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Le Directeur du numérique pour l’éducation en passe d’être débauché par Amazon

L'école est finie

Le Directeur du numérique pour l’éducation en passe d’être débauché par Amazon

Le 06 avril 2018 à 14h04

Mathieu Jeandron, Directeur du numérique pour l’éducation depuis 2015, s’apprête à quitter le ministère de l’Éducation nationale pour rejoindre le géant Amazon. La commission de déontologie de la fonction publique doit cependant encore donner son accord.

L’information, révélée cette semaine par Le Canard Enchaîné, a déjà suscité de nombreuses réactions sur Twitter. « Encore un pantouflage qui fait bon genre », attaque d’ailleurs l’hebdomadaire satirique.

Et pour cause, Mathieu Jeandron est l’un des acteurs de l’accord de « partenariat » signé en novembre 2015 entre Microsoft et la ministre d’alors, Najat Vallaud-Belkacem. Il a également été l’une des chevilles ouvrières du « plan numérique » de François Hollande (qui porte en partie sur les ressources pédagogiques).

Attente du feu vert de la commission de déontologie

Le recrutement du « DSI » de l’Éducation nationale par Amazon n’a toutefois pas encore été « entériné » par la commission de déontologie de la fonction publique, contrairement à ce qu’indique Le Canard Enchaîné. L’institution nous a ainsi expliqué avoir « été saisie le 18 janvier 2018 », mais elle ne « s’est pas encore prononcée ».

Comme l’explique le site « service-public.fr », un agent public ne peut exercer dans une entreprise privée si cette activité lucrative « peut conduire l'agent à une prise illégale d’intérêts » ou « risque de mettre en cause le fonctionnement normal, l'indépendance ou la neutralité du service » (entre autres).

La commission de déontologie juge bien entendu au cas par cas, comme lorsqu’elle avait validé, l’année dernière, la nomination de Benoît Loutrel, alors directeur général de l’Arcep, au poste de directeur des affaires publiques de Google France. Contacté par nos soins, le ministère de l’Éducation nationale s’est refusé pour l'heure à tout commentaire, de même que Mathieu Jeandron. Le géant américain n’a quant à lui pas répondu à nos sollicitations.

Selon nos informations, le départ du Directeur du numérique pour l’éducation serait en partie lié au changement de majorité – et plus particulièrement au fait que le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, « boude » quelque peu les dossiers numériques. L'avenir du plan numérique n'a par exemple toujours pas été tranché.

Commentaires (73)

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Complètement d’accord avec Michel Guillou. Le petit raccourci de Guillaume Champeau est ridicule, mais l’article du canard ridiculement à charge sans aucun discernement à emmène bien des gens à hurler avec les loups…

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C’est compliqué d’avoir une commission qui, potentiellement, t’interdit de changer de boulot…



Alors, si le ministère pense qu’il a pris de mauvaises décisions en vue de se faire embaucher ailleurs, ils peuvent toujours annuler celles-ci. Mais rien en va en ce sens pour le moment.



Mais réellement, ils l’embauchent pour faire quoi comme boulot chez amazon ? Sans savoir le poste, impossible de savoir s’il y avait conflit d’intérêt. D’autant plus que je n’avais pas l’impression qu’on ait parlé de liens éducation-amazon dans l’histoire récente, on pointait plutôt du doigt les liens microsoft-ministères.

Donc, y a pas de sujet, le canard a craqué ?

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Il serait parti chez Microsoft, il y aurait eu à redire, mais je n’ai pas l’impression qu’il ait été en lien avec Amazon.

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Tiens c’est bizarre, je n’ai signé aucun papier qui autorise l’éducation nationale de coller les infos de mes gamins chez les GAFA.

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Y a peut être des projets en préparation mais aucun lien entre l’éducation et Amazon et France, très très peu aux US..

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Vous êtes vraiment parachutophobes chez NXi&nbsp;<img data-src=" />

Vous ne pouvez pas plutôt féliciter Jeandron pour cette magnifique magouille totalement dépourvue de conflit d’intérêt?

On a vraiment pas le culte de la réussite en France, c’est fou !<img data-src=" />

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Ou comment se payer un bon gros carnet d’adresses.

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Dans la lecture que je fais de ce tweet, il n’y a aucun raccourci. Il y a juste 3 faits datés. Et dans l’ordre chronologique, ça soulève de multiples questions. Je ne vois pas le problème à ça..

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GAFAM avec un M

Microsoft fait un peu de numérique ;-)

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Ils ont peut être plein de Kindle à fourguer…



&nbsp;Des millions d’écolier à l’ère du numérique ça peut le faire bien comme il faut de leur mettre à chacun une tablette dans les mains (Kindle ou autre).





&nbsp;

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&nbsp;On en a tellement vu que cela n’étonne plus.

&nbsp;Et puis y’a pas de fumé sans feu non plus.

&nbsp;

&nbsp;

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Il est peut-être prévu que son remplaçant vienne de chez Google ? Un peu de sang neuf provenant d’une entreprise ayant réussi ne ferai pas de mal au mammouth quand on voit la catastrophe dans les classements internationaux.

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Sur ce sujet malheureusement Je Android ne faisait que valider une situation déjà de fait. Quand tu équipes un établissement en iPad windows ou android difficile de ne pas renseigner les gamins ne serait ce que pr un accès (même contrôlé) aux stores

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3 faits triés sur le volet de manière à mettre en valeur un cheminement logique entre les 3, alors qu’en réalité il n’y en a pas. Typiquement la note aux dsi (et c’est un sacré raccourci) ne concernait juste pas Amazon…

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Et pr finir. Bien sûr que les administrations et particulièrement l’école doivent se montrer exemplaires. Mais sache que les gafam ont déjà bien plus sur les collégiens que ce que des comptes ds le cadre scolaire. On demande souvent aux écoles et aux collèges d’être plus royalistes que n’importe quel roi. Quitte à se retrouver avec des tablettes sans avoir de possibilités d’installer légalement des applis…

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Donc vous êtes d’accord sur le fait que Mathieu Jeandron confirme que les DAN peuvent utiliser les outils des GAFAM et transmettre les données personnelles des élèves et des personnels. Et bien c’est justement le problème!



Cependant, je prends que selon vous cela ne constitue pas un “encouragement”…



Lorsque l’on parle de l’usage d’outils qui peuvent permettre la collecte de données personnelles de la jeunesse de notre pays, il me semble qu’il est important d’essayer de comprendre pourquoi certains hauts fonctionnaires donnent de telles consignes.

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Il est effectivement tout à fait légitime de se poser des questions de la part d’un haut fonctionnaire qui à écrit aux DAN de France pour expliquer qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par des entreprises privées connues pour collecter massivement des données personnelles à des fins commerciales.

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Je n’ai rien vu dans les CGU de Google contraire à ce que j’ai décrit. Tu peux préciser les points auxquels tu penses ?

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Je me répète encore alors. Il n’incite pas, mais donne une réponse positive à une situation de fait. Ce ds le contexte du PNE, qui subventions tonne massivement les achats de tablettes. Tu fais quoi d’une tablette Android sans aucun service Google (notamment pr l’installation d’applis). Tu fais quoi d’un iPad sans les services Apple ? La réponse de jeandron se faisait sur des choses très concrètes, aux dépens de la protection des données.

Ensuite concernant la portée de ce billet qui était une communication réservée aux seuls DAN normalement, il ne faut pas trop la gonfler non plus. Elle n’est pas connue de 95% des établissements et n’a rien changé aux pratiques ds un sens où ds l’autre

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Un compte Google doit être attaché à un utilisateur, pas un appareil, tout simplement.

Du coup dès que t’es ds une configuration de classes mobiles (des valises de tablettes qui se déplacent de classe en classe) ben t’es plus ds les clous avec google

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Merci de pointer précisément l’endroit où c’est dit dans les CGU, je ne l’ai pas vu.



De plus rien n’empêche de prêter sa tablette déjà connectée avec son propre login à quelqu’un d’autre, tout le monde fait ça.

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Tu te répètes mais tu n’évoques absolument pas le problème que j’ai souligné comme essentiel.



Mathieu Jeandron, directeur du numérique pour l’éducation au ministère de l’Éducation Nationale, a écrit aux DAN de France pour expliquer qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par des entreprises privées connues pour collecter massivement des données personnelles à des fins commerciales.



Le rôle du DEN n’est pas d’apporter des consignes facilitant le travail des DAN au détriment des droits des élèves en ce qui concerne leurs données personnelles.

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Je galère déjà à écrire sur mon nouveau portable pro désolé j’arpenterai pas les chu maintenant mais si j’y pense je regarderai demain. A noter qd même que ce dont je te fais part n’est pas mon analyse mais celle partagée partout. Ensuite tu parles d’une situation scolaire, tu commences pas à demander aux élèves de se prêter les tablettes avec leur login malheureux ! Parce que paradoxalement aux pbs sur les données personnelles, tu as souvent ds les collèges lycées des systèmes d’authentification sur les serveurs en interne (vieux, si vieux) hallucinants, des contrats de sécurité à installer en veux tu en voilà etc. (mais ds 60% des collèges à part ça les mots de passe sont les dates de naissance).

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2 passages qui m’ont l’air un peu ds le thème :

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Vous n’êtes pas autorisé à utiliser un Contenu dans le cadre d’un service de partage, de prêt ou d’utilisation par plusieurs personnes, ni dans le cadre d’aucune autre institution, sauf autorisation expresse, et seulement dans le cadre spécifique prévu.





Après t’as bcp d’autres passages qui rendent très clair qu’outre un groupe familial il est interdit de se prêter /partager un contenu.



Du coup pr une appli payante : si tu as 15 tablettes, payer 15 fois l’appli ne suffit pas. Il faudrait la payer pour le nombre d’utilisateurs (ce que personne ne fait évidemment)

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J’ajouterais que Microsoft n’avait pas, six mois au moins après la signature du contrat, toujours rempli ses engagements en matière de protection des données et qu’il ne semble pas que le DSI de l’Éducation nationale s’en soit ému.

Donc oui, on peut se poser des questions.

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Ah mais ce n’est pas jeandron mais la ministre qui a signé cet accord. Accord que je pense (au feeling enfin de ce que je vois je n’ai aucun chiffre / source) peu suivi d’effet d’ailleurs je n’ai pas vu d’établissements passer de libre office à ms office (utilise par des établissements bien avant ce fameux/fumeux accord)

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Coeur2canard a écrit :



Hum non les budgets en la matière ont sacrément du plomb ds l’aile. Et pas une kindle dans les tablettes pr les établissements. Pas une !





impossible n’est pas francais… quand on veut on peut…



&nbsp;Plus rien ne m’étonnerai en la matière. Surtout si ça se faisait sous la forme d’une DSP. La je dis “royal with cheese”.


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C’était le boulot de Jeandron de s’occuper que Microsoft fournisse rapidement la charte qu’il s’était engagé à donner non ?

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Je t’avoue que je n’en sais rien. Mais encore une fois je ne défends pas le personnage avec qui je n’ai aucune affinité. Je trouve en revanche qu’on lui fait de faux procès, que ce soit sur la note aux DAN ou maintenant son passage chez Amazon.

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La charte de confiance des services numériques pour l’Éducation se fait attendre depuis 2015… date du contrat entre Microsoft et l’EN. C’est dire à quel point la protection des données personnelles des élèves & des personnels est une priorité!



Novembre 2016 : La CNIL saisie sur l’accord entre Microsoft et l’Éducation nationale, article de NXi qui explique :



Le collectif EduNathon vient d’adresser une lettre à la Commission Informatique et Libertés. Pour comprendre son objet, il faut revenir sur la convention passée entre le ministère et l’éditeur installé en Irlande le 30 novembre 2015. Outre des mesures d’accompagnement, de formation des élèves et des enseignants, dont une initiation au code informatique, etc. elle programmait dès ses origines un « engagement dans une démarche visant à l’adhésion à une charte de confiance en cours de rédaction pour assurer la protection et la vie privée des données personnelles des élèves et des enseignants ».



Seul hic, dans le recours en référé porté vainement par Me Jean-Baptise Souffron, le collectif assure que les conclusions des parties adverses « ne présentaient aucune démarche » traduisant l’exécution de cette charte de confiance.



Décembre 2016 : La charte de confiance des services numériques pour l’Éducation, Microsoft compris, article de NXi dans lequel on lit :



Cet accord [ndlr entre Microsoft & l’EN] passé en novembre 2015 promet depuis ses origines un « engagement dans une démarche visant à l’adhésion à une charte de confiance en cours de rédaction pour assurer la protection et la vie privée des données personnelles des élèves et des enseignants ». Seulement, un an plus tard, une telle charte n’a toujours pas été signée. D’où l’agacement d’Edunathon qui demande à la Commission nationale informatique et libertés d’intervenir.



Mai 2017 : Accord Microsoft-Éducation nationale : la CNIL veut plus qu’une simple charte de confiance, article de NXi qui explique :



Dans son communiqué la CNIL indique qu’avec le déferlement du numérique dans les établissements, « il est plus que jamais nécessaire de fixer un cadre de régulation adapté qui protège de façon effective les données personnelles des élèves et des enseignants ». En clair, elle réclame un encadrement plus solide qu’une simple charte volontariste qui ne s’appliquera qu’aux acteurs volontaires. […] Si elle juge « intéressante » l’idée d’accompagner cette vague par une charte de confiance, la CNIL « considère toutefois que, compte tenu de la sensibilité des données en jeu, cette charte devrait se traduire par un encadrement juridique contraignant tant en ce qui concerne la non-utilisation des données scolaires à des fins commerciales, l’hébergement de ces données en France ou en Europe ou encore l’obligation de prendre des mesures de sécurité conformes aux normes en vigueur ». Ce n’est pas tout : « une attention particulière devrait en outre être portée aux droits des personnes ».



La CNIL appelle aussi les responsables éducatifs, les enseignants, mais aussi les collectivités territoriales à la vigilance et surtout « à ne recourir qu’à des services numériques respectant ces règles et principes ».



Ainsi, en l’absence de toute charte et encore moins de cadre juridique contraignant, il était d’autant plus “étonnant” de la part du DEN d’expliquer aux DAN qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par ces entreprises privées.



J’imagine que Marc Rees nous fera bientôt un article à propos de cette charte qui non seulement se fait attendre mais de plus n’aura le statut d’un cadre juridique contraignant.

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Je n’en étais pas sûre, merci, en revanche, une chose l’est : il était du ressort du DSI de veiller à ce que cela soit fait à partir du moment où il avait également compétence à encourager le recours aux GAFAM.



Maintenant question, il est envisagé que les élèves utilisent encore plus largement des tablettes dont un certain commerçant en ligne est vendeur entre autres produits. Pour moi, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le poste actuel du Directeur du numérique de l’Éducation nationale (donc possesseur des contacts ad hoc)&nbsp; soit un atout pour une entreprise américaine désireuse d’avoir un gros marché ce qui pourrait lui permettre d’avoir un peu plus qu’un pied dans la place.

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Pour Amazon, le marché de l’éducation est clairement un objectif, voir ICI. Avec le recrutement du DNE, il ne serait pas étonnant qu’Amazon annonce une solution éducative spécifique à la France dans les années à venir.

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Avant d’attaquer cette personne, je ne sais trop pourquoi, vous avez vu son CV ?



X Telecom, a bossé pour le ministère de l’intérieur, le privé puis pour le ministère de l’éducation nationale, avec une expérience sur le cloud et l’IT en général.



Il a de la valeur indépendamment de son dernier poste. Qu’Amazon veuille le recruter n’est pas forcément lié à ce dernier poste. Il a même dû être approché par plusieurs boites.

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Quel que soit son pedigree, les GAFAM le remercient de sa participation dans l’invasion de la France, et l’exclusion des logiciels libres dans les tablettes et ordinateurs obligatoires.

Je rajouterai, pour avoir discuté avec des lycéens, que les tablettes restent bien sagement au fond su sac à la maison, et que nombre de jeunes travaillent avec des exercices sur feuilles… Plus croustillant : tous ces jeunes m’ont dit la même chose : à un âge où le numérique sert à jouer, un ordi de travail, ça les emmerde. Entre un bouquin papier consultable à tout moment en quelques secondes, et un outil numérique dépendant de la batterie, de la connexion, avec des login/passe pour pouvoir accéder aux ressources, et enfin des livres numérisés en “brut” du papier, non ergonomiques à l’usage sur ordinateur, tous préféraient le papier.

Si encore tout ce fric gaspillé avait augmenté le niveau moyen, on pourrait défendre la chose. Mais non : le niveau global continue de baisser en sciences, en français, en histoire (mais ça c’est le bourrage de crâne européiste qui s’emploie à jarreter l’histoire de France), etc En moyenne, les élèves ont toujours plus de mal à mémoriser et appliquer les formules, malgré les perches des profs, et on continue d’offrir des points au bac pour cacher la misère.

Il faut fabriquer du citoyen à bas coût, pendant que la facture de l’UE nous prive chaque année de 9 milliards d’euros pour entretenir 16 commissaires/dictateurs européens tout puissants, et que l’OTAN continue de nous entraîner vers une guerre contre nos amis russes&nbsp; ! Jusqu’ici, tout va bien…

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Poutine t’en a laissé un peu, là, au coin de la bouche!

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hansi a écrit :



Quel que soit son pedigree, les GAFAM le remercient de sa participation dans l’invasion de la France, et l’exclusion des logiciels libres dans les tablettes et ordinateurs obligatoires.

Je rajouterai, pour avoir discuté avec des lycéens, que les tablettes restent bien sagement au fond su sac à la maison, et que nombre de jeunes travaillent avec des exercices sur feuilles… Plus croustillant : tous ces jeunes m’ont dit la même chose : à un âge où le numérique sert à jouer, un ordi de travail, ça les emmerde. Entre un bouquin papier consultable à tout moment en quelques secondes, et un outil numérique dépendant de la batterie, de la connexion, avec des login/passe pour pouvoir accéder aux ressources, et enfin des livres numérisés en “brut” du papier, non ergonomiques à l’usage sur ordinateur, tous préféraient le papier.

Si encore tout ce fric gaspillé avait augmenté le niveau moyen, on pourrait défendre la chose. Mais non : le niveau global continue de baisser en sciences, en français, en histoire (mais ça c’est le bourrage de crâne européiste qui s’emploie à jarreter l’histoire de France), etc En moyenne, les élèves ont toujours plus de mal à mémoriser et appliquer les formules, malgré les perches des profs, et on continue d’offrir des points au bac pour cacher la misère.

Il faut fabriquer du citoyen à bas coût, pendant que la facture de l’UE nous prive chaque année de 9 milliards d’euros pour entretenir 16 commissaires/dictateurs européens tout puissants, et que l’OTAN continue de nous entraîner vers une guerre contre nos amis russes&nbsp; ! Jusqu’ici, tout va bien…





Punaise ils sont fous les jeunes j’aurais tué pour ne pas avoir&nbsp; à transporter ces bouquins&nbsp; <img data-src=" />


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Amazon pourrait recruter n’importe qui et pas simplement un français passé par X-Télécom avec ce CV… Comme beaucoup d’entreprises, Amazon recrute aussi en regardant le parcours professionnel, le carnet d’adresse et l’influence. Il ne s’agit pas d’attaque ou de procès mais de réalisme.



Cependant, cela peut poser problème lorsque cela concerne un haut fonctionnaire de l’éducation nationale (DNE) qui a expliqué aux DAN de France qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par des entreprises privées connues pour collecter massivement des données personnelles à des fins commerciales. Et tout cela, alors que ce DNE avait parfaitement conscience que le cadre juridique n’était (et n’est toujours pas!) en place pour faire face à ces usages et transferts.



Espérons que la commission de déontolongie ne soit pas juste une coquille vide.

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Vous devriez au contraire être content que l’EN se débarrasse de quelqu’un qui d’après vous a mal fait son travail.


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fred42 a écrit :



Vous devriez au contraire être content que l’EN se débarrasse de quelqu’un qui d’après vous a mal fait son travail.





On ne s’en débarrasse pas si j’ai bien compris ce passage :



“Comme l’explique le site « service-public.fr », un agent public ne peut exercer dans une entreprise privée si cette activité lucrative « peut conduire l’agent à une prise illégale d’intérêts » ou « risque de mettre en cause le fonctionnement normal, l’indépendance ou la neutralité du service » (entre autres).”



Il n’est pas explicité “ex-agent public”. Donc il resterait en poste :/



J’espère me tromper !


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Doublon

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Intro de l’article : “s’apprête à quitter le ministère de l’Éducation nationale pour rejoindre le géant Amazon”

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Oups, lu en diagonale&nbsp;<img data-src=" />

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fred42 a écrit :



Vous devriez au contraire être content que l’EN se débarrasse de quelqu’un qui d’après vous a mal fait son travail.



Mais bien sûr… Je suis persuadé que les élèves et les personnels dont les données personnelles peuvent être collectées par des GAFAM, avec la bénédiction du courrier de ce DNE en 2017 et sans cadre juridique contraignant, seront ravis d’apprendre que ce dernier va à présent être lucrativement remercié par un de ces GAFAM… voire d’utiliser son carnet d’adresse et son influence à l’avenir pour gagner des parts de marché dans le monde de l’éducation nationale.





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Il ne garderait pas son poste mais il peut tout à fait conserver son statut de fonctionnaire pour retouner dans la fonction publique après…

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Concernant le cadre juridique de la relation avec les GAFAM, la sécurité des données, la responsabilité des personnels vis à vis des élèves, etc… voici la réponse du ministère de l’éducation nationale (pdf) à la suite des questions de syndicats après le courrier du DNE.



Quelques informations “intéressantes” :







  • les CGU (les Conditions générales d’utilisation, établies par les seuls fournisseurs de services Q5 ) et chartes n’ont aucune valeur réglementaire ( Q4 )

  • s’il y a non respect des contrats par un prestataire de statut juridique étranger, la seule sanction actuellement possible est la rupture de contrat ( Q6 )

  • alors que, de son côté, le responsable de traitement peut encourir, selon le code pénal, amendes fortes et peine d’emprisonnement ( Q9 )



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Ça a un nom un pantouflage inverse ?

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Un godillotage ? <img data-src=" />

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Je valide !!!

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Hum non les budgets en la matière ont sacrément du plomb ds l’aile. Et pas une kindle dans les tablettes pr les établissements. Pas une !

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Coeur2canard a écrit :



Ça a un nom un pantouflage inverse ?





Ça doit probablement être interdit par la loi pour cause de conflits d’intérêts potentiellement imaginaires (mais on n’est jamais trop prudent avec le privé). On est en France tout de même : qui voudrait que la pureté et noblesse de l’administration publique soient salie par de viles représentants de commerce ?



Je n’imagine même pas la révolution dans l’appareil d’État et les médias aux ordres, quand on voit la tempête dans un verre d’eau du transfuge d’un fonctionnaire vers le privé. On doit être le seul pays où on a décidé que les fonctionnaires devraient à jamais rester dans le même bocal.


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La commission de déontolongie n’a rien trouvé à redire au passage du directeur général de l’Arcep vers la direction des affaires publiques de Google France… Dès lors, il n’y a rien à attendre de cette commission.



À présent, nous comprenons mieux ce qui a poussé Mathieu Jeandron, directeur du numérique pour l’éducation de l’EN, à rédiger en mai 2017 ce courrier encourageant l’usage des outils des GAFAM et surtout le partage des données personnelles des élèves/parents et des personnels à ceux-ci. D’ailleurs, ce courrier avait choqué dans l’Éducation Nationale et en particulier des personnels et les associations de parents d’élèves.



Avec ce pantouflage, le message envoyé est clair : les futurs hauts fonctionnaires de l’EN qui favorisent l’usage des GAFAM et la collecte des données personnelles seront récompensés comme il se doit.



Continuons ainsi… En effet, quel risque y-a-t-il à ce que les GAFAM soit autorisés à collecter, dans un futur proche, les données personnelles de pratiquement tous les élèves d’un pays comme la France? <img data-src=" />

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Je pense qu’on rage là dessus tt particulièrement en France oui, mis on n’est pas les seuls. Regarde le passage de Barroso chez Goldman Sachs… Pour moi le passage privé public n’est pas un pb, si c’est transparent et que les conflits d’intérêt ne sont pas flagrants (ds le cas de cet article par exemple je ne vois aucun pb de l’extérieur).

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Il n:encourageait rien du tout. Fais gaffe bon nombre d’articles sur la question ne sont pas objectifs. Les dsi de nombreuse collectivités tannaient l’en depuis longtemps concernant le besoin de règles claires sur certains sujets. Si t’achètes des tablettes (subventionnées et encouragees par l’en) ben t’as envie de savoir si tu peux utiliser un store (ce qui exige une création de compte) ou si tu restes avec les 5povs applis de base et les 3applis libres qui se battent en duel.

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La note aux DSI (ou son contenu) est-elle publique?

La formulation du tweet cité ici est très floue, et permet d’imaginer pas mal de choses (par exemple, ‘ils peuvent’ pourrait signifier qu’il a communiqué une analyse juridique disant que c’est légal, ou pourrait indiquer une intention du ministère, ce n’est pas du tout la même chose)









Coeur2canard a écrit :



Ça a un nom un pantouflage inverse ?





On appelle ça un contractuel.

Dans mon expérience c’est soit un grand bol d’air frais soit des méga-glandus qui veulent profiter de la mollesse de l’administration en matière de gestion des flemmard.


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Jamais vous avez pensé à créer un compte mail par tablette et donc un compte store par la même occasion, indépendant des utilisateurs ? Inutile de ficher les élèves chez Google ou Apple en faisant ainsi.

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Oh bie’ des choses ont été pensées. Bcp de tablettes Android gérées par des mdm se passent même du store (et du coup de certaines applis). Mais le point est très compliqué sur un plan légal. Ce que tu décris est un contournement très clair des règles de Google. Et bcp d’établissements / profs / académie ne se lancent pas ds des pratiques de ce genre

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Bof ce que dit Guillou… Et je n’ai pas trouvé l’article du Canard malfaisant (oui je l’ai lu).



Effectivement on peut se poser des questions.

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Ca doit être ça, il a été embauché pour faire de la manutention chez Amazon, donc effectivement aucun souci <img data-src=" />

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Mathieu Jeandron : “Il n’y a pas de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du Web (GAFAM et autres) dans la mesure où ils rentrent bien dans les services couverts par les conditions générales d’utilisation CGU “éducation”, et que les démarches déclaratives sont faites auprès de la CNIL ou par les CIL désignés par les responsables de traitement. […] Dans la mesure où la démarche CNIL est réalisée, il devient possible d’utiliser des données à caractère personnel. Il n’est alors pas nécessaire d’utiliser des pseudonymes pour utilisateurs : leur login peut tout à fait comporter leur nom et leur prénom afin de faciliter les usages pédagogique.“.



Ce message envoyé aux directeurs académiques du numérique était clair. Et de surcroît, le DEN expliquait qu’il n’était même plus nécessaire d’utiliser des protocôles d’anonymisation pour l’usage de ces outils… Les GAFAM peuvent donc collecter les données personnelles des élèves et des personnels puis les stocker hors de France et en faire ce qu’ils veulent légalement ou pas pratiquement sans risques financiers (cf Google & données personnelles).

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Comme je te le disais cela ne constitue pas un encouragement à utiliser un service plutôt qu’un autre. Cela venait répondre à quantité de dsi (cité rectorat comme collectivité) et surtout valider une situation de fait puisque les gafam (certains produits / services) étaient déjà utilisés depuis longtemps.

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Par ailleurs ne te meprends pas sur ce que je dis. Je trouve qu’on fait un faux procès à Jeandron, mais je n’ai jamais été fan du personnage ou de ses orientations. Pour autant je sais voir, qd j’en ai les moyens bien sûr, lorsque l’on fait un procès facile et hypocrite à qqun même qd je ne le porte pas ds mon cœur

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yl a écrit :



Poutine t’en a laissé un peu, là, au coin de la bouche!



Ca c’est de l’argumentation!

T’es à ton maximum là?


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JD a écrit :



La charte de confiance des services numériques pour l’Éducation se fait attendre depuis 2015… date du contrat entre Microsoft et l’EN. C’est dire à quel point la protection des données personnelles des élèves & des personnels est une priorité!





Pfiou si tu savais! Tu te trompes quand même si tu penses que tout le monde se fout des données des élèves, mais c’est un vrai casse-tête.

Les comptes des élèves (BASE ELEVES devenue ONDE pour le primaire, SIECLE pour les collèges) et des profs sont soumis à des règles assez strictes en termes de circulation de la donnée. MAis comme toute entité il est nécessaire d’inscrire ces utilisateurs, pour tout un tas de choses : pour Pronote (cahier de texte en ligne et bien d’autres choses), les ENT, les Editeurs de manuels, des abonnements/accès à des services numériques ou non, des MDM (mobile device management, espèce de back office pour gérer un parc de tablettes par exemple où l’on injecte entre autre les comptes des utilisateurs) . Un établissement n’a pas le droit d’envoyer, partager ou utiliser ces données comme ça, ils le font toujours avec l’accord du Rectorat, dont la sensibilité à ce sujet est extrêmement hétérogène selon les collectivités dont on parle. Collectivités dont les DSI, qui achètent le matériel des établissements (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées), présentent également un intérêt plus ou moins poussé sur le thème de la sécurité. En tout cas tu aurais tort de les prendre tous pour des noobs, puisque tout ça représente quand même un paquet de monde.&nbsp;



&nbsp;Bref, tu rajoutes à cela des infrastructures réseau à partir du secondaire très fermées, avec du serveur local qui gèrent toutes les authentifications y compris des tablettes, du proxy, du portail captif, de l’hébergement de services… En grande majorité dans les collèges publics ont est sur de l&nbsp;EOLE, donc de l’open-source. C’est en train de changer tant la maintenance de ce système très lourd devient compliquée. Les collèges utilisent majoritairement Libre-Office aussi de ce queje peux voir, mais les ordis sont très majoritairement équipés de Windows (de XP… au 10, avec une majorité de Windows 7).

&nbsp;A ce niveau d’ailleurs ca fout un peu le bordel qu’on ait pas de Libre Office sur Android / iPAd, tu tombes direct dans le format proprio. Pour Android par exemple c’est majoritairement la suite gratuite (pas libre donc) WPS Office qui est utilisée et utilise le format de MS.



Je pourrais continuer des heures pour entrer dans le détail, ma description est une généralisation qui n’a pas bcp de sens tant tu vois des situations diverses. Les équipements, les infra, les services utilisés (OS, logiciels, abonnements, les usages tout simplement, sont tellement variés, entre les territoires mais également au sein d’un même territoire.&nbsp;

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JD a écrit :



Ainsi, en l’absence de toute charte et encore moins de cadre juridique contraignant, il était d’autant plus “étonnant” de la part du DEN d’expliquer aux DAN qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par ces entreprises privées.



J’imagine que Marc Rees nous fera bientôt un article à propos de cette charte qui non seulement se fait attendre mais de plus n’aura le statut d’un cadre juridique contraignant.





Tu as tout à fait raison de questionner cet accord douteux. JE voudrais quand même te rassurer un brin sur la portée concrète de cet accord : aucun bouleversement (pour le moment) dans les pratiques des établissements, des profs, qui n’ont pas du jour au lendemain déversé leurs données personnelles chez MS.

Regarde Google for Education, le service dédié aux établissements scolaires qui cartonnent aux US et font la nique à Apple. Ben en France, ça a très peu percé et les Académies et les DANE refusent en grande majorité son utilisation. Apple s’en sort étonnamment mieux , ayant dès le début permis un achat en volume d’applications sans avoir à faire un import de comptes d’utilisateurs. Revers de la médaille, il est souvent très compliqué de gérer du multicompte sur les ipads (ce qui vient de changer avec leur dernière annonce, voire le très bon article de NXI cette semaine là-dessus).

Enfin encore une fois, un foisonnement de situations diverses.&nbsp;

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hansi a écrit :



Quel que soit son pedigree, les GAFAM le remercient de sa participation dans l’invasion de la France, et l’exclusion des logiciels libres dans les tablettes et ordinateurs obligatoires.

Je rajouterai, pour avoir discuté avec des lycéens, que les tablettes restent bien sagement au fond su sac à la maison, et que nombre de jeunes travaillent avec des exercices sur feuilles… Plus croustillant : tous ces jeunes m’ont dit la même chose : à un âge où le numérique sert à jouer, un ordi de travail, ça les emmerde. Entre un bouquin papier consultable à tout moment en quelques secondes, et un outil numérique dépendant de la batterie, de la connexion, avec des login/passe pour pouvoir accéder aux ressources, et enfin des livres numérisés en “brut” du papier, non ergonomiques à l’usage sur ordinateur, tous préféraient le papier.

Si encore tout ce fric gaspillé avait augmenté le niveau moyen, on pourrait défendre la chose. Mais non : le niveau global continue de baisser en sciences, en français, en histoire (mais ça c’est le bourrage de crâne européiste qui s’emploie à jarreter l’histoire de France), etc En moyenne, les élèves ont toujours plus de mal à mémoriser et appliquer les formules, malgré les perches des profs, et on continue d’offrir des points au bac pour cacher la misère.

Il faut fabriquer du citoyen à bas coût, pendant que la facture de l’UE nous prive chaque année de 9 milliards d’euros pour entretenir 16 commissaires/dictateurs européens tout puissants, et que l’OTAN continue de nous entraîner vers une guerre contre nos amis russes&nbsp; ! Jusqu’ici, tout va bien…





Voire tout ce que j’explique plus haut. Tu ne peux pas prétendre dépeindre une situation à partir d’une si petite lorgnette. Tu as discuté avec des lycéens, ca ne rend pas compte de l’hétérogénéité des situations. Il y a certes une énorme quantité de tablettes, toute solution confondue, qui finissent par prendre la poussière dans des placards. C’est la conjoncture de moult facteurs différents et sensibles qui conduisent en général un nouveau matériel au succès dans les établissements : qualité des infra (la majorité n’ont pas de fibre, les infra locales ultra différentes), qualité de l’accompagnement (formations, présence ou non d’un informaticien dédié, présence des techos de la DSI de la collectivité et du Rectorat, etc.). Mais surtout ça tient aux profs : certains vont s’emparer d’un matériel et faire des trucs trop bien : qu’on parle d’ordis, de tablettes ou de matos dans les salles de techno (j’ai vu des trucs de malade), tout dépend de la dynamique particulière d’un établissement.&nbsp;



Concernant ton analyse sur l’avantage du papier, c’est tout simplement n’importe quoi. Je suis pour qu’il y ait un joli CDI, qui fait la part belle au papier, aux livres, à la presse sans exclure d’autres types de support non plus. Mais clamer la grande suprématie du papier est ridicule. Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, ça te ferait quoi si on te disait qu’on repasserait du support numérisé au papier histoire de retrouver le bon temps des files d’attente devant le photocopieur ou l’imprimante? C’est encore le quotidien de quantité de profs, mais ceux qui peuvent depuis leur bureau, en 2 clics, envoyer un document (PDF, mais aussi multimédias, des exos / activités…) sur les tablettes, ouvrir une page web, une appli… Sans compter que faut pas tomber dans le fantasme : les tablettes sont utilisées ponctuellement pour certaines activités, les profs seraient les derniers à chasser le papier, l’écriture manuscrite, etc.&nbsp;

Je sais que la tablette provoque naturellement des réactions allergiques. Mais avant de crier à la gabegie et au complot pro-GAFAM partout, ça peut être sympa de partir de la réalité du terrain. JE te dis ça sans animosité aucune, mon taff me conduit à arpenter écoles et collèges (un peu moins les lycées) un peu partout en France et je baigne dans ces problématiques depuis plusieurs années. La situation est… complexe, et ton discours qui s’appuie à la base sur une discussion avec des lycéens paraît vraiment ultra caricaturale à mes yeux.&nbsp;


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Merci pour ton commentaire très intéressant! Je suis tout à fait d’accord avec toi pour considérer qu’actuellement les GAFAM ne collectent les données personnelles de la majorité des élèves et des personnels. Cependant, quelle que que soit la proportion des élèves et des personnels concernés par ce transfert de données personnelles, le problème exite. De plus, le fait est qu’il est impossible de connaître le pourcentage des élèves et des personnels concernés par le transfert de données personnelles aux GAFAM : 1% des élèves, 5%, 20%??? Et pour les personnels : 10%, 100%? Dès lors, il serait irresponsable de considérer qu’il ne faudrait pas s’inquiéter de ce transfert aux GAFAM puisque pour le moment ce transfert serait faible.



Or la charte proposée pour calmer les protestations suite au contrat avec Microsoft et l’usage des outils des GAFAM ne répond pas à ces problématiques.



Dès lors, l’utilisation des outils des GAFAM et le transfert de données personnelles sans cadre juridique robuste ne devrait pas être considéré comme acceptable par des hauts fonctionnaires de l’Éducation Nationale et encore moins par le DNE. Or, la position du DNE était bien de dire que le cadre juridique avec déclaration à la CNIL était suffisant… Cependant, la CNIL a clairement dit que cela n’est absolument pas suffisant : La CNIL appelle à un encadrement des services numériques dans l’éducation





Le développement des offres de services numériques dans l’éducation, proposés en particulier par les grands fournisseurs du web, conduit la CNIL à appeler l’attention du Ministère de l’Education Nationale, sur la nécessité de garantir de façon effective et contraignante la protection des données personnelles traitées dans le cadre de ces services. […] Elle considère que, compte tenu de la sensibilité des données en jeu, cette charte devrait se traduire par un encadrement juridique contraignant tant en ce qui concerne la non utilisation des données scolaires à des fins commerciales, l’hébergement de ces données en France ou en Europe ou encore l’obligation de prendre des mesures de sécurité conformes aux normes en vigueur. Une attention particulière devrait en outre être portée aux droits des personnes.



Elle appelle donc les responsables éducatifs, enseignants et les collectivités territoriales à être vigilants et à ne recourir qu’à des services numériques respectant ces règles et principes.





Par ailleurs, le courrier du DNE était un coup de poignard dans le dos du projet GAR (Gestionnaire d’Accès aux Ressources) dont l’objectif est de tenter de garantir la protection des données à caractère personnel des élèves et des enseignants. Et des cadres de l’EN ont dénoncé cette position.



En conclusion, lorsque l’on est responsable tel que DNE, on ne brade pas les données confidentielles et personnelles des élèves et des personnels de l’Éducation Nationale sans cadre juridique satisfaisant. C’est la raison pour laquelle le courrier du DNE a fait et fait toujours polémique et que son embaûche par un de ces GAFAM engendre des questionnements légitimes.

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Là où je diffère de ton analyse, et crois-moi ce n’est pas par une tendresse excessive pour Jeandron, c’est que je pense plutôt que ce sont les décisions du Ministre qui le mettait dans une position assez intenable et lui demandait un grand écart entre des décisions d’en haut peu conciliables.

D’en haut (sous Hollande), on lance un plan de 1,5 milliards pour aider les collectivités à équiper en tablettes les établissements scolaires. Des iPads, diverses Android et un peu moins de Windows sont arrivées dans les éatablissements. T’es un prof, y a des tablettes, tu veux utiliser le matos en classe, tu vas forcément vouloir un logiciel de pilotage. L’un des incontournables est Google Classroom, qui permet de piloter les tablettes en direct. Et nécessite des comptes utilisateurs. Beaucoup n’ont pas attendu un quelconque accord pour inscrire leurs utilisateurs, dès lors que c’était une condition d’utilisation du matériel. En revanche cela a soulevé beaucoup de questions (forcément) et les Académies par le biais des DAN notamment ont longtemps réclamé un cadre clair tout en ne pouvant empêcher les établissements d’avancer pour utiliser le matos. C’est en ça que je dis que Jeandron n’encourageait rien du tout mais validait un état de fait. Il a bel et bien merdé sur la forme en essayant de renvoyer maladroitement le bébé vers la CNIL. Peut-être qu’un autre aurait mieux géré à sa place, la seule chose que je trouve abusée est de tirer la conclusion qu’il était partisan des GAFAM.&nbsp;



D’en haut, on prend aussi la décision d’un gros accord avec MS, qui consiste principalement à “offrir” (lol) un accès gratuit aux établissements scolaires, soit leur suite Office mais aussi (surtout!) leur cloud. Difficile sans leur donner les comptes utilisateurs, et on en revient à la même histoire. Car à&nbsp;côté de ça on réclame tout un tas de mesures pour la sécurisation des données des élèves, sans donner forcément ni les moyens ni la liberté à Jeandron de faire le pont entre les deux.



Enfin pour son transfert chez Amazon attends quand même de voir avant de juger. Si c’est pour un poste taillé pour attaquer le marché de l’éducation (dont Amazon est totalement absent pour le moment, et sachant que y a déjà du beau monde), alors ça craint. Mais le CV de Jeandron ne le discrédite pas du tout pour tout un tas d’autre poste. Ayant lu de part et d’autre que son maintien à ce poste après le changement de gouvernement était devenu assez intenable, oui il bouge dans le privé et même un GAFAM. Du point de vue du gars, si le contrat avec Amazon est clean (je n’en sais rien pour le moment et toi non plus) est-ce vraiment si déconnant?&nbsp;&nbsp;

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Tu sais, les profs utilisent dropbox et donnent des devoirs sur Google forms “parce que s’est pratique” car le formateur au numérique leurs a dit de faire comme ça.

Sauf que le coullion de formateur a été recruté parce qu’il “s’y connaît”, du coup laisse tomber pour utiliser l’environnement numérique de travail de l’établissement.

Parfois c’est dans l’autre sens, l’établissement n’a pas ce qu’il faut car c’est “trop compliqué” pour certains de l’administration quand les boutons sont rectangulaires et gris, c’est plus facile quand les bords sont arrondis et que ça use de coloris plus tape à l’oeil.

À partir de là, tu veux faire quoi à moins d’avoir de quoi payer un avocat et être certain que tes mioches se fassent saqués?

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Un seul mot me vient à l’esprit : corruption.

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dick a écrit :



Un seul mot me vient à l’esprit : corruption.





Effectivement, j’étais entrain d’imaginer la taille des popoches de ce gars !

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dick a écrit :



Un seul mot me vient à l’esprit : corruption.







Bof. Business as usual…





  1. Trouver un marché générant beaucoup d’argent.

  2. Créer une loi très restrictive pour les acteurs de ce marché.

  3. Prévoir la possibilité de faire des exceptions à la loi.

  4. Négocier (=vendre) ces exceptions aux acteurs du marché.




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@Coeur2canard



Merci déjà pour vos arguments qui changent un peu des trolls de ce forum.



Sinon je ne clame en rien la suprématie du papier : le numérique a son rôle à jouer dans l’éducation comme tout autre support.



Je clame en revanche :




  • que ceux qui, en France, nous vendent le numérique en tapant dans la caisse publique, en ont fait une religion salvatrice et miraculeuse pour relever un niveau général toujours plus faible, ce que l’informatique n’est pas et ne sera jamais. Apprendre demande un effort, là où l’informatique rend naturellement paresseux. Sans même tenir compte que pour un adulescent moyen, informatique = jeux…

  • que les outils actuellement utilisés sont les chevaux de Troie des GAFAM, et ça, tout le monde le sait parfaitement. Et quand on connaît l’appétit de ces mêmes GAFAM pour les métadonnées fraîches, dès le plus jeune âge, faudra-t’il bientôt user de l’expression “pédophilie numérique” pour faire comprendre à un rectorat 100% complice sa responsabilité vis-à-vis des données des élèves ?

  • que la dépréciation rapide du matériel ne fera à terme aucun économie d’échelle, ni pour les familles, ni pour les contribuables, sans même parler de l’aspect écologique délirant



    Vous donnez un devoir à faire à vos élèves : ils se partagent le devoir entre eux. Chacun fait une partie du sujet, et ils vous rendent des copies identiques avec les mêmes conneries dedans ! Alors certes : on pouvait aussi tricher avec le papier, mais le numérique à simplifier la chose à un point qu’elle est devenue la norme.



    C’est un fait indéniable : le numérique a surtout fabriqué une génération de tricheurs, dont une bonne partie ne maîtrise même plus sa propre langue ! Quel progrès !

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hansi a écrit :



@Coeur2canard



Merci déjà pour vos arguments qui changent un peu des trolls de ce forum.





&nbsp;Haha merci. Travaillant dans le secteur en même temps ce serait dommage d’avoir rien à en dire, même si je reconnais que ça peut aussi engendrer un biais dans la manière de penser.&nbsp;





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hansi a écrit :



@Coeur2canard



Merci déjà pour vos arguments qui changent un peu des trolls de ce forum.



Sinon je ne clame en rien la suprématie du papier : le numérique a son rôle à jouer dans l’éducation comme tout autre support.



Je clame en revanche :




  • que ceux qui, en France, nous vendent le numérique en tapant dans la caisse publique, en ont fait une religion salvatrice et miraculeuse pour relever un niveau général toujours plus faible, ce que l’informatique n’est pas et ne sera jamais. Apprendre demande un effort, là où l’informatique rend naturellement paresseux. Sans même tenir compte que pour un adulescent moyen, informatique = jeux…





    Tout à fait d’accord. L’approche du numérique est complètement biaisé en termes de discours. On en fait un sujet en soi, tout simplement parce qu’il n’a pas pris sa place en tant qu’outil comme dans le reste de la société, ce qui crée ce sentiment de retard. On mélange tout dans un embrouillaminis de sujets différents (apprentissage du code, éducation civico-numérique, politique d’équipements, etc.) et on en recrache des pelotons de mesures pas toujours cohérentes.&nbsp;

    Ce qui est sûr c’est que non, le numérique ne fait pas de miracles. L’environnement technique moyen d’un établissement scolaire ne le permet pas. On a déployé de grandes flottes de tablettes dans pas mal de bahuts non fibrés,&nbsp; un réseau local obsolète. On supprime en même temps les postes d’“informaticiens” (je mets ddes guillemets parce que c’était un poste très précaire, AED comme les surveillants, où on trouve de tous les profils). Quelle boite aujourd’hui, qui serait équipée de plusieurs centaines de terminaux (entre les salles info, les salles de classes, les tablettes, les TBI…) n’auraient pas quelqu’un sur place pour gérer l’informatique? Les collèges. Quelques informaticiens doivent tourner sur plein de collèges, tous très différents évidemment.

    Tu finis par saupoudrer le tout d’une couche de complexité administrative : les&nbsp;DSI des collectivités sont en charge du matériel, celles du Rectorat de toute la couche logicielle. Oui oui, le serveur de l’établissement appartient au département, mais c’est le Rectorat qui peut intervenir dessus. Avec toutes les petites guéguerres de clochers entre ces deux entités évidemment.&nbsp;

    Pour finir, le numérique ne sauve pas de l’échec scolaire, il reproduit les mêmes inégalités que les méthodes classiques entre les élèves. LEs mieux équipés à domicile, les mieux “éduqués” dans une optique de réussite scolaire montreront bien plus d’aisance sur tablette que les autres.&nbsp;



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    hansi a écrit :



  • que les outils actuellement utilisés sont les chevaux de Troie des GAFAM, et ça, tout le monde le sait parfaitement. Et quand on connaît l’appétit de ces mêmes GAFAM pour les métadonnées fraîches, dès le plus jeune âge, faudra-t’il bientôt user de l’expression “pédophilie numérique” pour faire comprendre à un rectorat 100% complice sa responsabilité vis-à-vis des données des élèves ?





    &nbsp;N’oublie pas qu’il n’y a pas 1 Rectorat, mais une multitude d’entités : les académies (avec la DANE et tout un tas d’autres structures, les DSDEN, etc.), les ERUN qui suivent le numérique au primaire, les Inspecteurs qui ont leur mot à dire… Bref, tous ces gens composent un territoire très disparate, et tu trouveras beaucoup de gens beaucoup plus sensibles à ces questions que tu ne le penses.&nbsp;

    En pratique, ca se traduit par quelques aberrations sur le terrain, avec des systèmes fermés en établissement sources de beaucoup de lourdeurs dans l’utilisation. Mais tu serais surpris par le militantisme qu’il y a eu toutes ces dernières année par les gens du Rectorat en faveur d’un Libre Office par exemple, qui est aujourd’hui la suite la plus utilisée dans le secondaire au moins et offre pléthore de plugins et ajouts divers hyper sympas dans l’éducation.&nbsp;

    MAis oui évidemment les GAFAM veulent pénétrer le marché et sont prêtes à mettre le paquet sur les promos autre cheval de troie pour s’y faire une place.&nbsp;



    &nbsp;



    hansi a écrit :



  • que la dépréciation rapide du matériel ne fera à terme aucun économie d’échelle, ni pour les familles, ni pour les contribuables, sans même parler de l’aspect écologique délirant &nbsp;





    &nbsp;Même si je ne suis pas sûr de comprendre le sens exact de la phrase y a une lourde questions là-dessous. Une tablette n’est pas comme le papier issue d’une ressource renouvelable. MAis c’est une question qui dépasse de loin le cadre de la seule école!



    &nbsp;





    hansi a écrit :



    Vous donnez un devoir à faire à vos élèves : ils se partagent le devoir entre eux. Chacun fait une partie du sujet, et ils vous rendent des copies identiques avec les mêmes conneries dedans ! Alors certes : on pouvait aussi tricher avec le papier, mais le numérique à simplifier la chose à un point qu’elle est devenue la norme.



    C’est un fait indéniable : le numérique a surtout fabriqué une génération de tricheurs, dont une bonne partie ne maîtrise même plus sa propre langue ! Quel progrès !





    Je pense que le genre de triche dont vous parlez n’est vraie qu’à partir du supérieur. Pour ce qui est des devoirs à la maison, il a toujours été facile de tricher.

    Pour ce qui est des utilisations du matériel en classe, on a quand même pas mal de systèmes bien pensés qui permettent aux profs de contrôler et aux élèves de ne pas communiquer entre eux. Le prof peut verrouiller des applis et l”accès au web en 2 clics, vois la mosaïque d’écrans des tablettes sur son ordi à lui. Et les tablettes ne squattent de loin pas tout le temps les tables, et sont sorties pour des activités : construire des figures géométriques sur Geogebra, compléter des exos ramassés ou non, faire de la recherche documentaire, construire un objet multimédia, utiliser une des milliards d’applis pouvant illustrer tel ou tel concept, avoir des applis hyper pratiques pour le sport, etc.&nbsp;

    Y a aussi plein de défauts et de choses qui pourrissent les usages et dégoutent les profs. Mais une utilisation intelligente et bénéfique est possible. Personnellement le “succès” (notion à définir) d’un projet numérique est une gageure.&nbsp;

    Pour conclure je ne te contredirai pas si tu pointes la gabegie qu’il y a eu dans les politiques publiques envers les établissements, j’ai vu trop de gâchis de matériel. De même, il y a plein d’incohérences dans les politiques, les GAFAM et plein d’autres boites à part ça en embuscade. Ca ne me choquerait pas si on avait un cadre clair, ce que l’on échoue à faire pour le moment. Bref c’est le bordel. MAis je sais que des projets bien ficelés existent aussi, que les bonnes volontés sur le terrain (profs, rectorat, collectivités…) ne manquent pas. Je suis assez persuadé, avec le temps passé dans le secteur, qu’avant que l’Educ Nationale s’approprie un nouveau matériel et surtout de nouvelles pratiques, ca prend beaucoup beaucoup de temps. Qu’il est difficile de passer à côté de certains gaspillages. Tu pourrais équiper 2 bahuts identiques et ne pas du tout retirer la même chose de ton investissement.&nbsp;


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Tu as les preuves de ce que tu avances ou c’est juste de la diffamation ?

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Coeur2canard a écrit :



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Je pense que le genre de triche dont vous parlez n'est vraie qu'à partir du supérieur. Pour ce qui est des devoirs à la maison, il a toujours été facile de tricher.









En devoir à la maison c’est pas de la triche c’est de la stratégie et de la plannification&nbsp;pour réduire la quantité de travail à faire&nbsp; et pour mieux optimiser son temps.



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Le Directeur du numérique pour l’éducation en passe d’être débauché par Amazon

  • Attente du feu vert de la commission de déontologie

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