre problème bien plus grave à régler avant la question de la fibre.



Je me demande même si cette question de fibrage de copros ne fait pas l’objet de dispositions règlementaires spécifiques pour empêcher les CS/syndics de faire obstacle au plan.


DetunizedGravity

Pour commencer il ne faut pas confondre conseil syndical et syndic.



Que je sache le syndic ne peut pas empêcher le conseil syndical de mettre la question à l’OdJ d’une AG. Le conseil syndical peut ne pas mettre la question à l’OdJ, mais il ne faut pas oublier que les copros réélisent un nouveau conseil syndical à chaque AG. Le CS ne doit pas pouvoir l’empêcher et la loi est rédigée en ce sens.



Donc, in fine, si les copros veulent recevoir la fibre et que le CS les en empêche, le copros n’ont qu’à virer le CS pour en élire un qui les représente vraiment, et mettre la question à l’AG suivante. Voire convoquer une AG exceptionnel s’ils sont vraiment pressés (et riches; ça coûte une AG). Si le CS a un pouvoir de coercition par ailleurs qui empêche les copros de le remplacer, alors cette copro a un autre problème bien plus grave à régler avant la question de la fibre.



Je me demande même si cette question de fibrage de copros ne fait pas l’objet de dispositions règlementaires spécifiques pour empêcher les CS/syndics de faire obstacle au plan.


Tout copropriétaire peut inscrire un élément à l’ordre du jour d’une AG (Décret 67-223 du 17 mars 1967) du moment qu’elle est envoyée avant la convocation (qui doit être adressée au moins 21 jours calendaires avant la date prévue).



Le Conseil Syndical ne peut s’opposer à la mise à l’ordre du jour d’un point de l’AG issue d’un copropriétaire. Tout comme le Syndic. Il peut par contre s’opposer à ceux émis par le Syndic, sachant qu’il n’y a dans tous les cas aucune obligation de concertation entre les deux (mais l’usage le préfère, c’est usuellement établi lors de la réunion annuelle de validation des comptes qui sert également au Syndic à présenter le projet d’AG).



D’ordre générale, le Conseil Syndical n’a aucun pouvoir sur la copropriété en tant que tel : son rôle est de contrôler l’action du Syndic, le conseiller, l’assister eet depuis 2019, le mettre en concurrence (Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 article 21). Le seul pouvoir supplémentaire qu’il a est en la personne du président du conseil syndical qui peut convoquer une AG extraordinaire et mettre en demeure le Syndic.



A noter que dans le cas d’un raccordement FTTH, si le Syndical des copropriétaires peut s’y opposer en vertu de l’article 24-2 de la loi 65-557 du 10 juillet 1965, il est précisé que celle-ci ne peut se faire que selon un motif sérieux ou parce que l’immeuble ne posséderait pas d’infrastructures d’accueil adaptées.



A noter également qu’aussi longtemps que l’immeuble n’est pas raccordé en FTTH et qu’aucune convention avec un opérateur n’ait été signée, le point doit être systématiquement porté en AG (toujours article 24-2).



Enfin, l’AG peut aussi donner mandat au Conseil Syndical pour se prononcer sur toute proposition future d’un opérateur.


SebGF

Tout copropriétaire peut inscrire un élément à l’ordre du jour d’une AG (Décret 67-223 du 17 mars 1967) du moment qu’elle est envoyée avant la convocation (qui doit être adressée au moins 21 jours calendaires avant la date prévue).



Le Conseil Syndical ne peut s’opposer à la mise à l’ordre du jour d’un point de l’AG issue d’un copropriétaire. Tout comme le Syndic. Il peut par contre s’opposer à ceux émis par le Syndic, sachant qu’il n’y a dans tous les cas aucune obligation de concertation entre les deux (mais l’usage le préfère, c’est usuellement établi lors de la réunion annuelle de validation des comptes qui sert également au Syndic à présenter le projet d’AG).



D’ordre générale, le Conseil Syndical n’a aucun pouvoir sur la copropriété en tant que tel : son rôle est de contrôler l’action du Syndic, le conseiller, l’assister eet depuis 2019, le mettre en concurrence (Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 article 21). Le seul pouvoir supplémentaire qu’il a est en la personne du président du conseil syndical qui peut convoquer une AG extraordinaire et mettre en demeure le Syndic.



A noter que dans le cas d’un raccordement FTTH, si le Syndical des copropriétaires peut s’y opposer en vertu de l’article 24-2 de la loi 65-557 du 10 juillet 1965, il est précisé que celle-ci ne peut se faire que selon un motif sérieux ou parce que l’immeuble ne posséderait pas d’infrastructures d’accueil adaptées.



A noter également qu’aussi longtemps que l’immeuble n’est pas raccordé en FTTH et qu’aucune convention avec un opérateur n’ait été signée, le point doit être systématiquement porté en AG (toujours article 24-2).



Enfin, l’AG peut aussi donner mandat au Conseil Syndical pour se prononcer sur toute proposition future d’un opérateur.


Je suis d’accord sur le fond.



En pratique, les points spécifiques à la fibre je ne me suis pas étendu parce que la dernière fois que j’y ai été confronté dans ce cadre remonte à trop loin et les choses ont évolué.



Et toujours en pratique, je sais pour avoir lutté (pas tout seul) plusieurs années pour remettre un peu au carré le fonctionnement d’une copro horizontale avec syndic bénévole, que les points plus généraux concernant le fonctionnement d’une copro ne sont vrais qu’en théorie. Les exemples de non respect de des obligations que vous décrivez existent. Paresse mentale, lâcheté, dynamique de groupe et résistance au changement. Et il peut être difficile ou dangereux de faire valoir ses droits selon le contexte humain. D’où ma remarque sur le fait que les copropriétés dans ce cas ont de plus sérieux problèmes que l’installation de la fibre.


DetunizedGravity

Je suis d’accord sur le fond.



En pratique, les points spécifiques à la fibre je ne me suis pas étendu parce que la dernière fois que j’y ai été confronté dans ce cadre remonte à trop loin et les choses ont évolué.



Et toujours en pratique, je sais pour avoir lutté (pas tout seul) plusieurs années pour remettre un peu au carré le fonctionnement d’une copro horizontale avec syndic bénévole, que les points plus généraux concernant le fonctionnement d’une copro ne sont vrais qu’en théorie. Les exemples de non respect de des obligations que vous décrivez existent. Paresse mentale, lâcheté, dynamique de groupe et résistance au changement. Et il peut être difficile ou dangereux de faire valoir ses droits selon le contexte humain. D’où ma remarque sur le fait que les copropriétés dans ce cas ont de plus sérieux problèmes que l’installation de la fibre.


Concernant ton expérience avec un syndic bénévole, je suis d’accord que cela peut être plus difficile car celui-ci est moins “engagé” on va dire. Et plus difficilement opposable même s’il garde une certaine responsbailité.



Là où un syndic professionnel, c’est opposable (j’ai du faire 3 ou 4 mises en demeure du mien quand j’étais au conseil syndical) et surtout, ça se change et se remet en concurrence. Le problème étant quand les gens ont peur du changement et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai cessé d’être au conseil syndical (outre l’impression de faire deux fois mon boulot), l’immobilisme.



Je reconnais volontiers qu’en pratique tout n’est pas aussi facile, mais le socle légal reste favorable aux copropriétaires et locataires dans le cas présent. Le souci étant aussi d’en être bien informé, car les syndic qui bullshit en disant “THIS IS THE LAAAAAAAAAAW”, c’est malheureusement trop fréquent.



fred42 a dit:


(…)
L’enregistrement ne pose pas de problème en voix sur IP, mais tu le sais.




En fait pas vraiment, j’ai arrêté la téléphonie avec la généralisation des solutions CISCO. Donc je connais bien la technologie PABX/IPBX mais pas la technologie full informatique.



DetunizedGravity a dit:


Pour commencer il ne faut pas confondre conseil syndical et syndic.



[…]




1- Je n’ai strictement rien compris.
2- Il dit qu’il n’a plus de genou.


Je dis que le syndic n’a rien à voir là dedans. Mais que par contre le conseil syndical peut faire obstruction. Et que si c’est le cas et que ça défrise les copros, ils peuvent virer le conseil syndical à la prochaine AG et le remplacer par quelqu’un qui ne fera pas obstruction à l’installation de la fibre.



Et je dis aussi que trop de gens font l’amalgame entre conseil syndical et syndic, alors que ce sont deux choses complètement différentes, et que du coup il se trompent lourdement sur comment ça marche et qui décide quoi. ;)


DetunizedGravity

Je dis que le syndic n’a rien à voir là dedans. Mais que par contre le conseil syndical peut faire obstruction. Et que si c’est le cas et que ça défrise les copros, ils peuvent virer le conseil syndical à la prochaine AG et le remplacer par quelqu’un qui ne fera pas obstruction à l’installation de la fibre.



Et je dis aussi que trop de gens font l’amalgame entre conseil syndical et syndic, alors que ce sont deux choses complètement différentes, et que du coup il se trompent lourdement sur comment ça marche et qui décide quoi. ;)


Le syndic est tenu de présenter l’installation de la fibre d’immeuble à l’AG de copropriété à la demande de l’opérateur qui souhaite le faire. Il n’y a aucune obstruction possible. Les cas de refus de la fibre d’immeuble par l’AG sont exceptionnels car ils faut les justifier.



(reply:2158758:consommateurnumérique)




bah si les habitants quand même, parce que si les opérateurs en zone très dense ne se précipitent pas dans certains quartiers, c’est parce qu’ils savent que ça ne sera pas rapidement rentabilisé si les clients restent majoritairement sur le cuivre derrière, tant qu’il restera du cuivre, les gens ne seront pas pressés de migrer, comme pour la TNT, nombre vont migrer que quand ça ne fonctionnera plus pour eux. Les opérateurs considèrent que les plus motivés sont déjà passés sur la fibre, qu’il ne reste que les plus complexes et moins rentables à court terme globalement, avec bien sûr le cas des immeubles collectifs où il n’y a pas de majorité des propriétaires pour l’installation, même si ceux qui sont minoritaires font valoir leur droit, ils risquent des passer des années en procédures judiciaire pour aboutir. Je ne sais pas maintenant précisément, mais c’est ce qui a fait que Free a très vite abandonné le créneau d’opérateur d’immeuble en ZTD car c’était trop complexe pour aboutir avec les syndics et a laissé les autres faire.


Free a eu une stratégie de signature avec les copropriétés avant 2011, à une époque où l’opérateur d’immeuble qui signait avec la copropriété avait les abonnements pour toutes les lignes de l’immeuble. Or Free n’avait plus les moyens d’installer la fibre horizontale (dans la rue) et avait dépassé largement le délai de 6 mois pour raccorder les immeubles signataires. Les conventions de fibre d’immeuble ont été annulées et les règles ont changé depuis :




  • en 2011, date où l’opérateur d’immeuble est distinct des opérateurs commerciaux (le résident choisi son FAI)

  • en 2014 où les copropriétés sont obligées d’accepter l’installation de la fibre montante dans l’immeuble lorsque l’opérateur de rue en fait la demande.



C’est le même problème avec SFR mais avec la signature d’une zone AMII avec la Métropole de Lille.



Je veux bien que tu me donnes des exemples concrets où les opérateurs d’infrastructure refusent le fibrage d’une rue au motif que les abonnements des habitants seraient insuffisamment rentables. En sachant que la fin du réseau cuivre est déjà acté pour 2030 par Orange. En sachant que les zones refusées par les opérateurs d’infrastructures privés (type Orange Altice etc) sont couvertes par les collectivités publiques (RIP réseaux d’initiatives publiques).


Cela-dit, je suis d’accord pour dire que Altice, et Orange dans une moindre mesure, ne respectent pas entièrement leurs engagements de couverture fibre FttH annoncés (zones AMII en l’occurrence). C’est tout le sujet de l’article. Mais dire que la cause est le refus de la fibre par une partie des habitants est faux : les immeubles sont fibrés obligatoirement sur volonté de l’opérateur de rue - le réseau cuivre est en fin de vie.


Il peut y avoir des cas ou l’opérateur d’infrastructure s’oppose à faire les travaux de pose dans de la fibre dans les communs d’un immeuble dans le cas ou le DTA (Diagnostic Technique Amiante) ne serait pas vierge



(quote:2158773:consommateurnumérique)



Je veux bien que tu me donnes des exemples concrets où les opérateurs (Orange ou Altice en l’occurrence, puisqu’il n’y a que ces 2 opérateurs pour fibrer des zones sans concurrence d’infrastructures AMII ou AMEL) refusent le fibrage d’une rue remettant en cause les abonnements des habitants.




Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une rue généralement, mais plutôt d’un bâtiment ici ou là ou de petits groupes de bâtiments, mais c’est vrai qu’en zones AMII on trouve aussi des rues complètes ce qui indique vraiment que Orange ne fait plus guère d’efforts dans ces zones, ils mettront probablement plus le paquet en 2024 pour arriver à 9095%, c’est sûr que le 100% n’est pas à prendre au mot, ça n’ existe pas, dans aucun domaine couvrant des millions de cas.



(quote:2158776:consommateurnumérique)
les immeubles sont fibrés obligatoirement sur volonté de l’opérateur de rue - le réseau cuivre est en fin de vie.




En zone AMII, ce ne sont pas souvent les immeubles qui sont raccordés, c’est la rue, les PBO sont majoritairement dans la rue, pas dans les immeubles, ça c’est plutôt en ZTD.



(reply:2158681:consommateurnumérique)




Merci pour ces liens, que je n’ai pas consulté. Je transfère à un ami en grave galère. Ville moyenne entièrement éligible à la fibre, sauf quelques rues. Me semblent que c’est une rue privative, et que du coup, c’est le syndic qui doit gèrer ça qui merde. ça fait des années que lui et 2 voisins n’arrivent pas à faire bouger la situation…


Il se peut qu’il y ait une galère technique (ex: une longueur de tranchée jugée trop importante ou trop difficile par l’opérateur) ou administrative (ex: un bâtiment classé au patrimoine avec impossibilité de creuser un mur). Dans ce cas, s’il y a une solution, elle sera forcément complexe et il ne faut pas compter sur la seule volonté de l’opérateur d’infrastructure (qui dans tous les cas ne fait aucun effort d’installation de goulottes ou de travaux d’ornement : ça se limite à l’utilisation de rilsans ou de pistolet à colle et passage de câbles dans fourreaux pré-existants).


bavoilà, c’est ce que je disais avant: quand ça coince au niveau copro, ça coince vraiment et ça peut durer longtemps.



(reply:2158817:consommateurnumérique)




C’est des pavillons qui ont à peine 20 ans dans cette rue. Le problème évoqué “c’est qu’il faut faire de l’aérien”. Tu as peut être la bonne piste avec l’histoire de la tranchée!



jbfaure a dit:


On parle d’éligibilité, pas d’abonnement à une offre fibre. Si tu as l’opportunité de refuser la fibre, c’est bien que tu y es éligible.




Tu as aussi le cas où tu es soit-disant éligible mais où le raccordement s’avère impossible, juridiquement ou techniquement.



Parmi les exemples j’ai vu :




  • Le PBO est d’un coté d’une voie ferrée , la maison de l’autre, avec un tunnel “privatif” entre les 2.
    Interdiction de passer une fibre car le tunnel est en domaine SNCF. Et la sncf n’a pas de process pour ce genre de cas.

  • Jusqu’à peu c’était le même problème avec les poteaux électrique : Il existe des régions où ce n’est PAS Enedis , et comme ces syndicats public n’avaient pas de protocoles pour poser de la fibre sur leurs appuis ben on trouve parfois des poteaux bois (ou maintenant composite) juste à coté de poteaux bétons…. Et quand c’est pas possible ben pas de fibre.

  • Lorsque pour accéder à ta maison il faut passer sur la facade d’un voisin récalcitrant, ben il n’y a pas d’obligation de servitude… y compris si le cuivre , l’élec et le coax TV passe déjà ! Du coup si le voisin est con (ou mort), ben pas de passage possible.

  • Il y a aussi tous les problèmes de passage impossible car le fourreau a été bétonné , perdu, problèmes de propriété (ie tu peux pas creuser si c’est pas chez toi et que le proprio veux pas), …



Bref, le cadre juridique au niveau micro-local est toujours resté très général et très peu coercitif pour éviter tout type de fronde des proprios, mais du coup la contrepartie c’est que toute exception deviens un cauchemar administrativo-legal dans lequel tout le monde se renvoie la balle et ou le seul moyen de s’en sortir est de payer un tech au black un week-end (leboncoin est plein de contacts) et de mettre tout le monde devant le fait accompli , et de compter sur la lenteur des procédures pour jouer la montre (ça marche pas mal sauf si le voisin récalcitrant est un élu, auquel cas tu va te faire défoncer).



Dans les années 70, le plan Delta-LP était étatique, donc ce genre de problème finissait par se résoudre. Sauf que aujourd’hui les opérateurs s’en foutent, ils te filent un galet 4G en rigolant en te promettant un technicien qui viendra tout résoudre la semaine prochaine, puis effacent ton dossier de suivi de leur SI sitôt que t’a quitté la boutique car après tout t’a de “la fibre hertzienne”….




Tandhruil a dit:


Il me semble qu’il est tout simplement interdit de faire des travaux en hauteur (les pieds décollés du sol) seul.




il était pas seul puisque Lorka était là …. :fumer:




eglyn a dit:


Tout pareil, sauf qu’uniquement Orange et Bouygues ont refusé, les 2 tech de chez Red ont cherché, viré le cuivre et passé la fibre. Faut juste tomber sur des gens motivés compétents et sympa :)




Il faut savoir qu’il est normalement interdit de virer le cuivre parce que si l’installation de la fibre échoue, le client se retrouve sans rien (et ca peux merder non seulement niveau tirage mais AUSSI niveau administratif avec l’opérateur qui n’active pas la ligne pour des raisons de process et pas technique).
Ceci dit. Je pense qu’on l’a tous envisagé, voir fait de temps en temps, quand vraiment on ‘sentait’ que ça pouvais passer tout en re-tirant le cuivre & la fibre dans la même gaine.



Il m’est arrivé de le faire dans un appart où le client souhaitait la fibre dans la pièce du font où était déjà la box ADSL : Utilisation d’un frx de 12mm , j’ai tiré le cuivre PTT (rond) puis replacé la fibre (4mm) + un cable téléphone plat et ré-installé la prise PTT + ADSL avant de placer la PTO.
Truc marrant : Je suis revenu quelques jours plus tard car le client voulais le téléphone dans le salon “comme avant” : La ligne cuivre étant inactivé, j’ai utilisé la paire de cuivre que j’avais laissé ‘dans l’autre sens’ en la branchant sur la box depuis le bureau (sur la prise téléphone), ainsi le téléphone du salon étant servi depuis la box et non depuis FT … (par précaution j’avais débranché l’arrivé de la prise en T du logement & mis une étiquette dessus pour le signaler)



(reply:2158818:consommateurnumérique)




Il me semblait bien qu’il y avait quelque chose comme ça. Merci du rappel.



max6 a dit:


Vous avez besoin d’un équipement spécialisé pour vous mettre à genoux vous ?




oui



(reply:2158773:consommateurnumérique)




Les dates concordent (2011) , mais ce n’est pas nécessairement Free qui dépassait les 6 mois
Dans mon cas c’était Orange et donc à 6 mois et demi j’ai signé avec Free pour ma copro
et n’ai rien dit à Orange car il n’y avait aucune clause d’exclusivité.
et 3 mois plus tard on avait 2 verticaux un de Free et un d’orange avec les 2 adductions dans l’immeuble ( free par les égouts et Orange par le passage cuivre)
On les a toujours mais parfois lors d’une intervention d’installation , les gars sont un peu perdus et il faut que je descende leur montrer car les boites de raccordement sont à l’opposé dans l’immeuble
:mdr:


Si cela avait été un objectif politique, on se serait informé avant sur la faisabilité de la chose, plutôt que de risquer de se ridiculiser en disant n’importe quoi.



Il y a une vingtaine d’année, les prix de gros du cuivre avaient été entérinés par l’Arcep.
Par la suite, cette même Arcep a été obligée de les remonter. Et au prix qu’Orange avait demandé quelques années auparavant.



Et par la même occasion, suite à cette augmentation, ou plus exactement, suite au retour à la véritable réalité des choses, le turn-over excessif a pris fin chez les sous-traitants. J’en ai parlé dans un précédent post.



À cette même époque, vers 2005, alors que Boukobza râlait car les raccordements ADSL n’allaient pas assez vite, j’avais écrit que les centraux n’avaient pas été conçus pour l’ADSL, et les heures sup de nuit, il n’y en avait pas, car personne ne voulait les payer : ni Orange, ni les alternatifs, et encore moins les clients.



D’ailleurs, sur PCI, on avait eu droit à : Orange ce sont des voleurs etc. Tout ça parce que Free allait devoir payer plus cher.
Les alternatifs, eux, n’ont rien dit quand les prix du cuivre ont augmenté.
Ils avaient bien compris.



Alors, cette erreur sur le prix du cuivre, qu’était-ce ? De l’incompétence, de l’excès de zèle, de la corruption ?



On remet ça avec la fibre si j’ai bien compris.
SR avait décidé 2030 max alors que c’était parti plutôt pour environ 2040.
Soit 10 ans ou 30% de moins.
Et c’est énorme.
Et on voudrait encore baisser ?
Il y en a qui feraient mieux de retourner à leurs jeux vidéos.



Et sinon ça veut dire quoi cette fuite en avant ?



Et pendant que j’y suis, parlons des choses qui fâchent, parlons de la malhonnêteté du net.



Là aussi, on peut se poser la question : incompétence, excès de zèle, corruption ?


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