L’hébergeur 1Fichier.com assigne en justice le ministère de la Culture et Bercy
La fin du Far West ?
Le 21 juin 2018 à 14h32
9 min
Droit
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Le ministère de la Culture et celui de l’Économie assignés en intervention forcée devant le tribunal de commerce de Paris. C’est à cette étape épique que l’on assiste dans le dossier opposant DStorage à la Société Générale. L'entreprise derrière 1Fichier.com se bat une nouvelle fois pour défendre le statut d’hébergeur, contre vents et marées.
Cet intermédiaire, qui stocke des fichiers mis en ligne par les internautes, s’est vu sucrer voilà trois ans son contrat monétique passé avec la Société Générale. Dans une ordonnance du tribunal de commerce de Paris rendue en 2015, comme en 2017 lors d’un appel, la justice consulaire n’a vu aucun « trouble manifestement illicite » à cette résolution contractuelle. Elle a conclu qu’elle n’était pas compétente pour trancher le litige, renvoyant les parties au fond.
Dans les camps respectifs, la banque considère que l’hébergeur a commis des actes de contrefaçon, violant ses conditions générales d’utilisation associées. 1Fichier.com conteste, rappelant qu’il est hébergeur et qu’en vertu de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, il ne peut être inquiété des fichiers illicites mis en ligne par des tiers sur ses serveurs qu’en suivant une procédure formellement encadrée.
Pour revenir aux faits, les ennuis ont débuté en octobre 2014, lorsqu’un éditeur indien, Zee Entertainment, a constaté la présence en ligne de plusieurs dizaines de liens pointant vers des fichiers hébergés par 1Fichier.com issus de son catalogue. Moins d’un an plus tard, le 15 juin 2015, Mastercard alerte directement la Société Générale, qui signale à DStorage la présence de 740 liens dénoncés comme violant la propriété de cette société indienne. Après analyse, moins de 70 étaient en réalité actifs, selon l’hébergeur.
Le mis en cause avait alors répondu que Zee Enternainment ne respectait pas les règles de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, décrites par le Conseil constitutionnel.
Le 25 juin, la Société Générale le met malgré tout en demeure de supprimer ces contenus, au motif que ces activités violent les clauses de son contrat monétique. 1Fichier.com est contraint de plier face à la menace. Le 29 juin, rebelote. Plus de 2 300 liens sont signalés par Mastercard à la Société Générale, qui décide de résilier son contrat passé avec l’éditeur DStorage. La banque l’accuse en substance d’actes de contrefaçons. En face, la réponse est la même : la société est hébergeur et aucun acte de ce type ne peut lui être imputé.
Le comité Follow The Money entre dans la danse, rue de Valois
Alors que la procédure se poursuit au fond, la Société Générale a invoqué dans ses pièces le « comité de suivi des bonnes pratiques dans les moyens de paiement en ligne pour le respect du droit d’auteur et des droits voisins ». C’est justement ici que les ministères entrent dans la danse.
Ce comité, installé en septembre 2015 sous l’égide du ministère de la Culture et celui de Bercy, réunit autour de la table acteurs de paiement et ayants droit ou organisme de défense (ALPA, SACEM, etc.). Il fait suite à un premier comité avec les régies publicitaires, datant de mars 2015.
Dès ses premiers pas, Fleur Pellerin, alors locataire de la Rue de Valois, avait décrit sans pudeur son fonctionnement : « Les ayant-droits pourront ainsi signaler aux professionnels des moyens de paiement les sites qui contreviennent massivement aux droits d’auteurs et aux droits voisins, et réciproquement, chacun selon ses compétences et ses instruments. Autrement dit, des listes seront faites, les professionnels du secteur sensibilisés, et le retrait effectif sera suivi de près. »
Une voie tracée retranscrite dans le document officiel en des termes peu ou prou similaires : « Les participants tiennent compte des observations du comité dans le retrait des sites considérés comme contrevenants et s’engagent à prendre les mesures qu’ils jugeront nécessaires pour sensibiliser leur profession et en assurer l’effectivité, notamment, dans le respect de la réglementation, via l’établissement de listes d’adresses URL ou en utilisant éventuellement des outils technologiques. »
Un scénario jaillit dans l’esprit de Me Ronan Hardouin, du cabinet Ulys et avocat de 1Fichier.com : « La Société Générale aurait adopté un comportement dicté par un comité créé sous la responsabilité du ministère de la Culture et de la Communication et du ministère de l’Économie et des finances, de sorte qu’ils auraient une part de responsabilité importante dans le préjudice subi par la société DStorage du fait de la résiliation abusive du contrat litigieux par la Société Générale ».
1Fichier.com inscrit sur une liste noire au ministère de la Culture ?
Derrière les échanges entre MasterCard et la Société Générale, l’approche « Follow The Money » chère au ministère de la Culture, aurait ainsi conduit à placer 1Fichier.com sur une liste noire, conduisant l’établissement financier à répudier durablement son contrat avec l’hébergeur.
Certes le comité est postérieur à la résiliation du contrat, mais Me Ronan Hardouin présume que celui-ci a pu fonctionner antérieurement à sa présentation officielle.
Selon nos informations, ce spécialiste de la loi sur la confiance dans l’économie numérique a en tout cas décidé d’assigner les ministères de la Culture et de l’Économie devant le tribunal de commerce de Paris pour l’examen au fond.
L’idée est d’« obtenir des précisions (...) sur l’application à son encontre de la stratégie Follow The Money », poussée par ces autorités publiques. L’étape suivante sera simple : le tribunal pourra enfin avoir la possibilité d’ « apprécier la réalité » de l’implication de ces deux ministères « dans le dommage subi par la société DStorage ».
Dans l’assignation que nous avons pu consulter, l’avocat répète que 1Fichier.com n’est qu’un intermédiaire, non assimilable à un site de contrefaçons en direct download. Il n’est pas un site de streaming encore moins une ferme de liens illicites. « Le service proposé (...) ne peut donc être assimilé à un site « spécialisé dans la contrefaçon d’œuvres sur Internet ». En tant qu’ « hébergeur technique », la société DStorage doit être considérée comme un partenaire dans l’application de la stratégie Follow the money mais ne peut en aucun cas en être victime ».
Au contraire, « les services fournis par le site 1fichier.com s'apparentent clairement aux services fournis par Amazon S3, Google Drive, Dropbox, qui continuent de bénéficier, contrairement à la société DStorage d’une solution de paiement par carte bancaire ».
Au fil de l’argumentaire, il rappelle que la société est située en France et a mis en ligne des moyens destinés à lutter contre la présence de possibles contrefaçons dans ses serveurs, ouverts à tous les titulaires de droit.
De la justice privée à coup de liste noire
Ce n’est pas la première fois que le ministère de la Culture est inquiété par le désir de transparence de cet acteur. En juin 2016, il avait saisi la Commission d’accès aux documents administratifs pour obtenir communication de cette fameuse liste noire.
Le ministère de la Culture avait rapidement évacué cette demande affirmant à la CADA « qu'aucune autorité administrative, à sa connaissance, n'a élaboré ni ne détient une telle liste ».
« Le ministère de la Culture confirme donc par sa réponse que la stratégie Follow the money est assimilable à une véritable justice privée au cours de laquelle des entités privées ont un droit de vie ou de mort sur une société en décidant discrétionnairement si elle peut ou non bénéficier d’un service de VAD » regrette Me Hardouin, qui cite d’ailleurs les propos dans nos colonnes de Frédéric Delacroix, le délégué général de l’ALPA, pour qui « il y a forcément des noms de sites et d’autres informations qui sont transmis ».
Exposé autrement, il y a des listes (ministre de la Culture en septembre 2015), pas de liste gérée par le ministère (réponse CADA de la Rue de Valois en juin 2016), mais « des noms » qui circulent (ALPA, novembre 2016)...
Pour l’avocat, c’est l’agacement : « Force est de constater l’opacité dans laquelle la procédure Follow the money est appliquée, ce qui n’est pas sans violer un nombre conséquent de libertés individuelles et/ou publiques pour les victimes de cette application ».
Au final, l’éditeur demande un sérieux éclairage sur cette stratégie, qu’il considère attentatoire à plusieurs libertés fondamentales (liberté du commerce, liberté d’information et de communication, principe du contradictoire) invoquant en outre une atteinte à l’image de marque et une « entente illicite » entre les banques.
Un contentieux en plein débat sur la directive sur le droit d’auteur
Cet épisode tombe au plus mal pour les partisans de la réforme actuelle du droit d’auteur en Europe, comme l’eurodéputé Marc Joulaud.
Lorgnant l’obligation de filtrage qui se prépare sur les plateformes comme YouTube ou Facebook, il salue la fin du « Far West sur Internet », après le vote hier en commission Juri. Au-delà, c'est l’espoir d’une meilleure redistribution de la valeur (value gap) entre créateurs et intermédiaires. Un dossier soutenu bec et ongle par la Rue de Valois.
La fin du Far West sur les plateformes ? Dans le dossier DStorage, on devine surtout que le même ministère de la Culture laisse depuis 2015 prospérer sous son toit des mesures de justice privée, inaccessibles à la moindre procédure CADA, visant cette fois des acteurs français qui se présentent comme de vrais hébergeurs.
L’hébergeur 1Fichier.com assigne en justice le ministère de la Culture et Bercy
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Le comité Follow The Money entre dans la danse, rue de Valois
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1Fichier.com inscrit sur une liste noire au ministère de la Culture ?
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De la justice privée à coup de liste noire
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Un contentieux en plein débat sur la directive sur le droit d’auteur
Commentaires (136)
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Abonnez-vousLe 22/06/2018 à 15h42
Le 22/06/2018 à 15h46
Le 22/06/2018 à 15h48
Le 22/06/2018 à 15h57
Le 22/06/2018 à 16h28
Le 22/06/2018 à 16h40
Même en la regardant sous cet angle, la copie privée ne décide pas de la vie ou de la mort d’un intermédiaire technique, et à au moins le mérite de traiter tout monde de la même façon.
Elle est inepte et injustifiable économiquement, mais elle tient d’un autre type de scandale que la justice privée (moins grave selon moi, même si ça m’agace bien aussi).
Le 22/06/2018 à 17h59
Le 22/06/2018 à 18h26
Le 22/06/2018 à 18h44
Le 22/06/2018 à 20h03
Par les dépôts de debian sinon ceux de l’éditeur du produit. " />
Le 22/06/2018 à 20h16
Le 22/06/2018 à 20h16
Le 22/06/2018 à 21h14
Le 23/06/2018 à 09h04
Le 23/06/2018 à 09h30
Le 23/06/2018 à 09h54
Le 22/06/2018 à 12h27
Pourquoi s’en prend on à un hébergeur plutôt qu’à un autre acteur ?
En suivant ce raisonnement, on pourrait condamner les fabricants de disque dur et de clés,
qui favorisent la copie de fichiers illégaux, en proposant des tailles de stockage de plus en plus grandes.
Ou alors les fournisseurs d’accès INternet avec de plus en plus de data et de débit.
Oui, c’est complètement con, c’est du niveau de ces attaques.
Le 22/06/2018 à 12h31
Les ayants droit ne font pas la chasse à Youtube " />
Le 22/06/2018 à 12h43
Le 22/06/2018 à 12h57
Le 22/06/2018 à 13h09
Pour reprendre l’exemple de CS, est-ce que le fait que tu te sois garé sans payer le parcmètre autorise la ville à brûler ta voiture ?
Le 22/06/2018 à 13h17
Le 22/06/2018 à 13h31
Disons que ça autorise la ville à emporter ta voiture à la fourrière la paralysant dans un lieu isolé jusqu’à ce que tu t’acquittes d’une amende majorée des frais de transport.
Le 22/06/2018 à 13h53
Que fait on des sommes perçues par Toshiba et Sandisk sur la vente de clés USB servant massivement à l’échange de données contrefaites ? (vraie et fausse question quand on y pense)
Le 22/06/2018 à 13h54
Il a écrit “largement utilisé” c’est factuel, tu le trouves (comme d’autres) sur tous les sites de DDL
C’est donc bien largement utilisé pour le tipiak
À ne pas confondre avec majoritairement utilisé pour (là, on n’a pas les infos)
Le 22/06/2018 à 13h56
Le 22/06/2018 à 13h58
Le 22/06/2018 à 14h23
Je pense que tu es une victime de l’effet ‘à la louche’ et ‘n°1 ddl pirate’ de skankhunt42 en page 1 " /> " />
Le 22/06/2018 à 14h24
Le 22/06/2018 à 15h16
Le 22/06/2018 à 15h30
Le 22/06/2018 à 15h37
Le 25/06/2018 à 13h23
Le 25/06/2018 à 13h32
Le 25/06/2018 à 13h41
Le 25/06/2018 à 13h59
Le 25/06/2018 à 14h03
Le 25/06/2018 à 14h03
Le 25/06/2018 à 14h15
Donc pour vous, a la limite de la légalité c’est équivalent à pratique mafieuse
Le 25/06/2018 à 14h25
Le 25/06/2018 à 14h33
Le 25/06/2018 à 14h34
Le 25/06/2018 à 14h35
Le 25/06/2018 à 14h44
N’est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Allez je t’aide : Ce symbole “?” sous entends une interrogation. En règle général dans la langue française, une interrogation n’est pas un affirmation.
De plus, dans la langue française toujours, après une interrogation vient la réponse.
Allez, relis comme il faut et… Essaye encore !
Le 25/06/2018 à 14h50
Le 25/06/2018 à 17h43
Le 25/06/2018 à 18h07
Le 25/06/2018 à 18h27
Le 27/06/2018 à 15h40
Je dis pas le contraire (mais attention, le THC ne doit pas être oublié, effet d’entourage intéressant), mais niveau disponibilité c’est vraiment pas ça, d’autant plus que le Sativex par exemple est réservé a certaines pathologies et d’autres sont oubliées. Concernant les “coffee” français, la blague, le CBD c’est bien mais sans THC ça sert pas forcément a grand chose.
Et franchement, entre avoir le choix entre vaporisé (si compatible avec la pathologie) de la bonne herbe et prendre un médoc, pour certains le choix est déjà fait.
Le 21/06/2018 à 14h55
Et voilà, on signe la mort des plus petits acteurs qui n’ont pas les moyens de faire un tri automatique du contenu hébergé. D’ailleurs le simple fait de trier à la source donne une attaque possible (pourquoi bloquer X et pas Y ?)
Le 21/06/2018 à 15h09
Du beau travail de la part de Maitre Ronan Hardouin !
Le 21/06/2018 à 15h26
Enfin on en vient au cœur du litige, néanmoins j’ai quelques doutes sur les chances de succès (en référé, la question ne se posait même pas) de ces interventions forcées, cela serait étonnant que les ministères concernés lâchent une info sur l’existence antérieure d’une liste noire, à moins que 1fichier ait dans son sac de quoi les mettre en difficulté.
Le 21/06/2018 à 16h16
Le 21/06/2018 à 17h51
Le 21/06/2018 à 17h55
Le 21/06/2018 à 18h05
Le 25/06/2018 à 09h32
l’analogie du parcmètre et de la ville n’est pas correctement exploiter.
Toi (1fichier) tu loue une voiture.
Ce véhicule est utilisé
Dans une proportion indéterminable, peut se trouver dans des situations illégales du fait des personnes qui loue le dit véhicule : Excès de vitesse ou stationnement sur place de livraison
Et là, une société déménagement (donc un tiers - pas l’Etat en propre ou l municipalité) parce-que ton véhicule utilise une place de livraison ((Et encore on peut utiliser légalement un stationnement de livraison). Demande a TA banque de ne plus te permettre que TU (société de location) puisse utiliser TON compte bancaire.
Cette société n’a pas porté plainte ou contacter la municipalité afin de demander l’enlèvement …Et dans le cas de l’excès de vitesse l’Etat ne ta pas contacter pour demander le nom du locataire…
Le 25/06/2018 à 09h40
Le 25/06/2018 à 09h55
Tu pars du principe, louable sans doute, que 1Fichier est victime de l’upload de fichier illégaux sur son service pour construire ta démonstration.
Je ne te rejoins pas sur ce postulat. 1Fichier est malhonnête. Il a construit une partie de son business modèle sur la monétisation indirecte de fichier illégaux.
Il existe des services de partage de fichiers qui ne sont pas référencés sur les sites type ZT (je pense par exemple à Dropbox ou Google Drive). Donc il existe des solutions pour que 1Fichier puisse respecter la loi à 100%.
Mais si des fichiers sont toujours disponibles aujourd’hui, c’est qu’ils n’ont pas fait tout ce qui était possible pour la respecter.
Le 25/06/2018 à 10h04
Le 25/06/2018 à 10h20
Le 25/06/2018 à 11h06
Le 25/06/2018 à 11h23
Le 25/06/2018 à 11h27
Le 25/06/2018 à 12h06
Le 25/06/2018 à 12h20
Le 25/06/2018 à 12h25
Le 25/06/2018 à 12h40
Le 25/06/2018 à 13h02
Le 25/06/2018 à 13h20
C’est dingue à quel point vous êtes le nez dans vos argument…
Faut juste différencier la loi et l’esprit :
Maintenant vous vous enfermez chacun d’un coté forcement vous ne vous comprenez pas…
PS : Sinon pour Google drive si tu veux des liens délictueux je peux t’en donner à la pelle
Le 25/06/2018 à 13h20
Dans un état de droit, si on juge que la législation n’est pas adaptée, on milite pour qu’elle change. C’est d’ailleurs ce qui est en train de se produire au niveau européen , où une responsabilité plus grande de l’hébergeur se dessine (on aime ou on aime pas, c’est un autre sujet).
Sanctionner un hébergeur alors qu’il respecte la loi, ce n’est plus de l’état de droit (pour ce que j’en sais, aucun manquement à ses obligations légales d’hébergeur n’est reproché à 1fichier).
La bonne ou mauvaise foi de tel ou cet hébergeur, ou ce qu’on pense de l’adéquation de la législation en vigueur est assez secondaire sur cet aspect (mais très intéressant si on veut discuter des évolutions à faire éventuellement pour lutter sans quitter l’état de droit).
Le 25/06/2018 à 13h22
Le 25/06/2018 à 18h29
Le 25/06/2018 à 18h40
J’ai déjà téléchargé des fichiers, zippés ou non, qui se nommaient dans le genre “ag2.avi” ou “ftb.rar”.
Difficile de savoir ce que c’est au premier abord. " />
Pour GoT, je vais surveiller ça de près et comme je n’ai pas de compte Netflix pour le moment, je ne me sens pas lésé. " />
Le 25/06/2018 à 18h49
Le 25/06/2018 à 19h30
Le 25/06/2018 à 19h40
Une entreprise a bloqué les moyen vitaux de 1Fichier sans passé par un juge ?
J’ai du rater un épisode alors…
Le 25/06/2018 à 19h55
Faut lire la news :
Le 25/06/2018 à 20h18
Un contrat monétique n’est pas vital, il y a d’autres solutions de paiement sur internet comme PayPal et ils ont même la possibilité de changer de banque.
De plus il s’agit de closes de droit privé validées par un jugement.
Le 25/06/2018 à 20h41
Sans contrat monétique, une entreprise ferme les portes très rapidement.
Et les autres banques dépendent aussi de Mastercard, et PayPal a une politique encore pire qu’eux…
Et c’est pas parce que les closes sont légales qu’elles sont utilisées à bonne escient et c’est justement ce que conteste DStorage (pas de contrefaçon de la part de 1fichier, donc clauses non valides ici).
Le 26/06/2018 à 07h22
Je suis tout à fait d’accord avec toi, ce n’est pas parce que c’est légal que c’est fait à bon escient (bon après on ne parle peut être pas de la même chose, comme quoi, tout est relatif).
Pour info, il existe aujourd’hui de nombreux opérateurs de service de paiement (PayBox, BluePaid, Ogone, PayZen, …)
Le 26/06/2018 à 09h25
Le 26/06/2018 à 14h25
Le 26/06/2018 à 17h05
Le 26/06/2018 à 17h14
Le 26/06/2018 à 17h31
Le 27/06/2018 à 13h14
Le 27/06/2018 à 15h33
Le 21/06/2018 à 18h13
Le 21/06/2018 à 18h55
Le 21/06/2018 à 19h07
En toute logique, l’étape suivante devrait être d’ouvrir colis et courriers postaux pour s’assurer de ne pas transporter de contrefaçons, et ainsi en finir avec le far west dans l’ecommerce.
Le 21/06/2018 à 19h31
Le 21/06/2018 à 20h01
« Le ministère de la Culture confirme donc par sa réponse que la stratégie Follow the money est assimilable à une véritable justice privée au cours de laquelle des entités privées ont un droit de vie ou de mort sur une société en décidant discrétionnairement si elle peut ou non bénéficier d’un service de VAD »
Rambo… et con à la fois.
Tant mieux qu’il y ait une procédure, ça va permettre à la justice, la vraie, de mettre son nez là-dedans.
Le 21/06/2018 à 21h24
Le 22/06/2018 à 02h48
Le 22/06/2018 à 04h33
Il y a bien plus de fichiers dont les metteurs en ligne ne sont pas détenteurs des droits que sur 1fichier.
D’ailleurs 1fichier est tellement dans le viseur des ayants droit qu’un album tiendra nettement moins longtemps sur 1fichier que sur youtube (des films complets y sont hébergés depuis parfois plusieurs mois…)
Le 22/06/2018 à 04h34
Le 22/06/2018 à 04h36
Le 22/06/2018 à 05h19
Le 22/06/2018 à 06h50
Heureusement, on ne décide pas la légalité d’un service en fonction de sa qualité.
Si 1fichier ne remplit pas bien ses obligations légales, on devrait le trainer en justice, ce qui lui donnerait la possibilité de se défendre. Là, on le fait sanctionner par un acteur privée, sans transparence, sans possibilité de se défendre ni de faire appel.
L’honnêteté de 1fichier est secondaire dans l’affaire. Ce qui compte, c’est le refus du principe de sanctionner des gens en les tenant à l’écart de la justice (composante essentielle de l’état de droit).
Le 22/06/2018 à 07h14
Erf.
Le 22/06/2018 à 07h17
Le 22/06/2018 à 07h37
Le 22/06/2018 à 07h40
Le 22/06/2018 à 07h52
Donc procès d’intention et délit de sale gueule.
Elle est belle ta justice…
Le 22/06/2018 à 08h32
Le fond de cette histoire avec la notion de “justice privée” pose vraiment soucis.
Les “Ayants droits” ont visiblement beaucoup de pouvoir en France et je me demande vraiment si on arrivera à sortir un jour de ce merdier qui enfle tous les ans.
D’ailleurs “Ayant droit” ça renvoi à quoi de nos jours? Ces société sont visiblement “opaque” et permettent probablement des enrichissement personnel colossaux qui bien sur se lient rapidement au politique.
Si maintenant en toute opacité on peut planter une entreprise sous couvert de “justice privée”… Ou va t’on? 1fichier est peut être pas blanc comme neige, mais pour le moment les preuves semblent “limites”.
Le 22/06/2018 à 08h57
Les ayants droits font surtour du mal à l’économie française. Le volume de “marché gris” pour contourner la taxe SACEM sur les disques/cles/CD Vierge a fait perdre une quantité de tva/impot société qui doit se chiffrer en milliard.
De la même façon la décroissance de 1Fichier qui est français sera compensé par un random hebergeur dans un pays beaucoup moins regardant sur la législation du droit d’auteur (Russie,….).
Ca sera la même chose avec la nouvelle directive européenne à la con, ca renforcera les GAFA et les sociétes hebergés dans des pays peu regardants. Cela tuera tout projet innonvant en europe. Mais bon tant que le pognon coule à la SACEM le ministre de la culture à la paix.
Le 22/06/2018 à 09h06
Le 22/06/2018 à 09h17
Le 22/06/2018 à 09h17
Le 22/06/2018 à 09h22
Le 22/06/2018 à 09h26
Le 22/06/2018 à 09h40
Le 22/06/2018 à 09h45
cette distinction me fait penser à cet extrait de film
YouTube" />
Le 22/06/2018 à 10h03
Le 22/06/2018 à 10h09
Le 22/06/2018 à 10h54
Le 22/06/2018 à 11h34
Le 22/06/2018 à 12h00
Vous (tu n’es pas le seul) êtes soulants avec vos pourcentages à la louche qui ne sont basés sur rien.
A la louche, je dirais que Youtube contient 46% de vidéos illégales, dont un extrait non autorisé donné ici même. " />
Le 22/06/2018 à 12h08
Donc en conclusion :
1Fichier a le cul sale en associant des publicités avec le téléchargement de fichiers illégaux référencés sur ZT.
Mais il n’y a pas d’action juridique qui puisse les empêcher de se faire de la thune comme ça.
Du coup les “ayant droit” sont une mafia parce qu’ils veulent quand même que 1Fichier se nettoie les fesses.
J’ai tout compris ?
Le 23/06/2018 à 09h59
Le 23/06/2018 à 12h51
Le 23/06/2018 à 13h03
Le 23/06/2018 à 13h15
Le 23/06/2018 à 13h45
Le 23/06/2018 à 14h28
Le 23/06/2018 à 16h47
Notre corporatisme à la française, une honte
Le 24/06/2018 à 08h10
Le 24/06/2018 à 08h15
Le 24/06/2018 à 16h33
Le 24/06/2018 à 18h34
Le 24/06/2018 à 19h05
Le 25/06/2018 à 07h25
Le 25/06/2018 à 08h47
Le 25/06/2018 à 09h28
Le 25/06/2018 à 09h29