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Mozilla dresse un état de santé d’Internet en 2020, et ce n’est pas brillant

Capitalisme, surveillance, biais, racisme...

Mozilla dresse un état de santé d'Internet en 2020, et ce n'est pas brillant

Le 02 février 2021 à 13h08

Mozilla a publié son rapport sur l’état de santé d’Internet. Et le constat n’est pas bon : désinformation, biais en tous genres, voire éclatement du réseau des réseaux. Pour la fondation, les progrès sont non seulement possibles, mais nécessaires.

C’est la quatrième fois que Mozilla publie un bilan annuel de ses observations sur les développements d’Internet. Les angles d’analyse sont multiples, mais l’ensemble constitue ce que la fondation nomme elle-même un « état de santé », selon ses propres critères.

Pour Mozilla, cet état ne dépend pas du déploiement de la fibre ou d’IPv6, mais de la manière dont l’information est servie, par qui et avec quel accès. Et l’année 2020, si particulière à bien des égards, n’est pas brillante. Avec une nouveauté : la santé d’Internet s’est retrouvée profondément liée à celle des personnes, la crise sanitaire ayant fait exploser les usages numériques.

Deux thématiques tiennent à cœur à Mozilla : la diversité et les biais. Et parmi ces derniers, le « biais racial » est le plus grave selon la fondation, car il s’insinue de manière insidieuse partout. Et lorsque l’on parle de biais, on ne parle pas de comportement volontaire, mais d’un parti pris qui imprègnera jusqu’aux décisions les plus techniques avec, dans le collimateur de la fondation, les processus d’intelligence artificielle.

Une année 2020 bien spéciale

« Ce fut une année plein de pertes et chargée de changements très rapides, à mesure que la pandémie globale et la crise climatique frappaient tout le monde collectivement, tout en approfondissant les inégalités ». Un préambule bien sombre, mais Mozilla étaye son propos.

La fondation revient sur les nombreux confinements et couvre-feux qui ont émaillé les décisions des gouvernements un peu partout sur la planète. « Alors que de nombreux pays mettaient en place des confinements et des fermetures d’écoles, nous avons vu un changement d’une ampleur que nous aurions jugée impossible avant. Le rythme déjà rapide de l’expansion numérique a encore pris de la vitesse tandis que les gouvernements, services officiels de santé publique, entreprises et investisseurs de startups (presque tout le monde) cherchaient des solutions rapides à des problèmes urgents ».

Méfiance donc devant une explosion de nouvelles applications et l’arrivée soudaine de l’intelligence artificielle dans un plus grand nombre de services, pour aider à la prise de décisions, suivre l’évolution de la crise sanitaire, etc. De nouvelles pratiques ou d’anciennes intensifiées dans le sillage du coronavirus, entrainant une ribambelle de développements à surveiller, de l’absence de stratégie à long terme sur la vie privée « au vaste tracking des citoyens, employés et étudiants ».

Sept grands vainqueurs

Sur les dix plus grandes capitalisations boursières au monde, sept sont des géants du numérique : Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Facebook, Tencent et Alibaba.

Mozilla pointe des profits qui ont explosé dans un contexte qui a largement renforcé leur puissance. Parmi les solutions rapides adoptées par de nombreux acteurs (privés comme publics), on retrouve l’utilisation de produits prêts à l’emploi qui n’attendaient plus que de nouveaux clients. Mozilla trace un parallèle entre l’augmentation de cette puissance et le nombre en augmentation de procédures en cours ayant trait à la vie privée.

Mozilla Health Report 2020

Mozilla évoque également un nombre croissant d’employés critiquant leur entreprise sur divers sujets, notamment le manque de diversité, l’éthique ou encore le type de contrats passés. Les exemples donnés par Mozilla pour tous ces points concernent Google. Seule exception, un groupe d’employés d’Amazon appelant l’entreprise à prendre ses responsabilités sur le plan environnemental.

Les grands médias sociaux sont vertement critiqués pour « leur tracking rampant, leur modération perfectible des contenus, leur transparence limitée des publicités politiques, leurs recommandations nocives, leurs biais algorithmiques, leur évasion fiscale » et autres. N’en jetez plus. « À travers le monde, la désinformation et les discours de haine ont été accélérés aussi bien par les actions humaines que les recommandations algorithmiques, de manières qui bénéficient à des groupes aux intentions cachées : déstabiliser et polariser les sociétés ».

Une inaction qui a pris un tour inattendu durant les dernières semaines du mandat de Donald Trump. Suite aux évènements du Capitole, Twitter, Facebook et d’autres ont finalement décidé d’agir contre l’ancien président, récemment remplacé par Joe Biden.

Depuis, les débats sont nombreux sur la place qu’occupent ces plateformes privées touchant des milliards de personnes à travers le monde. D’un côté, les tenants du rappel : ce sont des sociétés privées, qui font appliquer le règlement qu’elles souhaitent. De l’autre, ceux du débat démocratique, qui insistent sur la nécessité de neutralité de ces plateformes.

Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Facebook, Tencent et Alibaba, par leur prévalence, ont une responsabilité accrue de lutte contre la désinformation. Et attention : « Les problèmes ne sont pas résolus en se contentant de supprimer le contenu », prévient Mozilla. « Retirer simplement le contenu n’améliore pas les systèmes qui déterminent ce qui est amplifié et ce qui est effacé par les algorithmes de la plateforme ». Ce d’autant qu’aucune des grandes plateformes n’est transparente sur le développement de ses algorithmes.

On se souvient notamment comment Mozilla avait copieusement documenté les problèmes relevés sur YouTube, dont 70 % des vidéos regardées viennent des recommandations.

De sérieux problèmes de biais

L’une des plus grandes inquiétudes de Mozilla concerne les biais. Selon la fondation, ils sont omniprésents et ont un impact aussi durable que concret sur la représentation de l’information dans une société qui en est saturée.

Parmi toutes ces distorsions, Mozilla se penche tout particulièrement sur le « biais racial », aux multiples ramifications contre les minorités ethniques et les noirs. Un biais qu’une majorité ne voit pas, car elle n’en soupçonne pas l’existence. Si l’on tape par exemple « robot intelligence artificielle », toutes les représentations ou presque sont blanches. Et dans les cas (nombreux) où le robot a un visage, il est le plus souvent masculin.

Mozilla Health Report 2020

Mozilla pointe qu’il ne s’agit pas d’une volonté propre aux créateurs des algorithmes, mais de biais – donc de distorsions plus ou moins inconscientes – induits par leur propre représentation du monde. Ils influent sur le développement, et une certaine forme de racisme se retrouvée codée au sein de mécanismes chargés de présenter une information. La fameuse dualité amplification/suppression qu’évoquait Mozilla, avec le risque très réel d’invisibilisation des minorités.

Mozilla rappelle également comment les algorithmes ont pu mener à d’autres sérieux problèmes. En 2009, une recherche sur les mots « black girls » dans Google menait essentiellement à des scènes pornographiques mettant en scène des femmes de couleur, comme révélées alors par Safiya Umoja Noble. La situation fut corrigée, mais sans que Google s’engage dans des initiatives plus ouvertes sur le sujet. En juin 2020, les clients de publicités en ligne utilisant les termes « black girls », « latina girls » et « asian girls » se voyaient encore proposer essentiellement des mots-clés à caractère pornographique, selon The Markup.

Pour la fondation, une bonne partie de ces biais sont issus de l’entourage immédiat des personnes, aussi bien celui qu’elles se composent elles-mêmes que celui de leur travail. Ici, les entreprises ont un rôle à jouer. Mais pour Mozilla, la partie est loin d’être gagnée. Elle prend pour exemple la seule présence des femmes en entreprise. La situation s’est légèrement améliorée au cours des quelques dernières années, mais elle est comprise entre 17 et 23 % chez les géants du numérique, une part jugée très insuffisante. Les vidéos de présentation des produits, notamment chez Apple, sont donc trompeuses, les entreprises faisant attention à respecter une stricte parité chez les intervenants.

Pour les mêmes raisons, l’autre grand biais est que de nombreux résultats sont centrés sur les États-Unis. « C’est parce que cela reflète un corpus particulier de contenus web et le contexte des développeurs logiciels, responsables, et dirigeants de compagnies technologiques qui sont rarement diversifiées en matière de race, ethnicité ou genre », pointe Mozilla.

En somme, une conclusion évidente : « Alors que la représentation courante d’un utilisateur "par défaut" est omniprésente, ce concept monolithique d’un utilisateur généralisé est souvent basé sur des spécificités invisibles qui sont considérées à tort comme universelles : blanc, homme cisgenre, Américain ». Considérant le manque de diversité dans les grandes entreprises, la fondation n’est donc pas étonnée que les biais algorithmiques soient si présents.

Et si de simples résultats de recherche sont déjà un sérieux problème, les biais peuvent avoir des conséquences dans la vie de tous les jours, allant de distributeurs de savon ne reconnaissant pas les mains de personnes de couleur, aux systèmes de reconnaissance faciale identifiant mal les femmes de couleur. « Bien sûr que les algorithmes sont racistes. Ils sont créés par des gens », titrait ainsi le journaliste Stephen Bush dans l’un de ses articles.

Mozilla va plus loin et intègre de nombreux exemples. Elle rappelle que 2020 a été marquée par un début de réveil des consciences avec le mouvement BlackLivesMatter, dans le sillage de la mort de George Floyd, un afro-américain tué (asphyxie posturale) par un officier de police blanc en plein jour. Dans les mois qui avaient suivi, IBM avait annoncé l’arrêt définitif des ventes de solutions de reconnaissance faciale. Quelques jours plus tard, Amazon annonçait un moratoire d’un an. Microsoft avait enchainé, indiquant que plus aucune technologie de ce type ne serait vendue aux forces de police tant qu’un cadre législatif fédéral ne serait pas défini.

Mais Mozilla craint que le réveil soit tardif, particulièrement en regard de l’invasion de la surveillance dans le quotidien, aussi bien celle dans les rues que celle achetée par les particuliers, qu’il s’agisse d’équipements de protection ou simplement… de réseaux sociaux.

Le splintering, ou l’éclatement d’Internet

C’est une autre des grandes préoccupations de Mozilla. « La pandémie est devenue un nouveau prétexte pour la censure du journalisme indépendant et une surveillance accrue. Lorsqu’elles ont rencontré une opposition ou un conflit, des autorités un peu partout dans le monde ont fréquemment coupé ou étranglé les connexions internet afin de censurer et réduire au silence ».

Le Cameroun, l’Inde, le Soudan, l’Indonésie et le Zimbabwe sont cités comme exemples dans lesquels la situation a pu s’améliorer. Les ordres de coupure y ont été combattus par des militants des droits numériques, avec succès. Mais souvent, ces coupures sont brèves et localisées, les rendant difficiles à combattre.

Pour Mozilla, le « splinternet » est « déjà une réalité ». Le terme désigne un Internet fragmenté, tiraillé de toutes parts par les intérêts divergents des États et grandes entreprises, ce que Quartz nomme le « techno-nationalisme ».

Dans un nombre croissant de pays, de larges pans d’Internet deviendraient ainsi inaccessibles ou strictement contrôlés. Ce constat, ajouté à la prise de contrôle par certaines entreprises, participe à une fragmentation qui menace les fondements de ce que devait être le réseau des réseaux, à savoir une place pour échanger librement.

« Dans cette nouvelle réalité, conserver la capacité centrale du web à valoriser les voix pour qu’elles atteignent des audiences globales et brisent les barrières d’accès à l’information sera critique pour préserver son ouverture », note la fondation.

Elle pointe en outre la complexité du sujet, quand les mêmes technologies utilisées pour diffuser la parole dans certains pays peuvent aussi servir à cacher des crimes.

Depuis ses promesses initiales, le web a vécu

Pour Mozilla, un ensemble particulier de fonctions techniques et architecturales ouvertes donnaient sa spécificité à Internet : une structure décentralisée, un modèle logiciel en couches, des réseaux de bout en bout, des standards ouverts et de l’open source.

L’accès, l’opportunité et la valorisation étaient des notions clés, d’autant plus présentes que les technologies retenues permettaient une diffusion sans frontière de l’information. La fondation ajoute que cette ouverture ne s’est pas faite sans restrictions, à mesure que des normes sociales puis des lois sont venues encadrer l’ensemble.

« Aujourd’hui, beaucoup de ces systèmes ouverts originaux sont profondément encapsulés et contrôlés par des systèmes informatiques propriétaires. Il y a plus de logiciels open source que jamais et l’open source continue d’ajouter une valeur positive à l’écosystème global. Et pourtant, l’expérience de bien des utilisateurs internet a migré vers des systèmes fermés, plus particulièrement les plateformes sociales populaires d’aujourd’hui », regrette Mozilla.

La fondation pointe en particulier plusieurs problèmes. Tout d’abord les « API ouvertes » qui ont remplacé en partie les standards ouverts. Ces interfaces ne sont que des sous-ensembles limités des standards et participent à la formation des fameux « jardins murés ». Ensuite, l’open source est très largement utilisé par des sociétés comme Amazon, Facebook et Google, mais il participe à la création de produits qui, eux, ne sont pas ouverts. Les données des utilisateurs s’y retrouvent piégées.

Le sens de « communauté » a également changé sous l’influence de ces entreprises. On ne parle ainsi plus d’un groupe autogouverné cherchant à produire une technologie utilisable par tous, mais d’une notion plus proche de « clients utilisant nos produits ». Et dans un tel groupe, la moindre décision d’une entreprise détermine ce qui est possible, sans parler de la surveillance de leurs habitudes pour en revendre les informations à des tiers.

Aucun mécanisme actuel de responsabilité ne semble taillé pour empêcher le modèle commercial « corrosif » de ces entreprises, que Mozilla décrit comme un « capitalisme de surveillance ».

Le bilan de Mozilla est ce qu’il annonce être : une collection de constats faits par la fondation, selon son propre prisme de lecture bien sûr. La fondation ne propose pas forcément une longue liste de solutions, car elles relèvent pour elle de l’évidence. Elle appelle ainsi chacun à se souvenir des idées et missions premières du web et plus globalement d’internet.

Face aux grandes entreprises, le choix des utilisateurs est primordial. Les produits proposés devraient toujours faire l’objet d’un choix éclairé, même si de nombreuses personnes n’ont que peu d’intérêt pour ce domaine. Les récents déboires de WhatsApp et la vague de nouveaux arrivants sur Signal ont montré que certaines situations pouvaient évoluer. Par leurs choix, les utilisateurs façonnent ainsi le marché. « Pour bâtir la vie en ligne que nous voulons, la communauté Internet elle-même doit être la voix de ces valeurs », conclut ainsi la fondation.

Commentaires (40)

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Attendez, c’est l’entreprise pro-censure qui ose dire ça (ou encore le bannissement de l’extension Dissenter) ?




Si l’on tape par exemple « robot intelligence artificielle », toutes les représentations ou presque sont blanches.


Je crois qu’on a atteint le summum du gauchisme. Juste pour rire, tapez “happy white women” dans Google si vous voulez du “biais racial”.

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C’est quoi le “summum du gauchisme” ?
Un ignoble truc égalitaire, respectueux et libertaire ?



Quelle horreur !!! :eeek2:

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:mdr2:



Ça lèche les couilles de trump même jusque sur Nxi, dingue.

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A ce tarif la vu que le theme de base de NxI a un fond clair c’est des suprémaciste blanc.
Mon dieu renvoyé les chez numérama qu’on soit tranquille ici xD

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Le soucis c’est que pour certains acharnés, quoi que tu fasse ce sera raciste. J’ai vu quelqu’un qui expliquait que se faire un avatar noir dans un jeu vidéo en tant que blanc, ça pouvait être assimilé à de l’appropriation culturelle. Partant de là…



Ce qui m’inquiète, c’est qu’à cause d’extrémistes qui agacent pas mal de monde, il risque d’y avoir un retour de balancier un jour ou l’autre et que ce sont de pauvres gens qui veulent juste qu’on les laissent tranquilles qui vont payer pour certains idiots.



Pourtant, Jésus l’a dit dans “Jésus II, le retour” : “Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde ?” :mad2:

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Quel rapport avec le sujet ? La «censure» de Trump c’est un sujets qui n’intéresse que zemmour et l’extrême droite en France.

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je suis déçue de ne pas y voire la mascotte d’ESET dans les images.

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Eh beh, il aura pas fallu attendre longtemps pour avoir un message confondant deplatforming et censure. Seul un état peut censurer, et si une entreprise ne veut pas de votre contenu sur sa plateforme, ce n’est pas de la censure : vous êtes toujours libre d’aller parler sur une autre plateforme. Mais tout le monde sait bien que ce n’est pas le sujet, n’est-ce pas ? Pour ceux qui ont été banni de Twitter et qui vont sur d’autres services, ça ne leur suffit pas parce qu’ils ne peuvent plus “own the libs”. Mais voilà, si quelqu’un ne veux pas entendre votre message, c’est son droit. Peut-être faut-il aussi rappeler le xkcd kivabien : https://xkcd.com/1357/



En plus, voici les propositions de la fondation Mozilla :
-Dévoiler qui paie les publicités, combien elles coûtent et qui est ciblé;
-s’engager à une transparence tangible des algorithmes de la plateforme afin de savoir comment et quel contenu est amplifié, à qui et avec quel impact.
-activer par défaut les outils permettant d’amplifier les discours factuels par rapport à la désinformation;
-travailler avec des chercheurs indépendants pour faciliter des études approfondies sur l’impact des plateformes sur les personnes et nos sociétés, et sur ce que nous pouvons faire pour améliorer les choses.



C’est un peu vague, mais il est clair que ça n’a grand chose à voir la censure (c’est plutôt le contraire) ; pourtant, un message au dessus tente de faire passer ça pour une position pro-censure.



Pour une note plus positive : merci de l’article que j’ai trouvé très bien, moi :chinois: .

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+1 :yes:

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danarmk a dit:


Eh beh, il aura pas fallu attendre longtemps pour avoir un message confondant deplatforming et censure. Seul un état peut censurer, et si une entreprise ne veut pas de votre contenu sur sa plateforme, ce n’est pas de la censure : vous êtes toujours libre d’aller parler sur une autre plateforme.


Le nouvel argument à la mode repris partout, je ne sais pas qui a lancé ça mais la justification est vraiment faible
Si une ou un nombre restreint de société a le monopôle elles ont le pouvoir d’imposer leur opinions/représentation et de faire taire ou de rendre très peux audible celles qui ne leur conviennent pas.
Et justement dans la tech les marchés fermé ce n’est pas ce qui manque… pour le cas présent si une extension navigateur est bloqué par Google et Mozilla il ne lui restera pas bcp d’utilisateur potentiel :roll:

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Cet argument est déjà plus intéressant que crier à la censure dès qu’on est critiqué :chinois: . Les plateformes en position dominante ont un pouvoir disproportionné sur la forme dont se passe une partie du débat public ; il est normal de réguler ce pouvoir. De la même manière qu’il est normal de réguler les vieux médias tels les journaux et la télévision (loi sur la diffamation, par exemple). Mais justement, il y a des régulations sur les vieux médias, on ne peux pas tout y dire. Et si je ne suis pas convaincu que le gouvernement actuel ait une bonne approche (euphémisme), on ne peut pas tout laisser dire sur les réseaux sociaux non plus.



Mais c’est différent de dire “on me censure” quand on se fait bannir d’une plateforme pour avoir enfreint les règles de manière répétée. En fait, ça ressemble surtout à un polémiste qui serait reçu sur tous les plateaux télés pour dire “on ne peut plus rien dire”. Si on appelle le deplateforming de la “censure”, deux cas :




  • on emploie la définition “interdiction de publication par l’état”, ce qui est faux, surtout qu’on mobilise des représentations fortes (emprisonnement des dissidents, état totalitaire…) contre quelque chose qui en est loin.

  • on emploie la définition “critique sévère”, ce qui n’est en rien contre la liberté d’expression, avec le bonus d’entretenir la confusion avec l’autre sens de “censure”.



C’est là qu’est l’argument, et il n’est pas neuf : le xkcd 1357 date d’avril 2014, et l’argument est encore plus vieux que ça. C’est juste qu’il faut, semble-t’il, le rappeler. Enfin, je rappelle que le message que je critiquais au départ affirmait que Mozilla était pro-censure… parce qu’elle appelait à plus de transparence sur les publicités et les algorithmes.

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Parmi toutes ces distorsions, Mozilla se penche tout particulièrement sur le « biais racial », aux multiples ramifications contre les minorités ethniques et les noirs. Un biais qu’une majorité ne voit pas, car elle n’en soupçonne pas l’existence. Si l’on tape par exemple « robot intelligence artificielle », toutes les représentations ou presque sont blanches. Et dans les cas (nombreux) où le robot a un visage, il est le plus souvent masculin.


Bahahaha. J’vais pas trainer plus longtemps ici c’est nauséabond, ça sent le woke à plein nez…

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Heureusement que l’on ne s’est pas penché sur la santé de Mozilla en 2020…

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Globalement d’accord sauf pour l’exemple des robots/IA.



Le blanc et le noir n’ont pas toujours de relation avec une couleur de peau. Dans le cadre des robots c’est n’est pas du blanc “chair” mais du blanc couleur.
Or le blanc couleur est synonyme de luminosité, de jour et de mariage. Tandis que le noir couleur est synonyme de nuit et de deuil.
C’est simplement une symbolique ou alors parceque les concepteurs de robots ne veulent pas qu’ils ressemblent à Dark Vador.
Exemple: ce n’est pas parceque toutes les maisons en andalousie sont blanches que c’est par racisme.
Autre exemple: ce n’est pas parceque les avions furtifs sont peints en noir que c’est par racisme, c’est simplement pour être le moins visible possible la nuit… etc.



Quant au sexisme c’est pareil: le robot étant pour l’essentiel un objet au service de l’homme que n’aurait pas t’on dit s’ils étaient exclusivement féminins.



Bref, pour moi c’est quand même un peu plus complexe que la simple lecture qui nous est donnée.

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carbier a dit:


Or le blanc couleur est synonyme de luminosité, de jour et de mariage. Tandis que le noir couleur est synonyme de nuit et de deuil.


Oui tout à fait. Dans la société occidentale.
Tu confirmes donc tout ce que dit le texte :)

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BankiZ a dit:


Oui tout à fait. Dans la société occidentale. Tu confirmes donc tout ce que dit le texte :)


La noirceur de la nuit est une construction sociale :fumer:

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Amusant comment ils enfoncent des portent ouvertes, prononcent des évidence et les justifie de façon un peu légère.



Bref pas compris l’intérêt de leur compte rendu. C’est pour se donner une image de “sage” ou de “régulateur “?

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CsXmmTNj a dit:


Attendez, c’est l’entreprise pro-censure qui ose dire ça (ou encore le bannissement de l’extension Dissenter) ?


Merci pour cette… découverte… de votre opinion, qui ne reflète pas les miennes en tout cas.

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BankiZ a dit:


Oui tout à fait. Dans la société occidentale. Tu confirmes donc tout ce que dit le texte :)


Donc le jour est noir et la nuit est blanche dans d’autres sociétés ?



Le blanc est utilisé dans d’autres sociétés pour le deuil, toujours par rapport à une symbolique uniquement de couleur: renaissance, etc.

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BankiZ a dit:


Oui tout à fait. Dans la société occidentale. Tu confirmes donc tout ce que dit le texte :)


Le blanc est la couleur du fachisme, il faut absolument interdire le blanc, tout le monde doit s’habiller en noir comme les ultrareligieux.

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Il y a que moins qui trouve que leur conclusion sur la recherche autour des robots fleurent l’argumentation ad-hoc ? Et s’il les robots était des femme noirs, ils auraient tirer comme conclusion que ça renvoyer à l’esclavage et l’avilissement de la femme ?



Au passage, l’image de la recherche montre images de Sophia, le robot au trait clairement féminin de hanson robotics, et le robot Pepper de SoftBank Robotics au trait justement non masculin (les traits sont plutôt enfantin).



Et bon, pour la couleur…. je crois que certain ont raté des cours de webdesign et d’infographie. Il faudrait demander des explication à Apple pour cette histoire de blanc.

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J’ai l’impression que depuis quelques années, Mozilla a vraiment changé, et pas forcément dans le bon sens.



Beaucoup de leurs décisions récentes concernant Firefox (et d’autres produits comme Thunderbird) sont à l’opposé de leurs idéaux initiaux (neutralité du net, anti-DRM, anti monopole restrictif et privatif) pour de supposées raisons de “sécurité” ou simple non-priorité : l’utilisation de leur propre magasin de certificats (au lieu d’utiliser le magasin système comme tous les autres navigateurs), une grande partie de leurs décisions concernant DoH, le délaissement de fonctionnalités comme l’installation des PWA (si, si, ils ont récemment abandonné la fonctionnalité sur FF desktop, en tout cas pour l’instant) ou les conteneurs (qui sont une fonctionnalité juste géniale, mais qui n’a jamais été mise en avant)…



Le cas des extensions navigateur est une bonne illustration : aujourd’hui, il est impossible d’installer une extension sur FF si elle ne provient pas du store de Mozilla… store qui a, bien sûr, ses CGU et qui peut donc supprimer n’importe quelle extension sans justification. De la part d’une entité qui s’est longtemps dressé contre ce genre de pratiques, c’est quand même incroyable ! :ooo: Du coup, le fameux argument “mais il n’ont qu’à aller sur un autre store” (déjà évoqué dans les commentaires plus haut…) ne marche même pas ici, étant donné que c’est impossible ! (Même Google est plus ouvert sur ce point, c’est pour dire…)



C’est donc assez triste de voir Mozilla aujourd’hui prôner presque l’inverse de leurs valeurs d’origine, et se joindre à la mode de cette nouvelle idéologie américaine qui est obsédée par l’ethnie et l’identité, qui s’offusque de tout et de n’importe quoi, qui enferme les gens dans des groupes et qui monte ces groupes les uns contre les autres, et qui désigne n’importe quelle différence ou opinion divergente comme du racisme ou de la discrimination.
L’exemple des robots est intéressant (vraiment, je trouve la question intéressante : pourquoi dans l’imaginaire collectif les robots clichés sont blancs et pas noirs, gris, bleus, jaunes ?) mais de là à désigner cela comme du racisme inconscient, je pense qu’il y a quand même un grand fossé entre les deux. Cela me rappelle le “débat” sur les termes “blacklist” et “whitelist”…



Je suis quand même d’accord sur quelques points de leur manifeste : les plateformes qui ont pris trop d’importance et qui monopolisent le débat public, conduire des études sur la désinformation, ou encore le biais “américano-centré” d’Internet. Finalement, c’est peut-être ça qu’il faudrait à Mozilla : qu’ils arrêtent de voir les choses d’un point de vue américano-centré…



Je salue au passage la neutralité de l’article de NXI :chinois:

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+1 en boucle infinie.

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Toujours étrange de voir cette hypocrisie décomplexée, sans penser à balayer devant sa porte.



Ça ne sent pas bon pour Mozilla Firefox.
Salaire des dirigeants et popularité du navigateur



Un Inpactien avait posté ce lien qui est assez parlant de leur pratique.
Ce qui pourra malheureusement expliquer la débâcle à venir.

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Ce ne serait pas un peu la même chez wikipedia ?
Je me rappelle avoir vu un truc similaire au moins au niveau des salaires de cette association aussi

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danarmk a dit:


Cet argument est déjà plus intéressant que crier à la censure dès qu’on est critiqué :chinois: .


Non, les personne qui crient à la censure ne sont pas critiqué mais elle sont bien censurée par les autorités des canaux qu’elles utilisent.
Pour reprendre la comparaison xkcdd, ça serait inapproprié de parler de censure si il s’agissait uniquement de blocage par des utilisateurs ou des groupes qui le feraient volontairement.

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Ailothaen a dit:


J’ai l’impression que depuis quelques années, Mozilla a vraiment changé, et pas forcément dans le bon sens.



Beaucoup de leurs décisions récentes concernant Firefox (et d’autres produits comme Thunderbird) sont à l’opposé de leurs idéaux initiaux (neutralité du net, anti-DRM, anti monopole restrictif et privatif) pour de supposées raisons de “sécurité” ou simple non-priorité : l’utilisation de leur propre magasin de certificats (au lieu d’utiliser le magasin système comme tous les autres navigateurs), une grande partie de leurs décisions concernant DoH, le délaissement de fonctionnalités comme l’installation des PWA (si, si, ils ont récemment abandonné la fonctionnalité sur FF desktop, en tout cas pour l’instant) ou les conteneurs (qui sont une fonctionnalité juste géniale, mais qui n’a jamais été mise en avant)…



Le cas des extensions navigateur est une bonne illustration : aujourd’hui, il est impossible d’installer une extension sur FF si elle ne provient pas du store de Mozilla… store qui a, bien sûr, ses CGU et qui peut donc supprimer n’importe quelle extension sans justification. De la part d’une entité qui s’est longtemps dressé contre ce genre de pratiques, c’est quand même incroyable ! :ooo: Du coup, le fameux argument “mais il n’ont qu’à aller sur un autre store” (déjà évoqué dans les commentaires plus haut…) ne marche même pas ici, étant donné que c’est impossible ! (Même Google est plus ouvert sur ce point, c’est pour dire…)



C’est donc assez triste de voir Mozilla aujourd’hui prôner presque l’inverse de leurs valeurs d’origine, et se joindre à la mode de cette nouvelle idéologie américaine qui est obsédée par l’ethnie et l’identité, qui s’offusque de tout et de n’importe quoi, qui enferme les gens dans des groupes et qui monte ces groupes les uns contre les autres, et qui désigne n’importe quelle différence ou opinion divergente comme du racisme ou de la discrimination. L’exemple des robots est intéressant (vraiment, je trouve la question intéressante : pourquoi dans l’imaginaire collectif les robots clichés sont blancs et pas noirs, gris, bleus, jaunes ?) mais de là à désigner cela comme du racisme inconscient, je pense qu’il y a quand même un grand fossé entre les deux. Cela me rappelle le “débat” sur les termes “blacklist” et “whitelist”…



Je suis quand même d’accord sur quelques points de leur manifeste : les plateformes qui ont pris trop d’importance et qui monopolisent le débat public, conduire des études sur la désinformation, ou encore le biais “américano-centré” d’Internet. Finalement, c’est peut-être ça qu’il faudrait à Mozilla : qu’ils arrêtent de voir les choses d’un point de vue américano-centré…



Je salue au passage la neutralité de l’article de NXI :chinois:


Très bon résumé du problème, les gens s’offusque pour un rien, je me rappel encore de l’époque ou on pouvait encore rire de n’importe quoi ou quand tu appelais ton meilleur amis en lui disant “salut enc#lé” et qu’il répondait “coucou conna#d” sans qu’on te traite de rascite, homophobe, ou tout autre mot finissant par phobe.
y’a pas a dire les génération moderne (et j’ai moins de 30 ans) on vraiment rien de mieux a foutre que de s’offusquer pour un rien.

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carbier a dit:


Globalement d’accord sauf pour l’exemple des robots/IA.



Le blanc et le noir n’ont pas toujours de relation avec une couleur de peau. Dans le cadre des robots c’est n’est pas du blanc “chair” mais du blanc couleur. Or le blanc couleur est synonyme de luminosité, de jour et de mariage. Tandis que le noir couleur est synonyme de nuit et de deuil. C’est simplement une symbolique ou alors parceque les concepteurs de robots ne veulent pas qu’ils ressemblent à Dark Vador. Exemple: ce n’est pas parceque toutes les maisons en andalousie sont blanches que c’est par racisme. Autre exemple: ce n’est pas parceque les avions furtifs sont peints en noir que c’est par racisme, c’est simplement pour être le moins visible possible la nuit… etc.



Quant au sexisme c’est pareil: le robot étant pour l’essentiel un objet au service de l’homme que n’aurait pas t’on dit s’ils étaient exclusivement féminins.



Bref, pour moi c’est quand même un peu plus complexe que la simple lecture qui nous est donnée.


T’es poli, plus que le premier commentaire qui dit à peu près la même chose (sans être compris, normal…), autrement dit des personnes tellement militantes pour l’égalitarisme qu’elles voient tout l’univers sous ce prisme, surtout que ça passe par le filtre du langage, donc white = white, même mot donc même idée, et il faut vraiment quelqu’un qui ne fasse pas partie de la secte et ne soit pas d’accord avec eux pour remarquer qu’on utilise le même mot pour parler de choses très différentes, qu’il vaut mieux ne pas amalgamer aux couleurs de peau (sinon on va faire une liste de tout ce qui est clair et tout ce qui est foncé, et compter les points… retour à l’âge mental d’un maternel quoi).



Au passage c’est “gauchisme” parce que ce sont des obsessions qu’on classe très à gauche, mais cette façon de penser est humaine, on filtre notre perception selon ce qui occupe notre esprit, tout le monde fait ça… Ça vire à l’obsession voire à la parano si on laisse faire.

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TroudhuK a dit:


T’es poli, plus que le premier commentaire qui dit à peu près la même chose (sans être compris, normal…), autrement dit des personnes tellement militantes pour l’égalitarisme qu’elles voient tout l’univers sous ce prisme, surtout que ça passe par le filtre du langage, donc white = white, même mot donc même idée, et il faut vraiment quelqu’un qui ne fasse pas partie de la secte et ne soit pas d’accord avec eux pour remarquer qu’on utilise le même mot pour parler de choses très différentes, qu’il vaut mieux ne pas amalgamer aux couleurs de peau (sinon on va faire une liste de tout ce qui est clair et tout ce qui est foncé, et compter les points… retour à l’âge mental d’un maternel quoi).



Au passage c’est “gauchisme” parce que ce sont des obsessions qu’on classe très à gauche, mais cette façon de penser est humaine, on filtre notre perception selon ce qui occupe notre esprit, tout le monde fait ça… Ça vire à l’obsession voire à la parano si on laisse faire.


Surtout qu’il crie au rascisme sans meme savoir de quoi il parle une simple recherche sur le matériaux de base consistuant le robot (plastique : Polyéthylène) permet de voir que sa couleur est blanchatre² translucide, ce n’est donc pas une question de rascisme mais de prix, car coloré le plastique a un cout.



Edit mais bon pour ces bobo gauchiste complètement parano une recherche google c’est trop dure (“couleur matériaux de base plastique”)



photo de la couleur dans l’article wiki.
²source : fr.wikipedia.org Wikipedia

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Hein en quoi la couleur des robots à un rapport avec la couleur de peau ? Mozilla est woke à fond et serais prêt à marcher sur le c s’il y avait des billets par terre.



J’ai désinstallé l’ensemble des softs mozilla depuis des mois.

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Macqael a dit:


Edit mais bon pour ces bobo gauchiste complètement parano une recherche google c’est trop dure (“couleur matériaux de base plastique”)


C’est quoi un bobo gauchiste ?



Et est ce qu’un bobo peut être droitiste ? Voire centriste ?



Cordialement

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ElMarcassin a dit:


Pourtant, Jésus l’a dit dans “Jésus II, le retour” : “Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde ?” :mad2:


Avec le lien c’est mieux (merci pour la référence).

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CsXmmTNj a dit:


Je crois qu’on a atteint le summum du gauchisme. Juste pour rire, tapez “happy white women” dans Google si vous voulez du “biais racial”.


ohh ???



ok…
intéressant…

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marba a dit:


Quel rapport avec le sujet ? La «censure» de Trump c’est un sujets qui n’intéresse que zemmour et l’extrême droite en France.


Avec des commentaires comme celui là, on peut donc en déduire que la mise à l’écart des noirs est un sujet qui n’intéresse finalement que quelques pourcents de la populations française, donc osef. Finalement, une minorité très active et médiatique veut imposer sa vision à une majorité plutôt jemenfoutiste sur le sujet. Un début de dictature fasciste en somme…
(oui, en bricolant les idées et les concepts, on peut toujours arriver à une conclusion biaisée, voire biaisante).

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Vous êtes possédés :mdr2:



C’est à ça qu’on vous reconnait :langue:

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marba a dit:


Quel rapport avec le sujet ? La «censure» de Trump c’est un sujets qui n’intéresse que zemmour et l’extrême droite en France.


je fais un exemple j’emprunte leur raisonnement débile pour démontré qu’il voit le mal partout.




romu79 a dit:


Avec des commentaires comme celui là, on peut donc en déduire que la mise à l’écart des noirs est un sujet qui n’intéresse finalement que quelques pourcents de la populations française, donc osef. Finalement, une minorité très active et médiatique veut imposer sa vision à une majorité plutôt jemenfoutiste sur le sujet. Un début de dictature fasciste en somme… (oui, en bricolant les idées et les concepts, on peut toujours arriver à une conclusion biaisée, voire biaisante).


ton commentaire ne fait que de renforcé le mien, je démontre simplement que vous voyé le mal partout, et la “mise a l’écart des noir” n’est clairement pas un sujet en france (plus au US et on en reviens a l’internet US centré), car en france il n’y a pas plus de racisme en vers les noir qui en a en vers les blancs, les jaune, etc. si tu veux la fin du racisme dans le monde oublie c’est impossible.
Et sorti des articles comme démonstration ne vaut rien car il est un fait établi qu’un noir (au us) abbatu par la police fera systématiquement parlé dans les journaux la ou les blanc, ou jaune (pour en resté au couleur) on en parlera pas, cela veut t’il dire que les journaux sont des rasciste anti blanc et jaune ?



A un moment donné faut arreté de se voir en victime et sortir des conneries en partant du principe qu’on est soit pour ou contre et qu’on peut pas juste etre modéré sur un sujet.

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marba a dit:


Vous êtes possédés :mdr2:



C’est à ça qu’on vous reconnait :langue:


un troll un mercredi etrange xD.Perso c’est juste que j’en ai marre de voir des argument qui volent pas plus haut que l’argument ad hominem.

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C’est dingue le nombre de “woke” dans la tech, mais ça caractérise bien ce petit monde qui vit replié sur lui même, dans la peur de la différence.

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Mozilla c’est devenu une boite de com en fait, ils se font chier au point de disserter sur la couleur des robots alors que le navire prend l’eau depuis des années.



Ben continuez comme ça les gars, l’industrie ne vous regrettera pas.

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À toutes fins utiles, les images présentes dans l’article de Next inpact proviennent du rapport de Mozilla mais sont extraites des études et des ressources ayant servi à écrire ce rapport. Ce ne sont pas des illustrations du rapport de Mozilla.



Les inpactiens qui accusent Mozilla de se perdre dans de mauvais raisonnements ont soit regardé uniquement les images, soit lu l’article trop vite dès qu’ils ont vu l’expression “biais racial” .



Mozilla dresse un état de santé d’Internet en 2020, et ce n’est pas brillant

  • Une année 2020 bien spéciale

  • Sept grands vainqueurs

  • De sérieux problèmes de biais

  • Le splintering, ou l’éclatement d’Internet

  • Depuis ses promesses initiales, le web a vécu

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