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La « Gamification », la solution pour faire perdurer la gratuité de la presse ?

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La « Gamification », la solution pour faire perdurer la gratuité de la presse ?

Le 17 avril 2013 à 14h00

Alors que la presse en ligne continue de se chercher un modèle économique, certains semblent avoir trouvé une nouvelle parade afin d'assurer la gratuité du contenu : le chantage par le partage, caché sous une couche de « Gamification ». Faudra-t-il désormais devenir un homme-sandwich pour s'informer ?

Le modèle de l'information gratuite sur internet semble arriver à bout de souffle, surtout lorsque celle-ci se veut de qualité plutôt que de miser sur le « buzz » ou l'« infotainement ». C'est d'ailleurs une problématique qui ne date pas du numérique. La presse papier a en effet longtemps assuré sa rentabilité non pas par les abonnements ou la publicité, mais via des sources tierces telles que les petites annonces ou les aides de l'état par exemple. 

Le financement de la presse : une problématique de plus en plus complexe

Si ces dernières sont toujours d'actualité (bien que la presse en ligne n'ait pas droit à la TVA à 2,1 % pour les abonnements), les petites annonces ont été siphonnées par l'arrivée d'Internet, d'eBay et autres sites tels que Le bon coin. Les abonnements existent bien, mais ne sont pas (encore) dans les habitudes des internautes et la majorité des revenus doit se faire via des services complémentaires, des partenariats ou de la publicité.

 

Mais comme nous l'indiquions récemment, des outils comme Adblock limitent les choses sur ce dernier point. Bien que certains médias n'hésitent pas à en remettre une couche pour compenser, d'autres alternatives voient le jour pour assurer un chiffre d'affaires décent. L'une de celles que nous avons déjà évoquées est la fin de la séparation entre l'information et la publicité, qui prend diverses formes.

 

20 minutes publicitéHardware.fr Adblock

Deux approches vis-à-vis de la problématique des revenus publicitaires : laquelle est la bonne ?

 

Récemment, nos confrères des échos évoquaient le modèle choisi par Forbes pour se relancer. Une réussite en terme d'audience, le nouvel objectif unique de toute la profession ou presque. La recette ? Une centaine de journalistes licenciés, remplacés par des centaines de contributeurs. La paie ne se fait d'ailleurs pas au clic, mais à la fidélisation de l'internaute (voir ici pour le détail) afin de s'assurer un salaire qui peut aller jusqu'à six chiffres (deux seulement en 2012). 400 à 500 contenus sont ainsi générés par jour, avec une baisse de qualité générale, mais avec une amélioration sur les 10 % qui sont considérés comme les meilleurs, selon le responsable du site ancien de chez AOL, Lewis D'Vorkin.

 

Les portes sont aussi ouvertes à ceux qui ont des intérêts spécifiques dans des entreprises par exemple, mais sur la question du publi-reportage, la réponse est claire : « Franchement, pensez-vous qu'un journal qui relaie la voix des entreprises soit plus noble ? Chez "Forbes", au moins, tout est transparent : on sait dans quelle entreprise travaille l'auteur et on expose les éventuels conflits d'intérêts dès le premier paragraphe » rapportent nos confrères. Un point de vue que D'Vorkin détaillait récemment dans un billet mis en ligne sur Forbes.

La publicité se mêle au contenu, alors que les marques deviennent des éditeurs

Mais cela va plus loin puisque des contenus rédigés directement par les entreprises sont aussi publiés, dans une présentation identique à celle des articles mais via une rubrique spécifique : Brand Voice. Le lecteur adepte de la consommation rapide de l'information fera-t-il la différence ? Qu'importe, le résultat est là : 15 millions de visiteurs uniques par mois, ce qui semble profiter à la version papier, et un résultat net qui connaît son plus haut historique depuis 2006.

 

Forbes Brand Voice

Brand Voice, le programme de contenu sponsorisé de Forbes

 

Le Washington Post via BrandConnect (voir cet exemple) ou encore le Huffington Post semblent d'ailleurs suivre la tendance. Aux USA, ils permettent ainsi aux marques de rédiger directement des contenus au sein de leurs pages. Des opérations spéciales qui ne touchent pas que nos confrères outre-Atlantique. Alors que l'on voit déjà dans les documents publicitaires de certains confrères français apparaître ces pratiques : les sections sponsorisées, infographies créées à la demande et autres mini-sites accompagnés d'un bouton publicitaire plus ou moins discret commencent à se multiplier. Et ensuite ?

 

Certaines agences ont d'ailleurs bien saisi la tendance : le but est ainsi de prendre une forme hybride, qui génère du contenu rédactionnel afin de pouvoir y apposer par la suite la communication d'éventuels clients. Si cette approche « d'accompagnement des marques » semble de plus en plus assumée par ceux qui misent plus sur les contenus divertissants que l'information avec un traitement de fond, la frontière est encore assez mince et pas toujours clairement affichée.

 

Si l'on peut accepter qu'une émission de divertissement serve de vecteur de promotion musical à travers son générique, ou que des humoristes deviennent les égéries d'un opérateur de télécommunication, qu'en est-il pour ceux qui décryptent au quotidien ce qui se passe dans la vie de leurs lecteurs ?

 

Car dès lors que l'information n'est plus un pouvoir ou un droit, mais un divertissement et que, pour la presse, informer n'est plus un devoir ou une responsabilité, mais un acte quotidien que l'on peut déléguer à de simples stagiaires, les choses ne peuvent avancer dans le bon sens. 

 

Orange Live Cannes

Orange est partenaire du Festival de Cannes

 

Car cette tendance ne peut qu'aller plus loin. Que penser actuellement d'un site GeForce.com qui analyse les jeux des partenaires et les performances des produits de la société, d'un Republic of Gamers qui présente les dernières cartes mères haut de gamme d'ASUS ou même d'un Orange Live qui traite du monde de la culture et du numérique, et notamment de projets dont Orange est partenaire ? Les marques ont cet avantage sur la presse de disposer d'un budget conséquent pour ce qui n'est pour elles que de la communication. Mais quid de l'information ?

Pour assurer sa rentabilité : augmenter l'audience, quoi qu'il en coûte

L'autre solution pour assurer les revenus d'un site qui se finance par la publicité est de maximiser son audience. Une audience avide de nouvelles faciles à consommer et à digérer. Nous avons déjà évoqué les différentes solutions que certains utilisent pour multiplier le nombre de pages vues, un élément qui est une drogue pour les responsables de la publicité alors que c'est à la limite les visiteurs uniques qui devraient être le centre des préoccupations de chacun.

 

Certains semblent avoir trouvé une nouvelle pratique qui pourrait bien faire fureur chez ceux qui ont vu dans les « Social readers » l'avenir du journalisme : transformer les lecteurs en hommes sandwich à coup d'incitation au partage, sous peine de devoir payer pour lire le contenu. Une pratique un rien étrange qu'il est déjà prévu de noyer sous le terme de « Gamification », une tendance déjà exploitée par de nombreux services en ligne pour se faire connaître et fidéliser leur audience.

 

Badges Foursquare

Après les Badges Foursquare : le badge du meilleur rabatteur de comptes Premium ? 

 

Dans la pratique, qu'est-ce que cela pourrait donner ? C'est assez simple : les sites qui disposent d'un « Paywall » font souvent face au manque de volonté de l'internaute qui n'est pas habitué à payer pour lire un contenu, tout journalistique et intéressant soit-il. Dès lors, il faut trouver un moyen de lui donner un accès gratuit, mais pas sans contrepartie. Won Hee Chang, qui tente de relancer une version web du magazine Sasangge semble avoir trouvé la solution : attribuer des points aux lecteurs qui partagent un contenu sur les réseaux sociaux, ceux-ci permettant de lire gratuitement du contenu comme le rapportent nos confrères de Business Week.

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Tout le monde semble gagnant dans l'affaire : le lecteur qui ne débourse pas un centime, et le site qui voit la viralité de ses contenus démultipliée. Mais comme il semble inimaginable pour un magazine papier de demander à ses lecteurs d'aller rabattre les abonnements auprès de ses amis pour disposer d'un an de lecture gratuite, on se demande si un tel modèle pourra prouver son efficacité. D'autant que la problématique de la monétisation reste toujours posée : ces nouveaux lecteurs apporteront-ils les revenus suffisants au site qu'ils consultent ?

 

Quoi qu'il en soit, il sera intéressant de voir le résultat de cette expérience et de toutes celles qui pourront en découler au sein des différents médias qui font de plus en plus souvent face à la réalité du besoin d'être rentables. Ce sera dans tous les cas au lecteur de trancher : quelle information veut-il, quel financement lui convient-il ? Car au final, ce sera toujours à lui de payer la note, que ce soit en tant qu'abonné, que contribuable ou que consommateur.

Commentaires (48)

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attribuer des points aux lecteurs qui partagent un contenu sur les réseaux sociaux



Les seuls réseaux sociaux que j’utilise sont Viadeo et Linkedin.

Quand je partage chez eux, je suis très sélectif, c’est mon image qui est en jeu.

Je n’ai encore rien partagé de PCI là-bas.

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Mais cela va plus loin puisque des contenus rédigés directement par les entreprises sont aussi publiés, dans une présentation identique à celle des articles mais via une rubrique spécifique : Brand Voice.





J’ai vu le cas sur Le Plus récemment, avec le directeur Qualité de La Poste, qui blablatait pour sa paroisse, un magnifique publi rédactionnel bien suffisant dont l’article était mêlé aux autres contributeurs..



Résultat : il s’est bien fait bouter en touche (le profil est encore présent, mais quand on clique sur l’article, il n’est plus lisible <img data-src=" /> )



Je n’en tiens pas rigueur au Plus parceque j’aime bien leurs articles en général.



Mais entre ça, les think tank catastrophistes à la con d’Atlantico (que je soupçonne d’entretenir le mal être français), ou encore le nouveau nouveau modèle économique de la presse qui embauche des rédacteurs tunisiens (encore un scoop @si, enfin c’est pas compliqué, suffit de compter les fautes d’orthographe….), je me dis que ce n’est pas qu’un problème d’argent mais qu’il y a bien quelque chose de pourri dans ce milieu..





Edith : auto grammar nazi <img data-src=" />

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David_L a écrit :



Pour le contenu sponso, c’est déjà le cas (de manière plus ou moins discrète). Pour la réaction de Facebook & co, il faut voir, ils pourront agir via leur API dans tous les cas, mais ce n’est qu’une idée parmi la pléthore qui nous attend dans les mois à venir ;) L’échange promo / gratuité commence à faire son chemin ça et là, je ne serais pas étonné d’en voir tenter le coup.



Mais effectivement, même si ça semble une bonne idée présenté de manière basique (comme le contenu sponso enfermé dans une section séparée) je doute que ça soit une solution à long terme.







Ah, oui, j’avais pas évoqué les articles sponsorisés mais surtout la “gamification”. Le contenu sponso me dérange pas plus que ça à partir du moment où c’est affiché clairement. Au moins, c’est pas quelque chose d’intrusif comme le tracking…



Et pour le marketing homme-sandwich qu’on va essayer de nous refourguer, ben les premiers qui testeront vont devoir se lever de bonne heure, parce que ça risque de gueuler dans les chaumières. Enfin, ça donnera l’occasion d’inventer un nouvel anglicisme: après le paywall, le sharewall?



Pour la suite, faut juste espérer que la “pléthode” d’idées en incubation ne sont pas toutes aussi… simplistes que celle-ci <img data-src=" />


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Quid de ceux qui n’ont pas de compte sur les réseaux sociaux? (si si ça existe). Et si ça se démocratise et que la plupart des sites de presses nous obligent à partager sur un réseaux social alors qu’on a pas de compte? plus droit à l’info parce que tu veux pas leur faire de pub? Et puis partager un article qu’on à même pas encore lu… Quand on voit la quantité d’articles bidons qu’on trouve sur le net…



Je comprend la problematique des revenus pour les sites de presses mais le problème est encore et toujours l’abus de certains. On a déjà des pubs en pagaille où on ne peut plus voir l’article. On aura bientot des “sharewall” ou il faudra retweeter et partager sur facebok et google+ chaque page qu’on voudra lire?

Certains paywall peuvent se contourner en utilisant l’user agent d’un robot google (qui lui peut lire l’article pour le référencer). Si c’est le cas pour ce système on va bien rire.



Au moins tout ça aura l’avantage de promouvoir les abonnements sur les vrais sites d’info… enfin j’espere.

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BiroutteMan a écrit :



Certains paywall peuvent se contourner en utilisant l’user agent d’un robot google (qui lui peut lire l’article pour le référencer).







#Ohputinpakonmépourkoijihépapancéavan



<img data-src=" />


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Que penser actuellement d’un site GeForce.com qui analyse les jeux des partenaires et les performances des produits de la société, d’un Republic of Gamers qui présente les dernières cartes mères haut de gamme d’ASUS





C’est comme les magazines papier officiels “nintendo”, “playstation magazine”, s’ils existent encore. Il faut prendre une partie de l’information, tout en sachant que l’analyse critique est mise de côté.


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Skeeder a écrit :



Je déteste cette “Gamification”. Dès que je suis obligé de partager pour avoir quelque chose de gratuit (qui n’est donc pas gratuit), je passe mon chemin. Mon partage a bien trop de valeur pour le donner à l’aveugle.



Cette “gamification” qu’évoque l’article - un brin décevant et en retard pour le coup - n’est qu’une partie infime de ce qui est déjà en vigueur naturellement.

En schématisé, “la publicité se mêle au contenu”, ça s’appelle du publi-reportage et est en vigueur depuis belle lurette (seule la transparence de la démarche est plus ou moins assumée ou camouflée suivant les éditeurs), tandis que “les marques deviennent éditeurs”, ça s’appelle le Brand Content, existe maintenant depuis un an au moins et sans cautionner ou critiquer, je pronostique un avenir assuré de la démarche.



Sinon, pour la partie en gras, je crois que même si tu le veux, tu ne peux pas réellement être intègre et/ou efficace à 100% quand tu écris ça : et pour cause, c’est le modèle Google qui te refile ses produits (disons plutôt ses “services”) “gratuits” et à qui je te défie de ne pas partager… Et pour cause aussi, puisque Google ne te demande pas si tu veux partager ou pas, ses scripts sont sur toutes les pages du monde et “prennent” avant que tu puisses décider de “passer ton chemin”.

Et ce principe global a tellement de fans (conscient ou pas) que ce n’est pas prêt de s’éteindre…


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Zorglob a écrit :



Cette “gamification” qu’évoque l’article - un brin décevant et en retard pour le coup - n’est qu’une partie infime de ce qui est déjà en vigueur naturellement.

En schématisé, “la publicité se mêle au contenu”, ça s’appelle du publi-reportage et est en vigueur depuis belle lurette (seule la transparence de la démarche est plus ou moins assumée ou camouflée suivant les éditeurs), tandis que “les marques deviennent éditeurs”, ça s’appelle le Brand Content, existe maintenant depuis un an au moins et sans cautionner ou critiquer, je pronostique un avenir assuré de la démarche.



Sinon, pour la partie en gras, je crois que même si tu le veux, tu ne peux pas réellement être intègre et/ou efficace à 100% quand tu écris ça : et pour cause, c’est le modèle Google qui te refile ses produits (disons plutôt ses “services”) “gratuits” et à qui je te défie de ne pas partager… Et pour cause aussi, puisque Google ne te demande pas si tu veux partager ou pas, ses scripts sont sur toutes les pages du monde et “prennent” avant que tu puisses décider de “passer ton chemin”.

Et ce principe global a tellement de fans (conscient ou pas) que ce n’est pas prêt de s’éteindre…





La notion de partage ici, c’était partage avec des amis/connaissance/réseau. Le partage avec des robots ça fait longtemps qu’on le pratique effectivement. Je n’aime pas non plus, mais faire son propre serveur web/mail à la maison n’est pas des plus aisé.

On n’est jamais 100% intègre, j’ai déjà participé à des trucs à la con sur Facebook types concours de like (ça ressemble déjà plus à la gamification), mais de mémoire, je n’ai encore jamais partagé quelque chose afin d’y avoir accès.


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tAran a écrit :



Mais entre ça, les think tank catastrophistes à la con d’Atlantico (que je soupçonne d’entretenir le mal être français)







Dans “think tank” y’a “think”. On doit pas parler du même Atlantico.

L’Atlantico que je connais c’est une p* à clics qui doit obtenir tout son trafic de Yahoo. L’équivalent web d’une gamine de 18 ans qui met des gros push ups pour aller en boîte allumer tout le monde mais qui sait rien faire de son cerveau ni de ses mains. Je préfèrais presque quand c’était le Figaro à la place d’Atlantico dans les feeds Yahoo…


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Skeeder a écrit :



La notion de partage ici, c’était partage avec des amis/connaissance/réseau.



Yep, j’avais compris je te rassure, je m’en suis juste servi pour rebondir sur la notion de partage, qui depuis l’acceptation implicite du “modèle Google” par la planète Terre, ne demande plus les permissions d’usage pour prendre tes informations.



De ce fait, ce que l’on peut constater régulièrement, c’est que les idées et modèles comme la totalité de ceux décrits dans l’article ajoutés à 50% de plus que l’article occulte n’inventent rien mais tentent d’emberlificoter des choses existantes.



In fine, les plus grands fans du Google model pâtissent maintenant de ce modèle unique et atrophié qu’ils ont applaudi et qui n’a profité qu’à son instigateur, et cherchent à s’en sortir avec des options qui sont… des forks des “innovations” du modèle Google <img data-src=" /> Ils cherchent à se sortir du merdier dans lequel ils se sont fourrés avec des outils et principes de celui qui leur maintient la tête dedans <img data-src=" />



Mais bon, ça généère des trucs sympa aussi, par exemple David L. qui multiplie des news d’évangélisation et de moralisation de l’internaute afin de maintenir un principe qu’il aurait préféré voir continuer à marcher, c’est assez rigolo aussi <img data-src=" />


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On point de vue que D’Vorkin détaillait récemment dans un billet mis en ligne sur Forbes.



Elle point de vue ? <img data-src=" />

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B.O.R.E.T.’ a écrit :



#Ohputinpakonmépourkoijihépapancéavan



<img data-src=" />





Clair<img data-src=" />


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Zorglob a écrit :



Cette “gamification” qu’évoque l’article - un brin décevant et en retard pour le coup - n’est qu’une partie infime de ce qui est déjà en vigueur naturellement.





Dans l’article, je n’ai pas l’impression de faire passer ces comportements pour nouveau ;) C’était l’occasion de faire le point sur le sujet.







Zorglob a écrit :



Mais bon, ça généère des trucs sympa aussi, par exemple David L. qui multiplie des news d’évangélisation et de moralisation de l’internaute afin de maintenir un principe qu’il aurait préféré voir continuer à marcher, c’est assez rigolo aussi <img data-src=" />





Cela fait un moment que je ne suis plus un adepte de l’évangile, la morale je n’en parle pas. Après je vois de plus en plus des choses qui me poussent à rédiger ce genre de papiers, que ce soit chez les éditeurs ou chez les lecteurs, rien de plus ;)



Pour ce qui est de mes idéaux… tu serais étonné ;)


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Zorglob a écrit :



Yep, j’avais compris je te rassure, je m’en suis juste servi pour rebondir sur la notion de partage, qui depuis l’acceptation implicite du “modèle Google” par la planète Terre, ne demande plus les permissions d’usage pour prendre tes informations.



De ce fait, ce que l’on peut constater régulièrement, c’est que les idées et modèles comme la totalité de ceux décrits dans l’article ajoutés à 50% de plus que l’article occulte n’inventent rien mais tentent d’emberlificoter des choses existantes.



In fine, les plus grands fans du Google model pâtissent maintenant de ce modèle unique et atrophié qu’ils ont applaudi et qui n’a profité qu’à son instigateur, et cherchent à s’en sortir avec des options qui sont… des forks des “innovations” du modèle Google <img data-src=" /> Ils cherchent à se sortir du merdier dans lequel ils se sont fourrés avec des outils et principes de celui qui leur maintient la tête dedans <img data-src=" />



Mais bon, ça généère des trucs sympa aussi, par exemple David L. qui multiplie des news d’évangélisation et de moralisation de l’internaute afin de maintenir un principe qu’il aurait préféré voir continuer à marcher, c’est assez rigolo aussi <img data-src=" />







Je ne te suis pas trop du coup, car OK tu rebondis sur ce que je dis, mais je parlais du partage volontaire d’information, et non pas le partage tacite d’information du modèle Google qui est pour moi du même niveau que la carte de fidélité. Si je devais comparer avec un exemple de la grande distribution, cette gamification, c’est un peu lorsqu’on te distribue un produit gratuitement dans un supermarché, le but c’est que t’en parle et que tu commente le produit. J’ai du mal à voir le “Fork” par rapport à la carte de fidélité. <img data-src=" />


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moi j’ai désactivé Adblock

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David_L a écrit :



Mais effectivement, même si ça semble une bonne idée présenté de manière basique.





Non, même de base ça puait… Faut avoir vraiment laissé tout éthique de côté pour trouver que c’est une bonne idée de base les articles sponsos.


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Ce sera dans tous les cas au lecteur de trancher : quelle information veut-il, quel financement lui convient-il ? Car au final, ce sera toujours à lui de payer la note, que ce soit en tant qu’abonné, que contribuable ou que consommateur.





Tout est dit…

Mais je pense que l’indigestion de pubs ou de contenus sponsorisés risque d’arriver bien plus tot que prévu (enfin ce n’est que mon avis).



Enfin quand on voit que la seule presse qui se porte bien en France est la presse people <img data-src=" />

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Skeeder a écrit :



Je déteste cette “Gamification”. Dès que je suis obligé de partager pour avoir quelque chose de gratuit (qui n’est donc pas gratuit), je passe mon chemin. Mon partage a bien trop de valeur pour le donner à l’aveugle.





+1


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A supposer que ces pratiques deviennent répandues en France, le principal problème, que ce soit la pub ou autre, c’est l’excès.



Les premiers (les plus gros) lanceront le truc, et tout le monde va s’engouffrer dans la brèche, et au final la massification de l’usage de ces méthodes nuira à leur efficacité. Exactement comme pour la pub, où les éditeurs et régies ont empilé les couches pour qu’au final on se retrouve avec grosso modo la moitié des utilisateurs avec AdBlock.



Bah là ce sera pareil: à force de se faire pourrir sur FB/Twitter/le truc plus ou moins “hype” du moment, les utilisateurs mettront en place leur “riposte graduée”.



D’abord, on zappe le contenu inintéressant, chez beaucoup c’est devenu presque instinctif. Ensuite, on vire les gens qui font chier (c’est déjà le cas pour les invites de jeux et autres trucs à la con). Enfin, on se casse pour voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.



D’ailleurs, sauf à n’avoir qu’une vision (très) court-termiste, je ne suis pas sûr que FB&consorts soient super chauds pour voir leur plateforme polluée par une myriade de contenu majoritairement inutiles. Enfin, c’est déjà largement le cas, mais augmenter le rythme genre x10, je demande à voir leurs réactions…

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Le gros monstre de la gamification c’est StackExchange. Eux ils ont atomisé les sites de questions/réponses propriétaires (du type forums MSDN) grâce à ça.

Je pense qu’ils essaient aussi de rentrer dans un modèle financier en rapport avec les petites annonces, vu que si on est programmeur c’est plutôt pas mal d’avoir un profil plutôt bon chez eux, ils font le lien avec les employeurs directement.

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Car au final, ce sera toujours à lui de payer la note, que ce soit en tant qu’abonné, que contribuable ou que consommateur.





tiens pas mal ça <img data-src=" />

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Je déteste cette “Gamification”. Dès que je suis obligé de partager pour avoir quelque chose de gratuit (qui n’est donc pas gratuit), je passe mon chemin. Mon partage a bien trop de valeur pour le donner à l’aveugle.





Je suis pas pour non plus, je partage pas. Ca fait très pyramidal comme structure et j’ai pas envie que mes “amis” payent pour moi.



Enfin ce “gratuit” il est déjà pas gratuit, c’est juste payé autrement, pub, etc.

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carbier a écrit :



Mais je pense que l’indigestion de pubs ou de contenus sponsorisés risque d’arriver bien plus tot que prévu (enfin ce n’est que mon avis).



Enfin quand on voit que la seule presse qui se porte bien en France est la presse people <img data-src=" />











B.O.R.E.T.’ a écrit :



A supposer que ces pratiques deviennent répandues en France, le principal problème, que ce soit la pub ou autre, c’est l’excès.



Les premiers (les plus gros) lanceront le truc, et tout le monde va s’engouffrer dans la brèche, et au final la massification de l’usage de ces méthodes nuira à leur efficacité. Exactement comme pour la pub, où les éditeurs et régies ont empilé les couches pour qu’au final on se retrouve avec grosso modo la moitié des utilisateurs avec AdBlock.



Bah là ce sera pareil: à force de se faire pourrir sur FB/Twitter/le truc plus ou moins “hype” du moment, les utilisateurs mettront en place leur “riposte graduée”.



D’abord, on zappe le contenu inintéressant, chez beaucoup c’est devenu presque instinctif. Ensuite, on vire les gens qui font chier (c’est déjà le cas pour les invites de jeux et autres trucs à la con). Enfin, on se casse pour voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.



D’ailleurs, sauf à n’avoir qu’une vision (très) court-termiste, je ne suis pas sûr que FB&consorts soient super chauds pour voir leur plateforme polluée par une myriade de contenu majoritairement inutiles. Enfin, c’est déjà largement le cas, mais augmenter le rythme genre x10, je demande à voir leurs réactions…





Pour le contenu sponso, c’est déjà le cas (de manière plus ou moins discrète). Pour la réaction de Facebook & co, il faut voir, ils pourront agir via leur API dans tous les cas, mais ce n’est qu’une idée parmi la pléthore qui nous attend dans les mois à venir ;) L’échange promo / gratuité commence à faire son chemin ça et là, je ne serais pas étonné d’en voir tenter le coup.



Mais effectivement, même si ça semble une bonne idée présenté de manière basique (comme le contenu sponso enfermé dans une section séparée) je doute que ça soit une solution à long terme.


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Bah au final moi je suis revenu du modèle tout gratuit… a part quelques sites fait par des passionnées je m’informe sur



Mediapart ( payant)

Arrêt sur images ( payant)

PC Inpact ( pas payant, mais je me suis abonné :p )



et Nolife Online ( payant) ( mais la c’est plus le plaisir que l’info :p )



Et juste le bonheur d’être sans pub tout en permettant d’avoir un contenu de qualité et Indépendant… parce que oui la pub c’est vraiment problématique pour l’indépendance d’une plateforme

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@ David_L :

Moi, je dis, on ne parle pas assez (jamais sur PCI) de ceux qui prennent souvent la peine d’utiliser le bouton “Signaler” pour une faute d’écriture ou une erreur de frappe, et qui participent à la qualité de l’article et du canard en ligne sur la durée (très faible INpact certes, mais INpact tout de même).

Hein, hein, c’est qui le top user du bouton Signaler sur PCI ? <img data-src=" />

“Tu veux me lire ? Améliore ma qualité !” <img data-src=" />

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Bon article, qui lance le débat. Mais j’ai un léger sentiment… La presse va se transformer (si pas déjà fait) en infotainment, car c’est ce que les gens aiment.



Les masses ne méritent que ça.

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rsegismont a écrit :



Bah au final moi je suis revenu du modèle tout gratuit… a part quelques sites fait par des passionnées je m’informe sur



Mediapart ( payant)

Arrêt sur images ( payant)

PC Inpact ( pas payant, mais je me suis abonné :p )



et Nolife Online ( payant) ( mais la c’est plus le plaisir que l’info :p )



Et juste le bonheur d’être sans pub tout en permettant d’avoir un contenu de qualité et Indépendant… parce que oui la pub c’est vraiment problématique pour l’indépendance d’une plateforme







Je vais me faire l’avocat du diable mais si c’est pour finir en lisant 4 sites internet au total parce que rien que ça ça te coûte déjà autant qu’un abonnement mobile, c’était bien la peine d’inventer internet à la base.


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Adrian Shephard a écrit :



Je vais me faire l’avocat du diable mais si c’est pour finir en lisant 4 sites internet au total parce que rien que ça ça te coûte déjà autant qu’un abonnement mobile, c’était bien la peine d’inventer internet à la base.







Bah non, il y a toujours wikipedia,youtube, ….



Mais pour ce qui concerne l’information, je considère qu’un modèle gratuit est dur non seulement pour survivre mais aussi pour l’indépendance financière


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Adrian Shephard a écrit :



Je vais me faire l’avocat du diable mais si c’est pour finir en lisant 4 sites internet au total parce que rien que ça ça te coûte déjà autant qu’un abonnement mobile, c’était bien la peine d’inventer internet à la base.





Oui, mais il faut avouer que certains sites réalisent de meilleurs articles que d’autres, style Médiapart peut-être. Donc le gratuit peut avoir des limites niveau qualité.


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EDIT: j’ai rien dis

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rsegismont a écrit :



Bah au final moi je suis revenu du modèle tout gratuit… a part quelques sites fait par des passionnées je m’informe sur



Mediapart ( payant)

Arrêt sur images ( payant)

PC Inpact ( pas payant, mais je me suis abonné :p )



et Nolife Online ( payant) ( mais la c’est plus le plaisir que l’info :p )



Et juste le bonheur d’être sans pub tout en permettant d’avoir un contenu de qualité et Indépendant… parce que oui la pub c’est vraiment problématique pour l’indépendance d’une plateforme







Idem pour Nolife Online et PCinpact (enfin, l’abo je l’ai gagné à un concours, mais je poursuivrai ss doute ensuite. C’était un peu le but du kdo aussi, je pense)



La pub, y’en a marre. On a l’impression d’être pris pour un c*n sur la version TV. Et elle est envahissante sur le net


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Adrian Shephard a écrit :



Je vais me faire l’avocat du diable mais si c’est pour finir en lisant 4 sites internet au total parce que rien que ça ça te coûte déjà autant qu’un abonnement mobile, c’était bien la peine d’inventer internet à la base.







Franchement avec 4 sites tu as déjà tout ce qu’il faut niveau info quotidienne. Après, rien ne t’empêche de surfer pour découvrir d’autres choses.


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tass_ a écrit :



Non, même de base ça puait… Faut avoir vraiment laissé tout éthique de côté pour trouver que c’est une bonne idée de base les articles sponsos.





Certains te répondraient qu’entre du comportemental bourré de tracking + flash qui bouge partout et un logo fixé qui renvoie vers une page identifiée comme une section sponso, le second n’est pas forcément le pire.



Mais je suis d’accord, aucun des deux n’est souhaitable.


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David_L a écrit :



Certains te répondraient qu’entre du comportemental bourré de tracking + flash qui bouge partout et un logo fixé qui renvoie vers une page identifiée comme une section sponso, le second n’est pas forcément le pire.



Mais je suis d’accord, aucun des deux n’est souhaitable.





Ha oui par rapport à du tracking, certes.


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Je pense que ça peu marcher, les adeptes de réseaux sociaux en tous genres sont nombreux.



Mais perso je préfère la formule de l’abonnement premium.

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David_L a écrit :



Dans l’article, je n’ai pas l’impression de faire passer ces comportements pour nouveau ;) C’était l’occasion de faire le point sur le sujet.



Nan mais bon, disons que comme tu te colles au sujet à PCI, forcément tout ce qui a attrait au modèle de la presse online est dans le même panier global, c’est ce que j’entendais. Du coup, sortir la gamification qui n’est qu’une partie infime du sujet pour en faire un article (ce qui malgré mes piques amicales n’est pas une mauvaise idée en soi) peut paraître étonnant en considérant toutes les news relatives : le monde de la pub online l’évoque depuis des mois et tu as déjà fait des articles associés au sujet. Donc dans un cas tu es en retard si jamais tu souhaitais coller à l’actu, dans l’autre cas tu avais omis d’en parler dans tes news type AB+ <img data-src=" />



Cela fait un moment que je ne suis plus un adepte de l’évangile, la morale je n’en parle pas. Après je vois de plus en plus des choses qui me poussent à rédiger ce genre de papiers, que ce soit chez les éditeurs ou chez les lecteurs, rien de plus ;)

Je n’ose croire que tu vois “évangile” dans “évangélisation”, il ne s’agit que des efforts que tu fais pour décrypter à ta sauce les arcanes du modèle (bancal); par exemple ton insistance à persuader les internautes à ne pas utiliser adblock et de ce fait à participer bon enfant à un jeu qu’ils n’ont pas demandé à jouer s’appelle de l’évangélisation <img data-src=" /> Il n’y avait que ça à comprendre <img data-src=" />

Idem pour la “moralisation”, je suis un fan de ton insistance à expliquer aux INpactiens ce qui pourrait représenter un surf valeureux, modéré et respectueux… des choses très subjectives relatives au point de vue et au degré d’implication de celui qui écrit. <img data-src=" />



Pour ce qui est de mes idéaux… tu serais étonné ;)

Nan mais ça, ça ne me regarde pas <img data-src=" />


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Winderly a écrit :



Je pense que ça peut marcher, les adeptes de réseaux sociaux en tous genres sont nombreux.



Mais perso je préfère la formule de l’abonnement premium.





Oh la vilaine faute <img data-src=" />


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Skeeder a écrit :



Je ne te suis pas trop du coup, car OK tu rebondis sur ce que je dis, mais je parlais du partage volontaire d’information, et non pas le partage tacite d’information du modèle Google qui est pour moi du même niveau que la carte de fidélité.



Tu ne crois pas si bien dire : malgré la distinction que tu t’imposes tout seul, le sujet est le même <img data-src=" /> (&lt;- dommage, il n’y a pas de version souriante de ce smiley) : la gratuité telle qu’utilisée de nos jours.

Le partage volontaire n’est qu’une progéniture du partage tracking, une version user-friendly qui officialise la contre-partie qui de toute façon était implicite avant.

La carte de fidélité, en outre, tu dois la demander ou l’accepter, si tu vois ce que je veux dire…



Si je devais comparer avec un exemple de la grande distribution, cette gamification, c’est un peu lorsqu’on te distribue un produit gratuitement dans un supermarché, le but c’est que t’en parle et que tu commente le produit. J’ai du mal à voir le “Fork” par rapport à la carte de fidélité. <img data-src=" />

C’est parce que ta carte de fidélité n’est pas fidèle à la réalité dès le départ, c’est tout <img data-src=" />

Tu es dans le sujet sur la gamification, sur la carte tu délires un peu, c’est un produit qui demande une démarche personnelle <img data-src=" />

La carte de fidélité, c’est ton compte créé par toi-même sur youtube, gmail et consorts, c’est pas le rapatriement de ton historique de navigation et du fruit des scripts même quand tu ne crées aucun compte Google.

<img data-src=" />


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ludo0851 a écrit :



Idem pour Nolife Online et PCinpact (enfin, l’abo je l’ai gagné à un concours, mais je poursuivrai ss doute ensuite. C’était un peu le but du kdo aussi, je pense)



La pub, y’en a marre. On a l’impression d’être pris pour un c*n sur la version TV. Et elle est envahissante sur le net









ça me rappelle ce que j’ai trouvé sur Gmail , première fois de ma vie que j’utilise Gmail, je tombe sur quoi dès la boite réception des liens hypertexte vers des pubs ciblés .. même le ciblage désactivé .. bref une pub en haut une pub en bas , f*ck je retourne sur outlook <img data-src=" />



PS : j’ose même pas aller plus loin que la boite de réception ^_^’ , mais je l’utilise provisoirement pour le taf donc ça va virer à terme <img data-src=" />


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Zorglob a écrit :



Tu ne crois pas si bien dire : malgré la distinction que tu t’imposes tout seul, le sujet est le même <img data-src=" /> dommage, il n’y a pas de version souriante de ce smiley) : la gratuité telle qu’utilisée de nos jours.

Le partage volontaire n’est qu’une progéniture du partage tracking, une version user-friendly qui officialise la contre-partie qui de toute façon était implicite avant.

La carte de fidélité, en outre, tu dois la demander ou l’accepter, si tu vois ce que je veux dire…

C’est parce que ta carte de fidélité n’est pas fidèle à la réalité dès le départ, c’est tout <img data-src=" />

Tu es dans le sujet sur la gamification, sur la carte tu délires un peu, c’est un produit qui demande une démarche personnelle <img data-src=" />

La carte de fidélité, c’est ton compte créé par toi-même sur youtube, gmail et consorts, c’est pas le rapatriement de ton historique de navigation et du fruit des scripts même quand tu ne crées aucun compte Google.





Outre le délire sur la grande distrib (<img data-src=" />) pour moi la différence est que ton partage “d’une” information a une valeur quasi contractuelle par rapport à au produit obtenu (ex: je partage l’information que je lis cet article, a la valeur de la lecture de l’article), alors qu’avant tu partageais des informations dont la valeur était mixée, et très indirecte (je fais des recherches sur Google à propos de mousse à raser, j’ai des pubs pour un rasoir Gilette à lame sur un site, je clic dessus, et finalement je trouve un article wikipédia sur les rasoirs éléctriques, je vais à Darty et je me fais convaincre par le gugus de prendre un couteau à lame fait sur-mesure par un artisan suisse –&gt; la recherche du début, ce partage d’information, n’a pas de valeur bien précise)



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Elwyns a écrit :



ça me rappelle ce que j’ai trouvé sur Gmail , première fois de ma vie que j’utilise Gmail, je tombe sur quoi dès la boite réception des liens hypertexte vers des pubs ciblés .. même le ciblage désactivé .. bref une pub en haut une pub en bas , f*ck je retourne sur outlook <img data-src=" />



PS : j’ose même pas aller plus loin que la boite de réception ^_^’ , mais je l’utilise provisoirement pour le taf donc ça va virer à terme <img data-src=" />









Je me reprend j’ai use Gmail sous FF sans Adblock pour ca


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Zorglob a écrit :



Nan mais bon, disons que comme tu te colles au sujet à PCI, forcément tout ce qui a attrait au modèle de la presse online est dans le même panier global, c’est ce que j’entendais. Du coup, sortir la gamification qui n’est qu’une partie infime du sujet pour en faire un article (ce qui malgré mes piques amicales n’est pas une mauvaise idée en soi) peut paraître étonnant en considérant toutes les news relatives : le monde de la pub online l’évoque depuis des mois et tu as déjà fait des articles associés au sujet. Donc dans un cas tu es en retard si jamais tu souhaitais coller à l’actu, dans l’autre cas tu avais omis d’en parler dans tes news type AB+ <img data-src=" />

Je n’ose croire que tu vois “évangile” dans “évangélisation”, il ne s’agit que des efforts que tu fais pour décrypter à ta sauce les arcanes du modèle (bancal); par exemple ton insistance à persuader les internautes à ne pas utiliser adblock et de ce fait à participer bon enfant à un jeu qu’ils n’ont pas demandé à jouer s’appelle de l’évangélisation <img data-src=" /> Il n’y avait que ça à comprendre <img data-src=" />

Idem pour la “moralisation”, je suis un fan de ton insistance à expliquer aux INpactiens ce qui pourrait représenter un surf valeureux, modéré et respectueux… des choses très subjectives relatives au point de vue et au degré d’implication de celui qui écrit. <img data-src=" />

Nan mais ça, ça ne me regarde pas <img data-src=" />





La gamification est une piste évoquée par certains. L’article de BW était l’occasion de l’évoquer. Le reste n’est qu’une mise en perspective sur ce qui pousse à la recherche de ces modèles (comment doper l’audience via ce genre d’artifices) dans le cadre de la presse gratuite.



Je les avais déjà évoqué dans le papier sur Adblock soit dit en passant, mais étant donné la longueur de celui-ci déjà au départ, je n’avais pas pu creuser et évoquer plus en détails les solutions de financement alternatives que sont les opé spéciales, le branded content et autres joyeusetés qui sont effectivement de plus en plus courantes, même chez nous (sans parler des régies rédaco-marketing, qu’on a déjà traité dans le cas du site 4G d’Orange par exemple).



Pour ce qui est de ma volonté de moraliser sur Adblock, je ne suis que partiellement d’accord. Disons que j’ai le même “combat” avec ceux de mon entourage qui regardent un rip de HIMYM au lieu d’acheter 6 saisons en DVD à 50 € <img data-src=" /> Pourtant je ne suis nullement “intéressé” aux ventes de la série ;) Ce n’est pas parce que le sujet d’Adblock me touche de manière plus ou moins direct que c’est cela qui guide mon comportement. Mes vues et propos sur le sujet sont bien plus larges que la simple question de la pub en ligne. Puis tu noteras que je suis aussi le premier à préciser à chaque fois que certains sites abusent, tant en terme de tracking que de volume publicitaire.


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BiroutteMan a écrit :



Certains paywall peuvent se contourner en utilisant l’user agent d’un robot google (qui lui peut lire l’article pour le référencer). Si c’est le cas pour ce système on va bien rire.





Ca marche pour le financial times, mais pas pour asi ou mediapart <img data-src=" />

C’est tout ce que je connais comme paywalls <img data-src=" />


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Wiistiti a écrit :



Ca marche pour le financial times, mais pas pour asi ou mediapart <img data-src=" />

C’est tout ce que je connais comme paywalls <img data-src=" />





En général ça fonctionne pour les paywalls qui se lèvent à partir d’un certain nombre d’articles lus. Le reste est géré côté serveur et à moins que le développeur soit complètement quiche, il n’y a pas de référencement de l’article complet par les robots.


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muadeeb a écrit :



moi j’ai désactivé Adblock





Pour ton premier message, tu ne pouvais pas faire meilleure entrée <img data-src=" />


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Adrian Shephard a écrit :



Le gros monstre de la gamification c’est StackExchange. Eux ils ont atomisé les sites de questions/réponses propriétaires (du type forums MSDN) grâce à ça.





Je vois pas la “gamification” dans StackExchange… C’est simplement un système de réputation avec des seuils minimums pour certaines actions (dont le but principal et de limiter les contenus “poubelle”).



Ce qui fait qu’ils ont explosé le reste, c’est la qualité du contenu, obtenue entre autres avec cette barrière à l’entrée créée par leur système qui permet d’éviter de se retrouver flooder avec tous les kevins qui alignent pas trois mots dans leur langue et posent des questions cons / donnent des réponses débiles.



Le principe c’est pas “spam le web pour nous faire de la pub et t’auras plus de choses”, mais “écris des trucs intelligents que les autres utilisateurs reconnaissent comme tel, et t’auras plus d’accès parce que la réputation que tu as obtenue auprès de la communauté te rend plus digne de confiance”.







BiroutteMan a écrit :



Certains paywall peuvent se contourner en utilisant l’user agent d’un robot google (qui lui peut lire l’article pour le référencer). Si c’est le cas pour ce système on va bien rire.





Ce genre de sites c’est en black list direct chez moi (on les reconnaît facilement, t’arrive sur une page qui a aucun contenu justifiant l’indexation avec un message qui te dit “pour voir la réponse paye”). Et j’ai du mal à comprendre comment Google peut ne pas les avoir déclassés depuis longtemps (mais peut-être qu’ils rapportent à Google d’une façon ou d’une autre).


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linkin623 a écrit :



Bon article, qui lance le débat. Mais j’ai un léger sentiment… La presse va se transformer (si pas déjà fait) en infotainment, car c’est ce que les gens aiment.



Les masses ne méritent que ça.







Et alors ? Quel est le role de la presse de nos jours:




  • pour l’info en direct, du genre il se passe un truc dans le monde, on n’a plus besoin de journaux. On l’a grace au web, a la tele, aux tweets etc..

  • pour l’info de haute qualite, du genre truc pointu sur un sujet, on l’a avec les sites tres pointus , les sites des producteurs (par exemple Intel)



    Donc, pour ces deux types d’infos cela va etre difficile de faire un site généraliste



    Apres il reste quoi ?

  • l’info d’investigation, le cote noble du journalisme. Probleme : super faible en France. Mis a part mediapart il n’y personne en France

  • l’info distrayante/rigolotte : peu présente aussi, ca demande de travailler. et puis il y a des sites sympas ou youtube pour cela.

  • l’info people, la il reste des trucs à faire



    Donc en gros il reste un business pour le people et l’investigation. Le probleme est que les journalistes ont été un peu trop habitué à réécrire des dépeches AFP ces dernières années et à considérer que cela suffisait. Ce type d’info payante est morte.



    Si les journalistes veulent gagner leur vie il va falloir qu’ils s’intéressent à une chose : leur client. C’est sur c’est nouveau pour les Français. Donc si on ne propose pas quelque chose qui plait ou est utile : on ne gagne pas sa vie avec


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Je déteste cette “Gamification”. Dès que je suis obligé de partager pour avoir quelque chose de gratuit (qui n’est donc pas gratuit), je passe mon chemin. Mon partage a bien trop de valeur pour le donner à l’aveugle.

La « Gamification », la solution pour faire perdurer la gratuité de la presse ?

  • Le financement de la presse : une problématique de plus en plus complexe

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