Contrat Open Bar entre Microsoft et la Défense : la réaction de l’AFUL
Un rafale devant
Le 24 avril 2014 à 13h40
6 min
Économie
Économie
Nous avons demandé à l’AFUL, l’Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres, une réaction à la réponse faite par le ministère de la Défense aux députés. Celui-ci a expliqué à la représentation nationale les raisons qui ont poussé le ministère à choisir Microsoft plutôt qu’une autre solution, par exemple libre. Nous publions ci-dessous et in extenso, la tribune de Laurent Seguin, président de l'AFUL.
La réponse de monsieur Le Drian, ministre de la Défense, aux députés Marie-Françoise Bechtel et Jean-Jacques Candelier est pleine d’enseignements. Bien plus complète que celle de son prédécesseur à monsieur Bernard Carayon, elle nous apprend que le centre de compétence Microsoft, composé d'ingénieurs employés par Microsoft, est monté en puissance au sein du Fort de Bicêtre lors du renouvellement de cet accord-cadre.
En effet, dans sa réponse, le ministre confirme à demi-mot que la grande part des compétences informatiques du ministère de la Défense ont disparu et que les remettre au niveau coûterait très (trop) cher. Les mêmes conséquences de cet affaiblissement des compétences internes et l'appel à Microsoft pour les fonctions de support ont été également observées au ministère de l'Intérieur, bien qu'il n'ait pas signé d'accord-cadre similaire. Il faut y voir là les conséquences du livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, publié le 17 juin 2008, qui exigeait de se concentrer sur les missions premières tout en réduisant les effectifs, notamment de soutien. La proposition de la société Microsoft de prendre à son compte la gestion de l'informatique du ministère, par l'externalisation, tombait donc à point pour la ventilation des lignes budgétaires.
« Locations de produits logiciels avec option d'achat »
Le ministre utilise le terme de « locations de produits logiciels avec option d'achat » qui est assez intéressant, bien que ne s'appuyant sur aucun fondement juridique. À ma connaissance le ministère de la Défense n'a pas négocié l'achat des codes sources des logiciels de Microsoft, il ne peut donc pas les « acheter », juste avoir un droit de les utiliser. Le ministre fait donc probablement référence au droit d'usage que Microsoft accorderait au ministère de la Défense sur ses logiciels. Ce serait donc un droit de jouissance des logiciels (location) sans accorder de droit d'usage sanctionné par une licence (achat) qui a valeur de contrat. Dans un scénario du pire, Microsoft peut donc, à l'expiration de l'accord-cadre, siffler la fin du jeu. Les conséquences pour le mindef seraient donc de soit de payer les licences de l'ensemble des logiciels Microsoft qu'il utilise, au prix défini par Microsoft, soit tout désinstaller du jour au lendemain. Joli risque pour un ministère aux missions régaliennes n'est-ce pas ?
Le contribuable appréciera également le fait d'avoir signé cet accord-cadre en direct avec Microsoft Irlande et non pas d'être passé par Microsoft France, qui paye ses impôts en France. Même si les licences sont détenues par Microsoft Irlande, un client comme le ministère de la Défense avait certainement la possibilité de mettre tout son poids pour faire en sorte de faire passer ces dizaines de millions d'euros par Microsoft France plutôt que de participer à ce scandale de fuite fiscale au sein de l'Europe.
L'expression Open Bar
Le ministre réfute également le terme d'Open Bar, c'est son droit. Cependant quand, en 2009, pour 100 euros hors taxe par poste informatique, le ministère peut installer pratiquement ce qu'il souhaite parmi 57 logiciels édités par la société Microsoft sur les 240 000 postes informatiques du ministère, allant de Microsoft AutoRoute à Windows HPC Server, cela ressemble assez fortement à un Open Bar. Certes, le Ministère ne dispose pas, dans cet accord-cadre, de l'autorisation d'installer par exemple Windows Server Datacenter sur ses 240 000 postes, mais la quantité de copies installables accordée par Microsoft par logiciel est bien supérieure aux réels besoins et a certainement augmenté lors du renouvellement.
Encore une fois l'OTAN a bon dos pour justifier un choix honteux. Monsieur Le Drian a, en tant que ministre de la Défense, plus de chance que ses collègues qui eux n'ont que la Commission Européenne à blâmer. Puisque Monsieur le ministre souhaite une très forte interopérabilité (au sens militaire et non pas informatique) avec l'OTAN, je lui suggère de rendre les avions Rafale à Dassault Aviation pour équiper nos armées de F18. Qu'il arrête immédiatement les commandes de fusils d'assaut de la manufacture d'armes de Saint-Étienne pour équiper nos soldats de M16. Qu'il stoppe le coûteux programme A400M pour renouveler la flotte d'avions de transport militaires en C-17 Globemaster III. Ou peut-être est-il plus urgent de remiser nos missiles mer-sol-balistique-stratégique M45 et M51 pour louer, avec option d'achat, des missiles Trident II ?
Quelle indépendance technologique ?
Le ministre de la Défense, comme ses prédécesseurs, ne voit l'informatique au 21e siècle que comme une plume d'oie numérique et l'incompétence informatique programmée au sein de son ministère l'oblige à jouer de panurgisme et à se comporter comme un consommateur. Seulement, l'informatique est devenue en quelques années un outil stratégique que les grandes puissances militaires se doivent de maîtriser. Les USA, la Russie, la Chine et l'Inde l'ont bien compris et œuvrent fortement pour leur indépendance technologique informatique et leur maîtrise nationale, en s'appuyant massivement sur du logiciel libre pour les trois derniers. La France, cinquième puissance militaire mondiale, reste à la traîne sur ces aspects alors qu'au travers de son tissu d'entreprises innovantes et de laboratoires de recherche a tous les atouts en main.
Il reste au ministère de la Défense quelques années pour corriger le tir des conséquences de cet accord-cadre et d'enfin comprendre que son informatique est tout aussi importante que sa force blindée, sa force d'action navale ou sa force aérienne. Fort heureusement pour la France les autres ministères, bien qu'utilisant également trop de solutions Microsoft, ont été plus sages en évitant de tomber dans le piège de l'accord-cadre Open Bar.
(Tribune signée Laurent Seguin)
Contrat Open Bar entre Microsoft et la Défense : la réaction de l’AFUL
-
« Locations de produits logiciels avec option d'achat »
-
L'expression Open Bar
-
Quelle indépendance technologique ?
Commentaires (64)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 24/04/2014 à 18h52
Le 24/04/2014 à 21h39
Suis-je le seul à trouver ce discours assez logique?
C’est un peu le serpent qui se mord la queue non vos arguties : la société civile ne veut pas investir dans l’armée parce que ça coûte cher, lui charcute son budget et des milliers de postes, pour ensuite lui reprocher de s’être rendu dépendante d’acteurs extérieurs dans un nombre de domaines croissants.
Désolé les gars, mais cet article est un concentré de n’importe quoi qui ressemble plus à un défouloir qu’à de l’information, en particulier le second paragraphe de la partie consacrée à l’appellation Open Bar (de inclus “Encore une fois” jusqu’à “Trident II”). Ça fait peur ce petit delirium…
On dirait que le F18 du rédacteur est totalement parti en vrille…
Quant au supposé tissu d’entreprises innovantes, on en reparlera quand Thales/Cassidian et autres Steria arrêteront de faire de la daube en barre, en s’appuyant eux aussi sur des solutions logicielles propriétaires…
Et ce bel article sort alors que la Défense lance justement un chantier de rationalisation de ses SI dont il ne parle pas….
Bref, un beau morceau de non information…
Très déçu pour le coup.
PS : la France est 6ème puissance militaire depuis 2013, derrière la Grande-Bretagne.
Le 24/04/2014 à 22h11
Le 25/04/2014 à 00h12
Le 25/04/2014 à 06h37
Le 25/04/2014 à 07h47
Le 25/04/2014 à 07h56
La question qui m’interroge: qui a répondu à l’appel d’offre avec du libre? Le dossier était-il compétitif?
C’est pas la bataille du bien contre le mal, mais bien un appel d’offre, auquel il faut répondre avec la meilleure solution possible.
Si le libre n’a pas été choisi, ce n’est pas un question de geek, mais simplement que M$ a été le plus convainquant.
Le 25/04/2014 à 08h10
Le 25/04/2014 à 08h35
Le 25/04/2014 à 09h44
Merci pour cette tribune de l’AFUL qui a le mérite de mettre les points sur les i !
Avec tous ces gouvernements successifs qui sont pieds et poings liés aux USA, on est vraiment mal … Je comprends tout à fait que certains parlent de trahison.
Les arguments exprimés par Le Drian sont d’une mauvaise foi terrible, inquiétante.
En tout 1er lieu le coût : faut-il être marabouté ou crédule pour croire que la solution “proposée” par M\( serait moins chère que du libre !
En écoutant Le Drian, j'ai eu l'impression d'entendre un ingénieur après-vente de M\). Mais bon il y a une certaine logique dans le fait de mettre en oeuvre une politique basée sur de la com établie et imposée par des lobbies, comme dans beaucoup de domaines, depuis quelques années …
19 millions d’euros par an sur 5 ans, vous ne croyez pas qu’il y aurait [largement] de quoi former les “quelques” informaticiens qu’il reste à la défense ?! Voire d’en embaucher " />
Le 25/04/2014 à 10h02
Le 25/04/2014 à 11h13
AMHA, SI* !
*Lol, tu ne manques pas d’arguments …
Le 25/04/2014 à 12h10
Le 25/04/2014 à 12h42
Malheureusement tes arguments ne sont pas plus convaincants, mais bon, c’est ton avis ; et il est assez répandu.
Pour autant je considère que cela reflète la publicité incessante faite par M$ ou plutôt relayée par les utilisateurs de Windows (entre autres).
Pour ce qui est de mon utopie supposée, ben euh il se trouve que j’ai donné ce genre de formation, certes lourde mais pas impossible, il faut juste du temps et 19 millions d’euros ça en fait pas mal.
Ton dernier paragraphe soulève la question du libre [;)] arbitre ; à savoir : est-on libre de consommer ce que l’on souhaite ou bien le marché nous l’impose-t-il ?
Vous avez deux heures pour rédiger une réponse :)
Sur ce bonne journée
Le 25/04/2014 à 13h50
Le 25/04/2014 à 14h36
Ou encore écrire M$ montre la piètre opinion que j’en ai …
“les “y a qu’à - faut qu’on” sont légion ici” ou ailleurs c’est aussi mon avis, c’est même l’essentiel de ce qu’on trouve sur le Net (tu remarqueras que je cherche pas à t’insulter, moi " /> ). Mais de là à prouver ce qu’on dit, je pense que tu exagères. Ne serait-ce que pour préserver son anonymat ; j’ai un devoir de réserve, je ne suis pas journaliste et, parce que je donne mon opinion, je n’ai pas à donner de sources.
Disons que j’ai fait beaucoup de déploiements et que j’en fait encore en entreprise. Je ne pense pas que la formation ne soit qu’une chose mais qu’elle est essentielle y compris (et parfois surtout) pour “que fait-on des admins qui ont passé des années à administrer des serveurs Win ou des bases SQL Server, etc.”
Le 25/04/2014 à 21h14
Le 25/04/2014 à 21h35
Le 24/04/2014 à 14h40
Le 24/04/2014 à 14h43
Le 24/04/2014 à 14h43
La France fait partie du commandement allié de l’OTAN, il est possible que le choix de Microsoft n’incombe pas seulement à l’Etat-Major des Armées françaises (ça se négocie peut-être à plusieurs, que font les autres Etats européens?).
http://www.nato.int/cps/fr/natolive/news_80764.htm?selectedLocale=fr
D’autre part, les partenariats public-privé sont des contrats commerciaux très prisés actuellement par les élus car il permet d’éviter les dépenses d’investissements couteuses sur le court terme (mais plus rentables sur le long terme). Dans le cadre d’un partenariat public-privé, l’investissement appartient à la société privée qui loue à la collectivité publque sont “oeuvre” (bâtiment, route, pont, etc).
ArteLe logiciel libre est un investissement en formation, en développement de logiciels, en maintenance. Externaliser ces investissements auprès de Microsoft est certainement moins coûteux à court terme pour l’Etat français surendetté. Sur le long terme, le contribuable le paiera plus cher, mais qui s’en souci ?
Le 24/04/2014 à 14h49
Ce n’est plus une tribune, c’est une charge dans les règles ! " />
Le 24/04/2014 à 14h49
Puisque Monsieur le ministre souhaite une très forte interopérabilité (au sens militaire et non pas informatique) avec l’OTAN, je lui suggère de rendre les avions Rafale à Dassault Aviation pour équiper nos armées de F18. Qu’il arrête immédiatement les commandes de fusils d’assaut de la manufacture d’armes de Saint-Étienne pour équiper nos soldats de M16. Qu’il stoppe le coûteux programme A400M pour renouveler la flotte d’avions de transport militaires en C-17 Globemaster III.
Je suis toujours dubitatif quand il s’agit de contrer une bonne foi douteuse par une franche mauvaise foi. L’interopérabilité ne veut pas dire utiliser les mêmes choses, mais employer les mêmes protocoles et les mêmes interfaces.
Pour le premier point : le Rafale est équipé pour s’intégrer directement dans une chaîne OTAN, avec en particulier la Liaison 16 qui permet à l’appareil de discuter en temps réel avec toutes les machines OTAN de son secteur. Il peut également tirer tout un panel d’armes OTAN, en plus ou à la place des armes françaises. Il fait ça à peu près aussi bien que le F/A-18 (tant qu’à troller, autant utiliser les matricules correctement), avec des avantages et des inconvénients, et il est entièrement interopérable avec les dispositifs OTAN — en fait, les dernières mises à jour du Mirage 2000D l’étaient déjà, comme on l’a largement vu en Afghanistan.
Pour le second point : le FAMAS tire la même munition (le 5,56 mm OTAN) que le M16, et la version G2 utilise même un chargeur identique. Bien sûr, certains accessoires sont différents (lunettes notamment), mais l’architecture des deux fusils n’a rien à voir : le FAMAS est un bullpup, beaucoup plus court. Leur reprocher de ne pas être interopérables côté accessoires, c’est comme reprocher à un camion de pas utiliser des pneus de voiture.
Pour le troisième point : d’abord, cf. le premier (l’A400M est aux mêmes standards d’opérations que les autres avions de transport OTAN) ; ensuite, vouloir acheter du C-17 pour remplacer l’A400M, c’est comme vouloir acheter un Espace au lieu d’un Defender : ça n’a rien à voir, ça ne fait pas la même chose et ça ne va pas au même endroit. À la limite, l’argument aurait pu tenir avec du C-130, mais l’A400M arrive surtout sur un créneau où il n’y a rien d’autre.
Bref, du gros troll velu qui ne fait certainement pas avancer le sujet.
Le 24/04/2014 à 14h51
Il connait les informaticiens qui bossent là bas, le monsieur ?
Non, parce que bon, dire direct qu’il y a une “incompétence informatique programmée au sein de son ministère”, c’est quand même un brin méchant.
Par contre, je ne résiste pas à citer le même monsieur dans le dernier article de l’AFUL :
Le logiciel libre a gagné ! Il est partout, inévitable, devenu indispensable et jamais la production de code sous licence libre n’a été aussi grande.
https://aful.org/blog/logiciels-libres-fiers-chemin-parcouru-n-en-sous-estimons)
Le mindef est donc l’irréductible gaulois ! " />
Le 24/04/2014 à 14h52
Le 24/04/2014 à 15h10
Il est méchant le Mr de l’AFUL " />
L’armée est une grande muette, là, enfin elle parle.
Bon, elle dit de la merde pour justifier ses conneries, mais elle parle! C’est déjà bien.
Ça mérite des encouragements. C’est bien ma grande " />
" />
Le 24/04/2014 à 15h13
Le 24/04/2014 à 15h18
Le 24/04/2014 à 15h20
Le 24/04/2014 à 15h22
Le 24/04/2014 à 15h23
Le 24/04/2014 à 15h25
Le 24/04/2014 à 15h30
Le 24/04/2014 à 15h34
Le 24/04/2014 à 13h49
comme d’hab, parfois on commente les déclarations, avec des quotes partout, pour en sélectionner les extraits, les contredire …parfois on publie sans toucher les tribunes des autres, pour ne surtout pas leur amener de contradiction :p… Bref on est repartis pur un tour avec absolument aucune orientation de l’info, car bon, ce serait mal vu.
ps: question interop on aurait pu trouver deux-trois choses à redire .. mais non, hein :p gentils/méchants
Le 24/04/2014 à 14h09
Donc, si j’ai bien compris, les ingénieurs de la défense (normaliens… polytechniciens… centraliens… supeleciens… enfin l’élite scientifique française), sont des grosses merdes en informatique qui ne maitrisent rien?
On se fout de la gueule de qui?
Pour l’instant, c’est une fuite en avant d’excuses scabreuses pour tenter de justifier l’impardonnable.
" />
Le 24/04/2014 à 14h10
Je me demande où est l’AFUL lorsqu’il s’agit de défendre “son tissu d’entreprises innovantes et de laboratoires de recherche” dans le cadre de marchés publics.
L’AFUL ferait-elle l’aveu de sa propre incapacité à influencer les décisions des décideurs politiques et économiques en France?
C’est un fait que la France n’est plus dans des dispositions budgétaires qui lui donnent une grande marge de manœuvre. Aussi, faute de pistes viables autour du Libre, le choix de MS est le moins pire si on veut continuer d’avoir une informatique opérationnelle au moins à court terme.
M Carayon se trompe de cible, encore une fois..
Edit: j’en ai fait une belle: il s’agit de M Seguin!
Le 24/04/2014 à 14h11
Le 24/04/2014 à 14h11
“Puisque Monsieur le ministre souhaite une très forte interopérabilité (au sens militaire et non pas informatique) avec l’OTAN, je lui suggère de rendre les avions Rafale à Dassault Aviation pour équiper nos armées de F18. Qu’il arrête immédiatement les commandes de fusils d’assaut de la manufacture d’armes de Saint-Étienne pour équiper nos soldats de M16.”
Il a fumé quoi?
Il a mangé un " /> ?
Le 24/04/2014 à 14h12
Le 24/04/2014 à 14h13
Le 24/04/2014 à 14h13
Le 24/04/2014 à 14h14
Une question importance pour la l’indépendance de la défense en France:
MS ne serait il pas en mesure de fournir à la NSA et tout ses potes du pentagone des backdoors au travers des logiciels fournis au ministère de la défense français.
Le 24/04/2014 à 14h17
Le 24/04/2014 à 14h34
Le contribuable appréciera également le fait d’avoir signé cet accord-cadre en direct avec Microsoft Irlande et non pas d’être passé par Microsoft France, qui paye ses impôts en France.
@Cahuzac style Inside
" />
Le 24/04/2014 à 14h34
Beaucoup de reproches aucune proposition de solutions “libre”
C’est vachement bien l’AFUL
son tissu d’entreprises innovantes et de laboratoires de recherche a tous les atouts en main.
On voit souvent revenir le coups des entreprises innovantes en France.
Sérieux c’est lesquelles ?
Le 24/04/2014 à 14h36
Le 24/04/2014 à 14h39
Après 2 ans de gouvernement PS, on l’attend toujours le changement par rapport aux UMP d’avant…
Plus qu’un mois pour le retour de cadeaux !
Le 24/04/2014 à 15h35
Le 24/04/2014 à 15h37
Le 24/04/2014 à 15h38
N’exagérons pas, le MinDef est capable de lancer des appels d’offres.
Rien n’indique que les logiciels doivent être propriétaires
Par contre, quand je vois que l’AFUL soutient ceci tout en sachant que nombre d’établissements se voient attribuer du matériel tout aussi propriétaire.
Ah, mais oui !!! Ce n’est pas Microsoft, alors ça va.
" />
Le 24/04/2014 à 15h39
Le 24/04/2014 à 15h43
Le 24/04/2014 à 15h44
Le 24/04/2014 à 15h46
Le 24/04/2014 à 16h06
Le 24/04/2014 à 16h31
Le 24/04/2014 à 16h44
Les USA, la Russie, la Chine et l’Inde l’ont bien compris…
On pourrait ajouter Israël… même pas dit que “l’armée electronique syrienne” ne nous mette minable" />
Le 24/04/2014 à 17h00
Le 24/04/2014 à 17h16
Microsoft peut donc, à l’expiration de l’accord-cadre, siffler la fin du jeu.
Si la Chine peut continuer à jouer malgré que MS ait sifflé la fin du jeu (Win XP), pourquoi pas la France ? " />
Puisque Monsieur le ministre souhaite une très forte interopérabilité (au sens militaire et non pas informatique) avec l’OTAN, je lui suggère de rendre les avions Rafale à Dassault Aviation pour équiper nos armées de F18.
Quand on ne connait rien aux armemements, on la ferme " />
Il y a des standards : par exemple, pour la liaison L16, c’est STANAG 5516. Il n’y a donc aucune raison d’acheter des F/A-18 (et non F-18), vu qu’il suffit de respecter ce standard pour que le Rafale soit compatible avec les autres avions de l’OTAN en ce qui concerne la L16.
Concernant les fusils d’assaut, ça fait belle lurette que la France n’achète plus de FAMAS, mais qu’elle a par contre équiper ses fusils de canon permettant de tirer la balle SS109.
Pour les avions de transport, le C-17 ne répond pas aux demandes des états qui ont financés le projet
Et pour finir, les missiles nucléaires sont sous la seule responsabilité de l’Etat, et que par conséquent, ils ne sont pas normalisés. C’est l’assurance-vie de la France, je vois mal l’armée ou le gouvernement indiquer à nos alliés actuels comment ils fonctionnent, car ces alliés pourraient très bien changer de bord.
Tout ce que je vois, c’est un mauvais perdant qui ne fait que pleurnicher en racontant n’importe quoi.
Le 24/04/2014 à 17h26
Un rafale devant
nous, vous, l’avion, bien dit " />
Le 24/04/2014 à 17h52
Le 24/04/2014 à 18h13
Le 24/04/2014 à 18h35
@joma74fr
“Le logiciel libre est un investissement en formation,”
Parce que vous croyez que le “privateur de liberté” peut s’en passer ?
“en développement de logiciels,”
Parce que le “privateur de liberté” est gratuit ?
“en maintenance.”
GNU/Linux est le seul OS à assurer la mise à jour noyau + logiciels en une passe, et à demander bien moins de maintenance que windows… Sans compter que GNU/Linux se passe d’antivirus lourds et coûteux qui ralentissent des machines sensées être des bêtes de course…
Enfin, quand vous aurez perdu plus de 2h à essayer de nettoyer et de configurer correctement un w8, alors qu’en une heure, vous avez un poste client Ubuntu/MATE fonctionnel et stable avec toutes les mises à jour et les logiciels de base déjà installés, vous conviendrez je pense que le coût de maintenance d’un OS GNU/Linux est (largement) moindre que celui de windows…
“Externaliser ces investissements auprès de Microsoft est certainement moins coûteux à court terme pour l’Etat français surendetté.”
La gendarmerie nationale a fortement réduit ses coûts en passant au Libre, donc là encore, votre affirmation gratuite n’a aucun fondement face à un fait avéré.
D’autre part, la dépendance à un fournisseur unique est le meilleur moyen d’exploser ses coûts au renouvellement !
Au final, sur le “long terme”, le contribuable ne peut que gagner avec du 100% libre.
Mais au delà du coût, nous parlons ici d’indépendance stratégique et de souveraineté nationale.
Offrir notre informatique sur un plateau à un acteur américain sous la coupe de la NSA est pour moi un acte de trahison pur et simple des idéaux républicains et de l’indépendance stratégique du pays !
Il ne s’agit plus ici de corruption commerciale et politique permettant la vente forcée de mauvais produits en magasin pour arroser ses petits copains.
On parle bien ici de haute trahison - ni plus, ni moins…