Comment le CSA veut faire de l’Internet une brique de l’audiovisuel
Ugly, les bons tuyaux
Le 14 avril 2014 à 08h12
8 min
Droit
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Le CSA doit sortir aujourd’hui son rapport annuel. Dans ce document le gendarme de l’audiovisuel transmet du pied à Aurélie Filippetti ses recommandations législatives pour élargir sa mainmise sur les contenus en ligne. Explications.
Le CSA avait été institué pour juguler le problème mécanique : la rareté des fréquences hertziennes. Dans cet univers cloisonné, l’objectif de 1986 fut ainsi de s’assurer que les différents opérateurs respectent une série de règles de fond comme la protection de la jeunesse, du pluralisme politique et syndical ou encore la question épineuse de la publicité.
Depuis avec l’essor d’Internet dans les foyers, le Conseil voit d’un mauvais œil la décrépitude de la télévision de papa. Problème : la rareté des ressources n’a pas d’emprise sur Internet. Pour faire face à cette difficulté, il aurait pu désormais conclure dans l’inutilité de son action. Évidemment, la réalité est tout autre. Rapport après rapport, ce gendarme n’a de cesse de réclamer de la Culture une vaste extension de ses griffes régulatrices sur les contenus en ligne, lesquels sont déjà régulés par de nombreux textes.
Avec une telle démarche, on change désormais de paradigme puisque la régulation passe d’un monde à fréquences raréfiées à un univers totalement ouvert, Internet. Son dernier rapport annuel, dont les grandes lignes ont été dévoilées par BFM ce week-end, ne fait pas exception. Et ce qui agace par-dessus tout le CSA, c’est que les nouveaux acteurs du numérique viennent concurrencer les services de TV et de radio traditionnels, secteurs régulés au cordeau (financement, protection de la jeunesse, etc.).
Dès les premières lignes du document que nous avons pu consulter, le CSA veut ainsi très sérieusement faire de l’internet, ou en tout cas d’une grande partie de celui-ci, une brique de l’audiovisuelle. Le vaste Internet, cette composante de l’audiovisuel, doit donc subir les règles en vigueur dans l’univers du petit écran. Le bâton du gendarme pointe spécialement sur les services de médias audiovisuels à la demande contre lesquels il compte « accentuer la régulation » et ce, « pour favoriser leur essor. »
Plateforme communautaire, places de marché, store...
Que trouve t-on dans le futur filet à papillons du CSA ? Beaucoup de choses puisqu’il considère comme partie intégrante de l’audiovisuel « les plateformes d’échanges communautaires qui diffusent des contenus vidéo et sonores de plus en plus souvent professionnels », les « grandes places de marchés fournissant des produits culturels », ou encore « les magasins d’applications mobiles qui deviennent progressivement des intermédiaires obligés pour l’offre de services audiovisuels sous IP ». YouTube, Dailymotion, Amazon, App Store, tremblez !
« Les services audiovisuels numériques étendus »
Pour parfaire cette mainmise, le CSA propose d’abord, dans la lignée du rapport Lescure, de créer une nouvelle catégorie juridique : les « services audiovisuels numériques étendus ». L’expression est notable puisque dans le passé le Conseil lui préférait celle de « services culturels numériques ». Les critiques adressées par l’Asic ont visiblement porté fruit. L’association des acteurs du web 2.0 estimait en effet que ces termes allaient créer un web scindé en deux avec d’un côté les services culturels, de l’autre, le reste. Or, la notion même de « culture » est flou à souhait : « la définition de ce qui relève de la culture et ce qui n’en relève pas, sera forcément subjective » écrivaient YouTube, Dailymotion et les autres membres de l’association.
Il reste que cette catégorie balai des « services audiovisuels numériques étendus » engloutira toujours dans son estomac l’ensemble des services « mettant à disposition du public ou d'une catégorie de public des contenus audiovisuels ou sonores. »
Les règles imposées aux services audiovisuels numériques
Cette catégorie créée, il n’y a plus qu’à lui adjoindre des règles. Spécialement, le CSA veut soumettre ces sites « au respect de la protection de l’enfance et de l’adolescence, de la dignité de la personne humaine et de l’interdiction de l’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité. »
Bref, imposer aux contenus en ligne, la régulation de la TV. Avec un tel dispositif, si YouTube diffuse une vidéo un peu trop olé olé et ne se soumet pas à une mise en demeure du CSA, celui-ci voudrait pouvoir lui interdire de continuer son service en ligne ou d’afficher des pubs, ou pourquoi pas lui infliger une sanction pécuniaire.
Un susucre devant la truffe des services en ligne
Mais le CSA ne manie pas que le bâton. Dans la lignée du rapport Lescure – rappelons que l’un des rédacteurs du document est désormais directeur de cabinet d’Olivier Schrameck - il veut aussi donner un susucre aux plus vertueux de ces sites. Les meilleurs des élèves, ceux qui dédoubleront d’intensité pour protéger ou mettre en avant :
- La jeunesse ou la dignité de la personne
- La déontologie des contenus,
- Le pluralisme des courants sociaux culturels,
- La qualité et la variété des contenus,
- L’image de la femme,
- La diversité, l’exposition de la création européenne et d’expression originale française,
- La contribution au financement de la création,
- Les tarifs sociaux, la gratuité, etc.
Bref, ceux-là se verront remettre un joli paquet cadeau, selon le niveau d’engagement passé par conventionnement avec le CSA. Après conventionnement, ils profiteront de « l’accès du service aux offres des distributeurs dans des conditions raisonnables, équitables et non discriminatoires » voire « la reprise obligatoire dans les outils de référencement de tout distributeur de services audiovisuels numériques » (FAI).
Les gentils sites surexposés dans les résultats des moteurs
Mieux, le CSA envisage, toujours à l’instar de Pierre Lescure, de mettre en place une « signalétique spécifique dans l’hypothèse où un mécanisme de signalisation serait mis en œuvre en accord avec les moteurs de recherche ». Si les moteurs sont d’accord, ces premiers de la classe seront ainsi bien identifiés dans les résultats de recherche, histoire d’attirer les rétines et les clics (voir les revendications du CSA déjà exposées sur ce point).
Le CSA leur promet aussi un « accès facilité aux œuvres audiovisuelles et cinématographiques » et « la priorité d’accès aux soutiens publics alloués par les organismes sectoriels ou transverses dans des conditions définies par chacun des gestionnaires d’aides ». On notera là que la Hadopi avait déjà poussé cette idée en souhaitant conditionner l’octroi des différentes aides possibles à l’obtention préalable du label PUR (désormais renommé LOL, pour Label Offre Légale.)
Les sites vertueux placés sur liste blanche des logiciels de contrôle parental
Ce n’est pas tout. Pour lancer ce cercle vertueux, où le CSA compte occuper le centre, il est promis également un label « Site de Confiance », réservé à ceux qui auront dédoublé d’effort pour protéger l’enfance.
Intérêt ? « Il pourrait être prévu que les logiciels de contrôle parental que les fournisseurs d'accès à internet doivent proposer à leurs abonnés, en application de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, soient en mesure de reconnaître ces labels pour filtrer - si les parents le souhaitent - les sites qui n'en possèdent pas. »
Comme cela a été dit quelques jours plus tôt, le CSA veut créer une liste blanche des sites qu’il estime les plus protecteurs de l’enfance. Et cette liste devra impérativement être prise en compte par les logiciels de contrôle parentaux que les FAI proposent déjà aux abonnés, mais selon leurs critères propres. Ces logiciels, tient à rassurer le Conseil, ne seront pas activés par défaut.
Dans le passé des parlementaires avaient déjà prêté une oreille attentive à ces vœux. En 2008, le député UMP Frédéric Lefebvre voulait par exemple soumettre à labellisation l'ensemble des sites mettant des contenus audiovisuels à disposition du public, qui devaient alors s’engager à assurer la protection de l’enfance et de l’adolescence...
Obligation de reprise
Dans son rapport, il reprend aussi l’idée du must carry, ou obligation de reprise. Sous cette obligation, les éditeurs conventionnés seraient automatiquement repris par les intermédiaires. Les distributeurs en effet « seraient dans l'obligation de faire droit, dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, aux demandes de reprise émanant des éditeurs de services audiovisuels numériques ou des SMAD conventionnés. »
Le Conseil se veut également juge et partie. Il compte endosser le chapeau de l’arbitre des différends qui pourraient naitre entre tous ces acteurs. Enfin, soulignons que le rapport n’évoque pas la question de la réponse graduée. Sans doute parce que le transfert de celle-ci est désormais placé sous le signe de l’évidence.
Comment le CSA veut faire de l’Internet une brique de l’audiovisuel
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Plateforme communautaire, places de marché, store...
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« Les services audiovisuels numériques étendus »
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Les règles imposées aux services audiovisuels numériques
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Un susucre devant la truffe des services en ligne
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Les gentils sites surexposés dans les résultats des moteurs
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Les sites vertueux placés sur liste blanche des logiciels de contrôle parental
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Obligation de reprise
Commentaires (76)
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Abonnez-vousLe 14/04/2014 à 08h18
GTFO !
Le 14/04/2014 à 08h21
Le 14/04/2014 à 08h21
On notera là que la Hadopi avait déjà poussé cette idée en souhaitant conditionner l’octroi des différentes aides possibles à l’obtention préalable du label PUR (désormais renommé LOL, pour Label Offre Légale.)
Ca ne s’invente pas …
Le 14/04/2014 à 08h22
On leur dit que 99 % du contenu du net est produit à l’étranger ? Que les grands du net, Google le premier, s’en branlent totalement des états d’âme d’une chiure de mouche administrative d’un pays qui ne représente même pas 1 % de la population mondiale ? Qu’Internet n’a pas besoin d’une CSA, les voies judiciaires de droit commun suffisant en cas de problème ? Que leur autorité, tout le monde se torche avec ?
Bref, le CSA, son avis sur le net, il compte pour du beurre. Ils vont vite le comprendre…
Le 14/04/2014 à 08h25
Le 14/04/2014 à 08h29
Un anneau pour les gouverner tous. " />
Le 14/04/2014 à 08h34
Les distributeurs en effet « seraient dans l’obligation de faire droit, dans des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires, aux demandes de reprise émanant des éditeurs de services audiovisuels numériques ou des SMAD conventionnés. »
" />
Le 14/04/2014 à 08h34
Le 14/04/2014 à 08h36
Le 14/04/2014 à 08h45
Le 14/04/2014 à 08h49
Ben oui, les services de VOD se développent, les gens s’habituent aux services en ligne … Vite ! Assommons-les avec des lois répressives ! Comme ca, ils pourront de nouveau retourner au téléchargement sauvage après une brève incursion dans le “numérique officiel régulé”.
Le 14/04/2014 à 08h53
Je me demande s’ils se rendent compte de l’énormité de la tâche qui les attends :o
S’attaquer aux plus gros c’est une chose, recenser le moindre site qui produit ou met à disposition de l’audiovisuel… Bonne chance (o_o)”
Le 14/04/2014 à 08h55
Ça y est, “l’inquisition” tente son retour, cacher toute cette connaissance qu’on ne saurait voir, empêchons les petites gens de se cultiver et d’apprendre pour pouvoir les garder à notre botte.
Ils sont vraiment attardés au CSA, ohé le CSA, on est en 2014, pas en 1014…" />
Le 14/04/2014 à 08h57
Le 14/04/2014 à 09h49
Le 14/04/2014 à 09h53
Le 14/04/2014 à 09h55
Le 14/04/2014 à 10h00
Bref, le CSA pour justifier le financement relatif aux missions de la HADOPI qui lui seront confiées, tentent de convaincre avec toujours les mêmes techniques : la nécessaire protection de l’enfance contre les pédonazis !
" />
Le 14/04/2014 à 10h09
C’est dommage qu’il y est pas un vrai débat de fond, autre que ils sont vieux, ils comprennent rien, ils veulent réguler l’internet, alerter les gens,….
D’après ce que j’ai compris c’est juste de mutualiser ce qu’il se fait déjà :
« au respect de la protection de l’enfance et de l’adolescence, de la dignité de la personne humaine et de l’interdiction de l’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité. »
C’est déjà fait par exemple mais avoir une plateforme unique de signalement pour que tout ceux qui voient des chatons se faire torturer sur facebook puisse le signaler facilement,etc…
Bref je vois pas vraiment ce qui est mauvais dans ce texte.
Le 14/04/2014 à 10h22
Le 14/04/2014 à 10h22
Pendant ce temps là, nrj12, W9…" />
Le 14/04/2014 à 10h29
Le 14/04/2014 à 10h31
La censure, même enrobée de sucre (dignité blabla etc), reste et restera nauséabonde…
Je rappelle qu’il existe déjà des lois contre la pédopornographie, l’incitation à la haine, mais c’est vrai que passer par la justice c’est surfait. " />
Le 14/04/2014 à 10h37
Le 14/04/2014 à 10h37
Il ne reste plus qu’à la justice de protéger les Corps beaux et l’affaire est faite " />
Le 14/04/2014 à 10h39
Le 14/04/2014 à 10h40
Le 14/04/2014 à 10h50
Le 14/04/2014 à 10h54
Le 14/04/2014 à 10h58
Le 14/04/2014 à 11h01
Le 14/04/2014 à 11h08
Le 14/04/2014 à 11h13
“le CSA veut ainsi très sérieusement faire de l’internet, ou en tout cas d’une grande partie de celui-ci, une brique de l’audiovisuelle. Le vaste Internet, cette composante de l’audiovisuel, doit donc subir les règles en vigueur dans l’univers du petit écran.”
ha ça ! ça les démangeait depuis longtemps de remédier à ce que l’interweb échappe au contrôle et censure à la régulation bienveillante de l’état (François Hollande l’a rêvé, le CSA l’a fait)
Le 14/04/2014 à 11h14
Le 14/04/2014 à 11h18
Le 14/04/2014 à 11h24
Le 14/04/2014 à 11h24
Le 14/04/2014 à 11h25
Juste en lisant l’article, j’ai pris peur
ça part d’une bonne intention, c’est même très bien
-protéger les jeunes et la dignité de la personne
-image de la femme
-lutte contre la haine, la violence
-liste blanche, noire…
Et jenesaisquoi.
Dans la réalité, ce n’est que le reflet de notre humanité, de sa diversité, sa beauté tout comme de son étroitesse parfois c’est exacerbéré. Que l’on censure ça ne changera pas grand chose dans le fond.
Quand on voit le nombre de gens mobilisés contre le mariage homosexuel, la prise de position des hommes politiques sur des sujets divers comme la Hadopi, le diesel, l’absence de “demoiseau” sur les feuilles administratives…blablabla…Je crois que le problème est d’ordre culturel et social.
Donc si on pouvait régulariser l’esprit avant que celui-ci projette de diffuser un contenu quelconque, comme ses exploits au volant ou les aventures de Batman en lego, ce serait une grande avancé. " />
Le 14/04/2014 à 11h38
Le 14/04/2014 à 11h39
Le 14/04/2014 à 11h41
Le 14/04/2014 à 11h43
Le 14/04/2014 à 11h48
Le 14/04/2014 à 11h48
Le 14/04/2014 à 11h58
Le 14/04/2014 à 12h01
Le 14/04/2014 à 09h03
what the fuck did I just read ?
les services de médias audiovisuels à la demande contre lesquels il compte « accentuer la régulation » et ce, « pour favoriser leur essor. »
“je vais te tuer pour t’apprendre à vivre !”
l’ensemble des services « mettant à disposition du public ou d’une catégorie de public des contenus audiovisuels ou sonores. »
ça inclurait pas Skype, Hangout et tout site WebRTC des fois ?
Le 14/04/2014 à 09h05
Les vieux ronds de cuire n’ont toujours pas compris le fonctionnement d’Internet.
Fini l’époque de la TV à tata germaine avec 6 chaînes et de la propagande en veux tu en voila.
Les gens veulent du contenue de qualité donc ils se tournent vers ceux qui le fournissent et comme dit plus haut dans les commentaires le CSA sera une chiure de mouche qui n’intéressera personne sur l’internet.
Le 14/04/2014 à 09h07
”….dans l’inutilité de son action.”
salut
il n’a qu’a se trouver “une AUTRE occupation”, que celle de vouloir (à tout prix)
réguler (contrôler) Internet !!!" />
* ça fait quelques années qu’il insiste et relance les, différents, Ministres
(Droite/Gauche) !
Le 14/04/2014 à 09h11
Minitel 2.0 " />
Boordel il est vraiment temps de virer tous les 68tards des leviers de pouvoirs " />
Le 14/04/2014 à 09h15
Ça paraît ridicule et impossible à mettre en place à nos yeux, mais je suis sûr qu’avec le gouvernement en place ils arriveront à leur fin dans le contrôle d’Internet.
Et nous, on sera toujours là à faire des smileys dans des commenaires " />
Le 14/04/2014 à 09h16
“les services de médias audiovisuels à la demande contre lesquels il compte « accentuer la régulation » et ce, « pour favoriser leur essor. »
salut
heu…y-a pas comme une, légère, contradiction ? " />
Le 14/04/2014 à 09h21
Le 14/04/2014 à 09h23
Grande Victoire pour le CSA après 5ans de procédures et de tractations le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, vient d’obliger le site internet Pornotube à watermarker ses vidéos avec le sigle interdit au moins de 18ans
Son président Olivier Schrameck s’est fendu d’un communiqué triomphant: Nous pouvons enfin dire que nous avons assaini le net, pour que nos enfants puissent surfer en toute sécurité,aujourd’hui encore la France peut être fière de son administration”
Le 14/04/2014 à 09h25
Le 14/04/2014 à 09h27
Vraiment, la France est le berceau des humoristes." />
Le 14/04/2014 à 09h31
Et une audio-conférencew
Le 14/04/2014 à 09h37
Mais le pire c’est qu’ils pourraient tout doucement arriver à brider le web.
On se défend comment ?
Pour l’instant on en est à dire “laisser tranquille le web libre”, ce serait dommage de ne réagir que lorsque l’on dira “libérez le web comme avant”…
Le 14/04/2014 à 09h38
“L’image de la femme” défendue par le CSA à la télé : Loana dans une piscine? " />
Le 14/04/2014 à 09h42
Le 14/04/2014 à 09h44
aaahhhh le CSA, organisme qui se croit toujours à l’heure de l’ORTF contrôlée par l’Etat, je leur souhaite bien du courage avec le net (pas de réussite, faut pas pousser la politesse trop loin).
J’ai une suggestion : virer les plus de 50 ans du CSA et mettre des trentenaires à la place pour plus de cohérence avec notre civilisation actuelle.
Le 14/04/2014 à 09h47
“mettre en avant la gratuité” on n’a pas eu besoin du CSA sur Internet pour ça " /> (combien nous coûte en impôt cette usine à gaz du CSA?)
Le 14/04/2014 à 12h07
Le 14/04/2014 à 12h12
Le 14/04/2014 à 12h13
Le 14/04/2014 à 12h16
Le 14/04/2014 à 12h21
Le 14/04/2014 à 12h21
Le 14/04/2014 à 12h59
Le 14/04/2014 à 13h09
Le 14/04/2014 à 13h09
Le 14/04/2014 à 13h17
Mourir de froid (pour l’aide soignant) et mourir de chaud (pour la personne fièvreuse) " />
Le 14/04/2014 à 17h35
Le même csa qui n’est pas capable de faire respecter le temps de paroles de chaque candidats pendant les éléctions…
Le 15/04/2014 à 06h13
Le 15/04/2014 à 06h43
Le 15/04/2014 à 06h49
J’ai bien fait finalement de pas lire les actus hier.
J’arrive pas à trouver une proposition (juste une ça devrait pas être difficile) qui soit pas débile ou hors-sujet.