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Le documentaire sur Tiananmen d’Arte inaccessible sur YouTube à la demande d’un ayant droit

 Le documentaire sur Tiananmen d’Arte inaccessible sur YouTube à la demande d’un ayant droit

Le 05 juin 2019 à 10h44

La chaîne YouTube d’Arte diffusait depuis quelques heures son documentaire « Tiananmen : le peuple contre le parti » (partie 1, partie 2). Il portait sur les 30 ans de l'évènement. « Il y a 30 ans, un mouvement chinois non-violent, lancé par des étudiants, se faisait réduire au silence dans le sang »  

La vidéo a elle-même été « réduite au silence » à la demande de PBS. « Cette vidéo inclut du contenu de PBS, qui l'a bloquée dans votre pays pour des raisons de droits d'auteur » placarde YouTube lorsqu’on tente de la regarder. L’antenne de Google ne joue ici le rôle que d’intermédiaire entre ceux qui se prétendent ayants droit et ceux qui diffusent des contenus chez cet hébergeur.

Il suffit d’un bout de vidéo, de son ou d’une image dans un flux dont le titulaire a interdit l’exploitation en ligne, pour que les algorithmes jouent leur funeste mission.

PBS (Public Broadcasting Service) est un réseau public américain de télévision, fort de 330 stations, qui veut offrir « à tous les Américains l’occasion d’explorer de nouvelles idées et de nouveaux mondes grâce à la télévision et aux contenus numériques ». Heureusement le documentaire peut être vu sur le site officiel de la chaîne

Rappelons que l’article 17 de la directive sur le droit d’auteur va industrialiser ces mesures de retrait, avec des conséquences juridiques très lourdes pour les plateformes contrevenantes. 

Le 25 avril dernier, le gouvernement a applaudi cette disposition notamment parce que « les plateformes de diffusion en ligne devront filtrer les publications mises en ligne pour s’assurer qu’elles ne contiennent pas des œuvres protégées ».

Il n’y aura pas de blocage, mais « une forme de filtrage » a essayé de préciser Emmanuel Macron. Sur YouTube.

Le 05 juin 2019 à 10h44

Commentaires (40)

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On commence déjà à voir les méfaits et dommages collatéraux de la directive. C’est pitoyable… :)

Mais ça réveillera peut-être certaines consciences et mobilisera un peu plus à l’avenir.

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donc retirée ou juste bloquée par localisation ? parce qu’un coup de VPN et zou <img data-src=" />

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Arte est pas en affaire avec PBS pour la réalisation de documentaire ?

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Je ne comprends pas le rapport avec l’article 17.



Youtube fonctionne comme ça depuis longtemps, les ayants droits peuvent réclamer le blocage des vidéos lorsqu’ils estiment qu’elles les lèsent.

J’avais compris que la nouveauté (et le danger) de l’article 17 était la responsabilité de l’hébergeur, et en cascade filtrage a priori de ce qui pouvait vaguement sembler contrefaisant, or ce n’est pas ce qui s’est produit ici.

Il me semble qu’on est soit dans une situation normale (si PBS détient effectivement les droits), soit dans un biais bien connu du système de signalement de Youtube (bénéfice du doute accordé au blocage et réclamations difficiles), qui existait longtemps avant l’article 17 et continuerait d’exister même si celui-ci disparaissait.

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ça serait bien… mais c’est pas gagné.

Je crois plutôt que quand ça deviendra vraiment insupportable, ou quand par exemple une vidéo officielle sera retirée suite à la détection par l’algo des notes de la Marseillaise (exemple au hasard) les politiques monteront au créneau pour taper sur “les plate-formes qui abusent et surinterprètent le droit”.

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Je crois surtout qu’ils s’arrangeront pour obtenir des comptes avec des autorisations spéciales…

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jb18v a écrit :



donc retirée ou juste bloquée par localisation ? parce qu’un coup de VPN et zou <img data-src=" />





Sinon : Captvty <img data-src=" />







Zerdligham a écrit :









Le rapport c’est que la directive accentue les mesures prises pour protéger les droits d’auteur (enfin, protéger le parasitage d’une minorité sous couvert de droit d’auteur) et alourdit les sanctions.

Là où ce type de filtrage existait certes déjà, ils seront maintenant bien plus nombreux vu que le périmètre d’application a été élargi par la directive, augmentant le risque d’avoir du filtrage abusif et contre lesquels les recours sont encore plus difficiles.

Du moins c’est ce que j’ai compris de cette usine à gaz…







anagrys a écrit :









Il y a de grandes chances en effet que ça se passe de la sorte.

Mais je préfère rester optimiste <img data-src=" />


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Présenté comme ça je vois pas trop le problème…?

Si Arte utilise du contenu copyrithé ça ne lui donne pas les droits pour le rediffuser ailleurs.



La meilleure résistance au copyright c’est d’utiliser ses propres sources ou du libre…

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Furanku a écrit :



Sinon : Captvty <img data-src=" />





exact <img data-src=" />


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recoding a écrit :



La meilleure résistance au copyright c’est d’utiliser ses propres sources ou du libre…





Utiliser ses propres sources, c’est bien, mais Arte n’existait pas en 1989, donc je ne vois pas comment ils pourraient avoir leurs propres sources sur Tiananmen.


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Sinon on peut le voir sur le site d’Arte

&nbsparte.tv Arte

&nbsp;

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jb18v a écrit :



donc retirée ou juste bloquée par localisation ? parce qu’un coup de VPN et zou <img data-src=" />





Bloqué aussi en Espagne, ou via un VPN israelien.&nbsp;



Du coup, j’ai une pub pour World of Tank…<img data-src=" />


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Il faut forcément être sur place pour parler d’un événement ? Mais comment fait Stéphane Bern pour parler de Louis XIV alors ? <img data-src=" />

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L’actu ne fait pas référence à un blocage géographique, mais d’une suppression de la vidéo (ou désactivation, elle doit toujours exister sur les serveurs de Youtube). Je doute qu’un VPN suffise pour la remettre en ligne…

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Ça serait pas plutôt un problème de contrat avec PBS qui les empêche de diffuser ça sur Youtube ? Sinon, il y a aussi la possibilité qu’ils aient mis les vidéos sur Youtube sans géobloquage, il me semble que c’est même le défaut pour les vidéos d’Arte sur cette plateforme.



Après, le rattrappage sur le site d’Arte est super bien fichu, donc en général je m’en contente.

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La censure sous prétexte de droits plus ou moins légaux.



On n’a pas fini de subir les conséquences de l’incompétences de nos gouvernants. Sauf si tout était anticipé et que cette censure était voulue…

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+1









Furanku a écrit :



Le rapport c’est que la directive accentue les mesures prises pour protéger les droits d’auteur (enfin, protéger le parasitage d’une minorité sous couvert de droit d’auteur) et alourdit les sanctions.

Là où ce type de filtrage existait certes déjà, ils seront maintenant bien plus nombreux vu que le périmètre d’application a été élargi par la directive, augmentant le risque d’avoir du filtrage abusif et contre lesquels les recours sont encore plus difficiles.

Du moins c’est ce que j’ai compris de cette usine à gaz…









Cela ne change absolument rien, ce que tu décrit est en place depuis de nombreuses années sur Youtube. Le blocage/démonétisation était déjà industrialisé sur Youtube. 1 signalement = présumé coupable = retrait de la vidéo, c’est à toi de prouver que tu étais de bonne foi… si tu arrive à contacter un humain. Et en général ces signalements sont aussi précis qu’une bombe à fragmentation, il y a des tas de dégâts collatéraux sur des video qui n’ont aucun contenu sous copyright, voire même n’utilisent que des contenus libres.



C’est un peu pour ça d’ailleurs qu’on voit arriver des publicités en dur chez les gros vidéastes, car Youtube n’est plus viable à cause des strikes et des claim.



C’est pour ça que je trouve hallucinant le fait que les ayant droits se plaignent tous les ans que Youtube ne fait rien pour eux alors que les vidéastes sont déjà sous pression.


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Disons que ça risque d’être difficile de parler de Louis XIV sans montrer le château de Versailles œuvre d’un grand nombre d’architectes. Tu es quasi sûr aussi de te taper un fond sonore sur l’un des thèmes des 4 saisons de Vivaldi. Et aussi, on va te foutre un portrait du monsieur fait un un quelconque artiste.

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alex.d. a écrit :



Utiliser ses propres sources, c’est bien, mais Arte n’existait pas en 1989, donc je ne vois pas comment ils pourraient avoir leurs propres sources sur Tiananmen.





Bah du coup ils signent un contrat avec le proprio de la source hein. On n’a pas attendu Youtube ou même Internet pour avoir ce genre de problématiques (rencontré dans des configs radio/musique/cinéma), l’usager d’une œuvre n’en dispose pas librement. Ils peuvent aussi retirer les extraits pour certains canaux de diffusion.



Une précision quand même, ça ne justifie pas à mes yeux les algos de filtrage qui vont être mis en place, et ça ouvre aussi un débat sur le fait que certains documents devraient être libres au nom de l’intérêt public. (comme certains brevets, médocs etc.) Après, je ne trouve pas dans l’article le détail des extraits concernés par la réclamation.

Et je ne trouve pas PBS particulièrement sympathique au premier abord non plus <img data-src=" />


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tazvld a écrit :



Disons que ça risque d’être difficile de parler de Louis XIV sans montrer le château de Versailles œuvre d’un grand nombre d’architectes. Tu es quasi sûr aussi de te taper un fond sonore sur l’un des thèmes des 4 saisons de Vivaldi. Et aussi, on va te foutre un portrait du monsieur fait un un quelconque artiste.






Il n'y a pas besoin de l'accord de Louis XIV (ou des nombreux architectes) pour montrer le château à la TV. L'oeuvre de Vivaldi est dans le domaine public, donc on peut demander à utiliser des enregistrements existants, ou faire jouer son propre orchestre. Idem pour la peinture, ça fait plusieurs siècles qu'elle est dans le domaine public, donc on peut tout-à-fait l'utiliser dans un documentaire sans payer de droits à personne.    



Ceci dit la comparaison est un peu bancale, car on compare une époque où toutes les oeuvres sont dans le domaine public, avec un événement politiques d’il y a 30 ans (et retranscrit avec des moyens qui n’existaient pas au 17e sècle), donc les documents d’époque sont encore sous copyright (sans parler des documents encore plus récents). Mais c’était juste pour montrer qu’on pouvait quand même&nbsp; faire un documentaire historique sans être sur place au moment de l’événement <img data-src=" />


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Bref vivement les plateformes vidéo décentralisées…..

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Oui, mais par la même occasion, même sans être sur place, c’est bien de montrer des truc qui date de l’époque. Quand tu fais un reportage sur Tiananmen, tu t’attends un minimum à ce que l’on te parles des événement d’y il y a 30ans, et que tu l’illustre avec des documents qui date de l’époque. Tu peux certes entre-coupé de reconstitution*, mais bon, c’est pour accompagner les documents et les propos.





*Le bordel pour les figurants :

Façon Hollywood : 80% de caucasien,10% de noirs pour les punch-line et les morts héroïques qui ne servent à rien, 5% de femmes hispaniques (la femme garçon manqué qui s’engage dans l’armée qui fait chier tout le monde et qu’on est bien content qu’elle meurt) et Tiananmen se passe en Europe de l’est (ou sur une autre planète).

Façon Hollywood 1960 : 100% de caucasien grimé en jaune.



Après, des chinois figurants dans un reportage sur Tiananmen “vu à l’occidental”, c’est une cause de “disparition spontanée”, un phénomène naturel en Chine, qui touche même les gros artistes. (je crois que l’année dernière, il y a eu un cas du gros acteur pour “fuite fiscale”)

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recoding a écrit :



Présenté comme ça je vois pas trop le problème…?

Si Arte utilise du contenu copyrithé ça ne lui donne pas les droits pour le rediffuser ailleurs.



La meilleure résistance au copyright c’est d’utiliser ses propres sources ou du libre…



&nbsp;



C’est un programme coproduit par Arte ET PBS


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Z’ont qu’à se créer une instance PeerTube et mettre leurs docus dessus <img data-src=" />

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wanou2 a écrit :



&nbsp;



C’est un programme coproduit par Arte ET PBS





Donc Arte est pas capable de se mettre d’accord avec son coproducteur? Et c’est la faute à Youtube?


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recoding a écrit :



Donc Arte est pas capable de se mettre d’accord avec son coproducteur? Et c’est la faute à Youtube?



&nbsp;

Non c’est la faute à une règlementation complètement conne.


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En effet, c’est même indiqué dès [la 1e seconde du documentaire]

Maintenant, qu’est-ce que PBS reproche à Arte ? Il faudrait en savoir plus pour se faire un avis …

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wanou2 a écrit :



&nbsp;

Non c’est la faute à une règlementation complètement conne.





On est d’accord sur le fonctionnement des algos et la loi sur le non-filtrage qui est en fait un filtrage.



Mais là on est dans le cas ou PBS refuse la diffusion sur Youtube et Arte la veut, ils n’ont qu’à lire leur contrat non?


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à mon avis, ils ne reproches absolument rien à Arte en tant que telle (n’ayant pas connaissance de l’accord de coproduction, au pire ça serait “on avait dit pas sur youtube” et c’est même pas évident).



Ils ont juste fourni des fingerprints de leur vidéo (même si elle n’est pas à eux seuls) et l’algo de youtube a fait le reste.

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A mon avis PBS ne reproche rien. C’est juste l’application de règles automatiques par des robots tout aussi automatiques avec une mise en œuvre par youtube également automatique. La connerie automatisée.

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Début d’une très longue liste

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MoonRa a écrit :



Début Continuation d’une très longue liste





<img data-src=" />

C’est le modus operandi sur YouTube depuis des années.

Si quelqu’un plus gros que toi déclare avoir les droits sur ton contenu, tu es foutu. Pas de discussion possible.


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Buffort a écrit :



Arte est pas en affaire avec PBS pour la réalisation de documentaire ?





Si c’est le cas ça rend cette situation encore plus cocasse.


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wanou2 a écrit :



Non c’est la faute à une règlementation complètement conne.









  • Youtube propose un service de DRM.

  • PBS possède les droits de diffusion d’une vidéo.

  • PBS a fournit des empreintes de cette video au service DRM de youtube, avec interdiction de diffusion.

  • Arte a uploadé la video sur Youtube.

  • Youtube a interdit la diffusion de la vidéo.



    Aucune des 5 étapes ci-dessus n’est liée à une quelconque réglementation.

    C’est juste un problème entre la chaise et le clavier chez PBS et/ou Arte.


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127.0.0.1 a écrit :





  • Youtube propose un service de DRM.



    • PBS possède les droits de diffusion d’une vidéo.

    • PBS a fournit des empreintes de cette video au service DRM de youtube, avec interdiction de diffusion.

    • Arte a uploadé la video sur Youtube.

    • Youtube a interdit la diffusion de la vidéo.



      Aucune des 5 étapes ci-dessus n’est liée à une quelconque réglementation.

      C’est juste un problème entre la chaise et le clavier chez PBS et/ou Arte.



      &nbsp;



      PBS indique être détenteur des droits et la règlementation permet sur cette simple présomption de lui donner le droit de faire effacer une vidéo.



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recoding a écrit :



Bah du coup ils signent un contrat avec le proprio de la source hein. On n’a pas attendu Youtube ou même Internet pour avoir ce genre de problématiques (rencontré dans des configs radio/musique/cinéma), l’usager d’une œuvre n’en dispose pas librement. Ils peuvent aussi retirer les extraits pour certains canaux de diffusion.





Ils ont signé un contrat, qui ne prévoyait sans doute pas la rediffusion sur youtube. Mais au moment de mettre en ligne, ils avaient peut-être oublié le fragment en question (quelle durée fait-il ?), d’où le strike.


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alex.d. a écrit :



Ils ont signé un contrat, qui ne prévoyait sans doute pas la rediffusion sur youtube. Mais au moment de mettre en ligne, ils avaient peut-être oublié le fragment en question (quelle durée fait-il ?), d’où le strike.





Quand je bossais en ciné/tv, il y avait une étape “clearer les droits”, en tant que technicien son je remontais tout ce qui faisait partie du truc final, et côté image ils faisaient pareil. Les histoires de droits étaient prises en compte dans toutes les discussions. (attention, si on fait ci gnagnagna…)

Le pire étant le “joyeux anniversaire” qui n’est libre que depuis très peu de temps.

On cherchait souvent des interprétations libres ou moins chères que les versions de Gould pour Bach par exemple.

Et les contrats étaient aux petits oignons, car une musique en générique est pas négocié au même prix, suivant la volonté de l’artiste on a le droit ou pas de monter dans une chanson….



Au final, les producteurs sont déjà rompus à ces exercices. Ce que je n’aime pas dans ce qui se prépare ce sont les faux positifs, les censures “dans le doute” (genre citation légale), les abus sûrement à venir de sociétés de gestion de droits. Les pro/gros peuvent affronter ce règlement sans peine.


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wanou2 a écrit :



PBS indique être détenteur des droits et la règlementation permet sur cette simple présomption de lui donner le droit de faire effacer une vidéo.







Quitte à faire des présomptions (sic), on pourrait croire à voire la capture du générique postée par Arkeen plus haut que les droits en question sont en réalité détenus par un collectif de quatre entités (sans préjudices d’entités éventuellement non citées au générique), et donc que PBS usurpe une sorte de veto sans mandat dudit collectif (puisqu’au moins Arte souhaite la diffusion).

<img data-src=" />


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Pekin valide ce message&nbsp; <img data-src=" />

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crocodudule a écrit :



Pekin valide ce message  <img data-src=" />





<img data-src=" /> Ils doivent bien se marrer, surtout pour des histoires de copyright (concept fluctuant en Chine au demeurant).



Un bel exemple de censure automatisé, une chaine peut même pas mettre une vidéo qu’elle a coproduit sans qu’un robot bloque la vidéo sans demander si c’est pas autorisé avant.


Le documentaire sur Tiananmen d’Arte inaccessible sur YouTube à la demande d’un ayant droit

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