La consultation de sites pornos peut justifier un licenciement pour faute grave
Rien à branler
Le 10 septembre 2019 à 14h28
5 min
Droit
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La cour d’appel de Bordeaux vient de confirmer le licenciement pour faute grave d’un comptable qui consultait régulièrement des sites pornographiques depuis son ordinateur professionnel, au vu et au su de ses collègues de travail.
Si la jurisprudence admet de longue date que le salarié a le droit d’utiliser son ordinateur professionnel à des fins personnelles, y compris sur son temps de travail, se pose toujours la question des limites à ne pas dépasser. Autrement dit, à partir de quand un petit écart, tolérable, se transforme-t-il en abus, passible d’un licenciement ?
Dans l’affaire que vient de trancher la cour d’appel de Bordeaux, le 5 septembre dernier, les magistrats se sont notamment appuyés sur des témoignages fournis par sept collègues du salarié mis en cause. Ces derniers attestaient tous avoir vu l’intéressé consulter des sites pornographiques, à plusieurs reprises, pendant ses heures de travail.
Un écran visible depuis le coin « café-repas » du bureau
Comptable d’une PME bordelaise depuis 2013, Monsieur X est remercié en septembre 2015, après deux années passées au sein de l’entreprise. Dans sa lettre de licenciement, l’employeur reproche au salarié d’être allé sur des sites X « de manière récurrente », « notamment durant les mois de juillet et août 2015 ».
« Outre le fait que de telles connexions n’ont aucun lien avec votre activité professionnelle, ces consultations n’ont pas manqué de heurter la sensibilité de vos collègues puisque toutes les personnes qui passent dans votre bureau ont accès à votre écran d’ordinateur et ont donc été témoin de vos 'pratiques' », poursuit le responsable de l’entreprise. Selon lui, l’appareil était facilement visible depuis le coin « café-repas » du bureau.
« Vous avez fait cela pendant votre temps de travail alors même que vous avez indiqué à plusieurs reprises ne pas disposer de suffisamment de temps pour effectuer le travail qui vous était demandé », déplore également l’employeur, tout en soulignant que le règlement intérieur de la société interdisait d’utiliser le matériel professionnel à d’autres fins que celles auxquelles il était destiné.
Estimant que le comportement « totalement inacceptable » du salarié empêchait son maintien dans l’entreprise, celui-ci a été licencié pour faute grave – c’est-à-dire immédiatement, sans préavis ni indemnité.
Le licenciement pour faute grave invalidé, puis confirmé en appel
L’affaire n’en est cependant pas restée là, puisque Monsieur X a contesté son licenciement devant la justice. Et pour cause, le salarié niait les consultations qui lui étaient reprochées, et faisait valoir que l’employeur n’apportait aucune preuve de ses accusations.
Face aux juges, il s’était aussi étonné qu’aucune sanction ne lui ait d’ailleurs été infligée, alors que ces visionnages de sites pornographiques duraient visiblement depuis plusieurs mois.
En janvier 2017, le comptable a obtenu gain de cause devant les prud’hommes, où son licenciement a été jugé « irrégulier dans sa forme et abusif sur le fond ».
Saisie par l’employeur, la cour d’appel de Bordeaux a toutefois infirmé ce jugement, et déclaré le licenciement pour faute grave « régulier et justifié » (voir la décision sur Doctrine).
Une consultation jugée régulière, mais non quantifiée
Pour en arriver à cette conclusion, les magistrats se sont tout d’abord appuyés sur les attestations de sept salariés ou anciens salariés, versées aux débats par l’entreprise, et faisant toutes état de « la consultation régulière de sites pornographiques par M. X pendant ses heures de travail », « sur l’ordinateur professionnel ».
Deuxièmement, la société avait fait appel à un prestataire pour identifier les consultations effectuées depuis ses différents postes de travail.
Problème : « aucun élément » du dossier ne permettait d’établir avec certitude que l’adresse IP ayant accédé aux sites pornographiques correspondait bien à celle de l’ordinateur de Monsieur X, reconnait la cour d’appel. Néanmoins, poursuivent les juges, c’est à partir de cette adresse qu’ont été consulté différents sites « en lien avec une activité comptable ».
« Il est également établi que c’est cette seule adresse IP qui a consulté régulièrement les sites pornographiques », ajoutent les magistrats, pour qui l’ensemble de ces éléments « permettent de justifier un licenciement pour faute grave ».
Cette décision n’est cependant pas une première, puisque la cour d’appel de Reims avait par exemple déjà jugé, en 2012, que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».
L’année dernière, la Cour de cassation avait de son côté invalidé un arrêt, favorable à un salarié licencié pour avoir consulté près de 800 fois des sites pornographiques au cours d’un même mois (voir notre article). Un critère quantitatif qui fut curieusement non abordé par la cour d'appel de Bordeaux.
La consultation de sites pornos peut justifier un licenciement pour faute grave
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Un écran visible depuis le coin « café-repas » du bureau
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Le licenciement pour faute grave invalidé, puis confirmé en appel
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Une consultation jugée régulière, mais non quantifiée
Commentaires (71)
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Abonnez-vousLe 10/09/2019 à 17h52
La Cour de cassation, le cas échéant, va probablement annuler cette décision de Cour d’Appel si vraiment aucune sanction disciplinaire (avertissement, mise à pied, etc) n’a eu lieu avant ce licenciement pour faute grave, car un employeur n’a pas le droit de licencier brutalement un salarié de la sorte. Il y a une gradation à respecter pour prouver la mauvaise foi du salarié.
D’ailleurs, il paraît que les employeurs se mettent souvent à invoquer le “licenciement pour faute grave” pour éviter une rupture conventionnelle du contrat de travail (comme dit Jean-Claude Dusse : « coute Bernard, je crois que toi et moi, on a un peu le même problème, c’est-à-dire qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est: oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. »
Le 10/09/2019 à 18h33
Le 10/09/2019 à 18h45
" /> Merci de l’info ! Mais je comprends pas, la rupture conventionnelle est tellement peu chère maintenant et rapide, pourquoi foutre un salarié à la porte comme ça, sinon pour l’exemple ?
Les risques sont énormes pour une histoire qui peut se régler sur un coin table avec la rupture… Si t’as des infos, je prends.
Le 10/09/2019 à 19h15
Le 10/09/2019 à 19h59
Le 10/09/2019 à 20h23
Back Orifice faisait un meilleur boulot " />
Le 10/09/2019 à 20h42
Le 10/09/2019 à 21h10
D’un autre côté une personne morte pendant un acte sexuel sur son temps de travail a été reconnue en tant qu’accident du travail
Le 10/09/2019 à 22h33
xD
Le 10/09/2019 à 22h58
Le 10/09/2019 à 23h09
et comme les prud’homme ne servent plus à rien…pourquoi s’en priver?
Le 11/09/2019 à 05h31
C’est assez amusant de voir les commentaires, mais tout à fait représentatif de l’état d’“esprit” de ceux qui les rédigent.
Les mecs ils ne connaissent strictement rien à l’affaire, mais forcément c’est l’employeur qui est dans son tort et l’employé la pauvre petite oie blanche qui a été martyrisée.
Ben oui, il est tout à fait normal de passer son temps au taf à mater des vidéos (pornos ou autres)… Et en plus l’employeur n’a pas montré que cela affectait son travail. Ben oui vous savez bien que regarder une vidéo n’est en rien prenant et ne touche pas du tout son temps de travail.
Et puis bon vous comprenez, faire son taf’, partir à l’heure pour aller mater des vidéos chez soi, c’est tellement has been. " />
Le 11/09/2019 à 05h49
La question est surtout de savoir si être peu attentif à ses tâches professionnelles mérite un licenciement pour faute grave immédiat. Être peu productif n’a jamais été une faute grave.
Le 11/09/2019 à 06h20
L’employeur n’est pas tenu de mettre en place une charte informatique que chacun de ses employés doit signés et prendre en compte ?
Je me souviens d’un DSI dans une de mes ancienne boite, qui, lors d’une réunion, expliquait vouloir mettre en place ce genre de document afin d’encadrer les utilisations des ressources informatiques. D’ailleurs il donnait en exemple que sans charte informatique, si un user était pris sur un site porno (ou pire) c’était l’employeur qui serait mis en cause et non l’employé.
Le 11/09/2019 à 06h51
Le 11/09/2019 à 06h56
Oui, cela doit être adjoint au règlement intérieur de l’entreprise.
La charte doit être signée par l’employé.
Le 10/09/2019 à 14h35
ça devient compliqué le monde du travail… On en branle pas une, on se fait clasher, on branle un peu trop, on se fait clasher " />
Le 10/09/2019 à 14h37
Faute grave… ? Ils sont prudes, ces hommes…
Le 10/09/2019 à 14h53
Le sous titre … " />
Faut-être un peu idiot pour faire ca … mais apparemment, c’est un prétexte de l’employeur pour le virer …
Tant que le boulot est fait (Et corectement), généralement on te laisse tranquille. Mais s’il n’est pas fait correctement la …
Le 10/09/2019 à 14h54
La décision, que je ne peux plus consulter, ne relève strictement aucune perturbation dans l’entreprise, ni dans l’exécution de la tache de ce salarié.
Je n’ai pas eu le temps de voir si la Cour relève que les salariés avaient porté le deuil à la direction se disant “heurtés” ce qui peut être un motif valable de licenciement comme le dit la lettre de licenciement (car perturbe le fonctionnement de l’entreprise, l’employeur se devant de veiller à la sécurité y compris psychologique de ses employés), ou si à l’inverse les attestations se bornent à indiquer que c’était fréquent mais ne se plaignant de rien.
Bref, la seule limite c’est le fait de perturber le bon fonctionnement de l’entreprise et/ou que la tache de travail n’est pas effectuée parce qu’on passe son temps à se tirer sur la nouille. Le simple fait de consulter du porn si cela n’a aucune conséquence pour l’entreprise, ne permet pas de licencier.
Le 10/09/2019 à 14h59
Je ne comprends pas le rapport avec la pornographie, comme bien souvent.
Soit il est avéré que l’employé consulte trop longtemps des sites internet non liés à l’activité (porn ou non), ce qui pose un problème à la société.
Soit ce n’est pas le cas et je ne vois pas le souci (porn ou non).
Le 10/09/2019 à 15h04
On aurait pas ces problèmes avec un pare-feu OpenOffice …
Le 10/09/2019 à 15h07
Déjà qu’il change de nom monsieur X, sa vie sera plus simple.
Le 10/09/2019 à 15h13
Le rapport, c’est :
Bref, ça aide à qualifier le fait qu’il y avait perte de productivité de la part de l’employé. Le même constat, certainement, que si il se connectait à World of Warcraft au lieu de PornHub.
Le 10/09/2019 à 15h21
Le fait de préciser qu’il s’agissait de porno permet facilement de montrer que c’est sans lien avec son travail.
Cela aurait pu être du pari sportif ou du poker en ligne.
Le 10/09/2019 à 15h27
Le 10/09/2019 à 15h33
Monsieur X se plaignait notamment de pas avoir le temps de faire le travail qu’on lui donnait d’apres la lettre, donc visiblement le taff était pas correctement fait ou pas à la hauteur de ce qu’attendais l’employeur….
Le 10/09/2019 à 15h34
Le problème de la productivité…
Le 10/09/2019 à 15h35
Le 10/09/2019 à 15h53
Dans ses motifs, la décision s’attache à la preuve du fait reproché (la consultation de porn), mais ne dit pas en quoi un tel comportement justifie un licenciement pour faute grave (ce qui est bien le point intéressant dans cette décision. La petite enquête auprès des collègues et du prestataire n’a aucune importance).
Je suis donc plutôt d’accord avec Crocodudule.
Le fait reproché est fautif à double titre:
Je suis assez surpris par la sévérité de la décision (ou sa faible argumentation).
Le 10/09/2019 à 15h55
Le 10/09/2019 à 16h21
Mouais, je trouve que le jugement de première instance est plus logique que celui d’appel :
Du coup, je trouve que le licenciement pour cause réelle et sérieuse est un peu abusif ! Pour moi, dans un monde idéal, quand un salarié fait ça :
Là on dirait que le chef de service a fait un exemple histoire de mettre la bonne ambiance dans l’entreprise et de dire “c’est le chef je vire que je veux quand je veux, vous avez tous un truc à vous reprocher !”
Le 11/09/2019 à 14h14
Selon l’employeur, non prouvé.
Le 11/09/2019 à 14h43
D’après le juge (et c’est lui qui a raison, par définition), la consultation de site porno est prouvée en l’espèce.
Et ce n’est pas ça le sujet, osef.
Ce qui n’est pas démontré au contraire, c’est en quoi la consultation de site porno constitue une faute grave.
Et c’est çà le sujet de l’article." />
Le 11/09/2019 à 15h30
Le 11/09/2019 à 16h03
Il y a effectivement des entreprises où le management pousse à la rupture conventionnelle en démotivant le salarié (mission non valorisante, etc).
Une façon de faire tourner les effectifs sans faire de vagues et affichant un taux bas de démission.
Le 11/09/2019 à 16h30
Le 11/09/2019 à 16h37
Le 11/09/2019 à 16h41
Les indemnité de licenciement ne sont que des indemnités, c’est pas sensé être un revenu ?!?
Redonnons une définition aux mots : une indemnité est sensée compenser un dommage, non de rémunérer un état, une situation.
Le 11/09/2019 à 16h48
Non c’est pas ça le sujet. Le sujet c’est de savoir si l’employeur a raison de licencier et quels éléments de preuve apporte-t-il au fait de déranger l’ambiance de travail et au fait du manque d’attention de son salarié. Remplacez la pornographie par la belote, ce sera le même sujet d’interrogation.
Le 11/09/2019 à 17h09
+1
la défense systématique de l’employé dans ce genre d’affaire me gave aussi.
Le 11/09/2019 à 19h29
“Problème : « aucun élément » du dossier ne permettait d’établir avec certitude que l’adresse IP ayant accédé aux sites pornographiques correspondait bien à celle de l’ordinateur de Monsieur X, reconnait la cour d’appel.”
Le 12/09/2019 à 07h16
bun tu n’as pas l’air de connaitre de personne étant passée récemment aux prud’, c’est certain que si tu écoutes le chant des sirène disant je vais bien tout va bien, il n’y a rien d’étonnant…
Le 12/09/2019 à 07h21
d’un autre coté j’ai toujours eu du mal a considérer un coiffeur, un boucher, un boulanger ou encore un buraliste comme des juges compétant
Le 12/09/2019 à 09h32
je suis de ton avis ! " />
Le 12/09/2019 à 09h56
Le 12/09/2019 à 10h27
Marrant le nombre de personnes qui oublient (ou qui ne savent pas) qu’on cotise pour notre assurance chômage… C’est pas une largesse de sa majesté France, on paye.
Le 12/09/2019 à 11h07
On dit exactement la même chose…
edit: non, ok, j’ai compris la nuance.
La décision est si laconique qu’on ne peut pas vraiment trancher.
Le 12/09/2019 à 11h08
ah mais ça c’est une autre histoire ! " />
Le 12/09/2019 à 14h56
Euh, ce ne serait pas un “pot commun” l’assurance chômage ? Et accessoirement on n’est pas les seuls à payer (les employés/ouvriers/… je veux dire), ce qui est normal mais ça ne va pas dans le sens de ta phrase que je comprend comme: J’ai mis de l’argent de côté, normal que j’en profite.
On ne cotise pas pour sa période de chômage à soi mais pour celle du groupe. C’est une assurance, ça ne fonctionne que si seule une petite partie des cotisants ont besoin de cette aide.
“Abuser” des périodes de chômage c’est comme penser que les congés maladie sont des dus qu’on utilise sans raison valable plutôt que des droits à être aider quand on a des problèmes de santé. Si trop de personnes ont ce type de comportement, ça pose des problèmes d’équilibre budgétaire et met en danger le principe même de l’assurance. Après, on peut toujours râler pour étendre les cotisations à d’autres sources de revenus (un peu comme certaines propositions pour la retraite), mais bon … C’est un “service” (droit) qui est nous permet de ne pas trop craindre les périodes d’inactivité, autant ne pas en abuser pour qu’il soit le plus pérenne possible.
Le 12/09/2019 à 15h27
Le sens était que nous (tous ensemble) nous payons pour ce parachute. Comme tu le dis. J’disais ça pour ceux qui seraient choqué de voir des gens licenciés pour faute grave / lourde profiter des ARE. Je vois pas où est l’abus à profiter de ce parachute dès lors qu’on est sans emploi, puisque c’est le but de l’assurance chômage : financer les gens qui ont perdu leur emploi. « Financer » est ici synonyme de « maintenir les gens dans le tissu socio-économique et augmenter leur chance de retravailler ».
Les abus, la soutenabilité du modèle, ce sont d’autres sujets ; totalement déconnectés du rôle et de la raison d’être de l’assurance chômage que l’on a en France.
Le 12/09/2019 à 15h30
Effectivement, j’avais mal compris " />
Le 12/09/2019 à 22h54
C’est marrant de dire cela sans vérifier. Tu peux m’indiquer où sont les cotisations du salarié sur cet exemple de fiche de paie ?
En fait, il n’y en a plus depuis le 1er octobre 2018.
Elles ont basculé dans la CSG, mais à un taux moindre pour le salarié et tous ceux qui paient de la CSG contribuent aussi même si pas salariés.
Mais on est passé d’un système de cotisation assurantiel à un impôt.
C’est cette modification qui a permis de justifier le plafonnement des indemnités plus bas qu’auparavant sans pour autant plafonner la CSG ainsi que la dégressivité de ces indemnités, les cadres étant particulièrement victimes de cette évolution.
Le 13/09/2019 à 07h22
Impôts. On n’paye pas d’impôts si l’on a pas de revenu. Bonnet blanc, et blanc bonnet.
Le 13/09/2019 à 11h12
Le 11/09/2019 à 06h59
Le 11/09/2019 à 08h18
Le 11/09/2019 à 08h23
Et sinon, considérer que ce comptable a un trouble psychiatrique à faire soigner?
Et au niveau réseau, mettre un minimum de contrôle d’accès à Internet, ne serait ce que pour protéger les équipements professionnels d’une attaque ou d’une infection (genre les virus vidéo pornographique transmissibles " />) ?
Sans connaître les tenants et aboutissants de l’affaire, si effectivement il passait tout ou partie de sa journée sur des vidéos X, je serais plutôt favorable de au moins le convoquer pour qu’il se fasse soigner, pout lui et pour la société : je n’aimerais pas être son collègue… vous imaginez la gueule d’une journée de travail ?
Le 11/09/2019 à 09h00
Le 11/09/2019 à 09h36
Le 11/09/2019 à 09h38
Le 11/09/2019 à 10h05
Le 11/09/2019 à 10h08
Selon lui, l’appareil était facilement visible depuis le coin « café-repas » du bureau.
Et la vie privée bordel !
Le 11/09/2019 à 10h51
Le 11/09/2019 à 11h03
Le 11/09/2019 à 11h17
Le 11/09/2019 à 11h42
Cela tombe bien on ne parle pas de démission mais de licenciement.
Et dans le cadre du licenciement pour faute, tu ne fais que confirmer ce que j’ai dit.
C’est parqu’il doit s’asseoir sur ces indemnités qu’un salarié va aux prud’hommes et s’il gagne le remboursement du trop perçu de l’ARE le met dans la même situation que quelqu’un qui a une rupture conventionnelle de contrat.
Donc dire qu’il ne touche pas le chomage est une contre-vérité.
Le 11/09/2019 à 12h54
Le 11/09/2019 à 13h19
Le 11/09/2019 à 13h45
Le 11/09/2019 à 14h04
Ah mais, je suis très critique moi aussi sur la rupture conventionnelle!
Je n’y faisais pas du tout allusion, je sais plus qui a amené ça dans la discussion.
Ceci dit, j’ai comme l’impression qu’il y a un paradoxe: