La Hadopi démonte le concept d’échanges non marchands
Et qu'en pense le CSA ?
Le 25 juillet 2013 à 09h23
8 min
Droit
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Les réflexions menées depuis peu par la Hadopi au sujet des échanges non marchands viennent de donner lieu à la publication d'un premier document de travail. Tentant de décortiquer et d'analyser les pratiques cachées derrières ces termes, l'institution retient en fin de compte que le concept d' « échanges non marchands » n'est finalement pas très approprié.
Il y a tout juste un mois, la Hadopi réussissait à produire son petit effet en annonçant qu’elle engageait une « analyse » dont l’objectif était de modéliser un système de rémunération compensatoire des échanges non marchands. En gros, elle affichait son intention de chercher à savoir si une éventuelle licence globale ou contribution créative serait envisageable en France. Alors que la Rue du Texel se voyait jusque-là étiquetée comme l’autorité en charge de punir les abonnés « pirates »- y compris ceux dont les échanges se faisaient gratuitement - on devinait facilement la manœuvre alors que la suppression de l’institution par l’exécutif apparaissait comme inéluctable. « L’expérience acquise par l’institution au cours des trois dernières années tendrait à laisser penser que l’intégration de ces usages pourrait être de nature à créer un cercle vertueux favorable tout à la fois à la création, aux usages, à l’innovation et à un meilleur partage de la valeur » claironnait la Hadopi dans ce qui ressemblait à un dernier chant du cygne.
Première étape de ce travail d’analyse, lequel doit s’appuyer sur des consultations et publications régulières : l’élaboration d’un document balayant les différents usages susceptibles d’être qualifiés d’ « échanges non marchands ». La Hadopi a justement dévoilé celui-ci hier :
Dans un premier temps, le Département Recherche, Études et Veille (DREV) de la Hadopi dresse un panorama des différentes techniques d’échange existantes. Sont ainsi passés en revue : les échanges en peer-to-peer, par email, grâce aux réseaux sociaux, aux hébergeurs de fichiers, au streaming, aux plateformes UGC, aux newsgroups et via serveur FTP.
À partir de là, la Rue du Texel fait valoir que « quel que soit le type d’échange de biens culturels dématérialisés, au moins un intermédiaire est nécessaire ». Elle cite par exemple le webmail dans le cadre de l’échange par mail, du moteur de recherche spécialisé dans les liens P2P, etc. Quelques lignes, plus tard, elle écrit cependant que dans le cas d’un utilisateur ayant installé un serveur FTP chez lui, il n’y a « aucun intermédiaire », mais passons.
Des « échanges » pas si « non marchands » que ça pour la Hadopi...
L’institution retient surtout que les échanges effectués d’après ces techniques, et donc via leurs intermédiaires obligatoires, sont « source de bénéfices pour la grande majorité des intermédiaires qui les facilitent ». En clair, s’il n’y a aucun échange onéreux entre les utilisateurs, cela ne signifie pas qu’il n’y ait rien de « marchand » au travers de l’échange en question. Ainsi, la Hadopi met très clairement en avant les revenus publicitaires engrangés par les réseaux sociaux, les webmails, les sites indexant des liens torrents, les comptes « premium » de certains hébergeurs de fichiers, etc. « Ces bénéfices sont caractéristiques d’un système pleinement marchand, qui tire profit de l’acte d’échange et de la nature des biens échangés » remarque ainsi la Rue du Texel.
Ce n’est pas tout. La Hadopi considère également que le terme d’ « échange » ne correspond pas à chacune des pratiques qu’elle vient d’ausculter. « Sans systématisme de la réciprocité et hors cercle restreint, la notion d’échange semble inadaptée à la description des pratiques visées » indique-t-elle en ce sens. En clair, sans relation systématique entre une personne et une autre, d’autant plus lorsqu’on est dans un cadre aussi large que l’ensemble de tous les utilisateurs d’Internet - contrairement à un cadre plus restreint, difficile de parler de réels « échanges ». On imagine ici qu’il est par exemple fait référence aux pratiques de streaming.
« À ce titre, qualifier ces "échanges", qui s’appuient sur des intermédiaires dégageant un bénéfice marchand, de "non marchands" n’est pas exact » lance la Rue du Texel en guise de conclusion.
L'institution dessine un système dans lequel les intermédiaires seraient mis à contribution
Après avoir dressé ce panorama, l’institution souligne que les pratiques précédemment analysées « pourraient appeler des réponses économiques et légales dédiées ». Leur objectif serait de réfléchir à un système permettant de maintenir la liberté d’usage actuelle des œuvres, tout en inscrivant les pratiques correspondantes dans un cadre légal. « Cette initiative impose une réflexion sur les conséquences opérationnelles à considérer sur le système que constituent les œuvres, ceux qui les consomment, ceux qui en détiennent les droits et ceux qui en bénéficient » écrit à cet égard la Hadopi.
Sans dresser pour l’heure avec précision ces « réponses » dédiées, la Haute autorité fait valoir que « l’observation de certains accords, établis au cas par cas entre certains intermédiaires et certains ayants droit, permet de penser que l’intégration des intermédiaires agissant dans ce système pourrait être de nature à l’équilibrer en préservant la liberté d’usage des utilisateurs ». En clair, ceux qui sont présentés comme étant les bénéficiaires des échanges non marchands pourraient passer à la caisse des ayants droit pour assurer une forme de pérennité du système. La Hadopi explique que ceux-ci pourraient ainsi être amenés « à rémunérer la création, proportionnellement à leur implication et aux bénéfices qu’ils réalisent via les œuvres qu’ils permettent effectivement de partager ». Ce « socle d’intermédiaires » concernés serait entendu dans un sens large comme étant tous ceux qui « tirent manifestement un bénéfice » de ces échanges non marchands.
La réflexion sera-t-elle terminée avant la suppression de la Hadopi ?
On notera que la Hadopi n’évoque pas l’hypothèse d’un système dans lequel les utilisateurs seraient mis à contribution, par exemple via une somme prélevée mensuellement sur chaque abonnement à Internet. L'idée a d'ailleurs été réaffirmée il y a peu par certains députés. Cela correspond en fait à un choix fait a priori par la Haute autorité. L’institution en appelle désormais aux remarques et contributions sur ce premier document de travail, qui pourraient d’ailleurs être publiées ensuite. Celles-ci peuvent être transmises à [email protected].
La Rue du Texel a quoi qu’il en soit identifié deux points particuliers sur lesquels elle compte insister afin d’évaluer la pertinence et la faisabilité du système précédemment mis en exergue. Elle entend en effet étudier tout d’abord la possibilité « de déterminer un profil d’usages, un profil d’intermédiaires redevables et une méthode de calcul de barème de rémunération pour les titulaires de droit ». À partir de là, la Hadopi fait valoir qu’il faudrait évaluer les conséquences économiques de ce système, notamment afin que celui-ci puisse être équilibré du mieux possible.
On notera pour l’heure la réaction du juriste Calimaq (voir son billet de blog à ce sujet), également membre de La Quadrature du Net, qui perçoit ici une manœuvre de la Hadopi visant à « discréditer les positions des tenants de la légalisation du partage », notamment au travers des critiques formulées par l’institution à l’égard de cette notion. « Ce que la Hadopi ne dit pas, c’est qu’elle a une responsabilité directe dans le fait que les pratiques d’échanges aient peu à peu migré vers des formes centralisées impliquant des intermédiaires marchands. Car la riposte graduée, en ciblant spécifiquement le téléchargement en P2P, a mécaniquement promu des formes centralisées, comme MegaUpload en son temps et Youtube aujourd’hui, qui concentre une part énorme du trafic » observe-t-il au passage. L’intéressé l’assure : les propositions portées de longue date par l’association citoyenne au sujet du droit d’auteur « sont au contraire très précises sur le périmètre des pratiques qui doivent être incluses dans la notion" "d’échanges non-marchands entre individus" et elles ne visent pas à couvrir l’ensemble des dispositifs d’accès aux oeuvres dont la Hadopi a dressé l’inventaire ».
La Hadopi démonte le concept d’échanges non marchands
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Des « échanges » pas si « non marchands » que ça pour la Hadopi...
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L'institution dessine un système dans lequel les intermédiaires seraient mis à contribution
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La réflexion sera-t-elle terminée avant la suppression de la Hadopi ?
Commentaires (117)
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Abonnez-vousLe 25/07/2013 à 10h41
Le 25/07/2013 à 10h41
Le 25/07/2013 à 10h48
Le 25/07/2013 à 10h48
Je suis curieux de savoir comment la HADOPI compte s’y prendre pour faire raquer des intermédiaires qui pour la plupart sont basés à l’étranger et n’ont aucune activité en France " />
Le 25/07/2013 à 10h52
Si seulement ils avaient été aussi rapide pour répondre a VLC…
Le 25/07/2013 à 11h03
Le 25/07/2013 à 11h10
Le 25/07/2013 à 11h19
Le 25/07/2013 à 11h19
Le 25/07/2013 à 11h23
Le 25/07/2013 à 11h29
Bon ils essayent de faire payer les intermédiaires, donc ils essayent de montrer qu’il y a toujours un intermédiaire dans le partage non marchand et que celui-ci gagne des sous (et que donc l’échange n’est pas si non-marchant que ça).
Mais ils oublient (volontairement ?) des cas :
Pas besoin de webmail pour envoyer des mails.
IRC.
La messagerie directe.
L’échange de main à main existe aussi.
Et que vient faire la vente de goodies pour les réseaux P2P ??? Ça n’a aucun rapport avec l’échange non marchand…
C’est n’importe quoi…
Le 25/07/2013 à 11h31
Le 25/07/2013 à 11h32
Quelque part, elle n’a pas tort.
Quand un échange rapporte de l’argent à quelqu’un, ne peut pas être non marchand.
Si vous envoyez les DVD de la dernière saison de votre série préférée à un ami à l’autre bout du pays. L’échange en lui même rapportera de l’argent à quelqu’un et vous en coûtera.
Maintenant, grâce au numérique et à Internet, il y a des moyens de gagner de l’argent sans faire payer directement le consommateur (bon ça vous coutera du temps certes). Mais l’échange n’est pas non marchand puisqu’il génère quand même des revenus.
L’auto-hébergement est une bonne solution, mais les français sont quasiment tous unanime sur le fait que avoir une connexion permanente chez eux c’est pas possible. Alors je ne vois pas comment cela pourra marché.
Le 25/07/2013 à 11h35
Les FAI deviennent comme les autoroutes à péage " /> " />
Le 25/07/2013 à 11h37
Le 25/07/2013 à 11h45
Le 25/07/2013 à 09h35
Le 25/07/2013 à 09h35
Le 25/07/2013 à 09h37
Le 25/07/2013 à 09h38
Le 25/07/2013 à 09h38
un site UGC ? " />
Le 25/07/2013 à 09h40
Le 25/07/2013 à 09h40
Le 25/07/2013 à 09h41
Le 25/07/2013 à 09h42
Le 25/07/2013 à 09h44
Le 25/07/2013 à 09h46
Le 25/07/2013 à 09h47
Le 25/07/2013 à 09h48
C’est nimporte quoi cette etude de merde.
“Source de revenu pour les FTP” -> “Location de l’hebergement”.
Bah c’est plutot lui qui paye l’hebergement, on lui donne pas un hebergement gratos + encore des sous parce qu’il est gentil.
Et encore, je cite pas tout le reste, y’a moins de 20% de vraiment valable.
Le 25/07/2013 à 09h49
En france lorsque l’on touche le fond de la piscine on creuse
Le 25/07/2013 à 09h50
Et l’Hadopi inventa l’e-produit d’appel : proposer des torrents sur un site pour vendre des peluches " />
Le 25/07/2013 à 09h50
Hadopi réfute le terme d’échanges non marchands car des intermédiaires techniques gagnent de l’argent, du grand n’importe quoi !!
Imaginons que je donne un objet à une personne en mettant une annonce sur un site internet de petites annonces ou enchères (à zéro euro). Comme le site internet intermédiaire gagne sa vie par de la pub (dans mon cas), alors le terme de non marchand ne s’applique pas d’après la Hadopi.
Je crois que la Hadopi et le CSA sont près à n’importe quoi pour tout justifier , en particulier le fait de vouloir taxer les intermédiaires (google par exemple) et faire plaisir aux ayants droits.
C’est quand même grave d’avoir autant de mauvaise fois à ce niveau (autorité administrative) pour quand même pas grand chose ( du pognon pour les, soits disants, artistes).
Le 25/07/2013 à 10h08
Le 25/07/2013 à 10h09
Hadopi démonte
Sont pas honnêtes… je parie que c’est dés montres volées.
" />
Le 25/07/2013 à 10h10
Le 25/07/2013 à 10h11
Et l’electricité et l’ordinateur et le baladeur et… et… et me*de tiens " />
ça se saurait s’il existait un vrai truc ou il n’y a pas d’économie derrière…
Il n’empeche que la transaction est non marchande " />
Le 25/07/2013 à 10h14
Le 25/07/2013 à 10h14
Mon vendeur de kebab qui me nourrit chaque jour profite de mes créations aussi. Sans lui, je serai mort de faim et je n’aurais rien pu faire !
Le 25/07/2013 à 10h18
Le 25/07/2013 à 10h18
Le 25/07/2013 à 10h21
Bande de fêlés…
vivons en autarcie, et on sera tranquilles !
Le 25/07/2013 à 10h23
Le 25/07/2013 à 10h27
Le 25/07/2013 à 10h28
Le 25/07/2013 à 10h29
Ca fait depuis 2006 que les parasites font tout pour éviter la licence globale …
Le 25/07/2013 à 10h34
Le 25/07/2013 à 10h35
PCI se lance dans la concurrence de Bonjour Madame ? " />
Le 25/07/2013 à 10h36
Il ont oublié irc… " />" />
Le 25/07/2013 à 09h51
Le 25/07/2013 à 09h52
Si on pouvait augmenter le tampon en UPLOAD ça n’irai pas plus vite ? " />
Le 25/07/2013 à 09h52
Vu que tout vecteur de communication consomme de l’énergie pour transporter des informations, tout est marchant !
CQFD
Je suis un dieu, j’ai trouvé LA phrase qui tue en 5s, et sans avoir à sortir un rapport qui aura couté la peau du derrière aux contribuables !
D’ailleurs, dire des âneries est aussi un échange non marchand : pour pouvoir les partager, il faut émettre un son, ou prendre le temps de les écrire (et donc consommer quelques calories !)
Le 25/07/2013 à 09h53
Le 25/07/2013 à 09h55
Le 25/07/2013 à 09h57
Non mais sans déconner, les photos des articles Hadopi…. Vous le faites exprès ? " />
J’vais en faire des cauchemards " />
Le 25/07/2013 à 09h57
Et si je prête mon HDD de 2 To à un pote, c’est non marchand ça, ou bien ?" />
Le 25/07/2013 à 09h59
Le 25/07/2013 à 09h59
Le 25/07/2013 à 10h00
Le 25/07/2013 à 10h01
Le 25/07/2013 à 10h03
Le 25/07/2013 à 10h04
Ils ont oublié les FAI, les vendeurs de téléphone, de casque audio et les vendeurs de routeurs qui tous tirent profit des échanges non marchands " />" />" />
Le 25/07/2013 à 10h07
Le 25/07/2013 à 10h08
Le 25/07/2013 à 10h08
Le 25/07/2013 à 12h44
Le 25/07/2013 à 12h48
Ce qui est affolant, c’est l’impunité des techniciens/ingénieurs qui travaillent sur les systèmes de répression sur le p2p.
Il s’agit de les trouver et les exposer pour qu’ils soient “jugés” par leurs paires. Un peu comme ceux qui ont bossé sur eagle d’amesys et qui bossent chez qosmos.
Le 25/07/2013 à 12h48
Le 25/07/2013 à 12h50
Le 25/07/2013 à 12h54
Le 25/07/2013 à 12h55
Le 25/07/2013 à 12h57
Le 25/07/2013 à 12h57
Le 25/07/2013 à 13h00
Moi j’aime bien Hadopi, juste pour m’avoir fait connaitre la madame en photo.
Elle me rappelle la serpillère avec laquelle dans michaelangelo dans les tortues ninja le film.
Le 25/07/2013 à 13h01
Le 25/07/2013 à 13h02
Le 25/07/2013 à 13h11
Le 25/07/2013 à 13h11
Le 25/07/2013 à 13h13
Le 25/07/2013 à 13h23
Le 25/07/2013 à 13h40
En fait les échanges hors ligne ont toujours un belle avenir devant eux " />
Le 25/07/2013 à 09h26
La marchandise voit son empire s’effriter … Marx l’avait prédit.
Le 25/07/2013 à 09h28
Par contre,oublions l’auto-hébergement de contenu c’est trop gratuit et accessible sans pub " />
Le 25/07/2013 à 09h30
@MFM :
«Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chances
On sera jamais des ‘standards’, des gens bien comme il faut
Je te donne ce que j’ai, ce que je vaux»
Le 25/07/2013 à 09h31
Taxons les timbres et la Poste " />
Le 25/07/2013 à 09h31
imaginez que tout le monde puisse avoir un débit symétrique genre au hasard la fibre et que chacun partage librement les contenus qu’il dispose pour éviter d’avoir a créer des data center partout dans le monde wait …
Le 25/07/2013 à 09h32
Hadopi : think different, think wrong…
Le 25/07/2013 à 09h32
Ben voila, une licence globale decente et eun ponction partielle des revenus publicitaires des intermediaires (quand il y en a), probleme(s) reglé(s) !
Rien qu’en prenant 20 ou 30% des revenus de Kim Dotcom, ca gonflerait le porte monnaie des ayant-droits sans que cela nous inquiète " />
Le 25/07/2013 à 09h34
Le 25/07/2013 à 09h34
Le 25/07/2013 à 11h48
Bonjour,
elle est toujours là Hadopi ?? Vivement sa fermeture, vite…..
Cdt.
Le 25/07/2013 à 11h49
Le 25/07/2013 à 11h51
Le 25/07/2013 à 11h55
Le 25/07/2013 à 12h08
Le 25/07/2013 à 12h09
Taxons les marchands de chaussures, qui nous permettent d’aller rencontrer quelqu’un pour échanger ou prêter un CD ou un livre. Ils sont intermédiaires dans le sens où ils se font de l’argent en vendant un moyen de faire ces échanges.
Ou taxons l’essence pour cet usage, si on prend la voiture. Ou le métro, vu qu’on paye.
Et comment a-t-on pû vivre si longtemps avec des journeaux publiant des petites annonces ?
Le 25/07/2013 à 12h18
Le 25/07/2013 à 12h24
Le 25/07/2013 à 12h27
Le 25/07/2013 à 12h29
un serveur FTP chez lui, il n’y a « aucun intermédiaire », mais passons.
Statistiquement, ça représente quel pourcentage des usages ?
Pour faire de l’autohébergé, il faudrait de meilleurs débits montants. Cependant, nos FAI ont une approche Minitel 2.0 de la chose…
Le 25/07/2013 à 12h29
Le 25/07/2013 à 12h29
Le 25/07/2013 à 12h35
Le 25/07/2013 à 12h39
Le 25/07/2013 à 12h40
en streaming («
stream ripping
»
Ça commence bien. " />
Ah, il y a pas d’échange en main propre…
A ce titre
,
qualifier ces « échanges »
,
qui s appuient sur des intermédiaires
dégageant un bénéfice marchand, de «
non marchands » n est pas exact
.
Ça rejoint ce que je disais plus haut, les échanges non marchands sont imaginaires.
P.S.: Désolé pour les retours à la ligne intempestifs, j’ignore pourquoi firefox fait ça.
Le 25/07/2013 à 12h42
Et qu’en pense le CSA ?
Que les échanges non marchands ont pas de frontières mais sont bien dans les frontières de l’audiovisuel ? " />
Le 25/07/2013 à 14h43
« À ce titre, qualifier ces “échanges”, qui s’appuient sur des intermédiaires dégageant un bénéfice marchand, de “non marchands” n’est pas exact » lance la Rue du Texel en guise de conclusion.
ça signifie en d’autres termes que si le service par lequel est échangé le film piraté ne retire aucun bénéfice, la licence globale prendrait du sens ?
Le 25/07/2013 à 15h07
Le 25/07/2013 à 15h12
Le 25/07/2013 à 15h25
La licence globale c’est nourrir un abcès (mais pas la peau)
Le 25/07/2013 à 15h56
Le 25/07/2013 à 16h16
Le 26/07/2013 à 18h28
Le 27/07/2013 à 00h14
Le 27/07/2013 à 00h21
Le 27/07/2013 à 00h30
Le 27/07/2013 à 00h50
Le 27/07/2013 à 03h39
La Hadopi, c’est quoi ça?