Comment les constructeurs de PC vont traverser la crise du marché
Entre dépendance et diversité
Le 24 août 2013 à 08h00
9 min
Sciences et espace
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Lors de notre édito sur la crise des PC en avril dernier, nous avions abordé les potentielles conséquences négatives sur toutes les entreprises (matérielles ou logicielles) dépendantes de ce secteur. Mais si l'on se concentre sur les principaux vendeurs d'ordinateurs, la crise du marché a et aura des conséquences qui pourraient être irréversibles et modifier le paysage actuel.
Pour Apple, la crise des ordinateurs est loin d'être problématique.
La mutation fulgurante des vendeurs de PC
Il y a déjà plusieurs années, certains analystes annonçaient que les constructeurs américains allaient abandonner totalement le marché des PC, au profit des entreprises asiatiques. La faute aux marges de plus en plus faibles réalisées dans ce secteur. Nous sommes en 2013 et hormis IBM qui a abandonné sa division PC à Lenovo en 2005, HP, Dell ou encore Apple sont toujours de la partie. Mais pour combien de temps encore ?
Depuis le début de ce siècle, ces trois sociétés américaines se sont toutes transformées. Le cas d'Apple est le plus symptomatique. Après les lancements de ses iPod (2001), iPhone (2007) et iPad (2010), la part des Mac dans son chiffre d'affaires est passée de quasi 100 % à... moins de 15 %. Et si l'on calcule en terme de quantité de produits écoulés (hors iPod), les ordinateurs ne représentent que 7,5 % des ventes de la marque. Aujourd'hui, le cœur de la pomme s'appelle l'iPhone, et les poumons sont les iPad. Le Mac, lui, sert de vitrine. Ses ventes restent à ce jour très bonnes, Apple n'a donc pas de raison de les abandonner, loin de là. Néanmoins, si leur succès venait à être moindre, la société n'en ferait pas une maladie, assurément.
Pour Hewlett-Packard, la logique est sensiblement la même. Si la marque est un géant de l'impression depuis longtemps, elle a surtout orienté ses activités vers les entreprises et les services, et depuis peu les logiciels. Résultat, les PC ne représentent plus que 28 % de son chiffre d'affaires désormais. En 2001, sa division Computing Systems représentait 41 % de son chiffre d'affaires, tout comme sa branche Impression, soit donc 82 % à elles deux.
Tout comme Apple, HP s'est donc totalement transformé en une dizaine d'années, au point de devenir un concurrent majeur d'IBM, que ce soit dans le domaine des serveurs et des services. Et au regard de la situation actuelle du marché des PC, tout porte à croire que sa division PC sera vraiment minoritaire d'ici peu. D'autant plus que la société n'a pas caché qu'elle comptait faire de nouveau des emplettes importantes dans les mois et années à venir.
Le cas de Dell est plus intéressant. Contrairement à Apple, la société n'a pas lancé de produits pour se diversifier, ou tout du moins, ils n'ont pas eu le même succès, c'est un euphémisme. Contrairement à HP, Dell n'a jamais disposé d'autres branches importantes (type Impression) et il n'a pas réalisé des acquisitions aussi majeures dans les secteurs des services pour entreprises et des logiciels, alors que HP a dépensé des dizaines de milliards ces dernières années afin de s'y développer.
Mais si Dell n'a pas réussi à développer les tablettes et les smartphones, il a tout de même misé sur les services et les serveurs ces dernières années. Résultat, aujourd'hui, ces deux branches représentent tout de même 31 % de son chiffre d'affaires, contre 26 % il y a un an et bien moins encore auparavant. À l'opposé, les PC ont atteint les 50 % de son chiffre d'affaires. Une première, alors que dans un passé encore récent, les ordinateurs étaient vitaux pour Dell, en particulier ceux destinés aux entreprises et aux administrations. À partir de maintenant, sauf surprise, ce sont donc toutes ses autres divisions (services, logiciels, serveurs, etc.) qui permettront à l'Américain de se développer. S'il est bien plus dépendant des PC qu'un Apple ou un HP, il prend néanmoins le même chemin « naturel » que ses compatriotes. Dans quelques années, les ordinateurs ont ainsi toutes les chances d'être minoritaires pour Dell.
Tablettes et smartphones : entre succès et échecs cuisants
Nous avons ici abordé le cas des trois grands constructeurs américains, mais il ne faut évidemment pas oublier la montée en puissance ces dernières années des Taiwanais Acer et ASUS et bien sûr de la progression fulgurante du Chinois Lenovo. Il ne serait d'ailleurs pas surprenant que d'autres acquisitions de divisions PC aient lieu dans un futur proche, probablement de l'Amérique vers l'Asie.
Il est surtout intéressant de remarquer que tous les grands constructeurs d'ordinateurs n'ont pas pris le même chemin en matière de diversifications matérielles vers le mobile, et ce n'est pas faute de tentatives pour certains. Voici d'ailleurs un petit tableau récapitulatif des neuf plus grands vendeurs de PC au monde.
Comme vous pouvez le remarquer, plusieurs groupes sont visibles. Il y a tout d'abord Apple, important dans tous les secteurs, même si du côté des ordinateurs, la société est bien en retrait de géants comme HP et Lenovo. Il y a ensuite Lenovo et Samsung. Le premier a pour actuel point faible les tablettes, mais cette situation devrait rapidement appartenir au passé d'ici peu. Quant à Samsung, il y a bien peu de chances de le voir un jour devenir un acteur majeur des PC, à moins qu'un rachat change la situation. La société a en tout cas les reins financiers pour cela. Si le Sud-Coréen venait à croquer une division PC d'un autre constructeur (HP, Dell, Toshiba voire l'intégralité d'Acer pourquoi pas), cela en ferait de façon évidente le plus gros fabricant de machines high-tech de ce types, avec Lenovo et Apple.
Le Taiwanais ASUS est dans une situation spéciale. Le roi des cartes mères a depuis la sortie de ses netbooks en 2007 fait une percée impressionnante dans le secteur des PC, au point de rentrer dans le top 5 et surpasser Apple ou encore Toshiba. Une grande performance qu'il tente actuellement de répéter dans le secteur des tablettes, bien aidé par Google. Le retard vis-à-vis d'Apple et même Samsung est néanmoins important, et ne parlons pas des smartphones où ASUS n'a jamais réellement réussi à percer malgré plusieurs essais.
Encore à part, nous retrouvons le Japonais Sony, très en retrait dans les secteurs des PC et des tablettes, mais qui retrouve des couleurs du côté des smartphones. La société n'est de toute façon pas dépendante de ce type de produits, ses télévisions, ses consoles et ses autres produits électroniques lui assurant déjà de solides ventes. Néanmoins, comme bien d'autres, Sony a bien tenté de se faire une place dans le marché des tablettes, en vain.
Enfin, et c'est certainement le plus important, nous avons le club des « perdants ». Le terme peut paraître sévère, mais que ce soit HP, Dell, Acer et Toshiba, aucun n'a pu percer ni dans les tablettes, ni dans les smartphones. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. HP nous a fait rire (ou pleurer c'est selon) avec l'épisode Palm et TouchPad, Dell a ouvert la voie à Samsung avec ses Streak, Toshiba a pu conquérir le cœur de certains Japonais et professionnels, mais pas au-delà. Quant à Acer...
Le cas Acer
Parmi tous les constructeurs de PC, Acer est justement dans la situation la plus délicate, et de loin. Comme dit plus haut, HP et Dell se sont diversifiés grâce aux services, aux logiciels, aux serveurs, etc. Les Japonais Sony et Toshiba, eux, n'ont jamais été dépendants des PC. Ils disposent de nombreux produits et services bien plus rémunérateurs (semiconducteurs, disques durs aviation, train, médecine et énergie pour l'un, TV, consoles et électroniques pour l'autre). Qu'ils ne soient pas des géants des tablettes n'a donc rien de dramatique pour eux.
Pour Acer, la logique est différente. Non seulement les résultats du Taiwanais sont les plus faibles de tous les constructeurs de PC ci-dessus, y compris ASUS, et ses bilans financiers sont en fortes baisses depuis trois ans du fait d'une perte de marché constante. Mais surtout, la société est la seule à être aussi dépendante de ses ventes d'ordinateurs. En 2012, près de 84 % de son chiffre d'affaires avaient pour source les PC. Ses écrans, ses périphériques et tous ses autres services n'ont ainsi représenté que 16 % de ses résultats. Un taux déplorable, d'autant plus qu'il était de 20 % en 2011.
Cela ne signifie pas qu'Acer est en danger, après tout, il peut très bien continuer sa route et rester essentiellement un acteur du PC. Il serait certes le seul dans cette configuration, mais pourquoi pas après tout ? Toutefois, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu'une telle situation est instable et qu'une acquisition du Taiwanais ne serait en rien une surprise. D'autant plus quand on sait qu'Acer vaut moins de 1,8 milliard de dollars en bourse.
Si la crise des PC aura des conséquences sur de nombreux acteurs liés au secteur (le futur départ de Ballmer en est-elle une partiellement ?), il est certain que du côté des vendeurs d'ordinateurs, il faudra s'attendre à de sérieux mouvements dans les mois et années à venir. Certains vont réaliser de fortes acquisitions dans d'autres marchés afin de se diversifier et moins dépendre des PC. D'autres vont céder leurs divisions PC, et nous pourrions même assister à des rachats complets d'entreprises. La logique voudrait qu'à l'instar des processeurs, des disques durs et de bien d'autres marchés, celui des ventes de PC se concentre et compte à moyen terme deux fois moins d'acteurs qu'à ce jour. Nous changeons d'ère, et les sociétés qui n'arriveront pas à s'adapter vont souffrir... voire mourir.
Comment les constructeurs de PC vont traverser la crise du marché
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La mutation fulgurante des vendeurs de PC
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Tablettes et smartphones : entre succès et échecs cuisants
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Le cas Acer
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 24/08/2013 à 08h40
Si la crise des PC aura des conséquences sur de nombreux acteurs liés au secteur (le futur départ de Ballmer en est-elle une partiellement ?),
Raccourci super facile " />
Le 24/08/2013 à 08h41
maintenant les pc sont arrivé au même stade que l’électroménager maintenant toute les familles dispose d’un ordi assez puissant pour aller sur internet et regarder des vidéos en 1080p les seul personnes qui ont besoin de changer tous les 4 a 5 ans se sont les joueurs et les professionnel qui ont besoin de pc puissant mais là encore les joueur monte leur ordi eux même donc sa fait qu’une seul type de personne . Maintenant un truc qui pourrait relancer la chose c’est les pays émergents ou encore la qualité 4k .
Les tablette sa sera pareil un jour .
Le 24/08/2013 à 08h48
D’un autre coté, les tablettes c’est quelque chose d’assez récent par rapport aux pc (en règle générale).
Tout le monde n’est pas encore équipé alors que niveau pc…
Donc il est clair que cela représente depuis quelques années un engouement massif.
Mais quelque chose me dis qu’a un moment donné, le marché des tablettes va se mettre lui aussi à stagner.
Tout le monde ne remplace pas forcement son matériel car un nouveau est sorti (une tablette reste tout de même un cout assez élevé par rapport à un pc).
D’un autre coté ;
J’ai dans mon entourage plusieurs personnes pour qui la tablette est un complément de l’ordinateur.
cela dépanne. Mais en l’état, la mobilité reste une contrepartie au confort perdu.
Bref, tout cela pour dire,
a voir comment va évoluer cette environnement.
Mais rien ne lui conférè un avenir sans heurts comme ce que traverse le monde du pc. / Bien que je comprend tout à fais que le nerf de la guerre, c’est ce qui “rapporte” le plus.
Le 24/08/2013 à 08h53
Le 24/08/2013 à 09h05
Édito très INtéressant, merci Nil.
Je suis cependant assez septique sur ton opinion quand à la capacité de Samsung de percer au niveau PC. Comme tu le dis, ils ont non seulement la capacité financière d’avaler un concurrent, mais ils ont aussi et surtout une puissance de feu marketing phénoménale, et déjà éprouvée dans le secteur mobile. Si ils veulent inonder le monde de leurs produits, à mon humble avis, ils pourront le faire, avec ou sans achat d’un concurrent du secteur.
De plus, si l’on prend en compte une très probable arrivée massive de la technologie ARM sur les netbook & portables grand public, c’est là que la perspective de l’avènement du géant Coréen dans ce secteur est monumentale : Il est (à ma modeste connaissance) le seul constructeur au monde à maitriser de bout en bout l’ensemble de la production matérielle de ses produits, sans dépendre (si il le veut, d’une autre entreprise). Je pense notamment à la maitrise des proc à ARM via ses Exynos, en passant par la mémoire morte (et l’arrivée prochaine de leurs V-NAND 3D, à la mémoire vive via leur production de LPDDR3 DRAM (en cours), sans oublier les écrans où Samsung (en dehors de maitriser les technologies d’affichages via sa filiale TV) à le monopole dans la technologie AMOLED…
Avec des si, on peut bien sur mettre Paris en bouteille, mais j’ai l’impression qu’on a surtout pas encore finit de parler du géant Coréen (qui n’a d’ailleurs peut-être pas encore finit de grandir)…
Le 24/08/2013 à 09h14
Le 24/08/2013 à 09h17
L’obsolescence programmée risque d’en prendre un coup quand les gouvernements étudieront le problème, et ça commence déjà (vive Linux libre)
Le 24/08/2013 à 09h49
Le 24/08/2013 à 10h01
Le 24/08/2013 à 10h02
Enfin un vrai article de journaliste, hors des rumeurs, des articles de pub, des annonces répétitives type méthode coué… Merci et bravo à l’auteur pour son analyse !
Pour ma part, je constate simplement une baisse de qualité globale des machines: composants un peu faiblards, puissance processeur minimaliste, logiciels inutiles toujours imposés de force, qui nuisent tant au prix qu’à la qualité de l’ensemble.
Encore récemment, j’ai vu de vieux postes sous XP avec 10 ans d’âge, chose fréquente (et beaucoup plus que certains ne l’imaginent), plus réactifs que des PC neufs sous 7pro ! Il y a là quelque chose de risible et d’assez terrible, surtout face à un GNU/Linux largement plus optimisé et sécurisé ! Mais passons…
Côté tablettes, je ne peux que constater que tout le monde veut singer apple, et que tout le monde se plante. Cela étant, même les usagers d’ipad finissent généralement par acheter un clavier, une souris et une sacoche. Y a t’il vraiment un usage indispensable à des netbook en kit, vendus 2 à 3 plus cher ? Perso, j’en doute… Les gens qui se font avoir veulent bien souvent se convaincre de l’utilité de leur achat, mais dans les faits, ils passent plus pour des benêts de service que pour des utilisateurs chevronnés. Combien d’ipad finissent en console de jeu pour les gamins, avec une espérance de vie maximale de quelques mois ? Vous voyez le problème…
Côté smartphone, si la domination de samsung/android est évidente aujourd’hui, je vois mal apple revenir dans la course, surtout sans Jobs, et sans innovation réelle depuis plusieurs mois…
Quand à android/linux, il a définitivement gagné la guerre de l’embarqué, et je pense sincèrement que ceux qui se la jouent en solo hors noyau libre se font beaucoup d’illusions. J’espère que Firefox OS connaîtra un franc succès, mais on verra bien !
Le 24/08/2013 à 10h17
Est-ce le volume de vente qui est important ou la marge réalisée ? " />
Exemple, la marge de 3% de HP sur la vente de PC, quand on la compare à celle d’Apple…
Le 24/08/2013 à 12h35
Le 24/08/2013 à 13h23
Le 24/08/2013 à 13h48
Le 24/08/2013 à 14h15
Le 24/08/2013 à 14h19
Le 24/08/2013 à 14h57
Le 24/08/2013 à 15h19
Ça n’a aucun sens de s’écharper au sujet des tablettes.
Le marché est encore très récent, et malgré que les progrès accomplis chaque année soient impressionnants, ça n’est encore que les balbutiements du concept. Dans une poignée d’années ça va commencer à devenir mature et littéralement dément au niveau des performances, le bouleversement va se creuser encore plus rapidement et ce genre de questionnements n’auront même plus lieu d’être. Les tablettes et autres produits tout-en-un vont remplacer l’immense majorité des PC, ça ne peut pas en être autrement. Et le côté old school des tours, du montage et du bidouillage va finir par quitter complètement le grand public pour ne jamais plus y revenir.
Le 24/08/2013 à 15h31
Le 24/08/2013 à 15h50
Fondamentalement, Il n’y a pas de crise du PC, il y une explosion de son monopole d’accès à l’information.
Pour autant le besoin spécifique auquel il s’adresse n’a pas disparu. Et la déclinaison d’usages qu’il permet est toujours appréciée.
Ce qui fausse la perception c’est que ce monopole masquait jusque la des situations ou le pc répondait par défaut. Part qu’il reste à définir justement, et qui est bien l’enjeu principal de l’avenir des constructeurs actuels.
Sans doute, la prochaine évolution de l’accès (après pc, smartphone et tablette) et qui reste à venir est celui de notre bonne vieille et antique télévision.
A cette aune ci, les perspectives des acteurs ne seront plus du tout les mêmes. Le tableau méritait cette quatrième colonne. Samsung et Apple semblent toujours bien placés.. mais les autres ?
Le pc ne disparaitra pas, il sera partout, “dispersé aux quatre coins de Paris, façon puzzle…”
Le 24/08/2013 à 17h14
Le 24/08/2013 à 17h48
Le 24/08/2013 à 19h45
Le 24/08/2013 à 20h18
Le 24/08/2013 à 20h44
J’ai deux Acer Aspire (Travelmate et Ethos, le premier de 2007, un XP, est depuis un an et demi sous Linux pour avoir chipoté au pointeur du disque dur, et le deuxième, fin 2011, sous win7) et ils vont très bien tous les deux. Comme quoi ceux qui en font une généralité ne sont pas toujours de bonne foi.
Le 24/08/2013 à 21h00
Le 24/08/2013 à 21h47
Le 24/08/2013 à 22h05
Le 24/08/2013 à 22h09
Le 24/08/2013 à 22h12
Le 24/08/2013 à 23h28
Le 25/08/2013 à 07h23
Le 25/08/2013 à 07h34
Trop de gros acteurs par rapport à la taille du marché ne m’étonne pas, reste à voir si les tablettes et autres smartphones vont réussir à capter le marché encore longtemps.
Le 25/08/2013 à 08h41
Pour ceux qui ne font que louer les tablettes, je tiendrais à préciser que niveau video ça reste bien limité par rapport à un ordinateur (rendu et upscaling plutôt mauvais, possibilité de decoder seulement les formats pris en charge matériellement ou alors les videos à debit faible) et que pour la navigation internet, si on commence à ouvrir pas mal d’onglets ça plante, sur mon ordinateur firefox peut supporter quelques centaines d’onglets ouverts sur plusieurs fenêtres.
Ne parlons pas également du multitâche très limité (mise en pause de javascript et autres quand l’onglet n’est pas actif ou le navigateur réduit) et l’impossibilité de pouvoir avoir plusieurs fenêtres affichées en même temps comme sur un bon vieux bureau windows. Alors peut-être que je suis has-been pour vouloir laisser IRC tourner et visible pendant que je navigue sur internet ou pendant que je regarde une video mais je ne pense pas être le seul.
Quand les tablettes auront un bureau déjà je trouverai ça plus intéressant. C’est pas mal pour dépanner et pour transporter mais à la maison à part l’utiliser comme clavier + souris à distance d’un ordinateur je trouve l’utilité limitée.
Le 25/08/2013 à 09h22
@Maxouille-la-fripouille
Je vous parle d’un vécu, avec des machines achetées en nombre, et souvent d’entrée de gamme, et je persiste et signe : un vulgaire netbook dual core sous Ubuntu est plus réactif que ces postes fixes neufs sous 7pro. Ensuite vous en faites ce que vous voulez !
Il est clair qu’une structure plus petite, qui payera plus cher son matériel, ne verra peut être pas la différence, mais si quasiment tous les services cloud et web sont sous GNU/Linux aujourd’hui, ce n’est sûrement pas un hasard.
Quand à votre commentaire, je suis particulièrement curieux de savoir quel fabricant fournit encore des drivers xp. Ça m’intéresse…
Le 25/08/2013 à 09h30
Le 25/08/2013 à 10h21
Le 25/08/2013 à 13h04
Le 25/08/2013 à 15h43
Le 26/08/2013 à 08h18
Le 26/08/2013 à 08h49
“Je parle de PC ayant 4-5 ans qui étaient encore fournis sur XP, qu’il m’arrive de réinstaller.”
C’est bien ce qui me semblait. Je laisserais donc à d’autres le soin de perdre leur temps de vous répondre.
Très cordialement.
Le 26/08/2013 à 09h41
Le 26/08/2013 à 10h05
blablabla… " /> Toujours les mêmes rengaines des geeks rétrograde anti-tablettes, qui le sont parce qu’ils ne veulent pas s’adapter, et qui ne voient que par les tours PC montées soi-même en rejetant tout le reste parce que selon eux c’est pas de la vraie informatique et parce qu’on peut pas choisir son OS (chose qui n’intéresse qu’eux)… " />
Le 26/08/2013 à 12h38
Le 27/08/2013 à 21h28
Le 24/08/2013 à 10h18
Le 24/08/2013 à 10h24
Le 24/08/2013 à 10h26
J’aime bien dans l’article, Apple est considéré comme “assez important” sur le marché des PC, alors que ses parts de marché en volume sont minoritaires =).
Le 24/08/2013 à 10h34
La logique voudrait qu’à l’instar des processeurs, des disques durs et de bien d’autres marchés, celui des ventes de PC se concentre et compte à moyen terme deux fois moins d’acteurs qu’à ce jour. Nous changeons d’ère, et les sociétés qui n’arriveront pas à s’adapter vont souffrir… voire mourir.
Les PC sont devenus des produits de grande consommation, standardisés et renouvelés chaque année. Le parallèle avec les télé, les imprimantes ou les appareils photos n’est pas loin.
A l’instar de ces produits, Il serait donc logique que l’on assiste a une segmentation du marché: informatique d’entreprise, informatique grand public, et informatique spécialisée (gamer, designer, …). Quelques gros constructeurs pourront sans doute continuer a etre présent sur plusieurs secteurs. Mais la plupart des constructeurs actuels devront se concentrer sur l’un de ces secteurs et entrer en concurrence directe, ce qui donnera lieu a des rachats, faillites.
Le 24/08/2013 à 10h36
Le 24/08/2013 à 11h00
Je vous trouve durs avec Acer.
Ses tablettes et smartphones n’ont rien à envier à la concurrence. Qualité performances et prix au meilleur niveau.
Rien à voir avec les pc d’antan qui tombaient en panne rapidement.
Il faut du temps pour se faire une bonne réputation et que les chiffres de vente ne s’envolent….
Le 24/08/2013 à 11h12
Le 24/08/2013 à 11h19
C’est qui qui a fait le Tableau, Apple vend du PC ? Cela aurait été mieux d’y marquer Ordinateur ?
Le 24/08/2013 à 11h23
Le 24/08/2013 à 11h24
Le 24/08/2013 à 11h25
Le 24/08/2013 à 11h34
Le 24/08/2013 à 12h02
Le 24/08/2013 à 12h14
Le 24/08/2013 à 12h27
Le 24/08/2013 à 12h30