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Instagram et Facebook sans publicité : la Meta addition, à partir de 119,88 euros par an

C'est plus cher que Next !

Instagram et Facebook sans publicité : la Meta addition, à partir de 119,88 euros par an

Le 08 novembre 2023 à 11h56

Meta l’avait annoncé, c’est désormais une réalité : vous pouvez utiliser les réseaux sociaux Facebook et Instagram « gratuitement avec des publicités » personnalisées, ou bien payer pour les utiliser « sans publicité ». Le tarif reste assez élevé (à partir de 9,99 euros par mois) surtout rapporté au revenu mensuel moyen d’un utilisateur européen. 

L’abonnement payant à Facebook et Instagram est là 

Nous avons constaté que Facebook a commencé à mettre en place son dispositif proposant à ses utilisateurs de choisir entre deux façons de consulter le réseau social :

  • soit un abonnement « à partir de 9,99 €/mois (taxes applicables incluses) », soit 119,88 euros par an.
  • soit une utilisation gratuite incluant l'autorisation à Facebook d'afficher de la publicité comportementale, que l'entreprise décrit comme la possibilité de découvrir « des produits et des marques grâce à des publicités personnalisées ».

Facebook abonnementFacebook abonnement

Dans le second cas, l'entreprise précise que « vos informations seront utilisées pour les publicités » alors qu'elle indique le contraire dans le premier cas. L'utilisation gratuite avec les publicités est présentée comme « votre choix actuel » – c’est l’option par défaut sur les anciens comptes – par Facebook, alors que le réseau social ne proposait jusque-là aucune possibilité de choisir.

L’« Espace Comptes » comme vaisseau amiral

La page d'aide Facebook consacrée à l'abonnement sans publicités précise que cette option « est uniquement disponible dans la région Europe ». Mais également que « ce choix est obligatoire pour continuer à utiliser nos produits », et qu'« il s’appliquera à tous les comptes que vous possédez dans un même Espace Comptes » (qui permet de gérer la connexion à ses différents comptes Facebook, Instagram et Meta).

Le prix d’un abonnement sans publicités dépend du nombre de comptes Facebook et Instagram qui se trouvent dans l’Espace Comptes utilisé pour s'abonner. Il varie par ailleurs en fonction du canal d’abonnement utilisé. Si l'utilisateur choisit de s'abonner, Meta explique que :

  • Un montant fixe de 9,99 euros par mois vous sera facturé jusqu’au 1er mars 2024.
  • Après le 1ᵉʳ mars, le prix sera de 9,99 euros par mois pour un compte, plus 6 euros par mois pour chaque compte Facebook ou Instagram supplémentaire dans cet Espace Comptes.
  • En cas d'abonnement via l'App Store d'Apple ou Google Play Store (qui prélèvent une commission de 30 %), les prix montent à 12,99 euros par mois pour un compte, plus 8 euros pour chaque compte supplémentaire. 

De 191,88 à 251,88 euros par an pour Facebook ET Instagram

Un utilisateur qui voudrait s'abonner pour ses deux comptes Facebook et Instagram via Facebook.com devra donc payer 12,99 euros par mois jusqu'au 1ᵉʳ mars 2024, puis 20,99 euros par mois, soit 251,88 euros par an tout de même. Depuis un ordinateur, le tarif n’est plus « que » de 191,88 euros par an.

Facebook Instagram abonnement

Une page (l'espace comptes mentionné ci-dessus) permet à l'utilisateur de rassembler les comptes qu'il veut associer.

Le réseau social propose aussi une page d’information sur la diffusion des publicités dans la région Europe rassemblant des liens vers les conditions d’utilisation de ses services ainsi que vers ses FAQ pour la suppression de comptes sur Facebook, Instagram et Meta. Une nouvelle page de « conditions générales sans publicité » est par ailleurs consultable.

Meta offre payante

Comme nous l'avons déjà expliqué, selon Meta, cette alternative lui permettra de se mettre en conformité avec le RGPD qui l'oblige à demander à ses utilisateurs leur consentement avant de leur présenter de la publicité comportementale. En début d’année, l'entreprise a été condamnée à 390 millions d'euros d'amende pour ne pas l'avoir fait depuis la mise en place du règlement européen.

Et en ce début de mois de novembre, le Comité européen de la protection des données  (CEPD, ou EDPB en anglais) a annoncé l'extension de l'interdiction de la publicité comportementale des réseaux sociaux de Meta tel qu'elle était mise en place jusque-là.

Ce mercredi matin, nous avons pu constater qu'Instagram, l'autre réseau social de Meta pointé du doigt par le CEPD, proposait lui aussi à ses utilisateurs de s'abonner.

Instagram abonnementInstagram abonnementInstagram abonnementInstagram abonnementInstagram abonnementInstagram abonnement

Le revenu moyen par utilisateur de Facebook est de 6 euros par mois en Europe

Les chiffres (.pdf) de Facebook publiés fin octobre (qui n'incluent pas les utilisateurs d'Instagram, WhatsApp ou de ses autres produits) indiquent que l'entreprise a perçu 408 millions de dollars au troisième trimestre 2023 (contre 423 au troisième trimestre 2021) en Europe, pour un total de 3 milliards au niveau mondial.

Le revenu moyen par utilisateur (Average Revenue per User, ARPU) de Facebook était quant à lui de 19 dollars (soit 17,81 euros) au troisième trimestre 2023 (contre 14,23 en 2022) en Europe, de 56 dollars (52,5 euros) en Amérique du Nord, et de 11 dollars (10,30 euros) en moyenne mondiale.

Le revenu moyen par utilisateur de Facebook est donc de 6,33 dollars (5,94 euros) par mois, soit 40 % de moins que les « 9,99 euros par mois (taxes applicables incluses) » proposés par Meta. Une tarification qui soulève des questions.

Facebook revenusFacebook revenus

Reste une question : est-ce une « rémunération appropriée » ?

Comme le rappelle BFM Business, « Facebook a profité d'une brèche » dans la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne. Dans la décision, il est en effet indiqué que les utilisateurs « doivent disposer de la liberté de refuser individuellement […] de donner leur consentement à des opérations particulières de traitement de données non nécessaires à l’exécution du contrat sans qu’ils soient pour autant tenus de renoncer intégralement à l’utilisation du service offert par l’opérateur du réseau social en ligne, ce qui implique que lesdits utilisateurs se voient proposer, le cas échéant contre une rémunération appropriée, une alternative équivalente non accompagnée de telles opérations de traitement de données ».

C’est bien le cas, mais la question est de savoir si l’alternative financière est bien une « rémunération appropriée » pour Meta. Il y a quelques jours, Capital interviewait Constantin Pavléas, avocat spécialisé en droit numérique : « avoir le choix entre l’utilisation de ses données personnelles ou payer un abonnement à un prix élevé, ce n’est pas un vrai choix. Le consentement est plutôt contraint ». Or, le RGPD impose d’avoir un consentement libre, spécifique et éclairé.

BFM Business rappelle que la Commission européenne a confirmé à Tech&Co que « à ce jour, l'offre de Meta n'a été validée par aucune autorité de protection des données personnelles ». Il faut maintenant attendre de voir ce que pensent les autorités nationales et européennes du tarif proposé, et si des mesures/sanctions seront prises.

Meta vient par ailleurs d'assurer à Tech&Co que, « dès les prochains jours », plus aucune publicité ne sera affichée pour les comptes rattachés à des mineurs sur Facebook et Instagram. L’entreprise précise cela dit qu'il s'agit d'une « mesure temporaire », prise en raison de l'évolution de la jurisprudence européenne autour de la régulation des données.

Commentaires (61)

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Pas assez chère, je passe mon tour.

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Ce featuring de foliiiiiieeeee !!!

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On compare les 10€ de l’abonnement au 6€ de revenu moyen qu’un utilisateur rapporte en Europe, en disant que c’est cher. Et pourtant, pas sur que Facebook y gagne, car ceux qui s’abonneront sont vraisemblablement les gros utilisateurs qui eux doivent rapporter bien plus que 6€/mois.

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Sauf qu’un utilisateur payant ne coute “rien” en plus. Pas de stockage de données, pas d’algorithme pour lui proposer la pub la plus appropriée, pas de rapport à fournir, …



Derrière un utilisateur gratuit rapporte 6€ de CA, mais il y a un coût en plus à fournir pour obtenir ces 6€.



Donc je pense que la marge bénéficiaire des utilisateurs payants sera plus élevée.

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6€ vs 8€ TVA déduite. A moins que l’algorithmique publicitaire coûte une fortune par rapport au reste de l’infra, les locaux, les employés ect… je vois pas comment ils gagneront plus d’argent. 6€ c’est le revenu moyen, ça comprend Mme Michu qui se connecte 2 fois par mois pour commenter le statut de sa fille et doit rapporter 20 centimes, mais aussi des gens ultras connectés qui doivent rapporter à Facebook plusieurs dizaine d’euros par mois, et se sont vraisemblablement ces derniers qui prendront un abonnement.

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Je comprends ton argument, mais je ne suis pas certain que ce soit les gros utilisateurs qui paieront. Ceux qui pourraient être intéressés ce sont les utilisateurs concernés par la vie privée.



Et il ne faut pas oublier que facebook a du payer des amendes salées pour la collecte des données.



De toutes façons je ne l’aurai pas considéré à plus de 10€ / an, donc ce sera trop cher pour moi quoi qu’il arrive.

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L’utilisation gratuite avec les publicités est présentée comme « votre choix actuel » – c’est l’option par défaut sur les anciens comptes – par Facebook, alors que le réseau social ne proposait jusque-là aucune possibilité de choisir.


Ceci est attaquable. En indiquant aux utilisateurs actuels que c’est leur choix actuel (alors qu’ils n’ont jamais choisi cela) et ils violent le RGPD en incitant à faire ce choix (Cf les cases précochées qui ont été sanctionnées), même si ici, ils sont malins et ne le sélectionne pas par défaut. LA couleur plus vive du bouton “utiliser gratuitement” est fausse le consentement.



Mais le plus facile à attaquer est bien le prix. Il ne semble pas approprié comme je l’ai déjà indiqué ailleurs.

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J’aime bien l’illustration de Flock :yaisse: la petite coupe de cheveux est bien trouvée :mdr:

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Il manque le bouton “Supprimer définitivement mes données et supprimer mon compte”

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L’achat de visibilité par les pages facebook sont-elles comptabilisées dans l’ARPU ? En tout les cas, l’ARPU (revenus par utilisateur) n’est qu’une moyenne par utilisateur et les prestations de Meta sont certainement variables et diversifiées.

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La plupart des gens se fichent bien de leurs données personnelles. Ceux-là choisiront l’option pub, qui n’est que la continuation de ce qu’ils ont accepté depuis des années.
Très peu accepteront l’option payante, clairement dissuasive.
Enfin, certains choisiront la troisième option : les bloqueurs de publicité, mais ils les utilisent probablement déjà.

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Le sous-titre pose une question juste : combien de temps passez-vous sur Next, et combien de temps passez-vous sur Facebook ? À partir de là, on peut calculer un prix acceptable.

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Un prix acceptable dépend aussi des moyens de la personne. Ce n’est pas seulement lié au temps qu’elle consacre au média concerné.



Et acceptable n’a rien à voir avec le “appropriée” de la CJUE.

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On peut pinailler sur la notion de prix approprié, mais si on compare avec le revenu moyen via la pub, alors l’ordre de grandeur est le bon. Ça n’ira pas devant la CJUE pour 1 ou 2€.

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En fait, tu ne réponds qu’à mon second point qui est une remarque annexe. Mais continuons dessus, en enlevant la TVA, le 8,3 € HT d’un abonnement à Facebook est quand même 40 % plus fort le revenu moyen 5,94 € par mois. Il ne faut pas comparer en € mais en % pour voir l’ampleur du gain pour META. Je ne suis toujours pas sûr que ça soit approprié comme tarif.
Le tarif dégressif en fonction du nombre de comptes va aussi être difficile à justifier comme acceptable. Je ne vois pas la raison pour laquelle elle est justifiable en terme de compensation aux données traitées. Au contraire, quelqu’un qui a 2 comptes (Facebook + Instagram) est mieux profilé parce que plus de données disponibles et devait rapporter plus avec la pub ciblée, donc 2 comptes, ça devrait être plus cher et pas moins cher qu’un seul compte pour compenser le manque à gagner.



Mon premier point était que comparer au temps passé sur un média n’a pas de sens quant tu es facturé au forfait par un abonnement même avec ta notion d’acceptabilité.

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Si on prend en compte que ceux qui vont accepter de payer le prix sont sans doute des utilisateurs assidus qui rapportent plus que la moyenne, l’ordre de grandeur est le bon. Après, difficile de savoir si ces utilisateurs rapportent plutôt 7 ou 8€ en revenus publicitaires, personne ne le sais, pas même Facebook.
Qui estera en justice parce que le prix demandé est de 8.30€ HT alors qu’il aurait plutôt dû être de 8€ ou 7.90€ ?

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Comme d’autres l’on dit, les utilisateurs assidus autoriseront que l’on traite leurs données personnelles pour de la pub ciblée, ils ne paieront pas. Ils acceptaient déjà ce traitement, que leur consentement n’était pas demandé explicitement ne change rien.



inutile d’aller en justice, il suffit de :




  1. leur dire que tu trouves que c’est trop cher (en comparant avec leur ARPU) et dire que s’ils ne changent pas pour un prix plus approprié (en faisant référence à la décision de la CJUE les concernant), tu saisiras la CNIL

  2. en l’absence de réponse favorable sous un mois, tu saisis la CNIL qui fait le reste du boulot.



Remarque, de toute façon, je pense que NOYB fera ce travail vu ce qu’ils ont déjà dit sur le sujet.

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Ils devraient supprimer l’accès gratuit, et proposer un compte (oui, un seul. Et si possible ch.. à mourir) à 1 000 000 000 de milliards d’euros par an. Et ils supprimeraient dans la foulée tous les autres comptes.



Appliqué à tous les RS commerciaux, cela devrait en précipiter la fin d’une manière plus que réjouissante. Ce jour-là… raviolis pour tout le monde ! :yes: :langue: :bravo: :xzombi: :fume:

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Comme dit plus haut, le revenu moyen ne peut être pris comme référence.
Il faudrait que Meta fournissent les revenus par quantiles pour comparer car ce sont principalement les plus gros utilisateurs (et donc ceux qui rapportent le plus) qui risquent de s’abonner.



Ou alors fournir un ratio “revenu par heure passée” sur FB ou Insta.

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les plus gros utilisateurs qui risquent de s’abonner ? Alors là, j’ai un (gros) doute. J’ai désactivé tout ce que je peux dans l’app facebook (dont j’ai besoin pour un groupe, et lui seul. Une formation, dès qu’elle sera terminée, je la désinstalle).
dans ma timeline, je n’ai que des trucs très bas de gamme (des recettes de cuisine lamentables, des vidéos de foirages -sportifs, meufs, véhicules- ), entre 2 pubs. Bref, tout pour me faire rester (et le pire c’est que ça marche…). Le profil sociologique des gens qui vont cliquer sur une pub et acheter ensuite, c’est clairement pas le profil de ceux qui vont dépenser 10€ / mois pour s’abonner sans pub.
Donc je pense que ça ne va effectivement intéresser que ceux qui accordent de l’importance à la vie privée. Et qui, pour la plupart, ne sont pas sur facebook.
Faudrait qu’il soit obligatoire pour fb de publier chaque trimestre le nombre d’abonnés payants, ça permettrait de prouver (ou pas, sait-on jamais) que l’offre n’est pas au prix adapté.

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fred42 a dit:


Un prix acceptable dépend aussi des moyens de la personne. Ce n’est pas seulement lié au temps qu’elle consacre au média concerné.



Et acceptable n’a rien à voir avec le “appropriée” de la CJUE.


Je ne savais pas que les services de Streaming proposaient des abonnements en fonction des revenus.

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Dans ce cas je te recommande d’aller voir leur prix dans d’autres pays.

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L’immense majorité des utilisateurs choisiront l’offre gratuite avec les pub…
My two cents

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20 balles par mois pour accéder à deux sites web, c’est “juste” le tarif d’un abonnement à un FAI, ou pas loin (qui jusqu’à assez récemment, permet d’accéder à tout Internet, du moins les contenus non pro).

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Plus c’est cher, mieux ça sera !

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Question : est-ce qu’ils informent enfin correctement les utilisateurs sur les traitements mis en oeuvre ? Notamment un consentement distinct par finalité (car afficher de la publicité est une chose qui en soi n’est pas si problématique, profiler la personne en est une autre, et partager ce profil avec les annonceurs encore différent) ? Une information sur les catégories de données personnelles traitées ? Les destinataires des données ? La durée de conservation des données ? https://www.cnil.fr/fr/informer-les-personnes



Si ils ne sont pas transparents sur ces informations alors le consentement n’est clairement pas éclairé, en plus du design trompeur souligné par fred42. Ils ne pourront alors pas se plaindre de la prochaine amende, et de devoir obtenir une nouvelle fois un consentement, mais valide et sans doute beaucoup plus douloureux pour eux.

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Entre temps, ils auront encaissé les sous et nul doute qu’ils trouveront une solution bancale qui leur permettra d’attendre le résultat du prochain procès, et ainsi de suite…

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On a bien compris que Facebook ne veut pas que ses utilisateurs prennent l’option payante et donc met un prix intentionnellement trop élevé pour ce que le service délivre. En gros, ils ont trouvé une brèche dans la RGPD pour ne rien changer et faire comme avant.



Une sorte de doigt d’honneur au règlement européen.

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Quel serait l’utilité de faire ça ?
Leur but c’est pas de nous faire consommer de la publicité c’est de faire des bénéfices.
La publicité c’est un moyen de faire des bénéfices, si les gens paient un abonnement je pense que c’est même mieux pour eux.

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C’est tout le contraire, il préfère te vendre de la pub, car c’est leur vrai modèle économique. Le compte payant c’est juste pour la RGPD et dire “les gens ont accepté nos CGU”. La preuve : le compte payant est réservé à l’Europe.



L’objectif de Meta c’est de monter le revenu moyen par utilisateur. Un compte payant ne te permet pas de le faire. T’est limité à 9,90€/mois. Alors que potentiellement ils peuvent l’augmenter avec la pub.



Facebook est un broker de données, ni plus, ni moins.

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Je suis curieux de voir les flux Facebook avec ou sans publicité.
Les entreprises qui font leur communication sur FB voudront-elles toujours être notre amis?

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aurel_gogo a dit:


L’objectif de Meta c’est de monter le revenu moyen par utilisateur. Un compte payant ne te permet pas de le faire. T’est limité à 9,90€/mois. Alors que potentiellement ils peuvent l’augmenter avec la pub.


La majorité des services de streaming ont augmenté le prix de leur abonnement, et on sait déjà que certains y ont gagné.



Facebook vends de la pub par ce que ça permet de cacher à l’utilisateur le coût de la plateforme. C’est un moyen pour arriver à un but, pas une fin en sois.

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Les services de streaming n’ont pas du tout ce modèle économique on ne peut pas les comparer.
Netflix, Disney and co ont toujours vendu un service bien défini avec un prix de départ bien agressif pour avoir des utilisateurs, les rendre captifs et augmenter leurs prix après coup. On est sur du payant dès le départ.
Les plateforme de streaming monétisent leur services aux particuliers.



Facebook est utilisé par des particuliers et monétise la plateforme aux professionnels. Et c’est bien plus rentable.



La stratégie de Facebook a toujours été la même, avoir une grosse base utilisateurs, la qualifier le plus possible pour vendre à des annonceurs de la publicité super ciblée. Quand je dis a toujours été, pas forcement à l’origine, mais dés qu’ils ont fait des énormes levés de fonds ça a été la stratégie.
La gratuité d’utilisation de Facebook est son modèle économique.



Ils ont fait pareil avec WhatsApp qui coutait, au début, 1 euro par an, je crois, mais quand Facebook l’a racheté, c’est devenu gratuit et ils ont ouvert WhatsApp Business pour monétiser le service.



Google a fait un peu la même chose en son temps. Faire le meilleur moteur de recherche du web. Devenir incontournable et ensuite tranquillement dire aux entreprises : tu veux être en 1er position sans SEO ? Ok, paye !

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carbier a dit:


Je ne savais pas que les services de Streaming proposaient des abonnements en fonction des revenus.


Va en parler à quelqu’un au RSA pour voir si le tarif d’un service de streaming est acceptable pour lui !
Finalement, tu ne sais peut-être pas tant de choses que tu le crois.



Acceptable, ici, ça veut dire qu’un client accepte de payer. Je dis juste qu’un tarif donné n’est pas acceptable pour tout le monde.



D’ailleurs, sur Next, puisque je répondais à quelqu’un qui comparait le tarif de Facebook et celui de Next, le tarif dépend bien des revenus (ou aussi de l’âge pour la prochaine tarification qui en est une première approximation).



Et on ne parlait pas de streaming de toute façon.

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fred42 a dit:


En fait, tu ne réponds qu’à mon second point qui est une remarque annexe. Mais continuons dessus, en enlevant la TVA, le 8,3 € HT d’un abonnement à Facebook est quand même 40 % plus fort le revenu moyen 5,94 € par mois. Il ne faut pas comparer en € mais en % pour voir l’ampleur du gain pour META. Je ne suis toujours pas sûr que ça soit approprié comme tarif. Le tarif dégressif en fonction du nombre de comptes va aussi être difficile à justifier comme acceptable. Je ne vois pas la raison pour laquelle elle est justifiable en terme de compensation aux données traitées. Au contraire, quelqu’un qui a 2 comptes (Facebook + Instagram) est mieux profilé parce que plus de données disponibles et devait rapporter plus avec la pub ciblée, donc 2 comptes, ça devrait être plus cher et pas moins cher qu’un seul compte pour compenser le manque à gagner.


Le système de compte payant, la perte de données dans leur pool et segmentation qu’ils vendent (résultant d’une dépréciation instantanée à chaque abonnement), les frais bancaires, le service client, le FX-change pour normalisation des revenus en dollar, etc etc … sont autant de postes de coûts/charges/investissements qui sont, à mon sens, pris en charge dans ce delta de 40%.
Dans le cas de 2 comptes liées, tu réduis pas mal de ces frais (bancaire, service client …), et ça me semble honnête de réduire le coût global.
Après, je ne dis pas que Meta a fixé l’abonnement en mode “prix coûtant”, ils ont très certainement provisionné dans leur prix actuel une marge supplémentaire (pour du bénéfice, ou pour pallier au manque à gagner que générera ces utilisateurs quand les autres généreront une croissance de revenus), mais on est très clairement pas sur 40%.

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Le seul point pour lequel je suis d’accord, c’est les frais bancaires (% sur paiement par carte ou coût du prélèvement. Pour que ça soit indolore, il suffit de proposer un abonnement annuel, mais même en mensuel, ils ont les moyens de négocier fortement les prix.



Pour le reste, tu comptes 2 fois les mêmes choses puisqu’elles sont déjà incluses dans le revenu par utilisateur. Le service client existe aussi sans abonnement payant.



Je n’ai pas parlé de prix coûtant puisque je comparais à l’ARPU, donc, ce que ça faisait rentrer dans le modèle précédent.



Attention, le R d’ARPU = Revenue est en fait le chiffre d’affaire, pas le revenu net (net income), donc il inclut aussi des coûts pour faire rentrer l’argent, peut-être différents de ceux que tu cites quand il a de la pub ciblée, mais globalement, ça m’étonnerait qu’un système d’abonnement coûte plus cher que de la publicité ciblée il a l’avantage d’être beaucoup plus simple à faire fonctionner (et bien moins risqué que les atteintes possibles au RGPD et ses amendes associées .

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Il y a quelques jours, Capital interviewait Constantin Pavléas, avocat spécialisé en droit numérique


Impossible d’accéder à cet article si les cookies sont désactivés par chez moi.



Je remarque avec tristesse que tout le monde a accepté l’idée de « cookies ou abonnement » qui est un total contournement de l’esprit du RGPD.



Si ça s’impose (parce qu’il n’y a aucune raison que ça se diffuse largement) tout le monde cliquera sur le bouton accepter le traitement des données et le RGPD sera vu à l’international comme une vaste blague qui implique de cliquer sur un bouton à chaque visite de site . Une exception culturelle comme lire les Miranda rights avant de forcer quelqu’un à parler. Dommage.

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tpeg5stan a dit:


Impossible d’accéder à cet article si les cookies sont désactivés par chez moi.


2 façon de lire le contenu : le mode lecture ou une extension genre noscript, moi j’utilise Yesscript2 (sur firefox, ça n’existe pas sur Chrome et consort).




Je remarque avec tristesse que tout le monde a accepté l’idée de « cookies ou abonnement » qui est un total contournement de l’esprit du RGPD.


En fait, et c’est le sujet de cet article, la CJUE a expliqué qu’un abonnement raisonnable (montant approprié) est possible pour accéder au service si l’on ne consent pas au profilage pour de la publicité ciblée. La CNIL dit la même chose sur son site et dit qu’il faut envisager un système de micro paiement pour pouvoir accéder à juste un article. Elle a nuancé son propos depuis que le Conseil d’État lui a dit qu’elle n’avait pas le droit dans ses préconisations (soft law) de dire que le cookie wall était toujours interdit, mais qu’il fallait voir au cas par cas.



C’est dans nos fantasmes (et je m’inclus dedans) que l’on pensait que l’on pouvait s’opposer au traitement de nos données personnelles et avoir un service gratuit.
Ici, l’abonnement à 1,99 par mois permet d’accéder à plusieurs sites (de Prisma Media et Cerise Media), pas tous de la qualité de Capital, mais il y a aussi GEO dans le lot. Je pense que le montant est à peu près approprié.




Si ça s’impose (parce qu’il n’y a aucune raison que ça se diffuse largement) tout le monde cliquera sur le bouton accepter le traitement des données et le RGPD sera vu à l’international comme une vaste blague qui implique de cliquer sur un bouton à chaque visite de site . Une exception culturelle comme lire les Miranda rights avant de forcer quelqu’un à parler. Dommage.


Il ne sera pas utile de cliquer à chaque visite de site : pour Prisma media, il suffit de cliquer tous les 6 mois puisque l’acceptation vaut pour 6 mois.



Mais personnellement, je n’accepte jamais dans ces cas là, soit j’ai un contournement (comme plus haut), soit je passe à autre chose. Je suis bien conscient que je fait partie d’une minorité.

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Perso je donne 20€/an à Fosstodon.

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Si trop de personnes passaient à une offre payante, Meta n’aurait plus autant de données à filer à ses modèles, et la qualité des prédictions serait peut-être amoindrie pour les autres utilisateurs, ce qui ferait baisser les revenus de la pub…est-ce que ça pourrait expliquer le prix élevé?



Perso je pense qu’ils auraient mis l’abonnement à 100 balles par mois si ça n’avait pas été trop gros, le but de la manoeuvre étant principalement de se mettre en conformité avec le RGPD - pas que les gens d’abonnent.



Perso j’espère toujours que le régulateur arrivera à forcer les RS en général à avoir un mode où la pub est contextuelle au contenu et pas à l’utilisateur, comme pour les anciens médias.

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fred42 a dit:


Comme d’autres l’on dit, les utilisateurs assidus autoriseront que l’on traite leurs données personnelles pour de la pub ciblée, ils ne paieront pas. Ils acceptaient déjà ce traitement, que leur consentement n’était pas demandé explicitement ne change rien.


Je ne dis pas que les utilisateurs assidus vont s’abonner. Je dis que les quelques’uns qui vont s’abonner sont parmi les utilisateurs assidus. Ce n’est pas la même chose. Je ne vois pas un utilisateur occasionnel s’abonner au truc.

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fred42 a dit:


En fait, et c’est le sujet de cet article, la CJUE a expliqué qu’un abonnement raisonnable (montant approprié) est possible pour accéder au service si l’on ne consent pas au profilage pour de la publicité ciblée. La CNIL dit la même chose sur son site et dit qu’il faut envisager un système de micro paiement pour pouvoir accéder à juste un article. Elle a nuancé son propos depuis que le Conseil d’État lui a dit qu’elle n’avait pas le droit dans ses préconisations (soft law) de dire que le cookie wall était toujours interdit, mais qu’il fallait voir au cas par cas.



C’est dans nos fantasmes (et je m’inclus dedans) que l’on pensait que l’on pouvait s’opposer au traitement de nos données personnelles et avoir un service gratuit. Ici, l’abonnement à 1,99 par mois permet d’accéder à plusieurs sites (de Prisma Media et Cerise Media), pas tous de la qualité de Capital, mais il y a aussi GEO dans le lot. Je pense que le montant est à peu près approprié.


L’UE a pondu un texte sensé nous permettre de protéger nos données personnelles de l’exploitation qui en était faite, et le CE en France, puis la CJUE rendent des décisions qui petit à petit consacrent la patrimonialisation des données personnelles, et vide de substance le RGPD.



Ce n’était pas un fantasme la reprise de contrôle sur nos données, c’était l’objectif du RGPD.



Qu’un service soit payant ou non c’est une chose. Qu’on force notre consentement pour que nos données soient une monnaie en est une autre.

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Avec ces tarifs élevés, si l’objectif de Meta est de dégoûter les utilisateurs et de contourner les réglementations de protections de données, je pense que l’entreprise va réussir son pari car je ne suis pas convaincu que beaucoup de personnes s’abonneront à ce service et quelles qu’en soient les raisons :




  • pas assez de moyens financiers si on ajoute tous les autres services par abonnement (téléphone mobile, internet, netflix, disney +, et autres plates formes de streaming vidéo, spotify, apple ou tout autre service de streaming musical

  • pas envie de payer pour facebook ou instagram sans fonctionnalités supplémentaires ou sans réelle utilité de ces réseaux sociaux, mais malheureusement meme sans utilité réelle, on fréquente ces réseaux sociaux

  • le réseau facebook est vieillissant auprès des jeunes

  • aucune assurance de non utilisation des données personnelles



Si l’objectif est de générer du cash, c’est réussi aussi car ceux qui s’abonneront paieront plus que l’ARPU à partir de mars.



Malheureusement, j’ai peur que la vérité soit d’obtenir les deux

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Et là, je suis bien content de n’avoir jamais ouvert de compte ni même posé les pieds en visiteur sur leurs sites, même si on me prend pour un fou marginal pour ce choix

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m’est d’avis que :




  • la publicité vas devenir plus agressives pour inciter à payer.

  • payant ou pas, FB/Insta vas quand même collecter tes données car…

  • ..une fois que tu ne paiera plus tes données seront ré-utilisées

  • mais comment “retenir” ces données une fois que la personne est passée à une version payante ?



Par ce que si l’on parle juste des pub dans la timeline je pense que FB oublie ce qui est fait des données à côté.



En plus l’utilisation de son compte FB et les cookies d’autres sites permettent l’affichage de pub ciblées, outre FB ce sont ces “partenaires”, qui ont surement payé pour afficher leur pub ?, qui vont se retrouver lésé d’un manque à gagner.

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Malheureusement, je pense que c’est exactement ce qui va se passer

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Pour ma part ce n’est pas d’un FB sans pub dont j’ai besoin, mais un FB qui arrête de me faire perdre mon temps avec une grande majorité de posts (débiles) suggérés et qui arrête de cacher mes propres posts aux gens à qui ils sont destinés. Le jour où FB proposera ça j’y retournerai (et je veux bien payer !).



Par ailleurs rien n’est dit sur les shadow profiles, les infos que FB collecte sur nous via ses tuyaux dispersés partout sur le web en dehors Facebook, pour profiler de la pub.

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“Or, le RGPD impose d’avoir un consentement libre, spécifique et éclairé” : oui, mais à coté de cela, on ne peut imposer aux entreprises de travailler gratuitement, sinon c’est de l’esclavage.



Donc si l’application stricte du RGPD implique une baisse de revenus pour l’entreprise, il est logique que celle-ci facture cette application, et propose un tarif moins cher (ou gratuit) pour ceux qui acceptent un suivi publicitaire comme avant le RGPD.

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Facebook a choisi ici une 3e voie: ne pas permettre aux gens d’avoir de la pub, mais non ciblée. Et c’est cela que je refuse.

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A priori; la pub non ciblée ne rapporte pas assez, même si elle est contextuelle. Il est logique qu’une entreprise ne choisisse pas cette option.

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Schismatrice a dit:


Donc si l’application stricte du RGPD implique une baisse de revenus pour l’entreprise, il est logique que celle-ci facture cette application


C’est une façon de voir, mais ou serait-on si on l’avait appliqué au tabac, à l’amiante, au médiator, et à toutes les pratiques aussi rentables que préjudiciables aux individus et à la société ?

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Oh la comparaison !



On n’a pas non plus décidé que le tabac devait être gratuit.
Pour l’amiante, on a remplacé cette matière par d’autre et le prix a probablement augmenté en conséquence.



Le médiator, le jugement en appel sera rendu le 20 décembre, ce n’est pas fini.



Et dans les 3 cas, il y a des morts en jeu, ce qui n’est pas le cas pour le traitement abusif de données personnelles. Il faut raison garder.

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fred42 a dit:


Oh la comparaison !
Et dans les 3 cas, il y a des morts en jeu, ce qui n’est pas le cas pour le traitement abusif de données personnelles. Il faut raison garder.


Je ne trouve pas qu’il faille minimiser l’importance de la vie privée dans la santé, mentale ou autre, surtout lorsque les abus sont susceptibles d’entrainer des comportement addictifs ou de mise en danger. C’est sur ces bases que l’on a imposé des limitations à l’activité commerciales des fabricants de tabac et d’alcool, comme des interdiction de vente ciblées ou l’obligation d’informations dissuasives, et la collectivité n’a en aucun cas compensé le “manque à gagner” des entreprises concernées.



Lorsqu’un produit de consommation courante (et les réseaux sociaux le sont devenu, au moins pour certaines populations) comporte des composantes néfastes pour la santé des utilisateurs (et le profilage intensif l’est par exemple quand il permet la construction de l’addiction), il me semble totalement normal que l’activité commerciale correspondante soit régulée, si elle n’est pas interdite, et ce sans aucune “compensation”.



Libre à l’industriel de proposer ensuite un autre produit, sain, éventuellement plus cher, mais pas de proposer sur le rayon d’à coté le produit dangereux, moins cher, sous prétexte de “laisser le choix” !

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Tu dérives par rapport à ton premier commentaire et au sujet de la brève. Je te laisse à tes amalgames.

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Par contre ils n’expliquent pas si pour ce prix là, ils respecteront enfin le choix de rester en fil chronologique (il faut le remettre a chaque fois) ni l’arrêt de proposition de groupe a la con (coucou les groupes d’humour de bauff dans le bâtiment, proposé durant 6 mois après avoir discuté de prêter une foreuse a un copain)

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fred42 a dit:


A priori; la pub non ciblée ne rapporte pas assez, même si elle est contextuelle. Il est logique qu’une entreprise ne choisisse pas cette option.


Rentables oui, mais surtout pour Meta, Google et Amazon, au détriment de tous les autres acteurs de la chaine de valeur :




  • les annonceurs qui payent cher pour un service totalement opaque

  • les producteurs de contenu qui perdent tout contact avec leur lectorat rentable (1)

  • les lecteurs de contenu qui sont profilés aussi de manière et à des fins totalement opaque

  • la société dans son ensemble qui voit la prolifération de contenus addictifs à seule fin de rentabilité pour les 3 régies ci dessus



Mais cette pub comportementale est réellement plus efficace que la pub contextuelle ? Une pub pour un nouvel aquarium sera-elle réellement plus efficace en s’affichant sur un site de vidéos rigolotes (profilage), que sur un site d’aquariophiles (contexte) ? Le doute est permis, et malheureusement seules les 3 régies ont les moyens de le mesurer.



(1) à ce titre je ne comprends pas que des sites de presse avec du vrai contenu et lectorat se soient livrés aux régies de publicité comportementale qui décorrèlent les annonce du contenu, plutôt que de capitaliser sur la qualité de leur contenu et de leur lectorat

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La pub ciblée sur chaque individu est beaucoup plus rentable que la pub contextuelle. Chaque individu est tracé en continu, profilé aux petits oignons. Une grosse boîte comme Meta ou Carrefour Media (cartes de fidélité) peut opérer avec une finesse autrement plus grande que sur une pub basée sur un contenu ou un événement. Les brokers de données ont le vent en poupe.



La pub contextuelle rapporte tellement peu que les médias ont besoin d’avoir recours à la publicité native (publicité rédactionnelle, qui fait croire à un vrai article alors qu’il s’agit d’une commande d’un annonceur qui paie).



On est à l’heure de la fameuse scène du film Minority Report où le personnage traverse un centre commercial et perçoit des publicités personnalisées.

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(quote:2164569:consommateurnumérique)
La pub ciblée sur chaque individu est beaucoup plus rentable que la pub contextuelle.


Cette rentabilité ne semble être là ni pour les producteurs de contenu (les revenus de youtubers ont fondu ces dernières années ils ont été nombreux à s’en plaindre, et la presse ne semble pas rouler sur l’or grâce à elle), ni pour les annonceurs (les publicité sur Amazon sont devenu une taxe obligatoire si on ne veut pas voir ses produits, même très bien notés, relégués sur la 2ème page de recherche).




(quote:2164569:consommateurnumérique)
La pub contextuelle rapporte tellement peu que les médias ont besoin d’avoir recours à la publicité native


Je n’ai pas remarqué que les médias pratiquant le publi-rédactionnel boudent la pub ciblée, bien au contraire même, pour le coup leur (manque de) moralité n’est pas à géométrie variable.

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fred42 a dit:


Et dans les 3 cas, il y a des morts en jeu, ce qui n’est pas le cas pour le traitement abusif de données personnelles. Il faut raison garder.


Concernant les manipulations de l’opinion publique faites grâce aux données FB (par exemple pendant les campagnes électorales US ou UK) il reste encore à prouver qu’elles n’aient pas eu d’effet létal.

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Tout les abonnements payants aux différents réseaux sociaux ont un point commun : ce sont, à mon avis, des arnaques !

Il proposent de payer pour ne pas avoir de pub ou pour certifier des comptes, mais rien ne garanti que le service soit vraiment rendu.

Concernant meta, rien ne dit que le prix de l’abonnement sans pub ne rapporte pas plus à meta que les revenus publicitaires d’un compte avec pubs.

Et il me semble avoir lu que depuis de Twitter est devenu X, aucune vérification d’identité n’est faite pour les comptes certifiés, donc, n’importe quel producteur de fake news peut payer pour certifier un compte sous n’importe quelle identité, y compris celle d’une personnalité publique ou d’une entreprise.

Instagram et Facebook sans publicité : la Meta addition, à partir de 119,88 euros par an

  • L’abonnement payant à Facebook et Instagram est là 

  • L’« Espace Comptes » comme vaisseau amiral

  • De 191,88 à 251,88 euros par an pour Facebook ET Instagram

  • Le revenu moyen par utilisateur de Facebook est de 6 euros par mois en Europe

  • Reste une question : est-ce une « rémunération appropriée » ?

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