Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
Bouygues Telecom en victime parfaite
Le 11 juin 2014 à 15h33
10 min
Société numérique
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Le 3 juin dernier, le ministre Arnaud Montebourg et la secrétaire d'État Axelle Lemaire ont été interrogés par la Commission des Affaires Économiques au Sénat. Le compte-rendu vient d'être dévoilé et nous montre que les sujets abordés ont principalement concerné les acquisitions, la concentration du marché au niveau français et européen, et surtout le plan fibre. Résumé.
« Les prix baissent, certes, (...) mais au prix de la santé des entreprises et de l'emploi »
Après une période de concentration des opérateurs à la fin des années 1990 et au début des années 2000, le marché télécom a ensuite pris un chemin de croisière, se contentant de nouveaux services et d'augmenter les débits, tout en gardant des prix relativement stables, voire en les augmentant dans certains cas. Mais depuis l'arrivée de Free Mobile il y a deux ans, la situation a changé. La croissance n'est plus au rendez-vous pour la plupart des acteurs et une nouvelle vague de concentration est arrivée. Une situation qui interpelle sans surprise le gouvernement, et en particulier Arnaud Montebourg, le ministre de l'Économie et du Redressement productif et du Numérique.
Questionné au Sénat la semaine dernière, le ministre a certes avoué que les baisses de prix dans le secteur mobile étaient une bonne chose pour les consommateurs, mais les conséquences sur le marché global sont bien trop dramatiques pour que cette situation perdure. Selon lui, cela a aussi engendré « les dégâts sociaux, économiques et industriels que nous connaissons : accélération de la délocalisation des centres d'appels ; recherche d'équipements low cost par les opérateurs , arrivée de Huawei sur le marché européen au détriment d'Alcatel, ce qui a entraîné un plan social, même si ce n'en est pas la cause unique ; remise en question du système des services offerts en boutiques, avec des destructions d'emplois ; liquidation de Phone House ; plan social chez SFR, dont on a peu parlé, parce que les indemnisations étaient assez généreuses ; et autre plan à venir chez Bouygues Telecom, qui serait plus important... Beaux résultats ! Les prix baissent, certes, et les consommateurs y gagnent, mais au prix de la santé des entreprises et de l'emploi. » La récente déclaration de Bouygues Telecom de supprimer 1516 postes allant d'ailleurs dans ce sens.
Concentrer les marchés français et européen
Un bilan peu flatteur du socialiste, qui implique une nouvelle distribution des cartes. Pour redonner du pouvoir aux vieux opérateurs, il faut donc passer par des acquisitions et un resserrement du marché. Et Montebourg ne s'en cache pas, « le Gouvernement est favorable à la consolidation autour de trois opérateurs ». Un secret de Polichinelle qu'il tente de défendre : « celle-ci (ndlr : la consolidation à trois) n'est pas synonyme d'entente. Il y eut des ententes à quatre et il peut y avoir de la concurrence à trois. Le maintien de Free exerçant une pression sur les prix, nous favoriserons le renforcement des opérateurs sur le plan national » précise-t-il, ce qui laisse entendre que tout sera fait pour qu'Orange, SFR et Free deviennent plus forts, la période n'étant guère propice à un renforcement de Bouygues Télécom.
Mais pour Montebourg, cette logique ne s'arrête pas aux frontières françaises. Il a ainsi déclaré devant la Commission des Affaires Économiques qu'il faut aussi préparer « une consolidation européenne que nous appelons de nos voeux et à laquelle nous travaillons, sans nous immiscer dans les choix stratégiques des opérateurs ». S'il n'est pas rentré dans les détails, on peut toutefois se demander si en coulisse, un rapprochement entre Orange et Deutsche Telekom n'est pas préparé.
Selon le ministre, la situation européenne est même pire que le cas français, du fait de son nombre d'acteurs bien trop important. « Combien d'opérateurs pour 300 millions de clients américains ? Disons trois et demi, avec les consolidations en cours. Pour les 800 millions de clients chinois, deux et demi ou trois... Et pour les 400 millions d'Européens ? 120 ! Cette balkanisation, cet émiettement de l'offre affaiblit les opérateurs. Combien d'opérateurs européens sont en bonne santé ? Je ne donne pas de chiffre, mais allez voir leurs comptes et vous constaterez les effets de l'idéologie obsessionnelle de la concurrence, y compris sur les infrastructures ! Cette stratégie européenne ne me convient pas. »
Là encore, Montebourg est avare de détails, mais outre le fait de pousser de grands opérateurs à se rapprocher, on peut imaginer que la mutualisation des réseaux sera aussi mise en avant par le gouvernement. Le ministre prend d'ailleurs pour exemple l'avis de l'Autorité de la concurrence qui indiquait l'an passé que s'il fallait conserver la concurrence par les infrastructures, la mutualisation avait des atouts considérables, notamment pour réduire les coûts et améliorer la couverture.
FTTH : « c'est le plus grand chantier d'infrastructures de ce début de siècle »
Concernant le plan fibre qui consiste à déployer la fibre optique sur tout le territoire, Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, a tenu à rassurer ses auditeurs alors les craintes de voir ce plan ne pas être appliqué se multiplie : « Remettre en cause ce plan reviendrait à remettre en cause l'engagement du président de la République de déployer la fibre optique d'ici à 2023. Soyons lucides et relativisons ! Dans cette période charnière, les opérateurs doivent être en mesure de continuer à investir. L'État s'est fortement engagé, à hauteur de 3,3 milliards d'euros : c'est le plus grand chantier d'infrastructures de ce début de siècle, le plus grand du quinquennat. Toutes les études montrent que le très haut débit entrainera un gain de valeur économique, de croissance et d'emplois. Il n'est pas question de remettre en question l'engagement de l'État. »
Orange domine largement les autres opérateurs en matière de FTTH
Une argumentation suivie par son ministre de tutelle, qui insiste sur la compétitivité de la France, « qui est en jeu ». Le financement public est d'autant plus important que selon Montebourg, le pays doit à la fois faire face à la croissance démographique, mais aussi et surtout aux déplacements de la population. « Dix millions de Français disent vouloir quitter les grandes villes pour vivre à la campagne. Des mutations du monde du travail en découleront, des changements de société, puisqu'il ne s'agit pas que de relier des êtres humains, mais de connecter des milliards d'objets par internet, ce qui entraînera des applications dans tous les domaines de la vie quotidienne. »
Les opérateurs doivent « retrouver leurs marges et nous devons les y aider »
Selon le ministre et la secrétaire d'État, le plan fibre est donc un objectif stratégique majeur qui ne peut être revu à la baisse. La probable mort de Bouygues Telecom et le retour à trois opérateurs pourrait d'ailleurs être l'occasion rêvée pour le gouvernement de pousser un peu plus encore l'investissement dans la fibre optique, quitte à ce que des alliances se créent : « Que demanderons-nous aux opérateurs, en contrepartie de la consolidation à trois ? interroge Arnaud Montebourg. De « pousser les murs », de faire davantage pour les investissements... Soyons intelligents ! Utilisons l'avis de l'Autorité de la concurrence sur la mutualisation des moyens. »
Axelle Lemaire n'en dit pas moins et insiste lourdement sur l'importance du plan fibre pour la compétitivité à la fois de l'État et des opérateurs. « Nous l'envisageons sans naïveté : il faut un maximum d'investissements de la part des opérateurs privés. Le plan, je le répète, n'est pas remis en cause. Le Gouvernement reste très vigilant sur les engagements pris par les opérateurs. » Demain, un rendez-vous avec Patrick Drahi, le patron d'Altice et donc de Numericable/SFR, aura d'ailleurs lieu afin d'aborder ce sujet épineux.
Pour la secrétaire d'État, si les opérateurs privés doivent investir, ils doivent aussi en avoir les moyens. Ce qui implique de « retrouver leurs marges et nous devons les y aider ». Et la concentration des acteurs est clairement la plus simple des solutions pour atteindre cet objectif, ceci dès lors que le secteur télécom est un marché de coût fixe comme l'a rappelé hier Geoffroy Roux de Bézieux, le président de Virgin Mobile. Et les rapprochements devront tôt ou tard dépasser nos frontières.
Concernant les investissements dans la fibre, si certains opérateurs tardent encore à passer la seconde, Axelle Lemaire note tout de même que des efforts ont été réalisés et les investissements ont progressé ces trois dernières années, tout en notant que « cet effort doit être amplifié. Est-ce soutenable, dans un contexte de baisse des revenus ? D'où la question de la mutualisation des infrastructures, essentielle pour que les opérateurs retrouvent les marges nécessaires à leurs investissements. Et que nous encourageons, autant pour le déploiement de la fibre que pour le réseau mobile. Ce problème est circonscrit. Ne le surestimons pas ! »
Le scénario semble donc déjà écrit : pour augmenter les marges des opérateurs tout en poussant le plan fibre, deux solutions sont dans les tuyaux : revenir à trois opérateurs et mutualiser au maximum les réseaux fixes et mobiles, notamment dans les zones à faible densité où l'intérêt financier est moindre, voire nul.
« Si nous ne sommes pas capables de couvrir l'ensemble du territoire, c'est que nous sommes manchots ! »
Arnaurd Montebourg explique d'ailleurs que l'union fait la force et que tous ensembles, le plan fibre ne pourra que réussir : « Nous remplirons nos objectifs par l'alliance de tous les acteurs publics - collectivités, État, Europe - et privés. Si avec cela nous ne sommes pas capables de couvrir l'ensemble du territoire français, c'est que nous sommes manchots ! » Le ministre note toutefois que le cas épineux du câble devra être étudié de près et que les problèmes de concurrence sur ce type de réseau seront analysés, répondant ainsi aux demandes d'Orange et Free qui se sont interrogés ces derniers mois sur ce sujet.
Axelle Lemaire
Concernant le risque de fracture numérique, madame Lemaire se dit consciente de la problématique et estime qu'il s'agit non seulement d'une question économique, mais aussi sociale. « Le risque de fracture sociale est moins souvent évoqué. Or, internet est un outil d'insertion sociale et d'accès à l'emploi. Si la part des Français n'ayant pas accès à internet est de 20 %, celle des personnes gagnant moins de 900 euros par mois est de 40 %. »
« Mettre en place une véritable stratégie industrielle »
Autre point intéressant, le secrétaire d'État note que « dire qu'il faut moins jouer sur la concurrence dans les infrastructures dans les territoires déjà pourvus en câble, fibre, cuivre ou 4G ne remet aucunement en cause l'objectif du déploiement complet de la fibre optique à l'horizon 2023 ». Un point crucial alors que le FTTLA de Numericable ou encore le VDSL2 font de l'ombre à la fibre optique jusqu'au foyer (FTTH), ceci alors qu'il ne s'agit que de solutions intermédiaires et à court terme. Tout comme la 4G qui permet d'obtenir d'excellents débits, mais avec des quotas très limités pour le moment.
Enfin, Axelle Lemaire explique que l'Europe tout entière doit « mettre en place une véritable stratégie industrielle. Les États doivent en être les principaux relais, face à la Commission européenne qui sera formée à l'automne et aux opérateurs privés. Ce chantier est essentiel pour les 505 millions d'utilisateurs européens de réseaux numériques, surtout quand on sait que les opérateurs américains s'appuient sur un marché équivalent. »
Le 11 juin 2014 à 15h33
Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
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« Les prix baissent, certes, (...) mais au prix de la santé des entreprises et de l'emploi »
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Concentrer les marchés français et européen
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FTTH : « c'est le plus grand chantier d'infrastructures de ce début de siècle »
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Les opérateurs doivent « retrouver leurs marges et nous devons les y aider »
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« Si nous ne sommes pas capables de couvrir l'ensemble du territoire, c'est que nous sommes manchots ! »
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« Mettre en place une véritable stratégie industrielle »
Commentaires (57)
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Abonnez-vousLe 12/06/2014 à 00h26
Le 12/06/2014 à 03h07
Le 12/06/2014 à 05h31
Moi je l’aime bien Nono " />
Un peu comme Cricri en son temps, il met absolument tout le monde d’accord ici sur le niveau de ses compétences. Même Flamby n’arrive pas à mettre tant de monde d’accord. C’est avec des politiques comme Nono qu’on peut remettre en place une cohésion sociale digne de ce nom. " />
Le 12/06/2014 à 06h22
Le 12/06/2014 à 07h30
Le 12/06/2014 à 07h38
Le 12/06/2014 à 08h02
Le 12/06/2014 à 08h12
Le 12/06/2014 à 10h44
Le 12/06/2014 à 11h16
Le 12/06/2014 à 11h25
Vidéos : Audition sur le secteur des télécommunications : M. Arnaud MONTEBOURG et Mme Axelle LEMAIRE.
Le 12/06/2014 à 17h39
Le 12/06/2014 à 19h40
Le 12/06/2014 à 19h45
Le 13/06/2014 à 08h35
Les prix baissent, certes, (…) mais au prix de la santé des entreprises et de l’emploi
que de conneries dites par Montebourg q’ on demande au employés de Arcelor ce qu’ils pensent de Montebourg beaucoup de bla bla et perte d’emploie au bout en un mot MONTBOURG est une Chèvre a qui on apprend les mathématiques " /> " />" />" />" />
Le 11/06/2014 à 18h44
« Les prix baissent, certes, (…) mais au prix de la santé des entreprises et de l’emploi »
Encore un qui a tout compris à l’économie. Attention, bientôt il va découvrir que l’utilisation de l’électricité détruit des emplois. La productivité c’est mal.
Le 11/06/2014 à 18h47
Quelqu’un pense-t-il au remplacement de la techno FTTH par celle d’après ?
Imposer que les fibres soient remplaçables sans casser une fois de plus les routes -
Garder les plans des infrastructures urbaines redessinés spécialement pour la fibre … pour plus tard … car en ce moment, il faut tout retrouver et c’est une des raisons pour laquelle la migration si longue.
non surtout pas, ce ne serait pas démago et ça obligerait à travailler proprement !
Le 11/06/2014 à 18h48
Le 11/06/2014 à 18h52
Le 11/06/2014 à 18h52
Le 11/06/2014 à 19h01
Le 11/06/2014 à 19h05
Le 11/06/2014 à 19h51
Le 11/06/2014 à 19h54
Le 11/06/2014 à 20h15
Le 11/06/2014 à 20h23
Le 11/06/2014 à 21h30
Le jour où nos économistes en herbe comprendront que plus on dilue le marché, plus les entreprises sont faible et des proies potentielles à des rachats.
Or avec la fin du roaming dans les cartons et la vision de l’Europe comme un seul et unique “marché telecom” nos petits opérateurs seront vite croqués…
Iliad par exemple est moyen au niveau français mais est un nain au niveau européen…
De plus comme dit précédemment sauf à mutualiser les structures, plus on a d’opérateurs et plus le cout par infrastructure est élevé…
Le 11/06/2014 à 21h58
Le 11/06/2014 à 23h36
Le 11/06/2014 à 23h40
Le 11/06/2014 à 23h52
Le 11/06/2014 à 16h05
Le 11/06/2014 à 16h07
Cool un marché à trois, comme ça le client aura moins de choix, la concurrence sur les prix sera minime et l’investissement dérisoire (pourquoi investir dans un réseau si le client n’a pas le choix?).
J’ai vraiment envie de payer à nouveau 50€ pour un forfait 2h sans data et un ADSL payant en fonction de la vitesse et un débit bloqué à 1go de DL.
Les années 2000 me manquent tan.
Le 11/06/2014 à 16h12
Le 11/06/2014 à 16h30
visiblement la fibre a été inventée après l’arrivée de free mobile " /> … Fou quand même que des discours aussi bidons trouvent l’oreille du gouvernement.. mais oui, c’est pour la fibre, l’emploi, et le bien des Français qu’il faut revenir à 3 opérateurs et ré-augmenter leurs marges à des niveaux ridicules, c’est bien sûr … Et vraiment pas pour remplir les poches de certains, non non non " />… ce serait juste un concours de circonstances
Le 11/06/2014 à 16h38
Si avec cela nous ne sommes pas capables de couvrir l’ensemble du territoire français, c’est que nous sommes manchots !
Doit-on voir avec l’allusion au “manchot” une référence à un quelconque OS-cocorico qui serait basé sur Linux ? " />
Le 11/06/2014 à 16h47
Vivement le mois de février, comme il y a moins de jour, nos hommes et femmes politiques hors de prix diront moins de conneries, enfin j’espère.
Le 11/06/2014 à 16h50
Le 11/06/2014 à 17h08
Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
FREE en victime parfaite
" />" /> plutot free vu le niveau
oui on sait <free le sauveur le truc bidule chose
car bon que ce soit mobile et pire fibre Free ….
Le 11/06/2014 à 17h16
Arnaud Montebourg: “Pour relancer le pouvoir d’achat des français, il faut augmenter les prix et défoncer la conccurence.
" /> Vas-y Nono. Continue.
Le 11/06/2014 à 17h27
Montebourg-moi le mou ?
Le 11/06/2014 à 17h32
Questio,n, là : à un moment, il y a des gens qui ne ralent pas sur tout et rien, en France ?
Sans deconner, les politiciens disent blancs, vous voulez noir. Ils disent noir, vous dites que gris c’est mieux, et quand on vous donne gris vous râlez quand même.
Quel beau pays, et après on s’étonne que ce soit ingouvernable. Et bien evidemment, ce n’est la faute de personne et tout le monde ferait mieux.
Le 11/06/2014 à 17h32
Un marché à trois : non, anticoncurrentiel et ententes illicites, on connaît la musique..
Fibrer : non, le VDSL suffira, ça évitera les pots de vin, les pros financent eux-même leurs business
Le 11/06/2014 à 17h48
Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
Et moi je veux 100 balles et un Mars. " />
Le 11/06/2014 à 17h49
Gouvernement de rigolos.. J’ai vraiment peur de l’avenir de la France…
Après Le Flan 1er, qui prendra la relève? Un retour du nain " />? Ou la Marine " />
Le 11/06/2014 à 17h55
Et pan dans la tronche de Montebourg pour le retour à 3 opérateurs mobiles dans l’immédiat.
Et pour le plan fibre, j’attends avec délectation l’annonce de BT le 24 Juin ! " />
Le 11/06/2014 à 18h13
Le 11/06/2014 à 15h37
“le Gouvernement veillera à ce que la dynamique ne soit pas enrayée, à ce que la concentration bénéficie à tous, à ce que les engagements soient respectés”
“Si avec cela nous ne sommes pas capables de couvrir l’ensemble du territoire français, c’est que nous sommes manchots”
" />" />" />" />, ça faisait longtemps que j’avais pas ri autant; que c’est bon!!
Arnaud et Axelle, le nouveau duo comique; Shirley et Dino, prenez gardes, la nouvelle vague arrive
Le 11/06/2014 à 15h39
Depuis quand le gouvernement peut limiter la concurrence ?
Le 11/06/2014 à 15h40
Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
Soyons clair…faut qu’ils mangent plus de céréales s’ils veulent plus de fibre
Le 11/06/2014 à 15h40
perso j’aurai plutot titré ça
“ Montebourg et Lemaire veulent un plan à trois et un respect du marché de la fibre”
Le 11/06/2014 à 15h43
Montebourg et Lemaire veulent un marché à trois et un respect du plan fibre
Ah… Chouette !
Une déclaration économique par ce grand stratège visionnaire qu’est Montebourg.
" />
Le 11/06/2014 à 15h46
Euh sinon un plan visionnaire c’est de nationaliser l’infrastructure, de développer petit à petit un peu partout et puis de rentabiliser en louant la BP aux FAI ?
En plus comme ça, les négociations d’interconnexions seraient plus simple à gérer ( on aurait plus de poids )..
Ha mais oui on " /> les " /> de bruxelles et on a plus le droit de faire de dépenses d’investissements ..; du coup on fait des PPP qui coutent 4 à 5 fois le prix initial …
Bref, qu’ils s’en aillent tous !
Le 11/06/2014 à 15h47
" />" />" />
rien a ajouter …
Le 11/06/2014 à 15h47
Concentrer les marchés français et européen
C’est sûr que ça fonctionne très bien, il n’y a qu’à voir le rachat de SFR par une Holding au Luxembourg…
C’est 100 % Made in France Arnaud !
" />
" />
Le 11/06/2014 à 15h52
Le 11/06/2014 à 15h59