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Si le piratage est un cancer, que penser des (in)actions des géants du Net sur nos démocraties ?

#InternautesCitoyens

Si le piratage est un cancer, que penser des (in)actions des géants du Net sur nos démocraties ?

Le 16 octobre 2017 à 13h09

Alors que le monde de la Culture, de la création et des technologies se focalise toujours sur le piratage, il met bien moins de moyens pour lutter contre un problème qui nous concerne tous : l'incapacité des États à demander des comptes aux géants du Net, notamment lorsqu'il s'agit de transparence et de traitement de l'information.

Lors des rencontres du Cinéma de Dijon, Françoise Nyssen, actuelle ministre de la Culture et co-directrice de la maison d'édition Actes Sud, a jugé que la lutte contre le piratage était  une « priorité absolue », cette pratique étant une « arme de destruction massive de la valeur ». Un cancer, même, selon Xavier Rigault, le co-président de l’Union des producteurs de cinéma (UPC).

Mais derrière ces mots forts se cache une réalité bien plus complexe. Notamment, celle de l’incapacité française à répondre aux évolutions technologiques, surtout lorsqu’il s’agit du domaine culturel, dont la presse, qui dépend du même ministère.

Protéger la création sans tuer l'innovation : une impossibilité française

Nous ne reviendrons pas ici sur la longue histoire de la lutte contre le piratage à la française, de DADVSI à Hadopi en passant par ses combats annexes comme la redevance copie privée et autres luttes perdues que représentent le rachat de Deezer ou l’état dans lequel se trouve « la pépite » Dailymotion.

La défense des ayants droit et de leurs intérêts (privés) a malheureusement toujours été un objectif supérieur à celui de l’adaptation du monde de la culture aux défis posés par les nouvelles technologies. Ainsi, pendant que naissait la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, et que l’on se demandait s’il fallait ou non couper l’accès aux « pirates » présumés, une entreprise de location de DVD devenait un géant mondial de la vidéo à la demande par abonnement : Netflix.

Flock - 8 avril 2017

Et lorsque des initiatives locales comme Vodkaster ou Chill ont vu le jour, que sont-elles devenues ? Des succès accompagnés par un gouvernement vantant la French Tech, accompagnés à l’international ? Non. Le premier a tout simplement cessé son activité MovieSwap avant de déposer le bilan et d'être récupéré par Télérama. Le second, qui était en négociation avec Orange, n’a tout simplement jamais vu le jour.

Que dire de Canalplay, Netflix à la française du géant Vivendi, qui visait le million d'abonnés en 2014... et qui a finalement été réintégré comme une simple composante de l'option Cinéma-Séries des nouvelles offres de Canal en 2016.

Agiter sans cesse le chiffon rouge du piratage et invoquer un cancer est ainsi une manière assez simple d’éviter de faire le bilan des erreurs passées ou de se demander si nous ne sommes pas en train de les recommencer. Mais aussi d'avoir à regarder la vérité en face, et de voir où sont les véritables problèmes.

La création, c'est aussi la presse

On aimerait d'ailleurs que la ministre de la Culture s'exprime de manière tout aussi audible sur une autre forme de cancer, qui touche son domaine et qui, cette fois, porte atteinte jusqu'aux fondements de nos démocraties : celui qui atteint la presse d'information, notamment en ligne. 

Ici, le problème n'est pas à chercher du côté des vilains internautes, pirates en puissance et adeptes du tout gratuit, mais de ces plateformes qui contrôlent de manière croissante notre accès à l’information et nos échanges. Ce, de manière assez défaillante, et sans que jamais personne ne vienne réellement leur demander de rendre des comptes.

Ainsi, alors que l’on célèbre un peu partout l’Open Data, on combat assez peu le manque de transparence dont ces sociétés font preuve, même lorsque cela concerne l’accès à l’information du citoyen. Le mal est là depuis des années, à travers des services comme Google Actualités et autres flux d'actualités de Facebook. Mais pendant longtemps, rares sont ceux qui sont venus contester la situation.

La distribution de la presse, protégée dans le monde physique par la loi Bichet de 1947, a ainsi été mise progressivement dans les mains d'entreprises américaines peu transparentes, auxquelles personne n'ose vraiment s'attaquer. Comme dans un bon vieux roman de science-fiction où des mega-corporations mondialisées écrasent les états.

L'information à l'ère de la page vue à tout prix

Il faut dire que cette situation a plutôt profité à certains médias « partenaires » de ces géants américains, trop contents de pouvoir jouer de leurs règles afin de maximiser leur audience. 

Comme ces astuces qui permettent assez facilement de tromper ces algorithmes à l'intelligence supérieure en modifiant sans cesse la date de publication des articles pour apparaître plus souvent en tête des résultats. Ou en « campant » assez tôt les noms supposés du prochain Samsung Galaxy / iPhone afin d'attirer du trafic sur fond de rumeurs.

Oui, en 2017, à l’heure du machine learning et de la voiture autonome, la distribution de l’information, élément vital à la vigueur de notre démocratie, en est encore là.

Et si Facebook ou Google jurent constamment, la main sur le cœur, qu’ils favorisent l’information de qualité grâce à des systèmes à « l’intelligence » toujours plus extraordinaire, la réalité est tout autre. Car il est surtout question de mettre en avant les dernières actualités « tendances » de médias, forcément en accès gratuit, sans attachement concret à la véracité ou à la qualité de l'information délivrée.

Cette dernière étant complexe à mettre sous la forme d'un algorithme, c'est souvent l'audience du média qui fait office de garantie dans un cas comme Google Actualités. Pourtant les erreurs sont légion. Rappelons-nous du fameux tigre qui n'était qu'un gros chat, de la cité maya ou de la cape d’invisibilité.

Yann Guégan publiait en août 2016 une rétrospective de fausses informations toujours en ligne sur des médias ayant pignon sur rue. Depuis, qu'est-ce qui a réellement changé ? Rien.

S'adapter à l'humeur des géants indécis comme Facebook

Pour Facebook, les choses sont un peu différentes et on note ici surtout une forte variabilité des critères et des besoins. Les médias doivent constamment s'adapter aux dernières exigences du géant américain qui les pousse parfois à le suivre en finançant la production (ou le fact checking) de certains, là aussi sans avoir à rendre le moindre compte sur la façon dont son favorisés tels ou tels dans le processus.

Au départ, il fallait donc simplement créer de l'engagement et opter pour des titres émotionnels, puis proposer des vidéos, si possible dans le domaine du fooding, puis de l'humour ou des formats courts pour l'ère du « content snacking » avec du texte (parce que la lecture automatique se faisait alors sans le son).

Maintenant, il est plutôt question de contenus en direct et autres productions « Premium », le service ne se voyant plus comme un concurrent de Twitter, mais plutôt de la télévision et autres services de SVOD. Une approche « test & learn » agrémentée d'un brin d'opportunisme sur les dernières tendances, auxquelles les médias doivent s'adapter... et leur modèle économique avec. Mais quel modèle économique, d'abord ?

On a ainsi vu certaines pages de médias se prendre tantôt pour Upworthy (jusqu'en 2013), puis College Humor, Cuisine TV, ou encore BFM TV sur fond de journalisme mobilo-shiva, le tout en espérant être capable de profiter de « la vague », sans voir où celle-ci les menait.

Mais les résultats sont là : Facebook est devenu un média (qui dit parfois ne pas en être un) où les fausses informations se retrouvent au même niveau (voire mieux mises en avant) que les enquêtes journalistiques. Où la recette d’un mix entre croissants et mauvais gratin est bien plus populaire que des révélations sur lesquelles un journal comme Mediapart peut travailler depuis des années.

Un média où n’importe qui peut venir soutenir la propagation d’articles au contenu malhonnête à travers l'offre de publicités sponsorisées, sans que cela soulève la moindre alerte. Ce, même si cela est capable de déstabiliser des élections ou le niveau d’information de nos concitoyens.

Et c'est seulement à ce moment-là que la machine a commencé à se gripper et que tout le monde a commencé à mesurer l'ampleur de dégâts et le manque de sérieux de ces géants mondiaux. Tout juste commence-t-on a... les interroger.

Le monde de l'info à la chaîne pris la main dans le pot de fake news

Facebook n'est pas le seul concerné. Twitter, avec son incapacité à lutter contre les spams, les bots et tous les autres comportements qui n'ont pas leur place dans un espace public, l'est tout autant : menaces de mort, harcèlement, propagande à la chaîne. Combien faudra-t-il de #GamerGate ou de blocages injustifiés pour que la société soit enfin mise devant ses responsabilités et rende des comptes ?

Que dire de Google Actualités, qui a, comme Facebook et d'autres, diffusé de fausses informations lors de l’attentat de Las Vegas. Ce, alors que cela fait des mois, voire des années que tous ces acteurs promettent de renforcer leur lutte contre les fausses informations à coup de billet de blog et de rencontre dans les ministères. Avec la puissance de calcul et les outils à leur disposition, n'en sont-ils pas capables ? Si tel est le cas, pourquoi continuer de l'accepter ?

D'autant que ces services disposent d'une importance telle qu'ils peuvent faire exploser l'audience ou mettre à mort n'importe quel média en un claquement de doigt, sans jamais avoir à se justifier, là encore. La boite noire « algorithme » comme éternelle excuse, comme solution à toutes les mises en causes publiques.

Ensemble, agissons contre le cancer

Qui est à blâmer ici ? Les lecteurs, toujours avides de la dernière histoire marrante à partager à la machine à café quelle qu’en soit la véracité ? Les médias, dont le but ultime est depuis quelques années de multiplier les pages vues à tout prix pour se retrouver en tête des classements de l’OJD/Nielsen/Médiamétrie ? Sans doute.

Mais quelle responsabilité pour ces plateformes qui trient chaque jour ces informations à coup d’algorithmes dont le niveau d’intelligence ne dépasse sans doute pas celui d’un enfant de cinq ans ? Le contenu éditorial ne mérite-t-il pas mieux que ces traitements automatisés ? N’est-ce pas là un véritable cancer en pleine expansion qui touche nos démocraties et qui mériterait l'attention de nos ministres plus de quelques secondes ?

Ce débat ne semble pas réellement préoccuper au sein du Ministère de la Culture, dont la presse dépend pourtant. Pas plus que le secrétariat d’État en charge du Numérique. La balle doit sans doute être dans le camp de l'Europe. Puis dans le monde merveilleux des startups et de la French Tech, on trouve bien plus de manifestations sponsorisées par les « généreux » GAFAM que de remises en cause publiques et profondes de leurs actions. 

Certaines instances semblent néanmoins commencer à s'en préoccuper. C'est notamment le cas de l'Arcep qui pose des questions et des débats intéressants sur le rôle des plateformes. Le Conseil National du numérique, désormais présidé par Marie Ekeland, même s'il s'y prend un peu tardivement étant donné l'ancienneté du phénomène, porte un regard plus critique sur les plateformes, posant la question de leur loyauté et de la confiance qu'il faut leur accorder :

Espérons néanmoins que cela aboutira à de réelles actions, qui amèneront des suites concrètes et des réactions des ministres concernés, plutôt que de simples campagnes de communication comme on en retrouve trop souvent, et visant seulement à se donner bonne conscience.

Car le cancer est une maladie qui nécessite de l'attention, un combat de tous les instants... et qui ne se guérit pas avec de l'aspirine. Nous tenterons de notre côté de vous livrer dans les semaines et mois à venir les clés pour mieux lutter contre ces plateformes et leurs effets parfois pervers.

Halte à la centralisation !

Mais nous continuerons aussi à mettre en avant des alternatives et des projets où des gens agissent, pour faire bouger les lignes et évoluer les mentalités. De Contributopia à Qwant en passant par Cozy Cloud ou encore CaliOpen. Car même si les pouvoirs publics finissent par se réveiller un jour, leur action prendra du temps, sans garantie sur les résultats.

Et ce temps peut être celui qui nous sépare de la période où Internet finira de passer de son état actuel à celui de Minitel 2.0. Un monde numérique, guidé par la technologie où quelques entreprises font la loi au sein d'environnements fermés auxquels nous nous serons dramatiquement habitués.

Commentaires (87)

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” Plouf “  -> le bruit d’un pavé jeté dans l’océan

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Bravo à David et plus largement à l’équipe dont je retrouve ici la ligne éditoriale que j’aime profondément !

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Il est si lourd que ça l’édito ? <img data-src=" />

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[…] Où la recette d’un mix entre croissants et&nbsp;mauvais gratin&nbsp;est bien plus populaire que […]

Merci, je l’avais raté ! <img data-src=" />

&nbsp;<img data-src=" />

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Il est lourd de sens oui&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />

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La faute aux modèles économiques pourris basés sur le revenu pub basé lui-même sur le nombre de vues qui pousse à faire des articles putaclics.&nbsp;

C’est là que vous (NXi) avez su tirer votre épingle du jeu en proposant une offre de qualité pour un prix correct.

Bref, continuez comme ça, vous êtes au top ;-)

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David Président ! David Président !

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On dit Dictateur dans ce cas <img data-src=" />

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Au top !



Espérons que cela fasse bouger un peu en haut ;)

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Tu es vraiment, vraiment sûr ?&nbsp;<img data-src=" />

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Bravo pour l’article !

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Je soutiens cet édito&nbsp;<img data-src=" />



Bravo et merci NXI

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gvosnet a écrit :



La faute aux modèles économiques pourris basés sur le revenu pub basé lui-même sur le nombre de vues qui pousse à faire des articles putaclics.&nbsp;



C'est là que vous (NXi) avez su tirer votre épingle du jeu en proposant une offre de qualité pour un prix correct.      

Bref, continuez comme ça, vous êtes au top ;-)








C'est exact pour NI, mais ils ont la chance je pense d'avoir une population de lecteurs permettant d'éviter d'en passer par la rémunération des "plateformes" de pub des GAFA et qui donc a suffisamment conscience des dangers liés à ces derniers, pour adhérer au modèle de l'abonnement pour de l’information indépendante.      





C’est d’ailleurs pas pour rien je pense que dans leur communication ils mettent en avant, certes la nécessité d’une information indépendante etc…, mais aussi distribuée celle-ci de façon à ne pas porter atteinte aux données persos des lecteurs.



J’apprécie fortement ce dernier point et adhère même à l’étape suivante, à savoir rendre le contrôle des données persos aux gens comme vise à le faire des applications telle que SKEEP par exemple.



Bref, ne lâchez rien !


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tout vrai malheureusement.<img data-src=" />

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@David_L



Sinon en constatant la possibilité de partage de l’article NXI sur ces GAFAM & co (facebook, twitter linkedin …)



Une réflexion m’est venue : pourquoi ne pas alimenter une forme d’optimisation de lisibilité de l’information NXI pour les abonnés ( ou citoyens :)) qui navigueraient via Vivaldi (plutôt que Chrome) venant de Qwant (plutôt que Google) etc …



A une certaine époque plusieurs sites étaient optimisés pour Firefox plutôt qu’IE.



Cette continuité pour NXI montrerai un engagement supplémentaire, non ?

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On a pas de volonté de faciliter ou dégrader l’expérience de tel ou tel, ça doit bien fonctionner pour tout le monde (même si pour FF avec le nouveau moteur va sans doute falloir revoir quelques trucs)

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Il est clair que le modèle de ladite “exception culturelle Française” est formidablement rance… cela fait maintenant plus de 20 ans que ça gueule contre le piratage, que ça assiste à une transformation de la façon dont l’humanité toute entière accède à la culture, et ça continue à refuser de s’adapter, d’avoir des idées, de débattre.



La culture et ses modèles de rémunération est certainement un des plus incroyable dysfonctionnements qu’on peut voir dans une démocratie avec une bande de maffieux agressifs et obsolètes qui continuent à cadenasser le système quitte à refuser aux artistes le droit de faire ce qu’ils veulent de leurs œuvres.



Qu’on brûle la SACEM, Bastille de la culture et qu’on guillotine ce système ventripotent qui s’engraisse sur le dos des artistes et les empêche de vivre de leur travail comme ils l’entendent.

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Alors la bravo pour l’article ! <img data-src=" />

Respect et prostituernation à toute l’équipe.





Par contre, c’est quoi “fond de journalisme mobilo-shiva” ? j’ai du mal à saisir l’image et le sens.<img data-src=" />

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Shadowman_2k3 a écrit :



@David_L



 Une réflexion m'est venue : pourquoi ne pas alimenter une forme d'optimisation de lisibilité de l'information NXI pour les abonnés ( ou citoyens :)) qui navigueraient via Vivaldi (plutôt que Chrome) venant de Qwant (plutôt que Google) etc ...     





A une certaine époque plusieurs sites étaient optimisés pour Firefox plutôt qu’IE.



Cette continuité pour NXI montrerai un engagement supplémentaire, non ?





L’idée est de prime abord séduisante, mais va les rendre totalement schizophrènes lorsqu’il faudra défendre la neutralité du net ^^ &nbsp;


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Voir l’image <img data-src=" /> (mobile : ça tombe sous le sens, Shiva = qui fait tout plutôt que d’avoir une équipe avec lui)

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Mais serait aussi une forme d’atteinte à la neutralité du net, et donc contre-productif ;)



Le tout c’est de savoir utiliser à bon escient les outils existants, sans distinction, et que les usages réorientent la politique des entreprises/politiques. Donc en soit ce ne sont pas les outils le problème mais bien les usages qui en sont faits (qui dictent aussi en partie la politique des entreprises qui sont derrière).

Et en ce sens, limiter par une quelconque forme, viendrait à restreindre la possibilité que les usages se transforment puisque tu réduis la portée des tes actions :)



Au contraire les sites comme celui-ci se doivent d’être au maximum accessible pour que les utilisateurs prennent conscience du pouvoir qu’ils ont, et que des réflexions se posent.

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C’est personnes que je ne connais pas comparent le “ piratage ” a un crabe, c’est dégoûtant.&nbsp;Je ne suis pas méchant mais si ces connards/connasses pouvait chopper cette saleté de maladie ben je crois que cela ne me dérangerais pas. Pourtant je connais cette merde ( ami(e)s) etc …&nbsp;&nbsp;PS :&nbsp; “ journalisme mobilo-shiva ” veut dire quoi ?&nbsp;

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Effectivement <img data-src=" />, le tweet s’était pas affiché, il a fallut que je refresh la page

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David_L a écrit :



On dit Dictateur dans ce cas <img data-src=" />





Vaut mieux dire Président si on tient à la vie, non&nbsp;<img data-src=" />


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Mais quelle responsabilité pour ces plateformes qui trient chaque jour ces informations à coup d’algorithmes dont le niveau d’intelligence ne dépasse sans doute pas celui d’un enfant de cinq ans&nbsp;? Le contenu éditorial ne mérite-t-il pas mieux que ces traitements automatisés&nbsp;? N’est-ce pas là un véritable cancer en pleine expansion qui touche nos démocraties et qui mériterait l’attention de nos ministres plus de quelques secondes ?



Les plateformes je pense qu’elle s’en cognent royalement, leur but est comme chaque entreprise de gagner de l’argent… Le problème c’est le travail en lui même car actuellement sans travail il n’est pas possible de vivre. C’est pour cela que pleins de boites travaillent chacune dans leur coin à réinventer la roue ! Une roue ouverte et facilement modifiable et c’est un paquet de travail qui disparait.



Malheureusement dans le monde du travail l’employé est jetable dans la plupart des cas, donc un seul patron mal intentionné peut mettre un bordel monstrueux. Regardez clubic qui à été racheté par M6, ils ont coulé le site en moins de 5 ans avec un abus de pub dans divers format… Maintenant ils en sont réduits à engager des pseudo bot pour écrire leur articles putaclics…



L’utilisateur ne peu jamais faire grand chose dans le processus, il sera banni et l’employé sera viré. Ça permettra au passage d’engager des&nbsp; gens plus en rapport à l’éditorial et donc d’optimiser ce processus. Lorsque la boite ferme les employés finissent à la rue et les patron avec un bon gros chèque des agences de pub.





Après je pense que l’autre problème c’est qu’ont est beaucoup trop nombreux et que la vérification humaine n’est plus vraiment possible… Il y à tellement de poste chaque jours sur fb qu’il est impossible que tout ça soit vérifier par plusieurs humains, dites vous qu’il y à tout un tas de petits malins qui report des article non fake histoire de foutre le bordel.

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Shadowman_2k3 a écrit :



Une réflexion m’est venue : pourquoi ne pas alimenter une forme d’optimisation de lisibilité de l’information NXI pour les abonnés ( ou citoyens :)) qui navigueraient via Vivaldi (plutôt que Chrome) venant de Qwant (plutôt que Google) etc …



A une certaine époque plusieurs sites étaient optimisés pour Firefox plutôt qu’IE.



Cette continuité pour NXI montrerai un engagement supplémentaire, non ?







Ça va pas la tête ?



Les standards du W3C font qu’un site doit être lisible de la même façon quel que soit le navigateur.



Le temps passé que tu décris était dû au fait que IE ne respectait pas les standards. Cela obligeait les sites à une gymnastique qui aujourd’hui est heureusement inutile.



Et ceux qui utilisent Chromium qui est libre, tu les mettais dans quel camp ? Et Firefox, il sent le pâté ?



Quant à Vivaldi, ce n’est même pas un logiciel libre, mais un gratuiciel open source : on ne peut pas utiliser ou modifier les sources du logiciel ; on ne peut que les lire ! Donc, c’est propriétaire, il y a plus intègre comme navigateur à mettre en avant.


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skankhunt42 a écrit :



Mais quelle responsabilité pour ces plateformes qui trient chaque jour ces informations à coup d’algorithmes dont le niveau d’intelligence ne dépasse sans doute pas celui d’un enfant de cinq ans&nbsp;? Le contenu éditorial ne mérite-t-il pas mieux que ces traitements automatisés&nbsp;? N’est-ce pas là un véritable cancer en pleine expansion qui touche nos démocraties et qui mériterait l’attention de nos ministres plus de quelques secondes ?




 Les plateformes je pense qu'elle s'en cognent royalement, leur but est comme chaque entreprise de gagner de l'argent... Le problème c'est le travail en lui même car actuellement sans travail il n'est pas possible de vivre. C'est pour cela que pleins de boites travaillent chacune dans leur coin à réinventer la roue ! Une roue ouverte et facilement modifiable et c'est un paquet de travail qui disparait.       






 Malheureusement dans le monde du travail l'employé est jetable dans la plupart des cas, donc un seul patron mal intentionné peut mettre un bordel monstrueux. Regardez clubic qui à été racheté par M6, ils ont coulé le site en moins de 5 ans avec un abus de pub dans divers format... Maintenant ils en sont réduits à engager des pseudo bot pour écrire leur articles putaclics...        






 L’utilisateur ne peu jamais faire grand chose dans le processus, il sera banni et l'employé sera viré. Ça permettra au passage d'engager des&nbsp; gens plus en rapport à l'éditorial et donc d'optimiser ce processus. Lorsque la boite ferme les employés finissent à la rue et les patron avec un bon gros chèque des agences de pub.       








 Après je pense que l'autre problème c'est qu'ont est beaucoup trop nombreux et que la vérification humaine n'est plus vraiment possible... Il y à tellement de poste chaque jours sur fb qu'il est impossible que tout ça soit vérifier par plusieurs humains, dites vous qu'il y à tout un tas de petits malins qui report des article non fake histoire de foutre le bordel.








Je me trompe peut-être mais j'ai le sentiment que David met en avant le fait que les géants se parent de toutes les vertus sous prétexte de sélectionner l'information de qualité au travers d'algos prétendant à la neutralité et la rigueur technique, là où à l'inverse ces algos bas de plafond (c'est pas réservé à ce domaine ^^ ) sont fait pour être trompés et favorisent les news à buzz, tuant la presse de qualité.     






Donc si les GAFA s'en cognent comptablement, en revanche, ils se complaisent dans un discours putassier et plein de bons sentiments/volontés pour séduire et prétendre soutenir la presse.      






Donc il a raison lorsqu'il laisse entendre que l'Etat (notamment) pourrait leur tomber dessus en disant: "votre discours est contredit dans les faits, s'il n'y est pas mis bon ordre, vous ne pourrez plus pomper le travail de la presse".

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C’est comme pour tout: une fois passé le constat, le principal responsable est le consommateur / citoyen.



D’ailleurs si la plupart de ces “modèles” économiques sont mis à mal c’est bien parceque le consommateur lassé des pubs intrusives a fait appel à des bloqueurs de publicité. A partir de la, des sites préfèrent forcer le visionnage ou changer de modèle… et encore une fois c’est le consommateur qui tranchera…



D’ailleurs la plupart des problèmes évoqués proviennent d’un refus du consommateur par rapport:




  • à un abus de la pub’

  • à des solutions simples et unifiées qui n’existent pas

  • parfois à des prix abusifs ou pas justifiés

  • etc.



    Pour la partie privilégier les fakes news ou autre news putaclick, il faut juste rappeler qu’en France et dans le monde, les journaux avec les plus gros tirages restent les journaux dits “people” et par rapport à cela on ne peut pas faire grand chose.

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Juste à chercher un moyen d’engager les lecteurs dans cette quête de l’open world.



“Pour vivre heureux, vivons cachés” ?

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Bien sûr qu’on doit être accessible à un maximum de monde mais j’y cherchais juste une sorte de vision :

“Hello world, vive l’open world viendez avec nous (en plus, on a des cookies ^^)”

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On va (peut-être) commencer par rester poli, qu’en dis-tu fred42 ?



D’accord, on respecte les standards W3C, maintenant la gymnastique s’effectue pour les mobiles IOS & co …



Je parlais à la base d’une réflexion, non d’une règle écrite dans le marbre …

Tu noteras l’utilisation du conditionnel, cela implique l’utilisation d’exemples.



Ok Vivaldi est un gratuiciel, cela reste plus “propre” que Chrome, non ? Bref …

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Shadowman_2k3 a écrit :



On va (peut-être) commencer par rester poli, qu’en dis-tu fred42 ?







Tu n’as pas dû connaître cette époque pour ne pas voir que ça engendre des réactions épidermiques chez ceux qui l’ont vécu :).



Pour rien au monde je ne souhaite revoir les abominations de « site optimisé pour ».


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J’ai bien connu cette époque ;)



Effectivement c’est une abomination du web … Mais entre facebook, BFM, TF1 etc … J’aimerai bien voir un site pronant la bonne info (pure et indépendante) dans un format engageant cette mouvance :)



Le fait du partage d’idées sur ce contexte n’empêche pas la politesse ;)

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white_tentacle a écrit :



Pour rien au monde je ne souhaite revoir les abominations de « site optimisé pour ».





Et pourtant, Les plateformes, c’est “Internet optimisé pour les c…”

<img data-src=" />


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Je maintiens mon interpellation vigoureuse, mais pas impolie. Ta proposition est un non sens par rapport à l’histoire des navigateurs et des standards WEB. Je suis désolé, mais remettre cela en question est faire preuve d’inconscience ou de méconnaissance de l’histoire du WEB.



Quant à Vivaldi plus propre que Chrome, ça se discute. Personnellement, je préfère le libre à l’opensource même gratuit. Donc, je suis plus tenté par Chromium, la version libre de Chrome que par un logiciel propriétaire. En fait, je suis la plupart du temps sous Firefox, sinon sous Chromium.



Par contre, je n’ai rien compris à ton histoire de gymnastique.







Shadowman_2k3 a écrit :



Juste à chercher un moyen d’engager les lecteurs dans cette quête de l’open world.



“Pour vivre heureux, vivons cachés” ?





L’open world, ça ne veut rien dire. Le libre, ça veut dire quelque chose en terme de valeurs. J’ai l’impression que tu ne maîtrises pas bien les différents niveaux d’ouverture..



Quel est l’intérêt d’avoir les sources de Vivaldi si tu n’as pas le droit de les utiliser ? Il est bien faible.


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Shadowman_2k3 a écrit :



On va (peut-être) commencer par rester poli, qu’en dis-tu fred42 ?




 D'accord, on respecte les standards W3C, maintenant la gymnastique s'effectue pour les mobiles IOS &amp; co ...       






 Je parlais à la base d'une réflexion, non d'une règle écrite dans le marbre ...       

Tu noteras l'utilisation du conditionnel, cela implique l'utilisation d'exemples.






 Ok Vivaldi est un gratuiciel, cela reste plus "propre" que Chrome, non ? Bref ...








 L'idée pourrait être d'offrir des fonctionnalités spécifiques au libre (ou acteurs respectueux du net), genre;      

. l'export de l'article vers un cloud libre comme Owncloud ou genre,

. l'export d'un événement qui est traité dans un article vers un agenda libre,

. l'export d'une info sélectionnée sur un articule vers une soft de prise de note libre,

Etc...

&nbsp;

Ca ne change rien en terme d'affichage peu importe le navigateur utilisé ou depuis quel moteur on arrive, mais ça offre des fonctionnalités en plus pour le monde du libre. Par contre c'est du boulot de dev pour une cible qui risque d'être restreinte au moins au début.

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L’excellence de cet article n’a d’équivalent qu’en la tristesse de sa réalité.

Je trouve dommage que personne n’ait vraiment réagi à l’article concernant la consultation du CNNum sur la confiance dans les plateformes. Pourtant j’avais fait un effort de provocation dans les commentaires <img data-src=" />



La vraie question que le CNNum devrait poser est “Les plateformes numériques sont-elles inévitables ?” avant même de parler de confiance. Parce qu’une fois inscrit, c’est déjà trop tard pour parler de confiance.

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Je te conseille de prendre une machine temporelle, retourner dix ans en arrière, installer Opera 12 (meilleur navigateur web qui ait existé), et comprendre pourquoi c’est une mauvaise idée.

Tu tomberas sur des sites qui mettaient un contrôle d’entête pour dire “holalalala ton navigateur il marchera pas”, sur lequel tu dis à Opera “fais toi passer pour Firefox” et miraculeusement le site fonctionne sans aucun problème.



Il n’y a pas plus hostile à la diversité que le Web, Presto a été sacrifié sur l’autel des PDM à cause de ça malgré ses qualités (hyper rapide, stable, mais perfectible sur la compatibilité).

C’est pas pour rien que le dominant c’est WebKit/Blink avec Gecko relayé en outsider et le reste dont on ne soupçonne même plus l’existence.

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“Ça va pas la tête ?” traduit le fait que j’ai un souci de cerveau … ==&gt; me prendre pour un c*n tout ça tout ça mais comme ce n’est pas impoli pour toi alors on ne doit pas parler la même langue …



Oui tu parles de Chromium non de Chrome donc Vivaldi reste plus propre que Chrome et surement moins qu’un autre de fork Chromium …

Sinon je rappelles que je parlais d’EXEMPLE donc si tu veux on change Vivaldi par Firefox, no souci, peace :)



Concernant le libre, effectivement je ne suis pas informé de toute les nuances d’ouvertures, je continue pas le débat Vivaldi / Chrome / Chromium /etc cf au dessus

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Du coup tu es repassé sur Vivaldi qui ravive Opera 12 ? :)



Oui oui je suis d’accord avec toi ;)

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Tout à fait !



C’est une idée à creuser :)

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Bamaury a écrit :



“ Plouf “&nbsp; -&gt; le bruit d’un pavé jeté dans l’océan





Le pavé est surtout dans les vitres de l’Elysée …



Article qui a le mérite de dénoncer ce qui doit l’être.

En espérant que beaucoup de gens le lisent et prennent conscience de la situation (bon, là, je rêve un peu …).


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Je supposais que tu maîtrisais le sujet, donc effectivement, je trouvais que tu avais un problème de raisonnement.



Maintenant que tu as avoué ne pas y connaître grand chose et que donc, tu parlais sans savoir, je ne peux plus faire de diagnostic sur tes capacités intellectuelles. Vouloir que NXI s’engage pour un logiciel propriétaire quand on pense que c’est aussi “valable” qu’un logiciel libre alors que ce n’est pas le cas, est une connerie, mais juste révélateur d’ignorance en ce qui te concerne. Et pour ceux qui savent la différence, cela reste choquant.



Enfin, c’est maintenant que tu parles d’exemple, dans ton premier message sur lequel j’ai réagit, ce mot n’y figurait pas.

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On se calme un peu les enfants, vous n’êtes pas d’accord, on a compris ;)

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Bien Papa <img data-src=" />

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piwi82 a écrit :



L’excellence de cet article n’a d’équivalent qu’en la tristesse de sa réalité.

Je trouve dommage que personne n’ait vraiment réagi à l’article concernant la consultation du CNNum sur la confiance dans les plateformes. Pourtant j’avais fait un effort de provocation dans les commentaires <img data-src=" />



La vraie question que le CNNum devrait poser est “Les plateformes numériques sont-elles inévitables ?” avant même de parler de confiance. Parce qu’une fois inscrit, c’est déjà trop tard pour parler de confiance.





La question ne serait-elle pas plutôt le CNNum sert-il à quelque chose??



Quand on voit que son précédent président,&nbsp;&nbsp;Mounir MAHJOUBI,&nbsp;s’est amusé à gesticuler dans tous les sens pour se faire remarquer prétendant être attentif au monde du numérique.

Que, grâce à ça, il a obtenu un poste de décideur dans le gouvernement Macron + un poste de député.

Et qu’au final, quand ce n’est pas par son silence, il brille par la platitude et l’inutilité des “sujets” qu’il traite (dernier en date: les français ne savent pas se servir d’internet, Wouhou!!!)…

&nbsp;

Je crois bien que le CNNum n’a aucune utilité: il y a peut-être certains de ses membres qui ont avis éclairé, mais celui-ci ne sert à rien (aucune force). Et quand des anciens membres peuvent changer la donne, ils ne le font pas…



Si l’on doit dénoncer, ce n’est pas seulement l’Elysée, mais bien ce système complet totalement déconnecté.

&nbsp;


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crocodudule a écrit :



L’idée pourrait être d’offrir des fonctionnalités spécifiques au libre (ou acteurs respectueux du net), genre;



. l'export de l'article vers un cloud libre comme Owncloud ou genre,









Là-dessus, le module RSS d’owncloud est super.





. l’export d’un événement qui est traité dans un article vers un agenda libre,





Aka « fournir un ics », en fait :).





. l’export d’une info sélectionnée sur un articule vers une soft de prise de note libre,





Le copier-coller ?



En plus, le modèle par abonnement limite nécessairement un peu les repartages. Le bouton « offrir » est top <img data-src=" />





ça offre des fonctionnalités en plus pour le monde du libre. Par contre c’est du boulot de dev pour une cible qui risque d’être restreinte au moins au début.





Viser spécifiquement le libre relève de la même démarche que viser spécifiquement un logiciel propriétaire (aka « c’est pas bien »). Tu vises une audience maximale, et donc idéalement une solution la plus interopérable possible, y compris avec les plateformes non libres.


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Bonjour,

Tout en approuvant votre action, je souhaiterais vraiment que les mots anglais soient accompagnés d’une traduction en français. On en ressent l’impression d’être un vieux jeton qui ne comprend rie au langage moderne!

Merci pour votre effort pour vous améliorer.

trebor33

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C’est une bonne analyse je trouve… <img data-src=" />



Quant-aux responsabilités je pense qu’elles sont assez partagées, les utilisateurs (plus ou moins nous tous) sont loin d’être complètement innocents dans cette affaire.



C’est un peu comme la TV, si ce sont les émissions les plus merdiques qui font souvent le plus d’audience ce n’est pas que la faute de la TV.



Et si les sites “putes à clics” fonctionnent c’est bien parce que il y a des clients. <img data-src=" />

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“Car même si les pouvoirs publics finissent par se réveiller un jour, leur action prendra du temps, sans garantie sur les résultats.”



Internet ne date pas d’hier, j’ai bien peur que leurs léthargie soit permanente.



Merci pour l’article, même si je trouve son “élan démocratique” légèrement détourné.

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Le souci étant que des plateformes en position de force peuvent favoriser la chaine qu’elles veulent selon les critères de leur choix sans rendre de compte à personne.

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‘Dredi est en avance chez certains …

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Bravo pour l’article, le capitalisme a tué la presse, il faut vendre a tout prix

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Shadowman_2k3 a écrit :



@David_L



Sinon en constatant la possibilité de partage de l’article NXI sur ces GAFAM & co (facebook, twitter linkedin …)



Une réflexion m’est venue : pourquoi ne pas alimenter une forme d’optimisation de lisibilité de l’information NXI pour les abonnés ( ou citoyens :)) qui navigueraient via Vivaldi (plutôt que Chrome) venant de Qwant (plutôt que Google) etc …



A une certaine époque plusieurs sites étaient optimisés pour Firefox plutôt qu’IE.



Cette continuité pour NXI montrerai un engagement supplémentaire, non ?





Je comprend pas cette histoire de continuité.

Il y a une époque où NXi était optimisé pour ceux venant via Vivaldi et depuis Qwant ?


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Non pas du tout, je t’invites à lire les autres commentaires du flux ;)

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Gnppn a écrit :



Tu es vraiment, vraiment sûr ? <img data-src=" />







Tant qu’il y a de la bière, je signe.<img data-src=" />


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Ça fait du bien de lire quelque chose de bon sens…



J’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de vraie concurrence journalistique.

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“que penser des&nbsp;

&nbsp;&nbsp;inactions&nbsp; des géants du net sur nos démocraties… ”

&nbsp;



qu’est-ce que c’est que ce charabias? ça veut dire quoi ?



ben si ils sont inactifs où est le problème ?

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…à coup d’algorithmes dont le niveau d’intelligence ne dépasse sans doute pas celui d’un enfant de cinq ans ?





Tellement vrai, la dernière recherche que j’ai faites sur Google, il m’a répondu: “captcha: êtes-vous un robot?”…

je suis donc passé définitivement à Qwant <img data-src=" />

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Shadowman_2k3 a écrit :



Non pas du tout, je t’invites à lire les autres commentaires du flux ;)





Je l’ai fait, et je ne vois pas d’explication.


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Très bon article/édito :)





  • Passage à Qwant

  • Passage d’un e-mail pro’ par une offre payante d’un tiers

  • etc…



    Continuez à suggérer des solutions accessibles pour se désintoxiquer des GAFAM, je ne pense pas être le seul à être intéressé :)

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David_L a écrit :



Le souci étant que des plateformes en position de force peuvent favoriser la chaine qu’elles veulent selon les critères de leur choix sans rendre de compte à personne.





Est-ce leur rôle ?


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foualier a écrit :



“que penser des&nbsp;

&nbsp;&nbsp;inactions&nbsp; des géants du net sur nos démocraties… ”

&nbsp;



qu’est-ce que c’est que ce charabias? ça veut dire quoi ?



ben si ils sont inactifs où est le problème ?





Je pense que par inactions David sous entend que les gros groupes ne feront rien de plus que ce qu’il ne font déjà d’où le (in)actions et seront plus tenté à rester dans une certaine complaisance et cela peut nuire a une démocratie, par exemple suite au événement de Vegas il y eu pas mal de rumeurs et de fausse information qui ont circuler sur la toile ces fausse info si bien relayer peuvent causer du tort.



On peut aussi y lire l’inaction de notre gouvernement face au géant de la presse, du net, des media&nbsp;


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Bah alors ça, c’est Inpactitude!!

J’enserais presque fière de vous lire, tellement ce pavé est bien lancé.



La bise à toute l’équipe ;-)

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C’est évident et elles ne s’en privent pas.

Ainsi va un monde entièrement dirigé par la finance et entièrement aux ordres de celle-ci.

Face à elle les volontés politiques ne pèsent pas lourd.



Certes, ça ne date pas d’hier mais j’ai l’impression que c’est de pire en pire…

L’avenir nous le dira (ou pas)…

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Avec un Minitel2.0, les géants seraient d’office taxés, je crois que leurs situations est de rester hors des champs de la taxation (c’est pourquoi actuellement, ils font des compromis avec certains pays, pour ne pas être boycotés totalement)

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David_L a écrit :



On dit Dictateur dans ce cas <img data-src=" />





Mais chuuuuuuuuteuh, leur gâche pas la surprise ^^



&nbsp;



Gnppn a écrit :



Tu es vraiment, vraiment sûr ?&nbsp;<img data-src=" />





Les américains ont élu Trump, partant de là je ne suis plus sûr de rien&nbsp;<img data-src=" />


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Très bon édito.



J’aurai juste changer “Qui est à blâmer ici ?” par “Qu’est-ce qui est à blâmer ?”



Parce que si les lecteurs/utilisateurs de RS, les médias, les GAFAMs, les gouvernements, ont une responsabilité, c’est que tout le système a un problème.



Le nerf de la guerre, et le fond du problème, c’est la thune, la maille, le financement.



Dans un environnement technique créatif qui évolue régulièrement et qui doit tout le temps s’adresser à une grosse majorité de néophytes, la faculté à être le premier à s’imposer dans un domaine est primordiale, car une fois le capital utilisateur engrangé, il est moins facile d’être détrôné (on le voit bien avec Mastodon, largement supérieur techniquement à Twitter, et qui n’arrive pas à percer du fait des habitudes et de l’intégration massive de Twitter dans le reste du web).

Et là, le pouvoir économique est primordial, et dépend de la faculté à trouver des sources de financement, dans un milieu ultra concurrentiel.

Seulement, comme partout, la préférence des investisseurs, elle va aux initiatives les plus rentables, et ce qui est rentable aujourd’hui, c’est l’attention des lecteurs et leur données personnelles. Ce qui génère les travers développés dans l’édito.



Alors, en attendant la fin du capitalisme dont je ne discuterai pas ici, la meilleure chose à faire est de donner au plus de personnes possible, y compris chez les lecteurs, le plus de pouvoir économique possible, et de les éduquer à s’en servir.



C’est ce que fait NXI, La Presse Libre, Mediapart, Framasoft, LQDN, etc… et là, je rejoins totalement la conclusion de l’édito.

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un peu (complètement) HS mais je n’ai pas vu d’article ici traitant du sujet KRACK, la faille wpa2, article en préparation ou oubli ? car beaucoup de sites non spécialisées dans les nouvelles technologies en parlent et pas vous, étonnant.

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ActionFighter a écrit :



[…] la meilleure chose à faire est de donner au plus de personnes possible, y compris chez les lecteurs, le plus de pouvoir économique possible, et de les éduquer à s’en servir.



C’est ce que fait NXI, La Presse Libre, Mediapart, Framasoft, LQDN, etc… et là, je rejoins totalement la conclusion de l’édito.





Je suis plutôt d’accord avec ça. Mais je reviendrais à la question initiale malgré tout, parce que l’éducation dont tu parles est de la responsabilité de l’État, au premier chef. Cependant cet État démontre un peu plus chaque jour le peu de cas qu’il fait de cette problématique commune et toute l’énergie qu’il met à préserver les corporatismes rentiers (dans le cas du ministère de la culture, mais aussi dans la santé, etc.), à l’inverse.



Du coup, pour nous les plébéiens, quel confiance accorder à un État qui ne cherche finalement qu’à imposer un corporatisme (in fine d’intérêts privés) face à un autre ? Sur quelle base ? Le nationalisme (les « vilains GAFAM estrangers ») ?



Tout le monde sait que la finance se gausse des nations : elle est mondiale. C’est un jeu de dupes…


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graphseb a écrit :



Je suis plutôt d’accord avec ça. Mais je reviendrais à la question initiale malgré tout, parce que l’éducation dont tu parles est de la responsabilité de l’État, au premier chef. Cependant cet État démontre un peu plus chaque jour le peu de cas qu’il fait de cette problématique commune et toute l’énergie qu’il met à préserver les corporatismes rentiers (dans le cas du ministère de la culture, mais aussi dans la santé, etc.), à l’inverse.



Du coup, pour nous les plébéiens, quel confiance accorder à un État qui ne cherche finalement qu’à imposer un corporatisme (in fine d’intérêts privés) face à un autre ? Sur quelle base ? Le nationalisme (les « vilains GAFAM estrangers ») ?



Tout le monde sait que la finance se gausse des nations : elle est mondiale. C’est un jeu de dupes…





Je pense pour ma part que c’est justement pour cela qu’il faut pousser l’éducation populaire et ne pas attendre que l’Éducation Nationale fasse un travail qu’elle ne pourra pas assumer du fait des rapports de classes sociales et en conséquences, des politiques nationales d’éducation qui détermine ses missions et les moyens qui y sont mis.



Et pour cela, les Internets sont de formidables outils pour mettre en place cette éducation populaire. Le travers étant que beaucoup d’acteurs se retrouvent à devoir utiliser des plateformes problématiques, et donc à participer à maintenir leur hégémonie.



Quant aux solutions de fond, liée au système capitaliste mondialisé, elles sont trop nombreuses, et très subjectives, car largement dépendantes des représentations individuelles de chacun. Et là, on va commencer à partir dans un débat sans fin.


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Dans LeBrief, il est dit qu’ils vont en parler en détail dans la matinée.

Ce n’est pas surprenant : ils creusent toujours suffisamment un sujet, ce qui est un peu plus long que juste dire qu’il y a un problème et qu’il permet de tout lire et qu’il faut mettre à jour.

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“Ensemble, agissons contre le cancer”.



Agissons aussi contre la crise cardiaque en évitant de poster des grosses araignées dans les actus&nbsp;<img data-src=" />





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Les gens savent tweeter, liker, taper “streaming gratuit got dernier épisode” (où ?) , mais après… ça n’est pas savoir se servir d’internet <img data-src=" />

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ActionFighter a écrit :



Je pense pour ma part que c’est justement pour cela qu’il faut pousser l’éducation populaire et ne pas attendre que l’Éducation Nationale fasse un travail qu’elle ne pourra pas assumer du fait des rapports de classes sociales et en conséquences, des politiques nationales d’éducation qui détermine ses missions et les moyens qui y sont mis.





Sur la nécessité de l’éducation populaire, je suis en phase. Sur le MEN (aka « Le Mammouth » et ses ~40% du budget de l’État), je le suis un peu moins : il s’agit d’éducation nationale. Ou bien rebadgons-le instruction nationale. Tout cela est d’abord une question de volonté politique, à mon sens.

&nbsp;





ActionFighter a écrit :



Et pour cela, les Internets sont de formidables outils pour mettre en place cette éducation populaire. Le travers étant que beaucoup d’acteurs se retrouvent à devoir utiliser des plateformes problématiques, et donc à participer à maintenir leur hégémonie.





Toujours d’accord avec ta première phrase. Mais avec un État qui ne se bat que pour les corporatismes rentier passéistes, nous n’avons aucune chance (manque d’éducation inside) de faire émerger une plateforme « moins problématique », en ce sens que sans éducation les gens ignoreront tout des enjeux.



Et le serpent se la mord ou se la suce, comme-tu-veux-tu-choizes… <img data-src=" />


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graphseb a écrit :



Sur la nécessité de l’éducation populaire, je suis en phase. Sur le MEN (aka « Le Mammouth » et ses ~40% du budget de l’État), je le suis un peu moins : il s’agit d’éducation nationale. Ou bien rebadgons-le instruction nationale. Tout cela est d’abord une question de volonté politique, à mon sens.



 

Je suis tout à fait d’accord, je n’ai peut-être pas été assez clair, mais je pointais justement le manque de volonté politique. Et je rajouterai que les 40% du budget de l’état sont insuffisants.







graphseb a écrit :



Toujours d’accord avec ta première phrase. Mais avec un État qui ne se bat que pour les corporatismes rentier passéistes, nous n’avons aucune chance (manque d’éducation inside) de faire émerger une plateforme « moins problématique », en ce sens que sans éducation les gens ignoreront tout des enjeux.



Et le serpent se la mord ou se la suce, comme-tu-veux-tu-choizes… <img data-src=" />





Tout à fait, le problème est global.



Et pour qu’il y ait une réelle volonté politique de changement, ça passe par la conscientisation des problématiques qui se traduise sur le plan politique, et je pense que ça passe par l’éducation populaire.



Dans tous les cas, je pense que les gens finiront dans le pire des cas par s’en rendre compte par eux-même. Un système qui laisse autant de place au fichage avec autant d’inégalité est un nid très fertile pour un nouveau totalitarisme.


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graphseb a écrit :



Sur le MEN (aka « Le Mammouth » et ses ~40% du budget de l’État)&nbsp;



c’était pas 20% ?



ActionFighter a écrit :



&nbsp;Et je rajouterai que les 40% du budget de l’état sont insuffisants.&nbsp;



Je ne suis pas sûr que le montant soit réellement une mesure pertinente. Il est possible de gâcher énormément d’argent, et à côté de ça d’être extrêmement efficient avec un budget plus réduit.



Les profs fr sont sous-payés par rapport à leurs homologues de, mais les coûts bordéliques administratifs sont largement au-dessus.


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carbier a écrit :



D’ailleurs si la plupart de ces “modèles” économiques sont mis à mal c’est bien parce que le consommateur lassé des pubs intrusives a fait appel à des bloqueurs de publicité.





&nbsp;Le problème c’est surtout le comportement des bloqueurs de publicité… Une fois installé tout est bloqué par défaut et ensuite c’est à coup de liste blanche. Du coup il faut pas beaucoup de sites qui abusent pour ensuite casser internet :/ Je pense sincèrement que si les bloqueurs fonctionnaient par liste noir le bordel aurait été moins important.



Et les sites qui abusent sont en majorité le warez est le porno ( qui est aussi du warez ) à coup de popup de plus en plus agressif. Ont est passé en moins de 5 ans à “salut toi, comment va tu” avec une photo mignonne à “salut tu veut que je te pompe le dard” avec une photo les jambes écartées sur les faux popup de pub de chat en bas à droite.


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tpeg5stan a écrit :



Je ne suis pas sûr que le montant soit réellement une mesure pertinente. Il est possible de gâcher énormément d’argent, et à côté de ça d’être extrêmement efficient avec un budget plus réduit.



Les profs fr sont sous-payés par rapport à leurs homologues de, mais les coûts bordéliques administratifs sont largement au-dessus.





Le gros soucis, c’est avant tout le manque de profs, avec des classes surchargées.


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Le manque de profs, étant donné qu’ils sont sous-payés, se comprend. D’autant qu’on demande des licences ou des maîtrises pour enseigner même niveau primaire ou début de secondaire.



Je n’ai pas vraiment constaté de surcharge des classes, à part au lycée et dans le supérieur, mais c’est la conséquence logique d’un manque de professeurs. Après ce n’est pas un drame non plus d’avoir beaucoup d’élèves dans une classe.

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Tu es le prof porno+warez toi, non ? Tant qu’il y a de la place, on en met plus ?

On voit que tu n’y es pas dans les classes débordées. <img data-src=" />







skankhunt42 a écrit :



Et les sites qui abusent sont en majorité le warez est le porno ( qui est aussi du warez ) à coup de popup de plus en plus agressif. Ont est passé en moins de 5 ans à “salut toi, comment va tu” avec une photo mignonne à “salut tu veut que je te pompe le dard” avec une photo les jambes écartées sur les faux popup de pub de chat en bas à droite.







Ne pas oublier le discours : porno = violence = warez = contrefaçon = terrorisme,

ce qui permet de taxer un peu plus avec la taxe Youtube <img data-src=" />


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psn00ps a écrit :



On voit que tu n’y es pas dans les classes débordées. <img data-src=" />&nbsp;



Au lycée on était une bonne trentaine d’élèves par classe, en prépa plus de 40 et je n’ai pas remarqué de problème. Du moment que la salle de classe est assez grande et que la discipline suit, ça va.



En primaire on était moins, vers 25, je crois.



Une étude de 2005 ne conclut pas franchement sur un effet transcendant du nombre d’élèves :&nbsphttp://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/04/index220405_PedagogieUnee…

Le nombre de profs est comme le budget : il n’y a pas de solution miracle à changer un chiffre énormément pour le changer.

&nbsp;


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psn00ps a écrit :



Ne pas oublier le discours : porno = violence = warez = contrefaçon = terrorisme





D’un autre côté c’est pas faux… Le nombre de pub intrusive à tellement été violente sur le porno et le warez ( qui est aussi du warez vu que aucun contenu légal ) que ça à crée une forme de terrorisme au niveau de l’internet classique.



J’ai vite compris ça en bloquant mon premier site et en voyant le comportement de ce genre de bloqueur tout le reste était prévisible mais personne ne c’est bougé le cul pour que ça change. C’est un des truc qui me reste en travers de la gorge surtout avec nxi.



Personne n’a véritablement tenté une alliance contre les bloqueurs de pub et les régies / sites qui abusent et qui ont tués internet. Et un internet payant est un non sens et nxi est surement l’exception qui confirme la règle.



La publicité doit être bien encadrée et traitée comme tel, si l’ont tente de la bloquer alors au fur et à mesure c’est le contenu qui sera de la pub… C’est déjà le cas sur pas mal de chaine youtube et dans la presse. Le dernier stade c’est les fake news, contenu uniquement la pour faire de la pub en utilisant la désinformation.


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Je trouve que nous, les consommateurs avons une responsabilité importante dans l’utilisation de technologies qui peuvent avoir un impact aussi positif que négatif sur la société. C’est bien d’avoir un regard critique sur le fonctionnement de certains systèmes, mais c’est un peu facile de tout leur mettre sur le dos.



Pour beaucoup, donner des données personnelles est une contre-partie juste pour les services d’un facebook par exemple (et ils n’en connaissent même pas l’étendue mais s’en foutent). D’autres n’ont tout simplement pas envie de chercher croiser et évaluer leurs sources d’information, pour avoir un panorama le plus complet possible. Ils préfèrent par paresse se contenter de ce qu’on leur donne. c’est un peu comme aller dans une librairie et s’arrêter aux livres exposés dans la vitrine.



ceci dit, ce qui est dérangeant c’est que ces mastodontes sont omniprésents et cherchent à l’être encore plus parce qu’il y a un formidable et paradoxal élan de standardisation dans certains services. Il est difficile, pour ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs “services” de leurs échapper.

Mettre des responsabilités (même si certaines se justifient) sur les acteurs d’internet (peu importe leur taille ou leur fonction d’ailleurs) est risqué pour un internet libre et ouvert: c’est quelque chose à faire avec parcimonie.



&nbsp;Par contre, apprendre aux gens quels sont les enjeux et les risques leur permet de décider eux-même de leur consommation et de choisir les services les plus vertueux. Le problème, c’est que ces mesures sont moins “sexy” que de s’attaquer, tels des chevaliers blancs à ces mastodontes qui profitent du manque de savoir de leurs utilisateurs.



Mais, pour en revenir à l’article, cette problématique est effectivement bien plus inquiétante que les sempiternelles pleurnicheries d’acteurs de la culture au business malgré tout toujours aussi florissant.

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tpeg5stan a écrit :



http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/04/index220405_PedagogieUneetuderelanceledebatsurlespetitseffectifs_.aspx





L’étude conclue surtout que la période d’observation est trop courte pour faire la moindre conclusion définitive.



Mais bref, ça part en HS là.







skankhunt42 a écrit :



Personne n’a véritablement tenté une alliance contre les bloqueurs de pub et les régies / sites qui abusent et qui ont tués internet. Et un internet payant est un non sens et nxi est surement l’exception qui confirme la règle.





lemonde.fr Le Monde


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Bonjour,



Juste pour vous féliciter de cet article, vraiment intéressant et différent de ce que l’on peut lire sur clubic, 01net et pcastuces que je regarde aussi tous les jours, après nextinpact comme depuis des années.



Vous vous distinguez dans le meilleur sens. Et je suis heureux que celui-ci soit accessible à tous.



Je suppose que vous envoyez vos articles au Ministère, alors pourvu que cela leur donne enfin de bonnes idées.



C’est vrai qu’en France on est souvent les premiers à inventer de nouvelles conneries et les derniers à se rallier à ce que les autres États font de bien.



Continuez.



Quand mes finances seront plus régulières je m’abonnerai.

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