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Réforme des retraites : les députés LREM veulent un simulateur du montant des futures pensions

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Réforme des retraites : les députés LREM veulent un simulateur du montant des futures pensions

Le 04 février 2020 à 15h54

Alors que le « simulateur de parcours » proposé par le gouvernement fait l’objet de nombreuses critiques, la majorité souhaite que chaque Français puisse avoir, par le biais d'un site officiel, une estimation du montant de sa future retraite. Des dispositions qui ne seraient applicables qu'une fois le texte définitivement adopté.

Réunis en commission spéciale, les députés ont entamé hier l’examen du projet de loi « instituant un système universel de retraite ». Une réforme parfois perçue comme « complexe », dixit le gouvernement, mais qui « offre la perspective d’une simplification sans précédent de l’accès des assurés à leurs droits à retraite ».

L’exécutif promet en effet que chacun disposera « d’une information actualisée, fiable et exhaustive de l’ensemble de ses droits », par le biais d’un compte personnel accessible en ligne. Et ce « tout au long de sa carrière ». Cet espace permettra notamment d’avoir « une estimation du montant de sa retraite en fonction de différentes hypothèses d’évolution de carrière », afin que les actifs puissent « mieux prévoir leur départ en retraite et (...) faire un choix en toute connaissance ».

Pour mettre en œuvre cette réforme, le ministère des Solidarités et de la santé a toutefois demandé à pouvoir légiférer par voie d’ordonnance. Ce qui n’est pas du goût des députés LREM.

Un « droit à l’information » renvoyé à une ordonnance

Tel que présenté à l’Assemblée nationale, le projet de loi Retraites prévoit, à son article 12, que tous les assurés bénéficieront « d’un droit à l’information, au conseil et à l’intervention sur leur retraite », bien entendu « gratuitement ».

« Pour comprendre ce nouveau système », explique l’étude d’impact du gouvernement, « un accès aux règles qui le régissent et aux droits qu’il octroie est nécessaire ». L’exécutif assure que chacun pourra ainsi profiter d’une « offre de conseil personnalisée », et ce quelle que soit sa génération, et donc sa potentielle entrée dans le système universel :

« La mise en place d’un compte personnel unique permettra à chaque assuré de visualiser en permanence tous les éléments le concernant et de réaliser en ligne et de manière sécurisée toutes les démarches utiles et de prendre toute décision en connaissance de cause s’agissant du passage à la retraite. »

L’internaute pourra par exemple consulter « l’intégralité des droits inscrits dans son compte ». Ou bien encore réaliser « une estimation du montant de sa retraite en fonction de différentes hypothèses d’évolution de carrière ».

L'exécutif épinglé par le Conseil d’État

Reste que pour pouvoir mettre en place ce nouvel espace, le gouvernement demande à pouvoir légiférer par voie d’ordonnance, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la future loi Retraites.

Un choix qui a vivement été pointé du doigt par le Conseil d’État. La haute juridiction administrative en effet jugé qu’il était « prématuré d’inscrire dans la loi le principe d’un « droit au conseil » et d’un « droit à l’intervention », dont le contenu n’est précisé ni dans le texte ni dans l’étude d’impact ».

L’institution a d’ailleurs émis un avis relativement critique sur le projet de loi dans son ensemble, regrettant que le renvoi à de nombreuses ordonnances fasse « perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité ».

Le gouvernement s’est par ailleurs vu rappeler le principe d’égal accès au service public. Le Conseil d’État a ainsi invité l’exécutif à « garantir des modes d’accès à l’information qui, comme dans le cadre légal actuel, ne transitent pas exclusivement par des supports numériques ». Une façon de faire comprendre que les citoyens devront pouvoir avoir ces informations autrement que via Internet.

Le groupe LREM veut apporter des « garanties supplémentaires » aux assurés

À l’approche des débats en commission spéciale, plus de 21 000 amendements ont été déposés par les députés. On observe notamment que ce sur cet article 12, le groupe LREM propose de supprimer l’habilitation à légiférer par voie d’ordonnance voulue par le gouvernement, pour graver directement dans le marbre les dispositions législatives relatives à ce nouveau « droit à l’information ».

Tout d’abord, il est précisé que les assurés qui indiqueront à la Caisse nationale de retraite universelle « ne pas être en mesure d’exercer leur droit à l’information par voie électronique » pourront utiliser d’ « autres moyens » (qui devront être définis ultérieurement, par décret, par le gouvernement). Des dispositions similaires à celles qui prévalent aujourd’hui pour dispenser certains contribuables de télédéclarer leurs revenus.

Un « service en ligne, accessible de façon gratuite et sécurisée », devra « notamment » permettre à chaque assuré :

  • D’accéder à « l’intégralité des données relatives à ses droits à retraite ».
  • D’effectuer de manière dématérialisée les « démarches administratives liées à sa retraite, notamment sa demande de retraite ou de réversion et, le cas échéant, de procéder à l’enrichissement et à la rectification de ses données de carrière ».
  • De réaliser les « démarches liées au contrôle d’existence pour les retraités résidant hors de France ».

L’amendement de la majorité prévoit au passage que les Français bénéficieront « d’un conseil personnalisé sur leurs droits à retraite », selon des modalités à préciser à nouveau par décret, « notamment sur l’articulation entre la date de départ en retraite envisagée par l’assuré et le montant de celle-ci, ainsi que sur les dispositifs facilitant la transition entre l’activité et la retraite ».

« Les assurés ont à tout moment la possibilité de disposer d’une estimation du montant de la retraite à laquelle ils auraient droit en fonction de différents âges de départ et de différentes hypothèses d’évolution de carrière », indique également l’amendement.

Un décret devra quoi qu'il en soit préciser les différentes « modalités d’application » liées à cette réforme.

Des codes sources en Open Data

Notons enfin que le projet de loi impose au futur « comité d’expertise indépendant des retraites » de mettre en ligne, « dans un format ouvert et aisément réutilisable », « tous les codes sources des traitements automatisés » utilisés pour l’élaboration des éléments chiffrés contenus dans ses rapports de projection, notamment financière, du système universel de retraite.

« Ces publications s’accompagnent de la communication du cahier des charges présenté de manière synthétique et de la documentation de l’algorithme de traitement », précise au passage le texte.

Rien n'est en revanche prévu quant au simulateur récemment proposé par l'exécutif.

Commentaires (97)

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Ah mais pour envisager une once de retrait des jouets big data… qui ont tendance à saucissonner la societé, que ce soit des hashtag ou des cases de formulaires… peu a changé.

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J’ai un peu l’impression que pas mal de gens ne se rendent pas compte qu’une partie de leur retraite est déja placée à la bourse ( de façon conservative certes)

Mais à la bourse quand même et elle concerne pas mal de monde

Du temps ou agirc/arrco n’était pas encore trop mélangés ( je ne sais pas en 2020) il y avait environ 12 millions de retraités ARRCO et 4 millions AGIRC pour 18 millions de cotisants ARRCO et 4 millions AGIRC ( rapport de 1.3 actifs/retraités , pas comme la SNCF qui est à 0.56 ou les avocats qui sont à 6,0 )



Si cela reste une retraite par répartition ( les actifs payent les retraités) la réserve correspond à environ 1 an de cotisations

Cet argent suit des régles strictes ( c’était 35% d’obligations, 5% de sicav 20% d’immobilier 10% de prèts etc …quand je travaillais pour eux) )

Et jusqu’à présent je n’ai aucun souvenir que qu’un ex salarié du privé (12 millions) devenu retraité a eu sa retraite diminuée à cause des aléas de ce genre de capitalisation.

Si certains veulent suivre ces règles qui semblent efficaces , voici un exemple d’une répartition du portefeuille



Il y avait15 milliards d’€ d’obligations et 10 milliards pour les actions dont voici un exemple ( 2018)



http://www.fondsdereserve.fr/documents/Composition-du-Portefeuille-du-FRR-31-03-…



Pour en revenir au sujet de l’article:

Il existe déja des simulateurs depuis des années, mais le hic, c’est qu’il faut en utiliser plusieurs en fonctions des différents régimes auxquels on a cotisé pendant toute une vie

et c’est la que pour l’instant ça reste compliqué

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deathscythe0666 a écrit :



Certes, mais de toute façon, Patch était à côté de la plaque car les complémentaires sont aussi par répartition : les cotisants (actifs donc) de l’AGIRC-ARRCO payent les retraites des retraités actuels tout en cumulant les points pour leur propre retraite, qui sera, elle, payée par les actifs du futur. Donc, rien à voir avec les fonds de pensions nord-américains en 2008.



Quand on voit ca, la seule réponse possible à t’apporter est un grand LOL :





JoePike a écrit :



J’ai un peu l’impression que pas mal de gens ne se rendent pas compte qu’une partie de leur retraite est déja placée à la bourse ( de façon conservative certes)

Mais à la bourse quand même et elle concerne pas mal de monde

Du temps ou agirc/arrco n’était pas encore trop mélangés ( je ne sais pas en 2020) il y avait environ 12 millions de retraités ARRCO et 4 millions AGIRC pour 18 millions de cotisants ARRCO et 4 millions AGIRC ( rapport de 1.3 actifs/retraités , pas comme la SNCF qui est à 0.56 ou les avocats qui sont à 6,0 )



Si cela reste une retraite par répartition ( les actifs payent les retraités) la réserve correspond à environ 1 an de cotisations

Cet argent suit des régles strictes ( c’était 35% d’obligations, 5% de sicav 20% d’immobilier 10% de prèts etc …quand je travaillais pour eux) )

Et jusqu’à présent je n’ai aucun souvenir que qu’un ex salarié du privé (12 millions) devenu retraité a eu sa retraite diminuée à cause des aléas de ce genre de capitalisation.

Si certains veulent suivre ces règles qui semblent efficaces , voici un exemple d’une répartition du portefeuille



Il y avait15 milliards d’€ d’obligations et 10 milliards pour les actions dont voici un exemple ( 2018)



http://www.fondsdereserve.fr/documents/Composition-du-Portefeuille-du-FRR-31-03-…



Pour en revenir au sujet de l’article:

Il existe déja des simulateurs depuis des années, mais le hic, c’est qu’il faut en utiliser plusieurs en fonctions des différents régimes auxquels on a cotisé pendant toute une vie

et c’est la que pour l’instant ça reste compliqué





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Comme tu le dis la retraite n’était pas basée exclusivement sur la bourse, de plus elle est redistribuée par répartition. Donc ça n’a rien à voir avec une retraite individuelle uniquement basée sur des fonds spéculatifs. Les autres placements et cotisations peuvent compenser les pertes à court terme.



De ce que j’ai compris avec le simulateur actuel du gouvernement, c’est que pour qu’un salarié du privé ne perde pas d’argent suite à la réforme des retraites, il faut qu’il n’y ait plus d’inflation et que les salaires augmentent de 1,35% par an au cours des 25 prochaines années. Même les gauchistes ne se lanceraient pas dans de telles prévisions.

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OlivierJ a écrit :



Qu’est-ce que tu appelles “se faire défoncer” ? De quoi parles-tu ?



Un truc “marrant” au sujet de la capitalisation, t’as l’extrême-gauche qui gueule à longueur d’années sur “les actionnaires qui se gavent” et le CAC40, mais qui en même temps sont capables de dire que c’est vachement dangereux la retraite par capitalisation <img data-src=" />

Ça serait drôle si ce n’était un signe de plus de leur incompréhension des mécanismes économiques.





Par exemple en 2008 :



Les plus pauvres bénéficient de la sécurité sociale du coup ça ne change pas grand chose à leur retraite

&nbsp;

Les plus riches ont un patrimoine qui leur permet de faire face à des fortes baisses de leurs fonds de pension.

&nbsp;

La classe moyenne qui ne peut compter que sur ses fonds de pension et qui doit liquider à ce moment là (en rente ou capital) se fait décapiter de près de 30% !



C’est simple.


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OlivierJ a écrit :



Qu’est-ce que tu appelles “se faire défoncer” ? De quoi parles-tu ?



Un truc “marrant” au sujet de la capitalisation, t’as l’extrême-gauche qui gueule à longueur d’années sur “les actionnaires qui se gavent” et le CAC40, mais qui en même temps sont capables de dire que c’est vachement dangereux la retraite par capitalisation <img data-src=" />

Ça serait drôle si ce n’était un signe de plus de leur incompréhension des mécanismes économiques.







Et par ailleurs, les gens d’extrême gauche se plaignent le plus souvent des distributions de dividendes plus que de la valorisation elle même des actions.



D’ailleurs tu n’as qu’à observer les fcp action qui propose une version capitalisation et une version distribution pour constater que ce qui fait la valeur d’un fond c’est la distribution plus que la valeur intrinsèque des titres.


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Attention au cas ou je me serais mal exprimé , la répartition que j’ai donnée concerne la réserve ( environ 1 an de cotisation )


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JoePike a écrit :



Attention au cas ou je me serais mal exprimé , la répartition que j’ai donnée concerne la réserve ( environ 1 an de cotisation )





Mais il y a bien de la mise en bourse. Et rien ne les empêche de mettre plus que la réserve (le but réel recherché par cette réforme de toute facon)…


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OlivierJ a écrit :



Les gilets jaunes c’est pas tout à fait ça, ce sont ceux (une minorité) qui sont vraiment loin des centres villes de grandes agglomérations, ET qui ont un mode de vie basé sur la voiture (travail lointain et tout loin), ce qui a été possible parce que la voiture est plus accessible que jamais (Jancovici en 2012 pensait déjà à ce genre de profil). D’ailleurs tous les “GJ” ne sont pas des pauvres, on l’a vu aussi à l’époque, et encore récemment avec l’autre qui s’est acheté une Jaguar (si ça ne montre pas la connerie du truc, et c’est pas le seul).





Le conseil d’Etat vient de rappeler au gouvernement que les communes de moins de 9 000 habitants représentent 40% du corps électoral… “Minorité” d’accord, mais faut pas se moquer du monde non plus. Ce sont eux qui ont subi le plus les coupes dans les transports en commun ces 2030 (plus ?) dernières années. C’est la voiture parce qu’ils n’ont maintenant plus le choix et qu’il s’agit pour beaucoup d’une dépense contrainte…


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Patch a écrit :



Mais il y a bien de la mise en bourse. Et rien ne les empêche de mettre plus que la réserve (le but réel recherché par cette réforme de toute facon)…





Oui et non <img data-src=" />



Oui il y a de la mise en bourse, car on nepeut pas laisser le fric dormir



Non: ce qui les empèche de mettre plus c’est le montant des cotisations

Si le rapport était de 1.5 au lieu de 1.3 ils pourraient mettre beaucoup plus en bourse ( je schématise mais c’est ça)

Si on prend l’exemple des retraites d’avocats ils sont 6 ou 8 à cotiser 1retraité avocat ( j’ai oublié le vrai chiffre) et du coup ils ont des réserves énormes pour plusieurs années et paient moins.


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https://www.agirc-arrco.fr/qui-sommes-nous/notre-identite/



Je te donne un fait (l’AGIRC ARRCO est une complémentaire par répartition), tu me réponds lol comme si je venais de balancer une énorme bêtise ou un mensonge éhonté. Tu discutes comme ça avec tout le monde ?









Z-os a écrit :



Le conseil d’Etat vient de rappeler au gouvernement que les communes de moins de 9 000 habitants représentent 40% du corps électoral… “Minorité” d’accord, mais faut pas se moquer du monde non plus. Ce sont eux qui ont subi le plus les coupes dans les transports en commun ces 2030 (plus ?) dernières années. C’est la voiture parce qu’ils n’ont maintenant plus le choix et qu’il s’agit pour beaucoup d’une dépense contrainte…







Mouais, facile de toujours tout mettre sur le dos du gouvernement/des élus/du service public. D’une part, dans une agglomération avec des TC, il y a une part non négligeables de tes communes de 9000 habitants ou moins. D’autre part, les communes de moins de 9000 habitants toutes seules au milieu de la cambrousse et sans aucun service sur place, il y en a tant que ça ?



J’observe autour de moi, je vois des gogols faire des kilomètres en bagnole pour aller acheter 5 baguettes (dont 2 gratuites), pas bonnes qui plus est, au supermarché au lieu d’aller à leur boulangerie qui est à 5 minutes à pieds… il peut y faire quoi l’état ?


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Vu le nombre de préjugés et de poncifs que je vois à l’instant sur ce fil de commentaires (et qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’article), je me réjouis d’avoir filtré la plupart de ces conneries. (sur la version mobile du site, le filtrage est inactif)



Pour rester dans le hors sujet, alimentez bien vos assurances vie, histoire de bien vous conforter dans vos idées auxquelles vous semblez fortement accrochés. Pour bien résister aux courants et aux marées, et aux prochaines tempêtes financières et électorales.

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Je m’insurge, il y a “retraites” dans le titre, et on parle des retraites, spa un hors sujet m’sieur !



Bon, c’est vrai, on dit graisse un peu (et ça pourrait nous mettre sur une pente glissante)

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Dire que des que tu es actifs la plupart des grandes villes sont inabordables est juste faux en France. A part Paris, ou est ce que c’est vrai? J’ai vecu a Lyon toute ma vie et quand j’ai commence a bosser apres mes etudes j’avais de quoi prendre un 1 pieces en plein centre de la ville. Il etait un peu pourri, certes, mais c’etait mon chez moi et c’etait a proximite de tout.&nbsp;



Faire une generalite aussi enorme est juste mensonge et ne reflete pas l’immense variete des situations. Et encore une fois, je repete que la France aide ENORMEMENT la population compare a d’autres pays. Y’a quasi pas d’alloc familiales en Australie, le chomage est quasi inexistant, pas d’APL pour les etudiants, la securite social ne couvre pas tout ce que la France couvre, y’a pas de minimum vieillesse, pas de RSA, rien.&nbsp;



Si tu es pauvres, tu as bien mieux fais d’etre pauvre en France que dans n’importe quelle autre pays du monde. Et c’est une realite que la majorite des francais ne voient pas.

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Dans les lois régissant les retraites, absolument rien n’est jamais garanti, sauf éventuellement pour ceux qui la prendront dans les 2 ans qui suivent la dernière réforme (et encore).



Pour tous les autres, rien n’est jamais fixé, même si c’est indiqué comme garanti et assuré, tout peut être modifié lors des prochaines réformes, dans n’importe quelle proportion.



Et vu que depuis que j’ai commencé à travailler, il y a déjà eu au moins 5 réformes, il faudra en compter environ 20 de plus d’ici ma retraite, et donc il n’y a simplement aucun moyen de savoir à quoi ressemblera la retraite d’ici-là.



Un site web de projection n’a donc strictement aucun intérêt, sauf pour la catégorie de gens citée en début de commentaire.

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pour ceux qui la prendront dans les 5 ans qui suivent la dernière réforme….



il faut que la Réforme tienne (au minimum) cette durée !

<img data-src=" />

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Globalement, ce sont les plus aisés (au sens plus riches, d’ailleurs c’est censé être la définition) qui contribuent nettement à la redistribution (parce que leurs cotisations sont existantes/plus élevées, leurs impôts aussi, etc.). Les cas que tu me cites, c’est qql personnes sur 65 millions de citoyens, ça n’a pas d’influence majeure sur le fonctionnement du système (contrairement à ce que des politiciens en manque de médiatisation vont mettre en avant).



Et, franchement, le riche qui se met au pays bas et sollicite les prudhommes en France, il a bien raison, son métier est risqué, on ne sait jamais où on va atterrir quand on voyage dans une malle :-)

(au cas où : second paragraphe -&gt; second degré)

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C’est pourtant le principe à la base des mutuelles, ça ne doit pas être si marginal que ça.

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Quel principe à la base des mutuelles ? Avec la CMU, tout le monde a une mutuelle (et on voit aussi que l’aide sociale systématisée permet des dérives importantes au profit de quelques professions). Les mutuelles, c’est comme les régimes spéciaux (sauf qu’on ne demande pas aux autres de renflouer les caisses), c’est une solidarité dans un sous-ensemble des citoyens.



Quitte à choisir, ça serait pas forcément déconnant de réduire le montant de certaines des prestations sociales en réglementant en parallèle (et en sanctionnant impitoyablement les abus) les secteurs d’activité qui fournissent les services correspondant (je vois pas pourquoi le fait que tous les automobilistes soient assurés doit mécaniquement faire augmenter les cotisations annuelles parce que les garages se font plaisir avec les interventions couvertes, idem avec la médecine et la pharmacie, et, en gros toutes les professions qui peuvent avoir une sorte de monopole grâce à une réglementation qui oblige à faire appel à elles).



Petit problème, ça pourrait réduire le PIB, et personne n’aime ça même si ça ne change concrètement pas grand chose au résultat.

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Inodemus a écrit :



Je préfère ne pas me faire virer du tout que me faire virer en plus de 5 minutes. […]



    Je persiste donc à dire que si on veut comparer la sécurité de l'emploi entre pays, il ne faut pas se limiter à la législation, mais aussi comparer les statistiques du marché de l'emploi.








   Je suis d'accord. Je voulais seulement appuyer le fait qu'en France, il existe une procédure de licenciement (entretiens, délais de préavis, etc). Ce qui n'existe pas en Suisse. Et se faire licencier en Suisse, c'est pas la même chanson qu'en France. C'est moins douillet, on tombe souvent de haut. C'est tout ce que je voulais dire.         

&nbsp;

&nbsp;







Inodemus a écrit :



[…]



    Pour exemple, là où j'ai travaillé (la Suisse justement) et où j'étais censé pouvoir être viré en 5 minutes, il leur a fallu des mois pour pouvoir virer une employée qui passait son temps sur le net et ne glandait rien (ne me demandez pas les détails, je ne m'en souviens pas). Et mon patron, quand j'ai voulu partir, a refusé de me virer sur ma demande (la rupture conventionnelle n'existant pas dans ce cas, j'avais proposé cette solution) de peur que des administrations ne viennent lui demander des comptes.          






    Donc c'est pas toujours aussi simple qu'on le croit au premier coup d'oeil. Et le taux de chômage suisse (pour ne citer que ce chiffre) fait rêver la France malgré sa législation moins sécuritaire. Il est aussi moins grave de se faire virer en 5 minutes si tu retrouves plus facilement du boulot derrière.          

[...]








    Je ne connais pas tes exemples et vu le peu de détails que tu me donnes, je ne commenterais pas (seulement, que ton patron ne veuille pas te virer c'est son affaire en même temps, sans détail je ne vois pas le problème dans cet exemple: les problèmes administratifs? j'aimerais bien savoir lesquels qui seraient tellement insolubles en Suisse). En revanche, concernant le taux de chômage en Suisse, le vent commence à tourner depuis un bon moment, et les premiers à en faire les frais, ce sont les frontaliers français. Je te disais ça notamment en pensant à ces frontaliers qui perdent leur job brutalement et qui ne peuvent plus trouver de boulot qu'en France où le niveau des salaires ne leur permet pas de garder le même niveau de vie : quand on a vécu plusieurs années avec un salaire suisse tout en consommant avec des prix français, même si on retrouve un salaire en France, on trouve la vie dure.

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Inodemus a écrit :



[…] Il est aussi moins grave de se faire virer en 5 minutes si tu retrouves plus facilement du boulot derrière.



 [...]








Tu veux qu'on parle des méthodes de recrutements en Suisse ? Tu as déjà vu la tête d'un CV suisse ? (plusieurs pages, avec des références d'anciens employeurs avec mentions codifiées dont seul un recruteur suisse peu comprendre les nuances, etc) ... Bref, peut-être plus facile de se faire recruter en Suisse, mais certainement plus contrôlé et encadré aussi.      





&nbsp;D’ailleurs, en parlant de ça, ce qui faisait si peur à ton patron qui ne voulait pas te virer : il aurait dû te remplacer par un Suisse qui lui aurait coûté plus cher… ou embaucher un frontalier avec toutes les restrictions administratives qui existent aujourd’hui.


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joma74fr a écrit :



Tu veux qu’on parle des méthodes de recrutements en Suisse ? Tu as déjà vu la tête d’un CV suisse ? (plusieurs pages, avec des références d’anciens employeurs avec mentions codifiées dont seul un recruteur suisse peu comprendre les nuances, etc) … Bref, peut-être plus facile de se faire recruter en Suisse, mais certainement plus contrôlé et encadré aussi.



Alors non, je n’ai jamais vu un CV suisse. Cependant, en terme de références d’anciens employeurs, il y a le certificat de travail, qui était effectivement une source de codes entre recruteurs. Sauf que c’est interdit de faire ça maintenant. C’était d’ailleurs bien précisé sur le mien qu’il n’y avait pas de code.



Alors après peut-être que ça triche de partout et qu’il y a toujours plein de codes cachés dedans, mais là en l’occurrence vous parlez surtout de la réglementation, pas de la réalité. C’est d’ailleurs ce que je vous encourageais à faire, comparer les réalités autant que les règlementations, mais dans les deux sens alors. Comme pratiques bien crades en France on est quand même servi, il faut pas les oublier non plus.







joma74fr a écrit :



&nbsp;D’ailleurs, en parlant de ça, ce qui faisait si peur à ton patron qui ne voulait pas te virer : il aurait dû te remplacer par un Suisse qui lui aurait coûté plus cher… ou embaucher un frontalier avec toutes les restrictions administratives qui existent aujourd’hui.



Non, car il était déjà établi que j’allais partir et il restait seulement la forme à fixer. Donc il allait de toute façon devoir me remplacer. Il pensait que quelqu’un allait lui demander des comptes de pourquoi virer un employé après 10 ans. J’ai pas cherché non plus à lui faire cracher la totalité de son point de vue, ça n’aurait pas été convenable je trouve.


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ça dépend !

(par exemple) mon grand-père, ça fait 30 ans qu’il EN profite !

(presque autant que ce qu’il a cotisé) <img data-src=" />

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Sauf que par principe c’est quasiment impossible …. Car on passe d’un système à prestations définies à cotisations définies !

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J’avais compris que le système était basé sur un système de cotisations de points: et que la retraite finale dépendait à la fois, du nombre de points cotisés mais aussi de la valeur du point.



Le problème, c’est que la valeur du point n’est pas fixe et qu’elle peut être changée par simple ordonnance du gouvernement =&gt; chose&nbsp; qui risque fort d’arriver tous les ans, le gouvernement s’en servant alors comme variable d’ajustement budgétaire.



&nbsp;

Le calcul de retraite est donc tout simplement impossible à connaitre à l’avance, le montant de la pension n’est pas garanti et aucune limite de seuil minimum n’est fixée.



Une catastrophe totale pour les futurs retraités.

Je ne vois pas comment on peut considérer que cette loi va améliorer l’état de la france et des français

&nbsp;

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Me semblait pourtant avoir lu à plusieurs endroits qu’une règle d’or était prévue dans la loi, selon laquelle le point ne peut pas baisser

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Il pourrait même mettre dans la loi que ca sera revalorisé de 2% tous les ans que ta pension peut baisser, et ce part différents facteurs :





  • La valeur d’achat d’un point elle n’est pas fixée et peut très bien doublée … divisant par 2 le nombre de points que tu acquis pour la même somme auparavant.

  • Ta pension n’est pas ton nombre de points la valeur du point, mais ton nombre de points ( dépendant de la valeur d’achat du point ) coefficient de conversion.



    Et ce coefficient de conversion est calculé selon la valeur du point MAIS modulé selon l’espérance de la génération, de l’état des finances globales de l’année, …



    C’est bien expliqué ici :https://blogs.alternatives-economiques.fr/zemmour/2019/11/30/la-valeur-du-point-…

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on pourrait pas mettre en place un système , tu as un salaire, tu cotises pour TA propre retraite ? :o



( oui je sais y a une transition à faire pour les retraités actuels, et ceux en cours )

après vous me direz .. y a les “prévoyances retraites”

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J’attends de voir ce qui va être définitivement adopté sur le sujet.



Parce que, entre ce que je dis et ce que je vote, ce gouvernement nous a habitué à être très méfiant.

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LA TÊTE A TOTO !

désolé.

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C’est déjà le cas.

&nbsp;

C’est simplement mutualisé pour pallier aux problèmes individuel (handicap, etc…). Comme la sécurité sociale ^^

Les cotisations privées fonctionnes de la même manière mais la mutualisation se fait au seul bénéfice de l’assureur.



&nbsp;

Alors à choisir entre mutualiser pour le bénéfice potentiel de chacun et mutualiser pour le bénéfice d’un seul, le choix est vite fait <img data-src=" />

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romainsromain a écrit :



Sauf que par principe c’est quasiment impossible …. Car on passe d’un système à prestations définies à cotisations définies !





Déjà à la base, c’est presque impossible de savoir combien tu vas toucher, alors pour ma part je ne m’inquiète pas, façon de parler car de toutes façons la retraite ne sera pas terrible, j’en suis conscient depuis la fin des années 90. Je suis salarié du privé, régime cadre.







js2082 a écrit :



J’avais compris que le système était basé sur un système de cotisations de points: et que la retraite finale dépendait à la fois, du nombre de points cotisés mais aussi de la valeur du point.

Le problème, c’est que la valeur du point n’est pas fixe et qu’elle peut être changée par simple ordonnance du gouvernement[..]

Le calcul de retraite est donc tout simplement impossible à connaitre à l’avance, le montant de la pension n’est pas garanti et aucune limite de seuil minimum n’est fixée.





Tous les cadres ont déjà une partie de leur retraite par point (Agirc-Arrco), certains non-cadres aussi, et là aussi je ne sais pas si quoi que ce soit est garanti. Du coup, l’histoire des points, je n’avais même pas fait gaffe que le régime général ne fonctionnait pas pareil.



De toutes façons, avec la démographie (espérance de vie en hausse et baisse du ratio actifs/retraités), ça fait tellement longtemps qu’on sait que les retraites vont être difficiles à payer (déjà du temps de Rocard et de son livre blanc), sans parler du fait que c’est difficile de prévoir la conjoncture économique dans 20 ans et plus (déjà, 10 ans).

On n’est même pas revenu au niveau de 1981 avant la réforme sous Mitterrand.


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Bon bah désolé les futurs retraités (ceux nés après moi), vous l’avez dans le luc à moins que le gouvernement ne recule (et surtout arrête de piocher dans les caisses de la ss et de retraite).

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OlivierJ a écrit :



Elle a bon dos la finance… Les sommes en jeu côté retraites sont de toutes façons énormes, on en est à plus de 300 Milliards par an actuellement, et ça va continuer à augmenter ; heureusement que le PIB a continué à augmenté ces dernières années, mais ça ne va pas durer indéfiniment (et il n’augmente pas assez en rapport).



En parlant d'argent investi, il me semble que le niveau cumulé des assurances-vie française est à un niveau pas très éloigné de la dette nationale (pas de rapport direct), si tu veux on peut déjà financer les retraites avec les assurances-vies ;-) .      

Quant à l'État, donc nous tous, il (nous) finance(nt) déjà le système.





&nbsp;



Pas si énormes que ça.

Le déficit de la caisse de pension était de 3,5 Milliards d’euros en 2018 (0,1% du PIB, soit pas grand chose).

En 2019 a été voté (et appliqué) un allègement des cotisations patronales de 52 Milliards d’euros.

Et les projections de fraudes fiscales (à partir du taux median de fraude relevé lors de contrôles du fisc) donnent une fourchette de 60 à 80 Milliards d’euros.

L’argent est là, c’est juste qu’il n’est pas destiné aux petites gens <img data-src=" />



Cf. Rapport officiel du conseil d’orientation des retraites

et Rapport du syndicat national Solidaires Finances Publiques

&nbsp;

&nbsp;

Et si on ne veut surtout pas toucher aux charges patronales ni renforcer les contrôles fiscaux des grandes entreprises (il faut penser à ces pauvres multinationales qui font des économies monstres avec ça <img data-src=" />), il suffirait de revaloriser le salaire des femmes.

&nbsp;

Si les femmes étaient payées à salaire égal avec les hommes (à poste égal), le déficit serait largement comblé.

On pourrait même baisser les cotisations et conserver une caisse sans déficit avec un ratio actif/retraité de 11.



Cf. Rapport du ministère du travail sur la ségrégation professionnelle


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Norde a écrit :



Il y a bien une règle d’or qui indique que les pensions retraites ne pourront dépasser 14% du PIB.

Avec l’augmentation du nombre de retraités, seul l’augmentation du PIB éviterait une baisse des pensions (et à moins d’un miracle, la faible croissance actuelle ne compensera rien du tout).



A terme les pensions baisseront obligatoirement, c’est inscrit en dur dans la loi <img data-src=" />





Tu es un excellent colporteur des Fake News de LFI <img data-src=" />



Une étude du COR a montré que d’ici 2050, et ce quel que soit le scénario concernant l’évolution du PIB, on serait en dessous des 14%, sans diminution des pensions de retraite.

Et toi, à part une estimation au doigt mouillé, d’où sors tu cette affirmation ?


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Toujours adoré cette simplification des chiffres.



En gros si on passait le SMIC à 2000€, il n’y aurait plus de problème de retraites.

Problème résolu: suivant <img data-src=" />

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deathscythe0666 a écrit :



Tout à fait, l’AGIRC-ARRCO est un système à point avec un âge pivot, décidé par les partenaires sociaux, syndicats patronaux et salariés donc. Là, ça ne leur pose pas de problème, parce que c’est à eux de devoir assurer l’équilibre budgétaire, par contre, avec le régime général, ils ne veulent parce qu’ils ne comprennent pas (ou font semblant) d’où vient l’argent.



L’AGIRC-ARRCO est surtout une complémentaire, pas la retraite complète.

Si tu es prêt à perdre toute ta retraite uniquement parce que des banques font volontairement de mauvais investissements et provoquent une nouvelle crise financière (ce qui est arrivé il n’y a pas si longtemps : 2008, les retraités américains qui sont justement sur ce système ont ADORE perdre leur retraite… Sisi!), ce n’est pas le cas de tout le monde, loin de là.


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A tu au moins lu un seul des rapports officiel utilisés comme source :) ?



Certainement que non, sinon tu serais obligé de revoir ta vision “bas du front” du monde <img data-src=" />



&nbsp;

Et oui, contrairement à toi, l’intégralité de mes arguments sont sourcés (et ne sont pas des interprétations mais un extrait direct des conclusions de ces rapports) <img data-src=" />





Ça va, t’en à toujours pas marre de te prendre un 50 à chaque fois que je passe <img data-src=" /> ?

(il suffit de lire tes réactions pour comprendre que ça te rend dingue, et ça j’adore <img data-src=" /> !)

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carbier a écrit :



Tu es un excellent colporteur des Fake News de LFI <img data-src=" />



Une étude du COR a montré que d’ici 2050, et ce quel que soit le scénario concernant l’évolution du PIB, on serait en dessous des 14%, sans diminution des pensions de retraite.

Et toi, à part une estimation au doigt mouillé, d’où sors tu cette affirmation ?





Il faut expliquer pourquoi : c’est car la proportion des retraités dans la population va diminuer d’ici 2050. Du coup, le nombre de retraité par actif va diminuer. Au final, on se demande bien pourquoi on fait tout ça…


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Il y a effectivement une règle d’or, c’est que le système de retraite ne soit pas déficitaire.



Si les entrées baissent (décroissance choisie, crise économique, whatever) mécaniquement les sorties devront baisser (et vu que le nombre de points sera “acquis”, c’est la valeur du point qui diminuera)

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J’ai une idée pour combler le déficit des retraites !

On créé une taxe sur les véhicules, plus ils sont puissants, plus la taxe est importante. En plus ce serait écologique !

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Norde a écrit :



A tu au moins lu un seul des rapports officiel utilisés comme source :) ?



Certainement que non, sinon tu serais obligé de revoir ta vision “bas du front” du monde <img data-src=" />



 

Et oui, contrairement à toi, l’intégralité de mes arguments sont sourcés (et ne sont pas des interprétations mais un extrait direct des conclusions de ces rapports) <img data-src=" />





Ça va, t’en à toujours pas marre de te prendre un 50 à chaque fois que je passe <img data-src=" /> ?

(il suffit de lire tes réactions pour comprendre que ça te rend dingue, et ça j’adore <img data-src=" /> !)





Je ne suis pas sur que tu ais lu ce que tu sources à part peut être le titre.

Car cela n’a rien à avoir avec tes affirmations.



Exemple simple: tu parles du salaire des femmes. Or le problème n’est pas tant le salaire pour les faibles revenus que le temps partiel imposé ou subi. Le problème vois tu c’est que même si le temps partiel n’était plus subi, les bas salaires ne participent pas directement au financement des retraites à cause de leur éxonération de charges sociales. Mais je suis sur que tu serais pour un retour des charges sur les bas salaires <img data-src=" />


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Tandhruil a écrit :



J’ai une idée pour combler le déficit des retraites !

On créé une taxe sur la con*erie les véhicules, plus elle est énorme ils sont puissants, plus la taxe est importante. En plus ce serait écologique !





<img data-src=" />


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OlivierJ a écrit :



Merci pour ton commentaire, ça fait du bien au milieu de tous les “yaka faukon”, malheureusement on dirait que peu ont ce genre de vision assez claire de la situation.





Tu te rends compte que son commentaire est quand même une critique envers le système prévu par macron du coup?

Ce qui signifierait que tu es contre le projet de retraite du gouvernement actuel.



&nbsp;


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Baradhur a écrit :



Les gens sont obliges de s’exile a la campagne, loin des hôpitaux et des services publics





&nbsp;En france c’est aussi le cas mais dès que t’est actif, la plupart des grandes villes sont inabordable. Obligé d’habiter en grande banlieue ou à la campagne et pas d’hôpital ni de service publique. C’est ça qui à la base à crée les gilet jaunes.


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Norde a écrit :



En 2019 a été voté (et appliqué) un allègement des cotisations patronales de 52 Milliards d’euros.

Et les projections de fraudes fiscales (à partir du taux median de fraude relevé lors de contrôles du fisc) donnent une fourchette de 60 à 80 Milliards d’euros.

L’argent est là, c’est juste qu’il n’est pas destiné aux petites gens <img data-src=" />







  1. les fameuses charges “patronales” sont en fait des charges sur le salaire des employés, qu’on les appelles patronales ou salariales ne change rien ; tout ce qui compte c’est la différence entre l’argent que sort l’entreprise (le “super-brut”) et celui que le salarié touche.

  2. Là tu ne parles plus de la méchante finance mais de l’estimation de la fraude fiscale - souvent confondue avec ce qu’on appelle l’évasion, légale elle - qui ne dit en rien que c’est une somme récupérable, pour diverses raisons.



    “Le mythe de sans fraude fiscale pas de déficit”

    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2017/02/20/sans-fraude-fiscale-pas-de-def…







    Norde a écrit :



    Et si on ne veut surtout pas toucher aux charges patronales ni renforcer les contrôles fiscaux des grandes entreprises (il faut penser à ces pauvres multinationales qui font des économies monstres avec ça <img data-src=" />), il suffirait de revaloriser le salaire des femmes.





    Entre la vision fallacieuse de ce qu’est une charge patronale, et la pensée magique “il suffirait d’augmenter”, je vois que tu as des connaissances économiques avancées #ouPas.

    (j’aimerais te voir à l’oeuvre à la tête d’une entreprise, m’est avis que tu aurais quelques soucis avec le réalisme)







    carbier a écrit :



    Toujours adoré cette simplification des chiffres.

    En gros si on passait le SMIC à 2000€, il n’y aurait plus de problème de retraites.

    Problème résolu: suivant <img data-src=" />





    <img data-src=" />







    Patch a écrit :



    Si tu es prêt à perdre toute ta retraite uniquement parce que des banques font volontairement de mauvais investissements et provoquent une nouvelle crise financière (ce qui est arrivé il n’y a pas si longtemps : 2008, les retraités américains qui sont justement sur ce système ont ADORE perdre leur retraite… Sisi!), ce n’est pas le cas de tout le monde, loin de là.





    Les fonds de retraite correctement gérés (avec de la répartition des risques) n’ont pas eu ce problème avec 2008, surtout ce que sont des investissements à long terme, donc tous ceux étaient encore en train de travailler en 2008 n’ont pas eu de souci.


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Dans ce cas, il faudrait multiplier les cotisations par 5 au moins pour garder un même niveau de pension…

&nbsp;

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carbier a écrit :



Exemple simple: tu parles du salaire des femmes. Or le problème n’est pas tant le salaire pour les faibles revenus que le temps partiel imposé ou subi. Le problème vois tu c’est que même si le temps partiel n’était plus subi, les bas salaires ne participent pas directement au financement des retraites à cause de leur éxonération de charges sociales. Mais je suis sur que tu serais pour un retour des charges sur les bas salaires <img data-src=" />





Je crois qu’il s’est pris un 10 à 0 là…







skankhunt42 a écrit :



En france c’est aussi le cas mais dès que t’est actif, la plupart des grandes villes sont inabordable. Obligé d’habiter en grande banlieue ou à la campagne et pas d’hôpital ni de service publique. C’est ça qui à la base à crée les gilet jaunes.





Les grandes villes sont abordables par tous ceux qui y vivent et qui y ont acheté leur logement (et c’est pas des extra-terrestres). Un souci en France c’est le bourrage de crâne comme quoi il faut être propriétaire, plus la législation sur les locations.

Les gilets jaunes c’est pas tout à fait ça, ce sont ceux (une minorité) qui sont vraiment loin des centres villes de grandes agglomérations, ET qui ont un mode de vie basé sur la voiture (travail lointain et tout loin), ce qui a été possible parce que la voiture est plus accessible que jamais (Jancovici en 2012 pensait déjà à ce genre de profil). D’ailleurs tous les “GJ” ne sont pas des pauvres, on l’a vu aussi à l’époque, et encore récemment avec l’autre qui s’est acheté une Jaguar (si ça ne montre pas la connerie du truc, et c’est pas le seul).


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Et la marmotte …

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Une petite pensée pour les développeurs de bercy&nbsp; (ou le prestataire ATOS pour changer ?) qui vont devoir coder un truc vite fait et bancale (qui doit prendre en compte tout les cas).

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Le Parcoursup des retraites, can’t wait.<img data-src=" />

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Tout à fait, l’AGIRC-ARRCO est un système à point avec un âge pivot, décidé par les partenaires sociaux, syndicats patronaux et salariés donc. Là, ça ne leur pose pas de problème, parce que c’est à eux de devoir assurer l’équilibre budgétaire, par contre, avec le régime général, ils ne veulent parce qu’ils ne comprennent pas (ou font semblant) d’où vient l’argent.



Pour les doux rêveurs qui voudraient une valeur du point garantie, voire un garantie d’augmentation annuelle de la valeur du point, ça vous dirait de réfléchir à ce que ça implique pour les actifs en cas de récession ? Au passage, c’est déjà le cas (on roule sur la dette pour faire aller), les nouveaux actifs ont des salaires inférieurs à ce qu’avaient leurs ainés, un taux de chômage élevé, ils auront des retraites plus faibles (s’ils en ont), et pour couronner le tout, on va les laisser se démerder avec les dettes financière et environnementale… trop cool la solidarité intergénérationnelle.

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Alors si on prend un salaire de prof indexé sur le point d’indice gelé en début de carrière et que l’on indexe sa retraite à points hypothétiques, sur ses points d’indexation salariale de la grille de la cat A, sashant que sa progression salariale est non linéaire, vous obtenez un noeud cérébral à coup sûr, sauf si vous avez le skill immunité conféré par qq années à l’ENA ou Rothschild. Maintenant écoutez 0+0 nous chanter Africa, ça détend (commentaire non constructif)

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deathscythe0666 a écrit :



Tout à fait, l’AGIRC-ARRCO est un système à point avec un âge pivot, décidé par les partenaires sociaux, syndicats patronaux et salariés donc.







La confiscation par l’État du système social est le principal reproche fait à ce gouvernement à ce sujet.







deathscythe0666 a écrit :



couronner le tout, on va les laisser se démerder avec les dettes financière et environnementale… trop cool la solidarité intergénérationnelle.







Parfait, qu’est-ce que tu proposes? Que les grands parents qui gardent leurs petits enfants créent une plate-forme pour facturer les parents et ne plus dépendre de cette solidarité? On transforme toutes les associations en micro-entreprises?



L’État a nationalisé le système de retraite, il lui revient donc de le financer. Les ressources possibles sont immenses du côté de la finance, mais ils ont des oeillières phénoménales.



À tous les niveaux, on a besoin d’un nouveau projet de société, pas d’un petit comptable sans aucune vision.


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Ils sont les œillères phénoménales. Et peut-être que si on parlait des armes de destruction massive libéralisées durant la période 95-2001 la situation serait différente. Le beurre, et l’argent du beurre. Un classique.

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gjdass a écrit :



Me semblait pourtant avoir lu à plusieurs endroits qu’une règle d’or était prévue dans la loi, selon laquelle le point ne peut pas baisser







Sauf que le budget est voté dans une loi, et qu’une loi peut en modifier une autre.

Il suffira que dans le budget ils ajoutent un&nbsp; “vu la situation budgétaire, la valeur du point dans la loi untel est réduite de 10%” et c’est bon

&nbsp;



OlivierJ a écrit :



Déjà à la base, c’est presque impossible de savoir combien tu vas toucher, alors pour ma part je ne m’inquiète pas, façon de parler car de toutes façons la retraite ne sera pas terrible, j’en suis conscient depuis la fin des années 90. Je suis salarié du privé, régime cadre.





En Belgique on y arrive bien.

Chaque année cotisé rapporte un certain montant (en fonction du salaire). A la fin de ta carrière on additionne et ça donne ta retraite.

Et c’est dispo sur un site internet



Si tu regarde pour passer a 45 les 5 dernières années de travail. Tu retire 15 de ce que ses années&nbsp; t’auraient rapporté&nbsp; si elles étaient complète -&gt; tu refais l’addition&nbsp; -&gt; t’as le montant de la pension


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OlivierJ a écrit :



De toutes façons, avec la démographie (espérance de vie en hausse et baisse du ratio actifs/retraités), ça fait tellement longtemps qu’on sait que les retraites vont être difficiles à payer (déjà du temps de Rocard et de son livre blanc), sans parler du fait que c’est difficile de prévoir la conjoncture économique dans 20 ans et plus (déjà, 10 ans).

On n’est même pas revenu au niveau de 1981 avant la réforme sous Mitterrand.





La dessus j’ai lu un bref article intéressant qui met bien en relief que le ratio actif/retraités n’a pas tant augmenté : https://www.levilainpetitcanard.be/retraites-les-chiffres/

La source est très à gauche mais l’analyse vaut le coup d’être lue et ça donne du grain à moudre.


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J’habite en Australie ou le systeme est comme ca. Crois moi tu ne veux pas de ca. Si tu cotises peu pendant ta vie avec un salaire minimum, tu ne peux litteralement pas vivre a la retraite avec ta pension. Les gent sont obliges de s’exile a la campagne, loin des hopitaux et des services publics pour pallier a ca.&nbsp;

En plus de ca, tes pensions sont investis dans des fonds de pensions. Si le systeme financier ce casse la gueule, tu perds ta retraite.

Bref pas GG tout ca!

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Cumbalero a écrit :



La confiscation par l’État du système social est le principal reproche fait à ce gouvernement à ce sujet.





“Confiscation” ? ça veut dire quoi ?

Le système social dépend plus que jamais de l’État; et de l’endettement qui n’a pas l’air de diminuer toutes ces dernières années.







Cumbalero a écrit :



L’État a nationalisé le système de retraite, il lui revient donc de le financer. Les ressources possibles sont immenses du côté de la finance, mais ils ont des oeillières phénoménales.





Elle a bon dos la finance… Les sommes en jeu côté retraites sont de toutes façons énormes, on en est à plus de 300 Milliards par an actuellement, et ça va continuer à augmenter ; heureusement que le PIB a continué à augmenté ces dernières années, mais ça ne va pas durer indéfiniment (et il n’augmente pas assez en rapport).

En parlant d’argent investi, il me semble que le niveau cumulé des assurances-vie française est à un niveau pas très éloigné de la dette nationale (pas de rapport direct), si tu veux on peut déjà financer les retraites avec les assurances-vies ;-) .

Quant à l’État, donc nous tous, il (nous) finance(nt) déjà le système.







Cumbalero a écrit :



À tous les niveaux, on a besoin d’un nouveau projet de société, pas d’un petit comptable sans aucune vision.





En l’occurrence ici il s’agit bien d’avoir une vision à long terme pour les retraites. Pas sûr que quiconque ait une solution magique, toutes sont plus ou moins désagréables. Un peu comme pour la décarbonation de l’économie ou la lutte contre le changement climatique (c’est assez lié).


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deathscythe0666 a écrit :



Tout à fait, l’AGIRC-ARRCO est un système à point avec un âge pivot, décidé par les partenaires sociaux, syndicats patronaux et salariés donc. Là, ça ne leur pose pas de problème, parce que c’est à eux de devoir assurer l’équilibre budgétaire, par contre, avec le régime général, ils ne veulent parce qu’ils ne comprennent pas (ou font semblant) d’où vient l’argent.



Pour les doux rêveurs qui voudraient une valeur du point garantie, voire un garantie d’augmentation annuelle de la valeur du point, ça vous dirait de réfléchir à ce que ça implique pour les actifs en cas de récession ? Au passage, c’est déjà le cas (on roule sur la dette pour faire aller), les nouveaux actifs ont des salaires inférieurs à ce qu’avaient leurs ainés, un taux de chômage élevé, ils auront des retraites plus faibles (s’ils en ont), et pour couronner le tout, on va les laisser se démerder avec les dettes financière et environnementale… trop cool la solidarité intergénérationnelle.





Merci pour ton commentaire, ça fait du bien au milieu de tous les “yaka faukon”, malheureusement on dirait que peu ont ce genre de vision assez claire de la situation.


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OlivierJ a écrit :



En l’occurrence ici il s’agit bien d’avoir une vision à long terme pour les retraites. Pas sûr que quiconque ait une solution magique, toutes sont plus ou moins désagréables. Un peu comme pour la décarbonation de l’économie ou la lutte contre le changement climatique (c’est assez lié).







Posons-nous d’abord les bonnes questions, personne ne fait le l’anti-jeu par plaisir.

Ce serait stupide de reprendre à nouveau tout au pied de la lettre. Par contre, ne comptez pas sur moi pour distraire votre armée, tomber dans vos bugs, ou encore d’autres misères cancéreuses. 1917 c’était 1917, la comparaison formelle ne vaut que pour ceux qui ont lu trop lu Tardy, je poursuis ou non ? Ou bien faudrait-il poursuivre la lente décomposition de la droite au motif que l’anthropologie devrait toujours dépasser le commencement ?

Parce-que dans le genre imbéciles heureux et surtout a politisés, pardon mais, vous en tenez une bonne de ne pas avoir compris la fin de la philosophie.


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romainsromain a écrit :



Il pourrait même mettre dans la loi que ca sera revalorisé de 2% tous les ans que ta pension peut baisser, et ce part différents facteurs :





  • La valeur d’achat d’un point elle n’est pas fixée et peut très bien doublée … divisant par 2 le nombre de points que tu acquis pour la même somme auparavant.

  • Ta pension n’est pas ton nombre de points la valeur du point, mais ton nombre de points ( dépendant de la valeur d’achat du point ) coefficient de conversion.



    Et ce coefficient de conversion est calculé selon la valeur du point MAIS modulé selon l’espérance de la génération, de l’état des finances globales de l’année, …



    C’est bien expliqué ici :https://blogs.alternatives-economiques.fr/zemmour/2019/11/30/la-valeur-du-point-…





    C’est mal expliqué car le coefficient de conversion ne rentre en compte que si tu pars à la retraite avant l’age légal ou comment faire une généralité et sortir des contre-vérités (comme tu le fais).

    Dans certains cas oui ce que tu dis est exact, mais uniquement dans certains cas: ce n’est en rien une généralité comme ce que tu énonces.


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Il y a bien une règle d’or qui indique que les pensions retraites ne pourront dépasser 14% du PIB.

Avec l’augmentation du nombre de retraités, seul l’augmentation du PIB éviterait une baisse des pensions (et à moins d’un miracle, la faible croissance actuelle ne compensera rien du tout).



A terme les pensions baisseront obligatoirement, c’est inscrit en dur dans la loi <img data-src=" />

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le mieux c’est de l’inscrire dans la ‘Constitution’ (gravée dans le ‘Marbre)

et pour changer, la valeur du Point, il FAUDRA les 3/5èmes de ‘l’AN. + du Sénat’ (pas gagné) !!! <img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :





  1. les fameuses charges “patronales” sont en fait des charges sur le salaire des employés, qu’on les appelles patronales ou salariales ne change rien ; tout ce qui compte c’est la différence entre l’argent que sort l’entreprise (le “super-brut”) et celui que le salarié touche.





    Ça change quand même quelque chose sur les bas salaires : si tu augmentes les charges patronales sur un SMIC (brut fixé), le salaire net reste forcément le même, alors que si tu augmentes les charges salariales, le salaire net diminue.


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OlivierJ a écrit :



Les grandes villes sont abordables par tous ceux qui y vivent et qui y ont acheté leur logement





C’est à dire très peu de gens…

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Un souci en France c’est le bourrage de crâne comme quoi il faut être propriétaire





J’ai jamais compris l’intérêt de louer un appartement dans une grande ville si elle est dynamique, que ton quartier est sympa et que tu souhaite y rester plusieurs décennies. Car une fois à la retraite tu n’a plus de loyer, juste des charges.



Après si tu habite dans un “trou” c’est dangereux d’acheter surtout si les prix sont elevés, l’usine du coin ferme et dix ans plus tard ça vaut pas un kopek et tu te retrouve coincé à vie.

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Les gilets jaunes c’est pas tout à fait ça, ce sont ceux (une minorité) qui sont vraiment loin des centres villes de grandes agglomérations, ET qui ont un mode de vie basé sur la voiture (travail lointain et tout loin), ce qui a été possible parce que la voiture est plus accessible que jamais





Une minorité t’est sur ? Parce que bon en pratique si t’habite à plus de 5 km d’une grande ville t’est quasiment obligé de prendre la voiture sauf peut être à paris mais tu va taper plusieurs changement.

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



si ça ne montre pas la connerie du truc, et c’est pas le seul





Bha t’a toujours des cons et des opportuniste peut importe le sujet, tant que c’est une poignée c’est pas grave.


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Mais ça ne se passe pas comme ça.

Surtout pour les bas salaires où les marges sont faibles, si un gouvernement décide d’augmenter le super-brut du jour au lendemain, c’est la cata ; on est plutôt dans le mouvement inverse, celui de diminuer le coût du travail et les charges en général.

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OlivierJ a écrit :



Les fonds de retraite correctement gérés (avec de la répartition des risques) n’ont pas eu ce problème avec 2008, surtout ce que sont des investissements à long terme, donc tous ceux étaient encore en train de travailler en 2008 n’ont pas eu de souci.





…. quand tu vois que l’encours moyen d’un 401k doit être autour de 80.000 dollars tu te rends compte que le problème c’est pas vraiment la capitalisation mais plutôt l’absence de politique du grand âge ! Y’a toujours la sécurité sociale qui permet un matelas de sécurité pour les plus pauvres mais la classe moyenne se fait littéralement défoncer.


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skankhunt42 a écrit :



C’est à dire très peu de gens…





Juste des millions <img data-src=" /> . 







skankhunt42 a écrit :



J’ai jamais compris l’intérêt de louer un appartement





Tu illustres exactement ce que je disais :-) .

Tu paies pour un service, aucun frais surprise (entretien, ravalement, chaudière, ascenseur, etc.), et tu peux mettre l’argent économisé (pas d’intérêts de prêt à payer par ex) ailleurs.

Effectivement à très long terme, en général, tu as intérêt à être propriétaire, mais ça dépend des circonstances, et il faut compter 2 mois équivalent loyer en entretien par an.



C’est un aspect du mythe de Sisyphe, d’expliquer encore et toujours les avantages/inconvénients de la location.







skankhunt42 a écrit :



Après si tu habite dans un “trou” c’est dangereux d’acheter surtout si les prix sont elevés, l’usine du coin ferme et dix ans plus tard ça vaut pas un kopek et tu te retrouve coincé à vie.





Ben pas forcément vu que tu l’achètes pas cher de toutes façons vu que c’est pas très désiré.

 





skankhunt42 a écrit :



Une minorité t’est sur ? Parce que bon en pratique si t’habite à plus de 5 km d’une grande ville





Les “GJ” initiaux c’était beaucoup plus que 5 km. C’est d’ailleurs pas avec 5-10 km à faire que l’essence devient un problème, c’est plutôt avec 20 et plus.


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Ça revient au même, y a juste le sens qui change : si tu diminues les charges patronales sur un SMIC, le salaire net reste le même, alors que si tu diminues les charges salariales, le salaire net augmente.

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Qu’est-ce que tu appelles “se faire défoncer” ? De quoi parles-tu ?



Un truc “marrant” au sujet de la capitalisation, t’as l’extrême-gauche qui gueule à longueur d’années sur “les actionnaires qui se gavent” et le CAC40, mais qui en même temps sont capables de dire que c’est vachement dangereux la retraite par capitalisation <img data-src=" />

Ça serait drôle si ce n’était un signe de plus de leur incompréhension des mécanismes économiques.

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Mais c’est un faux problème, ta présentation est fallacieuse : si tu diminues ces fameuses charges, ça veut dire que tu diminues les cotisations à un des systèmes de solidarité (sécu, retraite, chômage)… Donc reculer pour mieux sauter.

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OlivierJ a écrit :



Juste des millions





Je pense qu’il faut enlever tout ceux qui ont plus de 40 ans dans ces chiffres… La j’entend que certains s’endettent 30 ans pour acheter un studio à paris, je doute qu’a 50 ans ils arrivent encore à tenir la dedans.



&nbsp;





OlivierJ a écrit :



aucun frais surprise





C’est marrant mais dans mon premier appart j’ai pu y rester que 3 ans car a propriétaire à décidé de le vendre. Vu que depuis les prix avaient augmentés j’ai du aller dans plus petit. C’est d’ailleurs ça qui m’a décidé de changer de ville. J’essaye même pas d’imaginer le phénomène au bout de 10 / 20 ans.

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



tu peux mettre l’argent économisé





60 %

: c’est le pourcentage d’interrogés qui considèrent que le budget

mensuel consacré au logement a un impact important sur leur capacité

d’épargne (27 % à considérer qu’il est très important). Les locataires

sont particulièrement concernés, 74 % relatent des difficultés

importantes à épargner à cause du budget mensuel consacré au logement

(46 % des difficultés très importantes).

&nbsp;



OlivierJ a écrit :



C’est d’ailleurs pas avec 5-10 km à faire que l’essence devient un problème, c’est plutôt avec 20 et plus.





Le problème c’est pas l’essence mais le fait d’utiliser la voiture au lieu des transport en commun. Si t’est deux alors il faut deux voitures… Vu que beaucoup sont borderline niveau argent car ils ce saignent pour le logement la moindre hausse de l’essence peut être catastrophique.



D’après internet le cout moyen d’une voiture c’est 4000€ par ans, si je me base sur les 16€ que ça me coute par chez moi pour en louer une et aller à la plage ça fait donc 250 jours de location.


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Oui de même, j’attends de voir ce qui va vraiment sortir des concertations de financement etc.

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Merci pour ce partage, le document des statisticiens grévistes de l’INSEE est très intéressant.

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OlivierJ a écrit :



Les fonds de retraite correctement gérés (avec de la répartition des risques) n’ont pas eu ce problème avec 2008, surtout ce que sont des investissements à long terme, donc tous ceux étaient encore en train de travailler en 2008 n’ont pas eu de souci.







Certes, mais de toute façon, Patch était à côté de la plaque car les complémentaires sont aussi par répartition : les cotisants (actifs donc) de l’AGIRC-ARRCO payent les retraites des retraités actuels tout en cumulant les points pour leur propre retraite, qui sera, elle, payée par les actifs du futur. Donc, rien à voir avec les fonds de pensions nord-américains en 2008.


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excellent , ça m’a toujours perturbé aussi ce genre d’incohérence

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OlivierJ a écrit :



Les fonds de retraite correctement gérés (avec de la répartition des risques) n’ont pas eu ce problème avec 2008, surtout ce que sont des investissements à long terme, donc tous ceux étaient encore en train de travailler en 2008 n’ont pas eu de souci.



Donc parce que ca s’est bien passé UNE fois pour CERTAINS UNIQUEMENT, ca se passera TOUJOURS bien par la suite. Okay…


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Comptez vos points, braves gens honnêtes, en attendant de voir des jours meilleurs (ou pas).

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Baradhur a écrit :



Dire que des que tu es actifs la plupart des grandes villes sont inabordables est juste faux en France. A part Paris, ou est ce que c’est vrai? J’ai vécu a Lyon toute ma vie et quand j’ai commence a bosser apres mes etudes j’avais de quoi prendre un 1 pieces en plein centre de la ville. Il etait un peu pourri, certes, mais c’etait mon chez moi et c’etait a proximite de tout.&nbsp;





Si j’en crois internet l’immobillier lyonais à augmenté de 26% depuis 2015. Alors si ton salaire n’augmente pas de la même façon tu sera coincé à vie dans ton 1 pièce. A bordeaux l’immobilier à lui augmenté de 38%… C’est plus ou moins le même phénomène qu’a paris avec quelques années de retard.

&nbsp;





Baradhur a écrit :



&nbsp;Australie, le chomage est quasi inexistant





Avec un salaire moyen de 3500€… Je me demande avec ça ce que tu peut louer légalement ou non. En france légalement tu peut louer 750€ max avec une moyenne de salaire à 2250€. C’est plus ou moins le prix d’un studio à lyon et ça l’était à paris il y à 7 / 8 ans.

&nbsp;





Baradhur a écrit :



Si tu es pauvres, tu as bien mieux fais d’etre pauvre en France que dans n’importe quelle autre pays du monde. Et c’est une realite que la majorite des francais ne voient pas.





Les français le savent très bien qu’il vaut être mieux pauvre en france. Mais beaucoup ce demande justement si c’est parce qu’ils sont en france qu’ils sont pauvre. Si je me base sur mon petit entourage tout ceux qui ont bien réussis n’ont rien trouvé en france, d’abord bossé à l’étranger et la plupart son restés. Ça doit pas être si mal ailleurs !


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skankhunt42 a écrit :



Si j’en crois internet l’immobillier lyonais à augmenté de 26% depuis 2015. Alors si ton salaire n’augmente pas de la même façon tu sera coincé à vie dans ton 1 pièce. A bordeaux l’immobilier à lui augmenté de 38%… C’est plus ou moins le même phénomène qu’a paris avec quelques années de retard.

 



Avec un salaire moyen de 3500€… Je me demande avec ça ce que tu peut louer légalement ou non. En france légalement tu peut louer 750€ max avec une moyenne de salaire à 2250€. C’est plus ou moins le prix d’un studio à lyon et ça l’était à paris il y à 7 / 8 ans.

 



Les français le savent très bien qu’il vaut être mieux pauvre en france. Mais beaucoup ce demande justement si c’est parce qu’ils sont en france qu’ils sont pauvre. Si je me base sur mon petit entourage tout ceux qui ont bien réussis n’ont rien trouvé en france, d’abord bossé à l’étranger et la plupart son restés. Ça doit pas être si mal ailleurs !







La redistribution, ça a un coût… Savoir si c’est souhaitable ou pas est un sujet de société, mais la mécanique de la redistribution consiste bien à prendre aux plus aisés pour donner aux moins aisés, donc forcément, dans un pays qui redistribue moins, il est plus facile (quand on est du bon côté de la barrière) de réussir (si avoir de l’argent est synonyme de réussir).



Et en général, si tu regardes la mobilité entre les pays, surtout développés, c’est souvent les CSP+ qui bougent pour des raisons de carrière et trouvent l’herbe plus verte ailleurs.


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deathscythe0666 a écrit :



(…)mais la mécanique de la redistribution consiste bien à prendre aux plus aisés pour donner aux moins aisés(…)





Ce n’est pas que financier, un pauvre en bonne santé coutera moins cher a la société qu’un riche avec le cancer.



La redistribution c’est un autre mot pour solidarité.


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deathscythe0666 a écrit :



Savoir si c’est souhaitable ou pas est un sujet de société





C’était justement sur quoi ont parlais à la base je pense.

&nbsp;





deathscythe0666 a écrit :



Et en général, si tu regardes la mobilité entre les pays, surtout développés, c’est souvent les CSP+ qui bougent pour des raisons de carrière et trouvent l’herbe plus verte ailleurs.





J’aurais tendance à dire que l’herbe est marron sauf pour les CSP+ étrangers et en général c’est pas leur premier emploi sois plus ou moins le même profil que demandé en france. Alors que quand en français débarque ailleurs sont premier boulot l’herbe sera verte.



Quand tu vois le salaire d’un prof au luxembourg et en france c’est pas vraiment la même chose et les condition non plus. Reste à savoir le background recquis pour y accédé. M’enfin si je me base sur mes proche à chaque fois il se sont expat pour trouver leur premier boulot et leur permettre ensuite d’en avoir un ici.


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skankhunt42 a écrit :



C’était justement sur quoi ont parlais à la base je pense.

 



J’aurais tendance à dire que l’herbe est marron sauf pour les CSP+ étrangers et en général c’est pas leur premier emploi sois plus ou moins le même profil que demandé en france. Alors que quand en français débarque ailleurs sont premier boulot l’herbe sera verte.



Quand tu vois le salaire d’un prof au luxembourg et en france c’est pas vraiment la même chose et les condition non plus. Reste à savoir le background recquis pour y accédé. M’enfin si je me base sur mes proche à chaque fois il se sont expat pour trouver leur premier boulot et leur permettre ensuite d’en avoir un ici.







En fait on dit un peu la même chose mais différemment :)



Après, au niveau prof, c’est assez difficile de comparer, si tu prends la Suisse ou les USA par exemple, les salaires sont plus élevés, mais tu peux dégager à tout moment (si les étudiants se plaignent, si tu ne produis pas assez de publis, etc.). D’ailleurs, tu peux te faire dégager en 5 minutes d’un job dans pas mal de pays <img data-src=" />



Et c’est aussi un peu dur de comparer les salaires touchés : avec 30000$ “nets” aux USA, tu dois encore te payer la couverture maladie, la retraite, t’as pas de couverture chômage, il faut scolariser les enfants. En fait c’est cool quand tu es jeune, sans enfants et en bonne santé. Avec 30000 nets en France, tu commences déjà à être roi du pétrole (pas à Paris, ok, mais de toute façon, les prix à Paris c’est la fumette), surtout maintenant que le net est aussi net d’impôts.







Tandhruil a écrit :



Ce n’est pas que financier, un pauvre en bonne santé coutera moins cher a la société qu’un riche avec le cancer.



La redistribution c’est un autre mot pour solidarité.







Du coup, c’est un peu financier aussi :)

Et là où tu te fourres le doigt dans l’oeil, c’est que le riche avec le cancer, il est bon pour le PIB (ça fait du matériel et des emplois pour s’en occuper). C’est d’ailleurs pour ça que le PIB comme alpha et omega de la réussite d’un pays, ça commence à être un peu incohérent (dans le PIB, il y a aussi le carburant vendu et donc brûlé par exemple) parce que ça met un peu à côté tous les effets néfastes des produits de notre économie.


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deathscythe0666 a écrit :



(…)Du coup, c’est un peu financier aussi :)

Et là où tu te fourres le doigt dans l’oeil, c’est que le riche avec le cancer, il est bon pour le PIB (ça fait du matériel et des emplois pour s’en occuper). C’est d’ailleurs pour ça que le PIB comme alpha et omega de la réussite d’un pays, ça commence à être un peu incohérent (dans le PIB, il y a aussi le carburant vendu et donc brûlé par exemple) parce que ça met un peu à côté tous les effets néfastes des produits de notre économie.





Oui je me suis mal exprimé. :)



Je voulais dire que la mécanique de la redistribution, ce n’est pas que le montant des cotisations mais aussi ce qu’on en fait. Un pauvre qui meurt à 62 ans aura plus contribué à la redistribution qu’un riche qui vit jusqu’à 100 ans.


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Non, c’est le riche qui contribuera le plus (les plus riches sont contributeurs nets à la redistribution). C’est normal, c’est quand même l’objectif de base ;-)

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Ben non ! Le pauvre aura cotisé toute sa vie à la retraite mais n’en aura jamais bénéficié (surtout si la pension de reversion est supprimée comme il semble que ce soit prévu)

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Il n’y a pas que la retraite dans la vie ;-)



Et ce que tu dis est valable (pour la retraite) pour toute personne qui travaille et qui décède à 62 ans avant d’avoir pu prendre sa retraite.

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Encore une fois, les generalites prononces ne reflete pas la realite de la diversite des situations. Si c’est un reflexe naturel pour les humains de simplifier pour comprendre et categoriser, cela empeche de voir la realite qui se cache derriere. Avec ta stat a 26% sur l’immobilier lyonnais, tu n’as qu’un seul prisme, un seul point de vue sur une situation donnee. Et tu la caracterise comme etant negative par l’impact suppose qu’elle peut avoir.&nbsp;



Pour la pauvrete, il est legitime de se poser des questions et il est sain de chercher des reponses. Mais chaque situation est differente. Et pour le coup, si je prends un exemple personnel, je suis bien content que ma grand mere, qui ne touche que le minimum vieillesse, soit en France par ce que meme si c’est pas toujours facile, elle arrive quand meme a vivre grace a ca. Si elle etait au EU, elle serait deja en train de faire les poubelles. Vaut mieux qu’elle soit en France qu’en Australie, clairement.

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Baradhur a écrit :



Avec ta stat a 26% sur l’immobilier lyonnais, tu n’as qu’un seul prisme, un seul point de vue sur une situation donnee. Et tu la caracterise comme etant negative par l’impact suppose qu’elle peut avoir.&nbsp;





Pas besoin d’un million de point de vue quand l’immobilier dans une ville prend 26%… Tout ceux qui étaient déjà limite ne pourront simplement plus s’y loger, d’autre auront une pièce de moins et seul les riches pourront en profiter. C’est ce qu’il c’est passé à paris en bien pire car l’augmentation à été plus importante.



C’est juste des math, si ton salaire n’augmente pas de 26% alors forcément tu l’aura dans le cul !


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deathscythe0666 a écrit :



D’ailleurs, tu peux te faire dégager en 5 minutes d’un job dans pas mal de pays <img data-src=" />



Il ne faut pas comparer avec ce qu’on peut faire, mais avec ce qui est fait réellement. J’ai passé plus de 10 ans dans un job à l’étranger où je pouvais me faire dégager à tout moment, ça n’est pas arrivé. On a tendance à penser que les patrons dégagent leurs employés à tour de bras dans ces conditions, mais c’est loin d’être sûr, ca les arrange pas plus que ça non plus, même s’il y a toujours des exceptions.



A l’inverse il y a plein de français qui se font virer alors qu’ils étaient censés être protégés de ça, certes pas en 5 minutes et sans thunes, mais au final ils doivent quand même chercher un autre boulot.



Bref je veux dire que la sécurité française de l’emploi n’est pas si absolue, et que l’absence de cette sécurité ailleurs n’est pas synonyme de tournus infernal non plus.


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ça n’empêche qu’en France, on ne se fait pas dégager en 5 minutes. Si je prends l’exemple de la Suisse, tu vas travailler comme tous les matins et ton supérieur hiérarchique te dit d’aller à la compta prendre ton solde de tout compte et que ce n’est plus la peine de revenir. J’imagine que ça fait tout drôle, quand bien même ça n’arrive pas tous les 4 matins et quand bien même les patrons sympas qui laissent un délai de quelques jours pour se retourner existent (en France, c’est impossible).

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<img data-src=" />&nbsp; pour le mot d’esprit.

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joma74fr a écrit :



ça n’empêche qu’en France, on ne se fait pas dégager en 5 minutes. Si je prends l’exemple de la Suisse, tu vas travailler comme tous les matins et ton supérieur hiérarchique te dit d’aller à la compta prendre ton solde de tout compte et que ce n’est plus la peine de revenir. J’imagine que ça fait tout drôle, quand bien même ça n’arrive pas tous les 4 matins et quand bien même les patrons sympas qui laissent un délai de quelques jours pour se retourner existent (en France, c’est impossible).



Je préfère ne pas me faire virer du tout que me faire virer en plus de 5 minutes. C’est plus une question de mentalité que de législation après, si un patron veut vraiment te virer, il le fera quelle que soit la législation.



Pour exemple, là où j’ai travaillé (la Suisse justement) et où j’étais censé pouvoir être viré en 5 minutes, il leur a fallu des mois pour pouvoir virer une employée qui passait son temps sur le net et ne glandait rien (ne me demandez pas les détails, je ne m’en souviens pas). Et mon patron, quand j’ai voulu partir, a refusé de me virer sur ma demande (la rupture conventionnelle n’existant pas dans ce cas, j’avais proposé cette solution) de peur que des administrations ne viennent lui demander des comptes.



Donc c’est pas toujours aussi simple qu’on le croit au premier coup d’oeil. Et le taux de chômage suisse (pour ne citer que ce chiffre) fait rêver la France malgré sa législation moins sécuritaire. Il est aussi moins grave de se faire virer en 5 minutes si tu retrouves plus facilement du boulot derrière.



Je persiste donc à dire que si on veut comparer la sécurité de l’emploi entre pays, il ne faut pas se limiter à la législation, mais aussi comparer les statistiques du marché de l’emploi.


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Tu dis je cite :







deathscythe0666 a écrit :



(…)la mécanique de la redistribution consiste bien à prendre aux plus aisés pour donner aux moins aisés(…)





A moins que “plus aisé” ne sous entendent pas que “plus riche”, j’objecte simplement que la redistribution ce n’est pas que ça, c’est aussi la personne en bonne santé qui paye pour la personne maladive, la personne à faible espérance de vie qui paye pour celle qui aura une vie plus longue, la personne qui n’a pas d’accident qui paye pour celle qui en a, le parisien qui paye un peu cher ses transports en commun pour que le rural puisse utiliser le transport ferroviaire, etc…

Et bien souvent c’est la masse invisible (en bonne santé, espérance de vie normale, pas d’accident, …) qui donne la plus grosse part.

Rien à voir avec les plus riches qui donnent aux plus pauvres. D’ailleurs les riches cherchent souvent des solutions pour éviter de contribuer, sans pour autant se priver des avantages comme par exemple : S’installer au Pays Bas pour ne pas payer d’impôt mais à solliciter les prud’hommes français pour toucher sa retraite chapeau.


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