OpenStreetMap a récemment mis en ligne des informations sur sa base de données cartographique libre. L'occasion de faire le point sur 9 ans de développement et de contributions qui ont permis de récolter plus de 33,9 millions de km de routes et 78 millions de bâtiments.
OpenStreetMap est un projet libre qui vise à construire une base de données cartographique pouvant être utilisé sur des logiciels ou des applications de géolocalisation. C'est par exemple le cas de Foursquare qui est passé de l'API de Google Maps à celle d'OpenStreetMaps.
Ce projet a pris de l'ampleur avec le temps et a plus ou moins poussé Google à revoir sa politique autour du modèle économique de son API pour Maps. En effet, fin juin de l'année dernière, le géant du web simplifiait grandement son offre avec une baisse de tarif pouvant atteindre... 87 %.
Afin de suivre l'évolution du remplissage de sa base de données, l'équipe en charge de ce projet nous propose une carte des mises à jour en fonction de leur ancienneté (les plus vieilles en bleu, les plus récentes en rouge). De son côté, Chicago a eu droit à une attention particulière de la part d'Ian Dees qui a initié un projet visant à intégrer les bâtiments de ville dans OpenStreetMap, le résultat est assez impressionnant :
Le site revendique plus d'un million d'utilisateurs, contre 500 000 en 2012 et 250 000 en 2010, une croissance relativement impressionnante donc. À ce sujet, l'équipe remercie les contributeurs à leur manière en détournant légèrement une statistique que l'on voit souvent : « 100 % des changements ont été soumis par 100 % des utilisateurs », un moyen de remercier la communauté dans sa globalité.
Il est néanmoins possible de jouer avec les curseurs afin d'obtenir des détails complémentaires : 25 % des utilisateurs ont ainsi contribué à hauteur de 98,7 % des changements, 10 % sont à l'origine de 96,2 % et ils sont à peine 3 % à avoir envoyé 90 % des modifications.
Quoi qu'il en soit, OpenStreetMap annonce que ses bases de données disposent de 33,9 millions de km de routes, soit plus de 40 ans de voiture en roulant à une vitesse moyenne de 100 km/h. Sachez enfin que pour participer vous aussi à ce projet, c'est par ici que ça se passe.
Commentaires (77)
j’ai essayer d’ajouter mon adresse sur OSM mais franchement leurs outils sont absolument imbuvables !
Je ne comprends pas bien à quoi ça sert. Il n’y a ni vue aérienne, ni vue des rues…
Bon, ça devrait pouvoir au moins calculer un trajet… Ah ben non, même pas.
Une carte sans fonctionnalité… Aujourd’hui, de l’informatique, on en attend quand même un peu plus. Entre ça et une carte papier, je préfère encore la carte papier.
J’aurai bien aidé si c’était relativement simple de cartographier avec son smartphone ^^’
Non moi de mon côté, j’ai rajouté pas mal de rues de la ville et ça c’est fait assez simplement.
@vampire : OSM ce sont des données carto. si tu veux une appli qui te donne un chemin, code là :)
Contributeur depuis 4 ans
" /> et je ne nourrirais pas le troll. Ceux qui ne comprennent pas l interet tant pis pour eux
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J’ai découvert récemment ce site :http://francetopo.fr/
C’est très ressemblant aux fameux SCAN25 et carte topo de chez IGN, pas impossible qu’ils regardent d’un drôle d’œil.
J’ai une appli androïd sur mon smartphone qui utilise les cartes OSM. Sans OSM, j’aurais pu me brosser pour avoir une carte électronique de Kiev.
Avec OSM, j’ai pu charger sur mon smartphone des cartes de l’Ukraine et les mettre en mémoire pour qu’elles soient utilisées hors ligne par mon Wiko. J’ai même trouvé en 15 secondes l’emplacement de mon hôtel et la station de métro qui le dessert.
Donc oui, des cartes à poil sont tout aussi intéressantes que des services en ligne complets. Et OSM fournit bien le premier.
Il est néanmoins possible de jouer avec les curseurs afin d’obtenir des détails complémentaires : 25 % des utilisateurs ont ainsi contribué à hauteur de 98,7 % des changements, 10 % sont à l’origine de 96,2 % et ils sont à peine 3 % à avoir envoyé 90 % des modifications.
Il faut savoir que les plus grosses modifs, en terme quantitatifs, proviennent d’importations de données, qui sont faites par peu d’utilisateurs et ont peu de valeur ajoutée. Par exemple le bâti en France est directement importé du cadastre et représente une énorme quantité de données, qui noie un peu le reste si on regarde uniquement le volume.
mappy permet de downloader des cartes gratuites. par contre, pas de navigation à la voix.
osm est bien dans l’idee. j’ai voulu contribuer mais leur outil est franchement imbuvable.
ouep, dans ce cas mappy est la meilleure solution. j’ai été étonné de la qualité de leur soft d’ailleurs.
http://tile.openstreetmap.fr/
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http://francetopo.fr/
C’est du copié-collé. (chez moi les mêmes erreurs,
par exemple: le chemin des Roufiats est devenu la rue des routiers
J’ai fait quelques modestes contributions (et en ferait d’autres) sur OSM. J’utilise l’éditeur JOSM, il est plutôt bien foutu (ok c’est en Java, j’ai dû faire une concession mais ça rame pas trop..
" />) et y’a des tutos pour prendre en main le bazar (pas trop compliqué franchement).
Comme certains l’ont signalé, c’est assez addictif et c’est vraiment un pur plaisir que d’apporter sa modeste pierre à l’édifice. C’est assez fun de se lancer à la “conquête” d’un quartier et chasser le moindre détail qu’on pourrait rajouter. Il y a encore beaucoup de travail donc chaque contribution compte.
Et pour voir toutes les modifs en (presque) temps-réel : http://live.openstreetmap.fr/
Les toutes petites villes ont peu, voir pas du tout, de nom de rue/route/chemin. Du moins au Sud du Cher/Nord de l’Allier.
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J’essaye d’en nommer un peu. “La route est longue mais la voie est libre”
@Platoun : Au zoom max, ça indique bien rue des routiers, alors qu’aux 3 niveaux de zoom inférieur, il y a bien indiqué chemin des roufias.
@cestchouette : Rien qu’avec le nom du chemin (et l’erreur rapportée), il a été possible de trouver rapidement la ville en question ^_^