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Hadopi et amende automatique de 140 € : réaction de Jérémie Zimmermann

Suspension disproportionnée mais surtout impossible

Hadopi et amende automatique de 140 € : réaction de Jérémie Zimmermann

Le 29 janvier 2013 à 13h31

Dimanche, nous indiquions que les ayants droit, en tout cas les indépendants de la musique, militent pour la mise en place d’une amende automatique de 140 euros au dernier stade de la riposte graduée. Un système sans juge qui sera géré par la seule Hadopi. Nous avons recueilli la réaction de Jérémie Zimmermann, cofondateur de la Quadrature du Net.

Jérémie Zimmermann (LQDN), à gauche.

 

Dans le passé Aurélie Filippetti a souvent dénoncé la suspension, qualifiée de disproportionnée. De fait, la ministre oublie de rappeler que cette suspension est en réalité impossible. Pourquoi ? Car elle exige juridiquement de laisser intactes par exemple la TV, la téléphonie et les correspondances privées. Ce qui est impossible.

 

Dénoncer le seul caractère disproportionné en taisant cette impossibilité, c’est maquiller la réalité. Avec ces affirmations, la ministre laboure en tout cas le terrain sur lequel les ayants droit vont faire prospérer leurs revendications. Au MIDEM 2013, les indépendants souhaitent ainsi supprimer la suspension de l’accès à internet, au profit d’une seule amende automatique de 140 euros. Ceci a un effet mécanique simple : si la suspension saute, le juge n’est plus nécessaire puisqu’il n’y a plus d’atteinte à la liberté de communication ou d’information. La Hadopi devient donc seule compétente pour infliger ces mesures, ce que souhaite très exactement l’UPFI.

 

En marge du forum sur la cybercriminalité qui se tient à Lille, nous avons questionné Jérémie Zimmermann sur ce projet.

 

Que pensez-vous du projet de l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants visant à remplacer la suspension par une amende automatique, gérée par la seule Hadopi ?

 

Changer le papier peint dans une maison en flammes pourrait, pour certains, paraître comme une bonne idée... mais remplacer la coupure d'accès - totalement inapplicable - par une amende enfoncerait le gouvernement toujours plus loin sur le même chemin absurde et dangereux de ses prédécesseurs.

 

Pourquoi ?

 

Une telle hadopi-racket conserverait toutes ses failles et serait toujours basée sur les "preuves" sans valeur collectées par les mercenaires des industries du divertissement. Elle poursuivrait le même objectif nuisible de dissuader le partage de la culture, alors que l'autorité elle-même a démontré que ceux qui partagent sont ceux qui dépensent le plus [http://lqdn.fr/hadopi45].

 

En faisant cette erreur historique plutôt qu'en abrogeant purement et simplement la riposte graduée, le gouvernement français contribuerait en outre un petit peu plus à la fortune de Kim Dotcom et ses pairs.

 

Certes, mais les ayants droit prévoient aussi des mesures pour justement accentuer la responsabilité des hébergeurs…

 

Cette fuite en avant est inquiétante. La perspective d'imposer aux intermédiaires techniques des mesures de censure est consistante avec ce que l'industrie demande depuis des années, et ce qu'elle était sur le point d'obtenir grâce à l'ACTA. Nous ne pouvons tolérer une justice privatisée qui porterait atteinte à nos libertés dans un État de droit.

 

Cela reviendrait à un renoncement de la part des pouvoirs publics à leurs prérogatives les plus fondamentales (assurer la justice). Il est urgent de faire entendre notre voix pour imposer une alternative.

 

Le législateur doit rompre avec cette spirale répressive qui porte atteinte aux libertés et à un Internet libre. Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes, surtout les moins connus. Cela laisserait les mains libres pour concentrer les moyens de la répression sur la contrefaçon à but commercial, et les politiques publiques sur la question du financement.de la création à l'ère numérique.

Commentaires (107)

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hellmut a écrit :



donc tu vas te payer un nom de domaine, un hébergeur, de la bande passante, tu vas copier/coller tous les articles de PCI et mettre ça gracieusement en ligne?

Moi je trouve ça très cool de ta part, mais tout ce que tu vas réussir à faire c’est dépenser beaucoup de pognon pour faire disparaître le contenu de ton propre site.<img data-src=" />







Disparaître qui de quoi ? <img data-src=" />



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hellmut a écrit :



donc tu vas te payer un nom de domaine, un hébergeur, de la bande passante, tu vas copier/coller tous les articles de PCI et mettre ça gracieusement en ligne?

Moi je trouve ça très cool de ta part, mais tout ce que tu vas réussir à faire c’est dépenser beaucoup de pognon pour faire disparaître le contenu de ton propre site.<img data-src=" />





Sauf qu’on viendra quand même sur PCI parce que c’est là que sont les commentaires <img data-src=" />


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zogG a écrit :



En l’occurrence le travail des journalistes de PCi est soumis aux mêmes contraintes que le travail d’un écrivain ou interprète. À savoir qu’ils peuvent l’un comme l’autre interdire quiconque d’utiliser leur travail, que ce soit pour en faire le commerce ou non. Alors il y a certainement des différences, mais il y aussi des points commun.





heu le journaliste ne peut pas s’opposer à une reprise de son travail dans une revue de presse par exemple. Un auteur peut s’opposer à toute utilisation de son oeuvre.

d’autre part il y a une notion de “fraicheur” de l’information qui a une valeur uniquement en journalisme. tu te feras pas beaucoup d’ennemis en recopiant un article du Figaro de 1964.

ce n’est donc pas parce qu’il y a quelques points communs que tu peux faire le parallèle entre les deux: on a bien plus de 99% de notre génome en commun avec les chimpanzés. Pour autant j’ai pas l’impression de ressembler à Cheetah. <img data-src=" />


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Personnellement je suis entièrement d’accord avec J. Z., en plus les gens parlent de non rémunération du travail des auteurs, mais il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde. Les autres, pour prendre la musique, il chante une fois, enregistrent et vendent des copies de leur travail, en reprenant la logique des ayants droits, j’vois pas pourquoi j’irais payer pour des simples copies.



Y a un moment faut que la populace ouvre les yeux et arrête de gober leurs conneries.

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hellmut a écrit :



heu le journaliste ne peut pas s’opposer à une reprise de son travail dans une revue de presse par exemple. Un auteur peut s’opposer à toute utilisation de son oeuvre.

d’autre part il y a une notion de “fraicheur” de l’information qui a une valeur uniquement en journalisme. tu te feras pas beaucoup d’ennemis en recopiant un article du Figaro de 1964.

ce n’est donc pas parce qu’il y a quelques points communs que tu peux faire le parallèle entre les deux: on a bien plus de 99% de notre génome en commun avec les chimpanzés. Pour autant j’ai pas l’impression de ressembler à Cheetah. <img data-src=" />







Sauf que la revue de presse est contrôlée… Si dans ta revue de presse tu donnes l’intégralité d’un article, c’est toujours OK ? Dans la musique il me semble qu’on a le droit de diffuser des extraits, ce qui ressemble fortement au concept de revue de presse, non ?



Pour le génome, effectivement, m’enfin nos amis scientifiques qui font des études ou des expériences sur les animaux arrivent bien des parallèles entre eux et nous. S’il y a des points communs, on peut s’en servir. Et quand deux choses sont identiques à 100% les comparer serait assez inutile, non ?



Enfin, pour ton exemple du figaro, le fait de se faire beaucoup d’ennemis n’a aucun rapport, le tout est de savoir ce qui est autorisé ou pas. En l’occurrence ça ne l’est pas.


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zogG a écrit :



Qu’est-ce qui passe de 128M à 5M ? <img data-src=" />







La redevance copie privée que peuvent collecter les ayant droits sur un an.

A comparer avec les chiffres français:http://www.senat.fr/rap/l11-192/l11-192_mono.html#toc52


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Tourner.lapache a écrit :



Après dans le monde du cinéma, musique, sports, finances il est vrai que beaucoup sont trop payés et leur réduction de salaire pourrait permettre de rendre plus accessible la culture à tous.







Réduire la valeur de la copie privée est déjà une mesure efficace en soit, même si de part chez nous on milite pour une “harmonisation vers le haut”.



En attendant, on est les plus chers d’Europe, Suisse incluse!


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bombo a écrit :



Personnellement je suis entièrement d’accord avec J. Z., en plus les gens parlent de non rémunération du travail des auteurs, mais il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde. Les autres, pour prendre la musique, il chante une fois, enregistrent et vendent des copies de leur travail, en reprenant la logique des ayants droits, j’vois pas pourquoi j’irais payer pour des simples copies.



Y a un moment faut que la populace ouvre les yeux et arrête de gober leurs conneries.





Parceque tu crois sincèrement que l’enregistrement d’un disque de 45 minutes dure 45 minutes ? <img data-src=" />


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Tourner.lapache a écrit :



Ce que j’expliquais plus haut, que l’échange massif de biens culturels n’implique pas forcément des investissements massifs dans la culture. Il sous-entend que l’acte de partage implique un acte d’achat/investissement. en disant que les gens qui téléchargent beaucoup paient beaucoup.







Oui ok. Effectivement, l’implication “téléchargement massif -&gt; achat massif” m’apparaît comme relativement incorrecte. Ceci dit, et je pense que c’est tout à ton honneur, tu nuances ton propos par “pas forcement” qui indique bien que finalement… on en sait rien !

Peut être que je suis passé à côté de ce sous-entendu par JZ, je ne l’ai pas perçu… j’ai juste retenu ce que tu déclares à la fin de ta phrase que je reformulerai par “certains qui téléchargent beaucoup paient beaucoup”.







Tourner.lapache a écrit :



Moi je dis que les gens dont il parle sont des amateurs de musique et que s’ils ne pouvaient plus télécharger, ils n’achèteraient/investiraient pas nécessairement moins de musique.







Ok, pourquoi pas. Un petit désaccord sur l’aspect “amateur de musique” mais je te suis globalement. Par contre, moi je pense également que s’ils pouvaient télécharger plus, ils achèteraient plus.

Je suis peut être un crétin dans le monde des bisounours (disons que je le suis) mais je préfère croire que nous sommes suffisamment raisonnables pour discerner le “bien” du “mal “(en tout cas, pour la majorité). J’ai le sentiment que passé certaines générations, ces problèmes que l’on rencontre sur le net existeront moins (voire plus). Je n’ai rien pour appuyer mon propos… si ce n’est peut être des réflexions sur de nombreuses discussions, sur mes idées/visions dans mon domaine d’étude de l’informatique/information, sur de multiples lectures (dont quelques années de lecture de commentaires de gens raisonnés/intelligents sur PCI… s’ils éduquent leurs gamins avec les mêmes idéaux que l’on rencontre dans leurs commentaires.. ça va rouler, on est bon, le téléchargement illégal existera plus, c’est comme “un faux problème”).







Tourner.lapache a écrit :



De l’autre coté, tu as les majors qui te disent qu’un acte de partage, c’est une vente en moins. Ce qui est surement faux aussi.







Pour moi, c’est carrément faux.







Tourner.lapache a écrit :



Bref, pour ma part je pense surtout que le partage c’est bon pour les artistes peu connus (promotion) mais il peut aussi faire du mal à ceux qui réussissent en réduisant leurs ventes : est-ce que cela aura pour effet de réduire la qualité technique des albums car moins d’argent à mettre dans le mixage studio ? (par exemple)







J’entends bien et je suis incapable de t’en dire quoique ce soit… Je me pose le même genre de question : si le téléchargement illégal réduit leur ventes, peut-être qu’il pérennise par contre le public donc apporte moins de sous à court terme et plus à long terme avec l’assurance d’un public constant ? Nous ne trouvons pas d’indicateur pour tout ce genre de questions… tout ça est encore trop jeune. On les obtiendra un jour.



Ce qui me choque, c’est que sachant bien que “personne y sait que dalle” (bin oui, c’est quoi les réels impacts du téléchargement illégal ? Il faut des études de tout bord… c’est long, c’est une décennie de boulot, peut être plus…), certains prennent tout de même des décisions à la va vite, s’appuyant sur un tas de choses peu fondées* et qui vont… toujours dans le sens que l’on connait. Triste.

* les choses peu fondées viennent des deux “camps” opposés (le vilain contrefacteur against l’ayant-droit).







Tourner.lapache a écrit :



Note : Bien sur il y a le débat sur les droits d’auteurs, les majors, … à prendre en compte en parallèle mais ce n’est pas vraiment le sujet de mon post.







Tout à fait.


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malock a écrit :



[…]







Je suis globalement d’accord avec toi. J’ajouterais que le problème dans l’histoire, et comme souvent, c’est le lobbying abusif qui au lieu de modifier la loi petit à petit pour arriver à un équilibre fait qu’on passe souvent d’un extrème à l’autre (ou toujours plus loin dans le même extrême).



Je me fait souvent la comparaison des lois (droits d’auteurs par ex) avec un STR : On a toujours des gens pour crier au nerf des autres races et au boost de sa race. Certains développeurs cèdent aux sirènes comme sur Age Of Empires 3, auquel j’ai beaucoup joué : il y a de nouvelles règles et ça marche un moment jusqu’à ce que certains commencent à trouver de nouvelles strats abusives. D’un autre coté, on a des gens comme Blizzard qui ne bouleversent pas tout à chaque patch qui arrivent à s’en tirer et à avoir un jeu bien équilibré au bout de plusieurs années.







bombo a écrit :



Personnellement je suis entièrement d’accord avec J. Z., en plus les gens parlent de non rémunération du travail des auteurs, mais il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde. Les autres, pour prendre la musique, il chante une fois, enregistrent et vendent des copies de leur travail, en reprenant la logique des ayants droits, j’vois pas pourquoi j’irais payer pour des simples copies.



Y a un moment faut que la populace ouvre les yeux et arrête de gober leurs conneries.







Ouais, enfin…. Il faut composer le morceau, écrire les paroles, faire l’interpretation, payer le matos de mixage, les ingés du son qui vont faire le mixage, payer la production de cd, … Ce n’est pas gratuit. Au passage certains intermédiaires se gavent et paf ça fait un cd a 16 €.


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Khalev a écrit :



Non, parce s’il n’avaient pas eu l’occasion d’écouter de la musique gratos, ils n’auraient pas cherché à en avoir.

C’était un bonus. Et l’argent pour les concerts serait parti dans des packs de bières et des pizzas.



Ils avaient un budget divertissement, ils prenaient ce qui se proposait à eux. Ils voyaient une affiche d’un concert d’un groupe qui leur plaisait, il y allait. Mais ils n’allaient pas chercher les infos sur les concerts du groupe.





Conclusion : télécharger, c’est bon pour la santé et donc la sécurité sociale.

Il faut donc supprimer Hadopi !

Si on ne peut plus télécharger, on boit plus et on mange trop de pizzas parce que l’on ne va pas aux concerts, ce qui finit par agrandir le trou de la sécu.


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on a bien plus de 99% de notre génome en commun avec les chimpanzés. Pour autant j’ai pas l’impression de ressembler à Cheetah



Bah t’as bien tort.

Tu es un animal, déjà, comme cheetah. Tu manges, tu dors, tu bois, tu as des envies de sexe, tu as un cerveau qui commande tes actions, tu as des pulsions, il y a 2 sexes dans ton espèce, tu aimes tes rejetons comme Cheetah et ce de facon instinctive….Tu as le métabolisme d’un mammifère, comme Cheetah. La femelle de ton espèce porte ses rejetons, comme Cheetah.

On pourrait plus facilement te greffer les organes de certains Cheetah ou de certains porcs que ceux de ton voisin……



D’un point de vue purement biologique avant la decouverte du génome, c’était déjà très clair que quasiment rien ne nous sépare des bestioles comme Cheetah. Pratiquement rien.

La génétique n’a fait que prouver avec des chiffres ce que tout le monde savait déjà (enfin ceux qui ne se sont pas laissé influencer par les fables des curetons et autres gourous) : on est juste une bande de bestioles.

A ceux qui me diraient : “oui mais nous on est différents, on pense…”. Oui OK : on est une bande de bestioles avec la capacité de penser. Mais des bestioles quand même.

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zogG a écrit :



En l’occurrence le travail des journalistes de PCi est soumis aux mêmes contraintes que le travail d’un écrivain ou interprète. À savoir qu’ils peuvent l’un comme l’autre interdire quiconque d’utiliser leur travail, que ce soit pour en faire le commerce ou non. Alors il y a certainement des différences, mais il y aussi des points commun.





Une petite différence :

les héritiers des journaliste ne profitent pas pendant 70 ans après leur mort des revenus de leurs œuvres.

En théorie, ils pourraient, mais personne ne veut acheter une news si longtemps après.



Ces 70 ans sont un privilège exorbitant !


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zogG a écrit :



Sauf que la revue de presse est contrôlée… Si dans ta revue de presse tu donnes l’intégralité d’un article, c’est toujours OK ? Dans la musique il me semble qu’on a le droit de diffuser des extraits, ce qui ressemble fortement au concept de revue de presse, non ?



Pour le génome, effectivement, m’enfin nos amis scientifiques qui font des études ou des expériences sur les animaux arrivent bien des parallèles entre eux et nous. S’il y a des points communs, on peut s’en servir. Et quand deux choses sont identiques à 100% les comparer serait assez inutile, non ?



Enfin, pour ton exemple du figaro, le fait de se faire beaucoup d’ennemis n’a aucun rapport, le tout est de savoir ce qui est autorisé ou pas. En l’occurrence ça ne l’est pas.





tu n’a pas le droit de diffuser des extraits si l’auteur n’est pas d’accord pour les diffuser. l’auteur a tous les droits sur l’oeuvre, même celui de ne pas la diffuser, au contraire du journaliste.



d’autre part tu changes la question, là, en disant “le tout est de savoir ce qui est autorisé ou pas”.

au début tu demandes juste “et si on faisait pareil avec les journalistes”?

ie: et si on copiait intégralement des articles pour diffuser les informations à tout le monde gratuitement (ce qui est impossible bien sûr, la mise à dispo coute de l’argent).

je te réponds donc: copie intégralement un article d’il y a 50 ans, personne ou presque viendra te chercher des poux. même si c’est interdit. et encore, je connais pas la législation concernant les articles de presse. je suis pas sûr de qui détient les droits, ni sur combien de temps ce droit court.

l’auteur a des droits sur son oeuvre 70 ans après sa mort, je suis pas certain que ça soit la même chose chez les journalistes.



bref, il peut y avoir des points communs mais dans le cas présent ça n’est pas la même chose, même si certains veulent créer un droit voisin pour la presse.


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Drepanocytose a écrit :



Bah t’as bien tort.

Tu es un animal, déjà, comme cheetah. Tu manges, tu dors, tu bois, tu as des envies de sexe, tu as un cerveau qui commande tes actions, tu as des pulsions, il y a 2 sexes dans ton espèce, tu aimes tes rejetons comme Cheetah et ce de facon instinctive….Tu as le métabolisme d’un mammifère, comme Cheetah. La femelle de ton espèce porte ses rejetons, comme Cheetah.

On pourrait plus facilement te greffer les organes de certains Cheetah ou de certains porcs que ceux de ton voisin……



D’un point de vue purement biologique avant la decouverte du génome, c’était déjà très clair que quasiment rien ne nous sépare des bestioles comme Cheetah. Pratiquement rien.

La génétique n’a fait que prouver avec des chiffres ce que tout le monde savait déjà (enfin ceux qui ne se sont pas laissé influencer par les fables des curetons et autres gourous) : on est juste une bande de bestioles.

A ceux qui me diraient : “oui mais nous on est différents, on pense…”. Oui OK : on est une bande de bestioles avec la capacité de penser. Mais des bestioles quand même.





lol.

même discussion, mais sur un autre sujet. ^^

non, un chimpanzé n’est pas un humain.

y’a plein de trucs qui ressemblent, mais c’est pas la même chose, même biologiquement (rien que la taille du cerveau déjà).

ceci dit je ne dis pas que nous ne sommes pas des bestioles. on est juste salement plus intelligents qu’eux, quoi.



enfin ça dépend. <img data-src=" />


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hellmut a écrit :



enfin ça dépend. <img data-src=" />





Oh que oui !!!


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hellmut a écrit :



d’autre part tu changes la question, là, en disant “le tout est de savoir ce qui est autorisé ou pas”.

au début tu demandes juste “et si on faisait pareil avec les journalistes”?

ie: et si on copiait intégralement des articles pour diffuser les informations à tout le monde gratuitement (ce qui est impossible bien sûr, la mise à dispo coute de l’argent).







gratuitement ou de manière non marchande ne veut pas dire qu’il n’y a pas de coût…



Wikipedia est un site non marchand. Si demain Wikipedia hébergeait des morceaux de musiques au titre du libre échange de la culture sur des sites non marchand, ou au lieu de citer une source, recopiait complètement l’article ? Dans les deux cas ça me semble pas vraiment raisonnable. Et actuellement les deux sont prohibés.



Si demain je monte un blog sur le hardware en ne faisant que des copier/coller de tests d’autres sites, au titre du libre échange de la culture sur des sites non marchand ?



Ben perso je trouve pas que ce soit raisonnable… ce qui serait raisonnable serait de laisser aux créateurs le choix, copyright, copyleft, droits d’utilisation non commerciale, ça devrait être une liberté individuelle, pas une obligation.



Concernant les extraits il semble bien que ce soit un droit cf.http://www.zdnet.fr/actualites/imprimer/0,50000200,2118898,00.htm ou ce qui est remis en question c’est simplement la durée de l’extrait et pas l’extrait en lui même.


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fred42 a écrit :



Une petite différence :

les héritiers des journaliste ne profitent pas pendant 70 ans après leur mort des revenus de leurs œuvres.

En théorie, ils pourraient, mais personne ne veut acheter une news si longtemps après.



Ces 70 ans sont un privilège exorbitant !







+1 pareil pour les industriels qui déposent des brevets.

Ça me gonfle de voir que l’industrie du disque puisse se faire encore du fric avec des morceaux qui datent des années 70, 80, ou même 90 et qui ont déjà été amortis des milliers de fois ! Les best of de best of d’un artiste, ça devient du réchauffé au micro ondes, ça devrait être gratuit…







zogG a écrit :



Concernant les extraits il semble bien que ce soit un droit cf.http://www.zdnet.fr/actualites/imprimer/0,50000200,2118898,00.htm ou ce qui est remis en question c’est simplement la durée de l’extrait et pas l’extrait en lui même.







Le droit de courte citation est là aussi très encadré. L’extrait doit être très court, et même si tu respectes la loi, t’es pas à l’abri de te faire censurer. Pourtant, tu ne plagies pas, tu cites l’origine du contenu.. Mais t’es censuré..

Déjà passé un temps ils voulaient interdire les parodies ^^’ Le propre de la parodie c’est de se baser sur un contenu existant et connu du public qu’elle vise, donc difficile de justifier cette interdiction en accusant l’auteur d’une parodie de plagia !


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en meme temps quand un pays est dirigé par des ploucs incompétents… doublés de boulets.. forcément.. y a que des idées idiotes.

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Faith a écrit :



Non, non, NON et NON.

Ca c’est l’argument que les caricatures prêtent aux ayant-droit.



L’argument est que ceux qui téléchargent illégalement achèteraient davantage s’ils ne pouvaient pas pirater (et davantage ne veut pas non plus dire 1 téléchargement = 1 vente de perdue)



Ca, c’est ce que la logique “basique” voudrait. Il est possible que ce soit faux (et que le téléchargement illégal serve en fait davantage de publicité que de substitut à l’achat). Mais c’est à ceux qui soutiennent que ce qui semble logique est faux de fournir des études le prouvant.





si si si ceux qui téléchargent illégalement n’achetent plus.

c’est pour ca que faut interdire le téléchargement illégale et proposer des solutions légales de téléchargement point. et je ne vois pas ou est le probleme. A partir de la cest chacun a ses risques et périls.

par contre la question a se poser : est ce que ceux qui ne télécharge pas. achete.

et bien non plus. car il y a trois catégories de consommateurs.

(en fait quatre)

la premiere : celui qui telecharge et n’achete pas : le pirate

la seconde: celui qui ne télécharge pas et achete: le pigeon

la troisieme celui qui ne télécharge pas n’achete pas mais consomme de la musique: le profiteur.

la quatrieme: celui qui n’appartient a aucune des catégories cités plus haut.



alors voila parmi les pirates: il ya les gros consommateurs qui piratent et qui se protegent et puis tu as les petits pirates qui sont quasiment intouchables parce que c’est difficile de les shopper.

parmi les pigeons: tu as les petits pigeons qui consomment beaucoup mais avec des abonnement illimité ou alors qui consomment peu et puis tu as les gros pigeons qui achetent

et enfin chez les profiteurs, ceux la preferent dépenser leur fric ailleurs ce sont de petits consommateurs.



alors quelle solution adoptée: faire payer davantage les profiteurs. la pub ne suffit pas. trouver un moyen de les faire payer des biens culturels. sauf que ces profiteurs achetent des biens de consommations en général. ce sont les meres de famille etc



faire racker les pigeons mais les pigeons en ont de plus en plus marre. et ralent de plus en plus. alors il faut proposer des telechargements les moins cheres possibles avec des abonnement quasiment gratuits



puis il y a les pirates. qui telechargent sans vergogne. l’objectif c’est que le pigeon ne passe pas du coté obscure. ou il fautconvaincre le pirate d’acheter. mais alors il faut baisser les prix et proposer des offres alléchantes.


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double

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Ton analyse est lacunaire Olivier4, et tu pourrais faire un effort sur l’orthographe.



Dans les catégories, tu en as oublié une très importante, pourtant citée par Jérémie :




  • ceux qui téléchargent pour revendre à d’autres.



    Et c’est bien ça qui est grave, parce que ceux là, à partir du moment où ils ont des “acheteurs”, détournent de l’argent de personnes qui sont prêtes à payer (même une somme modique) pour le bien culturel.



    C’est d’un tout autre niveau de gravité que celui qui copie un bien culturel pour son propre usage, et n’en fait pas commerce… mais aujourd’hui la distinction n’est pas faite dans la “punition aveugle”.



    L’important est donc bien de comprendre la fin de la réponse de Jérémie où il oppose :

  • le partage entre individus, sans but de profit

    à

  • la contrefaçon à but commercial



    A partir du moment où vous aurez saisi cette “nuance”… la discussion aura progressé !

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Le plus grand problème vient des bouquets avec exclusivités (ventes liées par FAI et ses séries exclusives), en plus des chaînes qui sautent des épisodes, films en avant première et liées aux chaînes et par leur VOD que le client ne peut pas se permettre de tout voir ou attendre 2 à 3 ans ou pas du tout.



Ce sont aussi les producteurs qui ne récoltent que l’exclusivité alors que s’ils vendaient à tout va, ils gagneraient plus et les clients seraient comptant.



Je vois mal les clients s’abonner à tous les distributeurs et choisir en plus des bouquets multiplicateurs (parce que l’abonnement de base est obligatoire)



Si le producteurs perdent du fric, c’est bien à cause de leur système à la con (privilégier moins d’un dixième de la population, tout le monde ne sait pas avoir tous les bouquets spéciaux et avoir le bon FAI)



Si piraterie il y a, c’est en grande partie leurs fautes à lier des contrats néfastes pour eux à long terme, parce que la production diversifiée, elle n’arrête jamais et les chaînes défavorisées attendront quand les prix seront minimes (5 à 8 ans) ou par des chaînes à thèmes, en sous-exclusivité <img data-src=" />)



Ce qui fait moins de la moitié du gâteau <img data-src=" /> (Derrick doit vraiment être bon marché) <img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />


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Mon avis / mon experience a 2 centimes



Autrefois je telechargeais echangeais beaucoup de contenu de toute sorte avec mes amis et des anonymes d’internet (tout cela gratuitement).



Dans mes collections je distinguais plusieurs choses :

* le contenu que je ne pouvais trouver ailleurs (comme un “live” d’un artiste, la qualite sonor etant souvent discutable)

* le contenu que je decouvrais : des artistes que mes contacts m’invitaient a decouvrir… et j’en ai decouvert plein

* le contenu de merde, il s’agit de tout ce que je n’aurai jamais achete et n’acheterai jamais. Pour illustrer cela je prend pour exemple Patrick Sebastien et son “petit bonhomme en mousse”. Cette musique me servait uniquement a casser temporairement l’mbiance dans une soiree (pour enchainer tres rapidement sur un artiste digne de ce nom)

* du contenu jetable : tout ce que j’ai vu ou ecoute une fois, generalement partiellement, puis mis a la poubelle.



Donc pour resumer il y a une bonne partie du contenu echanger qui n’a aucune valeur a mes yeux. Si demain on m’en prive cela ne me ferait ni chaud ni froid.



Depuis je n’echange plus vraiment et je le regrette de plus en plus. Car depuis je ne decouvre plus rien. Je decouvre quelques artistes grace a des amis fan de certain genre musicaux qui me partage du contenu accessible sur des plates-formes plus ou moins legales (est-ce que tout le contenu de youtube est legale … ? bref ce genre de plate-forme) mais cela reste bien maigre. Cela doit faire des annees que je n’ai pas decouvert un petit groupe prometteur qui en a dans le bide, un peu comme decouvrir Nirvana avant qu’ils soient connus.



Mes rares sources musicales proviennent de la tele (pitoyable) et la radio (super pitoyable qui ne fait que tourner en boucle une liste de hit).



Resultat des courses : je n’achete plus rien. Un CD, 2 DVD, une ou 2 places de concert, voila mon budget pour 2013 !



Ceci est mon experience perso. Ai-je profite du travail d’autruis sans contre partie ? hummmm un poil. Pat Seb nous a bien fait marre, cela aurait merite une petite remuneration.

Ai-je mis un artiste sur la paille ? Je ne pense pas. Au contraire je pense avoir contribuer a l’epanouissement de certain artistes prometteurs.



Depenaliser les echanges non marchant me semble une bonne chose. Comme le dit JZ cela permettrait de se focaliser sur les echanges marchants. J’ajouterai que cela permettrait de degager des fonds sur la pedagogie des echange non marchand. Cela n’a de sens que si on joue le jeu et qu’en bout de chaine nous retribuons l’artiste (lors d’un concert par exemple)



Bref c’etait ma contribution a 2 centimes

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mogmog a écrit :



Mon avis / mon experience a 2 centimes

+1







ça vaut plus que 2 centimes une expérience pareille ! Je vis/j’ai vécu sensiblement la même chose (avec cette même hiérarchie dans le contenu que je me procurais de façon malhonnête)… j’adhère donc pas mal à ton propos.


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les ayants droit, en tout cas les indépendants de la musique, militent pour la mise en place d’une amende automatique de 140 euros au dernier stade de la riposte graduée. Un système sans juge qui sera géré par la seule Hadopi.



« Si on ôtait à de certaines gens leur ridicule, il ne leur resterait plus rien. »

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Bylon a écrit :



Ton analyse est lacunaire Olivier4, et tu pourrais faire un effort sur l’orthographe.



Dans les catégories, tu en as oublié une très importante, pourtant citée par Jérémie :




  • ceux qui téléchargent pour revendre à d’autres.



    Et c’est bien ça qui est grave, parce que ceux là, à partir du moment où ils ont des “acheteurs”, détournent de l’argent de personnes qui sont prêtes à payer (même une somme modique) pour le bien culturel.



    C’est d’un tout autre niveau de gravité que celui qui copie un bien culturel pour son propre usage, et n’en fait pas commerce… mais aujourd’hui la distinction n’est pas faite dans la “punition aveugle”.



    L’important est donc bien de comprendre la fin de la réponse de Jérémie où il oppose :

  • le partage entre individus, sans but de profit

    à

  • la contrefaçon à but commercial



    A partir du moment où vous aurez saisi cette “nuance”… la discussion aura progressé !







    ceux qui revendent a d’autres sont quand même ultra minoritaire. Par contre il y a ceux qui téléchargent et font du profit dessus. (avec la publicité par exemple) Mais la encore, ils sont très minoritaires. Et ce qui est dangereux pour l’industrie c’est à la fois celui qui partagent le contenu et bien entendu ceux qui téléchargent(puisqu’ils diffusent ce contenu)


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L’important est donc bien de comprendre la fin de la réponse de Jérémie où il oppose :




  • le partage entre individus, sans but de profit

    à

  • la contrefaçon à but commercial



    A partir du moment où vous aurez saisi cette “nuance”… la discussion aura progressé !



    ==

    dans tous le cas, dès qu’on télécharge un produit gratuitement et illégalement . Il y a profit. Et en fait je trouve ridicule cette chasse aux sorcières contre les vilains pirates qui font de la contrefacon. la pour le coup jeremie est un parfait idiot. Car finalement ceux qui font du profit sur la contrefacon rendent certainement plus de services a l’informatique (et ouais) et ont certainement plus de mérite que toutes andouilles qui téléchargent comme des sangsues.

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Drepanocytose a écrit :



Bah t’as bien tort.

Tu es un animal, déjà, comme cheetah. Tu manges, tu dors, tu bois, tu as des envies de sexe, tu as un cerveau qui commande tes actions, tu as des pulsions, il y a 2 sexes dans ton espèce, tu aimes tes rejetons comme Cheetah et ce de facon instinctive….Tu as le métabolisme d’un mammifère, comme Cheetah. La femelle de ton espèce porte ses rejetons, comme Cheetah.

On pourrait plus facilement te greffer les organes de certains Cheetah ou de certains porcs que ceux de ton voisin……



D’un point de vue purement biologique avant la decouverte du génome, c’était déjà très clair que quasiment rien ne nous sépare des bestioles comme Cheetah. Pratiquement rien.

La génétique n’a fait que prouver avec des chiffres ce que tout le monde savait déjà (enfin ceux qui ne se sont pas laissé influencer par les fables des curetons et autres gourous) : on est juste une bande de bestioles.

A ceux qui me diraient : “oui mais nous on est différents, on pense…”. Oui OK : on est une bande de bestioles avec la capacité de penser. Mais des bestioles quand même.







ce qui démontre tout l’idiotie de cette approche. puisque les insectes dans leur facon de s’organiser prenons par l’exemple les fourmis ou les abeilles nous ressemblent davantage

et les dauphins et les orques ont certainement un intellect et un appareil cognitif plus proche du notre que celui des chimpanzés



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Quelques exemples de contrefacons a but lucratif :





  • Reprendre des dessins et s’en attribuer le credit sur un site web gorge de publicites ( exemple dans l’articlehttp://theoatmeal.com/blog/carreon vous aimerez celui la egalementhttp://theoatmeal.com/comics/music_industry )

  • Reprendre de la musique et s’en servir dans une compile / un film (commercial) …

  • Reprendre un texte, un article (journal ou blog) et s’en attribuer le credit (toujours avec de la pub)

  • Copier des CD / DVD d’oeuvres originales et vendre ces copies



    Dans ces exemples certains s’approprie la paternite d’une oeuvre, d’autres en font commerce sans contre partie. Pour JZ ces comportements ne peuvent pas etre compare au pirate du dimanche qui telecharge le dernier album de justin bieber juste pour savoir ce qu’ecoute sa fille et ne pas passer pour un pere completement has been.



    En ce sens je partage sa vision des choses.

    Personne ne veut la mort des artistes, en pqrticulier ceux qui nous font plaisir. Mais l’obscurentisme du systeme nous ne permet pas aujourd’hui de soutenir ces artistes comme nous le souhaitons reelement. Sur les 20 euros d’un CD combien ai-je vraiment donne a l’artiste, combien au fabriquant (support physique), combien au artistes tiers (photographe ou artiste ayant realise la jacket du CD) et combien a des intermediaires totalement inconnus ?

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Il n’y a pas à dire… Ils sont vraiment en “Mod Rapace”<img data-src=" />

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J’ai l’impression que beaucoup font un amalgame entre les gros téléchargeurs (ceux qui téléchargent beaucoup) et le gros des telechargeurs (la majorité de ceux qui téléchargent)



Beaucoup d’études affirment que les premiers achètent beaucoup. Mais combien cela représente il sur la totalité des échanges pirates ?

Voila où le raisonnement pêche. Car les gros pirates achetant beaucoup ne sont final qu’une minorité parmi la masse. Aucune étude n’a précisément démontré que le piratage est bénéfique au commerce. Elles disent juste que certains pirates massifs achètent plus que le péon moyen.



De plus, concernant le point de vue des ayants droit. Ils partent du principe que tout visionnage ou écoute doit être payé. Un pirate ne payant pas, cela revient à une vente en moins.

L’argument du : de toute façon je l’aurai pas payé; n’est valable que pour le pirate. Car si dans les deux cas il ne paye rien, dans le second il profite tout de même de quelque chose de payant. Donc pour l’ayant droit cela revient donc a une vente en moins.



Concernant l’avis du partage non marchand qui respecte la liberté du consommateur, elle ne respecte pas la liberté du producteur. Pourquoi on lui interdirait le contrôle sur la distribution de son propre produit ?

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zogG a écrit :



Toujours autant de mal avec ce type de logique… il veut passer d’un extrême à l’autre… on sait ce que ça donne comme résultats… bref <img data-src=" />





Non je ne sais pas, c’est quoi les résultats du partage non-marchand de la culture?


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Khalev a écrit :



Source?







30,145 secondes de réflexion environ :




  • En considérant que tu télécharges des fichiers pour les utiliser et non pour les collectionner.

  • Alors si tu en télécharges beaucoup, c’est que tu les aimes beaucoup.

  • Si tu les aimes beaucoup, c’est que c’est ton hobby.

  • Si c’est ton hobby, tu seras plus enclin à dépenser dedans.


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Tourner.lapache a écrit :



30,145 secondes de réflexion environ :




  • En considérant que tu télécharges des fichiers pour les utiliser et non pour les collectionner.

  • Alors si tu en télécharges beaucoup, c’est que tu les aimes beaucoup.

  • Si tu les aimes beaucoup, c’est que c’est ton hobby.

  • Si c’est ton hobby, tu seras plus enclin à dépenser dedans.







    +1


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Tourner.lapache a écrit :





  • Si tu les aimes beaucoup, c’est que c’est ton hobby.





    Source?


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Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes, surtout les moins connus. Cela laisserait les mains libres pour concentrer les moyens de la répression sur la contrefaçon à but commercial, et les politiques publiques sur la question du financement.de la création à l’ère numérique.





Mouais…. Etonnante facilité, je trouve





  • Les bénéficiaires de la lutte contre la contrefaçon à but commercial, ce ne sont pas, à mon avis, les artistes les moins connus

  • Les bénéficiaires du financement de la création à l’ère numérique, une fois encore ce ne sont pas, à mon avis, les artistes les moins connus

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Khalev a écrit :



Non je ne sais pas, c’est quoi les résultats du partage non-marchand de la culture?







Non je parle de faire la propagande d’idées extrémistes. Ça n’a jamais fait avancer les choses dans le bon sens.



Légaliser le partage non marchand du travail des autres… sérieusement…


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Khalev a écrit :



Source?







Les sources sont nombreuses.

Les Pays-Bas avaient fait une étude du genre, tout comme différentes universités (UK, USA entres autres), ou plus récemment la Suisse qui a utilisé ces études (plus une du gouvernement suisse) pour justifier leur décision de ne pas créer d’hadopi chez eux, en concluant, grossièrement, que c’est le fait même des ayants droits si l’on en arrive à une telle situation…


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tAran a écrit :



Mouais…. Etonnante facilité, je trouve





  • Les bénéficiaires de la lutte contre la contrefaçon à but commercial, ce ne sont pas, à mon avis, les artistes les moins connus





    Il n’a pas dit ça.





    tAran a écrit :



  • Les bénéficiaires du financement de la création à l’ère numérique, une fois encore ce ne sont pas, à mon avis, les artistes les moins connus





    Il n’a pas dit ça non plus.


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Khalev a écrit :



Source?







Euh… tu sais dire autre chose ? <img data-src=" />



-&gt;http://fr.wiktionary.org/wiki/hobby


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sybylle a écrit :



Les sources sont nombreuses.

Les Pays-Bas avaient fait une étude du genre, tout comme différentes universités (UK, USA entres autres), ou plus récemment la Suisse qui a utilisé ces études (plus une du gouvernement suisse) pour justifier leur décision de ne pas créer d’hadopi chez eux, en concluant, grossièrement, que c’est le fait même des ayants droits si l’on en arrive à une telle situation…







Tu soutiens son point de vue il me semble là, c’est plutôt les sources “inverses” qu’il demande ici :-)


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zogG a écrit :



Non je parle de faire la propagande d’idées extrémistes. Ça n’a jamais fait avancer les choses dans le bon sens.



Légaliser le partage non marchand du travail des autres… sérieusement…







Fait en Espagne et il me semble au Portugal.

En Espagne ils ont également revu la perception des société de gestion de droit, alignant leurs redevance sur les règles applicable en Europe.

Résultat? On passe de 128 000 000 d’euros à….. 5 000 000 d’euros annuels <img data-src=" />


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bombo a écrit :



Tu soutiens son point de vue il me semble là, c’est plutôt les sources “inverses” qu’il demande ici :-)







Ah! Au temps pour moi ^^!


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Grunt- a écrit :



Certes, les majors ne seraient pas d’accord.

D’un autre côté, dans la situation actuelle, seules les majors sont contentes, les autres (internautes, industriels, FAI) ne le sont pas.



Puisqu’il est impossible de contenter tout le monde, autant emmerder les moins nombreux, à savoir une poignée d’actionnaires et de dirigeants.







Il y a des chances que tu soit actionnaires indirectement (assurance vie, PEA, etc…) Les gros actionnaires sont certainement pleins de petits épargnants. Taper sur les actionnaires et aussi taper sur les épargnants.


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On peut faire confiance à ce gouvernement pour laisser les autres prendre les décisions de ce qu’il faut faire ou pas. Il y a juste à regarder comment ils ont laissé au cour des négociations le patronat imposer leur vue sur la flexibilité.

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Khalev a écrit :



Source?







Prenons l’exemple de la musique :

Si j’écoute des nouveaux morceaux tous les jours parce que je dl comme un porc alors j’écoute beaucoup de musique, donc suis amateur de musique. C’est mon hobby donc je serais plus enclin à dépenser de l’argent là dedans (concert, goodies, soutenir les groupes que j’aime bien, …) que dans des choses qui ne m’intéressent pas.



Je ne vois pas comment l’expliquer plus simplement.



Note : Ce n’est pas réciproque et tu peux être amateur de musique sans télécharger comme un porc. On les voit bien dans les 5% d’usages légaux.



En tout cas ce qui est sur, c’est qu’il faut au minimum corréler le niveau de passion du sondé pour la musique et le mettre en corrélation avec ses achats et ses dl pour avoir quelque-chose de correct. Ce que l’étude utilisée en argument ne fait pas.



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sybylle a écrit :



Fait en Espagne et il me semble au Portugal.

En Espagne ils ont également revu la perception des société de gestion de droit, alignant leurs redevance sur les règles applicable en Europe.

Résultat? On passe de 128 000 000 d’euros à….. 5 000 000 d’euros annuels <img data-src=" />







Qu’est-ce qui passe de 128M à 5M ? <img data-src=" />


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Marrant comme sur certains sujets on voit immédiatement débarquer des commentateurs zélés reproduisant fidèlement l’argumentaire des industriels!



Alors selon Olivier4 il y a 4 types de consommateurs: les pigeons, les pirates, les profiteurs, etc. Quelle haute considération du public! Si les gens de l’industrie pensaient comme lui, cela expliquerait pourquoi 1/ ils sont tant déconnectés des réalités technologiques et sociales 2/ ils n’ont rien à foutre de la culture mais sont juste là pour parasiter le max de blé….



Ensuite, à ceux qui semblent si offensés et hurlent à la mort à l’idée que l’on puisse “décider à la place de l’auteur/producteur” ce qui pourrait être fait des œuvres, well… c’est déja le cas, ça s’appelle les exceptions et limitations, et cela fait partie intégrante du droit d’auteur: cela représente l’intérêt général et des exceptions au monopole temporaire d’exploitation.



Ex: on ne demande pas à l’auteur avant de prêter un livre (oh mon dieu! viol de la culture! les pauvres éditeurs vont mourir!), de parodier une œuvre (la fin du monde, il n’y aura plus de musique!) ou de la représenter une œuvre à des fins pédagogiques devant une classe (la fin du cinéma), entre autres.



Bref, dans cette même tradition d’un _équilibre_ supposé entre auteurs/intermédiaires/public, qui a depuis beaucoup trop longtemps basculé du côté des intermédiaires, le partage entre individus et sans but commercial n’a rien à faire dans le monopole de l’auteur parce que :





  • c’est un usage social complètement établi qui est désormais un des piliers des pratiques culturelles. aucune loi ne viendra changer cette réalité



  • le combattre entraine des dérives graves pour nos libertés individuelles et l’équilibre fragile d’un Internet ouvert et libre



  • les auteurs (ou plutôt les mafieux qui prétendent les représenter en se sucrant sur leur dos) n’ont pas à savoir ce qui se passe dans ma sphère privée, sur mes appareils (et sur les supports vierges que j’ai payé en m’affranchissant d’une exorbitante redevance)



  • d’un point de vue économique c’est un non sens, pas seulement du point de vue du coût de la répression, mais aussi parce que décourager cette pratique culturelle nuirait à la culture et à sa diversité (ça n’est pas que l’hadopi qui le dit, il y a une 20aine d’études qui confirment que 1/ ceux qui partagent achètent plus 2/ il n’y a pas de lien entre baisse des ventes physiques d’un support mort depuis longtemps, le CD, et partagehttp://lqdn.fr/p2pstudies)



    Bref, en finir avec les mensonges crétins et coupables de ces vieilles industries pourries qui ont oublié, à force de s’engraisser, comment être utile à la société.



    Je vous invite au passage à lire

    http://www.sharing-thebook.com/

    (vous pouvez le partager évidemment, et l’acheter sur arbre mort si vous voulez)



    La culture ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui:



  • dépense cumulées pour musique / film / jeu vidéo explosent de façon constante et même en temps de crise



  • entrées en salle de ciné et concerts explosent



  • revenus liés au licensing, à la gestion collective, à la copie privée, (avec tout ce que cela comporte de mafieux dans le prélèvement et la répartition) explosent



  • il n’y a jamais eu autant de micro-artistes qui ont eu les conditions matérielles d’exister, de rencontre un public et d’expérimenter avec des modèles de distribution et de financement désintermédiés



    Tout cela est basé sur la culture d’aujourd’hui: une culture p2p dans laquelle chacun peut participer et qui repose sur le partage, le remix, et le copier-coller.



    Une culture dont nous pouvons être fiers, que nous devons revendiquer, et que nous avons le devoir collectif de protéger.



    Au diable les obscurantismes, les lobbies pourris et la corruption du processus politique!



    Vive la culture et l’Internet libres!





    &lt;3





    j

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jeremie_z a écrit :



partagehttp://lqdn.fr/p2pstudies)





Le lien correct étant bien sûrhttp://lqdn.fr/p2pstudies <img data-src=" />

&lt;3


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@jeremy_z : ton paragraphe sur le pret de bien entre connaissances est correct. Tu as parfaitement raison.

Seulement il concerne l’échange de biens PHYSIQUES (donc non duplicables à volonté) entre deux CONNAISSANCES (donc réduit très fortement le nombre de personnes concernées).

En aucun cas ce type d’échange ne peut etre considéré comme un moyen de distribution parallèle efficace : trop lent, propriété temporaire (si on reste sur du pret), disponibilité aléatoire. Bref rien a voir avec le partage de fichiers numériques via p2p.



La preuve en est que aujourd’hui on incite les artistes a faire leur distribution numérique via l’échange non marchand (certains le font meme deja), mais personne, a ma connaissance, ne le fait avec des produits physiques.

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Désolé d’intervenir mais ce que dit jeremie_z est faux sur au moins un produit… Bon reste à savoir si c’est culturel , si il y a artiste Windows

(mais c’est l’application du Cluf de Windows qui nous est “Hadopisé” alors lelivre tu n’as droit de le lire qu’avec les lunettes validés par la maison d’édition / ou une marque compatible.. méfiez vous des lunettes chinoises ou Affreux_loup la satisfaction du lecteur ne serait pas garantie. il est en outre interdit de lire le livre sur un transatlantique: il vous a été céder pour être lu sur un fauteuil de salon . un livre EOM quoi)

restons un poil sérieux :

je veux que le pognon rentre mais que je ne débourse rien<img data-src=" />

<img data-src=" />

bon un CD physique c’est +/- 15€ dans un boite en polystyrène transparent ( le polystyrène…tout un poème c’est le genre boite esthétique qui casse juste à la première ouverture , ça ne supporte ni l’essuyage ni la moindre produit nettoyant ) donc une boite de CD de merde le Cd à l’origine garantie 100 ans deviens quasi illisible au bout de 4 ans … y’aurai pas comme une arnaque qui pousserait à ne pas acheter ( j’ai encore des vinyle en 78 et 16 tours j’ai plus de phono qui permette de les lire <img data-src=" /> ouais ça date de mon grand père mais il sont toujours fonctionnels un peu piaillement de moineau mais le son est restitué et ces truc ont 60 à 80 ans. alors le je vends de la merde et les gens n’en veulent pas PiiIRRRAAAAAATTTTEE!! <img data-src=" />


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Certes, mais les ayants droit prévoient aussi des mesures pour justement accentuer la responsabilité des hébergeurs…





J’arrive pas a en croire mes yeux… Les ayants droits font les projets législatifs ?

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Tourner.lapache a écrit :



Prenons l’exemple de la musique :

Si j’écoute des nouveaux morceaux tous les jours parce que je dl comme un porc alors j’écoute beaucoup de musique, donc suis amateur de musique. C’est mon hobby donc je serais plus enclin à dépenser de l’argent là dedans (concert, goodies, soutenir les groupes que j’aime bien, …) que dans des choses qui ne m’intéressent pas.



Je ne vois pas comment l’expliquer plus simplement.



Note : Ce n’est pas réciproque et tu peux être amateur de musique sans télécharger comme un porc. On les voit bien dans les 5% d’usages légaux.



En tout cas ce qui est sur, c’est qu’il faut au minimum corréler le niveau de passion du sondé pour la musique et le mettre en corrélation avec ses achats et ses dl pour avoir quelque-chose de correct. Ce que l’étude utilisée en argument ne fait pas.







ce qu’il veut dire c’est que le contraire peut s’appliquer ici aussi, à savoir dans ton exemple, que l’on peux très bien beaucoup télécharger sans pour autant consommer à savoir : Je télécharge beaucoup de film et pourtant, très peu seront visionner et pour la grande majorité une seule fois, c’est par exemple mon cas, dans une politique du “au cas où” des fichiers se retrouve sur mon disque pendant des mois durant et seront peut être même supprimé avant d’avoir été visionné.

Du coup, quelqu’un qui télécharge beaucoup ne peut pas, par une simple déduction logique, être définit comme ayant un hobby vis à vis de ceux-ci.


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Ricard a écrit :



J’arrive pas a en croire mes yeux… Les ayants droits font les projets législatifs ?





C’est quoi qui te surprend ?

Que les lobbies proposent des lois toutes faites à des fainéasses de parlementaires qui n’ont plus qu’à le signer de leur plume et le prendre à leur nom ?

T’es sérieux Ricard ? Ta naiveté me surprend, là, c’est pas ton habitude…


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Khalev a écrit :



Source?







Khal, ça sent l’arrogance à plein nez…



 M'en vais lancer une petite Fatwa si tu continues, Nardinamouk   





La source….La source…..la source….


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Ricard a écrit :



J’arrive pas a en croire mes yeux… Les ayants droits font les projets législatifs ?







Pognon, pognon, pognon ! ;-p


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zogG a écrit :



Légaliser le partage non marchand du travail des autres… sérieusement…





En même temps, depuis qu’on a eu la possibilité de copier ça s’est toujours fait et ça se fera toujours, à part à réduire drastiquement les droits des individus.



Il vaut mieux accepter ce constat, et éviter de chercher à combattre l’inévitable pour taper sur ceux qui en profite pour se faire de l’argent.Tu crois que MU aurait eu autant de succès si le P2P avait continué à se développer, ou si au lieu de se battre contre le P2P les majors avaient proposés des alternatives sérieuses?



Il y a énormément de façon pour un artiste pour rentabiliser son travail sans taper sur les échanges entres individus.

Les gens sont prêts à payer si on leur propose du service ou de l’originalité : Deezer, MU, les concerts,…



Le problème c’est d’arriver à capter cet argent pour le redistribuer à qui de droit ensuite. Et c’est pas en tapant sur les systèmes qui ne se font pas d’argent qu’on va y arriver. Autant concentrer ses forces sur les profiteurs plutôt que se mettre ses clients à dos.


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zogG a écrit :



Non je parle de faire la propagande d’idées extrémistes. Ça n’a jamais fait avancer les choses dans le bon sens.



Légaliser le partage non marchand du travail des autres… sérieusement…





Alors que légaliser le cannabis, ça ! ça ferait avancer le schmiblick (et le reggae)


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bombo a écrit :



ce qu’il veut dire c’est que le contraire peut s’appliquer ici aussi, à savoir dans ton exemple, que l’on peux très bien beaucoup télécharger sans pour autant consommer à savoir : Je télécharge beaucoup de film et pourtant, très peu seront visionner et pour la grande majorité une seule fois, c’est par exemple mon cas, dans une politique du “au cas où” des fichiers se retrouve sur mon disque pendant des mois durant et seront peut être même supprimé avant d’avoir été visionné.

Du coup, quelqu’un qui télécharge beaucoup ne peut pas, par une simple déduction logique, être définit comme ayant un hobby vis à vis de ceux-ci.







Il y a donc des gens qui n’aiment pas le cinéma et les films et qui en téléchargent quand même ? Je veux bien croire que dans un contexte du tout gratuit on puisse être amener à telecharger des trucs qu’on ne va finalement pas regarder, de là à en telecharger sans être amateur de la chose…


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Entièrement d’accord avec Jérémie Zimmermann. C’est même très inquiétant cette tournure que prend la “guerre” contre le piratage. Il me semble que le pire serait d’imposer aux intermédiaires techniques des mesures de censure car, dans un état de droit, la justice est une mission régalienne et ne doit, en aucun cas, être déléguée à des intérêts privés.

Plutôt que de céder aux différents lobbies, il serait pourtant simple aux politiques de les contrer en leur opposant les valeurs républicaines que plus personne ne semble réellement défendre aujourd’hui !

Un état républicain et laïque a toutes les cartes en main pour se défendre contre les puissances de l’argent roi à condition d’affirmer avec force ses valeurs , ce que la gauche molle ne fait pas.

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bombo a écrit :



ce qu’il veut dire c’est que le contraire peut s’appliquer ici aussi, à savoir dans ton exemple, que l’on peux très bien beaucoup télécharger sans pour autant consommer à savoir : Je télécharge beaucoup de film et pourtant, très peu seront visionner et pour la grande majorité une seule fois, c’est par exemple mon cas, dans une politique du “au cas où” des fichiers se retrouve sur mon disque pendant des mois durant et seront peut être même supprimé avant d’avoir été visionné.

Du coup, quelqu’un qui télécharge beaucoup ne peut pas, par une simple déduction logique, être définit comme ayant un hobby vis à vis de ceux-ci.







C’est précisé dans mon premier message et ce n’est pas ce point qu’il a remis en cause.



Pour la collectionite aigüe, Autant je peux comprendre que des fichiers ne soient pas regardés suite à un transfert massif depuis le HDD d’un pote : fichiers en attente de tri en gros. Par contre, télécharger un film ou un album pour ne pas l’écouter, j’avoue que j’ai du mal à comprendre la logique. A moins que ce soit le fait de “posséder” qui fasse bander les gens.

Bref, j’ose penser que ce type d’individu n’est pas commun dans la population française et je les vois encore moins dépenser plus de 100 €/ mois dans des biens culturels sur le net. (cf. les gros consommateurs de l’étude hadopipi)


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zogG a écrit :



Il y a donc des gens qui n’aiment pas le cinéma et les films et qui en téléchargent quand même ? Je veux bien croire que dans un contexte du tout gratuit on puisse être amener à telecharger des trucs qu’on ne va finalement pas regarder, de là à en telecharger sans être amateur de la chose…







J’estime qu’il y a un fossé entre amateur et hobby.


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nickel

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Tourner.lapache a écrit :



C’est précisé dans mon premier message et ce n’est pas ce point qu’il a remis en cause.



Pour la collectionite aigüe, Autant je peux comprendre que des fichiers ne soient pas regardés suite à un transfert massif depuis le HDD d’un pote : fichiers en attente de tri en gros. Par contre, télécharger un film ou un album pour ne pas l’écouter, j’avoue que j’ai du mal à comprendre la logique. A moins que ce soit le fait de “posséder” qui fasse bander les gens.

Bref, j’ose penser que ce type d’individu n’est pas commun dans la population française et je les vois encore moins dépenser plus de 100 €/ mois dans des biens culturels sur le net. (cf. les gros consommateurs de l’étude hadopipi)







C’est pas de la collection, pas mal de truc finissent à la trappe.



Sinon j’ai un peu perdu le fil de votre discussion, je ne suis plus bien sûr de qui affirme quoi :-)


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Tourner.lapache a écrit :



Prenons l’exemple de la musique :

Si j’écoute des nouveaux morceaux tous les jours parce que je dl comme un porc alors j’écoute beaucoup de musique, donc suis amateur de musique. C’est mon hobby donc je serais plus enclin à dépenser de l’argent là dedans (concert, goodies, soutenir les groupes que j’aime bien, …) que dans des choses qui ne m’intéressent pas.



Je ne vois pas comment l’expliquer plus simplement.



Note : Ce n’est pas réciproque et tu peux être amateur de musique sans télécharger comme un porc. On les voit bien dans les 5% d’usages légaux.



En tout cas ce qui est sur, c’est qu’il faut au minimum corréler le niveau de passion du sondé pour la musique et le mettre en corrélation avec ses achats et ses dl pour avoir quelque-chose de correct. Ce que l’étude utilisée en argument ne fait pas.





En fait ce qui me pose problème c’est le lien : je télécharge beaucoup -&gt; j’écoute beaucoup de musique -&gt; c’est mon hobby.



Pour avoir côtoyé des fadas du téléchargement illégal, ils téléchargeaient beaucoup de trucs écoutait tout le temps de la musique, mais leur hobby c’était autre chose, qu’il faisait en écoutant de la musique. Il n’y aurait pas eu de musique, ils auraient eu le même hobby.

Et en général quand ils aimaient bien un truc la réaction c’était : “eh c’est bon ça, je vais l’envoyer à mes potes et si ils passent en concert pas loin on ira peut-être les voir.”

Ils adoraient surtout sortir ensemble, et un concert c’est une occasion de sortir ensemble. Ils n’y allaient pas spécialement pour la musique, plutôt pour passer un bon moment, avec une bonne ambiance autour d’un truc qu’ils appréciaient tous.



Quand c’était pas un concert c’était des sorties jeux de rôles, des repas pizzas/bières,etc. Sans avoir la possibilité de découvrir la musique gratos, ils ne seraient jamais allé au concert.


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bombo a écrit :



ce qu’il veut dire c’est que le contraire peut s’appliquer ici aussi, à savoir dans ton exemple, que l’on peux très bien beaucoup télécharger sans pour autant consommer à savoir : Je télécharge beaucoup de film et pourtant, très peu seront visionner et pour la grande majorité une seule fois, c’est par exemple mon cas, dans une politique du “au cas où” des fichiers se retrouve sur mon disque pendant des mois durant et seront peut être même supprimé avant d’avoir été visionné.

Du coup, quelqu’un qui télécharge beaucoup ne peut pas, par une simple déduction logique, être définit comme ayant un hobby vis à vis de ceux-ci.





C’est une question de statistiques: oui les gens dans ton cas existent… mais vu que ça prend un certain temps de télécharger des trucs (choisir, trouver la source, etc), l’immense majorité des gens fait un minimum attention à ce qu’il télécharge.



Les passionnés resteront toujours les plus gros consommateurs, c’est parfaitement logique. Ces études servent juste à montrer que l’usage du téléchargement internet n’abolit pas totalement l’achat. mais ça ne donne pas beaucoup plus d’information.


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Khalev a écrit :



Autant concentrer ses forces sur les profiteurs plutôt que se mettre ses clients à dos.







Justement qui sont les profiteurs ? Seulement qui font de l’argent sur le dos des ayant-droits ou aussi ceux qui font des économies sur leurs dos ? (ie tous ceux qui téléchargent illégalement)



Autant je suis d’accord que plein de points de l’offre sont totalement abusés : prix, durées des droits, arrivées très tardive de l’offre sur le net, pas de lossless à prix abordable, … Autant autoriser le partage biens culturels protégé c’est aussi totalement abusé et ne permettra pas de maintenir et le niveau de qualité de l’offre. (et je ne parle pas que du mainstream)


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Tourner.lapache a écrit :



Sauf que lui il l’utilise pour te dire que ça n’a pas d’INpact alors que si.

[…]







Non mais c’est moi. Je dois être trop carré-carré.

Dans sa réponse à la question “pourquoi ?”, il ne dit en rien que ça n’a pas d’INpact…

D’ailleurs lui, comme toi et moi, nous sommes bien au fait que cela en a un. Je suis donc grandement d’accord avec toi : le partage de la “culture” à un INpact.

Moi je le pense positif. Tu as l’air de le voir négatif.



Ne prends juste pas de raccourci trop rapide à faire dire aux autres ce qu’ils n’ont pas exprimé <img data-src=" />


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Tourner.lapache a écrit :



Non ce qu’ils affirment c’est un téléchargement = une vente en moins. Ce qui est évidemment aussi faux mais ils ne disent pas qu’ils n’achètent plus rien. J. Z. et les majors sont à deux extrêmes opposées, il serait bien de s’en rendre compte à force…







Et c’est quoi le juste-milieu-non-extrêmiste entre le téléchargement légal et le téléchargement illégal ? Le téléchargement semi-légal ? <img data-src=" />


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Wiistiti a écrit :



Et c’est quoi le juste-milieu-non-extrêmiste entre le téléchargement légal et le téléchargement illégal ? Le téléchargement semi-légal ? <img data-src=" />





Changer la loi, pour dépénaliser le partage sans profit.

<img data-src=" />

ou pt être bien <img data-src=" />


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Wiistiti a écrit :



Et c’est quoi le juste-milieu-non-extrêmiste entre le téléchargement légal et le téléchargement illégal ? Le téléchargement semi-légal ? <img data-src=" />







Bien vu l’artiste !



Le juste milieu c’est interdire et reprimer le téléchargement d’œuvres protégées dans un contexte ou les droits d’auteurs et les tarifs seront moins abusifs. (ie durée des droits d’auteurs moins longue, tarifs dégressifs en fonction du retour sur investissement, …)







malock a écrit :



Non mais c’est moi. Je dois être trop carré-carré.

Dans sa réponse à la question “pourquoi ?”, il ne dit en rien que ça n’a pas d’INpact…

D’ailleurs lui, comme toi et moi, nous sommes bien au fait que cela en a un. Je suis donc grandement d’accord avec toi : le partage de la “culture” à un INpact.

Moi je le pense positif. Tu as l’air de le voir négatif.



Ne prends juste pas de raccourci trop rapide à faire dire aux autres ce qu’ils n’ont pas exprimé <img data-src=" />







Oui je ne suis peut-être pas assez rigoureux dans ma façon de m’exprimer. Ce que je dis, c’est que lui il se sert de cet argument (non pertinent) pour dire que le partage a des effets positifs. Donc pour moi son raisonnement est faux. Après je ne dis pas qu’il n’y a pas d’effets positifs, mais à mon avis et à terme, les effets négatifs l’emporteront sur les positifs.


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Khalev a écrit :



Il n’a pas dit ça.



Il n’a pas dit ça non plus.









C’est normal, puisque c’est mon avis…. Je ne lui ait absolument pas fait dire ce qu’il n’a pas dit <img data-src=" />





Ma remarque pourrait plutôt être des questions :





  • La légalisation sans but de profit du partage entre individus, car il est légitime et aide la culture et les artistes, surtout les moins connus –&gt; CHECK



    Cela laisserait :

  • Mains libres pour la répression sur la contrefaçon à but commercial –&gt; CHECK

  • Mains libres pour les politiques publiques sur la question du financement.de la création à l’ère numérique –&gt; CHECK



    Donc questions :

  • Qui bénéficie de la lutte de la contrefaçon à but commercial ? Est ce l’artiste moins connu ? (Et je répète mon avis : ça m’étonnerait que ce soit lui)

  • Qui bénéficie des politiques publiques sur la question du financement.de la création à l’ère numérique ? Est ce l’artiste moins connu ? (Et je re-répète mon avis : ça m’étonnerait que ce soit lui)



    A mélanger la répression, la légalisation et en parlant des artistes moins connu, forcément je me pose des questions (et j’en tire des conclusions gratuites)



    J’espère que j’ai été plus clair <img data-src=" />


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Drepanocytose a écrit :



Pourquoi vous dites tous que JZ est extermiste ?



Il a dit : “Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes”.



S’il avait vraiment été extrémiste, il aurait dit : ““Le partage entre individus, même avec but de profit doit être légalisé, car il est légitime.”



Je trouve sa position tout à fait concevable et raisonnable, moi.

Mais c’est sûr, dans un monde de moutons libéraux, dès qu’on prétend que quelque chose qui est devenu propriété privée il y a peu doit redevenir gratuit et collectif, on est classé dans les extrémistes…







En quoi légaliser le partage non marchand du travail des autres est-il raisonnable ? Ce qui est raisonnable c’est de laisser la liberté aux créateurs de diffuser leur contenu comme ils le souhaitent. Il y a des licences dans le droit d’auteur qui permettent tout à fait cela. Pourquoi vouloir le rendre obligatoire ? C’est en cela que la vision est extrémiste.



Si on l’applique au travail de journaliste, ça te semble toujours concevable et raisonnable ?


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georgebarclay a écrit :



Sauf que l’argument des ayants droit est que celui qui télécharge n’ACHETE PLUS.





Non, non, NON et NON.

Ca c’est l’argument que les caricatures prêtent aux ayant-droit.



L’argument est que ceux qui téléchargent illégalement achèteraient davantage s’ils ne pouvaient pas pirater (et davantage ne veut pas non plus dire 1 téléchargement = 1 vente de perdue)



Ca, c’est ce que la logique “basique” voudrait. Il est possible que ce soit faux (et que le téléchargement illégal serve en fait davantage de publicité que de substitut à l’achat). Mais c’est à ceux qui soutiennent que ce qui semble logique est faux de fournir des études le prouvant.


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zogG a écrit :



Si on l’applique au travail de journaliste, ça te semble toujours concevable et raisonnable ?





Oui. Je sais que ca surprend, mais oui.

C’est une vision plus générale de la société. S’il faut sacrifier le confort matériel d’un ou deux pour que la masse en tire un bénéfice conséquent, moi ca me va. Même si ce un ou deux, j’en faisait partie.



Et justement le journaliste est un très bon exemple : combien de gens n’ont pas pris l’habitude de lire le journal ou des magazines simplement parce que c’est très cher ?

Si on avait donné un accès gratuit (ou moins cher) à cette information à ces gens là, peut-être leur vie aurait-elle été différente… Et j’ai naturellement tendance à penser que plus une personne est instruite, plus elle a de chances d’avoir un gros impact positif sur la société ….



C’est un exemple d’une façon de penser où on considère qu’il y a des questions plus importantes que le pognon, dans la vie.


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zogG a écrit :



Et si on appliquait le partage non marchand au journalisme ? Demain je fais pcsuperinpact.com avec le contenu de PCi, gratuitement et sans publicité. Mouais désolé mais j’adhère pas.





donc tu vas te payer un nom de domaine, un hébergeur, de la bande passante, tu vas copier/coller tous les articles de PCI et mettre ça gracieusement en ligne?

Moi je trouve ça très cool de ta part, mais tout ce que tu vas réussir à faire c’est dépenser beaucoup de pognon pour faire disparaître le contenu de ton propre site.<img data-src=" />


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Tourner.lapache a écrit :



[…]

Oui je ne suis peut-être pas assez rigoureux dans ma façon de m’exprimer. Ce que je dis, c’est que lui il se sert de cet argument (non pertinent) pour dire que le partage a des effets positifs. Donc pour moi son raisonnement est faux. Après je ne dis pas qu’il n’y a pas d’effets positifs, mais à mon avis et à terme, les effets négatifs l’emporteront sur les positifs.







Je te remercie bien de concéder que tu n’as peut être pas été assez rigoureux dans l’expression de tes idées. J’ai sûrement été un peu crétin d’insisté là-dessus également…



Moi je le trouve pertinent cet argument. Pas de ton côté ? Pourquoi ça ?



Pour ma part, j’ai plutôt envie de croire qu’à terme, les effets positifs seront bien plus visibles que le reste. Bon, certainement pas juste quelques mois suivant l’hypothétique annonce de la “légalisation” du partage non marchand de biens “culturels” dématérialisés…. Il y a un soucis de génération également, la mienne (je suis dedans hein <img data-src=" />) la précédente, la suivante. Sont tous “un peu débile” face au net… ça va changer.


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zogG a écrit :



En quoi légaliser le partage non marchand du travail des autres est-il raisonnable ? Ce qui est raisonnable c’est de laisser la liberté aux créateurs de diffuser leur contenu comme ils le souhaitent. Il y a des licences dans le droit d’auteur qui permettent tout à fait cela. Pourquoi vouloir le rendre obligatoire ? C’est en cela que la vision est extrémiste.



Si on l’applique au travail de journaliste, ça te semble toujours concevable et raisonnable ?





heu le droit du journalisme n’est pas le même que le droit d’auteur hein, même si certains voudraient qu’il le soit.

et encore heureux. Sinon on vivrait dans un monde où toute l’information est copyrightée, soumise à exclusivités et contrats privés d’autorisations de reprise de l’information, droits de territorialité, etc…

ça serait génial: seul le partenaire français de par exemple le NYT (ou celui qui lui a filé plein de pognon pour avoir l’info) peut ou peut ne pas la diffuser en France.

une idée incroyable, les professionnels de la presse des piliers de la démocratie en rêvent tous les jours.


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Drepanocytose a écrit :



Oui. Je sais que ca surprend, mais oui.

C’est une vision plus générale de la société. S’il faut sacrifier le confort matériel d’un ou deux pour que la masse en tire un bénéfice conséquent, moi ca me va. Même si ce un ou deux, j’en faisait partie.



Et justement le journaliste est un très bon exemple : combien de gens n’ont pas pris l’habitude de lire le journal ou des magazines simplement parce que c’est très cher ?

Si on avait donné un accès gratuit (ou moins cher) à cette information à ces gens là, peut-être leur vie aurait-elle été différente… Et j’ai naturellement tendance à penser que plus une personne est instruite, plus elle a de chances d’avoir un gros impact positif sur la société ….



C’est un exemple d’une façon de penser où on considère qu’il y a des questions plus importantes que le pognon, dans la vie.







Le problème c’est que rien n’indique que cette information soit toujours disponible ou diffusée si elle l’avait été gratuitement, ou sans contre partie.



Aujourd’hui beaucoup de gens s’informent sur internet, sur des sites gratuits, mais des sites qui en font quand même le commerce. On est pas dans le cadre de sites non marchand.



Mais je suis TOTALEMENT d’accord avec toi sur la place du pognon dans la société, à un détail près, pour moi c’est le créateur qui doit décider. Moi je suis développeur, je fais des trucs open/libre/gratuit/bénévolement, c’est un choix, une liberté. Pas un truc qu’on m’a imposé. Les artistes peuvent très bien faire pareil hein, alors pourquoi ne pas militer pour que les artistes fassent ce choix, plutôt que de leur imposer ?


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Une telle hadopi-racket conserverait toutes ses failles et serait toujours basée sur les “preuves” sans valeur collectées par les mercenaires des industries du divertissement. Elle poursuivrait le même objectif nuisible de dissuader le partage de la culture, alors que l’autorité elle-même a démontré que ceux qui partagent sont ceux qui dépensent le plus http://lqdn.fr/hadopi45].





Ponctuer un argumentaire avec ce genre de trucs le fait passer pour de la soupe de poissons pas frais.

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hellmut a écrit :



heu le droit du journalisme n’est pas le même que le droit d’auteur hein, même si certains voudraient qu’il le soit.

et encore heureux. Sinon on vivrait dans un monde où toute l’information est copyrightée, soumise à exclusivités et contrats privés d’autorisations de reprise de l’information, droits de territorialité, etc…

ça serait génial: seul le partenaire français de par exemple le NYT (ou celui qui lui a filé plein de pognon pour avoir l’info) peut ou peut ne pas la diffuser en France.

une idée incroyable, les professionnels de la presse des piliers de la démocratie en rêvent tous les jours.







En l’occurrence le travail des journalistes de PCi est soumis aux mêmes contraintes que le travail d’un écrivain ou interprète. À savoir qu’ils peuvent l’un comme l’autre interdire quiconque d’utiliser leur travail, que ce soit pour en faire le commerce ou non. Alors il y a certainement des différences, mais il y aussi des points commun.


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hellmut a écrit :



donc tu vas te payer un nom de domaine, un hébergeur, de la bande passante, tu vas copier/coller tous les articles de PCI et mettre ça gracieusement en ligne?

Moi je trouve ça très cool de ta part, mais tout ce que tu vas réussir à faire c’est dépenser beaucoup de pognon pour faire disparaître le contenu de ton propre site.<img data-src=" />







Sa comparaison est un chouilla fausse dans la mesure ou il n’y a pas (encore) réellement d’équivalents aux hébergeurs de fichiers gratuits (ddl) ou au P2P dans le monde de l’hébergement de site. Il n’empêche que s’il arrive à faire héberger son site gratuitement. Il n’aura que peu de boulot à faire pour copier/coller les articles de PCI, mais aussi ceux de toutes la presse internationale et faire du mal à l’audience des sites qui eux créent le contenu.

Et quand bien même il ne ferait pas un site gratuit, il lui couterait toujours moins cher que dans le cas ou il y aurait des rédacteurs.







malock a écrit :



Je te remercie bien de concéder que tu n’as peut être pas été assez rigoureux dans l’expression de tes idées. J’ai sûrement été un peu crétin d’insisté là-dessus également…



Moi je le trouve pertinent cet argument. Pas de ton côté ? Pourquoi ça ?







Ce que j’expliquais plus haut, que l’échange massif de biens culturels n’implique pas forcément des investissements massifs dans la culture. Il sous-entend que l’acte de partage implique un acte d’achat/investissement. en disant que les gens qui téléchargent beaucoup paient beaucoup. Moi je dis que les gens dont il parle sont des amateurs de musique et que s’ils ne pouvaient plus télécharger, ils n’achèteraient/investiraient pas nécessairement moins de musique.



De l’autre coté, tu as les majors qui te disent qu’un acte de partage, c’est une vente en moins. Ce qui est surement faux aussi.



Bref, pour ma part je pense surtout que le partage c’est bon pour les artistes peu connus (promotion) mais il peut aussi faire du mal à ceux qui réussissent en réduisant leurs ventes : est-ce que cela aura pour effet de réduire la qualité technique des albums car moins d’argent à mettre dans le mixage studio ? (par exemple)



Note : Bien sur il y a le débat sur les droits d’auteurs, les majors, … à prendre en compte en parallèle mais ce n’est pas vraiment le sujet de mon post.


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Drepanocytose a écrit :



Oui. Je sais que ca surprend, mais oui.

C’est une vision plus générale de la société. S’il faut sacrifier le confort matériel d’un ou deux pour que la masse en tire un bénéfice conséquent, moi ca me va. Même si ce un ou deux, j’en faisait partie.



Et justement le journaliste est un très bon exemple : combien de gens n’ont pas pris l’habitude de lire le journal ou des magazines simplement parce que c’est très cher ?

Si on avait donné un accès gratuit (ou moins cher) à cette information à ces gens là, peut-être leur vie aurait-elle été différente… Et j’ai naturellement tendance à penser que plus une personne est instruite, plus elle a de chances d’avoir un gros impact positif sur la société ….



C’est un exemple d’une façon de penser où on considère qu’il y a des questions plus importantes que le pognon, dans la vie.







Totalement d’accord sur la place de l’argent. Mais dans le cas du journaliste, est-ce qu’il a réellement un confort matériel ? Leur boulot ne consiste pas qu’a taper l’article, il faut aller trouver les infos, si c’est de la photo il faut payer l’appareil, si c’est une interview faut pouvoir se déplacer, … sans compter que le journaliste doit quand même se nourrir et avoir un toit !

C’est tout ça qui fait que l’info ne peut pas être gratuite. D’ailleurs, aucun journal, aussi cher qu’il soit, n’arrive à fonctionner sur les recettes des ventes, c’est dire.



Après dans le monde du cinéma, musique, sports, finances il est vrai que beaucoup sont trop payés et leur réduction de salaire pourrait permettre de rendre plus accessible la culture à tous.


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bonne analyse de Jérémie

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Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes, surtout les moins connus. Cela laisserait les mains libres pour concentrer les moyens de la répression sur la contrefaçon à but commercial, et les politiques publiques sur la question du financement.de la création à l’ère numérique.





En même temps si il veut légaliser la contrefaçon, il n’y aura pas moyen de s’entendre avec les majors et les indépendants. Il faut lutter contre, mais je suis d’accord hadopi est une bêtises, même si je n’ai pas de solution plus fiable.

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Elle poursuivrait le même objectif nuisible de dissuader le partage de la culture, alors que l’autorité elle-même a démontré que ceux qui partagent sont ceux qui dépensent le plus http://lqdn.fr/hadopi45].





Cet argument ne veux strictement rien dire. Ceux qui partagent le plus sont les amateurs de musique donc logiquement ceux qui achètent le plus.







En faisant cette erreur historique plutôt qu’en abrogeant purement et simplement la riposte graduée, le gouvernement français contribuerait en outre un petit peu plus à la fortune de Kim Dotcom et ses pairs.





Autant je suis d’accord sur le fait que techniquement on ne peut pas flasher avec certitude un mec qui télécharge illégalement aussi simplement que pour un excès de vitesse. Autant, s’il existait un moyen simple de savoir qui est la personne au bout du dl, je trouverais l’amende justifiée…

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Si on refuse de payer l’amende, ils sont obligés de faire appel à un juge et de monter un dossier d’accusation avec preuves.



On revient donc au point de départ. <img data-src=" />

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metaphore54 a écrit :



En même temps si il veut légaliser la contrefaçon, il n’y aura pas moyen de s’entendre avec les majors et les indépendants. Il faut lutter contre, mais je suis d’accord hadopi est une bêtises, même si je n’ai pas de solution plus fiable.





Certes, les majors ne seraient pas d’accord.

D’un autre côté, dans la situation actuelle, seules les majors sont contentes, les autres (internautes, industriels, FAI) ne le sont pas.



Puisqu’il est impossible de contenter tout le monde, autant emmerder les moins nombreux, à savoir une poignée d’actionnaires et de dirigeants.


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Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes





Toujours autant de mal avec ce type de logique… il veut passer d’un extrême à l’autre… on sait ce que ça donne comme résultats… bref <img data-src=" />

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Tourner.lapache a écrit :



Cet argument ne veux strictement rien dire. Ceux qui partagent le plus sont les amateurs de musique donc logiquement ceux qui achètent le plus.





Source?


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Tourner.lapache a écrit :



Cet argument ne veux strictement rien dire. Ceux qui partagent le plus sont les amateurs de musique donc logiquement ceux qui achètent le plus.







Donc, de façon très futée, les ayants droits s’acharnent à poursuivre et à punir leurs meilleurs clients !



Au fait, que les ayants droits nous répètent depuis des années que les “pirates” sont adeptes du tout gratuit… ils ne sont pas à une contradiction près…


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Tourner.lapache a écrit :



Autant je suis d’accord sur le fait que techniquement on ne peut pas flasher avec certitude un mec qui télécharge illégalement aussi simplement que pour un excès de vitesse. Autant, s’il existait un moyen simple de savoir qui est la personne au bout du dl, je trouverais l’amende justifiée…







C’est à peu près identique que pour l’excès de vitesse (c’est le proprio de la voiture qui reçoit le pv…).

Sauf que dans le cas de hadopi, ils se sont arrangés pour que ce soit le proprio de la ligne qui soit en infraction.







Tourner.lapache a écrit :



30,145 secondes de réflexion environ :




  • En considérant que tu télécharges des fichiers pour les utiliser et non pour les collectionner.

  • Alors si tu en télécharges beaucoup, c’est que tu les aimes beaucoup.

  • Si tu les aimes beaucoup, c’est que c’est ton hobby.

  • Si c’est ton hobby, tu seras plus enclin à dépenser dedans.







    Et alors ? En quoi ça justifie la contrefaçon…





    En même temps si il veut légaliser la contrefaçon, il n’y aura pas moyen de s’entendre avec les majors et les indépendants. Il faut lutter contre, mais je suis d’accord hadopi est une bêtises, même si je n’ai pas de solution plus fiable.



    +1.

    A mon avis il vaut mieux laisser les majors dans leur marécage et mettre en place une infrastructure pour permettent la libre diffusion/partage (pour les artistes qui le veulent).


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Khalev a écrit :



En fait ce qui me pose problème c’est le lien : je télécharge beaucoup -&gt; j’écoute beaucoup de musique -&gt; c’est mon hobby.



Pour avoir côtoyé des fadas du téléchargement illégal, ils téléchargeaient beaucoup de trucs écoutait tout le temps de la musique, mais leur hobby c’était autre chose, qu’il faisait en écoutant de la musique. Il n’y aurait pas eu de musique, ils auraient eu le même hobby.

Et en général quand ils aimaient bien un truc la réaction c’était : “eh c’est bon ça, je vais l’envoyer à mes potes et si ils passent en concert pas loin on ira peut-être les voir.”

Ils adoraient surtout sortir ensemble, et un concert c’est une occasion de sortir ensemble. Ils n’y allaient pas spécialement pour la musique, plutôt pour passer un bon moment, avec une bonne ambiance autour d’un truc qu’ils appréciaient tous.



Quand c’était pas un concert c’était des sorties jeux de rôles, des repas pizzas/bières,etc. Sans avoir la possibilité de découvrir la musique gratos, ils ne seraient jamais allé au concert.







On peut avoir plusieurs hobby hein ? Tes potes avaient un hobby, mais la musique était aussi leur hobby…


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Khalev a écrit :



En fait ce qui me pose problème c’est le lien : je télécharge beaucoup -&gt; j’écoute beaucoup de musique -&gt; c’est mon hobby.





Ce n’est pas ce qu’il a dit.

Il a dit si c’est mon hobby, j’écoute alors beaucoup de musique (et de variété de musiques). Donc si j’achète, j’achète en moyenne plus que les autres et si je télécharge, je télécharge en moyenne plus que les autres.



Ca ne va pas plus loin que ça.


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darthbob a écrit :



Donc, de façon très futée, les ayants droits s’acharnent à poursuivre et à punir leurs meilleurs clients !







Idem avec les DRM tu crois que c’est quoi sinon un outil pour faire ch..r les clients. Les pirates eux les contournent et n’en ont rien à faire !


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Faith a écrit :



Ce n’est pas ce qu’il a dit.

Il a dit si c’est mon hobby, j’écoute alors beaucoup de musique (et de variété de musiques). Donc si j’achète, j’achète en moyenne plus que les autres et si je télécharge, je télécharge en moyenne plus que les autres.



Ca ne va pas plus loin que ça.





Il a commencé par dire que les gens qui téléchargent beaucoup c’est parce que c’est leur hobby et que donc vu que c’est leur hobby ils sont prêts à payer plus que les autres.

Et surtout pour lui c’est la majorité des gens qui téléchargent beaucoup qui sont comme ça. Et moi c’est ça qui me gène.


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Tourner.lapache a écrit :



Cet argument ne veux strictement rien dire. Ceux qui partagent le plus sont les amateurs de musique donc logiquement ceux qui achètent le plus.

.







En même temps, c’est pas lui qui l’invente. C’est bien la HADOPI qui annonce ça : “les internautes déclarant un usage illicite ont une dépense légèrement supérieure à la moyenne (+1 à +2 points selon la tranche)” (cf le lien dans l’article). Nul part la HADOPI parle “d’amateur de musique”…







zogG a écrit :



[…]

Légaliser le partage non marchand du travail des autres… sérieusement…







Bouih, faut voir… pourquoi pas. Comme ça j’ai envie de dire un bon gros “non” comme toi mais je pense que l’on peut être surpris du résultat. Et que cela peut amener à de bonnes idées…



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Khalev a écrit :



En même temps, depuis qu’on a eu la possibilité de copier ça s’est toujours fait et ça se fera toujours, à part à réduire drastiquement les droits des individus.



Il vaut mieux accepter ce constat, et éviter de chercher à combattre l’inévitable pour taper sur ceux qui en profite pour se faire de l’argent.Tu crois que MU aurait eu autant de succès si le P2P avait continué à se développer, ou si au lieu de se battre contre le P2P les majors avaient proposés des alternatives sérieuses?



Il y a énormément de façon pour un artiste pour rentabiliser son travail sans taper sur les échanges entres individus.

Les gens sont prêts à payer si on leur propose du service ou de l’originalité : Deezer, MU, les concerts,…



Le problème c’est d’arriver à capter cet argent pour le redistribuer à qui de droit ensuite. Et c’est pas en tapant sur les systèmes qui ne se font pas d’argent qu’on va y arriver. Autant concentrer ses forces sur les profiteurs plutôt que se mettre ses clients à dos.







En pratique, les ayants droits tapent majoritairement sur ceux qui en font le commerce. Evidemment il y a aussi des particuliers dans le tas, mais c’est pour l’exemple. Qui a vu le FBI débarquer chez lui ? Mme Michu et ses divx ? ou le groupe scene qui vends ses releases ? ou Kim dotcom ? ou ThePiratebay ?



Si un artiste veut distribuer son travail gratuitement et gagner de l’argent via des concerts ou produits dérivés, c’est son droit à lui. C’est sa décision à lui, pas celle d’un tiers…



Et si on appliquait le partage non marchand au journalisme ? Demain je fais pcsuperinpact.com avec le contenu de PCi, gratuitement et sans publicité. Mouais désolé mais j’adhère pas.


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Tourner.lapache a écrit :



Justement qui sont les profiteurs ? Seulement qui font de l’argent sur le dos des ayant-droits ou aussi ceux qui font des économies sur leurs dos ? (ie tous ceux qui téléchargent illégalement)





Les types qui vendent des copies illégale de films en pleine rue et/ou dans les gares en posant tout comme un vendeur au marché ?


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Tourner.lapache a écrit :



On peut avoir plusieurs hobby hein ? Tes potes avaient un hobby, mais la musique était aussi leur hobby…





Non, parce s’il n’avaient pas eu l’occasion d’écouter de la musique gratos, ils n’auraient pas cherché à en avoir.

C’était un bonus. Et l’argent pour les concerts serait parti dans des packs de bières et des pizzas.



Ils avaient un budget divertissement, ils prenaient ce qui se proposait à eux. Ils voyaient une affiche d’un concert d’un groupe qui leur plaisait, il y allait. Mais ils n’allaient pas chercher les infos sur les concerts du groupe.



Ils n’avaient pas la démarche active que tu as quand c’est ton hobby.



Moi mon hobby c’est le triathlon, je cherche les triathlons à portée de chez moi pour y participer. C’est pas “tiens il y a un triathlon dans ma ville, ça peut être marrant de le faire”.


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Enfin un discours concis et sensé… Merci

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NeOmega a écrit :



+1









Tourner.lapache a écrit :



30,145 secondes de réflexion environ :




  • En considérant que tu télécharges des fichiers pour les utiliser et non pour les collectionner.

  • Alors si tu en télécharges beaucoup, c’est que tu les aimes beaucoup.

  • Si tu les aimes beaucoup, c’est que c’est ton hobby.

  • Si c’est ton hobby, tu seras plus enclin à dépenser dedans.







    Sauf que l’argument des ayants droit est que celui qui télécharge n’ACHETE PLUS. Ce que vous démontrez ne remets absolument pas en cause ce que démontrent les études citées par J. Z. Que vous ayez ou non raison le constat est là, il télécharge mais consomment (et beaucoup) alors que SNEP, SACEM et compagnie affirment que celui qui télécharge ne consomme pas!


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L’amende c’est pas une idée nouvelle, c’est déjà ce qu’ils avaient essayés de faire passer du temps de la dadvsi… <img data-src=" />



moi je dit, pourquoi pas, si ca fait passer le piratage en dehors du cadre la contrefaçon pour le faire rentrer dans celui de la simple contravention. <img data-src=" />



mais j’ai comme dans l’idée que ces filous veulent garder le régime de la double peine, avec la contrefaçon et l’application la contravention au toujours ridicule “défaut de sécurisation de connexion internet” je me trompe? <img data-src=" />

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Khalev a écrit :



Moi mon hobby c’est le triathlon, je cherche les triathlons à portée de chez moi pour y participer. C’est pas “tiens il y a un triathlon dans ma ville, ça peut être marrant de le faire”.







Mais dans ce cas comment faire d’une chose ton hobby si tu ne l’essaie pas ?

Tiens un nouveau groupe de musique =&gt; youtube/ddl/etc… =&gt; Fnac (?)


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malock a écrit :



En même temps, c’est pas lui qui l’invente. C’est bien la HADOPI qui annonce ça : “les internautes déclarant un usage illicite ont une dépense légèrement supérieure à la moyenne (+1 à +2 points selon la tranche)” (cf le lien dans l’article). Nul part la HADOPI parle “d’amateur de musique”…







Sauf que lui il l’utilise pour te dire que ça n’a pas d’INpact alors que si.







Khalev a écrit :



Non, parce s’il n’avaient pas eu l’occasion d’écouter de la musique gratos, ils n’auraient pas cherché à en avoir.

C’était un bonus. Et l’argent pour les concerts serait parti dans des packs de bières et des pizzas.



Ils avaient un budget divertissement, ils prenaient ce qui se proposait à eux. Ils voyaient une affiche d’un concert d’un groupe qui leur plaisait, il y allait. Mais ils n’allaient pas chercher les infos sur les concerts du groupe.



Ils n’avaient pas la démarche active que tu as quand c’est ton hobby.



Moi mon hobby c’est le triathlon, je cherche les triathlons à portée de chez moi pour y participer. C’est pas “tiens il y a un triathlon dans ma ville, ça peut être marrant de le faire”.







Tu vas me dire que tu es passionné depuis le triathlon depuis l’age de 5 ans et que tu en feras jusqu’à ce que tu aies 80 ans ?

Tes potes ont bel et bien eu un hobby qui s’appelait la musique : le facteur déclenchant a été le téléchargement illégal et aurait pu ne jamais avoir lieur certes. Mais quand tu en es au point d’écouter de la zik toute la journée, la partager avec tes potes et aller aux concerts, si ce n’est pas hobby je ne sais pas ce que sais.



Comme si demain je trouvais des clubs de golf dans la rue et que je me découvrais une passion pour le golf. Les passions/hobby ce n’est pas inné et ça se découvre comme ça peut se perdre. Je te renvoie à la définition qu’on t’a donné plus haut de hobby.







georgebarclay a écrit :



Sauf que l’argument des ayants droit est que celui qui télécharge n’ACHETE PLUS. Ce que vous démontrez ne remets absolument pas en cause ce que démontrent les études citées par J. Z. Que vous ayez ou non raison le constat est là, il télécharge mais consomment (et beaucoup) alors que SNEP, SACEM et compagnie affirment que celui qui télécharge ne consomme pas!







Non ce qu’ils affirment c’est un téléchargement = une vente en moins. Ce qui est évidemment aussi faux mais ils ne disent pas qu’ils n’achètent plus rien. J. Z. et les majors sont à deux extrêmes opposées, il serait bien de s’en rendre compte à force…


votre avatar

Pourquoi vous dites tous que JZ est extermiste ?



Il a dit : “Le partage entre individus, sans but de profit doit être légalisé, car il est légitime et aide la culture et les artistes”.



S’il avait vraiment été extrémiste, il aurait dit : ““Le partage entre individus, même avec but de profit doit être légalisé, car il est légitime.”



Je trouve sa position tout à fait concevable et raisonnable, moi.

Mais c’est sûr, dans un monde de moutons libéraux, dès qu’on prétend que quelque chose qui est devenu propriété privée il y a peu doit redevenir gratuit et collectif, on est classé dans les extrémistes…

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