Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave
Les amis de mes amis Facebook sont tes ennemis ?
Le 05 novembre 2014 à 13h35
5 min
Droit
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Le 20 octobre dernier, le conseil de prud’hommes de Saint-Denis (île de la Réunion) a validé le licenciement pour faute grave d’un salarié qui avait traité son patron de « guignol » et de « boulet » sur Facebook. Next INpact revient aujourd’hui plus en détail sur cette décision.
Un dimanche soir d’août 2012, Vincent C. lâche sur sa page Facebook : « Reprise du taf demain matin... J’ai autant envie de voir mon guignol de patron que de me pendre... Bon, ça devrait se gérer quand même ! Bonne semaine à tous ! » Ce statut suscite quelques réactions de la part des « amis » de l’intéressé (qui pour quelques-un sont ses collègues de travail), son auteur leur expliquant alors dans les commentaires : « Mon taf, en lui-même, c’est cool. Mais mon boss, c’est un boulet, t’imagines même pas ! »
Sauf qu’après avoir eu vent de l’existence de ces propos grâce à certains de ces « amis », l’employeur de Vincent C. le convoque et demande à un huissier de justice de réaliser un constat. Quelques semaines plus tard, en octobre 2012, le salarié reçoit un courrier fleuri de son patron. « Nous vous notifions par la présente votre licenciement sans préavis ni indemnités pour faute grave, et ceci pour [des] propos dénigrants, diffamatoires et insultants à l’égard de votre employeur ».
Remercié, cet éducateur spécialisé n’en est cependant pas resté là. En février 2013, il saisit le conseil de prud’hommes de Saint-Denis, estimant que son licenciement n’est pas fondé. Vincent C. soutient alors que les propos qu’il a tenus sur Facebook étaient d’ordre privé, dans la mesure seuls ses « amis » et les « amis de ses amis » y avaient accès. Selon lui, un tel paramétrage avait pour effet de modifier la portée des insultes proférées, et donc l’éventuelle sanction qui aurait dû en découler.
Au total, l’internaute réclame plus de 130 000 euros à son ex-employeur, au titre de dommages et intérêts et d’indemnités de licenciement non versées.
Accès des « amis des amis » : le caractère privé n'est « plus maintenu »
La suite est connue. La justice a donné raison à l’entreprise. Les conseillers prud’homaux ont en effet suivi l’avocat de l’employeur, qui affirmait à l’appui du constat d’huissier que les propos de Vincent C. étaient « publics », car accessibles à la quasi-totalité de ses collègues de travail ainsi qu’à des personnes extérieures à l’association. Dans leur décision, que nous avons pu consulter, les magistrats ont ainsi relevé que le caractère privé n’était « plus maintenu » dès lors que « tous ses amis et amis de ses amis » avaient accès à sa page Facebook.
Une fois cette étape franchie, le conseil de prud’hommes a confirmé que les propos litigieux étaient « non conformes à la liberté d’expression » du salarié. « Si Facebook est ce réseau social permettant à tout utilisateur de communiquer et d’échanger, néanmoins, il ne peut être admis que Monsieur C. puisse l’utiliser pour déballer et afficher par là même ses ressentis et critiques aussi invraisemblables à l’égard de [son employeur] » indique la décision, dans une sorte d’avertissement très clair en direction du mis en cause.
Les magistrats ont par ailleurs pris en considération la fonction du salarié pour appuyer leur jugement : « Vincent C. étant éducateur spécialisé, de par sa fonction et l’image qu’il est censé inculquer, se devait et se doit d’observer une ligne de conduite exemplaire dans la communication et les échanges sur ce réseau social Facebook, entre autres ».
Concluant que ces propos étaient donc « constitutifs de faute grave », la justice n’a pas donné suite aux prétentions de l’ex-salarié. Elle a cependant condamné l’association qui l’employait à lui verser 2 952,92 euros d’indemnités, pour une irrégularité dans la procédure de licenciement (sa lettre de convocation à l’entretien préalable de licenciement n’a été envoyée ni en recommandé ni en remise en main propre contre récépissé).
L’affaire devrait se poursuivre en appel
Ce dossier devrait cependant être à nouveau débattu devant les tribunaux. L’avocat du salarié, Maître Bruno Agliany, a indiqué à la presse régionale qu’il allait faire appel de cette décision. L’intéressé conteste le raisonnement du conseil des prud’hommes, en particulier parce que le constat d’huissier a selon lui été réalisé en passant par le compte Facebook d'un « ami » du salarié.
On rappellera également que la Cour de cassation a considéré l’année dernière dans un arrêt de principe qu’une page Facebook dont l’accès est réservé « aux seules personnes agréées par [son propriétaire], en nombre très restreint », et de telle sorte que ces internautes forment « une communauté d’intérêts », revêt un caractère privé. Or ici, les juges n’ont guère motivé leur décision, ne faisant par exemple aucune mention du nombre d’amis pouvant potentiellement accéder aux propos en question. Affaire à suivre donc.
Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave
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Accès des « amis des amis » : le caractère privé n'est « plus maintenu »
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L’affaire devrait se poursuivre en appel
Commentaires (92)
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Abonnez-vousLe 06/11/2014 à 10h59
A mon sens, même si le tribunal tranche en faveur du patron, ça n’en fera pas une affaire de liberté d’expression. Ce n’est pas l’état qui est visé par les propos en question et l’éventuelle sanction ne se fera pas en sa faveur.
Le 06/11/2014 à 18h12
laisses faire, quand certains vont se reveiller : ce sera comme un lendamein de très mais alors très grosse cuite.
Ce jour là on les plaindra pas.
La cigale et la fourmis ?
OUI et je suis déjà barré en province …. bye.
Le 05/11/2014 à 15h41
Le 05/11/2014 à 15h49
Le 05/11/2014 à 15h51
Effectivement, après avoir relu les deux articles, le deuxième est plus complet. Ca m’a peut être perturbé parce que j’avais plutôt l’habitude de voir un lien en début d’article quand c’est la suite ou un complément d’un ancien article. Par exemple : “Comme nous vous le rapportions recemment dans l’affaire [lien vers l’ancien article]…” Mais bon je chipote…
Le 05/11/2014 à 15h53
Wikipedia2 degrés de séparation (amis des amis), c’est déjà énorme !
Le 05/11/2014 à 15h54
Un enfant est nourrit par ses parents.
Un salarié est payé par son patron pour un travail.
Très grande différence.
Considérer que votre Patron vous nourrit, créé un lien de soumission et d’obéissance sans limite qui n’a pas lieu d’être et la porte ouverte à toutes les dérives dans le monde du travail.
Le 05/11/2014 à 15h56
Il y a de quoi rire. Tu cites wikipedia, puis tu me demandes de te faire une dissertation sur les avantages et inconvénients des alternatives au salariat ? J’ai du temps à perdre, sinon je ne serais pas là en train de me marrer à vous lire, mais pas à ce point.
La notion impliquant que le salariat est un esclavage est totalement stupide dans nos pays riches, où des alternatives existent. J’ai un pote qui a monté une gaec, il fait du fromage de chèvre (ce n’est pas une blague). J’ai des potes qui ont monté leurs boites, sans aucun apport initial. Un qui a monté une franchise. Et personnellement je suis très satisfait de mon boulot salarié. Bref, ridicule, ici en France.
Ailleurs, c’est une autre histoire.
Le 05/11/2014 à 15h56
Que mon patron soit oui ou non un boulet ou un guignol, si je l’écris, je diffame mon patron. La diffamation est punie par loi. De plus, logiquement, je risque de me retrouver à la porte, sans avoir aucune indemnité, qui est plus est. En effet, je fait un acte d’insubordination.
Bordel, la liberté d’expression a ses limites. Un salarié ne peut pas insulter ses responsables ou son patron. Si il le fait, il s’expose à des risques. Je n’arrive pas à comprendre que tant de gens l’oublie. Tout n’est pas permis, même sur les réseaux sociaux, même verbalement !
Ce qui est dommage, c’est que beaucoup de salariés pourraient critiquer leurs responsable et leur patron sans prendre aucun risque. Mais encore faut-il qu’ils sachent maîtriser la syntaxe et le vocabulaire. La langue française est assez riche pour dire que son patron est un boulet et un guignol dans des termes différents, qui ne pourront être qualifiés de diffamation.
De toute façon, ce type d’actualité démontre combien en France les relations entre les salariés et les responsables (cadres et agents de maîtrise) et les patrons sont loin d’être au beau fixe. Bien au contraire, généralement, les salariés français n’ont pas une bonne image de leurs responsables et de leurs patrons.
Le 05/11/2014 à 16h01
Cela dépend du nombre de ses amis et du nombre d’amis de ces amis.
Si on n’a qu’un ami qui n’a qu’un ami, ça fait que 2 personnes en tout, pas si énorme que ça.
Après si on ajoute n’importe qui comme “ami” et qu’ils font tous la course au nombre d’amis eux aussi, là oui ça peut grimper très vite.
Mais dans une utilisation raisonnable, ça se compte au maximum en dizaines de personnes, en atteignant rarement la centaine (en comptant famille et amis irl).
C’est pour ça que ça reste de la sphère privée, et c’est aussi là dessus que va se jouer l’Appel je pense.
Le 05/11/2014 à 16h04
A voir dans son cas combien il avait d’amis, et combien d’amis avaient ses amis.
Mais bon, toujours est-il que autant tu “maitrises” tes amis, autant tu n’as pas la main sur les amis de tes amis. Donc leur ouvrir ton contenu, c’est l’ouvrir à des inconnus. Et donc potentiellement à n’importe qui, ce qui revient un peu à la notion de “sphère publique”
Le 05/11/2014 à 16h04
Mais tu ne peux nier que la majorité des salariés en france s’enferme dans une relation de dépendance non seulement vis à vis de leur travail, mais aussi vis à vis de leur hiérarchie, au point de se foutre la santé (moralement et physiquement) en l’air.
Surtout dans les grosses boites au management agressif (culture du rendement et de l’objectif avec mise en concurrence des employés).
Le 05/11/2014 à 16h06
Public = n’importe qui.
Or dans ce cas ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il y a un lien avec un ami.
J’en reviens à ce que je disais: certes c’est à 2 niveaux, mais ça reste de la sphère privée.
edit: mais je suis d’accord avec toi que ça reste pour l’instant assez spéculatif tant que l’on ne connait pas le nombre d’amis en question.
Le 05/11/2014 à 16h09
Pour moi, à 2 niveaux ce n’est déjà plus de la sphère privée, dans le sens où tu n’as pas moyen de “sélectionner” les amis de tes amis. La sphère privée, pour moi, ce sont les personnes que tu définies toi-même comme t’étant proches.
Le 05/11/2014 à 16h13
A voir la définition légale.
J’ai cherché, pas trouvé.
Le 05/11/2014 à 16h15
Je ne sais pas s’il y a une définition légale rigoureuse du terme. A voir, comme tu dis…
Et au passage, une chocolatine n’existe pas. C’est un pain au chocolat et puis c’est tout " />
Le 05/11/2014 à 16h15
Le 05/11/2014 à 16h18
Je ne peux le nier ? Ben je crois que si pourtant. Personne n’a de couteau sous la gorge, étant donné que les alternatives existent. Si l’on était forcé d’aller se tuer à la tache pour survivre, tu aurais raison, mais ce n’est pas le cas. Et si t’es malheureux avec ton boulot de 80h hebdomadaires, rien ne t’empêche d’aller ramasser les poubelles, je l’ai fait, les journées se terminaient en 4 ou 5h.
Le 05/11/2014 à 13h59
Deja que faire un article entier sur une telle affaire je trouvais ca limite mais hop carrement un 2eme … " />
Le 05/11/2014 à 14h00
boulet guignol ? injurieux ?
non mais tu vas ou là !!
Le 05/11/2014 à 14h00
Le 05/11/2014 à 14h01
On vous dit de jarter de face de bouc et autres conneries .. après si vous vous entêtez , c’est votre problème
Le 05/11/2014 à 14h02
Il tue une vieille avec une batte de baseball pour lui voler 14€, le tribunal le condamne!
Ça a l’air de vous étonner…
Le 05/11/2014 à 14h02
Le 05/11/2014 à 14h04
Sujet déjà mentionné ,non ? Oo
Sinon ,je le redis …dire que qqun est un “boulet” est une opinion propre à chacun…cela relève de la libre expression pour moi …
Maintenant, le crier sur les toits ou le balancer à la tronche de qqun est différent mais en parler avec un groupe ou des amis, cela reste dans la sphère privée même si l’info sort de ce cercle …que cela soit sur un réseau social (faut être con encore d’utiliser ces derniers pour dire ce qu’on pense de qqqun sans croire que cela va pas être vu par les mauvaises personnes… faut être le premier des “boulets”) ou au café entre potes / collègues…
M’enfin ! Nous n’avons plus le droit de dire ce que l’on veut dans ce pays ou même dans son entreprise …
Le 05/11/2014 à 14h06
C’est pas toi le gars de facebook " />
C’est sur que dire à quelqu’un que c’est un boulet ou un guignol, ça n’a qu’un aspect positif qui met la personne en valeur. C’est moins choquant que de parler de la profession de sa maman qui travail dans la finition manuelle et bucale, mais que ça te plaise ou non, cela reste de l’injure en publique !
Le 05/11/2014 à 14h07
La liberté d’expression se limite à énoncer de bons sentiments maintenant ?
Bienvenue dans Demolition Man !
Le 05/11/2014 à 14h08
Le 05/11/2014 à 14h08
Faut faire comme les pros de la comm, dire “mon boss, c’est un *”.
Comment caractériser la faute ? En démontrant le sous-entendu ?
Délit d’arrière-pensées ? (ne riez pas c’est arrivé en France l’année dernière).
Pourquoi pas, vu l’époque, ça pourrait clairement passer à nouveau sans choquer personne.
Flirter avec la ligne, hmmm, le frisson ultime
Le 05/11/2014 à 14h17
Le 05/11/2014 à 14h17
Y’a de ces cocos dans les commentaires, énorme. Méchants patrons esclavagistes, gentils employés modèles et exploités, etc.
Le 05/11/2014 à 14h18
Le 05/11/2014 à 14h20
Je ne vois pas bien la différence avec l’article du 23/10/2014 :
Next INpact
Le 05/11/2014 à 14h20
Le 05/11/2014 à 13h39
Je ne comprend pas c’est d’une part du bon sens : facebook n’est pas privé maintenant quelqu’un de normalement constitué devrait le savoir et d’autre part il y a un problème d’éducation… même si son patron est un guignol on peut s’affranchir de ce genre de commentaire sur la place numérique publique dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)
Le 05/11/2014 à 13h46
Donc le salarié, du moment qu’il est payé, peut juste arrêter de penser? Les serfs c’est finis hein…
Pour revenir à l’actu, et là je te rejoins, c’est que FB est un espace public (malgré les tentatives de faire croire à un espace privé pour obtenir tes données perso), et parler de son patron ou d’un supérieur hiérarchique ne se fait qu’entre amis, et pas ailleurs (et surtout pas entre collègues).
Et si on veut dire sur la place publique que son patron est un guignol, ça peut se faire, faut juste réfléchir à la forme. Et être syndiqué " />
Le 05/11/2014 à 13h46
<<Au total, l’internaute réclame plus de 130 000 euros à son ex-employeur,
au titre de dommages et intérêts et d’indemnités de licenciement non
versées.>>
juste cela ça en dit long sur la mentalitée du personnage …
Le 05/11/2014 à 13h47
Moi ce qui m’épate c’est le culot de l’employeur qui le licencie pour propos, entre autres, diffamatoires. Moi j’oserais pas, imaginez qu’il prouve que c’est vrai pendant le procès, c’est trop risqué ^^
Le 05/11/2014 à 13h54
Que des boulets et des guignols sur NXI ! " />
" />
Le 05/11/2014 à 13h55
Le 05/11/2014 à 13h55
Quand je vois toutes ces news et qu’on voit tout le monde dire “oui il faut apprendre aux enfants à ne pas mettre n’importe quoi sur les reseaux sociaux” …. facepalm quand même …
Le 05/11/2014 à 13h56
Pour le coup, le boulet, ce n’est pas l’employeur ici " />
Le 05/11/2014 à 13h59
oh oha le mec : tu plaisantes j’espère ?
Le 05/11/2014 à 13h59
Faut être bête parler d’autrui sur son compte facebook.
Surtout si ta des “amis” bien mesquins capable de faire un jolie print screen et avertir la personne en question " />
Le 05/11/2014 à 16h24
Le 05/11/2014 à 16h39
En quoi les alternatives seraient moins enviables, si l’on ne supporte pas d’avoir un patron ? T’es pas content de bosser pour un connard, ben monte une pizzéria. T’aimes pas faire des pizzas, ben monte une franchise de vente de matériel de bureau, de services à la personne… T’aimes pas le principe des franchises, ben crée ta boite, ou fais un fongécif plomberie.
Tout ça te fait chier, tu préférerais rester chez toi à rien foutre, là c’est pas de bol, mais en attendant que les robots bossent à notre place…
Le 05/11/2014 à 16h51
Précision pour ceux qui invoquent la liberté d’expression : son rôle est de garantir que l’état ne prend pas de mesure à l’encontre de ceux qui le critique. Elle ne régit pas ce qui doit se passer entre 2 tiers dont l’un dit des choses déplaisantes à l’autre (en dehors de l’injure et de la diffamation). Elle n’interdit pas à un barman de vous foutre dehors si vous tenez des propos d’ivrogne dans sa taverne ; à un modérateur de forum de vous sworder si vous trollez ; à un ami de couper les ponts si vous le débiner ; à un patron de vous foutre dehors si vous l’insulter.
Ni même au dernier des cons de vous en vouloir si vous lui dites ses 4 vérités.
Le 05/11/2014 à 17h16
Et si on est marionnettiste dans la Compagnie des Zonzons : a-t-on le droit de traiter son patron de “guignol” ?
Le 05/11/2014 à 17h16
J’ai un peu poussé dans la caricature mais en attendant s’il était pas content de son sort chez ce patron il n’a qu’a aller ailleurs !
Le 05/11/2014 à 17h24
Comme répondu à d’autre j’ai été un peu excessif mais si on prend le salariat comme un échange de bon procédé (salaire contre force de travail) en bons partenaires il est de bon ton de ne pas se tacler la tronche !
Mais d’un autre coté j’affirme qu’en période de chômage si tu tiens à ton boulot tu fais attention à pas brusquer ton patron ! D’ailleurs, ton patron est le client de la force de travail et moins y’a de client plus on y fait attention !
Le 05/11/2014 à 17h47
Le problème c’est que Facebook fait office de gros défouloir. Alors comme la plupart des gens accepte tout le monde… Voilà ce qui arrive !
Une solution : quitter Facebook :3
Le 05/11/2014 à 17h52
Le 05/11/2014 à 18h06
C’est comme tout. Y a le bon boulet et le mauvais boulet… :souvenir:
Le 05/11/2014 à 18h29
Moi, mon patron, c’est l’État. Je n’ai pas besoin de l’insulter où que ce soit, d’autres le font à ma place…
Je préfère le défendre quand il le mérite, c’est à dire pas souvent… " /> " /> " /> " /> " />
Ce qui n’empêche pas qu’il y a de beaux numéros de clowns là où je travaille…
Sinon, FB = lieu public, point barre, peu importe les limitations que l’on met à son compte. Et quand on est en société, que ce soit sur Facebook ou ailleurs, on surveille son langage, putain de bordel de chiotte d’enculé de foutre de merde. C’est la base de la vie en société.
Le fait que le salarié soit sanctionné me paraît logique. Foutu à la porte, par contre, je demande à voir le dossier avant de me prononcer… Devait pas y avoir qu’un abus de langage à lui reprocher, ou alors le patron en question méritait les épithètes qui lui ont été adressées.
Le 05/11/2014 à 21h25
Le 05/11/2014 à 23h03
Le 06/11/2014 à 00h20
Casses-toi pov con => 30 ans de taule pour incitation à la haine + 30 ans pour haute trahison + 150 ans de condamnation à une peine privative du territoire basée sur des menaces pour la sécurité intérieure et extérieure de la France + 1.5 ans de dédommagement moral et 500 000 000 000 milliards d’euros.
?
Le 06/11/2014 à 00h35
Il a peut-être des travaux de rénovation à faire dans son appartement.
Le 06/11/2014 à 05h54
Effectivement, les débats risquent d’être longs en appel :
Je pense qu’il y a un peu le même problème avec les courriels dont beaucoup de gens utilisent les fonctionnalité avec beaucoup de laxisme vis-à-vis de la vie privée et de la confidentialité de la correspondance (transferts de mail à d’autres personnes). J’ai l’impression qu’avec le courrier postal ou même la parole de vive voix, les limites techniques empêchent une sorte de publication étendue au réseau social de chacun (personne ne va imprimer une lettre en format A3 pour l’afficher sur un mur, comme on le fait très facilement sur un mur facebook).
Le 06/11/2014 à 09h00
Le 05/11/2014 à 14h23
à la différence que l’employé trouvera jamais qqun dans ses collègues pour témoigner contre la parole du boss alors que l’inverse si …
Le 05/11/2014 à 14h26
Je ne suis pas sur que si le patron écrit sur facebook que tel salarié est un imbécile mélé d’un tire au flanc et que ces propos soit constaté par huissier il s’en sorte comme ça. En l’occurence il s’agit de propos visible sur facebook.
Le 05/11/2014 à 14h27
Attention je n’excuse pas ce qui à été dit ni la manière dont ça à été dit.
Je rebondissais juste sur ton argument du “devoir de reconnaissance envers le patron qui te nourris” qui me semble complètement déplacé quel que soit le contexte.
Le 05/11/2014 à 14h28
Le 05/11/2014 à 14h28
Et c’est la même chose toutes les semaines. Ça me fait penser aux gens qui se filment à faire des excès de vitesse : Ils se font chopper à chaque fois, mais ils remettent le couvert. Que ce soit justifié ou non, c’est tout de même dingue de voir que ça continu.
Le 05/11/2014 à 14h29
Les fameux crypto-communistes " />
Le 05/11/2014 à 14h30
J’ai sans doute fait dans le mélo j’avoue " />
Le 05/11/2014 à 14h32
Je suis assez d’accord même si le patron peut montrer des preuves à propos de son larbin ^^” étayant son opinion.
Pour l’exemple, sur fb, il avait mis entre “amis” et non “public” ,il me semble…
Après,perso, n’importe qui même mon patron peut me traiter de ce qu’il veut sur fb …je m’en care complétement .Et, si qqun vient à venir porter plainte des propos de son patron ,c’est qu’il a qquechose à se reprocher ou cherche une excuse pour en tirer un profit…
Les gens n’ont tjs pas compris que fb doit rester pour des futilités et dissocié de sa vie pro pour ne pas avoir de soucis …mais non …
Et ,pis bon, Mr Einstein le dit mieux que moi ce que notre civilisation est devenue.
Le 05/11/2014 à 14h33
Devoir de “reconnaissance” envers son patron (et/ou ses collègues), c’est un peu fort j’avoue " />.
Mais il y a cependant quand même un devoir de “respect”, ne serait-ce que par le respect que l’on se doit d’offrir à autrui pour vivre en société. Après s’il y a vraiment incompatibilité d’humeur et antipathie manifeste, soit on prend sur soit et on reste “professionnel”, soit on démissionne et on va voir ailleurs.
Le 05/11/2014 à 14h35
Le 05/11/2014 à 14h36
Ne pas raconter sa vie sur Facebook, ça devrait être enseigné à l’école je pense.
Le 05/11/2014 à 14h37
" />
Le 05/11/2014 à 14h38
Le 05/11/2014 à 14h38
Effectivement cela ne s’appelle pas le devoir de loyauté au sens strict du terme mais la jurisprudence a été assez claire dans cette thématique.
Comment faire autrement que passer par une loi sur le harcelement lors d’une mise au placard ? On est sur du pénal dans ce cas pas dans du droit du travail ou même civil. Le refus de promotion est assez compliqué à prouver et je suis assez bien placé pour le savoir…
Bah tu ne m’as rien demandé donc on va continuer comme ça, je vais me contenter d’aider mes collègues avec de vraies difficultées plutôt que d’essayer de sauver les miches d’un mec qui crache dans la soupe.
Le 05/11/2014 à 14h40
Il parlait du devoir de loyauté de l’employeur qui est effectivement pas défini de cette façon.
Le 05/11/2014 à 14h42
Papa Panda a écrit : Je suis assez d’accord même si le patron peut montrer des preuves à propos de son larbin ^^” étayant son opinion.
" />
Le 05/11/2014 à 14h42
Pire que ça au yeux c’un cégétiste !
Le 05/11/2014 à 14h48
Je pense (j’espère) que c’est bien plus complet :) J’ai pu appuyer mon article sur la décision, alors que je devais auparavant m’en remettre à des éléments rapportés par des confrères. Là on voit que la motivation des juges est finalement assez légère, et que ça risque de ferrailler dur en appel sur ce point du paramétrage de la page Facebook.
Le 05/11/2014 à 14h54
UNI " /> ?
Le 05/11/2014 à 14h56
Quand même pas ^^
Le 05/11/2014 à 14h56
Le 05/11/2014 à 14h58
" />
Le 05/11/2014 à 15h02
Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave.
On va faire plus simple : être inscrit sur facebook est une faute grave. " />
Le 05/11/2014 à 15h05
Non : c’est toi qui nourris ton patron. Nuance.
Le 05/11/2014 à 15h08
Ou alors on évite de parler comme Arlette, vu qu’on est au XXIème siècle, et on constate que c’est mutuellement bénéficiaire, vu que le patron en question te verse un salaire.
Le 05/11/2014 à 15h09
Tu peux mettre des photos et parler avec tes amis, c’est plutôt sympa.
Mais là visiblement il y avait des faux amis dans ses contacts.
Le 05/11/2014 à 15h16
on a pas deja eu cet article ?
Le 05/11/2014 à 15h17
Le 05/11/2014 à 15h20
Merci pour la précision d’ailleurs.
Et ce qui est étonnant, ou pas en fait, c’est que pas un seul commentaire n’est venu relever le fait que “ami+amis des amis” ça reste un cercle fermé, à 2 niveaux certes, mais inaccessible du public.
Sphère privée donc, les propos n’étaient pas publics.
Ça pue le conseil prud’homal bien partial et orienté ça.
Le 05/11/2014 à 15h23
Ça ne m’étonne pas que les français stressent au travail s’il pensent que leur vie ne tient que par le fil de leur job… vivement que cette mentalité évolue, le monde du travail en sortira grandi.
Le 05/11/2014 à 15h27
Ah tiens donc, on est donc forcé de travailler pour un patron ? Moi qui croyais qu’il était possible de se lancer dans les professions libérales, de devenir patron soi-même, ou artisan, ou en scop, etc, etc, etc, mais non en fait, tous des esclaves. Merci de m’avoir ouvert les yeux mec.
Le 05/11/2014 à 15h41