Sur YouTube, la série parodique CDZAbridged se dit menacée de disparition
Les Chevaliers du Copyright
Le 22 janvier 2018 à 14h32
4 min
Internet
Internet
StateAlchemist, le créateur de la série CDZAbridged, appelle les internautes à télécharger et republier sa parodie, suite à une nouvelle plainte de Toei Animation auprès de YouTube. Le cas pose encore la question de l'équilibre entre copyright et « fair use », après de nombreuses promesses de la plateforme sur le sujet.
Nouvel épisode dans les démêlés entre YouTube et oeuvres parodiques. Avant-hier, dans une nouvelle vidéo, le vidéaste StateAlchemist implorait les internautes : « Récupérez les épisodes de CDZA ! Vite ! ». « CDZA », c'est « Les Chevaliers du Zodiaque, la série abrégée », une saga parodique historique, qui se moque doucement depuis 2009 du dessin animé des années 80.
Terminée en 2014 après 13 épisodes, elle serait menacée d'extinction sur YouTube, selon son créateur. Dans sa vidéo, il affirme que Toei Animation demande une nouvelle fois la suppression de l'œuvre de la plateforme, pour violation du copyright, la série utilisant les images du dessin animé originel.
Après des années, la remise en ligne abandonnée
Le cas n'est pas nouveau. Déjà en 2015, une vidéo répondait à la suppression de certains épisodes de la chaine. Pour StateAlchemist, cette fois, les recours qu'il porte tomberaient dans l'oreille d'un sourd, malgré l'exception de parodie. « Je ne réuploaderai pas. Cela fait bientôt dix ans que je réuploade les fichiers sur Dailymotion, YouTube et tout ça... Clairement, ça ne marche pas. Toei me retrouve toujours, donc je ne le referai pas » se résigne-t-il.
Si YouTube est une plateforme américaine, le Code de la propriété intellectuelle français pose que « lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire [...] la parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre ». Rien n'y ferait dans ce cas, à moins de porter l'affaire devant la justice, ce à quoi le vidéaste amateur ne semble pas prêt.
Pour lui, la solution est donc d'obtenir des internautes qu'ils emportent avec eux une copie, voire la remettent eux-mêmes en ligne, tant qu'il est crédité. Des copies ont déjà émergé en ligne, notamment sur Dailymotion, au cours des derniers jours. La démarche reste tout de même risquée : si CDZAbridged n'entre légalement pas dans l'exception de parodie, ce sont les autres internautes qui portent le risque juridique, et non plus son créateur.
YouTube et le « fair use », une longue histoire
Sur la plateforme, la notion de « fair use », héritée du droit américain, est la plus mise en avant. Début 2016, le vidéaste Doug Walker (aussi connu comme le Nostalgia Critic) menait une campagne « What The Fair Use » (#WTFU) en réaction aux restrictions des fonctions de sa chaine, à la suite de plusieurs plaintes d'ayants droit sur ses critiques. À l'époque, il ambitionnait d'en faire un combat plus large, même si sa vidéo a permis de débloquer une situation figée pendant plusieurs semaines.
En avril 2016, YouTube affirmait changer ses règles pour maintenir la monétisation des vidéos contestées par des ayants droit, suite à une identification par son robot ContentID. L'annonce suivait un vœu pieux de novembre 2015, la plateforme promettait de s'ériger en barrière face aux abus d'ayants droit, qu'ils concernent le droit à la critique ou à la parodie, y compris en justice au besoin.
Depuis, YouTube a connu une fuite des annonceurs suite à la monétisation de vidéos choquantes, qui a mené la société à réduire le champ des vidéos monétisées via la publicité. Les occurrences de suppressions ou démonétisations jugées inadéquates par les vidéastes restent, elles, habituelles.
Pour le moment, la seule victime sur la chaîne CDZAbridged est la vidéo invitant les internautes à récupérer et remettre eux-mêmes en ligne les épisodes. « Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respectait pas les règles de YouTube concernant le spam, les pratiques trompeuses et les escroqueries » justifie simplement YouTube.
Sur YouTube, la série parodique CDZAbridged se dit menacée de disparition
-
Après des années, la remise en ligne abandonnée
-
YouTube et le « fair use », une longue histoire
Commentaires (42)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 22/01/2018 à 14h40
Il faudrait donc caricaturer la série, sans en montrer une seule image ? " />
La série abrégée c’est juste de ça, ça se moque de tous les travers de ces séries des années 90, des incohérences avec le manga, du fan service… En quoi cela gêne la Toei, puisquecela fait de la pub gratuite à la série ? Les fans de l’abrégé sont fan de l’originale, donc ont déjà du l’acheter (en K7, puis DVD, puis Bluray,… d’ailleurs " />)
Je participerai au maintien en vie de l’oeuvre " />
(d’ailleurs c’est marrant je l’ai revu la semaine dernière, avec les sous-titres c’est meilleur qu’en 2009 où certains dialogues étaient inaudibles)
Le 22/01/2018 à 14h42
plaît-il ?
Vu la vidéo ce weekend, effectivement c’est bien triste d’en arrivé là. Pendant ce temps, on trouve des films complet sur youtube, des épisodes de séries, ect…
Le 22/01/2018 à 14h47
J’ai vu ça ce week-end, mais visiblement la vidéo de CDZA où il explique le tout a été shootée.
Le 22/01/2018 à 14h56
Une fois que les oeuvres protégées par le droit d’auteur sont identifiées et réclamées de suppression par les ayants droits respectifs, YouTube semble se ranger systématiquement derrière ces derniers. Pour contester ces retraits, il faut en effet contester le retrait en justice, avec tous les frais et toute l’incertitude qui en découlent.
Le 22/01/2018 à 15h12
plaie t’il ?
Le 22/01/2018 à 15h12
On notera un certain déséquilibre dans les coûts de procédure entre le retrait et la tentative de faire valoir ses droits de parodie…
Donc, plus de parodies, c’est mal ? Merci Google…
Le 22/01/2018 à 15h41
En effet, il y a une forme de censure liée à cette asymétrie de moyens financiers.
De mon expérience de YouTubeur (au sens strict “qui fait héberger des vidéos personnelles sur YouTube”), je me suis fait bloquer une vidéo de 10 secondes incluant environ 8 secondes d’images d’un jeu vidéo. La valeur ajoutée principale venait du texte dans la description, lui aussi bloqué. La vidéo ne servant alors que d’illustration. Clairement, ce qui gênait l’éditeur, ce n’était pas que j’utilise des images de son jeu, mais de la manière dont j’abordais le sujet : un bot jouant automatiquement au jeu.
Certes, YouTube m’a proposé de contester la décision de retrait.
Vu que la démarche de l’éditeur du jeu était d’abuser le droit d’auteur pour empêcher une vidéo qui leur a déplu, mes chances de trouver une solution à l’amiable étaient inexistantes. Il aurait donc fallu se battre en justice. Et convaincre un juge que l’utilisation d’une poignée de secondes de vidéo d’un jeu vidéo en guise d’illustration entrait dans les exceptions au droit d’auteur. Et donc dépenser quelques milliers d’euros en défense au succès incertain. Pour dix secondes de vidéo.
Pour l’anecdote, suite au blocage, il m’était impossible d’accéder à la page de la vidéo. N’ayant plus la vidéo, pas plus que le texte descriptif, dans mes archives, je me voyais de fait privé d’éléments concrets à la contestation.
Mais le plus frustrant est peut-être de découvrir le système punitif de YouTube : si, suite à cette première contestation, je recevais deux autres plaintes pour violation de droit d’auteur, mon compte YouTube allait être supprimé. Cette vidéo était en ligne depuis plusieurs années. Pour clore mon compte, il aurait suffi à des ayants droits de trouver deux autres vidéos à contester durant cette même période de trois mois. Un moyen finalement facile pour faire clore les comptes qui parlent de jeux vidéo, notamment, sous un angle qui déplaît aux ayants droits.
Bref, quand on exige aux “plateformes” de faire la justice, l’arbitraire semble prendre le dessus sur le droit. " />
Le 22/01/2018 à 16h02
La vidéo d’information à disparu. Oo
Elle semble avoir été strike…
Le 22/01/2018 à 16h07
C’est indiqué en fin d’article, j’ai mis le lien à titre informatif.
Le 22/01/2018 à 16h11
C’est dit dans l’article.
Edit : oups grillé.
Le 22/01/2018 à 16h32
Quand vous postez sur Youtube, garder vos vidéos backup voyons ! Parce que la si vous DL depuis youtube qui compresse et perds en qualité et réupload à nouveau à travers cette même compression, au bout d’un moment les vidéos ne seront plus visualisables " />
Le 22/01/2018 à 16h37
Moi je rembobine toujours mes vidéos après usage !
Met je le fais pas dans VLC pour ne pas abimer les têtes de lecture
" />
Le 22/01/2018 à 17h35
Le 22/01/2018 à 17h37
C’est pour empêcher cela que Framasoft a lancé une campagne pour développer PeerTube. Comme ça, impossible de censurer les vidéos, puisque tu les héberges.
D’ailleurs, Mastodon, le clone de twitter, repose sur le même principe, et même si l’instance principale se pète la figure (c’est déjà arrivé), le réseau tient sans problèmes.
Le 22/01/2018 à 17h39
D’un autre coté, ses vidéos youtube auraient-elles eu le même succès s’il n’y avait pas les images originales du dessin-animé ?
Hum… non. Surement pas.
Donc on peut dire que le succès de ses vidéos est du en partie aux images originales du dessin-animé.
#AvocatDuDiable
Le 22/01/2018 à 18h10
Si tu parles du JDG, ton argument fait sens.
Si tu parles du type avec moins de 100k abonnés, le terme succès est un peu exagéré.
Le 22/01/2018 à 18h14
J’ignore si une loi, un décret, ou une jurisprudence indique une limite quant à la durée d’une citation sous forme de vidéo. Pour cela, il faudrait consulter un juriste ; pour contester la décision, il faudrait un avocat. Le tout sans aucune garantie. (Et, il faut bien l’avouer, dans une affaire très anecdotique.) Comme le faisait remarquer ArchangeBlandin, il semble y avoir “un certain déséquilibre dans les coûts de procédure entre le retrait et la tentative de faire valoir ses droits […]”
Le problème de fond, au final, c’est peut-être que nous dépendons trop d’une poignée de plateformes (YouTube ici, Facebook ailleurs ; Dailymotion existe à peine, Vimeo est inconnu du grand public), que ce soit en tant que spectateurs ou producteurs de contenus.
Le 22/01/2018 à 18h21
En effet, la question de la répartition de la valeur mérite d’être posée. Néanmoins, dans le droit français, la parodie est bel et bien une exception du droit d’auteur, ne lui permettant ni d’empêcher sa diffusion, ni de profiter des retombées financières. Pour les détails, il faudrait voir avec un avocat, voire avec un juge : cette exception semble appliquée au cas par cas.
Le 22/01/2018 à 18h34
Youtube part vraiment en couilles depuis quelques temps… Il faudrait le renommer “youbuzz shut the fuck up little channel”.
Le 22/01/2018 à 19h26
C’est fou que les ayants droit continuent à se plaindre que Youtube n’est pas assez réactif pour bloquer les vidéo, alors que c’est au contraire une arme nucléaire.
En plus c’est pas super vieux comme série ça ?
Le 22/01/2018 à 19h31
Le 22/01/2018 à 19h34
Tu trolls peut être, mais moi mon magnéto faisait un rebobinage automatique à la fin de la bande, jamais eu besoin de le faire par moi-même " />
Le 23/01/2018 à 06h31
En effet, on peut se demander si la reprise d’une oeuvre complète permet ou non de profiter de l’exception au droit d’auteur.
Comme me le faisait remarquer une amie juriste à l’occasion d’une conversation sur le droit d’auteur : les exceptions à la protection de la propriété intellectuelle sont des exceptions, et il semble en effet inopportun d’appuyer massivement son travail sur celles-ci. Un parcours sur Internet des articles d’avocats spécialisés dans ce domaine permet de trouver des références à la jurisprudence, et celle-ci est loin d’être évidente, du moins pour le commun des mortels.
D’ailleurs, puisqu’on parle de reprises d’oeuvres complètes en tant que parodies, je me demande comment a été réglé le droit d’auteur de Ma Caravane, parodie de la Macarena.
Ceci dit, on peut tout de même regretter la tendance de fond qui est de confier à des acteurs privés le rôle jusqu’ici tenu par le système judiciaire. Certes, cela permet d’éviter d’encombrer les tribunaux et réduire les frais de procédure. Mais cela tend aussi à créer de fait une “justice” privée, algorithmique et fortement biaisée.
Le 23/01/2018 à 10h17
Le 23/01/2018 à 10h27
Je fais des petites vidéos YT sur le JV sur un format informatif. Mais avec ce genre d’histoire, je me demande si ça vaut encore le coup de me faire chier. Il me faut min 50h de taf pour sortir une vidéo de 7⁄8 min.
Si c’est pour se faire strike 2 mois plus tard, quel intérêt…
Le 23/01/2018 à 10h27
CDZA, cette oeuvre culte, qui parvient à sublimer les défauts de l’anime !!! C’est TOEI qui est stupide dans cette histoire, mais bon vu qu’ils essayent encore et toujours de faire du fric avec Saint Seiya sans se soucier de la qualité de leurs productions, ce n’est pas étonnant.
Le 23/01/2018 à 10h53
Une série récente j’aurais, a la rigueur, compris mais “les chevaliers du cognac zodiac”, ils sont débiles ou quoi ???? " />
Le 23/01/2018 à 12h50
Il y a toujours des spin off et des séries Saint Seiya en cours, la toei veut juste s’assurer de tout garder sous contrôle.
Ce que je peux comprendre mais là ils perdent de la pub gratuite.
Le 23/01/2018 à 14h19
Doublage/Dialogues changés, bruitages refaits, montage différent: CDZA rend hommage à la série originale sans la repomper.
Ce qui me dépasse, c’est que certaines chaines youtubes sont remplit de films, episodes de séries, compilations de clips ou encore d’infames Top qui tous n’apportent rien à l’oeuvre originale.
Mais CDZA a son petit succès et la TOEI aurait voulu sa part du gateau. Seulement, au lieu de contacter l’auteur pour trouver un arragement, ils interdisent direct. Bande de B…DS!!!!
Le 23/01/2018 à 20h18
Les japonais sont assez stricts sur le droit d’auteur, surtout quand il s’agit de l’industrie locale.
Bandai n’est pas mieux (rien qu’une recopie de bande annonce peut être censurée)…
Et les affaires de condamnations pour envoi sur des sites de téléchargement d’épisodes d’animés sont fréquentes là bas.
De plus, cette industrie est en crise… Seuls les comités de production gagnent de l’argent. Les studios d’animation font la gueule, pénurie d’animateurs car le taff est mal payé et très chargé, le métier n’attire plus. (pour faire un parallèle, c’est comme le secteur de l’IT en France qui parle d’une pénurie de 50k personnes en main d’oeuvre)
Et quand on voit la … “”“”“”“”“”““qualit锓”“”“”“”“” … de la production actuelle, c’est 90% de l’alimentaire.
Bref, les seuls qui gagnent des sous les défendent becs et ongles quoi.
L’arrivée d’acteurs comme Netflix dans la balance semble peser pas mal, les séries qu’ils ont produit sont de bien meilleure facture que la production TV japonaise standard. Je pense par exemple dernièrement à Devilman Crybaby.
Le 23/01/2018 à 20h31
Franchement les arguments qu’on peut lire… Les mecs font “des petits succès” en se servant de la production des autres, et ça légitimerait qu’ils s’assoient sur le droit d’auteur ???
YouTube c’est pas la jungle non plus, on respecte les lois ou on n’utilise pas la plateforme, c’est tout…
Les resquilleurs qui viennent jouer les pleureuses, ça a le don de m’énerver… Tu te fais peter en flag, tu fais profil bas, stou.
Le 23/01/2018 à 21h27
Ca tourne à l’hysterie ce genre de comportement de la part des AD, ils vont aussi attaquer Les Nuls pour avoir commis “ Le grand détournement” ?
Le 24/01/2018 à 07h18
Le 24/01/2018 à 08h25
Probablement non, car les services juridiques de Canal+ avaient sans doute pris les devants.
Le 24/01/2018 à 08h35
Tu peux alors dire la même chose pour les testeurs de tout et n’importe quoi. Ils vivent au final du travail des autres. En quoi est-ce différent ? On va prendre un grand site que tout le monde connaît : jeuxvideo.com. Que produisent-ils d’original ? Pourquoi eux auraient le droit d’utiliser des images ou extraits de jeux sous prétexte qu’ils sont “journalistes” et qu’un “artiste”, lui, n’aurait pas le droit ?
En plus, concernant StateAlchemist, si je ne dis pas de bêtises, il n’a jamais activé la monétisation pour ses séries abrégées. Il a un travail à côté et n’a jamais cherché à vivre de ça.
Mais ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit : oui, je comprends ton argument, mais non, je ne vois pas où est le problème dans le cas présent. Droit d’auteur, certes. Mais qui est lésé dans l’histoire ? Personne.
Et, comme certains l’ont dit, si je n’avais pas vu cette série abrégée, je n’aurais jamais acheté la série originale pour la revoir. Grâce à son travail (ou appelle ça comme tu veux), la Toei a eu une pub gratuite et a gagné une vente. Et je ne pense pas être le seul dans ce cas.
J’aimerais tellement que sur le net on se rappelle parfois qu’entre tout blanc et tout noir il y a des tas de nuances…
Le 24/01/2018 à 09h04
Le 24/01/2018 à 10h20
Le 24/01/2018 à 10h24
Le 24/01/2018 à 10h42
J’en suis bien conscient. Il n’empêche que les “deux poids, deux mesures” de Youtube commencent à me faire tiquer. L’absence de distinguo était volontaire car, pour moi (je ne dis pas que j’ai raison, hein) la remarque de Drepanocytose ne faisait pas la différence non plus et peut être entendue sous un sens plus large.
Tu me dira, le droit n’a rien à voir avec la morale, ce qui est vrai.
Le 24/01/2018 à 19h06
Non, puisque Canal + (c’est pas Les Nuls en particulier qui ont fait la Classe Américaine) avait les droits du catalogue Warner dont elle était partenaire et la firme l’avait autorisé à faire un détournement à l’occasion de ses 70 ans.
Le 25/01/2018 à 18h01
Une question toute bête et sans polémique ne pourrait-on pas utiliser le CNC ?
je viens de faire un tour sur leur site et pourquoi ne pas utiliser le dépôt volontaire : il s’agit bien d’une œuvre originale parodique et ainsi l’auteur pourrait simplement transmettre sa déclaration voir peut-être même demander l’aide juridique de cet organisme ?
Le 28/01/2018 à 09h14
Autant ces ayants (trop de) droits sont vraiment des manges caca, autant la responsabilité de ce genre de situation est entièrement du fait de tout ces “Youtubeurs”.
À force de favoriser l’hégémonie d’une seule plateforme de contenu, les grands adeptes de la centralisation qui “simplifie tellement la vie” récoltent ce qu’ils ont semés…
Aussi à chaque fois que je vois ces “autoentrepreneurs” ce plaindre du méchant Google, je ne peut que leur dire d’arrêter d’engraisser leur bourreau si ils veulent que la maltraitance cesse. C’est trop facile de venir pleurer quand ces mêmes personnes ont détruit toute forme de concurrence par leur façon de consommer… Bien fait pour eux.