Open Data : les députés imposent la gratuité du registre InfoGreffe
Macron a sorti ses Kbiscottos
Le 05 février 2015 à 07h40
7 min
Droit
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Sera-t-il bientôt gratuit d’obtenir par voie électronique un extrait Kbis, alors qu’il en coûte aujourd’hui 3,90 euros (dont 78 centimes de « diligences de transmission ») ? C’est en tout cas ce qu’ont souhaité les députés, puisque ceux-ci ont adopté hier l’article 19 du projet de loi Macron « pour la croissance et l’activité ».
La portée de cet article est cependant bien loin de se limiter à cet exemple ! Engagé dans une politique en faveur de l’Open Data, le gouvernement veut tout simplement permettre l’accès libre et gratuit de tous (entreprises, particuliers, associations...) au Registre national du commerce et des sociétés, via Internet. Il s’agit d’ailleurs d’un des engagements pris en 2013 par la France lors de la signature de la Charte du G8 pour l’ouverture des données publiques.
Dans la pratique, la loi Macron prévoit que les greffiers des tribunaux de commerce soient obligés de transmettre à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) « par voie électronique », « sans frais », et « dans un format informatique ouvert de nature à favoriser leur interopérabilité et leur réutilisation », toutes les informations collectées actuellement par ces professionnels auprès des entreprises : statuts, comptes annuels, siège social... L’INPI aurait ensuite pour mission d’assurer « la diffusion et la mise à disposition gratuite » de ces données irriguant le fameux registre – également appelé registre InfoGreffe, du nom du groupement d’intérêt économique (GIE) qui en assure actuellement la gestion.
Les greffiers trouvent de nombreux relais parmi les députés
Les greffiers des tribunaux de commerce, qui tirent aujourd’hui des bénéfices de l’exploitation de ces données publiques, sont cependant vent debout contre cette réforme. Ces professionnels, qui sont pour la plupart des salariés, estiment que la fin de cette manne financière conduirait à la suppression de centaines d’emplois. « Nous n'aurons plus les moyens, humains et techniques, pour continuer cette activité – ces moyens étant conditionnés par une rémunération correcte des greffiers » nous expliquait il y a quelques jours Renaud Dragon, porte-parole des greffiers du tribunal de commerce de Paris (voir notre interview).
Les revendications de ces officiers ministériels ont d’ailleurs réussi à trouver de nombreux relais parmi les députés. Des amendements de suppression de l’article 19 avaient été déposés par des élus de quasiment tous les bords politiques –beaucoup d’UMP, mais également quelques parlementaires communistes ou même du PS, comme nous l’avions expliqué.
Deux principaux arguments étaient mis en avant pour mettre à bas cette réforme : la solidité juridique du dispositif (certains craignant une non-conformité, vis-vis du droit européen notamment) et l’absence de compensation financière pour les greffiers, l’étude d’impact étant bien discrète à ce sujet puisque le gouvernement demandait initialement à être habilité à légiférer par voie d’ordonnance. Lors des débats d’hier après-midi, ces points ont bien entendu été soulevés.
Tous les amendements de suppression de l'article 19 rejetés
« L’on peut sérieusement se poser la question de savoir si le projet n’est pas contraire au droit européen et au droit national en matière de propriété intellectuelle. En effet, si les données que les entreprises déposent au greffe leur appartiennent, les bases constituées au fil du temps par les greffiers sont couvertes par le droit de propriété » a ainsi fait valoir le député Marc Dolez (Front de Gauche). Son collègue Jean-Claude Mathis, UMP, a quant à lui prévenu : « La mise en œuvre de cette mesure aura pour conséquence une perte importante des ressources liées à la diffusion de l’information légale. L’équilibre économique des greffes va s’en trouver fragilisé, ce qui portera atteinte à l’organisation de la justice commerciale. »
« Je ne suis pas certaine que la question de la propriété intellectuelle se pose en des termes aussi inquiétants ! » a cependant rétorqué la rapporteure thématique Cécile Untermaier. L’élue socialiste a d’ailleurs émis un avis défavorable quant à ces amendements de suppression, avant de laisser la parole à Emmanuel Macron.
« Toutes les données concernées par cet article appartiennent à l’État » a martelé le ministre de l’Économie, insistant sur le fait que les missions de collecte et de numérisation des informations du RNCS correspondaient d’ores et déjà à une « une obligation légale » incombant aux greffiers. « Pour ces tâches, les greffiers sont rémunérés, soit spécifiquement, soit forfaitairement, au moyen des tarifs réglementés payés par les entreprises ou entrepreneurs individuels. Cela inclut la numérisation et la transmission à l’INPI ou aux particuliers, a poursuivi le locataire de Bercy. Les greffiers ne sont propriétaires que des logiciels mis en place, pas du produit, et de l’infrastructure informatique. »
Emmanuel Macron déterminé à mettre fin à une « aberration »
Alors que les professionnels du secteur ne cessent d’affirmer que leur « équilibre économique » serait mis à bas avec cette réforme, Emmanuel Macron n’a pas reculé, loin de là. « Dans la situation actuelle, les professionnels rémunérés pour collecter des informations et les mettre à disposition du public se sont organisés. Parce qu’ils ont décidé de constituer un GIE, ils bénéficient d’une situation de monopole qui n’est en aucun cas couverte par le droit. C’est cette aberration que nous voulons traiter par ce projet de loi » a-t-il lancé dans l’hémicycle.
Tout en regrettant que les données relatives aux bénéfices générés par l’exploitation du registre InfoGreffe soient « limitées », l’ancien conseiller de François Hollande a brandi un rapport de l’Inspection générale des finances selon lequel le taux de rentabilité moyen annuel d’un greffe de tribunal de commerce serait de 82 %. « On peut ainsi raisonnablement présumer que s’il y a eu un investissement important, il a été amorti. En tout cas, il a largement été intégré dans la tarification actuelle, car une entreprise dont le taux de marge est de 82 % fait rarement des dépenses de recherche et développement inconsidérées ou des investissements hors de propos ! » a-t-il raillé.
Bref, le gouvernement n’a finalement rien lâché, en dépit des réactions de certains parlementaires. « Nous ne savons pas comment le service se développera dans un autre univers, celui de l’INPI, c’est-à-dire l’Open Data pur. Vous risquez de dégrader le service, de décourager les greffiers, et au bout du compte, de parvenir au résultat contraire à celui que vous recherchiez, à savoir améliorer la performance, la croissance et l’activité » a par exemple objecté le centriste Jean-Christophe Fromantin (voir le compte rendu des débats).
Tous les amendements proposés par les députés ont été rejetés. Celui des rapporteures Valérie Rabault et Karine Berger, qui voulaient que le gouvernement remette au Parlement « un rapport sur l’opportunité, le coût et les conditions de création d’un fonds d’indemnisation au titre de la nouvelle obligation faite aux greffiers », n’a même pas été soutenu.
Si cet article a désormais passé son « baptême du feu », il faut encore que le projet de loi Macron soit adopté dans sa globalité par l’Assemblée nationale. Le texte sera ensuite transmis au Sénat, où les débats devraient reprendre de plus belle...
Open Data : les députés imposent la gratuité du registre InfoGreffe
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Les greffiers trouvent de nombreux relais parmi les députés
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Tous les amendements de suppression de l'article 19 rejetés
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Emmanuel Macron déterminé à mettre fin à une « aberration »
Commentaires (85)
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Le 05/02/2015 à 10h21
Yes…. Avec un Kbis gratuit, les entreprises vont pouvoir plus facilement demander le remboursement de la RCP…
DTC les majors…. " />
Arf, grillé par Marc… " />
Le 05/02/2015 à 10h25
Le 05/02/2015 à 10h28
Le 05/02/2015 à 10h30
Le 05/02/2015 à 10h32
Le 05/02/2015 à 10h32
Le 05/02/2015 à 10h35
Le 05/02/2015 à 10h51
Le monopole “naturel” c’est un concept assez intéressant… T’as remarqué que dans la vraie vie c’est rarissime ?
Le seul monopole que je connaisse qui se soit fait “naturellement” c’est-à-dire uniquement par la surqualité de l’offre vis-à-vis des concurrents, c’est Google sur l’aspect moteur de recherche. Raison pour laquelle je ne l’avais pas cité. Et même ce monopole naturel (nous dirons mérité) n’est pas intrinsèquement bon pour le marché considéré (je renvoie aux innombrables discussions sur la vie privée et la puissance de Google, là c’est hors-sujet).
Le 05/02/2015 à 10h53
Le 05/02/2015 à 10h59
Arf, pas moyen d’éditer. Je voulais préciser que je partage la conclusion dans son principe sur le plan de la qualité de service. Après si l’on s’intéresse à l’innovation, Orange constitue un parfait contre-exemple à l’idée selon laquelle le monopole constitue la meilleure solution. " />
Le 05/02/2015 à 11h02
Le 05/02/2015 à 11h04
Le 05/02/2015 à 11h06
Ne pas oublier que greffier de tribunal de commerce, c’est _20k€ PAR MOIS_.
Tu m’étonnes qu’ils ralent.
Le 05/02/2015 à 11h21
Le 05/02/2015 à 11h24
Le 05/02/2015 à 11h36
Le 05/02/2015 à 11h38
Bravo. C’est effectivement le premier commentaire que je lis sur ce sujet depuis plusieurs jours qui apporte un contre argument réel à l’ouverture de ces données. Je n’ai pas non plus beaucoup de compassion pour une branche professionnelle qui râle parce qu’on va lui raboter une partie de ses 82% de marge. Je considère aussi qu’il existe un certain nombre d’informations sur les entreprises qui peuvent et doivent être complètement publiques, sans restriction. On peut débattre desquelles et de pourquoi, mais je suis effectivement d’accord sur le fait que les informations personnelles des membres de cette entreprise sont hors du champ d’application.
En substance, ce n’est pas parce que quelqu’un est patron (grand ou petit) qu’il a moins droit que moi à sa vie privée.
C’est un vrai problème, qui pose de vraies questions, et qu’il faut vraiment traiter dans le processus OpenData, mais cela dit cela ne suffit pas à le remettre entièrement en question.
Le 05/02/2015 à 11h43
Croire qu’un monopole est la meilleure solution est équivalent à croire qu’un libéralisme forcené est la meilleure solution. Réductibles à un même concept : des croyances.
Vous oubliez rapidement que, derrière ces organisation, ce sont des hommes qui agissent avant tout.
Anecdote intéressante : les USA ont développé un stylo bille dans le cadre de leurs projets spatiaux en investissant 10 millions de dollars dans un stylo à air comprimé (l’encre ne s’écoulant pas dans l’espace), les soviétiques ont quant à eux choisit une autre technologie : le crayon à papier.
Vous pouvez y voir une différence d’intelligence, moi je me pose une autre question : à qui ont profité ces 10M$ ? " />
Le 05/02/2015 à 11h56
légende urbaine cette histoire de space pen, les russes ont aussi acheté ces stylo haut de gamme ( apres tout, le graphite en apesanteur est dangereux pour les systèmes électroniques…)
Le 05/02/2015 à 11h56
Le 05/02/2015 à 12h15
Le 05/02/2015 à 12h22
Le 05/02/2015 à 12h38
Le 05/02/2015 à 12h54
Le 05/02/2015 à 13h04
Le 05/02/2015 à 13h10
Le 05/02/2015 à 13h17
Le 05/02/2015 à 07h55
Gratuit !
Comme si le fonctionnement de l’INPI était gratuit. Ah mais oui, le mot d’ordre est que “cela ne coûte rien, c’est l’état qui paye”. De plus voir nos informations partir chez le ministère de l’économie n’a rien de réjouissant.
Enfin, seul un imbécile heureux peut réellement avaler qu’économiser 3.90 + 0.78 € va relancer l’économie ou la croissance quand on voit par ailleurs les ‘myards’ gaspillés en pure perte par les mêmes charlots de Bercy qui croient encore au XXIème siècle qu’une économie fonctionne d’autant mieux qu’elle est dirigée par ces “stratèges” ; leur pitoyable résultat depuis 1970 est à la mesure de leur aveuglement idéologique : grotesquement anti-économique.
Le 05/02/2015 à 07h59
+1 tmtisfree
Le 05/02/2015 à 08h05
Le 05/02/2015 à 08h08
La gratuité du Kbis devrait en tt cas faciliter le remboursement de la copie privée chez les pros (ils doivent payer un tel extrait, pour se faire rembourser).
Le 05/02/2015 à 08h12
Le 05/02/2015 à 08h18
Il n’y a aucune raison qu’un employeur paie pour avoir son propre k-bis. C’est comme si un particulier payait chaque fois qu’il montre sa carte d’identité.
A chaque emprunt, chaque démarche un peu importante, l’interlocuteur peut exiger un k-bis de moins de 6 mois. Donc à chaque fois il faut raquer : pas grand chose mais au final c’est une petite taxe et une petite contrainte supplémentaire dés qu’on essaie de faire quoi que ce soit.
C’est une bonne chose de le rendre gratuit.
Le 05/02/2015 à 08h21
Le 05/02/2015 à 08h23
Le 05/02/2015 à 08h23
C’est juste un troll qui ignore que le statut des EPIC et celui ci en particulier (interdiction de faire des pertes) d’ailleurs en faisant une recherche simple sur le net il aurait pu voir que l’INPI sera obligé de reverser les quelques réserves qu’il possédait : Le Figaro
Le 05/02/2015 à 08h32
Tout est dans le “devrait” " />
Le 05/02/2015 à 08h36
Il me semble que les greffiers de tribunal de commerce c’est un peu le job de rève, en gros c’est du secrétariat à 5€ la photocopie (dans la poche du greffier, pas fonctionnaire) avec des conditions d’attribution des “charges” bien opaques tendance népotiques.
Je connais pas une profession qui bosse avec eux et qui ne s’en plaigne pas.
Rien à voir avec les greffiers des autres tribunaux, qui sont le rouage sous payé et surchargé de notre belle institution judiciaire.
Le 05/02/2015 à 09h04
Ils vont bien finir par faire payer une redevance sur le papier, par ce qu’on peut y mettre des textes d’ayants droits " /> (ils pourrait taxer la parole tant qu’ils y sont)" />& " />
Le 05/02/2015 à 09h13
« L’on peut sérieusement se poser la question de savoir si le projet
n’est pas contraire au droit européen et au droit national en matière
de propriété intellectuelle. En effet, si les données que les
entreprises déposent au greffe leur appartiennent, les bases constituées
au fil du temps par les greffiers sont couvertes par le droit de
propriété » a ainsi fait valoir le député Marc Dolez (Front de Gauche)
Un député FdG qui défend les greffiers de tribunaux de commerce au nom de la propriété intellectuelle… J’ai beau ne plus attendre grand chose de la plupart de nos députés, ça m’a fait drôle.
Le 05/02/2015 à 09h16
Le 05/02/2015 à 09h18
Le 05/02/2015 à 09h34
Le 05/02/2015 à 09h34
Le 05/02/2015 à 09h36
Le Figaro30K de salaire, c’est pas tant que ca … oh, wait!
Le 05/02/2015 à 09h39
Le 05/02/2015 à 09h44
Le 05/02/2015 à 09h44
Bon, comme d’hab de grandes annonces de montagne qui va accoucher d’une souris, faute de savoir communiquer et accompagner…
Rendre gratuit la diffusion numérique est une avancée, et ça aurait dû être le cas depuis un bon moment d’ailleurs… Pour le coup j’applaudis des deux mains le principe.
Mais même si les greffiers ont abusé, ce n’est pas une raison pour leur casser la baraque du jour au lendemain.
Si en revanche le projet de loi prévoit bien une transition sur 3 ans (ex fixer un tarif plafonné qui baisse chaque année) ça laissera le temps de s’organiser, et là il n’y a plus rien à dire…
C’est marrant tout de même comme le sujet fait écho à la proposition de Reda (bon elle parlait des oeuvres, là on parle de base, mais le fond reste le même).
Le 05/02/2015 à 09h44
Il ne s’agit pas seulement de gratuité. Le fait que ces données soient en Open data va permettre le développement de nouveaux usages, applications, etc. Des usages qui étaient bridés jusqu’à présent en raison du monopole des greffes.
Le 05/02/2015 à 09h45
Trop beau. Merci. Tu confirme mon premier commentaire.
Tellement agréable de parler avec des gens comme toi " /> et après on se demande pourquoi on vous écoute jamais " />
PS : tes deux liens sont dead " />
Le 05/02/2015 à 09h45
Ou ben ça pour une nouvelle !
Le 05/02/2015 à 09h47
Le 05/02/2015 à 09h48
Bien vu " />
Le 05/02/2015 à 13h21
Le 05/02/2015 à 13h23
Le 05/02/2015 à 13h32
Bah parce que les gens (et non les marques) qui produisent vraiment tout ça ce sont plutôt les maçons, les paysans, les infirmiers qui eux ne sont vraiment pas payés à la hauteur de leur nécessité (exception faite des médecins, architectes…)
Bouygues sans ses ouvriers n’est rien, et pourtant ils sont les employés les moins bien payés de l’entreprise.
Le 05/02/2015 à 14h14
Le 05/02/2015 à 14h31
Je pensais que les ayants droits les soutiendraient.. J’suis un peu déçu " />
Le 05/02/2015 à 16h00
Je viens de regarder les débats et si je comprend bien l’INPI va délivrer en open data des données via des licences gratuites (en remplacement des licences payantes actuelles).
Donc cela ne va rien changer pour nous, ceux qui vont en profiter c’est les banquiers qui achetaient auparavant les données à infogreffe et qui vont les avoir gratuitement (et à nos frais puisque ce sont nos impôts qui vont financer tout cela)
Encore un cadeau à la finance !!!
Le 05/02/2015 à 22h35
Empêcher (ou mettre à l’écart du débat) des hommes libres de qui voudraient s’organiser en collectivité, c’est bête, mais cette pensée existe.
Cette même erreur est commise quand on parle de l’antiquité grecque, en disant que la collectivité (à Athènes, typiquement, mais il existe d’autres exemples grecs) se développait au détriment de l’individu. Au contraire, ce sont des individualités fortes et autonomes* qui se réunissaient pour accomplir des oeuvres qui dépassaient leur personnes.
Critère de jugement pris sur le développement des arts : une comparaison possible est faite avec l’Égypte antique où de génération en génération, l’art était figé, on ne peut distinguer deux statuts représentant deux pharaons séparés de plusieurs générations, à part si l’on est égyptologue, et encore…
Dans une même époque, chez les grecs, nous avions des Archiloque ou des Sappho, ou encore un peu plus tard Sophocle ou Eschyle, dans des styles que l’on ne peut, même avec la plus grande mauvaise foi du monde, pas confondre.
Je pense que nous pourrions conforter cette hypothèse en prenant un autre point de vue.
Pas le temps de développer outre mesure, désolé " />
Le 05/02/2015 à 22h36
Quand le singe montre la lune, le sage regarde le doigt.. ou un truc du genre. " />
Le 05/02/2015 à 23h28
Bravo à Macron, l’homme qui arrive à faire voter des textes ultra-libéraux sans que la majorité de gau(di)che se rende compte vraiment des implications… Vive la république, et vive la nouvelle gauche de droite ! " />
Le 06/02/2015 à 06h34
Attention, données gratuites ne veut pas forcément dire Kbis gratuitUN Kbis est un acte juridique qui doit recevoir la signature du greffier et être établi par lui
Le Kbis ne peut pas être délivré par l’INPI, cette dernière n’étant pas officier public et ministériel gestionnaire de son registre du commerce
Le 06/02/2015 à 08h37
Le 05/02/2015 à 09h51
Le 05/02/2015 à 09h53
Le 05/02/2015 à 09h55
Le 05/02/2015 à 09h55
1/ multiplié par combien?
2/ qu’est ce que ça change? l’INPI va avoir une nouvelle mission (ou une extension de mission) avec certainement un nouveau budget associé. pas d’info là dessus, pas besoin de faire de l’intox.
3/ le rapport avec la choucroute?
4/ une insulte est une insulte, à moins que tu es les antécédents médicaux de la personne en question et les diplômes qui te permettent d’affirmer qu’elle est “imbécile”.
Le 05/02/2015 à 09h55
Le 05/02/2015 à 09h56
Le 05/02/2015 à 09h57
Le 05/02/2015 à 09h58
Bonjour,
Et bien moi je suis dirigeant de société, et outre un gain en gros de 50 euros maxi par an, cette mesure ne me plait pas trop.
Je suis tenu légalement de déclarer au registre du commerce, ma date de naissance, ma nationalité, mon adresse perso…. Et bien que M. MACRON dise le contraire pour moi il s’agit de données personnelles, je les déclare au registre du commerce, je n’ai jamais donné mon consentement pour qu’elles soient refilées à ce je ne sais qui, qui va en faire je ne sais quoi….
Par ailleurs il est faux de parler de monopole d’infogreffe, depuis toujours ces données sont revendues sous forme de licences par l’INPI à sociétés.com (par exemple qui les revend moins cher qu’infogreffe qui a un tarif fixé par le ministre de la justice)
L’open data de ces données existe donc déjà et sans monopole mais à titre payant (ce qui freine la curiosité)
Si tout part en open data et gratuitement, mes données perso, mes comptes annuels sont à la disposition de tous curieux, de toutes sociétés commerciales, banques assurances qui voudra les avoir.
Moi je n’aime pas cela.
Le 05/02/2015 à 09h59
Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que ce monopole est assez vieux. Si quelqu’un pouvait nous éclairer.
Si c’est effectivement les mêmes qui ont sacralisé le monopole et qui le défont aujourd’hui, on peut saluer le fait qu’ils réparent leur erreur.
Le 05/02/2015 à 10h00
Je ne critique pas du tout les salaires élevés ! Au contraire, mais comme toi j’ai des doutes sur les capacités requises, les tâches, la durée du travail, etc.
Je gagne bien ma vie (sur le papier), mais quand je vois que dans ma boite, à Paris, + 200 salariés, le DG doit être à 9K nets / mois, et la boite (de services) est propriétaire immobilier et vends très très bien des services…
Ensuite, dans les directeurs des secteurs clé on tourne entre 5K et 8K. A Paris, je re-précise.
Pas 30K pour un gus.
Le 05/02/2015 à 10h03
Tout comme tout Open data, les données personnelles sont filtrées en amont. La CNIL veille, et je ne pense pas que ces données fassent exception.
Si les données sont payantes, ce n’est pas de l’Open data.
Le 05/02/2015 à 10h06
Le 05/02/2015 à 10h09
C’est marrant de constater cette virulence, on t’a pourtant rarement vu critiquer Microsoft ou Intel qui ont établi eux aussi une situation de monopole de fait (par des procédés déloyaux à une époque qui plus est)…
Le 05/02/2015 à 10h09
Le 05/02/2015 à 10h11
Le 05/02/2015 à 10h12