2022 est la cinquième année la plus chaude, la deuxième pour l’Europe

2022 est la cinquième année la plus chaude, la deuxième pour l’Europe

2022 est la cinquième année la plus chaude, la deuxième pour l’Europe

La mission Copernicus et la NASA sont raccord sur ce bilan.

Coperninus précise que « la température moyenne annuelle au niveau mondial était de 0,3°C au-dessus de la période de référence entre 1991 et 2020, et de 1,2°C au-dessus de la période préindustrielle ». La NASA de son côté annonce 0,89°C de plus par rapport à la moyenne entre 1951 et 1980.

2022 est à égalité avec 2015 à la cinquième place des années les plus chaudes. En Europe, 2022 se place juste derrière 2020 à la seconde position. Les températures au sud-ouest de l’Europe et dans la péninsule Antarctique ont dépassé de 2°C les moyennes.

Commentaires (52)


Ces communiqués ne mentionnent pas l’effet possible, spécifique à 2022, du volcanisme ?
(je remercie toute personne qui voudra me faire un procès en “climato-scepticisme” de lire au préalable la source que j’ai donnée, et éventuellement les études données en lien dans l’article)


dylem29

https://link.springer.com/article/10.1007/s00376-022-2034-1



Plutôt un refroidissement de 0,004°C.


La page que tu cites est du 1er mars, l’éruption du 15 janvier et celle d’anagrys du 19 décembre.



La page que tu cites fait des prédictions (en s’appuyant sur ce qui se passe habituellement suite à une éruption : un refroidissement).
L’autre page s’appuie sur des observations et indique que les conséquences sont “inattendues” et qu’il y a eu un réchauffement en expliquant pourquoi.
Après, les W/m², je ne sais pas ce que ça fait en °C.


fred42

La page que tu cites est du 1er mars, l’éruption du 15 janvier et celle d’anagrys du 19 décembre.



La page que tu cites fait des prédictions (en s’appuyant sur ce qui se passe habituellement suite à une éruption : un refroidissement).
L’autre page s’appuie sur des observations et indique que les conséquences sont “inattendues” et qu’il y a eu un réchauffement en expliquant pourquoi.
Après, les W/m², je ne sais pas ce que ça fait en °C.


Elle indique aussi que ces observations doivent être confirmées par d’autres études.


dylem29

https://link.springer.com/article/10.1007/s00376-022-2034-1



Plutôt un refroidissement de 0,004°C.


Fin de l’article :




L’effet radiatif combiné des aérosols et de la vapeur d’eau a conduit à un réchauffement à l’échelle globale de l’ordre de 0,2 W/m2.




(je n’ai aucune idée de ce que ça donnerait en terme de °)
Après, j’aurais naïvement tendance à penser qu’un article rédigé mi-2022 aura peut-être un peu plus de recul sur un événement qui a pris fin mi janvier 2022 qu’un article publié en mars de la même année.
De même, l’autre article en lien de celui que j’ai indiqué a été publié en novembre 2022.



anagrys a dit:


Fin de l’article :



(je n’ai aucune idée de ce que ça donnerait en terme de °) Après, j’aurais naïvement tendance à penser qu’un article rédigé mi-2022 aura peut-être un peu plus de recul sur un événement qui a pris fin mi janvier 2022 qu’un article publié en mars de la même année. De même, l’autre article en lien de celui que j’ai indiqué a été publié en novembre 2022.




Personne je crois :D



anagrys a dit:


Fin de l’article :



(je n’ai aucune idée de ce que ça donnerait en terme de °) Après, j’aurais naïvement tendance à penser qu’un article rédigé mi-2022 aura peut-être un peu plus de recul sur un événement qui a pris fin mi janvier 2022 qu’un article publié en mars de la même année. De même, l’autre article en lien de celui que j’ai indiqué a été publié en novembre 2022.




La Terre reçoit en moyenne 70% de 340W/m2 (source).
0,2 W/m2 cela ferait donc une augmentation de 0,08%, soit pas grand chose.


:yes:


désolé pour le spam, pas eu le temps d’éditer.



Je disais donc : d’accord avec toi, les 0.2W/m² sont très faibles par rapport à l’énergie totale reçue par la Terre (les 340W/m² que tu mentionnes).
Ils sont aussi très faibles par rapport à l’effet de serre total de la planète (évalué à 155W/m², et sans lequel la vie sur cette planète serait impossible).
Mais par contre, si tu te limites au forçage radiatif attribué par le GIEC à l’activité humaine, ce n’est plus tout à fait la même histoire. Ce forçage était évalué à 2,29W/m², et ce sont ces 2,29W/m² qui provoquent le “réchauffement climatique anthropique”.



Cette seule éruption volcanique est à 10% du forçage humain. On ne peut donc peut-être plus vraiment la considérer comme négligeable.



Source - voir notamment la section “ Impact de l’effet de serre” pour le forçage humain.


anagrys

désolé pour le spam, pas eu le temps d’éditer.



Je disais donc : d’accord avec toi, les 0.2W/m² sont très faibles par rapport à l’énergie totale reçue par la Terre (les 340W/m² que tu mentionnes).
Ils sont aussi très faibles par rapport à l’effet de serre total de la planète (évalué à 155W/m², et sans lequel la vie sur cette planète serait impossible).
Mais par contre, si tu te limites au forçage radiatif attribué par le GIEC à l’activité humaine, ce n’est plus tout à fait la même histoire. Ce forçage était évalué à 2,29W/m², et ce sont ces 2,29W/m² qui provoquent le “réchauffement climatique anthropique”.



Cette seule éruption volcanique est à 10% du forçage humain. On ne peut donc peut-être plus vraiment la considérer comme négligeable.



Source - voir notamment la section “ Impact de l’effet de serre” pour le forçage humain.


Oui, sauf que l’impact de cette activité volcanique a un temps fini (durée de vie de quelques années au plus), alors que du côté de l’humain l’impact se compte en dizaines voire centaines d’année, avec en plus un impact qui s’additionne au cours du temps.
Si tu prends l’impact sur la tendance sur 2-3 ans par exemple, on n’est plus qu’à 2-3%.



Il ne faut pas se focaliser sur l’année qu’on vient de vivre, mais sur le tendanciel et sur le fait que cette année, d’ici quelques temps ne sera plus exceptionnelle.


A quoi bon réaliser toutes ces études.



On le sait depuis plus de 40 ans, la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine.
Fait-on quelque chose pour autant à part organiser des COP et commander des rapports au GIEC qui réaffirment la même chose ?
Que de temps de perdu, il serait peut être temps de passer à l’action.


C’est assez contradictoire ton message…
On “sait que la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine” PARCE QUE justement on fait ce genre d’étude…



Et même si on avait déjà une idée des méchanismes du réchauffement climatique et une vague idée des ordres de grandeur il y a 40 ans, ça n’a rien à voir avec la compréhension qu’on en a aujourd’hui… Comprendre un sujet tellement complexe demande un peu plus de moyens que 3 thésards, quelques thermomètres et un tableur Excel…



Et en plus rien à voir. Constater et comprendre le changement climatique c’est le boulot des scientifiques. Pendre des décisions pour le combattre (ou non), c’est du domaine du politique. Je ne vois pas pourquoi les premiers devraient arrêter de faire leur boulot, et en quoi ça fait “perdre du temps” aux seconds…



Surtout que si le consensus scientifique a 40 ans, le consensus politique n’est toujours pas aligné. Donc c’est triste et rageant mais les scientifiques vont devoir continuer à enfoncer des portes ouvertes pendant un moment encore pour que les gens se réveillent…


Sandox

C’est assez contradictoire ton message…
On “sait que la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine” PARCE QUE justement on fait ce genre d’étude…



Et même si on avait déjà une idée des méchanismes du réchauffement climatique et une vague idée des ordres de grandeur il y a 40 ans, ça n’a rien à voir avec la compréhension qu’on en a aujourd’hui… Comprendre un sujet tellement complexe demande un peu plus de moyens que 3 thésards, quelques thermomètres et un tableur Excel…



Et en plus rien à voir. Constater et comprendre le changement climatique c’est le boulot des scientifiques. Pendre des décisions pour le combattre (ou non), c’est du domaine du politique. Je ne vois pas pourquoi les premiers devraient arrêter de faire leur boulot, et en quoi ça fait “perdre du temps” aux seconds…



Surtout que si le consensus scientifique a 40 ans, le consensus politique n’est toujours pas aligné. Donc c’est triste et rageant mais les scientifiques vont devoir continuer à enfoncer des portes ouvertes pendant un moment encore pour que les gens se réveillent…


Science vient de faire un papier http://www.science.org/doi/10.1126/science.abk0063”">“Evaluation des projections faites par ExxonMobil sur le réchauffement climatique”



Dès la fin des années 70, les projection d’évolution de la température faite par les scientifiques d’Exxonmobil était assez précises. Les majors du pétrole et du gaz savaient déjà le mal qu’elles faisaient, plus de 40 ans en arrière.



Manutea a dit:


A quoi bon réaliser toutes ces études.




C’est important la mesure pour voir une tendance.




On le sait depuis plus de 40 ans, la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine. Fait-on quelque chose pour autant à part organiser des COP et commander des rapports au GIEC qui réaffirment la même chose ? Que de temps de perdu, il serait peut être temps de passer à l’action.




Pourquoi pas.



Quelles actions faut-il mener et quelles seront leurs conséquences sur la vie des gens ?


C’est la mission du 3ème groupe de travail du GIEC : “atténuation du changement climatique”. Un nombre important de publications et de contributions existent sur les moyens de réduire l’impact de l’Homme sur le RC.



En dehors des solutions technologiques dont les conséquences pourraient être hasardeuses voire même contre productives, on revient toujours à la même conclusion : l’amélioration de l’intensité énergétique ne suffira pas et la seule voie de sortie s’appelle la sobriété, donc moins de vols en avions, moins de déplacements en voiture, moins de tourisme et de loisirs, manger moins de viande et plus locale, fabrication réduite des biens de consommation qui doivent être plus durables. Bref tout ce qui fait horreur à un chef d’État, qui s’il était courageux, préparerait les esprits à un changement profond de nos sociétés.


cyril8

C’est la mission du 3ème groupe de travail du GIEC : “atténuation du changement climatique”. Un nombre important de publications et de contributions existent sur les moyens de réduire l’impact de l’Homme sur le RC.



En dehors des solutions technologiques dont les conséquences pourraient être hasardeuses voire même contre productives, on revient toujours à la même conclusion : l’amélioration de l’intensité énergétique ne suffira pas et la seule voie de sortie s’appelle la sobriété, donc moins de vols en avions, moins de déplacements en voiture, moins de tourisme et de loisirs, manger moins de viande et plus locale, fabrication réduite des biens de consommation qui doivent être plus durables. Bref tout ce qui fait horreur à un chef d’État, qui s’il était courageux, préparerait les esprits à un changement profond de nos sociétés.


Merci pour le pointeur vers le travail du 3ème groupe de travail du GIEC.



J’ai lu rapidement leur “Mitigation of Climate Change Summary for Policymakers” et c’est loin d’être une liste d’actions avec leurs coûts et donc les implications sur la vie des gens.
Il y a beaucoup d’objectifs très généraux.
Il y a au mieux des coûts relatifs à la tonne d’équivalent CO2 évitée, mais cela ne donne pas des coûts globaux ni ne permet de voir si cela est un coût acceptable par la population (quelle influence sur leur niveau de vie ?).



Et c’est à mon avis très loin d’être utilisable par les politiques. Et je ne vois pas comment les politiques, même s’ils étaient moteurs sur le sujet peuvent communiquer en expliquant où on va et convaincre la population qu’il faut y aller, que le coût est acceptable et qu’ils continueront à “bien vivre”.
Tant qu’on n’a pas ce niveau de communication, on n’aura aucun consensus et les lois autoritaires ne seront pas acceptées.


fred42

Merci pour le pointeur vers le travail du 3ème groupe de travail du GIEC.



J’ai lu rapidement leur “Mitigation of Climate Change Summary for Policymakers” et c’est loin d’être une liste d’actions avec leurs coûts et donc les implications sur la vie des gens.
Il y a beaucoup d’objectifs très généraux.
Il y a au mieux des coûts relatifs à la tonne d’équivalent CO2 évitée, mais cela ne donne pas des coûts globaux ni ne permet de voir si cela est un coût acceptable par la population (quelle influence sur leur niveau de vie ?).



Et c’est à mon avis très loin d’être utilisable par les politiques. Et je ne vois pas comment les politiques, même s’ils étaient moteurs sur le sujet peuvent communiquer en expliquant où on va et convaincre la population qu’il faut y aller, que le coût est acceptable et qu’ils continueront à “bien vivre”.
Tant qu’on n’a pas ce niveau de communication, on n’aura aucun consensus et les lois autoritaires ne seront pas acceptées.


A aucun moment ce rapport ne prévient avec certitudes des conséquences.
La seule conséquence tirée du CO2 est l’augmentation des températures moyennes.



Le verbe « mitigate » ne dit pas le contraire de quelque chose comme « il faudrait s’adapter mieux ».
Donc affirmer que ces actions seraient sans préjudice sur le travers principal (évalué en masse et abondance) est bien entendu faux, trompeur ou vise à déporter les bonnes questions (et hélas les bonnes volontés) ailleurs mais jamais au centre ou à la racine des actions ethnocentrées.



De la, pour ma part, je considère le GIEC comme ne relevant pas de l’internationalisme mais : au mieux du commerce, au pire d’une non-alternative éthymologique au suffixe éco-.



Nous finirons donc comme la Grèce et c’est ce que souhaite les membres du GIEC à défaut d’agir là où ils seraient les plus utiles : sur le terrain.


fred42

Merci pour le pointeur vers le travail du 3ème groupe de travail du GIEC.



J’ai lu rapidement leur “Mitigation of Climate Change Summary for Policymakers” et c’est loin d’être une liste d’actions avec leurs coûts et donc les implications sur la vie des gens.
Il y a beaucoup d’objectifs très généraux.
Il y a au mieux des coûts relatifs à la tonne d’équivalent CO2 évitée, mais cela ne donne pas des coûts globaux ni ne permet de voir si cela est un coût acceptable par la population (quelle influence sur leur niveau de vie ?).



Et c’est à mon avis très loin d’être utilisable par les politiques. Et je ne vois pas comment les politiques, même s’ils étaient moteurs sur le sujet peuvent communiquer en expliquant où on va et convaincre la population qu’il faut y aller, que le coût est acceptable et qu’ils continueront à “bien vivre”.
Tant qu’on n’a pas ce niveau de communication, on n’aura aucun consensus et les lois autoritaires ne seront pas acceptées.


Slt, si tu veux un plan “tout près” tu as celui-là:
https://ilnousfautunplan.fr/



Tu as des feuilles sur chaque secteur, avec bien souvent un résumé pour décideur, donc seulement de quelques pages.



Tu as aussi celui-là (que je ne connais pas) pour la france:
https://institut-rousseau.fr/2-pour-2c-resume-executif/



Enfin en France il y a la SNBC: https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/SNBC-2%20en%204%20pages_%20web.pdf



fred42 a dit:


Quelles actions faut-il mener et quelles seront leurs conséquences sur la vie des gens ?




Question à laquelle j’ajoute : comment s’assurer d’une coopération internationale sur le sujet ?



Ce détail me semble toujours oublié alors que c’est là la plus grande barrière pour lutter contre le dérèglement climatique. L’enjeu climatique et l’économie ne sont pas irréconciliables, mais il y aura dans tous les cas de la casse. Et ça, les différents gouvernements ont tendance à vouloir l’éviter.



Et il suffit d’un changement de bord dans un gouvernement pour ruiner les efforts d’autres Etats.


J’ai l’impression que l’enjeu économique sera toujours prioritaire, je ne vois pas à l’horizon des gouvernement capables de résister aux diverses pressions à l’emploi, etc… :/


eglyn

J’ai l’impression que l’enjeu économique sera toujours prioritaire, je ne vois pas à l’horizon des gouvernement capables de résister aux diverses pressions à l’emploi, etc… :/


Le hic c’est que ce sont des visions à moyen voire long terme, chose que les gouvernements n’ont que très rarement dès qu’il y a un changement et que le nouveau pouvoir en place se contente de rollback ce que son prédécesseur a fait. L’écologie génère elle aussi de l’emploi et de l’activité, mais aussi du revenu. Ca demande du temps, des infrastructures, du changement, ça fait peur comme toujours, mais je pense que c’est pas pour rien que le terme “transition” est souvent utilisé.



Le gros frein est effectivement quand l’économie repose beaucoup sur une activité qui n’a plus sa place vis à vis de l’enjeu climatique. Et forcément, si ça implique de la casse sociale, ça se transforme en poudrière.


SebGF

Le hic c’est que ce sont des visions à moyen voire long terme, chose que les gouvernements n’ont que très rarement dès qu’il y a un changement et que le nouveau pouvoir en place se contente de rollback ce que son prédécesseur a fait. L’écologie génère elle aussi de l’emploi et de l’activité, mais aussi du revenu. Ca demande du temps, des infrastructures, du changement, ça fait peur comme toujours, mais je pense que c’est pas pour rien que le terme “transition” est souvent utilisé.



Le gros frein est effectivement quand l’économie repose beaucoup sur une activité qui n’a plus sa place vis à vis de l’enjeu climatique. Et forcément, si ça implique de la casse sociale, ça se transforme en poudrière.


L’enjeu climatique n’est pas compatible avec l’économie capitalistique.
Il faut en tirer toutes les conséquences.
Tant que le modèle capitalistique perdurera, rien ne changera.


SebGF

Le hic c’est que ce sont des visions à moyen voire long terme, chose que les gouvernements n’ont que très rarement dès qu’il y a un changement et que le nouveau pouvoir en place se contente de rollback ce que son prédécesseur a fait. L’écologie génère elle aussi de l’emploi et de l’activité, mais aussi du revenu. Ca demande du temps, des infrastructures, du changement, ça fait peur comme toujours, mais je pense que c’est pas pour rien que le terme “transition” est souvent utilisé.



Le gros frein est effectivement quand l’économie repose beaucoup sur une activité qui n’a plus sa place vis à vis de l’enjeu climatique. Et forcément, si ça implique de la casse sociale, ça se transforme en poudrière.


Pour le coup, la Stratégie Nationale Bas Carbone qui est la feuille de route pour la France à l’horizon 2050, est limpide.
Elle impose de diviser quasiment par deux la consommation énergétique de la France par rapport à 2015. Ca permet de se rendre compte de la montagne qui reste à gravir. Les économies sont à chercher dans le transport ET le logement ET le numérique ET l’alimentation, car tous les secteurs devront être mis à contribution sans exception.



Sandox a dit:


Surtout que si le consensus scientifique a 40 ans, le consensus politique n’est toujours pas aligné. Donc c’est triste et rageant mais les scientifiques vont devoir continuer à enfoncer des portes ouvertes pendant un moment encore pour que les gens se réveillent…




Le consensus “politique” sur l’héliocentrisme a mis plus de 200 ans à aboutir…



Mouais.. Moi, ce que je remarque surtout c’est que plus on publie de rapports sur le réchauffement climatique, plus la température moyenne annuelle augmente. Coïncidences ? Je ne crois pas.



:pastaper:


Vu qu’on sait que le climat se réchauffe et se refroidit depuis des millions d’années, difficile d’affirmer le cul sur sa chaise que c’est dû “exclusivement” à l’activité humaine.


Ce que je trouve ahurissant c’est d’avoir encore des commentaires irréels sur les supposés manquements des rapports du GIEC, postés par des gens lambda qui n’ont pour la très grande majorité aucune culture scientifique, et qui croient avoir trouvé une faille alors qu’en face on trouve dans les contributeurs, par exemple pour la France, des scientifiques de haut niveau, issus de grands centres de recherche (CNRS, CNRM, LSCE, etc).



Comme si c’est gens là ne connaissaient pas les cycles solaires ou les cycles de Milanković ou qu’ils n’avaient pas intégré les facteurs naturels du réchauffement par exemple.


cyril8

Ce que je trouve ahurissant c’est d’avoir encore des commentaires irréels sur les supposés manquements des rapports du GIEC, postés par des gens lambda qui n’ont pour la très grande majorité aucune culture scientifique, et qui croient avoir trouvé une faille alors qu’en face on trouve dans les contributeurs, par exemple pour la France, des scientifiques de haut niveau, issus de grands centres de recherche (CNRS, CNRM, LSCE, etc).



Comme si c’est gens là ne connaissaient pas les cycles solaires ou les cycles de Milanković ou qu’ils n’avaient pas intégré les facteurs naturels du réchauffement par exemple.


L’homme est un animal comme les autres.
Parler de « nature » relève de l’escoquerie intellectuelle.
Le travers reste qu’on ne peut pas attendre de la science plus que ce qu’elle a déjà dit au 19ème.
Aucune partie prenante de la révolution industrielle n’est dupe, il faut se tourner vers la recherche appliquée pour se sentir « moins vache ».



Ricard a dit:


Vu qu’on sait que le climat se réchauffe et se refroidit depuis des millions d’années, difficile d’affirmer le cul sur sa chaise que c’est dû “exclusivement” à l’activité humaine.




Un pic de CO2 démarré fin XVIIIème nous amène aujourd’hui 30% au dessus du plus haut niveau de CO2 jamais observé depuis 400,000 ans. (source)



Il est en effet possible que cela soit causé par un volcan invisible qui crache du CO2 dans l’atmosphère depuis 1 siècle et demi . Mais bon, le rasoir d’Occam, tout ca…


A chaque activité Volcanique son lot d’enfumage !
Mais dans le fond du cratère, le bilan en chaleur massique est en effet en croissance : ajouter un gaz isolant sur la marmitte « consomme » moins d’énergie solaire.
Vu que l’énergie solaire est constante (au cycle près) et bien les raviolis de cuistre cuisent plus vite.


Quelques idées efficaces:




  • Portiques de péage automatiques pour les poids lourds, pour financer les énergies renouvelables et les VE.

  • Augmentation progressive des taxes sur l’essence, pour financer des aides pour décarboner les transport.



:D




Ricard a dit:


Vu qu’on sait que le climat se réchauffe et se refroidit depuis des millions d’années, difficile d’affirmer le cul sur sa chaise que c’est dû “exclusivement” à l’activité humaine.




C’est bien pour ça que des scientifiques se penchent sur le sujet depuis des décennies, et ont pu démontrer par plusieurs méthodes différentes, en prenant en compte tous les facteurs comme les cycles solaires etc, que l’humain est bien le principal responsable du réchauffement actuel.



On prédisait déjà assez précisément l’impact de nos émissions dès les années 1970 (les prédictions des scientifiques de l’époque se sont avérées remarquablement justes).



Malheureusement on ressent aussi l’impact de décennies de lobbying et de manipulation du public (aujourd’hui connue et bien documentée) par les entreprises pétrolières, pour maintenir le doute sur la réalité du réchauffement entropique.



wagaf a dit:


Quelques idées efficaces:




Toute idée « efficace » est un mouvement perpetuel…




On prédisait déjà assez précisément l’impact de nos émissions dès les années 1970 (les prédictions des scientifiques de l’époque se sont avérées remarquablement justes).




Faudrait s’entendre sur lesquelles.
Ce dont personne ne doutait (et ne doute pas) c’est des caractéristiques expérimentales du CO2 : absorption, masse, demie-vie etc.




Malheureusement on ressent aussi l’impact de décennies de lobbying et de manipulation du public (aujourd’hui connue et bien documentée) par les entreprises pétrolières, pour maintenir le doute sur la réalité du réchauffement entropique.




Rappellons qu’avec l’impossibilité de lier la vulgarisation avec la science on a alors nommé « l’effet » comme « de serre » en laissant la compréhension des milieux optiques aux savants (souvent pris pour fous ou insuffisants pulmonaires) alors qu’on passait encore la glorieuse truelle en pensant bien le faire « d’isolant ».



(quote:2114623:Idiogène)
Faudrait s’entendre sur lesquelles. Ce dont personne ne doutait (et ne doute pas) c’est des caractéristiques expérimentales du CO2 : absorption, masse, demie-vie etc.




Par exemple, les scientifiques d’Exxon (ce n’étaient pas les seuls) avaient dès 1977 assez précisément prévu l’impact des emissions liée aux hydrocarbures sur l’augmentation des températures:



https://www.science.org/doi/10.1126/science.abk0063
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/12/rechauffement-climatique-exxonmobil-disposait-depuis-les-annees-1970-de-projections-fiables_6157647_3244.html



(Eu un article en anglais avec un graphique assez clair: https://www.nytimes.com/2023/01/12/climate/exxon-mobil-global-warming-climate-change.html )


La demie-vie du CO² ?
:bravo:
Je me demande qui peut bien avoir encore passé le mixeur dans sa cervelle
:singe:


Il ne parle pas de la demi-vie radio-active, il doit parler du temps nécessaire pour éliminer la moitié des émissions anthropiques :




Gaz carbonique (CO2) 100 ans (pour l’élimination d’une grosse moitié du surplus créé) (Jancovici)



serpolet

Il ne parle pas de la demi-vie radio-active, il doit parler du temps nécessaire pour éliminer la moitié des émissions anthropiques :




Gaz carbonique (CO2) 100 ans (pour l’élimination d’une grosse moitié du surplus créé) (Jancovici)



Merci.
On notera que le « e » ne change rien à l’affaire…


On se demande surtout comment des supposés climato-promoteurs par accident peuvent encore ne pas cerner toutes les conséquences de leur jargon d’acquis manifestement trop confortables.



Ce qui confirme la nullité de votre posture invectivante. :ouioui:



guatar a dit:


Slt, si tu veux un plan “tout près” tu as celui-là: https://ilnousfautunplan.fr/
Tu as des feuilles sur chaque secteur, avec bien souvent un résumé pour décideur, donc seulement de quelques pages.




Bof, ce sont des généralités sans chiffrage et sans indiquer les conséquences pour les Français.




Tu as aussi celui-là (que je ne connais pas) pour la france: https://institut-rousseau.fr/2-pour-2c-resume-executif/




C’est le meilleur des 3 que tu as fourni.
Tous les coûts d’investissement sont chiffrés.
Il me semble vraisemblable.



Il est parfois un peu naïf quand il suppose que l’électricité pour les véhicules électriques ne serait pas taxée comme le sont aujourd’hui les carburants et en déduit un gain pour les ménages.



Il manque les coûts opérationnels (ils le disent parce qu’ils sont difficiles à évaluer).



Mais globalement, cela me semble intéressant.




Enfin en France il y a la SNBC: https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/SNBC-2%20en%204%20pages_%20web.pdf




Bof, ce sont de belles courbes et des objectifs sans aucun chiffrage des coûts, des idées très générales sans aucun signe que cela est réaliste et encore moins une présentation des inconvénients pour la population.



Pour finir sur les 3, c’est uniquement français et il ne me semble pas que le “CO2 importé” soit pris en considération. Il faudrait au moins un plan an niveau de l’UE mais aussi avec les autres grands pays qui sont des gros émetteurs. Il faut aussi peser sur les pays producteurs émetteurs de GES comme la Chine et l’Inde.



anagrys a dit:


Ces communiqués ne mentionnent pas l’effet possible, spécifique à 2022, du volcanisme ?




Au-delà de savoir si 2022 est l’année la plus chaude ou non, qui est un extrême, cela ne change pas le fait que quoi qu’il en soit, cette année fera partie de celles les plus chaudes : c’est cela l’information principale.



L’observation de l’évolution des températures, que ce soit via moyenne ou via médiane + écart-type (distribution normale), converge dans tous les cas vers le constat glaçant que les années les plus chaude sont contenue majoritairement dans un passé très récent… et que le présent a de grande chance d’y participer.




anagrys a dit:


(je remercie toute personne qui voudra me faire un procès en “climato-scepticisme” de lire au préalable la source que j’ai donnée, et éventuellement les études données en lien dans l’article)




Sans présumer d’intentions, c’est en tous cas la même mécanique utilisée par les pourfendeurs du constat scientifique de l’évolution globale des températures liée à l’activité humaine : prendre un exemple à la marge mettant en cause le modèle quand, en toute bonne fois, l’information est au mieux anecdotique (quand elle n’est pas parfois carrément fausse).



L’erreur est humaine, mais je pense pouvoir sereinement avancer que tous les effets, y compris celui du volcanisme, sont pris en compte dans les modèles des scientifiques dévoués à cette tâche de modélisation.
D’ailleurs, quand bien même un biais serait mal pris en compte, un scientifique n’irait pas jusqu’à question ou remettre en cause le modèle, même sous forme de sous-entendu, tant que l’omission n’a pas d’impact majeur. Il y a de l’humilité associé à de la féroce matière grise, dans les milieux un tant soit peu sérieux.


Dans mon commentaire, je n’ai absolument rien contre les scientifiques ou leurs modèles, si j’ai laissé entendre le contraire j’aimerais que tu me cites précisément où. Je doute toutefois que le volcanisme tel qu’évoqué dans mon premier commentaire soit “pris en compte” comme tu le dis dans les modèles climatiques : une éruption suffisamment puissante pour avoir un impact significatif sur la météo est relativement rare (je ne sais pas s’il y en a eu beaucoup depuis celle du Pinatubo), elle interviendra donc plutôt comme un cygne noir qui pourrait aller jusqu’à remettre en cause le modèle pour quelques années. Par définition, un modèle se base sur un comportement à peu près constant, à défaut il n’aura aucun intérêt prédictif.



Ce qui me chiffonne ici, c’est cette communication qui sort en permanence disant que “l’année passée est la / une des plus chaudes que la planète ait connue” (avec tout ce que ça sous-endend de culpabilisation). Le premier point est objectivement valide : l’année 2022 est précisément la 6e année la plus chaude (en moyenne planétaire) depuis 1979 (source). Et les 10 premières sont après 2010. Dont acte.
Mais au final… à quoi sert cette “information”, concrètement ? En pratique, la répéter chaque année n’amène aucun changement de politique dans les pays où ça aurait un vrai impact (et désolé, sur ce point, la France n’est pas dans la liste…). Pire, ça alimente un ras-le-bol qui va rendre de plus en plus sceptique une part croissante de la population - pas forcément celle qui vit dans les villes, mais celle qui a besoin de sa voiture au quotidien par absence de solution avec les transports en communs et qui voit pousser des éoliennes au bout de son jardin tout en subissant une augmentation des prix provoquée de plus en plus importante.


anagrys

Dans mon commentaire, je n’ai absolument rien contre les scientifiques ou leurs modèles, si j’ai laissé entendre le contraire j’aimerais que tu me cites précisément où. Je doute toutefois que le volcanisme tel qu’évoqué dans mon premier commentaire soit “pris en compte” comme tu le dis dans les modèles climatiques : une éruption suffisamment puissante pour avoir un impact significatif sur la météo est relativement rare (je ne sais pas s’il y en a eu beaucoup depuis celle du Pinatubo), elle interviendra donc plutôt comme un cygne noir qui pourrait aller jusqu’à remettre en cause le modèle pour quelques années. Par définition, un modèle se base sur un comportement à peu près constant, à défaut il n’aura aucun intérêt prédictif.



Ce qui me chiffonne ici, c’est cette communication qui sort en permanence disant que “l’année passée est la / une des plus chaudes que la planète ait connue” (avec tout ce que ça sous-endend de culpabilisation). Le premier point est objectivement valide : l’année 2022 est précisément la 6e année la plus chaude (en moyenne planétaire) depuis 1979 (source). Et les 10 premières sont après 2010. Dont acte.
Mais au final… à quoi sert cette “information”, concrètement ? En pratique, la répéter chaque année n’amène aucun changement de politique dans les pays où ça aurait un vrai impact (et désolé, sur ce point, la France n’est pas dans la liste…). Pire, ça alimente un ras-le-bol qui va rendre de plus en plus sceptique une part croissante de la population - pas forcément celle qui vit dans les villes, mais celle qui a besoin de sa voiture au quotidien par absence de solution avec les transports en communs et qui voit pousser des éoliennes au bout de son jardin tout en subissant une augmentation des prix provoquée de plus en plus importante.


Cette information me confirme que j’avais raison de prédire il y a plusieurs mois déjà ici même qu’il y aurait réchauffement inévitable.



Mais le plus grave c’est que derrière l’annonce journalistique, les zones climatiques Européennes ne veulent déjà plus rien dire entre les atlas des années 90 et ceux de cette décénie. Bref, le printemps risque de ne pas plaire aux assureurs. :ouioui:



fred42 a dit:


Pour finir sur les 3, c’est uniquement français et il ne me semble pas que le “CO2 importé” soit pris en considération. Il faudrait au moins un plan an niveau de l’UE mais aussi avec les autres grands pays qui sont des gros émetteurs. Il faut aussi peser sur les pays producteurs émetteurs de GES comme la Chine et l’Inde.




L’UE est en train de mettre en ouvre un mécanisme - unique au monde - de taxe carbone automatique aux frontières :
https://www.vie-publique.fr/en-bref/287579-mise-en-place-dune-taxe-carbone-aux-frontieres-de-lue
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/12/13/l-union-europeenne-adopte-une-taxe-carbone-aux-frontieres-pour-verdir-ses-importations-industrielles_6154133_3244.html


Oui, mais aucune mention du surcoût pour la population européenne sur les produits importés. Ce sont des mesures opaques qui ne permettent pas leur acceptation si le coût est insupportable.



Au début de cet échange, en plus des actions, je demandais quelles en sont les conséquences sur la vie des gens. Et bien peu des liens qui m’ont été fournis abordent cet aspect.


fred42

Oui, mais aucune mention du surcoût pour la population européenne sur les produits importés. Ce sont des mesures opaques qui ne permettent pas leur acceptation si le coût est insupportable.



Au début de cet échange, en plus des actions, je demandais quelles en sont les conséquences sur la vie des gens. Et bien peu des liens qui m’ont été fournis abordent cet aspect.


Ce sont des mesures objectivement protectionnistes, qui favoriseront l’industrie européenne qui est actuellement en compétition avec des entreprises n’étant pas soumises aux même règles environnementales.



Donc si les consommateurs européens payent un prix supérieur, ce prix sera en partie compensé par l’amélioration de la compétitivité relative de l’industrie européenne, et de plus ce prix sera plus proche du prix réel du produit incluant le coût pour la planète (si ce coût n’est pas pris en compte, le prix est en fait artificiellement bas et finance un mode de vie en “endettant” les générations futures d’humains et d’êtres vivants).


wagaf

Ce sont des mesures objectivement protectionnistes, qui favoriseront l’industrie européenne qui est actuellement en compétition avec des entreprises n’étant pas soumises aux même règles environnementales.



Donc si les consommateurs européens payent un prix supérieur, ce prix sera en partie compensé par l’amélioration de la compétitivité relative de l’industrie européenne, et de plus ce prix sera plus proche du prix réel du produit incluant le coût pour la planète (si ce coût n’est pas pris en compte, le prix est en fait artificiellement bas et finance un mode de vie en “endettant” les générations futures d’humains et d’êtres vivants).


À la condition que nous eussions encore des matières premières industriellement utiles (mines).
D’un point de vue extérieur, comment financer le commerce mondiale sinon en incitant les exportateurs à récupérer la différence de cette taxation à l’import vers l’UE sur ce type de produits ?



Sa question traduit bien le malheur de l’écologie : c’est la même chose que l’éco homis.



En version encore plus polémique : comment les spéculateurs boursiers s’en sortent ? On est tentés de répondre au mieux jusqu’à présent à cause des comissions prises sur les transactions boursières.
Les mêmes assoifés l’emporteraint donc d’une autre façon : par la crédulité de leurs clients dont un bon nombre sont d’ailleurs de petits « comissaires ». :D



Sandox a dit:


C’est assez contradictoire ton message… On “sait que la planète se réchauffe à cause de l’activité humaine” PARCE QUE justement on fait ce genre d’étude…




Oui mais non, des parents sont tout à fait capable de dire sans études que durant les 40 dernières années, la tendance des températures se réchauffent globalement. Grâce à leur ressenti et leur mémoire, sans avoir l’appuie d’étude.


Si on commence à faire de la science avec le ressenti des gens, on est mal barré !



fred42 a dit:


Si on commence à faire de la science avec le ressenti des gens, on est mal barré !




Personne n’a parlé de faire de la science avec, tu éludes totalement le contexte de ma réponse. :non:


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