Une brève histoire des navigateurs
Un temps que les moins de 20 ans...
Notre dossier sur les navigateurs en 2018 :
Le 28 mai 2018 à 14h30
10 min
Logiciel
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Dans une nouvelle série d’articles, nous allons nous pencher sur les navigateurs et leurs fonctionnalités. Mais avant d’examiner Chrome, Edge ou encore Vivaldi, il faut planter le décor : comment en est-on arrivé à la situation actuelle ? Retour sur un contexte de forte concurrence, loin d'un fleuve tranquille.
Sans forcément retourner aux prémices des navigateurs, faisons un bond de 20 ans en arrière. Comment était le monde numérique en 1998 ? Très différent d’aujourd’hui. Windows 98 venait de sortir (juillet) et embarquait Internet Explorer 4.0. Microsoft devenait alors un concurrent sérieux dans un domaine où les acteurs n’étaient pas si nombreux.
Qui avait-on en face ? Essentiellement Netscape (produit par une équipe provenant en bonne partie de l'ancêtre Mosaic), lui aussi en version 4.0. Mais au risque d’en surprendre certaines, le support des standards du W3C et les performances étaient meilleurs dans le camp de Microsoft. Les parts de marché servaient de puissant aiguillon au père de Windows, qui devait alors se battre pour faire progresser son navigateur.
Internet Explorer et Netscape étaient les deux concurrents principaux, même si certains ne juraient que par Opera qui, à l’époque, était encore payant. Il fallait débourser une bonne trentaine d’euros, ou utiliser la mouture gratuite, affublée d’une bannière publicitaire. On trouvait donc essentiellement trois navigateurs, et trois moteurs de rendu très différents.
- Une brève histoire des navigateurs
- Entre Chrome et Firefox, un large tronc commun et de légères différences fonctionnelles
- D’Edge à Safari, les parcours très différents des deux grands navigateurs historiques
- Opera et Vivaldi, les frères ennemis aux orientations très différentes
- Brave, le navigateur qui voulait protéger la vie privée
Internet Explorer : l’écrasement
L’année 1998 n’a pas été prise au hasard. Elle marque les débuts d’un tournant : l’ascension d’Internet Explorer et le début des ennuis juridiques de Microsoft. À l’époque de Windows 98 déjà, des voix s’élevaient contre l’avantage largement exploité d’un navigateur très intégré à une plateforme dont le monopole devenait toujours plus évident.
Les versions 5.0 et 5.5 n’ont fait qu’accentuer le phénomène. Entre-temps, Windows Millenium et 2000 étaient sortis. Mais c’est en 2003, avec l’arrivée de Windows XP, que la situation devient véritablement critique. Internet Explorer 6, publié deux ans avant, est propulsé dans de très nombreux foyers, le succès de XP dépassant celui de Windows 95.
S’ouvre alors une période d'immobilisme. Si Microsoft publiait habituellement une nouvelle version tous les ans en moyenne, Internet Explorer 6 va rester cinq longues années avant que la version 7 ne prenne le relai. À l’échelle du web, une véritable éternité.
Symptôme classique d’une entreprise parvenue au sommet : l’arrêt de l’innovation. Pratiquement rien n’est sorti pour Internet Explorer 6. Une série de manipulations spécifiques au navigateur, les fameux « quirks », était alors en vogue chez les développeurs web, bien forcés de s’y adapter pour dépasser les limitations de plus en plus criantes. Problème, ces quirks ne fonctionnaient pas sur les autres navigateurs, provoquant une vraie spirale de stagnation.
Internet Explorer 6 dans Windows XP
L’émergence de Webkit et Firefox
Les années 2003 et 2004 restent dans les annales comme un tournant pour le monde des navigateurs. Apple a lancé son Safari, désormais intégré à Mac OS X. Jusqu’à lors, il fallait en passer par un navigateur tiers, dont… Internet Explorer, qui existait bien à l’époque en version Mac. Deux ans plus tard, alors qu’Internet Explorer 7 n’est toujours pas sorti, Apple rend le moteur de Safari, Webkit, pleinement open source (il était lui-même un fork de KHTML).
La même année, la fondation Mozilla est en pleins travaux sur son projet Phoenix, débuté en 2002. Le nom avait été choisi pour souligner les fondations d’un nouveau navigateur prenant appui sur les cendres d’un Netscape pratiquement disparu. Phoenix était également perçu par ses développeurs comme un moyen d’aller directement à l’essentiel, face à une suite Mozilla intégrant de nombreuses fonctions, comme Opera (client mail, IRC, etc.).
En cours de route, Phoenix devient Firebird. La société Phoenix Technologies, conceptrice de BIOS, avait demandé un changement. Ce nom ne restera guère lui non plus, car il faisait concurrence à l’outil Firebird, lui aussi libre, mais dédié aux bases de données.
En février 2004, Mozilla confirme finalement que son nouveau navigateur s’appellera Firefox. La version finale attendra novembre de la même année. Ceux qui en avaient suivi le développement pouvaient se réjouir, car le projet avait débuté sur deux attributs particuliers : suivre au plus près les recommandations du W3C et proposer un système d’extensions.
Le succès n’a pas tout de suite été au rendez-vous. Les développeurs ont cependant commencé à respirer, d’autant que Firefox était à sa sortie nettement plus rapide qu’un Internet Explorer qui s’était encrouté.
La lente chute d’Internet Explorer et l’arrivée de Chrome
La suite est davantage connue, car plus récente. La sortie de Firefox a marqué une cassure. Le navigateur prouvait que l’on pouvait faire mieux dans tous les domaines et qu’un géant pouvait être fragilisé dans ses habitudes trop bien ancrées.
Dans les années qui suivirent, Internet Explorer acquit cette réputation qui n’allait plus le quitter : une vieillerie. Peu importe que Microsoft ait largement participé à la popularisation du web, la société n’était plus dans le coup. Internet Explorer 7 sort en 2006 avec Vista, mais la nouvelle version fait trop peu, trop tard.
Microsoft était alors bloquée par l’héritage d’Internet Explorer 6. La version 7 marquait un retour vers les recommandations du W3C, mais l’éditeur avait le postérieur assis entre deux chaises : d’un côté les standards, de l’autre les anciennes bidouilles. Internet Explorer 7 intégrait alors un « mode de compatibilité » servant à faire fonctionner les vieux sites si le nouveau moteur rencontrait les fameux quirks.
Les versions de Firefox continuaient pendant ce temps de défiler, confirmant le succès grandissant du panda roux. Mais le passage en open source de Webkit avait intéressé de près un autre géant, de la recherche cette fois : Google. Lorsque Chrome est lancé en septembre 2008, il est précédé par un long sillage de rumeurs.
Dire que Chrome était attendu relève de l’euphémisme. Google jouissait alors d’une image plus lumineuse, où le « Don’t be evil » avait encore du sens. Dès sa sortie, le navigateur se pose comme alternative particulièrement rapide, épousant les standards du web et doté d’une interface épurée qui plaira rapidement à beaucoup.
Il ne dispose pas tout de suite d’extensions, mais elles arriveront quelques mois plus tard, avec la version 4. Elles se reposent alors sur le trio HTML/JS/CSS à l'opposé de la solution plus complète mais aussi plus complexe de Firefox. Un choix désormais généralisé avec les WebExtensions.
En outre, Chrome repose depuis le début sur une base open source, Chromium. Google a également imposé un nouveau rythme de publication des mises à jour avec son navigateur. Les nouvelles versions de Chrome ne sont espacées que de six semaines. Certaines versions sont ainsi riches en nouveautés, d'autres non. Elles permettent dans tous les cas un apport régulier de correctifs, généraux ou de sécurité.
Ce développement rapide a exercé une telle pression qu'aujourd'hui, seuls Edge et Safari ne l'ont pas adopté. Pour Microsoft, à cette époque, on est bien loin d'un tel tapis roulant. Quand Internet Explorer 8.0 sort en 2009, il semble dépassé avant même d’être disponible. Les premiers vrais gros efforts de l'éditeur attendront 2011 et Internet Explorer 9.
L’éditeur commence une sérieuse cure d’amaigrissement, conduisant notamment à une hausse importante des performances, soutenues par un début d’utilisation du GPU pour les traitements graphiques. Mais sans évolution rapide, sans extension et ayant du mal à rattraper son retard sur les standards, rien ne change vraiment : IE garde sa réputation.
Et aujourd’hui ?
Le succès de Chrome est dû à de bonnes qualités techniques et à une propulsion très agressive de Google. De même que Microsoft était accusée de pousser Internet Explorer avec Windows, Google, maitre incontesté de la recherche, a largement profité de son moteur pour vanter les avantages de Chrome.
Un succès devenu incontestable : il s'agit aujourd’hui du navigateur le plus utilisé dans le monde (pas sur Next INpact). Entre temps, Google a même décidé d’opérer son propre fork de Webkit, créant Blink. L’éditeur jugeait que le développement n’allait pas assez vite, ou pas tout à fait dans la bonne direction (comprendre la sienne).
Firefox, à qui le web doit pourtant beaucoup, est loin derrière. Distancé, considéré même comme menacé de disparition, il a depuis quelques mois entamé une grande cure de modernisation avec l'initiative Quantum, qui s'emploie à en changer le moindre rouage. Avec des bénéfices très nets à la clé.
L’avènement de Blink a provoqué du remous, notamment chez Opera. L’entreprise norvégienne a laissé tomber son moteur Presto et a opéré un élagage radical. Opera 15, basé sur Blink, ne contenait pas la moitié des fonctions de la version 12. Ce n’était plus une suite logicielle, mais un simple navigateur ressemblant beaucoup à Firefox à ses débuts : épuré et allant à l’essentiel. Il s’est bien sûr (et heureusement) enrichi avec le temps.
Cette énorme cassure n’a pas plu à une partie des employés d’Opera. Ils sont donc partis pour créer une entreprise et leur propre navigateur : Vivaldi. Plutôt que de chercher à concurrencer les mastodontes existants, Vivaldi a été conçu pour plaire aux power users, avec une interface très personnalisable, une gestion des onglets très complète et de nombreuses fonctionnalités. Comme Opera, il récupérait au passage des atouts liés à Blink, notamment toutes les extensions.
Et chez Microsoft ? On trouve Edge, présent dans Windows 10. Le navigateur n’a plus aucun rapport avec l’ancien Internet Explorer. Le moteur d’IE11 avait été choisi, puis les ingénieurs en avaient découpé tout l’ancien code. Edge est aujourd’hui un navigateur particulièrement rapide et son support des standards du W3C est pratiquement égal aux autres.
Malheureusement, il affiche un vrai manque de fonctionnalités. Des éléments aussi simples que l’import des données depuis d’autres navigateurs ont mis bien longtemps à se manifester.
Bien sûr, ce tableau général n’évoque que les ordinateurs, car la bataille est tout aussi active sur l’environnement mobile. La communication des navigateurs entre appareils devient d’ailleurs un point important dans la concurrence exacerbée que se livrent les entreprises.
Dans nos prochains articles, nous nous pencherons d’abord sur les deux gros navigateurs d’aujourd’hui, Chrome et Firefox, avant d’examiner de plus près des moins connus, comme Opera, Vivaldi ou encore… Edge, puisque Microsoft n’est plus qu’un outsider parmi d’autres aujourd’hui.
Une brève histoire des navigateurs
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Internet Explorer : l’écrasement
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L’émergence de Webkit et Firefox
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La lente chute d’Internet Explorer et l’arrivée de Chrome
-
Et aujourd’hui ?
Commentaires (75)
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Abonnez-vousLe 28/05/2018 à 14h48
Je suis toujours étonné d’un truc : il y a eu un paquet de gens qui (à raison) crachaient sur IE6 et sur les bidouilles qui rendaient pas mal de sites incompatibles avec d’autres navigateurs (et inversement).
Mais je vois de plus en plus des cas similaire avec Chrome. Plein de sites ont des fonctionnalités qui ne sont compatibles qu’avec Chrome. Sauf que là ça ne choque personne ?
Le 28/05/2018 à 14h53
Je me souviens que Firefox (Phoenix) est né d’une toute petite équipe (Une personne ?) qui n’en pouvait plus que l’interface de Netscape n’évolue plus du tout… Il y avait une volonté (Chez AOL ?) de ne surtout pas changer les habitudes des utilisateurs.
Côté Chrome, on peut rappeler (mais ça dépasse ptet la limite des 20 ans) que Webkit était à la base un fork de KHTML, le moteur de rendu HTML du projet KDE. À l’époque le moteur KHTML était considéré comme très bon, mais il était très compliqué à utiliser au quotidien car il affichait mal les sites “Optimisés pour IE6”.
C’est le succès de Firefox qui a obligé les webmasters a faire des sites plus respectueux des standards, avant l’arrivée en fanfare de Chrome.
Et pour l’anecdote, en 2018 je tombe encore sur des clients qui ont des applis internes qui ne tournent que sur IE11 en mode émulation IE7 ou IE5… Les Quirk pourris ont la vie dure :-/
Le 28/05/2018 à 14h55
Le 28/05/2018 à 14h56
Une brève histoire des internautes power-users:
A l’époque de Internet Explorer, j’aurais voulu Chrome mais ce n’existait pas.
Alors j’ai pris Firefox (ou Opera, konqueror, …) car c’était la meilleure alternative existante.
Maintenant qu’il y a Chrome, ce qui m’empêche de migrer c’est la force de l’habitude.
Le 28/05/2018 à 14h56
Le 28/05/2018 à 14h56
C’est particulièrement vrai sur mobile.
Perso j’utilise Firefox sur mon téléphone, mais le couple Webkit/Blink y a une part de marché tellement énorme…
Le 28/05/2018 à 14h59
Chrome étant multi-cpu, multi-OS et multi-plateforme, ca gène beaucoup moins qu’une compatiblité “PC x86 + windows + IE6” only.
Le 28/05/2018 à 15h01
J’aimais bien Netscape, avec Yahoo et Altavista pour les recherches (et pas Astalavista hein ! " />)
Le 28/05/2018 à 15h04
On parlait souvent des ActiveX avec IE. ça posait pas mal de soucis en entreprise pour migrer des sites internes.
Le 28/05/2018 à 15h06
C’est une sous-partie de l’histoire des navigateurs, mais on peut aussi parler de l’histoire de Flash.
Flash a pris une grosse part de marché quand le manque d’innovation d’IE a fait stagner le web standard. Heureusement que ce temps est révolu… Je ne suis pas fan du tout d’Apple, mais il y a une chose pour laquelle je leur suis très reconnaissant : avoir provoqué la réelle fin de Flash en refusant de l’utiliser sur les iPhone.
Le 28/05/2018 à 15h07
Les sites qui ne marchent que sous Chrome, c’est souvent dû à l’utilisation de choses très récentes du standard, pas encore disponibles dans les autres navigateurs. C’est très différent du cas IE6 qui n’était pas conforme au standard.
Le 28/05/2018 à 15h16
Ma mémoire me joue des tours, j’étais persuadé que Firefox était venu avant Safari. En tout cas, sous Mac, avant la sortie de Safari, il y avait quelques navigateur tiers qui se basait sur Gecko (le moteur de Mozilla) et on avait été très surpris que Apple choisisse le méconnu KHTML.
En tout cas, ça avait fait un bien fou, pas seulement chez les technophiles. Je me souviens de la mère d’un ami, Mme Michu typique, qui me disait avec soulagement qu’elle utilisait maintenant Firefox " />
Le 28/05/2018 à 15h19
Chose qu’il faut rappeler aussi, c’est que Internet Explorer avait l’énorme avantage d’être gratuit. Car à l’époque, à par Netscape (qui n’était pas folichon non plus) la plupart des navigateur, comme Opéra, étaient payant.
Le 28/05/2018 à 15h22
Sous les mac qui j’avais à ma disposition, j’avais le choix entre Netscape ou Internet Explorer pour Mac, Netscape était très, très lent, je lui préférais IE.
Le 28/05/2018 à 15h24
Le 28/05/2018 à 15h24
Je me souviens d’un pote linuxien convaincu, qui nous a fait la pub de Firefox à sa sortie (v3 au moins) pendant nos études.
On l’avait presque adopté pour lui faire plaisir, ne voyant pas trop l’intérêt d’ajouter un autre navigateur alors qu’on avait tous IE dans nos Windows " />
Ben depuis j’ai jamais changé pour autre chose " /> (enfin j’ai un chrome pour tester des trucs au boulot mais c’est tout)
Le 28/05/2018 à 15h26
Euh, l’article est très jolie mais vous oubliez complètement Mozilla sortie en 98. Qui était gratuit et dispos sous mac, window, linux et OS/2. Firefox est arrivé bien après.
Le 28/05/2018 à 15h27
Je parle de 2001⁄2002, époque Mac OS X 10.2 (la première époque où j’ai touché du Mac), il existait Chimera qui se basait sur Gekko et ça a sans doute été un de mes premiers téléchargements. Curieusement, IE pour Mac utilisait un moteur différent de celui de Windows, plus respectueux des standards, mais c’était dur de vendre, ou même d’offrir du Microsoft au Mac-users à l’époque " />
Le 28/05/2018 à 15h33
http://build.me C’est un outil de SAP pour créer des maquettes d’écrans. Quand tu est connecté, et que tu veux commencer à éditer, tu as le message suivant :
BUILD may not work as expected in your current browser! For an optimal experience, please use the latest version of Chrome.
Et effectivement il y a pas mal de choses qui ne fonctionnent pas, obligé de travailler sur Chrome avec.
Le 28/05/2018 à 15h34
Ca devait être à peut prêt la même époque pour moi. C’était les iMac du lycée (les truc bleu playskool), je n’avais pas le choix des logiciels installer dessus. Tout ce que je peux dire, c’est qu IE pour mac affichait bien plus rapidement une page. J’avais l’impression que Netscape en chier car il n’affichait les élément seulement lorsqu’ils étaient entièrement chargé. Or à l’époque, c’était la mode de la mise en page avec des tableaux et des logiciels comme Dreamweaver.
Le 28/05/2018 à 15h34
Lynx forever… :-)
Le 28/05/2018 à 15h43
Si c’était des iMac G3, il y a des chances qu’ils étaient sous Mac OS 9, donc pas d’alternatives (à part peut-être Opéra). Pour Mac OS X, le problème de IE pour Mac est qu’il n’a jamais vraiment été porté (il utilisait les bibliothèques Carbon qui permettait le portage des appli Mac OS classique vers Mac OS X sans réelle adaptation au nouvel environnement graphique).
Le 28/05/2018 à 15h44
Vous parlez de Chrome et assez peu de Webkit/Safari qui est pourtant la base de tout le web moderne (et aussi la base de Chrome) qui a mis IE et Firefox au placard. Il a été et est encore aujourd’hui le précurseur de beaucoup de nouveautés pour le web et les standards Web, sans oublier sa performance, sa légèreté et sa gestion de la batterie qui a fait, en partie, son succès.
Microsoft n’a pas arrêté d’innover avec IE6, il a carrément dissout l’équipe en charge du développement du navigateur avant de se faire démonter par Firefox. On en est aujourd’hui à la version 16 et ce n’est toujours pas parfait… et ça ne le sera certainement jamais. Edge et Windows ne sont plus la priorité de Microsoft.
Le 28/05/2018 à 15h49
Sans parler de Galeon et Konqueror.
Le 28/05/2018 à 15h59
Le 28/05/2018 à 16h10
Le 28/05/2018 à 16h11
Le 29/05/2018 à 08h09
Le 29/05/2018 à 08h54
Ah, je me disais bien. Cela-dit, 6 mois d’écart seulement, j’aurais pensé 2 ou 3 ans en fait.
Le 29/05/2018 à 09h11
je travaille pour un éditeur, et crois moi, tester ton appli web sur tous les navigateurs, c’est bien trop chronophage. Donc tu vérifies la compatibilité avec Chrome et Firefox, et tu colles ça dans tes précos. Bien sûr, 99,9% de l’appli fonctionne très bien sur d’autres navigateurs, mais si c’est pas le cas, t’es couvert, tu peux prendre le temps pour corriger
Le 29/05/2018 à 09h13
Je confirme
Et c’était tellement chiant…le plus simple était de coller le site en site de confiance et de bidouiller les autorisations, histoire de ne pas autoriser les activex pour tout et n’importe quoi…
Le 29/05/2018 à 09h55
Perso… Chrome, Firefox, Opera, et Vivaldi (mon main) sont mon quatuor gagnant. Edge, c’est quoi ?
Le 29/05/2018 à 11h21
mais le souci est que cette vérification faite sur 2 navigateurs uniquement se tranforme en controle d’accès.
Pour éviter un site pété on interdit à quelqu’un sous Edge/Opera/Safari d’y aller, alors qu’il y a 99.99% de chances que ça marche quand même.
L’accès devrait être laissé au choix de l’utilisateur, même si toutes les situations ne sont pas testées.
En l’occurrence l’appareil que j’avais sur moi n’avait pas ces navigateurs (même si je suis habituellement un utilisateur de Firefox) et du coup je n’avais aucun accès aux divertissements proposés dans l’avion…
Le 29/05/2018 à 11h39
Le 29/05/2018 à 11h52
Bloquant à juste titre les 5 urluberlus utilisant encore IE6, et bloquant sans justification au passage les 50 personnes utilisant opera/edge/safari qui auraient pu utiliser le service sans souci.
Le souci avec joon c’est qu’une fois installé dans l’avion et qu’on te dit “compatible chrone/firefox uniquement”, bah t’es niqué de toute façon.
Non seulement c’est injuste de forcer le browser sans raison, mais en plus les personnes sans accès n’ont aucune solution de secours à ce moment là (cas joon)
Le 29/05/2018 à 11h59
Le 29/05/2018 à 12h21
Tant que tu n’as pas une bannière “bonjour, ami du moyen-âge” pour t’accueillir…
Le 29/05/2018 à 13h22
Le 29/05/2018 à 14h20
Et sur une image qui contient du texte, des logos, des schémas ou des dessins détourés, ça donne quoi ? Normalement le PNG est meilleur que le JPG pour cela, mais j’ignore ce que donne le WebP.
Le 29/05/2018 à 15h31
Le 29/05/2018 à 15h33
Le 29/05/2018 à 19h14
Le png est un format sans perte et sans compression (si on excepte celle sans perte qui suit le codage de Huffman et qui est très intéressant quand l’image est simple mais contre-productive sur des photos).
C’est le format le plus lourd que tu peux avoir; un peu comme les formats dits ‘RAW’ issus des appareils photos mais qui eux n’ont pas de compression associée. On ne peut donc pas compresser vers du png.
Le 30/05/2018 à 04h46
Le 28/05/2018 à 16h21
Le 28/05/2018 à 16h21
Le 28/05/2018 à 16h29
Le 28/05/2018 à 16h33
J’espère que vous parlerez aussi de Brave de Brendan Eich qui a créé entre autre JavaScript.
Le 28/05/2018 à 16h34
Pour ceux qui veulent remettre à leur place les dates d’apparition des navigateurs et souhaitent avoir en perspective avec les technos de l’époque, il y a ça (du début du web jusqu’en 2012) :
http://www.evolutionoftheweb.com/
C’est très bien fait.
Note amusante : C’est une équipe de Google Chrome qui l’a fait :)
Le 28/05/2018 à 16h40
Le 28/05/2018 à 16h44
Le 28/05/2018 à 16h55
Le 28/05/2018 à 17h11
Le 28/05/2018 à 17h13
Le premier screen, j’ai failli avoir une attaque " />
Sympa comme article.
Le 28/05/2018 à 17h37
Le 28/05/2018 à 18h05
Le 28/05/2018 à 18h17
Fidèle à jamais à Firefox pour m’avoir délivré de l’infâme Microsoft IE incapable de bloquer un popup publicitaire quand ceux-ci polluaient massivement Internet, et qui ne gérai pas les onglets " />
Le 28/05/2018 à 18h23
Le 28/05/2018 à 18h25
Pour ma part, la balance se fait surtout entre Vivaldi et Firefox : de vraies différences et un égal plaisir d’usage.
Le 28/05/2018 à 19h00
IE écrasait tout, et voilà où il est aujourd’hui. La routourne va tourner. C’est pour cela que je ne crois pas à la disparition des navigateurs “alternatifs”. Qu’ils aient quelques pourcents n’empêchent pas Firefox, Opera, Vivaldi, et d’autres, de poursuivre leur développement.
Le 28/05/2018 à 20h13
j’ai eu un cas récent sur un vol JOON
les services de bord sont dispo sur le wifi, mais uniquement avec les navigateurs sélectionnées (chrome et firefox, pas de egde, opera ou safari)
Le 28/05/2018 à 20h18
Non pas forcement
Chrome n’a pas tant d’avance que ça dans les standards, même si ça reste le navigateur le plus proche, il y a même des points sur lesquels il est en retard sur Firefox et Edge.
Le 28/05/2018 à 20h23
Franchement la sortie d’IE 4 a vraiment révolutionné ma vision du net.
Le 28/05/2018 à 20h24
Plus saine qu’il y a 15 ans oui, y’a pas photo
Mais aussi moins saine qu’il y a 5 ans, et ça c’est inquiétant.
Le 28/05/2018 à 20h40
Trés intéressant, il y a longtemps qu’un article ne m’avait pas autant intéressé sur Nextinpact
Le 28/05/2018 à 20h42
C’est fort ça, un peu comme si on t’imposais une marque de chaussure pour aller dans une rue spécifique.
Ça devrait pouvoir sauter avec l’user-agent.
Pis quel est l’intérêt ? DRM spécifiques ?
Le 28/05/2018 à 20h44
Le 28/05/2018 à 22h33
Le 29/05/2018 à 06h20
gif ok, mais pourquoi png ?
Le 29/05/2018 à 06h37
Le 29/05/2018 à 06h40
Tu peux très bien compresser par dégradation du nombre de couleurs avec le png aussi.
Le 29/05/2018 à 07h34
Le 29/05/2018 à 07h41
Le 29/05/2018 à 08h01
Le 29/05/2018 à 08h03
Le 29/05/2018 à 08h03