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Jean-Marc Ayrault signe une circulaire pour le libre dans les administrations

Et pendant ce temps en Europe...

Jean-Marc Ayrault signe une circulaire pour le libre dans les administrations

Le 24 septembre 2012 à 14h09

Une première ! Le premier ministre a publié au journal officiel une circulaire définissant les orientations pour l’usage du logiciel libre dans l’administration. Un poids politique fort applaudit par plusieurs groupements favorables au secteur, qui militent cependant pour une démarche encore plus ambitieuse.

 

circulaire logiciel libre

 

La circulaire annonce que désormais, au regard du contexte, « le logiciel libre doit être considéré à « égalité avec les autres solutions. C’est dans cette évolution que s’inscrit l’usage du logiciel libre dans l’administration ». Selon le document, « de nombreux logiciels sont maintenant des « utilités » avec une valeur d’innovation limitée, et les clients acceptent de moins en moins de payer un prix élevé pour des produits jugés communs et rentabilisés, et d’être liés à un fournisseur ». Bref, le moment est venu pour accompagner ce mouvement.

 

Le document se veut pédagogique puisqu’il décrit tout d’abord les différentes libertés associées au logiciel libre (liberté d’exécuter, d’étudier le fonctionner, d’améliorer le programme, etc.). La circulaire applaudit le libre en qu’il tend à s’auto-entretenir, pour les besoins de l’utilisateur, sous le contrôle de la communauté, tout en créant l’émulation nécessaire à la créativité. Et elle affirme ce que répètent depuis des lustres les partisans du secteur : les solutions libres sont souvent moins chères, pilotées par les besoins, non par le superflu, et qui facilitent les adaptations, tout en garantissant un support à long terme et une mutualisation.

Quand le leader du marché élimine la concurrence

Au fil des pages, le document vante aussi les mérites concrets du secteur citant des cas où les coûts de fonctionnement des applicatifs ont été divisés par dix. La circulaire assène même quelques coups à un éditeur basé à Redmond : « certains produits d’éditeur ont de moins en moins d’alternatives commerciales crédibles, le leader du marché ayant éliminé la concurrence. Le logiciel libre apporte alors des possibilités alternatives ».  Le texte administratif n’évoque pas cependant les autres problèmes que peuvent générer les solutions propriétaires, à savoir la dépendance technologique ou les questions d’intelligences économiques du fait d’un code fermé.

 

Tout n’est cependant pas rose : la circulaire reconnaît que quand il n’a pas de prix, « le logiciel libre (…) est parfois jugé sans valeur » du côté de l’utilisateur influencé par l’effet marketing. S’adonner au libre conduit aussi pour une administration à suivre une communauté d’acteurs « pour s’assurer de la pérennité et du sérieux de la solution », le tout sous un cadre juridique spéfique, davantage tourné vers la propagation des connaissances que leur monopole. De même, l’utilisateur surtout professionnel « ne peut se limiter à profiter du système ; il doit entretenir le modèle par réinjection d’une part de ses gains sous une forme ou une autre. »

Mutualiser les efforts, réinvestir les dépenses évitées

Sur ce terrain, la circulaire Ayrault demande que les administrations mutualisent leurs efforts afin de gagner en efficacité, notamment sur la correction de bug. Le document rappelle qu’un « cadre de convergence des souches à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’État » a été défini cette année. Il est « désormais maintenu en concertation interministérielle ».  Le texte veut ainsi que « chaque ministère doit participer au maintien à jour de ce cadre et à son renforcement progressif. En particulier il déclarera régulièrement l’usage fait des souches du cadre et les usages hors du cadre, pour permettre le suivi de sa prise en compte et la gestion de son évolution ». Une mise à jour trimestrielle est du coup prévue, aidée d'un réseau d’experts.

 

Cette notion de mutualisation a un versant économique concret, mais non obligatoire : la circulaire propose que les administrations réinjectent 5 à 10% des coûts de licences évités dans l’enrichissement de certaines souches. Avec une certaine prudence, le document demande aussi que l’État développe la culture d’usage des licences libres dans le développement de systèmes d’informations publics. Comment ? Par exemple en préparant ou faisant usage de licences libres, tout en veillant « à faire prévaloir cette liberté vis-à-vis de ses prestataires dans tout contexte pouvant amener à réutilisation, sauf si un surcoût explicite est induit ».

 

La circulaire intervient dans un contexte où les administrations notamment indépendantes n’ont souvent d’yeux que pour les solutions propriétaires. Cet été, la Hadopi a ainsi publié un appel d’offres sous forme d’accord-cadre où elle cite notamment Microsoft Office 2010 Pro, Office 2013, Visio 2010, Project 2010, Exchange, Forefront TMG 2010 ou Sharepoint, sans oublier Windows 7, Windows 8, Windows Server…

Une prise de position claire, engagée

Le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) applaudit l’initiative et spécialement le groupe de travail de la DISIC, auteur du texte. « C’est un peu un coming-out du gouvernement sur le logiciel libre ! Depuis longtemps, le logiciel libre tient une place de choix dans les services informatiques de l’État, mais les prises de position officielles avaient rarement été aussi claires et engagées, accompagnées de résolutions concrètes » affirme Patrice Bertrand, président du CNLL. « Elles se limitent à ce stade au périmètre des systèmes d’information de l’État, et nous espérons que d’autres mesures confirmeront cette orientation au plan de la politique industrielle de la France ». Le CNCLL ajoute que l’État doit continuer l’effort et soutenir l'innovation et la formation, en militant pour les standards ouverts tout en refusant les brevets logiciels.

D'autres chantiers : les brevets logiciels, l'éducation, les appels d'offre

Du côté de l’April, on se « réjouit » tout autant du document. L’association pour la promotion du libre applaudit « la circulaire présente le Logiciel Libre comme un « choix raisonné » qu’il faut diffuser dans tous les ministères. Elle montre que, par les libertés qu'il donne à ses utilisateurs et son mode de fonctionnement, il offre des solutions extrêmement intéressantes pour l'administration tant au niveau de la gestion des coûts que de l'indépendance technologique des différentes administrations.  De plus, cette circulaire valide et renforce le travail effectué depuis plusieurs années par les agents publics dans les groupes thématiques de mutualisation ». 

 

Lionel Allorge, président de l'April : « Après la circulaire Fillon sur la généralisation de l'usage des formats ouverts, cette décision du premier ministre est une bonne nouvelle pour l'administration française. Nous espérons que le gouvernement Ayrault saura également faire profiter les citoyens français de sa bonne volonté en ce qui concerne le Logiciel Libre afin que cessent les inégalités dont ils sont victimes, par exemple en matière de DRM ou de vente liée. ». Mais plus qu’un aboutissement, l’association y voir surtout le premier pas d’une démarche qui reste à accomplir, notamment en matière d’éducation ou, là encore, contre les brevets logiciels.

Commentaires (66)

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yvan a écrit :



Un logiciel de planification de temps comme agiletime, très présent en hopitaux, ne tourne que sous Windows. Idem pour paie/compta publiques, a ma connaissance l’ensemble de l’offre est en windows pour les clients lourds.





Ce que tu dis, c’est que certains hôpitaux ont choisi des solutions compatibles windows uniquement.

Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’offres alternatives fonctionnelles qui tournent sous Linux.



C’est comme dire: “le maire de ma ville utilise MSWord, qui ne fonctionne pas sous linux. Donc, les mairies ont besoin de Windows”.







yvan a écrit :



Code des marchés publics, article 6 IV, il faut exprimer des besoins fonctionnels sans mention de technologies ou de licences.





Peux-tu préciser où tu vois ça. Je ne vois rien sur les licences.





Il est possible de mentionner que la préférence sera donnée à des logiciels au code ouvert mais pas de virer d’office les logiciels propriétaires.



D’après l’article, si j’ai bien compris, il n’est même pas question de donner la préférence aux logiciels au code ouvert. La circulaire ne fait que rappeler que les logiciels libres ont des avantages et qu’ils doivent être considéré à égalité avec les solutions proprio.



Ensuite, au cas par cas, on peut demander la spécification: “ce logiciel doit permettre que la gestion, la maintenance et les éventuelles adaptations puissent être totalement faites par des salariés internes ou par n’importe quels prestataires indépendants”. Elle est légitime et pas en contradiction avec le texte que tu cites.


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B.O.R.E.T.’ a écrit :



Je vois toujours pas le rapport… Tu critiques le mode de fonctionnement de Apple, Microsoft & Co. parce qu’ils sont ultra fermés et en abus de position dominante, et maintenant que quelqu’un daigne -enfin- lever le petit doigt, tu trouves encore le moyen de venir jouer les pleureuses ici?



Nan, il faudrait avoir tout, tout de suite, et que ce soit parfait. Pis 100 balles et un mars, tant qu’à faire… La circulaire va pas révolutionner le parc logiciel de l’administration française, mais c’est déjà un début. Pour le reste, wait&see







Condamner le fermé n’implique pas soutenir le libre. C’est l’interoperabilité, la mise en oeuvre de standards mis à disposition par le pouvoir legislatif (et pas par une infamie du genre l’OASIS), l’ouverture à la concurrence…. mais je ne vois rien qui necessite qu’on veuille une licence libre


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j-c_32 a écrit :



Ce que tu dis, c’est que certains hôpitaux ont choisi des solutions compatibles windows uniquement.

Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’offres alternatives fonctionnelles qui tournent sous Linux.



C’est comme dire: “le maire de ma ville utilise MSWord, qui ne fonctionne pas sous linux. Donc, les mairies ont besoin de Windows”.





Nan, ça veut juste dire que tu n’as pas conscience de la complexité fonctionnelle et du peu d’acteurs du marché des progiciels. Énormément datent dans leurs fondamentaux d’avant même l’existence de linux, d’où aussi l’importance d’Oracle qui pendant longtemps fut la seule BDD à tenir la route avec les trucs ibm.

Recoder un moteur de paie ou de la recherche opérationnelle ça se fait pas en deux coups de cuillère, faut énormément d’argent pour se lancer sur ces marchés et espérer concurrencer les gens en place.

Et il ne s’agit, comme dit précédemment pas que de code fonctionnel mais aussi et surtout de tout le suivi légal et de la capacité technique (reprise des données, formation des utilisateurs, suivi des évolutions, maintenance…) des sociétés. Et là les SSLL sont clairement performantes sur des projets web, du dev nouveau mais pas sur les vieilles choses normées et très spécifiques que sont la compta/paie publique, la gestion d’accès et de planification etc.

Ca viendra peut être mais c’est pas encore le cas.







j-c_32 a écrit :



Peux-tu préciser où tu vois ça. Je ne vois rien sur les licences.





IV. - Les spécifications techniques ne peuvent pas faire mention d’un mode ou procédé de fabrication particulier ou d’une provenance ou origine déterminée, ni faire référence à une marque, à un brevet ou à un type, dès lors qu’une telle mention ou référence aurait pour effet de favoriser ou d’éliminer certains opérateurs économiques ou certains produits.



Et c’est surtout la partie non surlignée qui est contraignante.


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moxepius a écrit :



Rien ne dit ça dans le texte de loi que tu cite.





Ok, heu ben si tu ne comprends pas je n’y peux rien.

Saches que même d’adullact en tiens compte, par exemple dans ce document où ils expliquent comment “contourner la loi” et favoriser l’open source mais sur bases fonctionnelles uniquement.

Sachant que je ne sais pas ce qu’un tribunal administratif dirait de leurs combines.



Sachant aussi que le monde politique a en général une sympathie de base pour le libre et que donc c’est plus souvent sur critères techniques et fonctionnels que les logiciels libres se font bouler que sur des pré-requis des DSI (il y a bien entendu de nombreux contre exemples et quelques procès perdus de marchés qui demandaient du Oracle ou du Microsoft explicitement).


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yvan a écrit :



Ok, heu ben si tu ne comprends pas je n’y peux rien.





Je pense le comprendre mieux que toi, après je peut me tromper….


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Oui ! <img data-src=" />

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Ils vont s’équiper de pare feu open office ?

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C’est un bon début… Enfin c’est mieux que rien quoi…

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Juste quelques questions pour ce brave enseignant de college qui se trouve en fait etre premier ministre de la France.

S’est il posé les questions des regles de concurence et des regles des marchés publics ?

Manifestement non



S’est il reellement posé les problemes ? Car il existe une sacré difference entre traiter des problemes de monopoles evidents et imposer une licence qui ne répond en rien aux problemes evoqués (GNU). On fait de la merde aussi bien avec du fermé que du ouvert.



Sa lettre d’intention couvre t’elle les IPAD offerts par son superieur hierarchique à ses administrés de Correzes qui sont encore plus proprietaires que Office ?

Va t’il renoncer à son IPhone ? Faire interdire les produits Apple chez les bobos socialistes ?



Vaste sujet. Mais quand on enclanche une reflexion de ce genre, on va au bout, et on evite de rester dans le superficiel et le démago

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@Marc



Article intéressant mais il y a un problème de fond qui me perturbe :

ou en est-on au niveau du brevet logiciel dans les législations les plus importantes (économiquement) ?



Exemple stupide, si une boite inventait une nouvel excel, dans quel pays aurai-t-on le droit d’en développer des clones du concept ?



Et là je parle des brevets logiciel, mais c’est pas mieux pour le hard (samsumg/apple avec le brevet des bords arrondis toussa….)



Bref un article ou mieux encore un dossier sur un état des lieux sur le brevet logiciel pourrait être salutaire….



Enfin je dit ça mais je dit rien hein :)

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Bon après généralement dans les progiciels ce qu’on paye c’est pas la technologie mais la veille juridique et l’assistance utilisateurs… Après des années à dégraisser la fonction publique en externalisant, faut pas attendre des gens qu’ils soient capables de tout paramétrer, les fonctionnaires sont devenus avant tout des passeurs de marchés publics et des contrôleurs de travaux finis.


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AlphaBeta a écrit :



Vaste sujet. Mais quand on enclanche une reflexion de ce genre, on va au bout, et on evite de rester dans le superficiel et le démago







Un poids politique fort applaudit par plusieurs groupements favorables au secteur, qui militent cependant pour une démarche encore plus ambitieuse.



La deuxième tournure me semble moins aggressive, d’autant que “démagogie” est souvent l’arme utilisée quand on est au fond d’accord sur le principe.



Je m’en tiendrai pour ma part à: au moins la réflexion est enclenchée.


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‘tain, voilà qui est inespéré ! <img data-src=" />



Comment ? Il n’y a pas un lobby qui a une oreille favorable de la part de ministres/députés/Président copaings ?



Une deuxième médaille Légion d’Honneur à un PDG de M$ ?



Bon, trêve de plaisanterie.



Il ne s’agit certes pas d’imposer partout du Libre au nom d’une doctrine anti-capitaliste, mais simplement en effet de rationnaliser l’utilisation de l’informatique en trouvant un juste équilibre, de vrais appels d’offre, et d’offrir par le biais du Libre une plus grande indépendance vis à vis des multinationales, et peut-être par la même occasion des opportunités de débouchés au sein de notre pays.

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Mouaip mais ce sont les régions qui payent pour l’Education Nationale et tous les ENT et ordis sont payés par eux donc…<img data-src=" />



Après il reste la police et la gendarmerie dont une partie est déjà sous logiciel libre, l’armée on ne sait pas trop (quand j’étais au service, internet existait déjà mais la compta des fournitures voyageaient en disquette dans le camion). Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent.



Reste pas grand chose qui concerne ce plan là dans la fonction publique d’Etat.



Maintenant c’est bien d’avoir mis les choses au point <img data-src=" />

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paradise a écrit :



‘tain, voilà qui est inespéré ! <img data-src=" />



Comment ? Il n’y a pas un lobby qui a une oreille favorable de la part de ministres/députés/Président copaings ?



Une deuxième médaille Légion d’Honneur à un PDG de M$ ?



Bon, trêve de plaisanterie.



Il ne s’agit certes pas d’imposer partout du Libre au nom d’une doctrine anti-capitaliste, mais simplement en effet de rationnaliser l’utilisation de l’informatique en trouvant un juste équilibre, de vrais appels d’offre, et d’offrir par le biais du Libre une plus grande indépendance vis à vis des multinationales, et peut-être par la même occasion des opportunités de débouchés au sein de notre pays.







+1.



Et pour certaines applications non critiques (comme mon poste de travail par exemple), le libre pourrait permettre de faire de substantielles économies très rapidement, et au moindre coût.


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Unknown_Enemy a écrit :



@Marc



Article intéressant mais il y a un problème de fond qui me perturbe :

ou en est-on au niveau du brevet logiciel dans les législations les plus importantes (économiquement) ?



Exemple stupide, si une boite inventait une nouvel excel, dans quel pays aurai-t-on le droit d’en développer des clones du concept ?



Et là je parle des brevets logiciel, mais c’est pas mieux pour le hard (samsumg/apple avec le brevet des bords arrondis toussa….)



Bref un article ou mieux encore un dossier sur un état des lieux sur le brevet logiciel pourrait être salutaire….



Enfin je dit ça mais je dit rien hein :)







genre comme ça ?


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Et pendant ce temps en Europe…





Affaires à suivre ? <img data-src=" /> Et suivi. merci Marc

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fred131 a écrit :



Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent.





Source?

Je travaille en recherche en partenariat avec un hopital est la pluspart des logiciel que je vois utilisé sont soit en java soit multiplateformes. Et les serveurs de deux plateformes sont sous linux/unix



Ce que je vois n’est peut-être pas représentatif mais…







Commentaire_supprime a écrit :



Et pour certaines applications non critiques (comme mon poste de travail par exemple), le libre pourrait permettre de faire de substantielles économies très rapidement, et au moindre coût.





Pourquoi seulement les application non critiques???


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Mais tu disais: “Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent. “.

Ton lien (que j’ai parcouru très rapidement) ne montre pas qu’il n’est pas possible d’avoir une infrastructure basée sur Linux, avec des logiciels spéciaux alternatifs compatibles.

C’est comme dire: dans ma maire, le maire utilise MSword, donc, les mairies ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent.





Pour moi le dossier médical personnel c’est un logiciel spécial pour les hôpitaux et professionnel. Après pour le reste je ne suis pas un spécialiste pour savoir si l’imagerie médicale ou les appareils de surveillance de santé dans les blocs sont sous windows ou pas.



Mais à terme celui qui contrôlera le DMP contrôlera toute la chaîne.

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j-c_32 a écrit :



Mais tu disais: “Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent. “.







Certains logiciels sont Windows only : pour prendre un exemple que je connais la solution logicielle développée par Agfa Healthcare pour la gestion des planning et de la paye en milieu hospitalier. (un logiciel tellement bien que l’achat d’une licence Oracle est nécessaire pour faire tourner le-dit logiciel là où dans plein de structure de tailles petites ou moyennes - maison de retraite par exemple - une base Postgres voire même MySql suffirait <img data-src=" />)


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AlphaBeta a écrit :



Juste quelques questions pour ce brave enseignant de college qui se trouve en fait etre premier ministre de la France.

S’est il posé les questions des regles de concurence et des regles des marchés publics ?

Manifestement non



S’est il reellement posé les problemes ? Car il existe une sacré difference entre traiter des problemes de monopoles evidents et imposer une licence qui ne répond en rien aux problemes evoqués (GNU). On fait de la merde aussi bien avec du fermé que du ouvert.



Sa lettre d’intention couvre t’elle les IPAD offerts par son superieur hierarchique à ses administrés de Correzes qui sont encore plus proprietaires que Office ?

Va t’il renoncer à son IPhone ? Faire interdire les produits Apple chez les bobos socialistes ?



Vaste sujet. Mais quand on enclanche une reflexion de ce genre, on va au bout, et on evite de rester dans le superficiel et le démago







je pense que la reponse est oui, de part la facon dont est tournée la circulaire.



elle invite a ne pas negliger les logiciels libres, et a les favoriser lorsque cela est possible face aux logiciels proprietaires.



cela n’exclut pas la possibilté aux logiciels proprios de faire partie des appels d’offres, ceux ci etant de toute facon publics, n’importe qui peut y repondre et voir sa proposition etudiée.



mainenant dans les fait, je doute que les solutions proprietaires soient a meme de rivaliser en terme de cout, et bien souvent d’usage (sauf peut etre la suite office, qui meme si elle n’a pas specialement de fonctions a faire valoir, possede une ergonomie bien plus agreable selon moi)



je trouve au contraire sont texte tout a fait honnete, n’hesitant pas a pointer les “obligations” liées a l’univers du libre, ce que beaucoup oublient lorsqu’ils choisissent ces solutions.



une bonne nouvelle selon moi, ce texte donne une orientation pour le futur des SI de l’etat, qui lui permettra, outre une reduction de cout non negligeable, sont indépendance numerique, ce qui est absolument necessaire, un etat ne doit pas avoir a dependre de SI dont il n’a pas le controle total.



Les SI sont des outils d’importance strategique quant il est question de l’etat, ce que beaucoup ont ignorés par le passé


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scrobe a écrit :



Le seul gros problème étant l’ergonomie déplorable des solutions libres de bureautique, ( et en restant polie) c’est quasiment inutilisable.





meme si c’st effectivement le cas depuis la sortie de la derniere version, un libroffice n’a pas une ergonomie pire qu’un office 2003, et on se servait tras bien de ce dernier, donc faut pas pousser non plus….



c’est loin d’etre inutilisable comme tu le dis


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scrobe a écrit :



Le seul gros problème étant l’ergonomie déplorable des solutions libres de bureautique, ( et en restant polie) c’est quasiment inutilisable.





Je trouve personnellement toutes les suites bureautiques tres difficiles a utiliser, que soit MS Office ou Libre Office. C’est vraiment un probleme d’habitude je pense.



Je prefere LaTeX s’tout <img data-src=" />







fred131 a écrit :



Après pour le reste je ne suis pas un spécialiste pour savoir si l’imagerie médicale ou les appareils de surveillance de santé dans les blocs sont sous windows ou pas.





J’ose esperer que les appareils critiques pour la sante des patients ne sont pas sous Windows… Ni sous Linux d’ailleurs…


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j-c_32 a écrit :



En quoi cela pose problème niveau règle de concurrence ?

Si je ne m’abuse, toutes les entreprises peuvent, si elles le veulent, faire du logiciel libre.





C’est pourtant simple. Jusqu’à maintenant, exiger une licence open souce est contraire aux regles de concurrnce europeens et des marchés publics.

Mais ca peut changer…

Ce qui me gene c’est que pour contrer lde facon legitime des actions contre l’absence d’interoperabilité ou d’abus de position dominante, on se jette dans les bras d’autres abus. Du genre, quelle legitimité peut avoir OpenOffice qui represente 1% du marché des suites bureautique pour imposer en standard le sien, juste parceque Microsoft c’est le vilain.

Ce n’est pas parcequ’on donne le source d’un produit qu’il est plus legitime, de meilleurs qualité ou quoi que ce soit d’autres.


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Pour les economies on repassera : Office 2011 coute 40 € pour une administration par poste.

40€ c’est une heure de travail (toutes charges incluses patronales + salariales)

Les problemes divers et varies des suites “libres” (ou pompees sur Office) coutent vites bien plus que cela.


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nikon56 a écrit :



je pense que la reponse est oui, de part la facon dont est tournée la circulaire.



elle invite a ne pas negliger les logiciels libres, et a les favoriser lorsque cela est possible face aux logiciels proprietaires.



cela n’exclut pas la possibilté aux logiciels proprios de faire partie des appels d’offres, ceux ci etant de toute facon publics, n’importe qui peut y repondre et voir sa proposition etudiée.



mainenant dans les fait, je doute que les solutions proprietaires soient a meme de rivaliser en terme de cout, et bien souvent d’usage (sauf peut etre la suite office, qui meme si elle n’a pas specialement de fonctions a faire valoir, possede une ergonomie bien plus agreable selon moi)



je trouve au contraire sont texte tout a fait honnete, n’hesitant pas a pointer les “obligations” liées a l’univers du libre, ce que beaucoup oublient lorsqu’ils choisissent ces solutions.



une bonne nouvelle selon moi, ce texte donne une orientation pour le futur des SI de l’etat, qui lui permettra, outre une reduction de cout non negligeable, sont indépendance numerique, ce qui est absolument necessaire, un etat ne doit pas avoir a dependre de SI dont il n’a pas le controle total.



Les SI sont des outils d’importance strategique quant il est question de l’etat, ce que beaucoup ont ignorés par le passé







Je pense surtout qu’un premier ministre devrait s’inquieter du fait que lorsque la France touche à Linux elle en fait Mandriva, une societé sous perfusion qui essaye de refourguer une distrib grand public pourrie en negligeant totalement les entreprises pendant que l’Allemagne, les USA et tant d’autres gagnent du fric en faisant des distribs pour les grands comptes avec du vrai support et tout le reste (red hat, suse, etc.)

L’open source n’est finalement qu’un moyen et pas une finalité en soi…

Nous on perd de l’argent avec l’open source, les autres en gagnent ! Ca c’est un sujet à reflexion qui devrait l’interesser. Maintenant, il souhaite peut-etre acheter du red hat pour remplacer du Microsoft… la belle affaire pour nous….

Au final, Microsoft licenciera en France et cela ne changera rien pour nous

Voila où est la démago


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AlphaBeta a écrit :



Ce n’est pas parcequ’on donne le source d’un produit qu’il est plus legitime, de meilleurs qualité ou quoi que ce soit d’autres.







+1

Surtout que le dit produit est essentiellement un gros pompage du premier produit.


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paradise a écrit :



AlphaBeta a écrit :





Il n’est pas aussi intelligent que toi, et il est de gauche, c’est pour ça. <img data-src=" />



Bon : les appels d’offre dans les parcs infos sous la ministritude splendide de Fillon ton pote du même bord que toi ont brillé par leur absence, tu parles d’une référence !



Il est vrai qu’on ne pas trahir quelqu’un qui a été décoré de la Légion d’Honneur (cf Ballmer pour les ignorants). Ça, c’est du respect de la la concurrence et des règles de marché ! <img data-src=" />





Legerement hors sujet, tu ne crois pas ? Critiquer l’un ne veut pas dire soutenir l’autre


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B.O.R.E.T.’ a écrit :



Le principal problème évoqué, c’est justement le surcoût induit par les licences propriétaires, et de la pertinence d’avoir un tel surcoût par rapport à, je cite, “une valeur d’innovation limitée”. Et puis, l’avantage de la merde ouverte, c’est qu’au moins tu peux t’en apercevoir avant, et en plus elle coûte toujours moins cher que la merde fermée… Quant au reste, je vois pas le rapport avec les histoires de concurrence: une prestation basée sur du libre ou une autre sur du payant, c’est toujours une prestation…







Je vois pas le rapport entre le dernier gadget à la mode (probablement payé à coup de notes de frais, certes…), et la publication d’une directive pour les appels d’offres concernant des marchés publics. C’est pas parce que ma boîte met à disposition des téléphones Nokia que j’ai pas le droit d’avoir et d’offrir, à titre perso, des SG3 ou des iMachins si ça me chante… Du coup, j’en viendrais presque à me demander qui est superficiel et démago dans l’histoire (surtout que les histoires de libre/proprio, c’est pas ce qui passionne la ménagère de 40 balais, m’enfin bon…)









Tu ne vois pas le rapport ?

Et bien je vais te le dire, on ne peut pas avoir d’un coté une politique open source parceque ca plait à son fond de commerce electoral et de l’autre accepter l’ultra proprietaire parceque cela fait aussi plaisir à son fond de commerce electoral.

Tout simplement parceque le mode de fonctionnement d’Apple (mais aussi de Microsoft et de Google dans une moindre mesire) sur les systemes mobiles est un scandale qui ponctionne toutes les entreprises et tous les Francais, qui tue tous les intermedaires et ponctionne les editeurs du monde entier sans la moindre possbilité d’avoir une alternative.

Ca aussi c’est de l’abus de position dominante


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AlphaBeta a écrit :



C’est pourtant simple. Jusqu’à maintenant, exiger une licence open souce est contraire aux regles de concurrnce europeens et des marchés publics.





Pourquoi ça ?

Il n’y a aucune raison de considérer que l’exigence d’une licence est contraire aux règles de concurrences.

Les règles de concurrences disent: on ne peut pas écarter un prestataire en exigeant un produit qu’il n’est pas capable de fournir.

Rien n’empêche l’entreprise X de faire des logiciels libres ou de libérer ses logiciels proprio.



Mais ca peut changer…

Ce qui me gene c’est que pour contrer lde facon legitime des actions contre l’absence d’interoperabilité ou d’abus de position dominante, on se jette dans les bras d’autres abus. Du genre, quelle legitimité peut avoir OpenOffice qui represente 1% du marché des suites bureautique pour imposer en standard le sien, juste parceque Microsoft c’est le vilain.



Ce n’est pas Microsoft qui est vilain, c’est simplement que les licences proprio et libres sont différentes, et apportent des avantages et des inconvénients différents.

Les raisons pour lesquelles les licences libres sont mise en avant sont expliquées, et sont inatteignables avec les licences proprio. La seule façon de prétendre que c’est illégitime, c’est de considérer que les licences libres sont forcément moins bonnes que les licences proprios.

Non: les licences libres et proprios sont différentes, et ont des avantages et inconvénients différents.



Ce n’est pas parcequ’on donne le source d’un produit qu’il est plus legitime, de meilleurs qualité ou quoi que ce soit d’autres.



Si, le fait de donner la source d’un produit a des avantages, sur le plan de la capture du client, de la mise en concurrence des services et du contrôle de l’utilisateur.

Il faut tourner la question autrement: en quoi MSWord serait moins bon si il était sous licence libre ? Si la réponse est “rien”, alors, cela implique qu’il y a tout intérêt à favoriser les licences libres.


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AlphaBeta a écrit :



Au final, Microsoft licenciera en France et cela ne changera rien pour nous

Voila où est la démago







Si le gouvernement français passe de Microsoft à Red Hat, les licenciements de MS seront replacé par les créations d’emploie de RH.



Et surtout ils ne seront pas obligé d’avoir des contrats exclusivement avec Red Hat. Ils pourront même changer de prestataires tout en gardant les même logiciels.







chambolle a écrit :



Pour les economies on repassera : Office 2011 coute 40 € pour une administration par poste.

40€ c’est une heure de travail (toutes charges incluses patronales + salariales)

Les problemes divers et varies des suites “libres” (ou pompees sur Office) coutent vites bien plus que cela.







Source des dits problèmes?

De travailler dans un grand service informatique, je peux te dire que des problèmes avec Office on en rencontre aussi.


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Deux ou trois problèmes que ça soulève:





  • Bannir M\( c'est aussi se priver d'autres petites choses, comme Sharepoint.

    Après, on peut trouver d'autres moyens de bosser, mais dans une grande organisation les produits de M\)
    trouvent très bien leur place, et n’ont guère de concurrents sérieux

    (blague : vous avez envie de taper vos rapports avec LaTex ? Bon, là j’exagère parce qu’il y a bien sûr openoffice, mais dans d’autres domaines ça va être de ce niveau-là !!!)



  • Réinjecter des ressources dans le libre ok, c’est par ex. ce qui a été fait pour LemonLDAP et LemonLDAP-NG (Ministère des Finances pour le premier, Gendarmerie pour le Second);

    Sauf que.. c’est le pognon le problème, mais bel et bien le nombre de programmeurs costauds - et volontaires - pour s’y mettre



  • En corollaire à ce qui précède, le libre c’est bien gentil, mais se pose le problème de trouver des gens formés pour l’administrer :

    Essayez donc de trouver sur le marché un un BON administrateur MySQL ou PostGres, et on en reparle.. (= pas un étudiant d’école d’ingé qui a fait un peu joujou avec MySQL, mais un gars du niveau d’un “Oracle Certified Professional”).

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j-c_32 a écrit :



Pourquoi ça ?

Il n’y a aucune raison de considérer que l’exigence d’une licence est contraire aux règles de concurrences.

Les règles de concurrences disent: on ne peut pas écarter un prestataire en exigeant un produit qu’il n’est pas capable de fournir.

Rien n’empêche l’entreprise X de faire des logiciels libres ou de libérer ses logiciels proprio.







Changer de modèle économique n’est pas aussi facile que ça. Ça demande beaucoup d’efforts et je suis pas sur qu’une entreprise soit prête à le faire pour un seul client. Enfin, ça dépend de la taille du dit client.



De plus, passer de la création de logiciel proprio à celle de logiciel libre demande aussi un changement dans la politique de l’entreprise. Et toutes ne sont pas prêtes à le faire. :(


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boudiou! Que ça fait du bien!

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AlphaBeta a écrit :



(…)

S’est il reellement posé les problemes ? Car il existe une sacré difference entre traiter des problemes de monopoles evidents et imposer une licence qui ne répond en rien aux problemes evoqués (GNU). On fait de la merde aussi bien avec du fermé que du ouvert.







Le principal problème évoqué, c’est justement le surcoût induit par les licences propriétaires, et de la pertinence d’avoir un tel surcoût par rapport à, je cite, “une valeur d’innovation limitée”. Et puis, l’avantage de la merde ouverte, c’est qu’au moins tu peux t’en apercevoir avant, et en plus elle coûte toujours moins cher que la merde fermée… Quant au reste, je vois pas le rapport avec les histoires de concurrence: une prestation basée sur du libre ou une autre sur du payant, c’est toujours une prestation…







AlphaBeta a écrit :



Sa lettre d’intention couvre t’elle les IPAD offerts par son superieur hierarchique à ses administrés de Correzes qui sont encore plus proprietaires que Office ?

Va t’il renoncer à son IPhone ? Faire interdire les produits Apple chez les bobos socialistes ?



Vaste sujet. Mais quand on enclanche une reflexion de ce genre, on va au bout, et on evite de rester dans le superficiel et le démago







Je vois pas le rapport entre le dernier gadget à la mode (probablement payé à coup de notes de frais, certes…), et la publication d’une directive pour les appels d’offres concernant des marchés publics. C’est pas parce que ma boîte met à disposition des téléphones Nokia que j’ai pas le droit d’avoir et d’offrir, à titre perso, des SG3 ou des iMachins si ça me chante… Du coup, j’en viendrais presque à me demander qui est superficiel et démago dans l’histoire (surtout que les histoires de libre/proprio, c’est pas ce qui passionne la ménagère de 40 balais, m’enfin bon…)


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AlphaBeta a écrit :



Juste quelques questions pour ce brave enseignant de college qui se trouve en fait etre premier ministre de la France.

S’est il posé les questions des regles de concurence et des regles des marchés publics ?

Manifestement non





En quoi cela pose problème niveau règle de concurrence ?

Si je ne m’abuse, toutes les entreprises peuvent, si elles le veulent, faire du logiciel libre.


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Unknown_Enemy a écrit :



@Marc



Article intéressant mais il y a un problème de fond qui me perturbe :

ou en est-on au niveau du brevet logiciel dans les législations les plus importantes (économiquement) ?



(…)

Enfin je dit ça mais je dit rien hein :)





Non, c’est intéressant, ce que tu dis.



Bon, il est clair que le Libre offre moins d’opportunités pour les produits commerciaux : portables, tablettes, mobiles, etc…, c’est moins juteux pour les commerçants (pour l’instant), les sites de e-commerce, et même pour les sites d’infos, encore que PciNpact soit l’un des plus ouverts sur le sujet.



Il est clair que le commerce tourne autour de “produits” manufacturés tournant eux-mêmes autour de multinationales vendant leurs produits, leuts logiciels, leurs brevets logiciels surtout <img data-src=" />.



Le poids financier permet un dumping et un lobbying intense, que le consommateur final ne peut pratiquement éviter, et il ne connaît que ce qu’on lui propose, c’est bien foutu.



Un modèle économique basé sur le Libre, avec du gratuit et du payant aussi existe pourtant, mais il reste marginal.



Pour revenir à la news, un gouvernement démocratique digne de ce nom se doit effectivement de rester indépendant et neutre vis à vis des pressions des multinationales, et la garantie de son indépendance et d’une certaine intégrité devrait passer par une prise en considération du logiciel libre et de l’OS libre par la même occasion, cela semble tomber sous le (bon) sens.



Dont acte de la part de Ayrault. <img data-src=" />


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MarcRees a écrit :



genre comme ça ?













<img data-src=" />


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fred131 a écrit :



Mouaip mais ce sont les régions qui payent pour l’Education Nationale et tous les ENT et ordis sont payés par eux donc…<img data-src=" />



Après il reste la police et la gendarmerie dont une partie est déjà sous logiciel libre, l’armée on ne sait pas trop (quand j’étais au service, internet existait déjà mais la compta des fournitures voyageaient en disquette dans le camion). Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent.



Reste pas grand chose qui concerne ce plan là dans la fonction publique d’Etat.



Maintenant c’est bien d’avoir mis les choses au point <img data-src=" />





Je rebalance ce que l’on utilise au sein du MEDDE : serveurs sous EoLE (distribution similaire à celle de l’Education Nationale basée sur Ubuntu), bases de données sous MySQL et PosGre. En suite bureautique, un projet MiMO qui a comme base LibreOffice. En navigateur, Firefox ESR. En client de messagerie+agenda : un “Courielleur Melanie 2” basé sur Thunderbird + Lighnting + diers modules complémentaires. En alternative à Mapinfo Professionnel, on passe de plus en plus à QGIS.



Et il y a des études pour passer à terme en environnement utilisateur Linux pur (possible pour 90% des gens sans le moindre problème).


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klemix a écrit :



Ils vont s’équiper de pare feu open office ?





La blague devient éculée, là.


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pyrignis a écrit :



Pourquoi seulement les application non critiques???







Dans un premier temps et à court terme pour faire rapidement des économies.



Exemple : mon poste de travail au bureau est équipé d’un MSO 2003 sur Win XP, et son utilisation exclusive est celui d’un poste 100 % bureautique.



En remplaçant la même chose par, mettons, un Fedora avec LO, la formation serait limitée à permettre aux agents de retrouver leurs marques sous le nouveau système, facilement, à un coût réduit et pour un bénéfice immédiat (coût des licences économisées par exemple).



Cela ne demande guère plus que de faire un inventaire et des groupes de formation d’une journée en local avec un formateur qui s’y connaît. Il n’y a rien à recoder, pas d’applis métier à refaire… Bref, on peut y aller rapidement et avoir un retour sur investissement à court termes en mettant du libre tout de suite sur des postes ne faisant que du secrétariat de base.



Après, pour les autres applications, c’est plus compliqué et ça prendra du temps, pour un retour sur investissement moindre. D’où le fait qu’on peut gagner vite et pas mal en commençant par les applis non critiques.


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AlphaBeta a écrit :





Juste quelques questions pour ce brave enseignant de college qui se trouve en fait etre premier ministre de la France.

S’est il posé les questions des regles de concurence et des regles des marchés publics ?

Manifestement non



Il n’est pas aussi intelligent que toi, et il est de gauche, c’est pour ça. <img data-src=" />



Bon : les appels d’offre dans les parcs infos sous la ministritude splendide de Fillon ton pote du même bord que toi ont brillé par leur absence, tu parles d’une référence !



Il est vrai qu’on ne pas trahir quelqu’un qui a été décoré de la Légion d’Honneur (cf Ballmer pour les ignorants). Ça, c’est du respect de la la concurrence et des règles de marché ! <img data-src=" />

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Commentaire_supprime a écrit :



Dans un premier temps et à court terme pour faire rapidement des économies.

[…]





OK c’était ce point que je n’avais pas saisit. Je suis d’accord pour tout le reste <img data-src=" />


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Source?

Je travaille en recherche en partenariat avec un hopital est la pluspart des logiciel que je vois utilisé sont soit en java soit multiplateformes. Et les serveurs de deux plateformes sont sous linux/unix



Ce que je vois n’est peut-être pas représentatif mais…





autopromo de windows mais qui donne une bonne vue qu’ils ne sont pas absents, les régions citées sont parmi les plus peuplées de France.

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Je rebalance ce que l’on utilise au sein du MEDDE : serveurs sous EoLE (distribution similaire à celle de l’Education Nationale basée sur Ubuntu), bases de données sous MySQL et PosGre. En suite bureautique, un projet MiMO qui a comme base LibreOffice. En navigateur, Firefox ESR. En client de messagerie+agenda : un “Courielleur Melanie 2” basé sur Thunderbird + Lighnting + diers modules complémentaires. En alternative à Mapinfo Professionnel, on passe de plus en plus à QGIS.



Et il y a des études pour passer à terme en environnement utilisateur Linux pur (possible pour 90% des gens sans le moindre problème).





Très bien va dire ça aux créateurs d’ENT pour l’éduc nat, ce matin je tente sous firefox d’aller sur la messagerie interne de mon ENT et c’est impossible Firefox semble “incompatible” dixit le responsable info du lycée. Résultat obligé de passer par internet explorer 6.0… le seul installé sur la bécanne

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pyrignis a écrit :



OK c’était ce point que je n’avais pas saisit. Je suis d’accord pour tout le reste <img data-src=" />







Normal c’était le point que j’avais oublié de préciser, toutes mes excuses.



Je vois autour de moi que 90 % des utilisations du parc informatique de la DDCS où je bosse sont de type bureautique de base. Avec des utilisateurs qui ne vont pas au-delà des fonctions élémentaires des logiciels.



Il n’y a pas de nécessité impérative pour ces postes à avoir Windows + MSO plutôt qu’une solution sous le manchot. En remplaçant tout de suite tout cela par du libre gratuit, on peut économiser des millions en licences, le tout sans gêne conséquente pour les agents.



Après, on peut coupler cela au changement de machines, ou à la fin du support Windows XP prévu pour 2014 si je ne m’abuse. Une source d’économies simple et efficace à réaliser, à suivre…


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Commentaire_supprime a écrit :



Il n’y a pas de nécessité impérative pour ces postes à avoir Windows + MSO plutôt qu’une solution sous le manchot. En remplaçant tout de suite tout cela par du libre gratuit, on peut économiser des millions en licences, le tout sans gêne conséquente pour les agents.

.







Le seul gros problème étant l’ergonomie déplorable des solutions libres de bureautique, ( et en restant polie) c’est quasiment inutilisable.


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un éditeur basé à Redmond





Tu parles bien de la division Amérique de Nintendo ? <img data-src=" />



Et sinon, ça en est où à l’Assemblée nationale ?

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fred131 a écrit :



autopromo de windows mais qui donne une bonne vue qu’ils ne sont pas absents, les régions citées sont parmi les plus peuplées de France.







Mais tu disais: “Les hôpitaux ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent. “.

Ton lien (que j’ai parcouru très rapidement) ne montre pas qu’il n’est pas possible d’avoir une infrastructure basée sur Linux, avec des logiciels spéciaux alternatifs compatibles.

C’est comme dire: dans ma maire, le maire utilise MSword, donc, les mairies ont besoin de windows pour faire tourner les logiciels spéciaux qu’ils utilisent.


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scrobe a écrit :



Le seul gros problème étant l’ergonomie déplorable des solutions libres de bureautique, ( et en restant polie) c’est quasiment inutilisable.







Ah, c’est inutilisable Libre Office ? Son ergonomie est une catastrophe ? Je n’en ai pas l’impression, bien au contraire.



J’utilise couramment les deux au quotidien et je ne note pas de disparités criantes en fonctionnalités et en ergonomie entre les solutions proprio et les solutions libres. il y a des différences, certes, mais rien de rédhibitoire.



Si tu peux nous citer des exemples, ça serait bien.


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chambolle a écrit :



Pour les economies on repassera : Office 2011 coute 40 € pour une administration par poste.

40€ c’est une heure de travail (toutes charges incluses patronales + salariales)

Les problemes divers et varies des suites “libres” (ou pompees sur Office) coutent vites bien plus que cela.





Il y a quelques oublies dans ce calcul : une license ca se renouvelle

Exemple dans ma boite ca donnerait (en admettant que la license coute toujours 40€):



155000X40€ de licence office 97 + 155000X40€ de kicences office 2002 + 155000X40€ de licences office 2010 = plein de patates economisées si on avait prit open office (bon ok en 97 ooo n’existait pas mais c pour l’exemple).



On peut faire pareil pour windows. Pour les applis metiers, à chaque grosse maj de windows elles doivent etre redéveloppées,facturées au prix fort par le prestataire

(merci les tarifs spéciaux expres plus chere pour les administrations/services publiques).

D’ailleurs dans ma boite les licences offices sont achetées sans powerpoint, qui pourtant est très utilisé. Je pourrais voir si les personnes on tant de mal que ça a s’adapter à libreoffice au passage (vu que pour combler ce manque de powerpoint on va leur installer LO).


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chambolle a écrit :



Pour les economies on repassera : Office 2011 coute 40 € pour une administration par poste.

40€ c’est une heure de travail (toutes charges incluses patronales + salariales)

Les problemes divers et varies des suites “libres” (ou pompees sur Office) coutent vites bien plus que cela.







Mouais. Et une fois que t’as acheté le produit tu laisses l’utilisateur se démerder ?

Pas de formation ni de support aux utilisateurs ? Pas de qualification des nouvelles versions ? Pas de charge d’intégration dans l’environnement ?



Pas de problème genre un progiciel qui exige la version n avec les macros désactivées et un autre la version n+1 avec les macros et chacun fait la moitié de ton parc…


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Para-doxe a écrit :



Changer de modèle économique n’est pas aussi facile que ça. Ça demande beaucoup d’efforts et je suis pas sur qu’une entreprise soit prête à le faire pour un seul client. Enfin, ça dépend de la taille du dit client.



De plus, passer de la création de logiciel proprio à celle de logiciel libre demande aussi un changement dans la politique de l’entreprise. Et toutes ne sont pas prêtes à le faire. :(





On est d’accord, mais c’est totalement identique à l’interopérabilité: passer d’un protocole proprio qu’on maitrise à un autre protocole parce qu’il est la norme niveau interopérabilité, c’est également du boulot.

Or, promouvoir les logiciels interopérables, ce n’est PAS contraire aux règles européennes de la concurrence.



J’aimerais bien qu’AlphaBeta m’explique comment un cahier des charges qui demande l’interopérabilité peut être OK et pas dans le cas d’une licence.

D’autant plus que les avantages de la licence sont tout aussi judicieux que ceux de l’interopérabilité (c’est normal que si l’argent public est dépensé, il le soit pour des logiciels dont le codes sources peut être exploités par le public).


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Des faits, pas des déclarations.

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En quelques années, on est passé du possesseur de logiciels (achetés) à locataire de logiciels achetés (évidement, bugs, incompatibilités fonctionnelles et matérielles ont modifié en douceur la qualité première de l’achat) (et dire qu’un ‘patch’ ou plus, peut suffire, mais interdit)



Nous sommes tous conscients qu’il y a entourloupe (on est passé du logiciel gratuit avec l’achat du PC à la version limitée (ES)° et ensuite, à la version 3 mois gratuit)



°Edition Spéciale



Il me semble qu’à un certain moment, on parlait de mises à jour payantes, je suppose, qu’ils ont abandonné en faveur de nouveaux programmes payants.

Le changement d’OS pousse aussi au renouvellement de logiciels <img data-src=" />



Et l’obsolescence programmée matérielle vient rajouter une nouvelle couche à tout ce racket que certains fuient comme la peste en se nourrissant dans le logiciel libre (pour simplifier)


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AlphaBeta a écrit :



C’est pourtant simple. Jusqu’à maintenant, exiger une licence open souce est contraire aux regles de concurrnce europeens et des marchés publics.





Ha oui ? et d’après quel texte de loi ?


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J’applaudis des deux mains !

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pyrignis a écrit :



Source?





Un logiciel de planification de temps comme agiletime, très présent en hopitaux, ne tourne que sous Windows. Idem pour paie/compta publiques, a ma connaissance l’ensemble de l’offre est en windows pour les clients lourds.



Sinon un certain nombre d’appareils d’imagerie médicale tournent interfacés avec macOS préférentiellement… BSD c’est libre <img data-src=" />


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moxepius a écrit :



Ha oui ? et d’après quel texte de loi ?





Code des marchés publics, article 6 IV, il faut exprimer des besoins fonctionnels sans mention de technologies ou de licences.

Il est possible de mentionner que la préférence sera donnée à des logiciels au code ouvert mais pas de virer d’office les logiciels propriétaires. Pour l’instant en tous cas. Après les commissions d’appel d’offre et les élus font bien ce qu’ils veulent aussi lors des notations, tant que la paperasse est d’équerre personne ne peut attaquer au tribunal administratif même si objectivement les choix sont foireux.

La vraie raison de l’absence du logiciel libre dans les administrations c’est le manque de compétences métier et le manque de sociétés qui s’engagent à maintenir une technologie.



Il y a aussi le modèle, open source ou pas, devenir dépendant de red hat pour ne plus être dépendant de microsoft c’est un gain assez mince puisque les logiques financières sont équivalentes. Ce qui serait révolutionnaire ce seraient des agences de développement publiques.


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Commentaire_supprime a écrit :



Si tu peux nous citer des exemples, ça serait bien.





Calc craint un peu comparé à excel quand même.

Idem thunderbird, la gestion des calendriers par rapport à outlook c’est relou

Pour le reste ça va.


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Enfin, en espérant voir Windows dégager lorsqu’il n’est pas indispensable (donc dans 95% des cas)

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le logiciel libre doit être considéré à « égalité avec les autres solutions



Je crois que tout est résumé dans cette courte phrase. <img data-src=" />

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yvan a écrit :



Calc craint un peu comparé à excel quand même.







C’est un fait. LO cal est en retard sur MSO du fait de l’implémentation de certaines fonctions à la traîne. Mais c’est en cours d’amélioration avec la nouvelle norme Open Document.





Idem thunderbird, la gestion des calendriers par rapport à outlook c’est relou

Pour le reste ça va.





En même temps, Thunderbird, c’est un pur client mail monoposte, l’utiliser pour autre chose, c’est pas très pertinent.



Par contre, ce qui se rapproche le plus d’Outlook, c’est Evolution. Je n’en dirai rien parce que je ne l’utilise plus. Je préfère TB, qui est un pur clien courriel et me suffit largement pour cette tâche. A comparer avec Outlook, Evolution.







ff9098 a écrit :



Enfin, en espérant voir Windows dégager lorsqu’il n’est pas indispensable (donc dans 95% des cas)







Là où je bosse, on pourrait facilement passer du jour au lendemain sur une solution tout manchot (hors quelques rares progiciels dédiés), ça ne dérangerait personne.


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Cool !!! :)

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AlphaBeta a écrit :



Tu ne vois pas le rapport ?

Et bien je vais te le dire, on ne peut pas avoir d’un coté une politique open source parceque ca plait à son fond de commerce electoral et de l’autre accepter l’ultra proprietaire parceque cela fait aussi plaisir à son fond de commerce electoral.

Tout simplement parceque le mode de fonctionnement d’Apple (mais aussi de Microsoft et de Google dans une moindre mesire) sur les systemes mobiles est un scandale qui ponctionne toutes les entreprises et tous les Francais, qui tue tous les intermedaires et ponctionne les editeurs du monde entier sans la moindre possbilité d’avoir une alternative.

Ca aussi c’est de l’abus de position dominante







Je vois toujours pas le rapport… Tu critiques le mode de fonctionnement de Apple, Microsoft & Co. parce qu’ils sont ultra fermés et en abus de position dominante, et maintenant que quelqu’un daigne -enfin- lever le petit doigt, tu trouves encore le moyen de venir jouer les pleureuses ici?



Nan, il faudrait avoir tout, tout de suite, et que ce soit parfait. Pis 100 balles et un mars, tant qu’à faire… La circulaire va pas révolutionner le parc logiciel de l’administration française, mais c’est déjà un début. Pour le reste, wait&see


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yvan a écrit :









Rien ne dit ça dans le texte de loi que tu cite.


Jean-Marc Ayrault signe une circulaire pour le libre dans les administrations

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