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Un député s’élève contre le renouvellement du contrat entre Microsoft et des hôpitaux

Quoi de neuf docteur ?

Un député s’élève contre le renouvellement du contrat entre Microsoft et des hôpitaux

Le 23 février 2018 à 11h08

L’accord-cadre liant la Centrale d'achat de l'informatique hospitalière (CAIH) à Microsoft Irlande sera-t-il renouvelé ? Ce contrat arrivant à échéance en février 2019, un député de la majorité vient d’interpeller la ministre de la Santé. Il l’interroge notamment sur une éventuelle migration vers des logiciels libres.

« On envisage toujours toutes les options. » Voilà ce que nous avait assuré Bruno Carrière, délégué général de la CAIH, courant 2015. L’intéressé venait alors tout juste de renouveler pour quatre années supplémentaires, sans aucune publicité préalable ni mise en concurrence, un accord-cadre au profit de 500 établissements de santé (dont de nombreux hôpitaux et centres de lutte contre le cancer) adhérents à sa centrale d’achat.

Un contrat à plus de 30 millions d’euros par an, au profit de Microsoft Irlande

Dans le sillage de l’accord « Open Bar » du ministère de la Défense, ce contrat prévoit que Microsoft fournisse aux membres de la CAIH un support technique 24 h/24, 7j/7, et surtout un droit d’usage de ses principaux logiciels : Word, Excel, Outlook, Sharepoint, Forefront, Windows Server... Le tout pour un forfait de 98,66 euros HT par poste.

Sachant que la centrale d’achat est tenue d’équiper au moins 310 000 ordinateurs, le chèque envoyé chaque année à la filiale irlandaise de Microsoft dépasse en principe les 30 millions d’euros.

« Si l’on trouvait des conditions économiques et de service meilleures, il n’y a pas de raison que l’on ne soit pas attentifs à cette offre », s’était également justifié Bruno Carrière. « Mais au jour d’aujourd’hui, je ne l’ai pas croisée ! J’ai croisé des militants, mais pas des gens qui seraient en capacité d’appréhender la totalité du faisceau de contraintes auquel font face les hôpitaux. »

Trois ans plus tard, les choses ont-elles changé ? La question vient de remonter jusqu’au ministère de la Santé. Cette semaine, le député Olivier Véran (LREM) a en effet interrogé Agnès Buzyn, par écrit, afin de « savoir si la reconduction de cet accord est prévue, et si oui dans quelles conditions ».

Une question de souveraineté qui mérite une « attention particulière »

L’élu, qui continue d’exercer partiellement en tant que neurologue au CHU de Grenoble, laisse assez clairement entendre qu’un tel renouvellement serait loin d’aller de soi. Il évoque ainsi :

  • La loi Numérique de 2016, qui encourage les administrations à utiliser des logiciels libres et des formats ouverts.
  • Le récent rapport de la Cour des comptes, qui invite à la « promotion du logiciel libre » au sein de l’État.
  • Le référentiel général d’interopérabilité, qui « a déclassé le format propriétaire OOXML de Microsoft [en] lui assignant le statut « en observation » et recommande le format ouvert Open Document », explique Olivier Véran.

Pour bien enfoncer le clou, le député suggère « la mise en place d'un calendrier de migration des systèmes d'information des établissements publics de santé vers des logiciels libres ».

« À l'aune des débats sur les données personnelles, dont celles de santé sont particulièrement sensibles, et considérant les enjeux de sécurité informatique notamment mis en exergue par la faille « Wannacry » qui avait affecté de nombreux hôpitaux à travers le monde utilisant des logiciels Microsoft, cette question de souveraineté informatique des établissements publics de santé mérite une attention particulière », se justifie le parlementaire.

La ministre de la Santé dispose désormais d’un délai (théorique) de deux mois pour répondre à Olivier Véran.

Délicate question de la migration vers le libre

L’association de promotion du logiciel libre (April), qui avait vivement contesté cet accord-cadre, a sans surprise applaudi cette initiative. « Le député Olivier Véran offre ici au nouveau gouvernement une opportunité de montrer qu'il saisit les enjeux complexes de la souveraineté informatique », lance l’organisation au travers d’un communiqué. Agnès Buzyn est ainsi invitée à « sortir les établissements de santé de la spirale de dépendance à Microsoft ».

En 2015, la CAIH nous avait fait part de sa « difficulté à trouver des acteurs organisés et capables de comprendre les contraintes du secteur hospitalier », en vue de proposer une certaine continuité avec les produits Microsoft utilisés jusqu’ici. Sollicitée pour cet article, la centrale d’achat n’était pas revenue vers nous à l’heure où nous publions ces lignes.

Commentaires (92)

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Je pensais plus aux problèmes de formats, de mise en page qui sautent… plus qu’à un incident au sens technique.

C’est pas forcément des gros trucs, mais ça va vont manger 5 minutes par-ci, 5 minutes par là, et à la fin de l’année ça aura coûté bien plus que 100€ de licence (qui contiennent en plus Windows et les outils serveurs si je comprends bien, donc la part d’office est probablement largement inférieure)

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skankhunt42 a écrit :



Ce n’est qu’un faux combat si les règles ne sont pas correctement expliqués au début. Pour moi quand je lit ce genre de news je trouve que c’est beaucoup d’argent car j’imagine qu’un poste d’un médecin à la con dans un hôpital n’a pas besoin de tout ça. Le type va surement écrire dix ligne par jours et envoyer quelques mails.





Ce n’est pas lui qui en a besoin, c’est ses admins.

Lui il a besoin d’un poste de travail fonctionnel, à jour, reconnu par le réseau, avec un accès authentifié à ses documents, sans avoir besoin de le paramétrer lui-même et avec de l’assistance s’il a un soucis.

Les outils cités sont les outils d’administration qui permettent à son service informatique de lui fournir tout ça efficacement.


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Le RGI recommande Open Document, ainsi que OOXML dans sa version 2016.

Selon le RSI, “Seule la suite Office à partir de la version 2013 est totalement compatible avec la norme (en lecture et en écriture).”



Tout le parc sous XP est disqualifié dès le départ. <img data-src=" />

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Zerdligham a écrit :



A ma connaissance:





  • Le code des marchés publics interdit de discriminer une entreprise étrangère (en tout cas UE)

  • MS respecte ses obligation légales (et aucune entreprise n’a d’obligation à se conformer à des obligations morales d’une partie de la population)

  • Le code des marchés publics n’autorise pas à ‘se faire justice’ vis-à-vis des gens qu’on soupçonne d’être hors-la-loi. C’est le boulot du fisc et/ou de la justice (dans l’hypothèse ou j’ai tort sur le point précédent)





    S’ils faisaient ce que tu proposes, ils seraient hors-la-loi.





    Et c’est bien là le véritable problème (avec l’appel d’offres absent). Pas tant le fait que ce soit Microsoft, un format propriétaire ou autre qui soit choisit. Si cela tient la route niveau besoins, budget, infrastructure, etc, perso je n’y vois aucun soucis (tant que le contrat est aussi robuste en terme de souveraineté).

    Par contre le fait que cet argent va encore majoritairement aller dormir dans un paradis fiscal que tout le monde connaît, que les politiques/administration critiquent ce type de montage (avec raison ou pas, libre à chacun d’en juger) mais leur permettent de subsister par leurs décisions… ça c’est critiquable.

    A un moment il faut juste faire preuve de cohérence.



    Après je ne dis pas de discriminer une entreprise étrangère. Surtout si sa valeur ajoutée est plus importante. Mais de favoriser les entreprises qui jouent le jeu fiscal. Et surtout de lancer un appel d’offre !

    C’est quelque chose que l’on nous a tourné à toutes les sauces ces dernières années. Alors pourquoi, dans un cas pareil, ne pas agir en conséquence ? Il n’y a réellement que Microsoft pour proposer quelque chose de viable ? J’en doute.



    Après il faudrait aussi chercher à comprendre pourquoi nos entreprises françaises/européennes n’ont pas forcément ces capacités là…




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RuMaRoCO a écrit :



Le principal problème n’est pas forcement les logiciels en eux-mêmes mais l’assistance et le soutien qui va avec.

&nbsp;&nbsp;





Très drôle ! Comme si ça existait… Jamais vu ça à l’APHP.


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Ce n’est qu’un faux combat si les règles ne sont pas correctement expliqués au début. Pour moi quand je lit ce genre de news je trouve que c’est beaucoup d’argent car j’imagine qu’un poste d’un médecin à la con dans un hôpital n’a pas besoin de tout ça. Le type va surement écrire dix ligne par jours et envoyer quelques mails.





Les médecins doivent faire des compte-tendus d’intervention systématiquement. On est à plus de dix lignes par jour pour des documents dont le contenu est à peu près normé et imposé et de quelques courriels.



Certains les dictent et demandent à leur assistant ou assistante médicale de les saisir ensuite. Lequel personnel n’a pas forcément une formation sur le traitement de texte… ni ne dispose d’un modèle de document unifié soit dit en passant.



Certains les saisissent eux-mêmes.



Certains les incluent dans un courriel envoyé à leur assistant ou assistante médicale.



Dans le dernier cas de figure, Writer de LibreOffice combiné avec un modèle de document bien fichu serait la meilleure solution car elle réclamerait un minimum de retravail car Word ne traite pas aussi efficacement les documents avec des pages contenant des entêtes et des pieds de page différents. Mais il ne faut pas rêver, ça n’arrivera pas.

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Zerdligham a écrit :



6€ / mois d’économie. Soit 5 à 10 minutes de coût de personnel.

Tu mets combien de temps à apprendre à te servir de Thunderbird et LO, et tout migrer ? une journée? chapeau, tu apprends vite. Il te faudra donc seulement 4 à 8 ans pour rentabiliser ton investissement (et j’ai pourtant pris des hypothèses hyper-favorables).



Et tes personnes arrivent à se former toutes seuls lors des changements de versions d’outils ou de Windows? STP, tu peux nous en envoyer ques unes de ces personnes si extraordinaires? Chez nous, la plupart sont perdus dès que tu changes une icône de place…









psn00ps a écrit :



Le RGI recommande Open Document, ainsi que OOXML dans sa version 2016.

Selon le RSI, “Seule la suite Office à partir de la version 2013 est totalement compatible avec la norme (en lecture et en écriture).”



C’est à partir de 2010 que ca l’est, dans les faits. Mais par défaut, c’est toujours en OOXML transitional (avec de gros morceaux de blobs binaires devant), et pas du OOXML strict (la norme ouverte et standardisée), même sur Office 2016…


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Patch a écrit :



Et tes personnes arrivent à se former toutes seuls lors des changements de versions d’outils ou de Windows? STP, tu peux nous en envoyer ques uns de ces personnes si extraordinaires? Chez nous, la plupart sont perdus dès que tu changes une icône de place…





Celles qui ont besoin d’aide se forment vachement plus vite pour passer de MSO2010 à MSO2016 que pour passer à LO / Thunderbird. Idem pour passer de W7 à W10 que pour passer à Ubuntu.

Sans compter la résistance au changement qui est dans mon expérience beaucoup plus forte pour passer de la solution A à la solution B que pour passer de la solution A à la solution A2.0. Et ce même si A2.0 est plus différente de A que ne l’est B, et indépendamment des qualités relatives de A2.0 et de B.


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Zerdligham a écrit :



Celles qui ont besoin d’aide se forment vachement plus vite pour passer de MSO2010 à MSO2016 que pour passer à LO / Thunderbird. Idem pour passer de W7 à W10 que pour passer à Ubuntu.

Sans compter la résistance au changement qui est dans mon expérience beaucoup plus forte pour passer de la solution A à la solution B que pour passer de la solution A à la solution A2.0. Et ce même si A2.0 est plus différente de A que ne l’est B, et indépendamment des qualités relatives de A2.0 et de B.



C’est bien ce que je disais : tu as des personnes extraordinaires, pour se former toutes seules.

Quasi partout ailleurs (dont chez nous), c’est “j’ai une fenêtre que je ne connais pas qui me dit de faire OK pour continuer, je fais quoi?” (Heu… Aller au restaurant?) ou “j’arrive plus à accéder à ma messagerie” (=&gt; “réinitialise ton putain de mot de passe de merde comme on te l’a déjà dit les 3 fois précédentes…”) à longueur de temps. Avec une paire de spécialistes du “j’ai oublié mon mot de passe pour la 3eme fois dans la même journée, tu peux me le réinitialiser STP?” au milieu (non, ce n’est pas une blague, malheureusement).


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Ca INclut le passage à Windows 10 ? <img data-src=" />

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Je ne sais pas où tu as vu que je disais qu’il n’y avait pas besoin de formation. J’ai juste dit que dans mon expérience, la formation nécessaire était moins longue en upgradant un produit déjà connu qu’en changeant pour un concurrent à l’ergonomie significativement différente.



MSO2003 =&gt; MSO2007 a probablement été probablement l’exception qui confirme la règle à cause du ruban, mais je ne m’occupais pas de ça à l’époque.



(sinon je compatis, moi aussi je réponds souvent aux gens qu’ils ont le droit de lire ce qu’ils ont affiché à l’écran)

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Je te dis ça l’an prochain, on l’a pas encore fait.

Je suis peut-être exagérément optimiste, mais pour les utilisateurs basiques habitués à W7, je n’ai pas le sentiment que ce soit très différent à part la platitude de l’interface, on retrouve sensiblement les mêmes choses aux mêmes endroits. J’ai trouvé le passage d’XP à W7 plus perturbant.

Bon, ça va quand même nécessiter des formations et faire du travail aux équipes support, ça ne fait aucun doute.

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Je me demande…



Il y a t’il vraiment besoin d’un éditeur de texte “lourd” comme Office/LibreOffice pour ce genre de taches relativement simples?

Les déjà présents sur Windows / gratuits sur Linux comme WordPad / Emacs ( <img data-src=" /> ) ne suffisent-ils pas?



Après, considérant le bourbier des formats .doc/.docx/.odf, j’aurais bien aimé voir la montée d’éditeurs basés sur d’autres principes.

Sans faire non plus se suicider les secrétaires à cause d’un logiciel de composition comme LaTeX - avec la montée de la Toile, un éditeur WYSIWYG simple basé sur du HTML (ou même du Markdown) ne serait-il pas approprié?

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Le budget pour les hopitaux français dépasse les 50 Milliards d’euros annuel, vous vous doutez bien que l’optimisation d’une ligne budgetaire de 30 Millions d’euros ne vas pas intéresser grand monde.

Surtout que le cout du personnel représente 70% des dépenses de fonctionnement. Donc tout ce qui ne ferait que perdre quelques heures aux personnels rendra de toute façon le gain éventuel d’une migration.



&nbsp;

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Je vois beaucoup de jugement de valeur dans ce que tu dis, mais peu d’arguments.

Désolé mais “un médecin à la con dans un hôpital n’a pas besoin de tout ça”, “blabla marketing”, “ont sais très bien comment fonctionne l’informatique” etc … ne sont pas des arguments; ou peut-être au PMU du coin.



L’informatique est censé être un domaine ouvert, avoir un tel comportement borné et méprisant me paraît contre ces valeurs.



Un médecin n’a pas besoin que son poste soit déployé avec toute une infrastructure qui garantie sa sécurité (pas de données qui fuitent), sa disponibilité (le médecin sera plus utile à faire son job qu’à se demander comment il doit faire marcher sa machine), son aide (le support de MS offre des niveaux que tu ne sembles pas connaître) ou encore la collaboration (mail ou partage de fichiers, c’est mieux quand tu bosses en équipe) ?

&nbsp;

Je te le redis, la force de MS c’est pas Office; le combat Office vs LibreOffice ça n’intéresse pas les décideurs de gros parcs. Office c’est presque le produit grand public; même si avec O365 MS commence à changer de stratégie. La vraie force de frappe de MS c’est la stack d’administration unifiée pour l’entreprise; et ça, t’as aucun concurrent actuellement.

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L’état qui encourage la fraude fiscal, puis qui cri à la faillite à chaque remontée des taux des banques centrales <img data-src=" />

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«&nbsp;Si l’on trouvait des conditions économiques et de service meilleures, il n’y a pas de raison que l’on ne soit pas attentifs à cette offre&nbsp;»

À deux doigts de découvrir le concept d’appel d’offres…&nbsp;<img data-src=" />

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Le principal problème n’est pas forcement les logiciels en eux-mêmes mais l’assistance et le soutien qui va avec.

Je pense que ce n’est pas aussi simple.&nbsp;

Même si je veux que mes données restent en France et que tout ça coûte moins cher pour nous.

&nbsp;&nbsp;

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Sans forcément migrer vers du Libre, qui aura aussi un coût en terme d’infrastructure et de formation, il s’agit simplement de logique : comment peut-on demander des efforts aux citoyens et TPE/PME françaises, quand à côté on privilégie des entreprises étrangères qui ont tout un montage financier pour payer le minimum d’impôts sur le territoire ?

Pourquoi ne pas s’orienter sur une solution, même propriétaire, locale (française ou européenne) et respectueuse de ses obligations fiscales ?

Et surtout : comment ne peut-on pas lancer d’appel d’offre pour ce type de contrat ? Où est la concurrence défendue par nos gouvernements successifs ?



C’est aberrant, après les multiples révélations de ces dernières années, que ce type de “magouille” ait encore lieu…

Et pour le coup je ne jetterais pas la pierre à Microsoft, qui ne fait que du business, même si on peut les critiquer sur la moralité de leurs optimisations fiscales. Mais bien aux responsables politiques/administratifs qui maintiennent un tel système qui va à l’encontre de tout raisonnement économique un tant soit peu réfléchi.


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Dans toutes les boites dans lesquelles je suis passé, je n’ai jamais vu personne recevant ou ayant reçu une formation sur les outils cités.

Quant au support …

Donc, on paye pour une assistance fantôme ?

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Vu le nombre de postes à équiper sur l’ensemble des fonctions publiques nationales et locales, un service public informatique pour l’ensemble pourrait se discuter non ?

&nbsp;

&nbsp;L’optimisation fiscale devrait être clairement un critère pénalisant dans les appels d’offres (à ficeler juridiquement ça ne doit pas être évident cela dit)

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C’est l’argent qui part en Irlande ici, je n’ai pas lu que les données étaient stockées là bas. Mais j’ai peut-être mal compris…

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30 millions d’euros par an pour du 77 2424 sur 310 000 postes.

Outre les gesticulations de l’APRIL je serai très curieux d’entendre et de connaitre l’avis d’un vrai prestataire français pouvant répondre à ces exigences ainsi que les tarifs proposés (ce n’est même pas ironique, je suis vraiment curieux de savoir).



Si on prend le cas de Collabora par exemple, le support simple de LO c’est 17$ par poste, auquel il faut rajouter le prix de tickets. Mais le mieux qu’ils proposent (en tout cas sur leur site) c’est du 57 avec du J+1 pour intervention.



De plus ce cher député confond comme d’habitude logiciel et format de données. Les logiciels Microsoft peuvent lire et ecrire en Open Document.

Utiliser Wanacry comme argumentation va aussi au delà des seuls logiciels et donc vers le système d’exploitation. Or il n’est pas sans savoir (en tout cas je l’espère) qu’il y a bon nombre de logiciels métiers utilisés à l’hopital: il prévoit comment de les migrer ?

Pour finir parler de sécurisation des données des patients en sous entendant qu’elles sont stockées en claires sous un fichier Excel est quand même bien démago.



L’idée initiale est intéressante, le cheminement est plein de raccourcis mais il serait vraiment intéressant de chiffrer un vrai passage au libre pour la fonction hospitalière et pas une simple prière à la yakafokon




  • Combien de temps pour une migration uniquement des logiciels de bureautique avec cout des formation et du SAV associés

  • Combien de temps pour une migration plus complète de tout le système vers du libre avec migration des logiciels propriétaires, formation et couts de suivi.



    C’est bien de poser des questions, c’est mieux de proposer des solutions “opérationnelles” dans un contexte où la structure fait du 77 H24 et où les contraintes sont énormes en termes de disponibilité des moyens.

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AncalagonTotof a écrit :



Dans toutes les boites dans lesquelles je suis passé, je n’ai jamais vu personne recevant ou ayant reçu une formation sur les outils cités.

Quant au support …

Donc, on paye pour une assistance fantôme ?





+1000

Le support MS se limite à “ce sera corrigé à la mise à jour pour bientôt.



MS arrive quand même à faire payer pour quelque chose d’inexistant, c’est fort, très fort…


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Ça dépend des termes du contrat, pour rappel Windows XP reçoit toujours des mises à jour de sécurité pour ceux qui ont payé le support spécial.

C’est pas un contrat bateau passé avec une PME, évidemment qu’il y a des conditions particulières en terme d’assistance et de formation.

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Pour bien enfoncer le clou, le député suggère « la mise en place d’un calendrier de migration des systèmes d’information des établissements publics de santé vers des logiciels libres ».





Sous quel soft le calendrier ? <img data-src=" />



Sinon le mec demande ça le doigt levé, il pense qu’une telle migration ça se fait comme ça. Il faut que les débiles arrêtent de prendre des décisions.

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AncalagonTotof a écrit :



Dans toutes les boites dans lesquelles je suis passé, je n’ai jamais vu personne recevant ou ayant reçu une formation sur les outils cités.

Quant au support …

Donc, on paye pour une assistance fantôme ?







Tu bosses dans des boites qui achètent des softs sans support ?


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AncalagonTotof a écrit :



Dans toutes les boites dans lesquelles je suis passé, je n’ai jamais vu personne recevant ou ayant reçu une formation sur les outils cités.

Quant au support …

Donc, on paye pour une assistance fantôme ?









js2082 a écrit :



+1000

Le support MS se limite à “ce sera corrigé à la mise à jour pour bientôt.



MS arrive quand même à faire payer pour quelque chose d’inexistant, c’est fort, très fort…





Vous êtes assez drole en fait. Vous ne savez strictement rien du support demandé.

Le support peut aussi être le maintien en conditions opérationnelles d’un logiciel hébergé. Les bugs relevés étant spécifiques à une machine.



Quant à l’absence de formation, je te suggère de changer de boite ou d’arrêter de comparer une TPE avec un employeur de plusieurs centaines de milliers de personnes.

Quand Stuttgart avait voulu passer au tout libre, le poste formation n’avait certainement pas été négligé.


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Sans avoir la vision du cahier des charges. C’est la réponse de normand peut-être bien que oui peut-être bien que non …

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Le sujet est très complexe et comme l’on déjà souligné d’autres NIpactiens, on ne fera pas changer les choses avec des yaka faukon.



Pour changer les choses en profondeur, il faudra un vrai courage politique et une vision claire de ce qui doit être fait.

Le changement prendra du temps, coutera forcément de l’argent.



J’aime à penser que pour des projets informatiques comme celui ci, c’est l’état qui peut prendre les choses en main. Au vu du nombre d’hôpitaux en France, ça demanderait surement une sacré main d’œuvre.



L’essentiel dans cette histoire est déjà d’utiliser des formats de données standard et ouvert dans un premier temps. Quand je vois le bordel dans mon petit établissement pour interconnecter des logiciels et le coût de développement parfois que l’on nous demande….

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carbier a écrit :



De plus ce cher député confond comme d’habitude logiciel et format de données. Les logiciels Microsoft peuvent lire et écrire en Open Document.






  Oui et non. Si la dernière version de MS Office 2016 lit l'ODF 1.2, MS adore faire du FUD:       

Un petit exemple avec MS Office 2010: https://forum.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?p=178760#p178760 La correction est arrivé avec MS Office 2013: https://forum.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?p=177192#p177192&nbsp;https://blogs.office.com/en-us/2012/08/13/new-file-format-options-in-the-new-off... et cela peut se discuter:



https://www.ctrl.blog/entry/word-document-formats-office-16tp



 Et encore la version Mac OS&nbsp; de MS Office est castré: https://support.office.com/fr-fr/article/afficher-des-fichiers-de-format-opendoc...  



https://support.office.com/fr-fr/article/afficher-les-fichiers-de-format-opendoc…




 Après sur cette histoire de logiciel libre, on attend surtout un appel d'offre qui demandera à l'administration de lister ses besoins. Et on arrêtera les déclarations du type "Seul MS peut le faire, j'ai pas trouvé autre choses" (forcément si tu demandes pas à travers un appel d'offre).       

Cela peut même être l’occasion de faire une étude pour se poser la question d'un changement d'outil. Etude public cela va de soit.

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Et je t’assure qu’il existe des entreprises qui ont des fix développé pour eux dans le cadre d’une problématique remontée au support Microsoft.

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Pour une compte-rendu d’intervention, oui ! C’est un document complexe.

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Pour avoir formé des personnes dans les hôpitaux, très clairement, les compte-rendus sont saisi avec des traitement de texte. Cela dit, chacun fait son truc dans son coin : les hôpitaux et les services, c’est un désordre pas possible. Il y en a qui ont une façon de travailler et d’autres une autre.

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Erwannys a écrit :



Arrêtons de dire n’importe quoi quant aux “applications métiers”. Il n’y a aucune raison valable aujourd’hui de développer des applications métier avec des clients lourds, une approche par client web est beaucoup plus vertueuse car, économe en ressources, elle permet justement de s’affranchir de postes de travail sous Windows; Linux/Ubuntu/ … faisant très bien l’affaire avec Firefox ou Vivaldi.





Moi je veux bien qu’on arrête de dire n’importe quoi, mais comment fait-on concrètement lundi matin pour migrer les n usines à gaz des quelques 600 CH*, à commencer par les logiciels de gestion du médicament, de dossier patient, de suivi de parcours ? Il ne s’agit pas seulement de remplacer le vilain Windows par le gentil GNU, mais de migrer 600 parcs hétérogènes (bien qu’ayant des besoins relativement homogènes) avec un impératif de disponibilité permanente, vers une solution logicielle certes parfaite mais n’existant pas encore, avec formation en amont des personnels (qui doivent être opérationnels à J0 sur certaines tâches pour assurer la sécurité du patient).



C’est un chantier pharaonique, donc non, la migration de Windows vers autre chose n’est pas pour demain, indépendamment de la faisabilité de la migration d’Office vers autre chose.


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Je parle des hôpitaux publics (cf l’article ci-dessus), pour lesquels il n’est normalement pas possible d’utiliser du traitement de texte pour les CR, ces derniers devant être accessibles en interne depuis le logiciel de parcours patient. Dans les hôpitaux privés c’est probablement un bordel sans nom, mais c’est pas le sujet.

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Entre les obligations d’efficacité et de performances, les exigences du type GDPR, de validation informatique pour les applications ayant un impact sur la santé du patient, la cybersécurité et la pérennisation des investissements, je pense qu’il est grand temps de réinventer le paysage informatique hospitalier de demain.



Cela ne se fera pas en un jour.

Cela demande du temps, de l’énergie, de la volonté et … des compétences.



En tout état de cause, ne rien changer, faire comme on a toujours fait (“c’est bien ce que l’on te reproche Amonbofis”), continuer de souscrire des accords cadre sans se remettre en cause, … sont bien le meilleurs moyen pour manquer les occasions de progresser et de s’améliorer … et également de limiter les coûts.

Je trouve scandaleux que le personnel soignant soit sur-employé (heures supplémentaires, incapacité à prendre des congés) et sous-payé tandis que l’on est incapable de mutualiser des ressources de support pour être plus efficaces.

À l’échelle du pays, il est tout à fait possible de faire beaucoup mieux avec un peu moins.

Mais la condition est de faire de l’innovation et non pas des usines à gaz (cf. Louvois, les pseudo-clouds institutionnels, …).

Je pense que des entreprises comme BlueMind, OVH, … sont plus à même de proposer, dans leur domaine de compétences, des solutions plus efficaces que bien des “grandes SSII” qui font d’abord du copinage, de la sous-évaluation des coûts pour obtenir le marché et de la vente de chair fraîche (consultants juniors souvent peu compétent car inexpérimenté) pour faire du chiffre.



Il faut un changement de paradigme.

&nbsp;

Je sais : je suis un grand naïf et un idéaliste.

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Ta réponse est précisément dans le bout du commentaire que tu cites.







Erwannys a écrit :



Arrêtons de dire n’importe quoi quant aux “applications métiers”. Il n’y a aucune raison valable aujourd’hui de développer des applications métier avec des clients lourds, une approche par client web est beaucoup plus vertueuse car, économe en ressources, elle permet justement de s’affranchir de postes de travail sous Windows; Linux/Ubuntu/ … faisant très bien l’affaire avec Firefox ou Vivaldi.





L’approche par client Web est la plus simple : on sécurise le poste qui se connecte à l’application et on fait tourner l’application sur le réseau.

Cela permet des économies sur l’énergie avec une bonne gestion des serveurs.



EDIT: Il n’y a pas besoin de jeter Windows avec cette approche, des postes moins chers avec un contrat revu avec un minimum d’options suffisent.


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Mais je suis d’accord avec tout ça. Le problème n’est pas de trouver une solution, mais de la mettre en œuvre. La question, c’est comment on fait pour mettre ça en place dans un avenir proche (10 ans en étant hyper optimiste), combien ça coûte, et qui paye ? Déployer tout les logiciels nécessaires, à l’échelle nationale, en assurant la migration des données depuis des centaines de solutions différentes, sans rupture de fonctionnement, en ayant préalablement formé le personnel (je ne parle que des logiciels indispensables : la chaîne d’identité-vigilance, la facturation, la prescription/gestion de pharmacie/suivi des administrations, le dossier patient avec historique des séjours, l’imagerie, le labo, le suivi du matériel médical), ça va coûter une petite fortune, il faut le financer. À côté de ça, le développement de la super solution libre par client web, interconnectable avec les trucs exotiques qu’on trouve à droite ou à gauche, c’est de la rigolade.



Je rappelle que l’hôpital public coûte trop cher et qu’on projette de supprimer des postes à la pelle, donc bon courage pour trouver des gens motivés dans la majorité actuelle pour dépenser une fortune dans le SI des hôpitaux publics.

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Pour faire le déploiement, il y a besoin d’un cloud comme Docker, pas incompatible avec Microsoft.

Ovh en propose également. Reste la migrations des données existantes.

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Quiproquo a écrit :



Je parle des hôpitaux publics (cf l’article ci-dessus), pour lesquels il n’est normalement pas possible d’utiliser du traitement de texte pour les CR, ces derniers devant être accessibles en interne depuis le logiciel de parcours patient. Dans les hôpitaux privés c’est probablement un bordel sans nom, mais c’est pas le sujet.





Je parle bien des hôpitaux publics, de l’APHP même. À moins que ça ait beaucoup beaucoup changé depuis 2 ans. Et là ça m’étonnerait vraiment.


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Quiproquo a écrit :



Je rappelle que l’hôpital public coûte trop cher



&nbsp;

Que signifie trop cher, par rapport à quoi ? À un sous-marin à 3 milliards ? Un avion de combat ?


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Comment les hôpitaux ont-ils fait pour passer sur Windows en premier lieu ?

Ca pourrait éclairer comment on pourrait en sortir…

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hansi a écrit :



Vous avez vendu la France à un fils de Rothschild - assurez-en les conséquences ! &nbsp;



Je t’invite à lire ça :https://www.slate.fr/story/144936/macron-banque



&nbsp;





hansi a écrit :



boulot et n’ont plus rien à envier aux logiciels privateurs de liberté.



Le lien entre sortir de l’Europe et les logiciels ?

Je comprends ton point de vue, mais il est possible de faire du logiciel libre comme du windows au sein de l’union européenne. C’est d’ailleurs celle-ci qui a voté le RGPD, et qui encourage parfois l’open source


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Je ne sais pas, il faut demander à Macron, et à tous les ministres de la santé depuis 15 ans. Je ne fais que répéter leur propos.

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  • l’infini.



    Je peux te faire le parallèle avec le secteur du retail puisque j’ai majoritairement bossé dedans.

    Quand t’es dans un groupe qui veut transformer tout le système d’information de ses enseignes, il faut se taper :



    • Les migrations de données depuis une myriade de systèmes différents car les enseignes sont issues de rachats diverses

    • Des franchisés qui ont des contraintes de coûts et de disponibilité énormes (tu feras pas payer à un franchisé 30000€ de progiciel+infra par an comme un intégré pourra le faire car dilué dans le CA du groupe, et ses 10 employés qui font les commandes, réceptions, remplissage de rayon, caisse, conseil, tu les immobiliseras pas)

    • Des contraintes organisationnelles pour ne pas migrer le magasin lors de grosses périodes d’activité

    • Les coûts de formation et de conduite de changement

    • La stabilisation de la solution

    • Les 15 000 demandes de dernières minutes parce que comme personne ne connaît son métier ni comment ses magasins marchent, une fois la solution en prod ils vont te sortir “ah mé non il nous faut ça ça ça ça ça pour hier”



      Et là je parle de groupes qui font plusieurs dizaines de milliards d’euros de CA, pas d’hôpitaux dont on veut serrer la vis en permanence comme tu l’as bien rappelé.



      Dans un projet, c’est pas les logiciels et l’infra qui coûtent cher… Oh que non, c’est peanuts même en bossant avec des aspirateurs à porte monnaie à la Oracle. Sur les projets de 3 ou 4 millions d’euros que j’ai fréquenté, le coût d’acquisition des licences et infra c’était à peine 200 000 balles grand max.


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“Sur les projets de 3 ou 4 millions d’euros que j’ai fréquenté, le coût d’acquisition des licences et infra c’était à peine 200 000 balles grand max”.





Nous n’avons pas dû fréquenter les mêmes projets, car sur de gros projets applicatifs relativement critiques, j’ai connu des montants de licences beaucoup plus importants : licences HACMP (cluster) licences Oracle DB enterprise sur une architecture Power, licences pour l’applicatif, licences flashcopy au niveau des unités de disques pour permettre des sauvegardes performantes et sûres de bases de données qui doivent tourner 247, logiciel de gestion des sauvegardes, …

Nous&nbsp; étions bien au delà des 200 K€.



Pour faire suite aux autres remarques et réponses : effectivement une migration complète nécessite du temps et de l’argent, mais ne jamais commencer ne permettra pas d’améliorer la situation.

Avec un minimum de compétences et de volonté, il devrait être possible d’élaborer une vision de ce que le paysage informatique hospitalier devrait être dans 3, 5, 7 et 10 ans.

Sur la base de cette vision (qui doit être neutre : c’est-à-dire ne pas être basée sur des marques ou des produits commerciaux), il est possible d’élaborer une roadmap avec des étapes pertinentes (c’est-à-dire sans dépendance bloquante) et d’évaluer les solutions les plus adaptées (par rapport aux exigences et aux contraintes, en particulier réglementaires et de pérennité des données) et les moyens et ressources nécessaires à la mise en œuvre de chaque étape.



J’ai l’impression en écrivant ces lignes d’enfoncer des portes ouvertes, pourtant il ne s’agit que de bon sens et de B-A-BA d’une ingénierie raisonnée.



Au milieu des années 60, il a été possible de concevoir et de construire le premier B747 quasiment sans aide informatique significative.

Outre les missions Apollo et les navettes spatiales, il a été possible de concevoir et de faire voler Concorde dès le milieu des années 70 et Ariane à la fin des années 70.

De même la conception des A320 dans les années 80, la conception de l’A380 lors de la première décennie de ce XXI° siècle, nous prouvent que si l’on veut, on peut !



Cela ne va pas sans mal ; il faut surmonter des difficultés, mais c’est possible.



Alors, rien ne devrait nous empêcher de faire preuve d’un peu d’ambition pour améliorer l’informatique hospitalière et la rendre plus sûre et plus efficace.

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Là tu parles de l’époque où les DSI jetaient l’argent par la fenêtre en disant que tout n’était pas assez cher et qu’il fallait rouler en Lamborghini pour faire 2km dans Paris. <img data-src=" />



Du Power, ça fait un bail que j’en ai pas vu depuis la généralisation des ESX et autres solutions de virtu. Tout comme les produits de très haute dispo que tu cites ne sont pris qu’en cas de réelle nécessité. Dans mon cas, un mag peut vivre une journée sans son backoffice, tant que l’encaissement marche. Par contre sur d’autres projets de middleware qui devait répondre H24, là forcément oui on a sorti l’arme lourde et on assurait 99.9% de disponibilité. Mais le coût d’infra et de possession n’était plus le même.

Les coûts sont de plus en plus rationalisés et étudiés en fonction des RTO / RPO et des oursins qui se trouvent dans les poches du client. <img data-src=" />



Il est évident qu’on peut tout faire dès qu’on se donne les moyens de le faire, sauf que là les moyens, y’a pas beaucoup de monde qui leur donne. L’Etat déclare régulièrement qu’il faut leur serrer la vis, que les hôpitaux ne sont pas “rentables” (hérésie). Les services ont des gestionnaires à leur tête qui veulent faire du chiffre (témoignage d’un ami en ce sens, où ceux qui faisaient le plus de sorties de patients avaient des meilleures dotations, sa mère travaillait dans un mouroir…).



Peut être que ce gros contrat avec Microsoft n’est pas le plus intéressant, mais je pense qu’une étude pour voir les différentes autres solutions du marché et les coûts associés pour migrer, former, entretenir, risque de démontrer que c’est kif kif.

Clairement, le plus gros problème dans l’histoire, c’est pas qu’ils soient maqués à Microsoft (y’a plein de boîtes qui sont mariées corps et âme à Oracle, IBM, etc..), c’est que ça soit facturé par une société en dehors de la France.

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Myifee a écrit :



La vraie force de frappe de MS c’est la stack d’administration unifiée pour l’entreprise; et ça, t’as aucun concurrent actuellement.







Au niveau du poste de travail final c’est effectivement le cas. (même si y’a aussi Novel qui n’est pas trop dégueux, mais la dernière fois que je l’ai vu c’était ya 10 ans avec SLES)

Les produits issus du libre ont une bien meilleure présence en tant que backoffice où les serveurs Windows deviennent rares dès qu’il s’agit d’avoir de l’hébergement de service, moteur de traitement, base de données, etc.



Après, comme on est dans une étape de transition où les clients lourds des progiciels sont en train de se réduire au profit des technos Web, l’intérêt d’un parc de postes de travail tout Windows deviendra plus limité.

Quand ta bureautique c’est du Google Apps for Business ou Office 365 et que la seule intelligence qu’on demande à ton PC c’est de lancer un navigateur web, ça réduit drastiquement les besoins niveau administration.



Bon, m’est avis que pour des structures avec des besoins et logiciels aussi spécifiques qu’un centre hospitalier, c’est pas pour demain.


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Myifee a écrit :



Je vois beaucoup de jugement de valeur dans ce que tu dis, mais peu d’arguments. Désolé mais “un médecin à la con dans un hôpital n’a pas besoin de tout ça”, “blabla marketing”, “ont sais très bien comment fonctionne l’informatique” etc … ne sont pas des arguments; ou peut-être au PMU du coin.





Tu sais très bien qu’une majorité de l’informatique c’est de la carotte marketing que ça soit hardware ou software et que le prix est souvent à la tête du client. C’est aussi valable dans beaucoup d’autre domaines.

&nbsp;



BlueTemplar a écrit :



Les déjà présents sur Windows / gratuits sur Linux comme WordPad / Emacs ne suffisent-ils pas ?





Surement que si pour 80% des utilisations mais un membre à dit que les décideurs disent que non, reste à savoir si il faut croire aveuglément ces décideurs.







Mearwen a écrit :



Le budget pour les hopitaux français dépasse les 50 Milliards d’euros annuel, vous vous doutez bien que l’optimisation d’une ligne budgetaire de 30 Millions d’euros ne vas pas intéresser grand monde.

Surtout que le cout du personnel représente 70% des dépenses de fonctionnement. Donc tout ce qui ne ferait que perdre quelques heures aux personnels rendra de toute façon le gain éventuel d’une migration.





Il y à pas de petites économies c’est le point de vue de beaucoup. Sinon ça te dérange pas de me filer 100€ par mois, si tu gagne 4000€ c’est rien pour toi ?


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RuMaRoCO a écrit :



Le principal problème n’est pas forcement les logiciels en eux-mêmes mais l’assistance et le soutien qui va avec.

Je pense que ce n’est pas aussi simple.&nbsp;

Même si je veux que mes données restent en France et que tout ça coûte moins cher pour nous.

&nbsp;&nbsp;





MS vient d’ouvrir 4 data centers en France. Possibilité de conserver les données uniquement en France.


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La question est-elle de renouveler un contrat client lourd et OS ou bien d’utiliser les produits actuels de MS ? MS vend Office 365, tout est orienté vers Azure et le cloud maintenant. Et là je connais pas de véritable concurrent. Il n’y a qu’à jeter un œil à l’offre « MICROSOFT 365 » pour les entreprise et voir que MS ne se limite pas à Windows et Word mais au travail en mobilité avec données centralisée et outils de collaboration (OneDrive for Business, Teams - Le slack de MS qui va remplacer Skype for business a terme - les outils d’identité et de sécurité, etc.

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Le contrat a pu étre passé sans appel d’offre dans le cadre d’un marché public négocié. J’imagine qu’avec un peu de gymnastique intellectuelle, il est possible de faire passer ce marché dans le cas d’un “service ne pouvant étre fourni que par un opérateur économique particulier (Microsoft en l’occurrence) pour des raisons techniques”.

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En lisant certains commentaires ici, je me demandais si Red Hat ne pouvait pas être un concurrent de MS concernant toute cette gestion administrative de leurs services? Ou si Red Hat c’est vraiment autre chose ou s’ils ne sont tout simplement pas intéressés à rivaliser avec MS?

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c’est possible et faisable, la gendarmerie l’a bien fait quand sarko a réduit leur budget à peau de chagrin en les basculant à l’intérieur.

les économies réalisées leurs ont permis d’acheter des subaru!

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Je partage ton point du vue.

Et quand on sait que la ville de Munich,( après avoir dépensé plusieurs centaines de milliers d’euros pour passer au libre)<img data-src=" /> revient vers Microsoft !!

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J’aurais dû préciser : je pensais surtout aux particuliers, TPE, et PME, qui ont probablement moins de nécessités de ce genre…

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Quelques informations pour éclairer le débat :





  • Dans un CH, l’immense majorité des besoins médicaux concerne des applications métier, pas la bureautique (y compris la dictée des CR, sauf cas très particuliers où Word est utilisé comme plug-in dans une appli métier extraterrestre, et autres cas marginaux). La migration de l’OS n’est clairement pas d’actualité.

  • Hormis Outlook, Office est principalement utilisé par l’encadrement et l’administration. Ça représente donc une minorité des postes.

  • Le support 247 ne concerne pas la bureautique. Ni même l’OS de la majorité des postes. Seuls quelques postes bien particuliers justifient d’avoir recours à l’astreinte technique en cas de panne. C’est un agent de l’hôpital qui va répondre à l’astreinte, et éventuellement solliciter Microsoft (par exemple pour un problème de l’ampleur de Wannacry justement, qui serait susceptible de rendre impossible le fonctionnement en mode dégradé et serait insoluble localement). Tout le reste est traité en temps et en heure par le support local du CH.

  • Même pour les licences serveur, Microsoft parvient à être moins cher que RHEL, ce qui fait que quand c’est possible c’est Windows qui est choisi.







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Dans les outils Red Hat, il y a Satellite qui sert à gérer les parcs informatiques. Ansible aussi est balaise pour le déploiement et le pilotage à distance, mais ça demande beaucoup de développement initial et de foutre les pattes dans le cambouis. L’outil de gestion Tower plus user-friendly est sous licence payante (avec un pendant open source gratuit AWX depuis peu), et pas donné de ce que j’ai déjà vu.



Mais tout ça c’est très loin d’une solution tout intégrée out-of-box comme ce que Microsoft propose, avec une forte intégration du client dans l’écosystème.



Côté solution basée sous Linux, comme je disais dans mon précédent commentaire, il y a feu Novell (racheté par Micro Focus International) qui propose ZENworks, hérité de l’époque NetWare qui était le concurrent de Microsoft.

A ma connaissance, le SI unifié de Popole Emploi devait être basé dessus (hérité du SI Unedic qui était sous NetWare) avec l’objectif de mettre des postes clients sous Linux, je sais pas ce que c’est devenu depuis.

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Quand j’entends “Microsoft” c’est systématiquement “NSA” qui résonne en arrière plan. C’est grave docteur ?

&nbsp;

Dans l’idéal ça devrait être une priorité absolue de passer toutes les administrations sur du logiciel libre, même si ça prend 10 ans ou plus à tout migrer, plus tôt ça commencera plus tôt ce sera fini ;-)

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psn00ps a écrit :



En tant qu’expert, n’oublie pas la partie problèmes de compatibilité de Microsoft avec l’OpenDocument.

Yakafokon fournisse des logiciels qui fonctionnent et qui soient compatibles avec eux-mêmes pour commencer.





Rien compris. Tu dois essayer de faire de l’humour mais dans ce cas développe au dela de 2 lignes et avec des cas concrets si possible.



Sinon juste pour ton info, je travaille aussi avec LO et des bugs j’en ai eu aussi. Mais bon je suppose que c’est HS.







psn00ps a écrit :



Ca INclut le passage à Windows 10 ? <img data-src=" />





Figure toi que j’avais la même idée reçue que toi et que finalement dans ma boite le passage de 7 à 10 est passé comme une lettre à la poste, alors que pour celui de XP à 7 on l’avait trainé comme un boulet pendant plus d’une année.

Mais bon je suppose que cet exemple n’est qu’un cas isolé et que tu dois avoir raison.


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Vous avez vendu la France à un fils de Rothschild - assurez-en les conséquences !

Dans 400 jours, les anglais seront enfin libres de refaire eux-mêmes leurs lois, tandis que l’évasion fiscale et l’impossibilité de tout protectionnisme, encouragés par les traités européens, continueront de nous ruiner et de créer des chômeurs en millions, avec déjà 500000 travailleurs détachés en France ! Avec 20% de frontistes qui n’ont toujours pas compris que c’est Bruxelles qui dicte sa politique migratoire à la France, et que quelque soit le charlot élu, il aura à suivre les GOPÉ en bon toutou de Washington, tant qu’on reste dans l’UE, de toute façon, on se raconte des histoires.

Pour la souveraineté, c’est du côté de l’UPR que ça se passe - tout le reste, c’est du pipeau. Vos débats stériles sont un non sens. Les outils libres font très bien leur

boulot et n’ont plus rien à envier aux logiciels privateurs de liberté. Quelles que soient les sensibilités ou les trolls payés pour dénigrer les évidences, le blocage n’est plus informatique : il est purement politique ! Il serait donc temps d’évoluer…

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anything you say gets piped to /dev/null

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Puisque Wannacry est mentionné : il faudrait justement se poser des questions quant à la monoculture technologique des infrastructures et des plateformes informatiques qui les rendent en fait très vulnérables, surtout si la cybersécurité et la résilience ne sont pas prises en compte dans l’architecture des infrastructures et des systèmes.

Arrêtons de dire n’importe quoi quant aux “applications métiers”. Il n’y a aucune raison valable aujourd’hui de développer des applications métier avec des clients lourds, une approche par client web est beaucoup plus vertueuse car, économe en ressources, elle permet justement de s’affranchir de postes de travail sous Windows; Linux/Ubuntu/ … faisant très bien l’affaire avec Firefox ou Vivaldi.

La messagerie peut être aisément implémentée avec une bonne application de web mail (cf. BlueMind qui est Français) ou au moyen de Thurnderbird.

Toutes les fonctionnalités d’agenda, de carnet d’adresse, etc. peuvent également être réalisées au moyen d’outils web (cf. BlueMind).

Au delà des problèmes de pérennité (lisibilité) des données avec la suite MS-Office, il serait quand même temps de reconnaître que ces outils induisent de très grande perte d’efficacité (de productivité) du fait de leur complexité : aucun utilisateur standard dans un hôpital ou dans une entreprise utilise plus que 1 ou 2 % des fonctionnalités de Word; quant à Excel, la bienséance m’empêche de dire ce que je pense de la folie du tableur qui justifie n’importe quelle décision, surtout si elle est mauvaise, et qui est de toute façon utilisé pour ce qu’Excel n’est pas : un logiciel comptable, de reporting,&nbsp; ou une base de données.

Je n’ai jamais été fan de M$, mais le blocage des mises à jour de Windows 7 sur les processeurs de nouvelle génération est absolument inadmissible et induit des failles de sécurité conséquentes.

Quant à Windows 10, à moins d’avoir une version Enterprise hors de prix, même la version Pro ne permet plus de garder le contrôle des mises-à-jour ni des données.



PS: Je ne travaille pas pour BlueMind et je n’ai pas d’action de BlueMind.

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carbier a écrit :



Vous êtes assez drôle en fait. Vous ne savez strictement rien





Comme beaucoup j’aimerais bien savoir justement… Si ça ce trouve la moitié des postes possèdent les 10 logiciels de la suite office alors que seulement un ou deux est utilisé et facilement remplaçable par du libre. Utiliser word ou bien libre office c’est franchement pareil et outlook ou thunderbird aussi.


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Je doute que la migration se fasse … les lobby de chez microsoft sont très éfficace sur ce point. Par contre au moins imposé que le contrat se fasse avec M$ France ça serait déjà pas mal <img data-src=" />

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En fait, dans le cas du contrat on s’en fout.



C’est X par poste. Quelque soit ce que utilises réellement derrière.

Et ça comprends également les serveurs derrière pour la gestion (et avec un peu de bol, si c’est comme d’habitude pour le pack), tu as la suite SCCM dans le pack.



&nbsp;

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je suis assez d’accord avec tout ça, et j’ai bien peur que si un appel d’offre avait été fait, seul Microsoft aurait répondu :/

Peu de société sont capables de fournir de telles prestations.



Sachant qu’en plus du support, il faudrait organiser toute la migration vers des OS libre, et créer les appli métiers libres équivalentes à celles sous Windows (et je pense qu’il y en a un paquet), ça exploserait le budget…



&nbsp;

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Furanku a écrit :



Sans forcément migrer vers du Libre, qui aura aussi un coût en terme d’infrastructure et de formation, il s’agit simplement de logique : comment peut-on demander des efforts aux citoyens et TPE/PME françaises, quand à côté on privilégie des entreprises étrangères qui ont tout un montage financier pour payer le minimum d’impôts sur le territoire ?

Pourquoi ne pas s’orienter sur une solution, même propriétaire, locale (française ou européenne) et respectueuse de ses obligations fiscales ?





A ma connaissance:





  • Le code des marchés publics interdit de discriminer une entreprise étrangère (en tout cas UE)

  • MS respecte ses obligation légales (et aucune entreprise n’a d’obligation à se conformer à des obligations morales d’une partie de la population)

  • Le code des marchés publics n’autorise pas à ‘se faire justice’ vis-à-vis des gens qu’on soupçonne d’être hors-la-loi. C’est le boulot du fisc et/ou de la justice (dans l’hypothèse ou j’ai tort sur le point précédent)





    S’ils faisaient ce que tu proposes, ils seraient hors-la-loi







    Furanku a écrit :



    Et surtout : comment ne peut-on pas lancer d’appel d’offre pour ce type de contrat ? Où est la concurrence défendue par nos gouvernements successifs ?





    Là par contre, j’avoue que je ne comprends pas trop.







    Soriatane a écrit :



    Après sur cette histoire de logiciel libre, on attend surtout un appel d’offre qui demandera à l’administration de lister ses besoins. Et on arrêtera les déclarations du type “Seul MS peut le faire, j’ai pas trouvé autre choses” (forcément si tu demandes pas à travers un appel d’offre).

    Cela peut même être l’occasion de faire une étude pour se poser la question d’un changement d’outil. Etude public cela va de soit.





    Je pense qu’il y a un point que personne n’ose dire trop haut, en tout cas pas officiellement : oui, le gros des besoins serait remplis par une solution libre, mais une telle migration coûterait ultra-cher (ce qui ne veut pas dire qu’elle ne pourrait pas être rentable à terme), et les budgets sont à flux tendus, ce qui ne permet même pas de l’envisager sérieusement.

    Donc s’ils passent un marché public il est possible que quelqu’un d’autre que MS gagne, et ils se retrouveraient dans le gros caca. C’est triste, c’est probablement pas la seule raison, mais ça joue probablement.


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100€ / poste / an pour les licences plus le support 24/7/365. C’est moi où c’est même très attractif comme prix ? Je ne dis pas que je n’aimerais pas voir des technologies libres utilisées à la place, mais que cela reviendrait sans doute plus cher.



Mais il ne faut pas se leurrer, un prix d’appel comme celui-ci a pour but de mettre le pied dans la porte pour des prestations à plus grande valeur ajoutée (conseil d’architecture, formation, vente de solution onéreuse, etc.) et surtout garder les usagers captifs.

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Dans mon expérience, un parc mixte LO / MSO pour économiser quelques (ou même beaucoup de) licences MSO, ça coûte très vite bien plus cher en temps perdu à gérer les incompatibilités qu’en licences MSO.

100€, c’est l’ordre de grandeur d’une heure de travail qualifié.

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wpayen a écrit :



En fait, dans le cas du contrat on s’en fout. C’est X par poste. Quelque soit ce que utilises réellement derrière. Et ça comprends également les serveurs derrière pour la gestion (et avec un peu de bol, si c’est comme d’habitude pour le pack), tu as la suite SCCM dans le pack.





Par curiosité j’ai regardé un peu les offres office. 8€ par utilisateur et pas mois sans visio conf hd ( sd dispo ? ) et boite mail. Si tu veut une boite mail et la visio c’est 10€ par mois et si tu ne veut que les service cloud + visio + mail sans la suite c’est 4€ par mois.



Sur un poste qui peut switcher sur libre office et Thunderbird tu n’a plus qu’a passer à l’offre service et donc c’est 4€ par mois au lieu de 8 ou 10, c’est une énorme économie.


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Zerdligham a écrit :



Dans mon expérience, un parc mixte LO / MSO pour économiser quelques (ou même beaucoup de) licences MSO, ça coûte très vite bien plus cher en temps perdu à gérer les incompatibilités qu’en licences MSO.





La faute à qui ? Je me souviens d’une époque ou il fallait optimiser un site pour qu’il puisse tourner correctement sur internet explorer, c’est de la faute au dev ?


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C’est pas Office, c’est Office 365. C’est pas la même chose déjà.



Ensuite, les prix grands publiques ne sont pas ceux négociés.



Tu oublies assez vite que la force de MS c’est pas Office, ça n’intéresse pas vraiment les décideurs. Ce qu’ils veulent c’est un parc unifié avec une solution de management et de sécurité au point et utilisable (AD, EM+S …) avec un support énorme présent derrière. C’est ça que fait le choix. Les mecs veulent juste un truc qui marche, sans trop de problèmes, et sans devoir gérer ces problèmes.

Arrêtez de parler de libreoffice ou ce genre de trucs, c’est un faux combat. Quand vous proposerez une solution à la hauteur de la stack Modern Workplace (SC + AD + WSUS + EM+S) et toutes les nouveautés; alors vous pourrez espérer voir du libre apparaître en entreprise.

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Oui.

Mais ce contrat n’est pas un contrat que “Office”.



“Dans le sillage de l’accord «&nbsp;Open Bar&nbsp;» du ministère de la Défense, ce contrat prévoitque

Microsoft fournisse aux membres de la CAIH un support technique 24h/24,

7j/7, et surtout un droit d’usage de ses principaux logiciels : Word,

Excel, Outlook, Sharepoint, Forefront, Windows Server… Le tout pour un

forfait de 98,66 euros HT par poste.”



C’est :




  • l’OS

  • Office

  • Les OS serveur pour le management

  • Des applis centralisées



    Dans le coût HT par poste, la suite Office (remplaçable) par LO est très marginale niveau coût.

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En tant qu’expert, n’oublie pas la partie problèmes de compatibilité de Microsoft avec l’OpenDocument.

Yakafokon fournisse des logiciels qui fonctionnent et qui soient compatibles avec eux-mêmes pour commencer.

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psn00ps a écrit :



Yakafokon fournisse des logiciels qui fonctionnent et qui soient compatibles avec eux-mêmes pour commencer.





compatibles avec des standards reconnus*, typiquement ceux du référentiel général d’interopérabilité. Sinon c’est s’enfermer dans un logiciel que tu ne sais plus jamais migrer après.


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Les 310000 postes n’ont pas tous un incident dans l’année <img data-src=" /><img data-src=" />

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Mon affirmation était sans jugement de valeur.

Quand tu gères une entreprise, je pense que tu as rarement le luxe de te poser la question de la faute à qui c’est si les outils idéaux n’existent pas. Tu optimises ta gestion avec les outils qui existent.

Ce que je voulais dire surtout, c’est que le prix de la licence est assez peu un critère, tant il est faible comparé aux coûts de personnel.









skankhunt42 a écrit :



(…) Sur un poste qui peut switcher sur libre office et Thunderbird tu n’a plus qu’a passer à l’offre service et donc c’est 4€ par mois au lieu de 8 ou 10, c’est une énorme économie.





6€ / mois d’économie. Soit 5 à 10 minutes de coût de personnel.

Tu mets combien de temps à apprendre à te servir de Thunderbird et LO, et tout migrer ? une journée? chapeau, tu apprends vite. Il te faudra donc seulement 4 à 8 ans pour rentabiliser ton investissement (et j’ai pourtant pris des hypothèses hyper-favorables).





Ne te méprends pas, je n’ai rien contre le libre, bien au contraire. Par contre il faut être réaliste, dans une entreprise ou MS est bien installé, une migration du parc bureautique est bien trop longue à rentabiliser (si elle l’est un jour) pour être envisagée plus de 5 minutes. Sauf cas très particuliers.

Là où ça marche nettement mieux, c’est pour les aspects plus ‘techniques’ (serveur notamment), où les licences sont nettement plus chères, et le nombre de personnes à former pour migrer moins important (et moins réfractaire au changement).


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Myifee a écrit :



C’est pas Office, c’est Office 365. C’est pas la même chose déjà.





J’ai été sur la page de office 365

&nbsp;





Myifee a écrit :



Ensuite, les prix grands publiques ne sont pas ceux négociés.





25% de la moitié d’un prix sera toujours 25% de moins quel que soit le prix.

&nbsp;





Myifee a écrit :



Tu oublies assez vite que la force de MS c’est pas Office, ça n’intéresse pas vraiment les décideurs. Ce qu’ils veulent c’est un parc unifié avec une solution de management et de sécurité au point et utilisable (AD, EM+S …) avec un support énorme présent derrière.





Mais est-ce vraiment aussi important pour chaque poste ?







Myifee a écrit :



Arrêtez de parler de libreoffice ou ce genre de trucs, c’est un faux combat. Quand vous proposerez une solution à la hauteur de la stack Modern Workplace (SC + AD + WSUS + EM+S) et toutes les nouveautés; alors vous pourrez espérer voir du libre apparaître en entreprise.





Ce n’est qu’un faux combat si les règles ne sont pas correctement expliqués au début. Pour moi quand je lit ce genre de news je trouve que c’est beaucoup d’argent car j’imagine qu’un poste d’un médecin à la con dans un hôpital n’a pas besoin de tout ça. Le type va surement écrire dix ligne par jours et envoyer quelques mails.



Le reste n’est que du blabla marketing car beaucoup de choses sont bancales car ont sais très bien comment fonctionne l’informatique. Après il y à des exceptions et effectivement ça coute cher et peut être que microsoft en fait justement partie.

&nbsp;





wpayen a écrit :



Oui.

Mais ce contrat n’est pas un contrat que “Office”.



“Dans le sillage de l’accord «&nbsp;Open Bar&nbsp;» du ministère de la Défense, ce contrat prévoitque

Microsoft fournisse aux membres de la CAIH un support technique 24h/24,

7j/7, et surtout un droit d’usage de ses principaux logiciels : Word,

Excel, Outlook, Sharepoint, Forefront, Windows Server… Le tout pour un

forfait de 98,66 euros HT par poste.”



C’est :




  • l’OS

  • Office

  • Les OS serveur pour le management

  • Des applis centralisées



    Dans le coût HT par poste, la suite Office (remplaçable) par LO est très marginale niveau coût.





    C’est très intéressant tout ça et c’est vraiment dommage qu’il y ait jamais d’article pour expliquer ce genre de choses. “Paul, médecin utilise chaque jours ms office 365 et ça lui fait gagner un max de temps”. Si ça ce trouve certains d’entre nous serais même motivés à souscrire à ce genre d’offre.


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SebGF a écrit :



&nbsp;c’est que ça soit facturé par une société en dehors de la France.&nbsp;



sur quoi tu te baserais pour discriminer un fournisseur basé dans l’union européenne ?



Sans te l’attribuer, je remarque que les revendications de préférence nationale sont principalement du fait des indépendantistes régionaux ou des nationalistes.


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Mariés corps et âmes à IBM ou HP etc … est une vision assez imparfaite de la chose

Quand tu es en charge d’un budget et d’un gros département informatique tu essaies le plus possible d’avoir le minimum d’interlocuteurs, et plus l’interlocuteur couvre de produits , plus tu as de discounts sur les prix

Donc non seulement tu simplifies la gestion mais tu réduis tes coûts et en plus tu as le pouvoir de négocier et de leur faire bouger le c.. quand c’est nécessaire.

La raison pour laquelle je réagis est que j’étais en charge d’un gros département très lié avec IBM .

Ma boite a fusionné avec une boite de même taille qui faisait le même métier mais qui était très liée à HP.

Au moment de la fusion il a fallu faire des choix et continuer à réduire le nombre d’interlocuteurs pour avoir de plus gros discounts ( c’était le but de la fusion)

Le choix entre uniquement IBM et HP était évident car on ne pouvait trouver 1 interlocuteur unique qui pouvait gérer autant de matériels ( serveurs et postes clients) que de logiciels. sur des plateformes différentes.

Donc on a sorti la calculette et on a choisi

On l’a aussi fait sur les logiciels mainframe entre CA, ASG IBM ou autres pour bénéficier de l’effet de volume

Ce phénomène est très similaire pour Microsoft. Le choix de microsoft permet de diminuer le nombre d’interlocuteurs, d’intervenants ou même de numéros de téléphone.

Les gens qui décident dans les départements informatiques ne sont pas nécessairement des idiots , ce sont des gens qui voient les factures , les difficultés, les plaintes les coûts globaux cross plateformes et non pas des geeks spécialisés dans un domaine particulier.

Ici comme souvent on parle d’appel d’offre en confondant des renouvellements de contrats avec des mises en oeuvre de nouvelle plateformes ou produits, on ne comprend pas nécessairement que dans certains cas l’appel d’offre international européen est obligatoire au dessus de 100k€ ( donc pour choisir la France il faudrait tricher)

etc …

c’est pas aussi simple

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“Ca y est, on a tout migré en logiciels libres !




  • Super !”



    “Allo le support ? L’application pour paramétrer les pace-makers, elle est où ?

  • On l’a supprimée, elle ne fonctionnait que sur Windows, avec un fichier excel en paramétrage.

    -Ha, dommage. C’est pas grave, mon patient vient de claquer !”



    “Allo le support ? Je viens de lancer l’appareil pour l’échographie, mais je ne vois rien sur l’écran

    -Oui, la viosioneuse ne fonctionnait que sous xp, on l’a supprimée. Mais rassurez-vous, vous avez The Gimp pour redessiner ce que vous avez vu !

    -Parfait ! Comment on copie-colle les têtes du fœtus déjà ?”



    “Allo le support ? Le site pour acheter les déambulateurs ne fonctionne que sous I.E.6.0, vous pouvez nous aider ?

    -Oui, allez sur le site pour les fauteuils roulants, il fonctionne sous Lynx !”

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Complètement idiot, comme si ça n’arrivait pas avec les logiciels privateurs…

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Là tu parles de l’époque où les DSI jetaient l’argent par la fenêtre …



Pas obligatoirement.

Je suis assez d’accord qu’une ferme (server farm) bien virtualisée est plus souple, plus efficace et plus fiable que du HACMP (qui est lourdingue à configurer et à tester).

La haute disponibilité est requise pour les applications critiques ayant un impact sur la santé du patient (nous parlons de centre hospitalier).

Néanmoins, une plateforme de virtualisation bien équipée et correctement configurée est malgré tout relativement coûteuse aussi bien au niveau matériel que des licences logicielles (vSphere n’est pas donné, surtout s’il faut y ajouter des couches de gestion de fail-over de serveurs de bases de données).

En outre, pour des environnements logiciels issus du monde AS/400, une plateforme Power n’est pas stupide.

Pour des applications de bases de données qui seraient à créer / à développer, ma préférence va évidemment pour des plateformes Unix/Linux avec Postgres sur la base d’une plateforme virtualisée avec des clients web.

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Tu as entièrement raison.



Tous ceux qui critiquent l’absence d’appel d’offres ne connaissent visiblement pas les subtilités du droit de la commande publique.



Comme mentionné par quelques INpactiens, MS est le seul opérateur économique pouvant fournir un service intégré pour le gestion d’un vaste parc informatique, comme celui d’une Administration (Défense, Education Nationale, Hopitaux, … ).



&nbsp;Aussi, sur le plan juridique, il faut se reporter à l’article 30 du décret du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics :

“Les acheteurs peuvent passer un marché public négocié sans publicité ni mise en concurrence préalables dans les cas suivants :

&nbsp;

[…]



&nbsp;3°

[…]

b) Des raisons techniques […] ;

c) La protection de droits d’exclusivité, notamment de droits de propriété intellectuelle.

&nbsp;

Les

raisons mentionnées aux b et c ne s’appliquent que lorsqu’il n’existe aucune solution alternative ou de remplacement raisonnable et que

l’absence de concurrence ne résulte pas d’une restriction artificielle des caractéristiques du marché public” ;



Il pourrait être possible de recourir à de nombreux sous-traitants pour la gestion du support de tel ou tel logiciels libres. Toutefois, ces solutions sont-elle des alternatives de “remplacement raisonnable”.

Avec cet adjectif, il n’est pas nécessaire de restreindre (ou de tordre) les spécifications attendues par l’acheteur public au sein du cahier des clauses techniques particulières.



Enfin, pour le marché du ministère de la Défense de 2004 dit “Dispositif GAIA 3 -“Groupement des Achats Informatiques des Armées” ou surnommé Open Bar par ses détracteurs, le&nbsp; sitehttps://www.klekoon.com/ nous indiquait, il y à encore quelques mois, qu’il y eut bel et bien un appel d’offres à destination des revendeurs de matériels informatiques (PC de bureau et portables avec maintenance et fourniture de logiciels intégrés). L’acheteur public, ici l’armée, n’achète pas une brique (des logiciels), mais un solution intégrée appelée postes informatiques.



Puis, ce contrat fut, sans doute, renouvelé sur la base de l’ancien article 35 II du code des marchés publics de 2006, qui comportait des dispositions similaires&nbsp; celles contenues à l’actuel 4° a) de l’article 30 du décret de mars 2016 .



C’est ce qui explique que le marché conclu entre l’armée et MS soit renouvelé régulièrement,&nbsp; sur le fondement de l’absence d’alternatives raisonnables en matière de solution intégrée et des considérations d’interopérabilité avec l’OTAN.

&nbsp;- Art 30, 4° a) - Pas de remise en concurrence et pas de publicité pour “des livraisons complémentaires exécutées par le fournisseur initial et qui sont destinées soit au renouvellement partiel de fournitures ou d’installations, soit à l’extension de fournitures ou d’installations existantes, lorsque le changement de fournisseur obligerait l’acheteur à acquérir des fournitures ayant des caractéristiques techniques différentes entraînant une incompatibilité ou des difficultés techniques d’utilisation et d’entretien disproportionnées […]”.



Ces livraisons additionnelles sont bel et bien exécutées par le fournisseur initial (soit le revendeur de matériels informatiques), qui agit ci comme intégrateur des produits MS.

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Le site pour acheter les déambulateurs ne fonctionne que sous I.E.6.0, vous pouvez nous aider …



Il faut arrêter de délirer ou bien il faut se faire soigner !

Dans le pire des cas - I.E. 6.0. - il y a toujours moyen de virtualiser I.E. 6.0 (virtualisation d’application) sans obligatoirement maintenir un musée du logiciel.

Au niveau de l’imagerie médicale, il existe déjà des équipements qui nativement tournent sous Unix/Linux avec une interface utilisateur basée sur Qt. Si un environnement non Windows est souhaité, je pense que cela soulagerait de nombreux fabricants de dispositifs médicaux et d’éditeurs de logiciel.

Dès que l’on est dans le monde de l’embarqué (embedded system), Windows est une plaie. La stratégie de MS de changer le noyaux de W10 tous les 12 mois est une véritable catastrophe en termes d’effort de mise-à-jour, de revalidation, et de fiabilité.



Si une véritable stratégie est élaborée et déployée concernant le paysage informatique hospitalier, les éditeurs de solutions et les fabricants d’équipement sauront s’adapter.

Il faut “seulement” que la stratégie soit cohérente et que les différents partenaires s’y tiennent.

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Velu a écrit :



“Ca y est, on a tout migré en logiciels libres !




  • Super !”



    “Allo le support ? L’application pour paramétrer les pace-makers, elle est où ?

  • On l’a supprimée, elle ne fonctionnait que sur Windows, avec un fichier excel en paramétrage.

    -Ha, dommage. C’est pas grave, mon patient vient de claquer !”



    “Allo le support ? Je viens de lancer l’appareil pour l’échographie, mais je ne vois rien sur l’écran

    -Oui, la viosioneuse ne fonctionnait que sous xp, on l’a supprimée. Mais rassurez-vous, vous avez The Gimp pour redessiner ce que vous avez vu !

    -Parfait ! Comment on copie-colle les têtes du fœtus déjà ?”



    “Allo le support ? Le site pour acheter les déambulateurs ne fonctionne que sous I.E.6.0, vous pouvez nous aider ?

    -Oui, allez sur le site pour les fauteuils roulants, il fonctionne sous Lynx !”



    Tiens, j’ai l’impression de voir notre logiciel de gestion de la détention, qui remplace le précédent. 4 ans après sa sortie, il manque toujours des fonctionnalités, et la raison pour laquelle il a été mis en place pour remplacer l’ancien existe toujours uniquement sur papier. La seule différence avec ton commentaire, c’est qu’il s’agit d’un logiciel proprio. Et à côté, depuis le jour de la mise en place de GLPI chez nous, on ne se plaint absolument plus du ticketing. Comme quoi… <img data-src=" />


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lanoux a écrit :



c’est possible et faisable, la gendarmerie l’a bien fait quand sarko a réduit leur budget à peau de chagrin en les basculant à l’intérieur.

les économies réalisées leurs ont permis d’acheter des subaru!





Ils ne l’ont pas fait ‘par accident’ quand un éditeur de libre a gagné un appel d’offre, ils ont fait un plan à long terme (une dizaine d’années si ma mémoire est bonne) pour migrer progressivement.

C’est bien sur ça que je voulais appuyer: pour un organisme qui n’a pas les moyens (ou pas l’envie) de construire ce plan à long terme, se retrouver avec un appel d’offre gagné par quelqu’un d’autre que MS serait une catastrophe.







jurinord a écrit :



(…)Tous ceux qui critiquent l’absence d’appel d’offres ne connaissent visiblement pas les subtilités du droit de la commande publique. (…)





Beaucoup de gens très sérieux critiquent l’absence d’appel d’offre, en se basant principalement sur deux critères:




  • MS Ireland n’est pas le seul à vendre des licences et du support sur les produits microsoft

  • Ils ne sont pas d’accord avec toi sur l’interprétation du ‘remplacement raisonnable’


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Zerdligham a écrit :



Beaucoup de gens très sérieux critiquent l’absence d’appel d’offre, en se basant principalement sur deux critères:




  • MS Ireland n’est pas le seul à vendre des licences et du support sur les produits microsoft

  • Ils ne sont pas d’accord avec toi sur l’interprétation du ‘remplacement raisonnable’





    Il ne faut pas se méprendre ni sur-interpréter mes propos. Par ailleurs, je ne

    défends aucune cause, si ce n’est celle du droit.&nbsp; De plus, à titre personnel,

    je soutiens le logiciel libre.



    &nbsp;Ce que je tente d’expliquer, sûrement

    maladroitement, c’est qu’aussi surprenant que cela puisse paraître, ces

    procédures de passation sans appel d’offres ouvert sont tout à fait

    légales.



    &nbsp;Le droit de la commande publique comporte de multiples

    dispositions permettant d’opérer une sélection des entreprises candidates. Par

    conséquent, les entreprises ne pouvant répondre à l’entièreté&nbsp; du besoin de la

    personne publique (par ex.&nbsp; typiquement des PME) seront éliminer de la procédure

    de passation, avant même d’avoir pu présenter une&nbsp;offre.&nbsp;



    &nbsp;À moins

    qu’elles ne se constituent en groupement d’entreprises&nbsp; (co-traitance), ou que

    le marché soit divisé en lots. L’allotissement n’est pas obligatoire, surtout

    lorsque la personne publique n’est pas en mesure d’organiser par elle-même la

    coordination des différents lots (cf. article 32 de l’ordonnance&nbsp; n° 2015-899 de

    juillet 2015).



    &nbsp;

    &nbsp;L’acheteur public peut choisir de publier un appel

    de pré-information&nbsp; ou un avis périodique indicatif ( ie. l’acheteur public

    annonce qu’au regard de ses futurs besoins, il est possible que prochainement il

    envisage de passer un marché public ).



    &nbsp;Puis, dans le cadre de la procédure

    d’appel d’offres restreint (cf.&nbsp; article 69, décret n°2016-360) ou de la procédure concurrentielle avec négociation (cf. article 71 du même décret),

    l’acheteur public sélectionnera parmi les candidats potentiellement intéressés à

    concourir,&nbsp; ceux avec lesquels il entrera en négociation pour discuter certains

    points du marché projeté, suivant plusieurs tours.

    &nbsp;

    Encore une fois, ces

    procédures éliminent les TPE/PME, en tant que titulaire, puisqu’elles ne peuvent

    pas, bien souvent,&nbsp; se permettre de mettre à disposition une équipe de

    négociation.



    &nbsp;Cela est vrai pour l’ensemble des marchés publics d’envergure

    nationale. Le titulaire est bien souvent une très grande entreprise. Et, elle va

    recourir à des PME&nbsp; sous-traitantes pour certaines réalisations&nbsp; (cf.les

    marchés du BTP, lorsqu’il s’agit de construire des ouvrages complexes et

    coûteux&nbsp; : un hôpital ou une autoroute).



    Enfin, lorsque le marché a pour

    objet la sécurité ou la défense, les critères sont encore plus dérogatoires. À

    titre d’exemple, lorsqu’il fut décidé de confier les interceptions judiciaires à

    un seul opérateur au niveau national (Thales avec son projet de&nbsp; PNIJ), les

    anciens opérateurs régionaux ont attaqué la légalité de ce marché.



    &nbsp;Puisqu’ils

    n’avaient pas été consultés, ils considéraient qu’il y avait eu un manque de

    transparence.&nbsp; Conclusion :&nbsp; le Conseil d’État à confirmer la légalité de la

    procédure.


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<img data-src=" />, ça mord même le lundi.









Erwannys a écrit :



Le site pour acheter les déambulateurs ne fonctionne que sous I.E.6.0, vous pouvez nous aider …









numerid a écrit :



Complètement idiot, comme si ça n’arrivait pas avec les logiciels privateurs…





Vous répondez sérieusement à un message relevant du vendredi les gars (indice: nom du compte ^^)


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C’est sur qu’après des années de coupes budgétaires les informaticiens de l’hospitalière ont toutes les ressources à dispo pour accompagner un changement d’une telle ampleur… la souveraineté informatique c’est une bonne idée, s’en donner les moyens aussi.

Un député s’élève contre le renouvellement du contrat entre Microsoft et des hôpitaux

  • Un contrat à plus de 30 millions d’euros par an, au profit de Microsoft Irlande

  • Une question de souveraineté qui mérite une « attention particulière »

  • Délicate question de la migration vers le libre

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